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Sujets - Élise

Pages: [1]
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Les contrées du Chaos / [FINI] La Morsure du Roi [Shad Hoshisora]
« le: mardi 26 janvier 2016, 22:08:49 »
« Au feu ! Au feu !
 -  Tuez ces monstres, empêchez-les de passer ! »

Un filament de toile s’empara du corps d’un arbalétrier, et ce dernier poussa un hurlement en s’envolant par-dessus la rambarde, disparaissant dans la mêlée grouillante et sinistre qui déferlait vers la ville de Gavony. Essentiellement connue pour sa cathédrale, un souvenir de l’époque où Gavony avait été fondée par l’Ordre Immaculé, cette dernière était un chef-lieu important, et une étape indispensable pour rejoindre la lointaine Forêt des Toiles... Mais la Forêt des Toiles avait bien grandi, puisqu’elle s’étalait maintenant sur des centaines et des centaines de kilomètres, et Gavony était l’ultime ligne de défense contre l’expansion de la forêt, regroupant dans ses hospices et dans sa cathédrale d’innombrables réfugiés, qui avaient fui les zones sinistrées par la montée en puissance des araignées.

En voyant l’arbalétrier s’envoler, la jeune Aoife déglutit sur place. Que se passait-il donc ? Quel enfer ! Elle osa à peine jeter un regard par-dessus les rambardes dur mur extérieur de Gavony, et crut défaillir en voyant toute cette armée. Il y avait d’innombrables araignées qui s’approchaient, les claquements de leurs pattes produisant d’atroces bruits. Inlassablement, elles attaquaient les défenseurs de la ville avec leurs toiles, leurs tirs envoyant voler au loin archers et arbalétriers, ou les amenant vers elles.

« Lancez les rondins enflammés !! »

Gavony avait reçu, récemment, plusieurs contingents militaires de soutien, incluant la jeune Aoife. Elle était un jeune chevalier nexusien, qui venait de prêter serment et d’être adoubée. Une jeune femme pétrie de romantisme et de courage, qui avait décidé de partir en pèlerinage, de mener une quête... Et c’est ainsi qu’Aoife avait entendu parler de l’abominable Élise, de la Reine des Toiles. La sinistre Élise, qui avait attaqué ces régions reculées des Contrées du Chaos, capturant et massacrant tous ceux se dressant contre elle. Elle avait rejoint Gavony par le biais d’une garnison militaire venant en renforts pour protéger les terres du duc de Gavony. Le duché de Gavony était l’un des plus importants de ce royaume pontifical, et le Saint-Roi avait convoqué le ban royal, contraignant chacun des seigneurs locaux, à envoyer des troupes pour repousser ce que le Saint-Roi avait décrété comme une invasion ennemie.

La ville de Gavony était solidement fortifiée, et Aoife se mit à courir le long du rempart. Devant elle, elle vit un archer décocher une flèche, avec qu’une araignée de taille « moyenne » (faisant la taille d’un enfant) ne lui saute dessus, bondissant par-dessus ses remparts. L’homme hurla en tombant au sol, l’araignée l’encerclant de toutes ses pattes, avant de planter un venin toxique dans ses veines, mordant dans sa gorge.

Aoife entendit en vain son hurlement d’agonie. Elle se dirigeait vers la corde retenant les rondins, quand une araignée bondit devant elle. Elle releva ses deux pattes avant, et cracha sur elle un filament de toile. Aoife tendit sa main gauche, et la toile atterrit dessus, puis l’araignée bondit vers elle. Fort heureusement, la femme avait des réflexes, et elle bondit sur le côté, évitant l’attaque, avant de planter son épée dans la chair du monstre, faisant couiner l’odieuse bête. Aoife repoussa ensuite son cadavre.

*Allez, vite !*

Le chevalier courut vers le rondin, et découpa la corde. Ce faisant, le rondin lâcha, et s’enflamma, venant suivre le même chemin que les autres rondins, aplatissant de multiples araignées...

Mais beaucoup d’araignées bondissaient au-delà des remparts, venant déferler dans la ville.

*Si Gavony tombe, le duché sera perdu, et tout le royaume sera menacé. Il faut absolument empêcher ça !*

Maudit soit Élise, cette Reine folle...

Ah, quelle fierté ce serait, pour Aoife, de l’occire !

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Les contrées du Chaos / Un visiteur curieux [Kraw Senjis]
« le: mercredi 24 juillet 2013, 12:20:21 »



De loin, elle ressemblait à n’importe quelle forêt. Des sentiers y conduisaient, et on s’y enfonçait à travers quelques arbres. Elle n’avait aucune apparence quelconque, et il n’y avait aucun panneau avertissant le voyageur de faire demi-tour. On pouvait aller jusqu’à Pordruix, ce petit village désolé, et c’est à partir de là que tout bon voyageur remarquerait quelque chose de curieux... Les toiles... Ornant les murs, les panneaux, il y avait partout des toiles d’araignées, sans que personne ne cherche à les retirer. Les villageois avaient des mines fermées. Étaient-ils tristes ou joyeux ? Qui aurait pu le dire ? Tout n’était que toiles ici, des toiles recouvrant les murs, les toits, parsemant l’auberge. Un décor atypique, qui faisait que le village n’était plus connu sous le nom de Pordruix, mais sous le nom de Village des Toiles. Celui qui, curieux, s’aventurerait dans l’auberge pour demander pourquoi il y avait tant de toiles recevrait systématiquement le même message :

« Voyageur, si tu tiens tant que ça à satisfaire ta curiosité, rends-toi dans la forêt, et la réponse viendra à toi. »

On n’en disait pas plus, et certains avaient la curiosité de s’enfoncer. Et si, par malheur, il vous prenait de voir une araignée qui traînait sur le comptoir, et si vous amorciez un geste agressif envers elle, tous les clients aux visages fermés s’ouvraient alors, dans un même élan d’agressivité. Dans les tréfonds de la Forêt des Toiles, où les toiles d’araignées s’épaississaient parfois tellement qu’elles formaient des couloirs de soie, il y avait un domaine principal : le Trône de la Reine. Il était perdu dans une grotte sinueuse, mais Élise, la Reine des Araignées, ne se trouvait pas à l’intérieur.

Élise, en réalité, prenait son bain. Elle se reposait, silencieusement, dans un endroit excessivement éclairé. Au-dessus d’elle, il y avait une belle toile d’araignée dorée, faite de telle manière à ce qu’elle amplifie les rayons du soleil. Ces derniers éclairaient son corps avec une sorte de féérie enchanteresse, qui était un véritable bonheur visuel. Le bain de la Reine était assez particulier. S’il y avait bien de l’eau, elle était surtout recouverte, de la tête aux pieds, de petites araignées. Elle était toute nue, ses plaques en chitine s’étant repliées, et les araignées se baladaient sur son corps, la nettoyant en avalant tous les insectes, et toutes les petites traces sales qui pouvaient salir son corps magnifique. Ce spectacle dura un certain nombre de temps, jusqu’à ce qu’on informe Élise que quelqu’un était entré dans sa forêt.

« Ah oui ? »

Les araignées se retirèrent toutes, rapidement, et Élise se plongea dans l’eau, terminant de nettoyer son corps, puis se releva. Sa chitine la recouvrit, et elle s’étira joyeusement.

« Allons donc l’accueillir comme il se doit... »

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Le coin du chalant / Dans la toile de l'araignée
« le: lundi 22 juillet 2013, 00:37:14 »
Venant d'être validée, voici ma demande de RP. Elle sera simple et sommaire, se composant de quelques trames, qui ne sont, bien sûr, pas exhaustives.

  • Trame 1. Vous êtes un aventurier qui, pour une raison ou pour une autre, vous retrouvez dans la forêt d'Élise. Peut-être étiez-vous simplement de passage, ou peut-être aviez-vous entendu parler de cette forêt maudite où les gens sont étrangement silencieux, et où personne ne semble revenir ? Dans le fond, peu importe les raisons, puisqu'en rentrant dans la forêt, vous vous soumettrez à la redoutable Élise, régnant en ces lieux avec la solidité d'une Déesse. Si elle vous trouve à son goût, elle vous offrira une occasion de partir en offrant un peu de votre code génétique. Mais peut-être tenterez-vous aussi de vous échapper...

  • Trame 2. La guerre menace près du royaume d'Élise. Les Ashnardiens s'approchent, et se heurtent à cette forêt. Ils envoient des éclaireurs, mais ces derniers ne reviennent pas. Ne pouvant pas se permettre de le contourner, les Ashnardiens décident de l'assiéger, à l'aide de balistes incendiaires. Vous participerez à ce siège, que ce soit au soutien des intérêts d'Élise, ou en faisant partie des pauvres fous qui se dresseront face à elle.

  • Trame 3. Élise a quelques comptes à rendre avec certains humains, notamment William Hamleigh, dont elle n'a pas oublié l'humiliation que ce dernier lui a fait subir. Puissant et influent, William trône dans son château, et abuse de ses privilèges seigneuriaux, profitant de la situation de guerre pour faire ce qu'il veut sans craindre la justice royale. Élise décide de se venger de lui, et vous choisirez, soit de l'aider, soit de soutenir les intérêts de William.



Ces trames sont relativement génériques, afin de vous donner des pistes d'inspiration. Je n'ai que quelques restrictions assez simples, qui sont avant tout géographiques. En effet, Élise ne peut quitter sa forêt. Ce n'est pas qu'elle en mourrait, c'est qu'il n'y a aucune raison qui pourrait la forcer à partir. Sa forêt est sa maison, et le monde extérieur ne l'intéresse pas. Le seul moyen qu'elle parte serait de réussir à la capturer... Mais qui serait assez fou pour s'y tenter ?

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Prélude / Avez-vous peur des araignées :3 ? [Valimutée]
« le: dimanche 21 juillet 2013, 21:49:32 »



  • Nom/Prénom/Surnom : Élise, « Reine des Araignées »
  • Âge : 34 ans
  • Sexe : Femme
  • Race : Créature
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle
  • Situation de départ : N’est plus vierge







Élise comprend deux formes : une forme normale (son apparence classique), et une forme animale, où elle se transforme en une énorme araignée, chacune des deux formes étant évidemment très sexy.

  • Sous sa forme normale, Élise se présente comme une somptueuse femme au corps parfait. Ses fesses rebondies, sa poitrine généreuse, ses hanches gracieuses, sa silhouette particulièrement féminine, font qu’elle a un corps de rêve. Rien n’est excessif chez elle, son corps respecte la notion fondamentale dans la beauté anarchnoïde : l’harmonie, et le sens du détail. Elle est aussi belle qu’une toile d’araignée qu’on contemplerait pendant des heures dans son jardin, en la regardant, au fil des jours, s’agrandir, se complexifier, avec cette beauté indiscernable, à la fois simpliste et merveilleuse. Élise est ainsi. Belle, raffinée, élégante, sophistiquée, et simple. Son corps présente des attributs arachnéens se manifestant par une série de pattes qu’elle peut sortir de son corps si la situation l’exige. N’allez pas croire que ce sont de grosses pattes poilues, elles sont fines, si belles qu’on les croirait découpées dans le cristal le plus pur. De fait, contrairement à ce qu’on pourrait penser, Élise ne porte pas de vêtements. Son corps est recouvert d’une espèce de carapace en chitine noire et violette, et des plaques recouvrent ses parties intimes, qu’elle peut naturellement retirer. Dans les petites subtilités, précisons que ses pieds sont assez pointus, et n’ont pas vraiment d’apparence humaine. Concrètement, ses jambes forment sa dernière paire de pattes.

  • Sous sa forme animale, Élise devient une énorme araignée noire avec des bandes roses. Ses pattes, et, de manière générale, son corps, conservant sa forme gracieuse et élégante, faite de lignes et de courbes. Elle possède alors huit longues pattes, et est une araignée de grande taille. Quatre yeux rouges ornent son front, et sa peau est faite de cette carapace noirâtre qui la recouvre naturellement.



Élise peut changer de forme sans aucune réelle restriction. Les caractéristiques de combat de ses formes seront décrites un peu plus bas, dans la section « Pouvoirs ».





Élise n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une femme chaleureuse envers les étrangers. Elle rôde dans sa forêt avec la vigilance des prédateurs, et a un typiquement arachnéen. Comprenez par là que, si elle est douée au combat, elle préférera toujours attendre que sa proie tombe dans sa toile avant de lui sauter dessus. Elle est très protectrice envers sa forêt, et très bienveillante à l’égard de son nid. Qu’on touche à une de ses petites araignées équivaut pour elle à un crime grave, passible de mort. On ne compte plus le nombre d’explorateurs un peu stupides qui se sont promenés dans la forêt, écrasant au hasard une araignée, avant de finir dans son nid, enroulé dans un cocon.

Fort heureusement, l’agressivité naturelle d’Élise, ainsi que sa haine pour les autres espèces, est tempérée par ses gènes formiennes, qui font qu’elle capture souvent hommes et femmes pour leur faire l’amour, et copuler avec eux. Élise dispose ainsi d’un fort appétit sexuel, et voue une certaine préférence aux Terranides, même si elle ne dédaigne pas les humains. Souveraine, elle contrôle ainsi toute la région entourant son nid, ce qui inclue notamment un petit village, celui où elle était née. Et elle est une souveraine assez cruelle, pratiquant volontiers des abus seigneuriaux, comme le droit de cuissage.





  • 1°) L’enfance d’Élise : joie et insouciance



Élise est née dans le triste petit village de Pordruix, faisant partie du Royaume de Terre-Blanche, dans un système typiquement féodal. Elle était la fille du boulanger de Pordruix, un père qui tenait énormément à sa charmante fille. Elle était donc la plus petite d’une fratrie comportant un autre fils, Jacques, destiné à reprendre la boulangerie familiale. Village pauvre d’une région pauvre, marquée par les stigmates de la guerre entre Terre-Blanche et des garnisons impériales ashnardiennes, Pordruix se reconstruisait lentement, et Élise, intrépide, se retrouva rapidement à vendre le pain de son père, courant de maison en maison, avec cette détermination propre aux enfants. Elle vendait aussi, chaque Samedi, avec sa mère, des fleurs aux autres. Une fille joyeuse et insouciante, alors qu’Élise, petit chaperon rouge, ignorait qu’un grand méchant loup rôdait sur elle, et dardait ses crocs acérés sur son corps.

Cet homme infâme était le fils du seigneur local, Hamleigh. Hamleigh était un ancien seigneur de guerre, qui s’était vaillamment battu contre les Ashnardiens, et avait hérite de ce château par décret royal, le précédent duc ayant été tué lors de la guerre. Hamleigh est ainsi devenu un duc, et a profité de sa gloire pour légitimer son fils, un bâtard, William Hamleigh. En compagnie de son fils, Hamleigh voyageait dans les villages, afin d’éviter la rébellion de ses sujets. Pour reconstruire son domaine, il développait les impôts. Hamleigh imposa la banalité, soit l’obligation pour les serfs d’utiliser son moulin, le seigneur récupérant une partie de ce qui est produit dans le moulin. Il imposa le champart, lui permettant de récolter une partie des récoltes, qui lui servaient notamment à organiser des banquets somptueux, afin de nouer des alliances avec les autres seigneurs locaux. Il choisit également d’instaurer la corvée, manquant d’entraîner une révolte, car elle contraignait, par roulement, tous les serfs à travailler un jour à temps plein à l’entretien des routes. Pour éviter la révolte, Hamleigh se rendait donc dans ses villages, avec son fils, qui avait fort fière allure sur son beau destrier et sa belle armure.

William vit Élise par hasard, et tomba amoureux de cette dame. Il entreprit de la séduire, se comportant avec une arrogance et un mépris évident des femmes. Élise, vive et énergique, réagit en lui envoyant un coup de genou entre les jambes, avant de le griffer à la joue, lui laissant une belle estafilade qui ne disparut jamais, lui rappelant à jamais cette arrogante bonne femme. Élis, en effet, était amoureuse de quelqu’un d’autre : le fils du charpentier, Jean, un solide gaillard qui n’aimait pas travailler, et se moquait gentiment des autres garçons, la faisant rire, notamment Anatole, un garçon brillant, doué, mais trop timide pour avouer à Élise son amour. Jean complimentait Élise, lui disant qu’il bâtirait un empire à ses pieds. Il lui avoua que son père était un vil homme, qui le battait, exhibant ses cicatrices, afin de l’amadouer. Elle avait le choix entre Anatole et Jean, et fit le choix de n’aimer que Jean, ce brave Jean, ce grand ourson qu’elle aimait enrouler dans ses bras, et qui aimait acheter son muguet. Élise était très énergique, elle courait vite, elle était toujours la première à l’école, Anatole lui courant après en essayant de la suivre dans sa belle robe.

Anatole réussissait tellement bien ses études que ses parents décidèrent de financer ses études à l’université de Nexus, où il se lancerait dans le droit. Il partit le lendemain du mariage entre Jean et Élise, qui fut célébré dans tout le village. Le soir même du mariage, il s’avéra que Jean était impuissant, et que le problème ne pouvait venir que d’Élise. Elle se reçut sa première gifle, et, venant de quelqu’un bâti comme un charpentier, ce ne sont pas de vulgaires claques.

  • 2°) Les désespoirs de l’âge adulte





Le royaume de Terre-Blanche décroissait progressivement. On murmurait que les premières offensives ashnardiennes n’étaient que des feux de broussaille, des éclaireurs, et qu’une immense arme s’avançait, traversant les déserts. Le Roi imposa de lourds impôts, et convoqua l’ost, provoquant une diminution sensible des conditions de vie, qui alla de même avec des hivers rugueux, et des épidémies. Jean le charpentier était un mauvais charpentier, et travaillait avec son père à réparer une église, doit le toit avait brûlé suite à un orage. Il y eut un accident, et le père de Jean mourut. Jean reprit son atelier, son affaire, mais était bien moins doué que lui. Il bâclait ses plans de travail, et se retrouva rapidement poursuivi par des clients mécontents, exigeant des sommes colossales. Et Élise endurait toute la frustration du charpentier.

Les années passèrent ainsi, et la guerre éclata. Les Ashnardiens assiégèrent Terre-Blanche, et se heurtèrent, non seulement aux forces de ce royaume, mais également à la chevalerie nexusienne. Hamleigh partit à la guerre, et perdit la vie. Son fils lui succéda, et Terre-Blanche repoussa les Ashnardiens. Il retourna donc chez lui, fou de joie, et se promit à une femme, afin de sceller un mariage politique avantageux pour lui. Cependant, William Hamleigh n’avait jamais oublié la belle Élise, et décida de se renseigner un peu. Il apprit ainsi qu’Élise vendait toujours du muguet, et était mariée avec un bon-à-rien, Jean, qui ne l’aimait pas, et dilapidait le peu d’argent que sa femme arrivait à obtenir de la vente du muguet dans la bière, à l’auberge. Ceci donna à William une idée.

Anatole, quant à lui, finit par revenir de ses études à Nexus, où il avait obtenu un diplôme prestigieux. Élise vendait toujours du muguet, mais n’était plus que l’ombre d’elle-même... Pourtant, malgré ses robes massacrées, il se dégageait toujours d’elle ce charme qui l’avait séduit... Et, quand elle le revit, malgré l’abattement dans ses yeux, malgré sa crasse et son corps amoindri, son sourire l’enchanta. Ils se revirent, s’éprirent, et Élise lui expliqua assez rapidement, près d’un beau lac où les amoureux aimaient se promener, qu’elle était toujours vierge. Ayant appris le droit, Anatole savait que c’était une cause de caducité du mariage, et expliqua, enfiévré, à Élise, qu’elle pouvait rompre ses liens, et partir avec lui, à Nexus, où il était promu à devenir le conseiller juridique d’un baron, ayant entretenu des liens avec son fils. Élise se remit à connaître l’espoir... Mais des oreilles indiscrètes s’attardaient toujours ici et là, et l’un des hommes de William surprit cette conversation.

Le soir, à l’auberge, William parla avec Jean, et lui expliqua qu’il connaissait un moyen de renflouer son argent. Un moyen très simple, et légal : vendre sa femme comme esclave. C’était une pratique très courante faite par les pères de famille pour permettre de se relancer après des saisons difficiles. Jean hésitait un peu, et William lui expliqua qu’Anatole était revenu, et qu’Élise avait couché avec lui au bord du lac, là où tous les amants baisent comme des porcs, au milieu des nénuphars et des criquets. Jean fut furieux, et signa assez rapidement l’acte de cession par lequel il vendait sa femme. Quand Élise rentra chez elle, ce fut pour tomber sur William Hamleigh et ses hommes. William n’avait jamais oublié la griffure à son visage. Il ne pouvait pas l’emmener chez lui, car les fiançailles étaient en cours. Ils allèrent donc dans la forêt, avec quatre hommes, des tueurs monstrueux qui avaient, durant la guerre, commis bon nombre de rapts et de viols. On l’emmena dans les profondeurs de la forêt, et elle fut violée sur une souche d’arbre. William passa le premier, par devant, se délectant de sentir le sang de cette femme sur sa queue, puis par derrière, par la petite porte, où il se voyait comme une petite souris voulant trouver son morceau de fromage.

Les quatre autres y passèrent ensuite, à la chaîne, la giflant et la maltraitant pour qu’elle se réveille. Ensuite, William la battit. Sévèrement. Ses os craquèrent, et il lui écrasa la tête sous la botte, laissant un visage en sang, et un corps pulvérisé. Satisfait, William Hamleigh, qui buvait du vin en la battant, sentit une envie d’uriner le saisir, et pissa sur son visage, sans réaction de la part d’une Élise brisée en plusieurs morceaux. Les guerriers partirent, la laissant pour morte. Élise aurait probablement du mourir, si son espérance de vie ne permit pas d’être rallongé par un voyageur venant de loin.

  • 3°) Renaissance



Il s’agissait d’une petite araignée, inoffensive et minuscule, qui venait de loin, de très loin. Elle s’était aventurée dans les environs de la Fourmilière des Formiens, et avait reçu dans le corps un gaz formien qui, curieusement, ne la tua pas, mais modifia son comportement. La petite araignée se mit à voyager, sur ses huit pattes. Maligne, elle évitait le contact des humains, ne voulant pas mourir écrasée sous la vile chaussure d’un tout aussi vil humain. Son voyage l’amena à Ashnard, où elle embarqua avec une garnison partant pour la guerre de Terre-Blanche. Elle se logea sur l’armure d’un chevalier qui partit en éclaireur, arrivant dans la forêt de Pordruix, où ses blessures l’achevèrent. Mourante, la petite araignée se traîna jusqu’au corps d’Élise.

C’est ainsi que, par le plus prodigieux des hasards, ou par une volonté divine, insaisissable, que l’araignée enfonça son dard dans le cou d’Élise. Elle succomba, mais une toxine spéciale se répandit dans le corps d’Élise, lui permettant de survivre jusqu’au petit matin. Anatole la rejoignit dans la forêt. En ne voyant pas Élise vendre le muguet, il était entré dans la maison familiale. Jean, meurtri de désespoir à l’idée d’avoir vendu sa femme, s’était tranché la gorge, ses gouttes de sang tâchant le contrat de vente. Anatole le lut, et entreprit de se rendre vers le château... Où il croisa en chemin Élise, qui rampait misérablement, et avait réussi à traîner sa carcasse misérable sur le chemin.

Anatole la prit sous son aile, et entreprit de la soigner, la confiant aux bons soins du clerc. Juriste dans l’âme, il se sentait révolté par les agissements de William Hamleigh, et alla saisir la cour royale, afin de juger William Hamleigh, mauvais seigneur, brutal et oppressif. Henry était un idéaliste, et, quand William apprit qu’un jeune coq avait porté plainte contre lui, il envoya ses hommes le tuer, de manière assez subtile. William Hamleigh venait de se marier avec sa femme, Catherine, et contrôlait de nouveaux domaines. Cependant, il voulait aussi contrôler les domaines d’un proche voisin, qui avait des problèmes de brigandage. Joignant l’utile à l’agréable, il chargea ses hommes de raser Pordruix. La ville fut rasée, mise à sac, on balança des torches enflammées dans les masures, on poursuivit les villageois, les massacrant joyeusement.

Plusieurs hommes d’armes se rendirent dans l’église, où la croix de bois du prêtre ne put pas grand-chose contre le tranchant des épées. On égorgea proprement le prêtre, on vida son coffre, on viola sa servante avant de la crucifier, et on trouva, dans une chambre, une femme endormie. Le prêtre, qui avait des connaissances en magie blanche, faisant tout son possible, mais Élise était dans le coma. Ceci ne dérangea nullement les deux soudards, qui entreprirent de la violer. Cependant, quand le sexe d’un des hommes s’enfonça en elle, Élise se réveilla subitement... Et les tua proprement.

Bien sûr, elle était alors trop affaiblie pour pouvoir faire quoi que ce soit contre ceux qui brûlaient le village. Au milieu des flammes, elle sortit du village en feu, voyant au loin les tueurs s’enfuir, certains s’étant amusés à relier par des cordes les corps de certains villageois, les traînant sur le sol. Ce fut dans le village qu’Élise se mit à changer. Son corps se transforma, et elle devint une nouvelle femme : belle, froide, mortelle. Élise, la Reine des Araignées.

Et elle réservait une place dans son nid à William Hamleigh.










  • Élise dispose d’une grande constitution physique, qui se manifeste par une force surhumaine, mais aussi par une résistance exceptionnelle. Sa carapace en chitine est imprégnée de fils de soie d’araignée... Et, s vous l’ignorez, apprenez que la soie d’araignée est extrêmement résistante, particulièrement celle d’une espèce arachnoïde, les Néphile. La Néphile est une araignée géante qu’on trouve dans des zones équatoriales, comme l’Afrique du Sud, et sa toile est considérée par certains spécialises comme la toile la plus résistante de toutes les araignées. Des cas authentiques attestent ainsi que la toile d’une Néphile a pu arrêter un oiseau. Elle est aussi utilisée comme filet de pêche, et certaines études envisagent d’utiliser cette toile pour les gilets pare-balles, car elle est aussi résistante que du Kevlar. Sachez également que la Néphile est une araignée typiquement féminine : le mâle restera toujours un minable, tandis que la femelle atteindra une solide taille. La Néphile est ainsi une preuve naturelle de la supériorité du sexe féminin sur le sexe masculin, comme l’illustre cette image. En ce qui concerne Élise, elle est donc très résistante. On pourrait lui tirer dessus à bout portant que son armure serait à peine ébranlée.
  • Sa toile suit le principe exposé ci-dessus. Si vous êtes pris dedans, n’espérez pas vous en retirer en insistant très fort. Sachant que, normalement, une toile d’araignée est 5 fois plus résistante que de l’acier, autant vous dire que, pour briser celle d’Élise, il faudrait avoir des griffes en adamantium pur.
  • Élise est comme une Déesse dans sa forêt, psychiquement reliée à toutes ses araignées. Impossible de lui échapper, car il y a des araignées partout (si, si, même dans votre bureau). Et elle voit ce que chaque araignée voit.
  • Élise, sous sa forme arachnoïde, est encore plus résistante qu’auparavant, mais est aussi bien plus agressive. Elle peut se déplacer très rapidement, et son corps est si costaud qu’il fait office de bélier, pouvant défoncer des murs en bois, de légers murets de pierre, et endommager les autres... Si elle ne cherche pas à grimper dessus, tout simplement...







  • Ce compte est inspiré d’Élise, un personnage de « League Of Legends », un jeu auquel je n’ai jamais touché ;
  • L’histoire d’Élise est principalement inspirée de deux choses : une musique de Manau, «  L’Amoureuse », et un livre magistral de Ken Follett, « Les Piliers de la Terre ».
  • Ce compte est une petite doublette qui aime tisser sa toile.







1°) Un démon pris au piège ? [Zekreet] [ABANDONNÉ]
2°) Un visiteur curieux [Kraw Senjis] [ABANDONNÉ]
3°) Prise dans la toile [Linda] [TERMINÉ]
4°) Des bêbêtes ! De vilaines bêbêtes ! [Shad Hoshisora] [TERMINÉ]
5°) Lettre à Elise [Windz] [ABANDONNÉ]
6°) Une araignée bien particulière [Yahiko Yuki] [ABANDONNÉ]
7°) La Morsure du Roi [Shad Hoshisora] [EN COURS]
8°) Un lapinou dans une toile [Green Honey] [EN COURS]

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