Recyclage des ordures [Pv Maxence]

Notre jeune batarde attendait, elle attendait qu'on vienne l'achever, qu'on vienne lui ôter sa misérable existence, pour qu'elle ait enfin la paix. Elle attendait ainsi, tête enfouie dans ses bras, recouverte de crasse et de marques de coups. Elle ne réagissait plus à rien, elle attendait juste que la mort arrive patiemment. Lorsqu'une paire de chaussures se planta devant son regard vide, elle ne réagit pas non plus, encore une personne qui allait se moquer d'elle, l'humilier un peu plus. Elle n'écoutait pas ce que l'homme disait, elle ne prenait même pas la peine de le regarder, les chaussures finirent par s'éloigner, elle avait de nouveau la paix, du moins pour un court instant.

Des mains l'attrapèrent, la tirèrent hors de la cage, croyant que les gens du laboratoire venait la chercher elle tenta de résister mais en vain. Le marchand était bien plus fort qu'elle et l'extirpa de force sans réelle difficulté. Elle fut conduite dans une salle qu'elle n'avait jamais vue auparavant, on la jeta dans une baignoire et deux esclaves, une terranide chatte et une terranide mouton, s'employèrent à la laver. Il fallu changer l'eau du bain trois fois avant que le résultat soit concluant, sachant qu'à peine entrée dans le premier bain l'eau se teinta de noir tandis que les joues de l'esclave, elles, se teintait de rouge. Même maintenant il fallait encore qu'elle soit humiliée ... La couche de crasse qui recouvrait sa peau depuis maintenant plusieurs années avait rendu la peau en dessous particulièrement sensible, aussi les caresses des terranides eurent des effets indésirables.

Pour la première fois depuis longtemps elle sentait bon, on coiffa ses cheveux avec une certaine difficulté pour les rendre plus lisses et attirants, idem pour sa queue. On lui choisis alors des vêtements, mais pas n'importe quels vêtements, on lui enfila une jupe très courte en oubliant de lui donner des sous-vêtements. Elle devait constamment tirer sur celle-ci pour cacher son intimité car à chaque fois qu'elle la relâchait son entre-jambe se retrouvait à l'air libre. Et ce fut tout, les fut alors poussée dans la pièce d'à coté où le marchand était assis avec un autre homme. Morte de honte et le visage écarlate, elle essayait de cacher au mieux sa poitrine et son entre-jambes, regardant le sol pour ne pas croiser les regards des deux hommes. Son regard rencontra alors la paire de chaussures qu'elle venait de voir juste avant, lui avait on finalement trouvé un maître?

- Kario, Vous êtes en train de vous foutre de moi.

- Je.. Non, m'ssieur l'inspect...

- « Agent Spécial ».

- In... Inspecteur Spécial Masden...

Maxence attrapa le gras double à la gorge et le plaqua contre les cages, lui fourrant son insigne sous les yeux.

- C'est Agent Spécial, A-G-E-N-T S-P-E-C-I-A-L Masden, bougre de con ! « Inspecteur Spécial » ça existe pas plus que tes couilles !

- Mais je...l'inspect...

- l'INSPECTEUR Ryuga se fait appeler Blanche-neige si ça lui chante ! Moi ça fait six ans que j'attends une nouvelle promotion, alors j'y tiens ! Je vais pas me la foutre au cul pour te faire plaisir, Agent Spécial Connard !

Il avait bien fallu qu'on devine son nouvel état de Lycan au commissariat. Les sauts d'humeur n'étaient peut-être pas étrangère à Maxence en temps normal, mais il devenait franchement suspect à demander à la cantoche sa viande saignante et à regarder les lampadaires rond comme la lune pendant dix minutes éberlue.
Alors on l'avait convoqué. Au sol sol. Aux « archives », depuis lesquelles on pouvait accéder au second sous-sol, le bureau des « affaires spéciales ». C'est là qu'on lui apprit la réalité du plan parallèle, les portails d'entrées et sorties, qu'on lui avait confié une juridiction et quelques affaires banales à résoudre histoire de le mettre en train dans le nouveau monde. Pourquoi lui ?

- Les Loups garous, ça sert toujours. Et comme ça on t'auras plus dans les pattes.

On l'avait bombardé Agent Spécial et envoyé donner un avertissement à Kario, revendeur de viande fraiche pour les comptes de Terra, mais qui se laissant aller à vendre aussi des hybrides comme animaux de compagnies aux humains. Hybrides qui avaient éventrés leur propriétaire et qu'il avait fallu traquer et incinérer en étouffant l'affaire. « Un criminel s'attaque à une famille ».
Le message à faire passer était clair. Garde tes moutons dans ton troupeau. Les envoie pas paître dans le champ voisin.
Message reçu. Et pour prouver sa bonne foi, le pourvoyeur voulait offrir un petit cadeau. Pour feter la promotion.

- A.. Agent .. Spécial Masden, je vous assure qu'elle est … vraiment... une bonne occasion...

Tout ce que Maxence avait vu dans cette cage était un corps crasseux recroquevillé dans son coin. Même pas foutu de voir si c'était un mâle ou une femelle.

- Nom de Dieu... pas question que je ramène cette saloperie chez moi je te préviens !

- Je je.. S'il vous plais, laissez nous vous.. vous la préparer. Je vous garanti, vous serez pas déçu !...

Maxence avait laissé. On l'avait escorté le long d'un couloir dont un des murs était recouvert de cages plus ou moins grandes, certaines vides, d'autres occupées d'hybrides, ressemblant à des humains sur lesquelles on aurait greffé des oreilles de chat, des queues de castor, une demi chienne blonde avec plusieurs paires de seins qui cambrait son cul vers l'entrée de la cage, que Maxence renifla, par instinct, avant de haleter discrètement.

- Et celle-la, je peux pas l'avoir ?

- Je.. Je suis désolé, elle.. elle est reservée...

- … Chié... Si Maxence avait eu une queue en bas du dos, sûre qu'elle aurait remuée dans tout les sens. 
Il continua jusqu'à bout du couloir, ne s'arrêtant que pour grogner sur un Mâle Loup Alpha anthropoïde, qui fini par rejoindre le fond de sa cage la queue et les oreilles basses.
Il fut amené dans un salon à l'ambiance intime et aux lourdes odeurs d'encens, installé dans un confortable fauteuil on lui servit un verre.
Quand il était sur Terra, ses instincts d'animaux prenaient très franchement le dessus. Une vraie galère. Entouré de toute ces odeurs de fourrure, il se contenait de moins en moins... Il repensa a l'odeur de cette chienne blonde en rut...
Lui qui n'avait aucun intérêt pour les hybrides, si ce n'était de la curiosité, il se sentait finalement bien capable d'accepter le pot de v.. le Cadeau de Kario, juste pour pouvoir ses pulsions animale.
Enfin, les lumières se firent plus tamisées, et sur la petite scène fut amenée la bâtarde.
Exposé sur scène, dans la lumière d'un unique projecteur, elle semblait apeurée, intimidée.
Sûr, elle était méconnaissable à côté de ce à quoi elle ressemblait dans la cage. Sur le coup il se l'était imaginée la peau brune tellement elle était crasseuse. Elle était infiniment plus agréable à regarder qu'avant.
Mais pas mieux. A coté des deux esclaves qui l'escortait, elle paraissait franchement miteuse... Ils lui avait collé une mini jupe qui tenait plus de la ceinture, et qu'elle tentait désespérément de faire descendre.

- … Et ça c'est une femelle donc ?... heureusement qu'elle soit pas capable de planquer, j'aurai pu croire qu'il y avait une bite la dessus.

La bâtarde n'avait pas de seins, ou si peu. Des formes si peu prononcées qu'on aurai pu la croire taillée dans une biscotte.
Des oreille de chat, une queue de chien, ce tas de poil de caniche pas taillé dans le cou... On aurait dit une créature faite de morceaux de photos découpés dans des magazines animaliers et collés ensemble par un Déiste bourré.
Maxence se leva, s'approcha...

- … Arf, mais qu'est ce que tu veux que je branle de.. de Ça, Kario ! Je voudrais la bouffer que J'aurais l'impression de mastiquer une poignée de cure-dents ! Comment tu t'appelle chérie ?

- Elle.. Elle est muette , monsieur Mas...

- NON MAIS TU TE FOUS VRAIMENT DE MA GUEULE KARIO !

Le pourvoyeur s'épongea frénétiquement le front dans un mouchoir crasseux.

- Non, non, je vous assure, elle... Elle est très bien ! Elle est... très docile, très.. Pouvez lui faire tout ce que vous désirez ! Si.. Si c'est pour .. la.. La manger quand vous êtes un.. bref, pour pourrez l'engraisser on... On vous fournira sa nourriture !!!

- Ha ! Comment vous voulez que je garde ça chez moi...

- Un placard, un carton... Vous savez elles n'ont pas besoin de beaucoup de place ces choses là. Et pour le trajet on vous fournira des habits passe-partout pour elle.. Et puis... Et elle est totalement fraiche, garantie. Elle n'a jamais été dépucelée !

Maxence n'écoutais qu'à moitié. Son odorat reniflait, sous les odeurs de savon, l'odeur de la femelle chienne. Quelque chose dont il n'aurait absolument pas été sensible s'il n'avait été que sur terre, mais ici, elle lui faisait un singulier effet... Il s'imagina un instant besogner cette créature en regardant son visage se crisper de douleur.. un visage qu'elle avait agréable malgré tout... De beaux yeux tristes...

- Vierge, c'est bien véridique ?

Sans attendre de réponse, il s'approcha de la créature et se baissa. L'avantage de cette mini-jupe, c'était pour ausculter. Il écarta sans cérémonie les lèvres intimes de la bâtarde.

- Hum... Il semble bien...

Il glissa son majeur dans son vagin, et sentit une étroitesse qui lui fit monter involontairement un grondement appréciateur de sa gorge
Il se redressa, et sans douceur, vint saisir la queue de chien de la bâtarde, la retourna violemment dos à lui et souleva son appendice d'une main de fer, dévoila un petit anneau plissé qui se contractait de terreur.
Il la retourna encore, sa main sur le menton fin de la créature.

- Ouvre la bouche, je veux voir tes dents. Elle comprend ce qu'on lui dit au moins ? OUVRE LA BOUCHE ! Articula-t-il en faisant claquer ses propres dents.