Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Il est fort possible que l'enthousiasme de la jeune femme soit ressorti sur le moment, oubliant totalement qu'il faisait nuit et qu'elle était sur des terres que seul Callisteros connaissait. Elle devait avoir l'air si idiote...Un léger feu lui prit les joues, cette fois-ci, apparaissant clairement sur sa peau rosie. La honte. Soledad n'avait pas vraiment réfléchi. Il était clair que ce n'était pas très malin de vouloir reprendre la route en pleine nuit, ne serait-ce que pour voyager calmement avec les chevaux, que de se déplacer en pouvant faire davantage attention aux possibles animaux et brigands du coin. L'andalouse pouvait toujours très bien se transformer en esprit du feu et se défendre un minimum, ou bien même prendre la fuite mais ce serait se mettre un bâton dans les roues, ne connaissant rien de Terra.

Aussi, le regard sombre de l'hispanique se tourna vers la charrette, ainsi que les chevaux. C'est ce qu'il lui avait servi de transport lorsqu'elle était inconsciente ? Sûrement, mais cela ne devait pas être de tout repos de voyager avec une telle chose. Ses noirs revinrent sur Callisteros et essayent d'identifier ce qu'il tente d'expliquer à la jeune femme. De quoi, les chevaux ? Ah ! Si elle savait monter ? Soledad hocha du chef. Elle ne montait plus aussi régulièrement qu'avant, depuis qu'elle voyageait davantage à travers le monde. Elle avait appris à chevaucher depuis sa plus tendre enfance, puis davantage lorsqu'elle avait dit à ses parents vouloir devenir une danseuse. Elle avait appris à défiler sur des chevaux, en montant comme une amazone, avant certains spectacles de flamenco ou même des corridas. Souhaitait-il qu'ils continuent leur route le lendemain qu'en pleine chevauchée et non avec le chariot ? C'était possible mais l'espagnole allait avoir mal aux fesses, jusqu'au coccyx, pendant quelques jours après avoir atteint leur destination.

Señorita Castejón s'allongea alors à côté de l'homme de braise, se sentant en sécurité. Les bras pliés sous sa tête pour la soutenir, elle se mit à regarder le ciel, ses pensées happées par les étoiles scintillantes sur le voile de la nuit. Tout cela semblait un peu capillotracté. Soledad avait bien compris que Callisteros était sûrement l'homme qui l'avait emmené de force jusqu'ici, en ces terres inconnues, mais il était clair qu'il ne souhaitait guère de mal à la jeune femme. Un kidnapping ? Peut-être, mais il semblerait que cela était pour la bonne cause. Cet homme voulait l'emmener dans un endroit où elle obtiendrait des réponses. Tout du moins, c'est ce qu'elle croyait en l'instant.

Ainsi installée, elle se pencha un peu sur le côté, se mettant en position fœtale, se tournant vers l'éphèbe, tranquille. Elle n'était pas très fatiguée mais, malgré tout, Morphée pointait le bout de son nez pour l'accueillir aux creux de ses bras assez rapidement. Elle n'était pas aux aguets. Ce n'était pas la première fois qu'elle dormait à la belle étoile et cela lui rappelait son enfance, avec sa famille, surtout ses petits cousins. Peut-être qu'elle ronflait dans son sommeil ? Peut-être même qu'elle parlait ? C'était quelque chose dont elle n'était pas au courant si c'était le cas, dormant seule d'habitude. Espérons juste que Callisteros ne se moque pas d'elle au réveil et qu'elle ne soit de nouveau honteuse...
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Blabla / Re : Horloge parlante
« Dernier message par Anéa le dimanche 26 mai 2024, 22:14:53 »
Ouais, non, pas tellement.
Plus parce que c'est toi.

22h14
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Blabla / Re : Horloge parlante
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le dimanche 26 mai 2024, 22:13:55 »
Tu dis juste ça parce qu'il y a un panneau "Vêtements interdits" devant le jacuzzi.

16:13
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Blabla / Re : Horloge parlante
« Dernier message par Anéa le dimanche 26 mai 2024, 22:11:45 »
Mmmh, ça paraît tentant...C'est louche, moi j'dis.  ::)

22h11
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Blabla / Re : Horloge parlante
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le dimanche 26 mai 2024, 21:58:48 »
Owi! Viens me calmer! ♥

On se fera une soirée jacuzzi, avec massage et pina colada, avant de regarder des séries abrégées sur youtube ♥

15:58
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Centre-ville de Seikusu / Re : Shooting photo en charmante compagnie [Nyoras club]
« Dernier message par Mirena le dimanche 26 mai 2024, 18:54:45 »

Il semblerait que mon charmant partenaire soit tout aussi incapable de rester vertueux que moi. Ca m'arrange, parce que j'ai très envie de m'amuser avec lui. Et ça commence immédiatement après qu'il ait fermé la porte de ma loge. Ainsi seuls, sans personne du staff pour nous déranger, nous pouvons reprendre notre petit jeu là où nous l'avions laissé. Si moi je l'allume en lui demandant de me faire pratiquer, lui ne se fait pas prier pour m'enlacer. Sentir ses mains chaudes parcourir mes jambes est un pur délice. Mon regard se porte sur lui et le détaille d'avantage. Comme je l'avais remarqué dès le début de notre rencontre : il est incroyablement bien bâti. Ses cheveux roux lui confèrent un côté captivant et sensuel qui me donne bien trop d'idée. En plus, j'ai un faible pour les mecs qui me dépassent d'une tête... Surtout s'ils sont capables de me porter, alors là c'est le jackpot.

Avec ce qu'il m'avoue, je constate que je ne suis pas la seule qui a eus des idées salaces pendant tout le shooting. Ca me fait sourire de plus belle et me rend taquine. Je fais en sorte de bien coller mon bassin au sien pendant qu'il laisse ses mains vagabonder vers mes fesses. Les miennes viennent entourer sa nuque et initient un rapprochement de nos visages. Comme je suis plus petit ça le force à se baisser, mais pas au point de lui faire mal. Et une fois lèvres contre lèvres je souffle malicieusement.

- Je ne sais pas ce qu'ils en auraient pensé et je m'en contrefous d'eux. En revanche moi ça me convient parfaitement.

Langoureusement, je viens lui mordiller les lèvres avant de les effleurer avec légèreté. Si jamais il essaie de les garder plus longtemps contre les siennes ou d'approfondir notre baiser, je me recule pour le faire languir. Bien que le temps soit limité, j'ai envie de savourer nos premiers échanges. Les coups rapides ça a son charme, seulement aujourd'hui j'ai besoin de plus pour calmer mes ardeurs. Je compte bien me délecter de sa délicieuse présence et ce même après la fin de cette fichue corvée. Après tout, il m'a assuré qu'il est endurant et prêt à faire des heures supplémentaires, donc pourquoi je m'en priverai ? Amusée par mes propres pensées, je finis par échanger avec lui un baiser fougueux. Le laissant complètement s'appuyer sur moi, me retrouvant ainsi bloquée entre lui et le mur. Une de mes mains se met à glisser de son cou, tandis que l'autre reste sagement sur sa nuque. Là elle se met à frôler tendrement la peau de son dos une fois qu'elle est passée sous sa chemise. Pendant un bref instant de lucidité je ralentis notre baiser et lui murmure quelques mots.

- Par contre on va devoir y aller doucement. Parce que, clairement, une demi-heure ce n'est pas assez pour tout ce que j'ai prévu de faire avec toi Jun.

Ça me frustre de devoir calmer un peu les choses entre nous, mais c'est un mal nécessaire. Je crois que nous serions bien plus frustrés d'être couper au beau milieu. Enfin moi ça serait certain. D'autant que j'aime bien faire cette séance photo avec lui, alors faisons en sorte de ne pas se faire virer tous les deux. Dans tous les cas, ça ne m'empêche pas de continuer à exacerber ses sens. Pour cela je laisse mes lèvres descendre le long de sa mâchoire, avant de progressivement parsemer sa gorge de baisers. L'envie de mieux sentir sa peau se fait pressante, aussi je viens le débarrasser de sa chemise en le faisant glisser le long de ses épaules. Et croyez-moi je me régale de la vue qui m'est offerte, cette saleté de tissu ne lui rend carrément pas justice : un vrai crime.
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One Shot / Re : Première leçon [Pv]
« Dernier message par Priscilla Nichols le dimanche 26 mai 2024, 16:05:21 »
Priscilla se mit à rire doucement en entendant la réponse de Tachibana-sensei.

«Vous n'avez pas à être aussi sérieux vous savez ? Je ne faisais que plaisanter.» dit elle en souriant.

Même si sa réponse semblait exagérée, la jeune étudiante semblait rassurée de voir que Hayao prenait la situation avec importance. Jamais il n'utiliserait ces images odieusement, elle en était maintenant persuadée, il prenait son travail de professeur trop au sérieux pour penser à faire ce genre de chose avec ses élëves pensait-elle.

«Bien sûr ! Si vous prenez mon éducation et ma "protection" autant à coeur, je dois moi aussi tout donner pour que vos efforts ne soient pas vain !»

Avec cette assurance, il était maintenant temps de passer de nouveau au travail. Priscilla écoutait avec attention et essayait d'assimiler tout ce qui lui était enseigné. Loin d'être brillante, elle avait encore du mal sur certains points, mais elle couvrait ces problèmes avec acharnement et persévérance. L'étudiante savait que ses résultats ne répondaient sans doute pas à aux attentes de Hayao mais elle espérait qu'il remarque au moins sa ténacité.

Tachibana-sensei lui offrit un moyen de se rattraper, une façon de lui montrer que ses efforts n'étaient pas inutiles. C'était le même exercice qu'avant, elle pensait avoir une chance de réussir. En plus il rajoutait un petit enjeu, ce qui éveilla l'esprit compétitif de Priscilla.

«Ne vous plaignez pas après ma victoire !» dit-elle en lui faisant un clin d'oeil espiègle.

Et comme avant, les premières réponses venaient assez rapidement à la bouche de Priscilla, mais au fil du temps, non pas par manque de concentration mais par manque d'habitude, les erreurs venaient, et ses réponses se faisaient attendre plus longtemps. Sans trop de surprise, elle n'avait pas fait bien mieux que la dernière fois, même si le progrès était visible. Priscilla semblait déçue de sa performance, même si il était évident que pour gagner ce petit défi, il lui fallait une progression bien meilleure que celle-ci, ce qui lui était tout simplement impossible.

«Bon, vous gagnez cette fois-ci mais ce ne sera pas le cas la prochaine fois !» dit-elle quand même en souriant.

Elle attendait maintenant son gage, elle s'attendait à des devoirs, ou à être demandée de travailler plus sérieusement, des trucs innocents qu'un professeur demanderait normalement.
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Gymnase en plein air et piscine / Re : lapin posé, poisson récupéré ? (pv Lyli)
« Dernier message par Priscilla Nichols le dimanche 26 mai 2024, 14:35:56 »
La jolie rousse semblait plus ou moins éviter la question que Priscilla lui avait posé. Ce n'était pourtant pas une question difficile, elle ne voulait peut être pas trop se dévoiler à un étranger, mais son comportement indiquait autrement. Elle cachait quelque chose, ce qui piquait la curiosité de l'étudiante. Elle se présenta avec ce qui semblait être une grosse plaisanterie, ce qui fit rire la jeune femme.

"Enchantée, moi c'est Priscilla, juste une pompom girl du coin." dit-elle pour répondre à la blague semblante de Lyli.

La sirène avait réussi à relacher la garde de Priscilla. Cette dernière ne voulait pas être impolie à rester dans son coin à essayer d'ignorer Lyli comme elle avait initialement prévu de faire. Elle nagea pour la rejoindre, mais sortit de l'eau, s'asseyant juste sur le bord de la piscine pour lui parler plus facilement. Lyli avait touché en plein dans le mille, après tout ce n'était pas compliqué de deviner qu'elle était agacé par la tournure des évènements, elle voulait passer du temps avec son copain et au final elle se retrouve avec cette quasi-inconnue.

"Merci ! Et toi tu as..."

Priscilla voulait retourner le compliment, mais semblait comme perdue dans ses pensées en regardant de plus près la rouquine.

"Tu as de jolis cheveux." continua-t-elle.

C'était étrange, Priscilla ne pouvait pas s'empêcher de voler des regards sur le corps de Lyli. C'était comme une impulsion qui était d'abord dû à sa curiosité, mais qui tournait vite à l'obsession. Une tentation de découvrir cette personne d'une façon plus... Priscilla se secoua la tête pour se sortir de cette transe puis continua de répondre à Lyli.

"Mon copain... pardon, ex copain devait me rejoindre. Je sais que je ne devrais pas être aussi agacée comme on s'était mis ensemble il n'y a que quelques jours, mais je pensais vraiment que..."

Priscilla semblait découragée. Elle pensait vraiment enfin avoir trouver le bonheur, mais peut être qu'elle s'était trop vite emballée dans ses fantasmes de vie idéale après avoir débarquée au Japon.

"Enfin bref, assez parlé de moi. Tu es venu toute seule ici, ou peut être que tu as aussi rendez-vous avec ton copain ? Avec un corps pareil ça ne m'étonnerait pas que tu..."

L'étudiante se stoppa net en remarquant que son allusion était sans doute malpoli. Pourquoi elle devenait aussi obsédée par son corps ?

"Je voulais juste dire que tu étais jolie..." dit-elle timidement en essayant de d'éviter de regarder Lyli.

Priscilla était convaincue que c'était à cause de ses attentes initiales de la soirée avec James, qu'elle était sans doute un peu frustrée. Ou peut être que Lyli était bel et bien une sirène ? La jeune femme se mit à rire bêtement dans son coin à cette pensée invraisemblable. Elle retourna dans l'eau pour se changer les idées.

"Je sais que c'est enfantin, mais est-ce qu'on peut faire une petite compétition d'apnée ?"

Priscilla le proposa avec tant d'entrain qu'il était presque impossible de lui refuser. Ce qu'elle ne savait pas cependant était que même si elle s'entrainait toute sa vie et devenait plongeuse en apnée professionnelle, jamais elle ne gagnerait contre Lyli.
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Ville-Etat de Nexus / Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)
« Dernier message par Thaïs la Pérégrine le dimanche 26 mai 2024, 08:33:33 »
Thaïs écarta délicatement le bras de Grayle et quitta le lit, encore fébrile. Elle manqua de tomber tant ses jambes fluettes tremblaient encore, conséquence de ces quoi... quelques heures?
Elle n'aurait sut dire combien de temps tout cela avait duré, mais son corps portait encore les stigmates de ces agapes excessives et bien que la plupart s’effaceraient avec la régénération, le reste nécessitait a tout le moins une bonne douche. C'est d'un pas peu assuré qu'elle s'approcha du mur, s'agrippant à une petite commode pour ne pas chuter; ses petits pieds poisseux collants sur le parquet. La tête lui tournait encore et il lui fallut quelques instants pour retrouver un semblant de contenance et remettre son esprit en place. Ses pensées, d'habitudes semblables à un papillon qui volette doucement de fleur en fleur étaient encore en ébullition plus semblable à une libellule. Elle ne devait son apparent calme qu'à l'influence sereine du pérégrin endormi et à leurs corps vidés de toute énergie.
Laissant des petites flaques humides et gluantes derrière elle, elle se dirigea vers la baie vitrée qui donnait sur une échappée dans la forêt luxuriante. Elle suivit un petit escarpement menant à un bassin d'eau cristalline alimenté par une petite chute d'eau. Là, elle se défit des ses derniers vêtements, ses bas rayés, et se glissa dans l'eau fraîche et pure pour faire disparaître les dernières preuves des récents événements.
C'est l'esprit un peu plus clair qu'elle réalisa cette absence qui l'avait titillée à son arrivée: les filles n'était pas là! Elle n'avait pas entendu un seul rire depuis son arrivée, et même si elles étaient plutôt timides avec les inconnus, elles n'auraient normalement pas manqué de venir tourner autour de Grayle par simple curiosité pour ce beau et mystérieux voyageur.
"Thalie ? Era ?! Poly !?!"
Thaïs n'obtint nulle autre réponse que le bruit des oiseaux et de la chute d'eau.
Ses protégées manquaient à l'appel et elle se devait de tirer ça au clair.
Nue comme au premier jour, elle sortit de l'eau et s'engagea dans les sentiers ombragés qui serpentaient autour de la maison. Il lui fallut dix minutes pour trouver la clairière où étaient réunies les muses dans un silence glaçant. Calliope fut la première à réagir à l'apparition de Thaïs avec de grands gestes emphatiques, comme effrayée par l'immortelle.
"Calme toi Calli, ce n'est que moi!"
Les autres muses semblaient tout autant effrayées à la vue de Thaïs et elle eut toutes les peines du monde à calmer ses amies. Ce n'est qu'après un moment qu'elle réalisa que l'une d'elles n'avait pas bougé, elle restait là, étendue sur l'herbe, une fleur écarlate à la hanche.
"Oh, non non non non non non !"
Thaïs se jetta sur le corps inerte de Polymnie. Voilà pourquoi les filles avaient les larmes aux yeux, pourquoi elles ne s'étaient pas montrées à son arrivée; la muse de la rhétorique gisait dans son sang, froid depuis plusieurs heures.
Une rage froide envahit Thaïs, déformant son visage en un rictus qui dévoilait son âge sous ses traits juvéniles. Elle prit délicatement la main de Clio et usa de toute sa volonté pour rester calme:
"Montre moi ce qu'il s'est passé!"
Des flashs successifs d'images floues envahirent l'esprit de Thaïs: deux silhouettes dans l'ombre de la végétation, une lame acérée, la panique des filles courant en tout sens; et un visage: celui de Thaïs.
C'était bien son visage qu'elle avait vu, mais ce n'était pas elle. Les lèvres étaient violettes, le maquillage grossièrement appliqué et vulgaire (du moins de son point de vue) et l'expression de haine et de mépris n'était clairement pas la sienne. Et puis il y avait aussi cette spirale noire qui revenait a plusieurs reprises dans les visions que lui transmettait la muse de l'histoire.
C'est en courant qu'elle prit le chemin de la maison, mais sa colère s’amenuisait au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de la maison. Le pérégrin endormi dans sa chambre était tellement paisible que lorsqu'elle arriva enfin sur le seuil de sa chambre, sa colère s'était presque muée en simple agacement; conséquence du lien de leur Nómos.
Elle s'approcha calmement du lit:
"Grayle... Grayle, réveille toi."
Elle grimpa à califourchon sur son partenaire, prit ses épaules en main et le secoua doucement.
"Grayle, s'il-te-plaît!"
Elle observait son visage si paisible et heureux et s'en voulu presque de le réveiller. La mélodie était calme et appaisée, les notes sereines et chaleureuses. Ses petites mains glissèrent de ses solides épaules vers sa poitrine qu'elle se mit à caresser. Envolées la colère, la peur, le sentiment d'urgence; la petite immortelle se faisait envahir par les rêves érotiques de son alter-ego et plus rien n'eut d'importance quand elle sentit le membre viril de son compagnon se durcir sous elle.
"Grayle!"
Elle s'était mise à faire des mouvements de va-et-vient, sa vulve frottant contre le sexe encore humide de Grayle et celui-ci ouvrit enfin les yeux quand sa verge pénétra à nouveau l'intimité de Thaïs.
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Les alentours de la ville / Re : C'est un Pokémon...{Dragunov}
« Dernier message par Randal Dragunov le dimanche 26 mai 2024, 07:29:04 »
Savoir s'entourer des bonnes personnes est primordial. Et ce peu importe dans quel secteur d'activité vous officiez. Il en va donc de même pour la personne qui suit au quotidien un homme d'affaires comme Randal Dragunov qui démarre tranquillement sa journée en entrant dans son bureau dont les locaux sont situés au plein centre-ville de Seikusu pour un tas de raison pratiques. Les deux grandes portes du bureau en question s'ouvrent en grand avec derrière-lui une femme au physique élancé. Il s'agit de Saeko, sa secrétaire personelle. Deux critères particuliers ont été privilégiés lors de son recrutement. A savoir ses compétences et son physique. Là encore, tout n'est que calcul car lorsqu'on a baigné dans les affaires assez longtemps comme c'est le cas pour Randal on sait que ce genre de compagnie aura toujours ses avantages. A maintes reprises les charmes de la jeune femme se sont avérés utiles dans ses négociations car certains hommes concentraitent davantage leur énergie à chercher à voir sous sa jupe qu'à écouter leur interlocuteur. D'autres cherchaient à se faire bien voir par cette créature de rêve en allongeant inutilement l'argent. Saeko n'avait aucun problème à en jouer à la perfection au fil des années car elle savait que son patron lui accorderait un bonus amplement mérité en fonction de son rendement.


« Monsieur, aujourd'hui vous avez une réunion à 10h avec Lupiol Inc, puis un déjeuner à 13h avec Monsieur Toki pour finaliser le rachat de sa start up. Puis, cet après-midi, une AP* qui est planifiée jusqu'à 17h avant la réception de ce soir pour l'écrivaine Mona Duval qui aura lieu dans votre villa secondaire. » (*Affaire Personnelle)
« Encore une longue journée. Merci, Saeko. Je compte sur ta présence durant ce déjeuner. »
« Vous êtes sûre, Monsieur ? Je ne voudrais pas déranger vos négociations. »
« Au contraire. Tu as vu comme moi sa façon de te regarder l'autre jour. Avec un peu de chance il baissera son prix et une partie de ces économies iront dans ta prime trimestrielle. »
« Très bien, je ferais de mon mieux. »



Son air impassible derrière ses lunettes font partie intégrante de son charme. Rares sont les personnes à pouvoir faire perdre ses moyens à la jeune femme qui semble promise à un avenir prometteur... ou à une retraite largement anticipée dans quelques années si elle arrive à bien gérer l'argent qu'elle gagne depuis quelques années auprès de son employeur actuel.


*****   *****

Le déjeuner se passe comme prévu. Le dénommé Toki dont Dragunov doit racheter la start up qui développe un tout nouvel outil technologique est un otaku en manque de confiance en lui qu'il cherche à masquer en portant des habits de luxe et une coupe à la mode. Un seul battement de cil de la part de Saeko ou un croisement de ses longues jambes suffit à lui faire perdre tous ses moyens et provoquer chez lui un retour de plusieurs années en arrière. Le voilà redevenu ce lycéen quasiment bégayeur dès qu'une fille s'approche de lui ou vient lui poser une question innocente. Sauf que pour ce pauvre bougre, la séduisante Saeko n'a plus rien d'innocent.

Le duo se met alors dans l'idée d'obtenir autant d'avantages que possible de ce dernier dans le contrat qu'ils finiront par signer une heure plus tard autour d'un dernier café. L'homme d'affaire s'en ira avec une promesse de bénéfices conséquents dans les prochaines années. Sa secrétaire avec un bonus amplement mérité. Et l'otaku un doux rêve de revoir celle avec qui il est persuadé d'avoir partagé des moments intimes et des regards pleins de sous-entendus alors que tout se jouait dans sa tête.

On peut trouver cela cruel mais c'est ainsi que le monde des affaires tourne. Peut-être qu'il se servira de cette expérience à l'avenir.


*****   *****


« B-Boss ! C'est un mal-ARGH !» Dans les films et séries ont voit souvent les victimes de passages à tabac attachées à une chaise ou à des chaînes avec les bras levés. Ici il n'en est rien car la personne qui est en train d'asséner des coups à sa victime sait qu'elle n'a rien à craindre de sa part. En face de lui se trouve un homme au visage tellement tuméfié que même sa mère aurait du mal à reconnaître son fils. C'est d'ailleurs avec difficulté qu'il arrive à articuler quelques mots.

« J'ai un sérieux problème avec toi, Takeshi. Car je vois la chose de deux façons différentes. Et, malheureusement pour toi, aucune des deux n'est bonne pour toi. » lui annonce Randal en se tenant fièrement devant lui tout en faisant craquer les os de ses deux mains. Telle une promesse de ce qui va lui arriver dans quelques instants.


« Tout a été vérifié ? »
« Oui, Boss ! Regardez ! »



Un homme tend un dossier à Randal qui commence à l'ouvrir et le parcourir dans les grandes lignes. Sa main fait tourner les pages et son regard devient plus sévère à chaque seconde qui passe sous l'expression terrorisée de l'homme à genoux face à lui. La peur qu'il ressent est si forte qu'il n'arrive pas à bouger. Pire encore, il craint que le moindre mouvement lui provoquer un accident de vessie.


« Takeshi, Takeshi, Takeshi... En lisant ça je me demande si tu es un idiot fini ou un déviant de la pire espèce. J'ai pourtant averti tous ceux qui veulent gérer des filles : PAS DE MINEURS !
Mais toi tu as cru bon de n'en faire qu'à ta tête. »

« J-J-J-J-Je... Je.... Pardon !»
« En plus de ça tu sais qu'il est interdit de tester la marchandise soi-même, non ? »
« E-E-E-E-Euh... Ou-Ou-Ou-Oui !»
« Alors pourquoi t'as fait ça ? J'ai une réputation à tenir. Vous avez d'excellentes conditions de travail. T'as un bureau, les filles bossent à l'abri et dans des lieux sûrs contrairement à d'autres pays où elles font le trottoir comme des animaux. Alors pourquoi ? Je comprends vraiment pas. »
« J-J-Je... Je sais pas ! »
« Heureusement c'est ton jour de chance. Je vais te garder en vie pour que le message passe auprès de tout le monde. »
« V-Vraiment ? »

« Oui, car contrairement à toi, je tiens toujours ma parole. Par contre... »

Randal termine sa phrase en même temps que deux de ses hommes viennent se saisir de Takeshi pour l'emmener plus loin. Ce dernier commence alors à paniquer et remue les jambes dans tous les sens pour tenter de se libérer de la prise des deux malabars qui font deux têtes de plus que lui.

« ... tu peux dire adieu à ce qui faisait de toi un homme. Si tu en as déjà été un un jour. »

Sans perdre de temps, l'homme d'affaire se tourne vers l'autre homme de main qui lui a tendu le dossier compromettant sur Takeshi quelques instants auparavant en lui demandant « Et pour la fille ? Vous l'avez localisé ? Parfait ! Allez la voir pour lui transmettre nos excuses à elle et sa famille. »


Bien entendu son nom ne sera jamais mentionné car Dragunov reste un homme d'affaire connu dans le milieu du business. Les rumeurs à son sujet vont bon train mais personne n'irait s'oser lui demander ouvertement dans quoi il trempe réellement. En tout cas les "excuses" offertes par ses hommes prendront la forme d'une somme d'argent rondelette.
D'ailleurs si Takeshi s'en sort en vie après cette histoire c'est parce qu'il n'y a pas eu viol et que la fille avait 17 ans. Si ça avait le cas on ne l'aurait probablement jamais retrouvé. Pas en un seul morceau en tout cas.



*****   *****


Toute cette excitation n'est pas encore retombée alors que Randal vient de finir de se changer au sein de sa villa qui a été légèrement redécorée pour l'évènement du soir. Le terme sobre n'est sans doute pas le plus approprié pour décrire les lieux et pourtant c'est la propriété la moins clinquante qu'il possède. L'endroit peut aussi bien accueillir des personnes pour une soirée qui rimerait entre chic et détente qu'une fête décontractée en plein été grâce à la grande piscine qui se trouve à l'arrière.
Deux grands salons, une cuisine qui fait la taille d'un appartement moyen, une piscine à l'eau transparente qui est mise en valeur par des lumières à son fond et des braseros positionnés de chaque côté en plus d'une terrasse qui peut accueillir plusieurs dizaines de personnes en font un endroit idéal et paradisiaque.

Très rapidement les invités défilent les uns après les autres qui doivent passer par une armoire à glace à l'entrée qui vérifie que chaque personne dispose de son invitation. Randal ne s'est occupé de rien concernant cet évènement si ce n'est de fournir les lieux pour accueillir cette artiste dont il est particulièrement friand. Une situation assez particulière quand on sait quel type de roman elle écrit et qu'on connait sa personnalité à lui. Comme quoi, les goûts et les couleurs...

Afin de se calmer un peu et faire redescendre sa tension, l'homme d'affaire qui porte son plus beau costume rouge ce soir commence par engloutir deux coupes de champagne d'une traite pour ensuite se rendre dans le premier salon afin de saluer ses invités avec son plus grand et charmeur sourire. Et cela semble bien se passer pour le moment car il échange des banalités et propositions d'affaires sans envergure avec de parfaits inconnus ou des contacts de contacts commerciaux. Rien de bien galvanisant en soi. La recette parfaite pour se changer les idées.

C'est alors que plusieurs voix se lèvent d'un coup et que l'attention de toutes les personnes se portent vers l'entrée de la villa. Apparemment l'invitée d'honneur vient de faire son apparition. Un petit attroupement vient alors se former au point de quasiment bloquer le passage. Un des agents de sécurité se voit alors forcé d'intervenir pour demander à tout ce petit monde de reculer de quelques pas en leur rappelant qu'ils auront tous l'occasion de discuter avec la personne qu'ils sont venus voir.
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