En effet la demoiselle était assez craintive sur le fait que la kitsune possède neufs queue, même si elle n'avait pas lu un manga de ninja avec un dénommé Kyubi, elle avait reçu des récits qui restaient sur la même longueur d'onde, le nombre neuf chez les kitsunes étaient sans doute un nombre maléfique ou tout du moins une épreuve chez ses créatures légendaire pour devenir un kitsune plus sage et à l'abri du mal rongeant ceux vivant de longues années.
Yuki n'eut pas de mal à forcer l'allure, suivant Ahri comme son ombre, la première fois elle ne comprit pas pourquoi la kitsune prenait subitement une ruelle, plutôt qu'une autre. Mais très vite elle comprit en voyant les garde que la kitsune avait sans doute des ennuis. Se posait donc la question de savoir si dans ce monde occidental les créatures légendaires étaient respectés, mais il faudrait plus qu'un questionnement pour pousser Yuki à parler à une personne, même si elle semblait plus rassurée d'avoir affaire à une créature qu'à des humains. La jeune femme fut contente de voir Ahri regarder de temps à autre si sa "protégée" la suivait, chose que cette dernière faisait avec une grande facilité.
- Tu ne parles pas beaucoup, petite. Tu pourrais poser une question. Sache qu'ici, ceux qui ne parlent pas sont considérés comme des esclaves simples. ♥
Yuki aurait put sortir de sa petite bourse un petit agenda avec un stylo, pour marquer sa réponse, mais le fait de marcher rapidement et encore plus de devoir garder en vue la kitsune, obligeait la demoiselle à parler, détourant un temps son regard.
- Je n'aime pas parler aux personnes.
La jeune femme se mit à regarder la maison de la kitsune, mais n'eut pas le temps de bien observer la face, rentrant en disant.
- Excusez moi.
Il s'agissait surtout d'une politesse que Yuki avait apprise par sa grand-mère, tout comme elle retira ses getas un peu plus loin dans le hall. La kitsune allait vite comprendre que Yuki était très limitatif dans son langage.
Le salon était assez coquet, mais là encore il y avait un trait trop occidental, si bien que Yuki se mit en seiza, étant une posture où le poids du corps est répartie sur les mollets, ses talon touchant ses fesses. Cette posture faisait clairement tâche, mais son apprentissage avait éé japonaise et non occidentale, de plus elle avait un peu hérité d'un certain mépris des choses issu des pays par delà l'île japonaise. Elle répondit à la demande de la kitsune d'une petite voix, d'habitude c'est elle qui fait le thé et elle se doutait que le thé qu'elle gouterais serait celui fade des occidentaux.
- De l'eau avec de la menthe, si vous avez, s'il vous plait.
Elle n'eut pas à attendre longtemps, mais le silence se mit à ête pesant. Yuki comprit que son interlocutrice attendait qu'elle parle, mais Yuki ne voulait pas parler, même si une série de question tiraillait son esprit. Finalement elle sortie le petit carnet et le stylo. Elle se mit à écrire, la lecture allait être plaisante car Yuki avait reçu des leçons de calligraphie par sa grand-mère, qui était assez pointilleuse sur une écriture élégante et facilement lisible.
- Pourriez-vous répondre à ses questions ?
Elle tendit à Ahri le papier où était marqué al chose suivante :
Bonjours,
Je me nomme Yuki Hiroba, mais vous pouvez m'appeler Yuki.
Voiçi mes questions
1 : Qui êtes-vous ? Votre simple nom et prénom me suffiront
2 : Où sommes-nous ? On dirais que nous sommes sur un pays occidental du Moyen-Âge.
3 : Je vous remercie de m'avoir aidé, j'aimerais retourner chez moi à Seikusu au Japon, savez-vous comment faire ?
4 : Si vous avez des questions je répondrais volontiers, après tout je vous suis redevable de m'avoir sortie de cette situation où je ne saisis pas grand chose.
Yuki voulait payer sa dette en répondant aux questions, une personne normale avec un bon coeur aurait considéré cela comme acceptable, mais Ahri ne semblait pas être ce genre de personne.