Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Mori Sakuya

Pages: [1] 2 3
1
Prélude / Re : I'm out of chew, motherfuckers.[Validé \o/]
« le: mardi 23 juillet 2013, 13:52:50 »


(c'est drôle, parce que c'est la même race d'araignée que Sakuya :D eheh ahahah !)

*s'enfuit*

2
Prélude / Re : Avez-vous peur des araignées :3 ? [Valimutée]
« le: lundi 22 juillet 2013, 11:28:52 »
Mmph.

*change de forme*

Bieeenvenue !

(Y'a aussi des araignées qui pondent des œufs dans le corps humain... j'vous ai déjà raconté l'histoire du soldat français parti en Afghanistan revenu en France avec une énorme bosse sur la nuque...? Wesh wesh Dame Blanche représente !)

3
Pieds nus dans l’herbe, la Yokai furetait, accroupie près du mur, à l’extérieur du lycée. Ses mouvements étaient parfaitement calculés pour ne pas faire de bruits et on ne pouvait voir la jeune fille dans la pénombre prodiguée par la nuit. En effet, il devait être minuit, ou pas loin. Une fois parfaitement dissimulée dans les ombres, la silhouette humaine fonda pour se transformer en une nuée d’araignées. Plus aucune trace de la jeune lycéenne répondant ici au nom de Mori Sakuya.

Non pas qu’elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, mais la Kumo avait senti quelque chose de pas normal ; bien que vif et court, cela était puissant. Cette sensation, qui ne lui était pas étrangère, n’était pas normale dans un établissement scolaire humain. Cette sensation, elle ressemblait une aura magique particulière. Un être puissant était-il dans les parages ? Ni une, ni deux, elle était partie à la recherche de cette trace spirituelle, la suivant tant bien que mal. Voilà pourquoi la jeune fille se trouvait dehors à cette heure si tardive car parfois il en faut peu pour attiser la curiosité de la Yokai.

Revenons à notre instant t. La nuée d’araignées grimpa le long du mur pour atteindre une fenêtre mal fermée du rez-de-chaussée. Une par une elles s’engouffrèrent à l’intérieur : une salle de classe manifestement. La masse grouillante d’arachnide se rejoignit en un seul point pour reformer la silhouette visible il a quelques minutes ; ce procédé était vraiment affreux à voir. Sakuya reprit une forme humaine ; elle portait son uniforme scolaire d’été, toujours pieds nus. Ses cheveux bruns n’étaient pas vraiment coiffés et ses yeux marrons dans l’ombre étaient en réalité rouges : la Kumo venait de se repaître des quelques fioles de sang qu’elle conservait dans sa chambre. Elle se dirigea naturellement vers où son instinct la menait ; était-ce de la magie qu’elle sentait ?

Sa main se posa sur la poignée et elle la tourna doucement de manière à ouvrir la porte sans aucun bruit. Si elle l’avait pu, la Yokai aurait gardé sa forme d’araignée mais hélas la possession de mains et de pouces opposables était bien trop utile. Une fois dans le couloir uniquement éclairé par la lune et les étoiles, Sakuya prit le chemin à sa droite et continua quelques mètres avant de se poster devant une autre porte. Il y avait quelqu’un dans les locaux, et ce quelqu’un n’était pas un humain. Pensant prendre quelqu’un sur le fait, elle ouvrit la porte brusquement. C’était à nouveau une salle de cours, quoiqu’un peu plus petite que la précédente, mais il n’y avait personne. La déception put se lire sur son visage.

Pourtant, elle aurait juré sentir quelque chose ou quelqu’un dans les environs…

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 27 avril 2013, 16:00:50 »
16h02.

*fait des claquettes* (avec quatre jambes, c'est le pied, ahah, c'est le cas de le dire)

5
Prélude / Re : L'araignée féminine arrive...
« le: jeudi 27 décembre 2012, 21:52:12 »
Welcome !

Ici l'araignée, c'est moi ! *change de forme* (bon c'est sûr, c'est pas aussi sexy.)

6
   C'était quelque chose de con, hein, mais jamais la Kumo n'aurait pensé souffrir d'une telle expérience. C'était affreux et humiliant, de surcroît. Les choses tournaient mal pour elle qui pensait que ça irait comme elle le voudrait. Faux. Oh non elle ne voulait pas qur son ravisseur pense avoir le dessus sur elle (bien que ça soit déjà le cas), elle ne voulait pas lui laisser le plaisir de se délecter de sa souffrance (et de son cul, aussi). Sakuya tentait d'étouffer ses cris au maximum mais ses mandibules ne lui facilitaient pas la tâche : elle était obligée de se mordre pour éviter de hurler et c'est ainsi que ses crocs noirs se plantèrent sous sa mâchoire, de chaque côté de son menton. Ses cris étouffés étaient en revanche saccadés par les coups de reins de Gabriel qui tenait tant à insister.

   Enfin la métamorphe se calma et commença à prendre de grande inspiration pour faire dissiper ce mal-être l'envahissant. Avec les secondes, les minutes, la douleur s'estompait, enfin. Sakuya était moins crispée mais elle ne bougeait plus et elle ne produisait plus aucun bruit. Elle desserra les mâchoires et du sang coulait sur son menton : c'est ça d'avoir de trop grosses mandibules... Lorsqu'un gémissement s’échappa de la gorge, trois petites araignées noires imbibées de sang – ou plutôt d'hémolymphe – en profitèrent pour s'échapper elles aussi de sa bouche, fuyant le long de sa joue pour descendre jusqu'à son flanc et jusqu'où leur instinct les mènerait.

   Il continuait de la besogner et la douleur s'estompait peu à peu, d'autant plus qu'il était reparti en exploration dans ses formes peu développées. Elle sentit une main venir flatter ses chairs encore humides ce qui eut pour effet de la faire se cambrer légèrement. C'était un supplice, elle n'avait pas signé pour tout ça ! Ses mandibules s'agitaient dans le vide tandis que chaque accoups de rein lui arrachait un petit gémissement. Sakuya pouvait sentir que sous sa frange, une autre paire d'yeux était apparue. Cela commençait à être vraiment problématique.

   Pitié, qu'il finisse ! Bon sang ! La Kumo devenait de plus en plus impatience et elle commençait même à griffer le mur de pierre sous ses petites mains blanches. Hélas au bout de ses doigts ne se trouvaient plus des ongles mais des griffes d'une dizaine de centimètres, noires et rigides. L’œil averti remarquera que ses bras avaient trois articulations et non deux comme chez les humains. Si elle ne pouvait pas avoir ce qu'elle voulait dans les prochaines minutes, elle allait devoir le réclamer elle-même.

7
   De toute façon, cela faisait partie du pourquoi elle était là, hein (si elle se souvenait un tant soit peu de ce qu'elle foutait ici). Sakuya obéit machinalement à Gabriel sans poser de questions, se levant et se mettant dos à lui de manière à lui offrir sa croupe. Elle prit quand même quelques instants pour se pourlécher les doigts, bien en vue de son ravisseur. Puis là encore, il fallait bien qu'elle se nourrisse. En revanche, elle ne s'attendait pas à ce que les événements prennent cette tournure. Même si Gabriel avait eut l'extrême amabilité de l'informer quelques temps auparavant de ses desseins, la jeune femme n'avait pas fait forcément attention à ses dires, si bien que lorsqu'il s'approcha de son petit trou, elle fut parcourue d'un frisson qui remonta le long de sa colonne vertébrale.

   Ça, c'était une expérience inédite pour elle ; qui d'ailleurs ne comprenait absolument pas ce qu'il venait jouer là. Quand le flic inséra un doigt dans le creux de ses fesses, Sakuya ne put retenir un cri. Court, mais un cri quand même, causé par la surprise de cette pénétration et de la sensation qu'elle procurait qui n'était pas vraiment agréable. « Ce n'est qu'une porte de sortie, pourtant... ». Si bien que quand il retira son doigt, elle poussa un soupir de soulagement. Oui, c'est ça, quel soulagement ! Soulagement de courte durée : son visage se déconfit quand elle entendit le bruit d'un crachat suivie d'une présence humide et gluante auprès de son petit trou. La métamorphe entendit un décompte et à la fin de celui-ci elle poussa un nouveau cri, plus puissant. Si quelqu'un rodait dans les parages, il l'aurait entendu à coup sûr.

« N-non ! »

   Ne put-elle s'empêcher de piailler. « Ça ne passera jamais ! » pensait-elle avec une certaine certitude. Hélas, si elle savait... Gabriel forçait et cela ne lui plaisait absolument pas. Si lui prenait son pied en la violant ainsi, alors elle souffrait le martyr. Ses coups de reins étaient lents, saccadés, rendant cette expérience encore plus incommodante qu'elle ne l'était déjà. Non, Sakuya n'appréciait absolument pas. Elle serrait les mains, espérant que la douleur s'apaise d'elle-même. En réponse à cet assaut, la Kumo tentait de bouger son bassin de manière à que Gabriel lâche son emprise sur son fondement.

   C'était sa première sodomie, et elle allait s'en souvenir un moment ça c'est sûr – ou pas, car il faut aussi compter le facteur alcool. La métamorphe n'allait pas s'en souvenir en bien en revanche. Là, c'était impossible de se retenir : ses mandibules se déployèrent. De dos, cela n'était pas visible et ses cheveux cachaient bien la chose. C'était une façon comme une autre de lutter contre la douleur et surtout de lutter contre l'humiliation. Ses cris étaient maintenant étouffés et pouvaient être confondus avec des lamentations de plaisir. Mais qu'il vienne l'engrosser, par Rati ! Il était si près du but !

8
   Au vu de la tournure de la situation, elle n'allait quand même pas le remercier pour ces compliments. De toute façon ils ne firent aucun effet sur sa personne. En revanche, ce qui fit plus d'effets à Sakuya, c'étaient les assauts répétés de son bassin dans sa petite bouche. Ses gémissements geignards furent bien vite étouffés par la virilité du flic entre ses lèvres. Avec cette cadence elle n'arrivait presque plus à respirer si bien qu'elle s'approcha dangereusement de la suffocation à plusieurs reprises. Exténuée, ses joues étaient cramoisies, ce que l'on peut aussi mettre sur le compte de l'excitation et de l'alcool. Le manque d'air dans ses poumons lui arrachait des larmes et deux filets de baves coulaient de sa bouche remplie de cette grosse queue violant sa cavité buccale sans aucune vergogne.

   Bien qu'il devait s'en foutre royalement, la Kumo avait une préférence. Il lui fallait de la matière organique pour se nourrir un minimum ; peut-être que ça serait assez nutritif pour aider son système immunitaire à diluer l'alcool, allez savoir. En tout cas, c'est ce qu'elle espérait de tout cœur. Mais pitié, que Gabriel arrête, elle allait bientôt mourir étouffée à ce tarif là et ce n'était absolument pas ce qu'elle souhaitait ; la mort par suffocation, en plus d'être l'une des morts les plus horribles, est l'une des morts les plus déshonorantes pour les métamorphes. Oui, Sakuya était plus soucieuse de mourir que de se faire souiller de la sorte, comme en cet instant. Quoique, elle n'appréciait pas qu'on la domine ainsi, mais qu'importe ; voir un simple humain penser pouvoir la dominer était assez drôle. Elle rit intérieurement : comme si un humain pouvait penser avoir de l'emprise sur elle ! Ses pensées restaient quand même très floues mais elles commençaient à s'éclaircir, très lentement, et ses jambes tremblèrent d'excitation à cette pensée morbide. Le choc, sans doute.

   Puisqu'elle devait fournir les derniers efforts, la Kumo ne se fit pas prier. Elle posa une main sur la hanche de Gabriel afin de garder un certain équilibre et de l'autre elle saisit sa verge humide et tendue pour la re-guider dans sa bouche souillée et violée. Sakuya reprit ses mouvements de va-et-viens avec sa bouche le long de ce membre de chair avec un rythme plus soutenu. Elle voulait en finir le plus vite possible, si bien qu'elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour pouvoir recueillir son jus. On ne pouvait pas dire le contraire, elle suçait vaillamment tout en s'aidant de sa main.

   Tellement prise par son geste, la Yokai ne prit pas garde. Ses yeux s'écarquillèrent et elle sentit un liquide envahir sa bouche. Par réflexe elle délogea ce membre de sa bouche tout en le gardant toujours dans sa main de manière ferme. Bien que le flic venait de jouir dans sa délicate bouche, le visage de la jeune femme – son nez et ses joues – était légèrement couvert de son jus. Elle avala ce qu'elle put, mais elle ne s'attendait pas forcément à ce qu'il vienne à cet instant : elle s'était ainsi étouffée avec son sperme qu'elle avait avalé de travers. Tout naturellement elle toussa, portant le dos de sa main à sa bouche. Elle toussa, fort, un liquide blanchâtre qui venait maintenant recouvrir sa main, coulant le long de ses doigts pour tomber au sol. Sakuya sonda le goût dans sa bouche ; ça n'était définitivement pas du sang, mais au moins ça restait organique. Après, de là à ce que ça la nourrisse... Ça n'était pas sûr.

9
   Pendant quelques instants, Sakuya resta le fixer avec un pseudo air d'incompréhension. Savait-il combien la tâche qu'il lui assignait était terriblement difficile pour elle ? Pouvait-il se douter de tous les risques qu'il encourraient en demandant à cette jeune femme de faire ça ? Oh non, oh bien sûr que non, il n'en savait que trop peu à propos d'elle. Pourquoi diable confierait-on un corps organique spongieux gorgé de sang à une créature dévoreuse de chair et d'hémoglobine ? La réponse est évidente : on ne le fait pas ! À moins d'être terriblement masochiste. C'était comme vouloir donner sa main à un crocodile...

   Ah, si seulement il savait...

   Ses paroles ? Elle n'y fit pas attention ; la Kumo hochait la tête, mine de dire « oui oui, continue », aussi simple que cela soit-il, mais tout ça avec le sourire. Au fond, elle savait que cela allait prendre un certain temps mais elle arriverait bien à un moment ou un autre à ses fins. Et à sa faim. Sakuya parvint à défaire sa ceinture et elle s'attaqua au bouton puis à la braguette du flic. C'était dans ses moments là qu'elle regrettait ses deux autres bras m'enfin elle ne pouvait pas tout avoir. Ce fut une tache assez difficile compte tenu de l'alcool qu'elle avait dans l'hémolymphe mais la Yokai arriva à se débattre assez avec la fermeture pour l'ouvrir.

   Elle sourit : elle s'approchait de son but. Sakuya tremblait toujours, d'excitation et de hâte ; enfin les choses avançaient. Voilà ! Elle dégageait cette hampe de chair de sa prison de tissu ; un beau spécimen que voici ! La caressant du bout des doigts, elle se baissa jusqu'à se retrouver à genoux devant son entrejambe. Ni une, ni deux, elle se pourlécha les babines avant de commencer à lécher cette verge avec un certain entrain. De la chair... C'était une véritable torture pour sa nature de prédatrice. La jeune femme continua de lécher l'organe, de jouer avec avec sa langue, le tout en fixant toujours Gabriel dans les yeux. Pendant quelques secondes l'idée de le faire languir à son tour la frôla mais à nouveau elle n'avait pas la patience pour ça. La main droite empoignant fermement son membre, elle le léchait de sa base jusqu'au gland, s'attardant dessus quelques secondes avant de continuer ses allers et retours avec sa langue. Un léger filet de salive coulait au coin de ses lèvres. Elle était décidé à le remettre d'aplomb !

   Tout cela attisait son appétit, dis donc. Malgré l'alcool, tout cela lui donnait presque un petit creux ; ses étranges envies de Kumo resurgirent et elle savait de quoi elle voulait se repaître. De ses propres enfants. De petits araignées à peine sorties de leurs œufs. Sakuya sourit quand cette idée infâme lui vint en tête ; elle en jubilait d'avance ! Sa main gauche alla flatter les bourses de son ravisseur, le sourire toujours aux lèvres. Sa main fut vite remplacée par ses lèvres alors que de sa main droite elle astiquait cette hampe de chair raidie par les traitements qu'elle lui infligeait. Elle entamait de légères succions sur la peau avant de venir les cajoler de chauds coups de langue pendant de longues minutes. C'était si dur de lutter contre sa faim de chair et de sang.

   C'en était trop. Sakuya retira son attention des bourses pour en revenir à ce membre de bonne taille. À nouveau elle sourit en voyait cet engin, puis se regard alla de nouveau se plonger dans celui de Gabriel, toujours toute souriante. La Yokai ne disait pas un mot. Finalement, elle finit par prendre le membre en bouche, l'accueillant ainsi dans sa douce et chaude cavité buccale. Elle suçait d'abord avidement le gland, allant presque jusqu'à le téter. De sa main droite elle continuait toujours de le masturber tout en guidant sa verge dans sa bouche. Non, elle ne pouvait pas se retenir ; Sakuya finit par engloutir son sexe. Elle suçait goulûment cet organe avec une vivacité hors pair. Par moment elle poussait un petit gémissement, signe de manque d'air, mais elle parvenait toujours à reprendre son souffle. Sa langue parcourait la moindre parcelle de peau de phallus, le dévorant presque. La Kumo y prenait peut-être un peu trop goût : ses pulsions faillirent ressortir et elle dut se retenir comme jamais pour éviter de déployer ses mandibules. Ses efforts se manifestèrent par un léger hoquet qu'elle dissimula derrière un gémissement signifiant qu'elle en voulait plus encore. Elle accélérait le rythme tandis qu'elle essayait d'engloutir ce membre dans son intégralité ; ce n'était pas une tâche bien compliquée pour notre Yokai. Sakuya s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et elle continua sa besogne de bon cœur, usant de sa langue et pinçant les joues pour garder cette verge le plus au chaud possible. Les mouvements de sa tête continuaient de gagner en vitesse : elle espérait pouvoir voir la vie grandir en elle bien vite. Sa hâte était manifestement belle et bien présente : son unique vêtement était de nouveau imbibé de son propre jus.

10
   De toute façon, elle n'avait même plus la force de se débattre. Son corps entier était parcouru de fourmillements d'intensité variantes. Son système immunitaire ne voulait plus lutter ; entre encaisser le choc et évacuer l'alcool, il n'en pouvait plus. C'est là que l'on voit les limites du corps d'un métamorphe une fois sous l'emprise d'une substance qu'il ne tolère que peu. Sakuya voulait contredire Gabriel : au contraire, elle, elle n'était pas là pour ça. Elle le lui aurait dit si elle en avait la force, ce qui hélas n'était pas le cas en cet instant.

   La Yokai répondit mollement à son baiser, monopolisant ses forces pour rester debout. Un autre gémissement plaintif s'émit d'entre ses lèvres, étouffé par celles de son partenaire. Elle pouvait sentir de léger picotements dans le bas de son visage et elle ne pouvait dire si cette sensation était agréable ou non. Pourquoi pas les deux ? Un autre petit cri, plus fort que ses précédentes plaintes, s'échappa de sa bouche et résonna quelque peu dans la ruelle sombre. La Kumo se cambra tandis que de ses mains elle vint s'accrocher à son partenaire pour éviter de choir au sol. Ses articulations se raidirent, son corps entier se crispa et c'était comme si elle vivait une douce libération, un doux répit. Répit hélas de courte durée pour elle. À peine elle reprenait son souffle que Gabriel continuait ses langoureux assauts sur la pauvre et délicate personne qu'elle était. Sakuya pouvait sentir ses fluides dans le creux de ses cuisses ; elle était bien assez prête pour l'accueillir, non ? Elle adressa un nouveau regard suppliant à son ravisseur.

   Elle ne réagit pas quand elle vit Gabriel sortir un couteau. La Kumo devait avouer qu'elle avait vu des lames bien plus impressionnantes que ça. Non, cela semblait l'amuser. En revanche, elle poussa un léger couinement en sentant son sous-vêtements humide rentrer en contact avec ses chairs. Sakuya, interloquée, continuait de fixer le flic dans les yeux, les yeux plissés et la bouche grande ouverte avant qu'il ne vienne l'embrasser à nouveau. Entre deux embrassades, quand elle pouvait enfin reprendre son souffle, elle souffla :

« O-oui... »

   Son corps tremblait toujours sous toutes les sensations qu'il recevait. Cela devait être ça, le plaisir. Malheureusement pour elle, l'alcool l'avait déjà rendue dans un état second et une fois sortie de son emprise, Sakuya ne se souviendrait de rien. En revanche, elle espérait que Gabriel se souvienne de cette nuit et pas forcément en bien.

   Deuxième essai : ses mains redescendirent jusqu'à la ceinture du flic. Là, elle n'en pouvait vraiment plus, il poussait sa patience à bout.

« S'il te plaît... »

   Se contenta-t-elle de dire entre deux baisers, quand ça n'était pas un long soupir plaintif et languissant qui s'extirpait d'entre ses lèvres.

11
   Bien qu'il était sous forme humaine, Sang-des-Réprouvés se méfiant grandement de ce dit-Seigneur des Toiles. Il s'était approché de manière presque dangereuse de son corps de monstre et pourtant, il n'avait pas vraiment l'air de se soucier de se recevoir un coup de griffe ou de croc. Cependant la peur forçait la Kumo à ne pas agir de suite ; elle n'avouerait jamais que c'est par intimidation qu'elle ne bougeait pas une patte.

   Et si elle avait vu d'horribles choses durant sa courte vie, rien n'égalait l'atrocité et la barbarie du changement de forme de son « hôte ». Elle-même n'était pas l'une des créatures les plus magnifiques que la tellurie ait porté – elle le savait, mais ce spectacle unique la répugnait au plus haut point. Une violente nausée s'éprit d'elle quand elle sentit l'odeur se dégager de cette carcasse impressionnante et changeante : le Chaos. La Kumo tremblait tandis que son visage s'était entièrement décomposé, ses huit yeux écarquillés de terreur. Pour elle, il n'y avait pas d'autre solution : cette créature, face à elle, était issu du Chaos. C'était un hybride de scorpion et d'araignée, c'était une erreur de la nature ! Une créature corrompue, une abomination, voilà ce qu'il était ! Un Bakemono, comme on dit dans le jargon des métamorphes. Malgré ça, sa nature de Kumo faisait qu'elle était fascinée par cette transformation des plus horribles. Sang-des-Réprouvés était comme qui dirait envoûtée par tant d'horreurs et de sauvagerie. C'était une fascination tout à fait morbide et malsaine propre aux créatures comme les Kumos.

   Sang-des-Réprouvés s'affaissa sur ses pattes antérieures, les huit yeux grands ouverts, terrifiée par ce cri horrible. Par réflexe, sa gueule produit un bruit semblable à un feulement, tout en claquant des mandibules. Pourtant, ses poils se hérissèrent sur son exosquelette.

« Je ne voulais pas... Je n'ai rien fait de mal. »

   Grogna-t-elle, tout en baissant la tête par simple soumission. Ses griffes s'agitaient au bout de ses longues pattes antérieures.

« Mais puisque vous ne semblez pas prompt à mettre fin aux hostilités... »

   Sa voix était tremblante et hésitante. La Yokai ne savait pas si elle était en train de faire quelque chose de bien judicieux. En soi, elle ne pouvait pas fuir. Elle ferma ces membres qui lui servaient de main et elle concentra toute la puissance magique qu'elle pouvait. Il lui fallut quelques secondes pour que ses griffes soient couvertes d'une douce lueur dorée et d'un coup ces dites griffes s'enflammèrent. Une petite aura se dégageaient de celles-ci, illuminant ainsi la pièce comme elles le pouvaient. C'était le seul avantage de Sang-des-Réprouvés car elle se savait plus faible que son hôte, elle ne se voilait pas la face, c'était évident.

   De toute façon, la Kumo n'apprenait que par la force, malgré la peur qui la rongeait de l'intérieur.

12
   Pour le coup, la Kumo était déconcertée. En général, quand elle cherchait à fricoter avec les humains, ceux-ci ne se contentaient que de la besogner et rien de plus. Elle, en revanche, prenait un plaisir malsain à les traumatiser après l'acte grâce à son esprit plus que tordu. Pendant peut-être un quart de seconde, son regard se fit meurtrier : bien que Sakuya appréciait jouer avec les gens, elle n'appréciait pas forcément que l'on joue avec elle, si ce n'est en plus par un humain. Néanmoins le taux d'alcool dans son sang n'était pas favorable à une tentative de riposte sous n'importe quelle forme. Et si on final, elle prenait goût à ce genre de situation ? Peut-être au début, mais la Yokai se lasserait très vite de se sentir dominée.

   À vrai dire, elle ne comprit pas. Se soulager ? Elle ne voulait qu'être remplie, c'est simple pourtant ! Pour être sincère, cela agaçait la Kumo : elle n'était pas de nature patiente. Et son inexpérience resurgissait ; qu'est-ce qu'elle devait donc faire pour pouvoir acquérir enfin son objectif ? Heureusement pour elle ses instincts reprenaient très vite le dessus face à cette incompréhension. Sa main droite glissa le long de son ventre plat pour se diriger jusqu'à l'intérieur de son dernier vêtement ; Sakuya était légèrement hésitante. Avant même que sa main n'ait atteint son pubis, son corps étaient pris de tressaillements. Qu'est-ce que c'était ? Pourquoi sentait-elle ça dans son corps ? Quelque chose clochait... Tout ça n'était pas normal. En soi, ça n'était pas désagréable non plus.

   Sa main de libre s'en alla à la rencontre d'un de ses orbes de chair qu'elle caressa non sans une point d'hésitation. Le rouge monta à ses pommettes. Son autre main se faufila dans son string à la recherche de ses chairs. Elle ne savait pas comment s'y faire alors elle prenait son temps. Son index et son majeur vinrent flatter ses lèvres intimes, guidés par ce doux nectar imbibant les dentelles de son seul habit. Sakuya poussa un léger gémissement plaintif, presque inaudible entre tous ses longs soupirs languissants. Pourquoi faisait-elle tout ça...? Elle même ne le savait plus...  Sa main s'engouffra un peu plus et ses deux doigts vinrent frôler l'intérieur de son autre. Un autre gémissement se fit entendre ; ses jambes tremblaient et c'est à se demander comment elle pouvait encore tenir debout. Malgré l'alcool, elle était partagée entre deux sensations : était-ce agréable ou désagréable ? Son corps semblait apprécier le traitement qu'elle lui donnait mais c'était comme si son subconscient lui hurlait « Il joue avec toi. Tu n'es pas là pour ça. ». C'est vrai, elle n'était pas là pour ça, la Kumo n'était là que pour se faire engrosser et ainsi pour faire vivre l'une des pires frayeurs à son ravisseur.

   Son index et son majeur continuèrent leurs aller-retours dans son antre aux plaisirs et son autre main était plus occupée à flatter sa petite poitrine. Enfin elle commençait à y mettre du sien – c'était encore là une preuve de son impudicité, bien que tout cela passait horriblement lentement pour elle. Pourtant, elle semblait prendre plus de plaisir qu'elle n'y songeait. Malgré ce traitement de faveur, Sakuya avait l'impression de perdre son temps.

« Je ne veux pas jouer... »

   Haleta-t-elle à bout de souffle, tout en continuant d'honorer son entrecuisse de douces faveurs. La Yokai avait l'impression d'avoir la tête qui tourne sans compter ses jambes n'arrivant presque plus à soutenir son poids. Instinctivement son corps continuait à produire des phéromones pour qu'enfin elle ait sa « délivrance ». Après, cela allait-il marcher ?

13
   La surprise l'envahit quand son compagnon lui enleva les mains de sa ceinture. N'était-ce pas ce que les humains appréciaient ? Soit, là encore elle ne chercha pas plus, comme pour ces quelques vagues de chaleur venant l'envahir de temps à autre, lui faisant découvrir des sensations qu'elles n'avaient jamais vraiment connue avant : le coït n'est avant tout qu'un moyen de se reproduire et non un moyen d'avoir du plaisir. Pour ça, il y a chasser ou traumatiser les proies. La Kumo haletait, à sa plus grande surprise, et elle en voulait plus. Elle ne savait pas ce que Gabriel avait de plus que ses anciens partenaires, mais quelque chose n'était pas pareil. De toute façon ce qu'elle voulait en cet instant était simple : en vouloir plus, de ça. Du plaisir, oui, ça doit être ça.

   Il commença à caresser son corps avec plus d'insistance et Sakuya se cambra légèrement comme pour le lui offrir, lui donner un accès plus facile à chaque parcelle de peau. C'est incroyable comment certaines parties du corps humain sont sensibles... Elle n'avait jamais senti ça auparavant ! Ses ronronnements furent remplacés par de longs soupirs produisant une légère buée dans l'air froid de la nuit. La Yokai n'était pas inquiète par le bruit qu'ils pouvaient tous deux produire, là encore ça n'était pas un détail auquel elle prêtait grandement attention. À vrai dire, sa nature animale ne la rendait pas vraiment pudique et elle n'avait aucune notion de ce que l'on appelle « pudeur ». En sentant ses dents sur sa gorge, Sakuya soupira de plus belle, plus fort. Elle se crispa un peu plus : elle n'aimait pas ça, cela lui rappelait les vampires et Rati seule sait ô combien elle déteste les suceurs de sang.

   Face à cet ordre, elle s'exécuta sans vergogne. Sa main se glissa dans son dos et tira sur la fermeture éclaire de sa petite robe noire qui glissa le long de de ses flancs. Une fois à ses pieds, elle la décala avec le talon de ses escarpins. En dessous de sa robe, elle ne portait qu'un petit ensemble noir en dentelle très simple : un soutien-gorge sans bretelles ainsi qu'un string. On pouvait maintenant voir un tatouage le long de son flanc droit jusqu'à mi-cuisse, ressemblant à une estampe japonaise traditionnelle. Sakuya porta à nouveau son regard vers celui de Gabriel.

« Tout ? Je dois tout enlever ? »

   Demanda-t-elle de façon outrageusement naïve. En revanche, malgré cette présence physique, la Kumo fut prise d'un frisson à cause du froid environnant. De toute façon, ce n'étaient pas ses sous-vêtements qui allaient lui tenir bien chaud en cet instant. Finalement, à cette pensée, ses deux mains vinrent défaire les agrafes de son soutien-gorge qui rejoignit bien vite sa robe au sol. La voilà maintenant à moitié nue devant son « ravisseur », et elle ne tentait même pas de cacher sa nudité. Sakuya était faite comme la plupart des jeunes japonaises malgré sa pâleur – qui en soit n'a rien de choquant ; elle tenait plus du « mignon » que de la bombasse. Néanmoins elle possédait quand même quelques formes que ses phéromones savaient mettre en valeur... Une taille fine, un joli petit cul rebondi, des jolis petits seins fermes légèrement tendus par le froid et l'excitation, des hanches faciles à attraper, une belle bouche au grand appétit (hélas pas dans le sens dans lequel on entend, dans cette situation)... Malheureusement c'est ce à quoi les hommes se contentent de regarder chez elle. Ce sont ses atouts de prédatrice qu'elle n'utilise qu'au sein de la population humaine, et qui ont une efficacité remarquable.

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   C'était gagné pour elle.

   La Kumo n'émit aucune résistance et se laissa faire, se laissant guider dans cette ruelle sombre à l'abri des regards. Un autre frisson lui parcouru l'échine : par Rati, qu'est-ce qu'elle pouvait aimer ce genre d'endroits ! Petits, sombres, humides... Ses sens d'araignées appréciaient beaucoup. Elle se sentait plus animale, plus prédatrice. Les apparences sont parfois trompeuses... Sakuya n'était pas effrayée de ce que Gabriel pouvait penser d'elle : c'était le moindre de ses soucis. De toute façon, il ne voulait qu'elle se souvienne de lui que pour une chose, et ce quelque chose, il le découvrirait bien assez tôt. Pour le moment il pouvait s'imaginer beaucoup de chose : était-elle une salope aux tendances nymphomanes ? Une vierge effarouchée cherchant à se faire démonter le caisson pour faire comme toutes ses copines ? Une nana en colère voulant à tout pris se faire surprendre par son mec dans les bras d'un autre à la sortie d'un bar ?

   Elle répondait à son embrassade, palliant son manque d'expérience par un instinct très sûr. Même ainsi traitée elle n'énonça aucune plainte, comme si cette brutalité lui plaisait. Au fond d'elle, cela la faisait rire, oui, tout à fait, elle trouvait cela drôle. Soudainement elle sentit quelque chose parcourir son corps ; elle poussa un long soupir languide tout en se crispant sur son partenaire. Sakuya reprit rapidement ses esprits, sans trop comprendre ce qui venait de lui arriver. Elle secoua brièvement la tête avant de se re-concentrer sur ce cher Gabriel, ne voulant pas chercher plus longtemps ce que cela pouvait bien être. Sous le contact de sa langue sur sa peau d'albâtre, elle roulait les épaules en émettant un son se rapprochant du ronronnement. Je dis « se rapprochant » car ce son n'était pas vraiment humain pour celui ayant une oreille attentive. Tandis qu'elle levait la tête, semblant apprécier ces doux traitements, ses propres mains se glissèrent le long de son torse, lentement, appréciant les formes sous ses habits. C'était en effet un beau mâle et certaines de ses collègues auraient apprécié le rencontrer. Ses mains glissèrent le long de son corps fort, sensuellement, jusqu'à ses hanches puis s'enfuirent dans son dos afin de caresser le haut de ses fesses, le tout en « ronronnant ».

   De ses mains, la Kumo semblait vouloir garder son « ravisseur » contre elle. Comme une gentille fille docile, elle ne chercha pas à renverser la situation, continuant ses douces caresses même si elle avouait griffonner légèrement sa peau en-dessous ses vêtements. Cependant elle s'aida d'une main pour regagner la bouche de son partenaire, l'embrassant à pleine bouche à son tour. Naturellement, sa langue alla à la recherche de sa semblable alors que ses deux mains se dirigèrent maintenant en direction de la ceinture du flic, commençant à la défaire avec quelques maladresses. « Voyons voir ça... ».

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 21 décembre 2012, 21:12:39 »
Modifier notre réalité pour la transgresser, voici ce que j'aime sur un JDR. :D

21h12.

C'est ça qu'est bien avec World of Darkness ;D

"En fait, ce sont des loup-garous qui ont fait le 11 septembre."
"Quelle tribu ?"
"Griffes Rouges. (loups sanguinaires anti-humains)"
"Ah spa grave, eux on les aime bien !"

"En fait, si Hitler a fait tout ça, c'est parce qu'il était possédé par une fée. Il a été encouragé pas d'autres loup-garous qui avaient rejoint les SS."
"Quelle tribu ?"
"Sang de Fenris (... des vikings...)"
"Ah spa grave, eux on les aime bien !"

"En fait, Greenpeace a été crée par des loup-garous."
"Quelle tribu ?"
"Enfants de Gaïa (tribu de pacifiste, en somme)"
"BURN IN HELL !"

Désolée de rabâcher avec WoD, hein, mais je suis tellement à fond dedans ces derniers temps que... baaaah voilà ! ;D

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