Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cyscek

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Un vent léger caressait les rues sombres de la ville. Cette partie oubliée de tous sauf de ces habitants, livrés à eux mêmes et au crime, n'était ni accueillante ni un refuge pour quiconque s'y enfonçait. La jeune femme étrange l'avait appris à ses dépends, et ses pas les guidaient hors de ce lieu qui aurait pu être le berceau de la décadence. Elle reprenait du poil de la bête, à croire que cette expérience ne lui avait pas coupé les jambes. Entre quelques regards échangés, Cyscek la sentait reconnaissante envers son sauveur. Non, le mot était trop faible, cela s'apparentait plus à de la dévotion. Une église, vraiment ? Il riait intérieurement. Il ne l'avait pas vu venir et pourtant cela était si ... Prévisible. Elle ne prenait pour un homme d'église, quoi de plus normal que de l'amener dans la maison de Dieu ? La bâtisse était vieille et sans réel intérêt, sauf le fait qu'elle comptait y trouver refuge.

Je vous aiderai, oui.

Comptes la dessus, cocotte. Elle semblait perdue et naïve, les deux à la fois. On l'avait pris pour toute sorte de choses au cours de sa vie, mais jamais pour un prêtre, loin s'en fallait. Pénétrant dans la demeure de Dieu, il referma la porte à double battants derrière eux. L'intérieur était sombre, seules quelques bougies brillaient près de l'autel. Des présents et des souhaits laissés par quelques dévôts voulant se faire entendre du seigneur. Pourtant Cyscek en était persuadé, il n'y avait aucun salut en ce bas monde, seulement la loi du plus fort. Et tant pis pour ceux qui ne s'en apercevaient que trop tard. Avançant dans l'allée principale, il la laissa s'installer sur l'un des bancs. Les lieux sentaient la poussière et la pierre, et le silence en était assourdissant. Pourquoi les gens créaient ce genre d'édifices, et pourquoi s'y retrouvaient-ils ? Cela restait un mystère aux yeux de l'esclavagiste. Il tiqua lorsque la demoiselle reprit la parole. Tuer des hommes ? Boire leur sang ? C'était incongru qu'une vampire l'attire dans une église. Il n'avait d'autres connaissances des vampires que les ragôts et histoires qu'on entendait ça et là, et il restait persuadé que ces derniers ne supportaient pas les symboles religieux et encore moins les églises. Ce n'était visiblement pas le cas.

Il se déplaçait afin de se faufiler entre les bancs et venir se camper face à elle. Elle était réellement perdue et perplexe. C'était presque trop facile, mais Cyscek n'allait pas refuser un peu de facilité pour une fois. Il avait suffisamment courru après des proies rétives pour mériter une demoiselle consentante. Elle attendait de se faire capturer, littéralement. Il leva une main et la déposa sur l'épaule de la jeune femme. La pression sur la clavicule de la demoiselle lui intimait de redresser un peu le visage et le corps afin de le regarder pendant qu'il lui parlait.

Je vais te prendre à mon service et tu expieras tes pêchés. Seras-tu assez dévouée pour cela ? J'attends de toi une obéissance sans faille. Le seigneur ne tolère pas l'échec.

La main repartait comme elle était venue, à savoir rapidement. Il ne fallait tout de même pas la brusquer afin qu'elle ne se rende pas compte de la supercherie. Mais comment ? Le regard de l'esclavagiste divagua autour de lui à la recherche d'une solution, d'une idée. Cette dernière le frappa subitement, et il s'écarta de la donzelle afin de s'approcher du coeur. Le plan de travail de l'autel était en marbre blanc, veiné de gris et de bleu par endroit. Assez simple, pourtant la pièce devait coûter une fortune. Quelques reliefs sur le bas de l'autel étaient en or, probablement de la feuille d'or seulement. Nul objet apparent, pourtant en faisant le tour de l'autel, il découvrit rangé dans ce dernier trois coupes et quelques babioles. Il se saisit d'une coupe, en faisant signe à la demoiselle d'approcher de sa position.

Déshabille toi et installe toi. Je vais déjà voir s'il y a une chance de te sauver.

On se serait cru dans un soap opera, tant ses paroles lui paraissaient démentes et pompeuses. Mais si ça marchait, pourquoi faire autre chose ? Il délaissa l'autel pour retourner vers le devant de l'église, sa coupe toujours dans la main. Il visait le bénitier, c'était évident, et y remplît la coupe avant de revenir vers l'autel une fois de plus. Bon, c'était la partie critique, car elle craignait peut-être l'eau bénite, non ? Il s'arrêta et déposa la coupe sur le bord de l'autel, tout en scrutant la jeune femme. Elle était à sa merci à présent, et il doutait qu'elle prenne ombrage de quoiqu'il puisse faire. Ce jeu de rôle lui plaisait, et il ne comptait donc pas en sortir pour le moment. Se positionnant sur le haut de l'autel, au niveau de la tête de la dévôte, il effleura sa joue de sa main, avant de tracer un signe de croix à l'envers sur le nez et la bouche de la vampire.

Seigneur, j'implore ta pitié. Laisse moi ramener cette brebis égaré parmis les tiens.

Il se penchait sur elle partiellement pour attraper la coupe. Dans le mouvement, son bassin s'appuya sur le haut du crâne de la vampire. Elle sentirait surement la dureté du membre de son "sauveur". Pourtant il ne tenta rien, plongeant juste le bout de ses doigts dans l'eau pour envoyer quelques goutelettes sur les formes de la belle. Une vision très personnelle de la purification en somme.


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Ville-Etat de Nexus / Re : Espionnage charnel [Pv Amandine]
« le: lundi 18 novembre 2013, 17:33:32 »

Enchanté, "Trésor". Je suis monsieur Thuis.

Lui donner son vrai prénom ? Cela viendrait peut-être, mais pour l'instant il se devait de jouer son rôle. Et se faire appeler monsieur sonnait agréablement à ses oreilles. C'était différent de maître, et de la connotation de soumission qu'il y avait derrière.

Courtois et distingué, il écoutait la demoiselle qui lui présentait les bâtiments et lui décrivait brièvement les pièces qui les composaient. Il avait noté une certaine surprise chez elle d'avoir été choisi. Il avait vu juste, elle n'était pas habituée à être choisie, du moins pas encore. D'ici un à deux ans, elle aura pris de l'assurance et fera surement parti des valeurs sûres de ce lieu, il en était sûr. Simplement, elle n'avait pas encore les automatismes pour se vendre aussi bien que d'autres. Il opinait du chef quand elle parlait d'une autre pièce de la demeure. Son regard coulait sur les jeunes femmes dans le bassin externe, mais sans s'y attarder. Il était déjà en bonne compagnie, nul besoin de se rincer l'oeil ailleurs.

Elle le menait aux bains, et il trouva l'idée agréable. Il était encore un peu tôt pour s'enfermer dans une chambre, et le fait de prendre un bain pouvait s'avérer reposant, voire amusant. Pénétrant dans les lieux, il resta bouche bée devant la splendeur de la pièce. C'était du bel ouvrage, et il comprennait mieux pourquoi les gens venaient ici, et également pourquoi les esclaves y restaient volontiers. Il écoutait d'une oreille les derniers babillages de Trésor, puisque c'est ainsi qu'elle se faisait surnommer. L'amener dans une chambre ? Se baigner ? Il sortit de sa rêverie tout en la fixant.

Oui, pourquoi pas ...

Son regard coula sur la belle, en train de se dêvétir. Elle cachait bien son jeu, la coquine. Sa façon d'ôter sa culotte était tout simplement indécente, et avait de quoi enflammer n'importe quel mâle. Elle devait vite apprendre les leçons ici, pas de doute. Cyscek avait beau en avoir vu de toutes les couleurs, il sentait son membre se durcir grâce au spectacle qu'elle lui offrait. Toujours debout près du bassin, il la laissait entrer dans l'eau, profitant de cet instant pour simplement la matter et rien d'autre.

Tu sais parler aux hommes on dirait.

Il était passé au tutoiement maintenant qu'ils étaient seuls. Il était le client, il avait donc le droit d'agir comme bon lui semblait. Otant sa redingote, il l'abandonna au bord du bassin. S'en suivit ses bottes, puis sa chemise. Il finit par son pantalon et son caleçon, les deux en même temps. Quand il se redressa, elle put contempler le torse musculeux de l'homme, et un membre d'une belle taille, tendue et plein d'envie. Si elle doutait de ses capacités de charme, elle aura de quoi être rassurée. Il avança, un pied dans l'eau, puis deux, jusqu'à rejoindre la belle à la même marche. Sa queue dépassait de l'eau, érigée vers le plafond et parcourue de spasmes quand le sang l'emplissait un peu plus pour la rendre plus dure encore.

J'ai vu ton hésitation tout à l'heure. Tu es novice ? Ou bien les clients ne te choisissent pas d'ordinaire ?

Aucun ton condescendant : il disait ça avec le sourire, en cherchant réellement à savoir pourquoi elle avait paru tendue lors de la présentation. Il la contourna, et le membre dur frola les fesses fermes de la demoiselle avant qu'il ne s'enfonce pour de bon dans l'eau. Il n'oubliait pas le but de sa présence ici : en apprendre plus sur ce lieu, et surtout savoir s'ils vendaient leurs esclaves, auquel cas ils feraient de redoutables concurrents. Seulement, il devait manoeuvrer en douceur pour ne pas éveiller les soupçons.
Parvenu à un des bords du bassin, il s'arrêta et se retourna afin de lui faire face, les bras allongés le long du bord et le dos contre également.

Je ne cherche pas une vierge, ce n'est pas dans mes fantasmes. Mais je ne voulais pas non plus une femme trop expérimentée, je trouve les nouvelles bien plus spontanées. Je ne t'ai pas posé la question tout à l'heure, as tu une spécialité ? Ou des tabous ?

Habitué aux esclaves qui devaient tout accepter, il se devait de se montrer plus prévenant avec elle. Elle était une esclave, mais rien ne laissait entendre que le client pouvait tout se permettre. Il préférait donc se renseigner avant de faire une bêtise : non pas qu'il ait une idée en tête, c'était juste au cas où, comme on dit.


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Une heure ? Non, un peu moins. Cyscek voulait qu'elle ait le temps de s'habituer, mais également la jauger. Force est de constaté qu'elle en comptait pas s'enfuir pour l'instant. Il avait attendu au dehors, mais jamais elle n'avait poussé la porte. Il l'imaginait fouillant dans l'armoire, à la recherche d'une tenue. Chaque robe était affriolante. Après tout, c'était le but de ce genre d'esclave, elle devait s'habituer à ça. Il aurait pu parier qu'elle prendrait la robe noire et blanche. C'était la plus "sobre" qu'elle pouvait trouver la dedans, mais celle qui rappelait le plus le costume traditionnel des soubrettes. Encore gênée et appeurée, elle allait vouloir se couvrir pour ne pas qu'il se rince l'oeil gratuitement. Pourtant, elle finirait à nouveau par se montrer, elle devait le savoir au fond d'elle.

Lorsque le temps lui parut suffisamment avancé, il ouvrit une porte du palier fermée à clé : il s'agissait en fait de son bureau personnel, interdit aux esclaves. Il avait toujours un oeil sur le couloir, au cas ou elle s'essaierait à la fugue. Mais non, elle ne sortit pas. Refermant le bureau à clé, il y avait pris un collier : l'objet semblait fait d'une seule traite, sans ouverture pour pouvoir le passer, et quelque peu rigide. D'un gris clair et brillant, le bijou était également orné d'écritures anciennes, qui lui donnait un certains charme. Oui, ce collier était beau, sans être exceptionnel. Mais surtout, il coupait la possibilité de se servir de la magie, ce qu'elle ne soupçonnait probablement pas.

Poussant la porte de la chambre, il la trouva allongée sur le lit. La nuit dans le cachot n'avait pas dû être très bonne, cela se comprennait. Elle se réveillait alors qu'il entrait et refermait la porte derrière lui. Des gestes calmes et précis, comme à son habitude. En quelques pas, il vint près du lit et s'assit sur le bord, tout proche d'elle, si proche qu'il pourrait la toucher en tendant une main.

J'espère que tu as bien dormi. J'ai un présent pour toi, tiens, met le.

Il lui montra le collier et l'ouvrit, d'un mécanisme probablement caché dans le métal. Puis il déposa le collier sur le lit, lui laissant tout loisir de le prendre et de le mettre. Le système avait été fait par un homme, à coup sûr : l'ouverture ne pouvait être déclenchée que par un homme, et le collier revêtu que par une femme. Dommage qu'il n'en ait pas eu plus de ce genre, sans quoi il aurait pu avoir des esclaves très intéressantes. Quelques jours plus tôt il avait vendu celle qui portait ce collier jusqu'alors : une jeune femme aux courbes exquises mais dôtées de facilité à manipuler le feu, et un caractère rude. Mais après presque un an chez lui, il en avait fait un agneau. Obéissante comme tout, mais loin d'être pure : elle avait appris à aimer son travail, et il lui avait trouvé un maître qu'il savait être une bonne personne.

Attend, laisse moi faire.

Forcément, elle n'arrivait pas à fermer le collier, et pour cause : elle n'aurait jamais pu le faire d'elle même de part la nature du bijou. Il se leva, pour venir s'asseoir derrière elle. Ses doigts frolèrent ceux de la jeune femme alors qu'il lui prenait le collier et le fermait contre la nuque fine : ca y est, elle était coupée de ses pouvoirs, en espérant que le collier soit suffisamment puissant pour ça. Suite à ça, les mains de l'homme se déposèrent sur les épaules de la belle. Tout proche, il avançait sa bouche afin de murmurer à hauteur d'oreille.

Je te désire toujours autant qu'hier et je ne te veux pas de mal. Je veux juste que tu te laisses aller et que tu apprécies ce pour quoi tu es faite.

Les mains de l'esclavagiste quittaient les épaules pour caresser les bras d'Anastasia. Puis, il les passa sous ses bras, et l'une des mains s'empara d'un sein, afin de le presser au creu de sa paume. Dans le même temps, la bouche de Cyscek embrassait le cou de la jeune femme avec une envie non feinte. Sa deuxième main descendait le long du ventre de la belle captive pour se perdre entre ses jambes, avant de disparaître sous la robe. Les doigts cherchaient, fouillaient. Ils effleurèrent sa toison, sa vulve, jouant contre ses lèvres sensibles et son clitoris.

Je vais prendre soin de toi ... Et toi, prendras tu soin de moi ? Seras tu une esclave dévouée ?

Il murmurait ces mots tout en continuant ses manigances : les doigts la masturbaient, le majeur et l'index s'enfonçant en elle pour remuer lentement dans sa fente chaude. Son autre main passait d'un sein à l'autre, malmenant le décolleté et pressant chaque seins avec envie. Il était bien moins froid qu'auparavant, bien moins dur aussi. Oui, si elle était docile, c'est ce à quoi elle aurait droit. Elle connaissait les deux extrèmes, l'attention de son maître ou la geôle froide et humide. Le choix n'était pas bien dur, mais parfois certains esclaves s'entêtaient. La main accentua ses caresses : Il voulait lui donner du plaisir, tout en l'empechant de jouir. Il n'avait pas envie qu'elle retombe dans cet état semi comateux comme les autres fois.


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Ville-Etat de Nexus / Re : Espionnage charnel [Pv Amandine]
« le: vendredi 15 novembre 2013, 16:39:53 »
Quelques peu alangui dans son fauteuil, Cyscek se redressa à l'entrée des demoiselles. Il se devait de tenir son image et son rang. Le regard lorgnait sur les formes et il répondait par des sourires aux regards complices des jeunes femmes. Dans le même temps, l'intendant avait fini de remplir la coupe de vin, et la proposa au client. Il la prit et se leva carrément. Il serait bien plus à son aise debout pour les inspecter qu'en restant assis. Il trouvait agréable que les filles de joie ne soient pas craintives : cela les rendait plus attractives, un bon point pour cet établissement. Mais jusqu'ici, il ne savait pas si les filles pouvaient être achetées, et donc s'il s'agissait d'un réel concurrent ou non. Il huma le vin dans sa coupe, avant d'en boire une gorgée. Le breuvage était légèrement épicé, sans être trop fort. Au moins, cela changeait de la piquette que servait la plupart des établissements de la ville.

En quelques pas, il se retrouva face à la première demoiselle. Un sourire échangé, il l'étudia de la tête aux pieds. Elle arrangea son décolleté, et cela ne passa pas inaperçu à ses yeux. Elle souhaitait réellement être choisie. Il ne s'attarda pas plus que cela néanmoins, passant à la suivante. Il souhaitait faire un premier tour, histoire de se faire une idée avant de se décider. Ca ne servait à rien de jeter son dévolu sur la première si les autres devaient s'avérer plus désirables. Une à une, il les scruta, jaugeant les courbes et la tenue de chacune. De belles femmes, et pour tous les goûts, vraiment. Parvenu à la dernière, il se campa devant elle, avec un petit sourire. Elle était bien roulée, pas de doute là dessus. Une belle brune, aux yeux en amande.

Quelle est ta spécialité ?

Elle soutenait son regard, c'était déjà un bon point. La fille de joie se rapprocha, afin de murmurer sa réponse à l'oreille de l'homme, pour que personne d'autre n'entende. Par contre, elle pressa fugacement sa main sur l'entrejambe de l'esclavagiste, et cela sans chercher à se cacher, avant de se remettre sagement dans le rang. Cyscek recula alors, embrassant d'un seul regard les demoiselles. Il leva sa main droite et désigna trois d'entre elles.

Les autres, vous pouvez sortir.

Deux brunes et la jeune femme aux cheveux rouges. Le choix avait été assez raisonné, même si l'on pouvait pensé qu'il avait fait ça sur une impulsion. La première était la dernière interrogée, celle qui l'avait chauffé. La seconde, brune également, était clairement celle qui lui plaisait le plus. Elle avait un physique et un visage qui correspondait tout à fait à ses attentes, et elle semblait être une fille de joie aguerrie. Quand à la troisième ... Il savait déjà qu'il la choisirait. Elle était belle, un peu moins attirante que la précédente, mais clairement au dessus d'une femme commune. Quelque chose en elle attirait le regard, la rendait désirable. Pourtant, il aurait juré qu'elle n'était pas choisie bien souvent. Premièrement elle était assez jeune, et les demoiselles plus expérimentées devaient avoir plus de succès. Deuxièmement, elle n'avait pas encore l'habitude comme les autres de se mettre en valeur. Cela viendrait bien sûr, elle avait le temps d'apprendre.

Alors pourquoi ce choix ? Cyscek avait besoin d'une personne qui ne le soupçonnerait pas, et qui ne se poserait pas trop de questions. Une femme trop expérimentée comprendrait bien vite qu'il n'est pas ici seulement pour contenter des pulsions sexuelles. Avec une novice, il espérait l'intimider suffisamment pour qu'elle se concentre sur elle même en tentant d'être la plus parfaite possible. Il ne voulait pas que son métier soit deviné, et il lui fallait donc quelqu'un qui ne remarquerait pas trop ses expressions, sa façon d'être. Une esclave aguerrie l'aurait percée à jour rapidement.

Les demoiselles sortaient, et Cyscek se remit à faire les cent pas devant les trois "finalistes". Un regard pour l'une, un sourire pour une autre ... Ses pas s'arrêtèrent devant la belle rousse. Levant une main, il effleura l'un de ses seins à travers la tenue, soupesant le mont de Venus dans ce qui se voulait une caresse sensuelle. Déjà la main repartait, laissant la demoiselle tranquille.

Ce sera celle-là. Merci mesdemoiselles, peut-être une autre fois.

Il sourit aux deux autres en prononçant ces mots, les laissant sortir elles aussi. Puis son regard revint se fixer sur la jeune fille de joie, le sourire toujours accroché aux lèvres. Il lui proposa son bras, sous l'oeil de l'intendant à qui il rendit son verre de vin à moitié vide.

Comment vous appelez-vous ? Me feriez-vous faire un tour du propriétaire ?


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Ville-Etat de Nexus / Espionnage charnel [Pv Amandine]
« le: jeudi 14 novembre 2013, 18:41:27 »
La route lui avait semblé longue, même un peu trop. Ca n'était pas si loin, une demi journée de trajet, mais il n'avait pas spécialement l'habitude de voyager en carrosse. Bien plus à l'aise sur une monture, à se promener par lui même, il avait dû cette fois-ci jouer le jeu même si cela le fatiguait. Il avait entendu parler d'un vendeur d'esclave, installé à quelques encablures de la ville. Il semblait que son établissement soit également une maison close, mais il n'avait eu jusqu'ici que des informations de seconde main. Le mieux pour lui était de voir par lui même si cet endroit risquait d'être un concurrent sérieux ou non. Dans le meilleur des cas, cela pouvait même devenir un partenaire de commerce, mais il n'en était pas là, loin de là.

Cyscek se massa le mollet gauche. A rester assis trop longtemps, voilà qu'il venait d'avoir un début de crampe. Et puis ce costume ... Il ne se sentait pas à son aise dans ces vêtements. Une redingote noire surmontait sa chemise blanche, et un pantalon noir complétait la tenue avec des bottes de cuir. Il passait parfaitement pour un bourgeois dans cette tenue, mais c'était un supplice pour quelqu'un habitué à des habits bien plus amples et confortables. La calèche ralentit l'allure à l'approche de la bâtisse, et dépassa une palissade. Les lieux étaient visiblement bien gardés, et parés à l'éventualité d'une attaque extérieure. Ou bien, craignait-on que ce ne soit ceux à l'intérieur qui veuillent fuir ?

Les deux chevaux s'arrêtèrent et son cocher, un de ses employés en vérité, vint lui ouvrir la portière pour qu'il sorte de là. Le premier contact visuel avec la propriété était saisissant. Les lieux étaient lumineux et agréables, les bâtiments immenses encadrant une cour intérieur boisée. Dans le bassin présent au centre de la cour, plusieurs demoiselles nageaient, entièrement nues. Pas de doute, il était au bon endroit. Décrochant une bourse de sa ceinture, il la tendit à son comparse. Leur plan était déjà bien huilé : ils devaient observer et se faire leur idée. Lui en se faisant passer pour un noble, et son employé en visitant un peu les alentours. Mais avant, ce dernier partit avec la bourse à la recherche de l'intendant, afin de payer la "journée" et la nuit de son "maître". Aucune entourloupe, la bourse était bien pleine et correspondait aux tarifs en vigueur.

Pendant ce temps, Cyscek était resté dans la cour, à l'ombre d'un bâtiment pour ne pas souffrir du soleil. Il observait les habitants des lieux qui allaient et venaient sans discontinuer. Le retour de son valet et de l'intendant le sortit de sa rêverie.

Bienvenue Messire, si vous voulez bien me suivre.

Cyscek opina de la tête, restant muet pour mieux coller à son rôle de noble un peu prétentieux. Dans le même temps, son domestique retournait à la calèche afin d'aller la garer et faire installer les chevaux dans les écuries. Lui de son côté suivit l'intendant qui l'entrainait dans l'une des bâtisses. Chaque pièce respirait le vice et la luxure, des peintures aux fresques, ainsi qu'aux meubles présents : si l'on avait l'esprit tordu, on se laissait à penser que chacun de ses mobiliers avaient servi de support à des ébats plus ou moins bestiaux. Des tableaux érotiques ou carrément pornographiques ornaient les murs et titillaient les sens des clients, démontrant qu'ils étaient libres de faire ce qu'ils souhaitaient ici.

Son guide était un homme dans la force de l'âge. Probablement pas le propriétaire des lieux, un simple serviteur. Eunuque ? Il ne savait pas, et il n'avait pas envie de savoir. La tenue était correcte, le laisser aller n'était pas toléré ici. Il s'arrêta dans une pièce ornée de plusieurs fauteuils invitant à la paresse ou à la luxure. Plusieurs portes donnaient sur cette pièce, toutes fermées, et il devina sans trop de soucis qu'il s'agissait là d'une sorte de carrefour central de l'endroit. Ici se croisaient domestiques, esclaves et clients, pour ensuite se répartir selon leurs rôles dans l'ensemble de la demeure.

Prenez place s'il vous plait, les proposées ne vont pas tarder. Puis-je vous offrir à boire ?

L'intendant s'était rapproché d'une commode en bois de sental. Pourtant il ne l'ouvrit pas, attendant de voir si le "noble" allait répondre par l'affirmative. Des années de servitude lui avait appris à ne pas outrepasser son rôle et à se montrer dévoué, rien de plus.

Un verre de vin suffira.

Il avait failli ajouter un merci. Cela aurait pu sonner faux dans la bouche d'un noble. Heureusement, il s'était rattrapé à temps. Prenant place dans un fauteuil moelleux, il observait l'intendant qui ouvrait une bouteille afin de remplir un verre quand l'une des portes s'ouvrit. Dix filles en franchir le seuil, l'une après l'autre, chacune lançant un regard on ne peut plus clair au client. Elles ne semblaient pas vivre dans la crainte, et Cyscek aurait pu juré qu'elles appréciaient ce qu'elles faisaient. Il lui restait à choisir celle qui lui servirait de guide pour voir un peu plus de cet endroit, et accessoirement de chauffeuse de lit. Autant joindre l'utile à l'agréable ...


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L'absence de couverts était bien évidemment voulue. Elle devait se sentir inférieure à lui, car elle l'était. Pas plus qu'une esclave, elle devait comprendre sa place et l'accepter. Ce n'était pas facile et il la laisserait probablement manger convenablement dans le futur, mais pour le moment c'était un mal nécessaire. Et puis, l'esprit sauvage reprennait vite le dessus. Si au départ elle se montrait propre et sur la retenue, il voyait qu'au fur et à mesure elle se laissait aller. Il n'y avait qu'à voir la façon dont elle prenait la viande et la mangeait. Elle devait avoir faim, et avait laissé son amour propre de côté pour se rassasier. Il en ferait quelque chose, c'est sûr.

Durant tout ce temps, l'esclavagiste était resté assis les bras croisés, à la regarder se nourrir. Elle était moins craintive que la veille, c'est du moins l'impression qu'elle lui donnait. Lorsqu'elle eut fini, il réprima un sourire en la voyant s'essuyer du revers de la main. Un vrai retour à la nature, elle se comportait comme un animal. Il ne la considérait pas beaucoup mieux que cela en même temps. Il prit une longue inspiration, décidé à lui réexpliquer son rôle et le pourquoi de sa présence ici. Elle pouvait être contre, elle allait bien devoir se rendre à l'évidence : elle ne sortirait pas libre d'ici.

Je veux que les choses soient claires Anastasia. Tu es une esclave, et tu m'appartiens. Dire le contraire, te débattre, t'enfuir ou t'en prendre à moi ne feront que t'attirer des coups de badine ou de fouet. Tu as du potentiel et tu feras une très bonne esclave sexuelle. Une fois ta formation terminée, je te mettrai en vente pour te trouver un maître à contenter. Tu comprends ?

L'homme se redressa, la laisse toujours nouée autour de son poignet. Il donna une petite impulsion, pour lui intimer de se redresser. Cette fois, il attendit qu'elle soit debout pour se remettre en marche. La ramenait-il déjà à sa geôle ? Non, il allait vers un escalier menant à l'étage cette fois. Les marches en bois grincèrent à leur passage, débouchant sur un couloir bien éclairé. Plusieurs portes ornaient les deux côtés du couloir. Il se dirigea vers la première à droite et poussa la porte. Au delà, une chambre tout ce qu'il y avait de plus normale : un lit, une armoire, même un bureau et une chaise. Pas de décoration, mais la literie semblait de bonne facture. Cela aurait même pu être une chambre haut de gamme dans une auberge. Par contre, la fenêtre était barrée par de lourdes barres de fer. Une sorte de herse qui laissait passer la lumière, mais annihilait toute envie d'évasion. Il la fit entrer dans la chambre, restant dans l'embrasement de cette dernière.

Si tu es sage et docile, tu dormiras ici. Je suis sûr que tu préfèreras au sous sol, non ? Par contre, si bien évidemment tu désobéis, tu retourneras au cachot. Regarde dans l'armoire, il y a des vêtements pour toi. Prépare toi et attends ici, je reviens.

Après ces quelques mots, Cyscek défit la laisse du cou de la jeune esclave. Puis il ressortit de la pièce, refermant derrière lui la lourde porte de bois. Pourtant, nul cliquetis ne vint ponctuer ce mouvement de la porte. L'avait-il refermée à clé ? Non en vérité. Il s'était à peine éloigné de quelques pas, et scrutait la porte. Il voulait voir si elle suivrait l'ordre et resterait dans la pièce, ou si elle allait tenter de s'enfuir. L'équation était simple, il lui avait donné toutes les clés pour choisir son destin : risquerait-elle de retourner dans une geôle ? 

Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait parié sur le fait qu'elle ne bougerait pas de là. Les avantages étaient bien plus grands que les inconvénients. Elle avait pu en juger par elle même et de plus elle avait montré une certaine envie lorsqu'il la prenait. Non, il ne la voyait pas fuir. Elle allait bientôt s'apercevoir que la liberté qu'elle pleurait dans son cachot ne valait pas tant que ça, et qu'elle aurait tout ce qu'elle voulait en restant dans cette condition.


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Ville-Etat de Nexus / Re : Mais pourquoi ? (PV Cyscek)
« le: mardi 12 novembre 2013, 11:50:00 »
Cyscek observait la jeune esclave, attendant de voir son comportement. Les quelques secondes qui allaient suivre seraient déterminantes quand à juger la mentalité de l'esclave. Qu'elle essaie de fuir, et il savait qu'il devrait la "matter" afin de la faire obéir. Elle ne s'enfuierait pas car il la rattraperait avant ça, mais certains essayaient quand même. Non, elle sortait de la cage, sans chercher à partir. Il avait vu les coups d'oeil autour d'elle, mais rien qui vaille la peine d'être réprimandé. Seulement, les questions qu'elle lança pêle mêle le troublèrent. Jouait-elle l'innocente ? Avait-elle perdu la mémoire ? La raison ? Plusieurs hypothèses étaient possibles, mais il ne pouvait déterminer laquelle était la bonne. En premier lieu, il décida de partir du principe qu'elle ne lui mentait pas. Elle semblait réellement effrayée, et surtout elle avait eu un débit de parole bien trop rapide et troublé pour que ce soit feint : elle se posait réellement ces questions.

Je vais tenter de répondre à tes questions du mieux que je peux.

Il se redressa, dominant la jeune femme de plus d'une tête. Un instant il se détourna afin de rejoindre une armoire où se trouvait de nombreux paquets. Il s'en saisit d'un, qui se révéla être un paquet de vêtements ficelés. Il se tourna à nouveau vers elle, et le lui tendit. Difficile de dire ce qu'il comportait tant qu'elle ne l'avait pas défait. Une fois le paquet entre les mains de l'esclave, il se décala vers la cheminée, tout en gardant un oeil sur elle. Il s'accroupit et commença à déposer des bûches et des brindilles dans l'âtre éteinte.

Tu es dans la ville de Nexus, et je ne te laisse pas partir car tu es une esclave. Et non, l'esclavage est toujours en vigueur, vu que j'en vis.

Les mots sortaient calmement de sa bouche. Il avait de la patience et expliquait à la demoiselle ce qu'elle voulait savoir. Peut-être que la mettre en confiance aiderait à son adaptation, surtout si elle n'était pas esclave auparavant comme elle le laissait suggérer. Le briquet d'amadou dans la main, il alluma les brindilles, et les flammes commencèrent à lécher les bûches, se propageant lentement dans le bois. Sous peu il y aurait une belle flambée dans l'âtre.

Et tu es une neko. Une hybride entre femme et chat. As-tu perdu la mémoire ?

Il retourna vers le canapé et s'installa à nouveau, lui faisant signe de venir le rejoindre. Difficile d'imaginer cet homme comme un esclavagiste tant il se montrait calme et posé. Mais en fait, elle ne voudrait pas le voir en colère.

J'espère que tu as bien saisi ce que je t'ai dit depuis tout à l'heure. Tu m'appartiens. Je vais faire de toi une esclave modèle, dévouée au sexe. Tu ne le sais peut-être pas mais les nekos sont très douées pour cela. Et quand tu auras fini ton apprentissage, je te trouverai un gentil maître. Mais pour ça, il faut que tu te montres dévouée et docile. Penses tu pouvoir y arriver ?

L'homme tendit sa main, effleurant de sa paume la joue de la demoiselle. Elle était à croquer, littéralement. Sa main descendit un peu, venant soupeser l'un des seins de la neko. Il était toujours tendre avec elle jusqu'ici, guettant le moment où elle se rebellerait, si jamais cela arrivait.

Passe ta tenue et rapproche toi du feu, tu auras moins froid. As-tu une quelconque expérience sexuelle ?

Il voulait bien laisser du temps d'adaptation à la jeune neko, mais il devait aussi en apprendre sur elle, sur ses capacités et sur ce qu'il allait devoir lui inculquer. Au dehors, on entendit ses hommes de main repartir en tirant la carriole, chargée des cages vides. Il continuait à darder son regard sur la jeune femme, attendant de voir ses réactions et son avis sur la situation présente.


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Place publique / Re : "L'esclavage fait des monstres" (Cyscek)
« le: mardi 12 novembre 2013, 11:03:48 »
Lui, un idiot ? Probablement, aux yeux de certaines personnes en tout cas. Cyscek pensait forcément à ça car l'esclave l'intriguait et l'intéressait. On aurait pu parler d'une curiosité malsaine, d'une envie déviante. Lui préférait le voir comme un challenge.

A l'ouverture de la boutique, il s'était glissé parmis les clients afin de jeter un oeil aux esclaves exposés. Il connaissait le gérant ainsi que ses employés. Bien plus portés sur la vente que sur la formation des esclaves, ils se contentaient généralement de faire de la capture et de revendre directement leurs captifs. Ils rachetaient également des esclaves de contrées lointaines, afin de les mettre en vente ici, et gagner la différence de prix. Cyscek trouvait le système bien fait, puisqu'il suivait en partie le même. Le seul point qui le gênait, c'est que ces hommes ne formaient pas du tout leurs esclaves. En leur donnant un semblant d'éducation, ils pourraient les vendre bien plus cher. En l'état, ils vendaient des esclaves dociles mais incompétents, des esclaves instruits mais rebelles et toutes les autres déclinaisons possibles. Le soucis qui en découlait provenait des accidents qui émaillaient les ventes de ces marchands : on avait vent d'esclaves enfuis après avoir tué leur maître, d'autres au contraire abandonnés ou tués par leur maître car incapables de faire quoique ce soit.

Cyscek le savait, un bon esclave devait d'abord être dressé. L'autorité, l'apprentissage de l'asservissement, puis l'on formait l'esprit à son but. Que ce soit un esclave fait pour le ménage, le sexe ou les travaux manuels, il fallait être sûr qu'il ne ferait pas n'importe quoi. C'était sur ce point que Cyscek insistait afin de vendre des esclaves de qualité. Alors qu'ici ...

La boutique était réputée pour son choix, car les autres esclavagistes de la ville n'avaient pas un réseau aussi étendu pour trouver des esclaves et les ramener de lieux aussi éloignés. Ainsi Cyscek y venait parfois, et s'il trouvait du potentiel chez un esclave, il le rachetait. Il savait qu'avec quelques mois de formation il pourrait probablement obtenir bien mieux que ce qu'il payait à la base. Ce matin donc, il était venu dans ce but, trouver quelque chose qui l'intéresserait. Mais quoi ? Il y avait bien un homme, dans les premières cages. Un nubile, tout en muscle, et visiblement docile. Parfait pour les travaux manuels, il devait pouvoir abattre un travail colossal. Il était en train de s'intéresser à cet esclave quand l'incident avait éclater.

Attirés comme des mouches par un cadavre frais, les clients s'étaient regroupés et observaient la cage, tout en gardant une certaines distances de sécurité. Se faire mordre par une esclave ?! Autant risquer d'attraper une infection. L'un des mâtons s'y essaya pourtant, mais sans succès, ce qui fit sourire l'esclavagiste. Il observait la sauvage qui se tenait dans la cage. Il s'y était mal pris pour la capturer, et surtout ils ne l'avaient pas du tout soumise, malgré son caractère violent évident. Ils n'avaient rien donner à cette femme, à part la captivité. Manier le bâton et la carotte, voilà qui était bien plus productif : s'ils avaient un peu écouté les désirs de cette étrangère, tout en la soumettant, ils auraient actuellement une esclave docile. Les premiers clients s'écartaient, quand Cyscek s'adressa au gérant.

Je vous l'achête, pour la moitié de son prix.

Un rictus apparut sur le visage bonhomme du gérant. Un pigeon, littéralement. Les paroles avaient arrêté les clients, qui souhaitaient savoir le dénouement. La curiosité était tellement palpable ... Venant se camper devant Cyscek, le vendeur ornait ses lèvres d'un sourire qui se voulait condescendant et moqueur. Il était persuadé que l'esclavagiste n'arriverait jamais à rien avec cette femme. Et réussir à la vendre pour la moitié de son prix, c'était déjà ça de gagner plutôt que de la tuer et la balancer au caniveau.

Et bien elle est à toi ! Par contre je ne livre pas, débrouille toi pour l'emporter.

Il tendait déjà la main, attendant son dû. Cyscek ne le fit pas languir, sortant de sa poche une bourse pleine. Y prélevant la somme, il la déposa dans la main tendue, avant de ranger à nouveau la bourse. Pas un mot de sa part, il ne s'attendait pas à de la compassion de la part de ce marchand, ni à de l'aide. Mais après tout, il n'en demandait pas. Il attrapa sa besace afin d'en sortir une laisse, comportant elle aussi une muselière. C'était plus prudent pour l'instant. Il ouvrit la cage, bloquant la sortie à la captive. Il savait qu'elle allait tenter de mordre à nouveau. Approchant la muselière, il vit venir le mouvement de cou de l'esclave, l'évita et assena une claque à la jeune femme. L'instant d'après, les lanières de cuir se refermaient autour de la tête de l'esclave, et il resserrait l'attache. La bousculant, il la fit tomber au sol, face contre terre et se saisit de ses poignets pour les lui attacher dans le dos à l'aide de menottes. L'opération n'avait pas pris dix secondes. Vu sa carrure et sa force, ainsi que son habitude à traiter des esclaves récalcitrants, il n'avait pas eu de mal. Une fois la femme attachée, il se releva et empoigna la laisse pour tirer dessus et la forcer à se relever également.

Suis moi docilement. Tu mérites mieux que cette cage.

Il fallait lui laisser entrevoir des jours meilleurs. Se détournant sous les regards médusés de l'assistance, il prenait la direction de la sortie, décidé à la ramener jusqu'à sa demeure.


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La scène avait été brève, brutale. Quelques secondes tout au plus, ou la violence avait pris le pas sur tout le reste. Et déjà le calme était revenu. Les trois malfrats ne bougeaient plus, et si l'un d'eux s'avisaient de le faire, il aurait tôt fait de se faire défoncer le crâne à coup de matraque. Aidant la demoiselle, il l'observa, perdu entre un sentiment de perplexité et un de fierté. Il venait de la sauver, et ressentait pour cela une joie et une estime de lui même plus haute qu'au naturel. Mais d'un autre côté, il se demandait ... Et bien, tout simplement si elle était humaine. Son visage, ses cheveux, sa peau froide ...

Votre ... Colombe ? Elle était à vous.

Ce qui s'avérait une question se finît comme une affirmation. Qui pouvait bien avoir un oiseau comme animal de compagnie ? Elle n'avait pas la dégaine d'un fauconnier, ni d'une personne s'occupant de pigeons voyageurs. Parfois, certains nobles gardaient des oiseaux en cage, mais plutôt des spécimens exotiques. Non, elle ne cadrait visiblement pas avec un profil "normal". Les paroles qui suivirent ne firent que conforter ce qu'il pensait : elle était folle. Ou alors, elle avait reçu un coup sur la tête. C'étaient les deux seules alternatives plausibles selon lui. Un envoyé de Dieu ? La rédemption ? Un instant, une ombre passa sur son visage, celle du doute.

La seconde d'après, il reprit contenance, réfléchissant à toute allure. Il était mal vu d'abuser des gens faibles, mais Cyscek n'était pas concerné par cela : après tout, il capturait des gens innocents pour en faire des esclaves, si la pitié faisait partie de ses sentiments, cela se saurait. Elle n'était pas trop mal, si l'on pouvait gommer un peu son côté étrange. Une potentielle recrue ? Il lui faudrait juger et jauger l'inconnue, afin de se faire sa propre idée.

Les émissaires du Seigneur suivent sa volonté comme seul précepte.

D'où lui venait ses paroles ? Il n'en savait rien, mais son ton sentencieux devait sonner juste. Intérieurement, cela lui donnait le sourire de "jouer" un homme de foi, lui qui volait, trichait et mentait à tour de bras. Un instant, son regard divagua vers le bas, sur le décolleté ensanglanté de l'inconnue. Se rendait-elle compte de ses gestes et de ses paroles ? Il n'en était même pas sûr.

Tu as pêché, et le chemin de la rédemption sera long, mais je suis là pour te guider.

Il était facile de prononcer ces paroles, car qui ne pêchait pas ? Elle se reconnaitrait forcément dans ce reproche. Il n'avait par contre aucune idée de ce qu'elle avait pu commettre et qui la confortait dans l'idée qu'elle devait se repentir. La seule chose qui l'intéressait, c'était d'utiliser cela à son propre intérêt. Cyscek se détourna de la ruelle, l'invitant tacitement à ressortir de ce lieu. Pour aller où ? Ca, il n'en avait aucune idée.



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Les terres sauvages / Re : Une collaboration à venir [Pv Morgana]
« le: mercredi 06 novembre 2013, 18:23:18 »

Lorsque que les mots franchirent la bouche de la succube, Cyscek eut d'abord un sentiment d'incompréhension, et ses sourcils se froncèrent. Qu'attendait-elle de lui exactement ? Puis la solution lui vint, évidente et inévitable. Tentait-elle de se jouer de lui ? A la première réflexion, il pensait que non. Elle n'avait strictement aucun intérêt à lui demander ça, pour ensuite essayer de le rouler. Elle pouvait tout aussi bien tenter de vendre la neko par elle même, mais elle n'avait probablement pas l'expérience pour, et en ça l'esclavagiste lui servait.

Et donc, je te donnerai plus mécaniquement. Vous ne perdez pas le nord.

Normalement, éduquer une esclave prenait du temps, même pour les nekos particulièrement dociles. Mais des ébauches de connaissance pouvaient toujours servir les efforts de Cyscek et de la succube. Il s'était arrêté également, et jaugea un instant les deux femmes. L'idée de baiser cette neko sous le regard de sa "partenaire" de chasse n'était pas déplaisante, il devait le reconnaître.

L'éducation ne se réduit pas au sexe, mais cela peut lui donner de la valeur effectivement.

Il s'approcha des deux femmes, et tatta le corps de la neko. Elle était bien faite et appétissante. Sa main s'égara un instant entre les cuisses de la captive, ses doigts jouant contre la vulve de cette dernière avant de repartir d'elle même. Sa main désigna alors un carré d'herbe, sur le bord du chemin. Il comptait faire cela un jour ou l'autre, alors pourquoi pas maintenant ? Ce n'était pas une spectatrice qui allait l'empêcher d'y arriver.

Installez là ici.

Il jeta tout de même un regard derrière lui, puis devant lui. Personne à l'horizon. Le chemin était peu fréquenté, et ils ne risquaient pas grand chose, mais être découvert par un importun dans une situation fâcheuse pouvait se retourner contre eux, alors il ne voulait pas trop prendre de risque. S'avançant à son tour dans l'herbe, il ôta négligemment ses bottes pour les abandonner à l'herbe, puis fit descendre son pantalon en même temps que son caleçon. A moitié nu, il dévisageait la succube sans chercher à se cacher : son dard se dressait vers le ciel, emplit de sang et de désir. Il était bien membré, et cela se voyait d'autant plus maintenant qu'il était à vue.

Avez vous une préférence sur le début de l'apprentissage ?

Entrant dans le jeu de la succube, il la laissait choisir ce qu'elle souhaitait voir. Bien sûr, rien ne disait qu'il allait accepter, mais à voir la façon dont elle le reluquait, il se risquait même à penser qu'elle dirait ce que elle voudrait subir plutôt que la captive.

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Un pantalon noir élimé, un maillot de corps gris, voilà tout ce que portait l'esclavagiste en plus de ses bottes de cuir souple. Nul besoin d'être trop vêtu, même s'il était vrai qu'il pouvait faire frisquet dans la cave. Avançant dans la geôle, son regard se posa sur la captive alors que les ombres dansaient sur les murs au rythme des mouvements de la lanterne dans sa main. Le regard de Cyscek n'était pas dur, mais plutôt sans état d'âme. Elle était une esclave, rien de plus, et ce n'étaient pas les sanglots de cette dernière qui allait l'émouvoir.

Il accrocha délicatement la lanterne à une paterre prévue à cet effet sur le mur. Cela fait, en deux pas il était déjà devant elle, et s'accroupit afin de prendre le menton de la jeune femme dans sa main et la forcer à redresser la tête. Les larmes lui avaient striées les joues, et elle avait effectivement de la morve sous le nez. De sa main libre il attrapa donc un mouchoir et l'essuya d'un geste rapide. Cela fait il relâcha l'étreinte sur sa machoire et se releva.

Arrête ça. Pleurer n'aide en rien, et surement pas ici.

Le colosse fit demi tour afin de ressortir de la pièce. Allait-il repartir comme ça, en l'abandonnant avec juste cette lanterne ? Non, il réapparut quelques secondes après, détenant dans ses mains un objet. De sa place, elle n'avait probablement pas idée de ce que c'était, si ce n'est qu'il semblait y avoir une lanière. Cyscek revint se camper devant elle et lâcha une partie de l'objet qui pendit alors devant le visage d'Anastasia. Un collier. Non, une laisse plus exactement.

Je vais te passer ça puis nous irons discuter à l'étage. Mais pour ça, je veux que tu te calmes et que tu me promettes d'être sage, sinon je te remettrai directement ici.

L'homme leva sa main devant lui, et plaça l'autre extrémité de la laisse à son poignet. Un bracelet assez serré, qui devait probablement servir à dissuader les esclaves de tenter de fuir. Il prit ensuite le collier de la laisse, et le passa au cou de la captive. Il était composé d'un métal finement ciselé, avec un fermoir plus sombre, qui émit un cliquetis lorsqu'il l'enclencha. Une fois le collier en place, il défit les liens des poignets en produisant une clé d'une de ses poches de pantalon. Mais à peine libérée, il la forçait déjà à avancer en tirant sur la laisse.

Dans le couloir sombre, les gémissements continuaient, et la lanterne permettait seulement d'entrevoir des portes de bois, identique à celle de sa cellule. Lorsqu'il eut grimper l'escalier menant au rez de chaussée, il s'arrêta le temps qu'elle passe, et referma la porte à clé derrière eux. La dite porte donnait sur un salon assez vaste. Le mobilier n'était pas très fourni, mais de bonne facture : une bibliothèque partiellement remplie, une table basse en bois autour de laquelle trônaient plusieurs sièges et canapés. Un tapis ornait le sol, représentant un dragon aux prises avec des piquiers. D'une secousse dans la laisse, il lui intima l'ordre d'avancer vers les fauteuils. Sur la table basse une assiette attendait, contenant des haricots et un morceau de viande. A côté, un verre d'eau et une pomme, mais nul couvert.

Tiens, nourris toi, nous parlerons ensuite.

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L'esclavagiste grognait, emporté par le plaisir que sa soumise provoquait en lui. Il avait déjà joui auparavant, pourtant cet orgasme là semblait aussi fort que le premier. La semence brûlante remplissait l'orifice de la jeune femme, et les jets se succédaient avec une abondance inquiétante. Ennivré par le plaisir, il notait tout de même qu'elle n'avait pas joui. Son bassin se faisait moins remuant, et comme le désir chutait, la vigueur également. Pourtant, le dard semblait plus dur que jamais dans l'anus endolori qu'il venait de prendre comme un dû. Après un dernier mouvement, lent et presque doux, il se recula complètement, libérant la belle de sa présence. Il fixait d'un oeil pervers l'orifice béant qui tarda à retrouver son réflexe et à se rétracter, libérant par le même mouvement un peu de sperme. Il allait la sermoner, sur le fait qu'elle n'avait pas obéi, mais il n'en eut pas le temps.

La voix suppliante de la néo esclave n'était pas feinte : elle voulait lui plaire, accéder à sa demande, mais avec ce qu'il lui avait fait subir, ça n'avait pas été suffisant. Peut-être ne goûtait-elle pas ce genre de plaisir, mais il se promettait de l'aguérir à ce genre de pratique. Muré dans son silence, il observait toujours Anastasia, offerte et désireuse de jouir. Plusieurs minutes auparavant, elle le haïssait, elle voulait se libérer et s'enfuir, et pourtant son jugement avait profondément changé. Comme un déclic en elle qui lui confirmait qu'elle était faite pour ça, elle découvrait qu'elle adorait être traitée comme un objet. Etre la chose de Cyscek, une esclave à part entière, ne lui faisait plus peur. L'esclavagiste rencontrait rarement ce type de comportement, mais il décelait en elle de la véracité. Il ne ferait pas l'essai, mais quelque chose le laissait penser que s'il la libérait de ses entraves, elle ne fuirait pas, et chercherait au contraire à contenter son maître.

Il ne comptait pas vérifier de suite, de toute façon. Il se décala à peine, afin de se trouver sur le côté de la captive. Sa main retrouvait sans problème la courbe des fesses de la succube, et s'abattit dessus dans une claque sonore.

Je vais te faire cette faveur car tu as été docile.

Magnanime, l'esclavagiste ? Cela l'arrangeait surtout. La main descendit, épousant la raie des fesses d'Anastasia. Son majeur et son index frottèrent contre la vulve chaude, avant de s'y enfoncer avec plaisir. Immédiatement après, son autre main vint remettre une fessée à la soumise. Il réitéra le mouvement pendant que ses doigts fouillaient l'intimité et s'amusaient à torturer le clitoris de la jeune femme, décidé à la mener à la jouissance. Il la tortura de la sorte une poignée de secondes, avant de la sentir se tendre. Elle n'avait pas menti sur son état de plaisir. Ôtant ses doigts, il laissait le corps de la succube s'affaisser lentement sur le lit alors que la jouissance parcourait ce corps parfait, et que la fatigue l'emportait à nouveau. Elle ne risquait pas d'aller bien loin, mais il devait s'activer. Descendant du lit, il se rhabilla prestement, puis attrapa les vêtements de la jeune femme. Cela s'annonçait trop compliqué de la rhabiller totalement, ainsi il la drappa seulement dans sa large cape, pour ensuite la détacher. Ceci fait, il souleva la belle au bois dormant comme l'on soulèverait une mariée, afin de la sortir de la pièce. Ainsi, on aurait pu croire à une jeune femme innocente, que l'on transportait tel un bébé. Et de toute façon, aucun des regards avinés des occupants de l'auberge ne remarquèrent le manège, ou ne firent de remarques.


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Une cave, sombre et humide. Non, rectification, ce n'est pas une cave, mais simplement une geôle, dans une cave. Le sol et les murs en pierre sont froids, tout autant que les lourds fers passés aux poignets de la jeune femme. Entravée, elle avait les bras légèrement écartés, mais la position lui permettait d'être assise dos au mur. Pas de fenêtre, pas de lumière. Impossible de définir l'heure qu'il était sans pouvoir se fier à l'astre du jour. Une lourde porte de bois barre ce qui est probablement l'unique sortie de la geôle. De là on entend quelques gémissements provenant probablement d'une autre geôle. Une autre captive ? Vu comment le son est étouffé, c'est assez difficile à dire.

Au dessus, dans la demeure de l'esclavagiste, le soleil brille déjà de mille feux, et ce depuis longtemps. Cyscek émergeait d'une nuit de sommeil agitée et assez courte. Il n'avait pas chômé, transportant la captive jusqu'ici au plus sombre de la nuit, pour ensuite l'enchainer au mur, et finalement prendre un repos mérité. Après s'être étiré, il s'habilla et descendit au rez de chaussée. Ouvrant la porte fermée à clé menant à la cave, il se munît d'une lanterne allumée alors qu'il entendait distinctement des gémissements. Les captifs savaient clairement lorsqu'il arrivait, et cherchaient à attirer son attention. Après avoir descendu la volée de marche, il s'immobilisa devant la porte de la geôle d'Anastasia. Etait-elle éveillée ? Il le saurait vite. La clé provoqua un grincement dans le jeu de la serrure, et la porte s'ouvrit sur la geôle, éclairée par la faible lueur de la lanterne.


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Prélude / Re : Fleur Secrète (Finit) {*~/Law\~}
« le: mardi 05 novembre 2013, 14:42:54 »
Bienvenue belle petite esclave :)

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Le quartier de la Toussaint / Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]
« le: lundi 04 novembre 2013, 15:18:34 »
Il était à la merci de cette svelte femme, et elle le savait. Il avait encore de la force, il aurait pu se battre, mais elle était trop agile pour qu'il puisse espérer l'assommer. Il reprenait du poil de la bête et du souffle, pourtant il ne tenta rien quand elle s'approcha afin de caresser son torse et de l'embrasser. Il rendit même à peine le baiser, s'attendant à un mauvais tour de la part de la bunny girl. Il grimaça quand la main se referma sur son épaule. Il n'eut pas le temps de chercher à la saisir, car elle s'était déjà écartée. Garce.

Il continuait à la fixer pendant qu'elle exposait son idée, et les règles qu'elle posait. Dit comme ça, on aurait pu croire qu'elle espérait perdre et passer la nuit à sa merci, car elle ne gagnait rien en cas contraire. Immobile, il jaugeait la demande réalisable. Au moins, elle ne semblait pas vouloir le tuer pour l'instant, et c'était une bonne chose. Il fallait maintenant savoir s'il se rendrait à son défi.

Je serai à l'heure, prépare toi à perdre.

La vérité était tout autre, il ne savait pas s'il s'y rendrait. Il avait l'occasion de partir d'ici, et elle ne le retrouverait probablement jamais s'il rentrait sur Terra. Oui mais ... Il y avait une part de lui qui appréciait le jeu et le prix qu'il pouvait remporter. Elle venait de disparaître, et sa décision se dessinait déjà dans son esprit. Il devait tenter sa chance, et laisser tomber cette porte de sortie.

Pendant quelques minutes, il resta planté là, essayant de bouger le moins possible son torse. La douleur lanscinante continuait à palpiter dans son épaule. Elle sera peut-être passée dans une heure, il ne pouvait pas le prévoir. Il devait en tout cas l'espérer. Rejoignant la porte d'accès au toit, il attrapa sa matraque à l'aide de sa main valide afin de frapper plusieurs fois la serrure. Cette dernière finit par céder sous les coups, et la porte s'ouvrit sur une cage d'escaliers sombre et déserte. Descendant peu à peu dans les entrailles de l'immeuble, Cyscek prit soin de ne pas faire de bruit. Attirer les voisins étaient la pire chose à faire, et il s'estimait déjà heureux que ce qu'il avait fait subir à la serrure ne les ait pas alerté.

Au bas de l'escalier, il traversa le hall qui menait à l'entrée de l'immeuble d'habitations. Aucun soucis pour sortir ici, et il déboucha dans la rue, à quelques encablures de là où il s'était battu. Restait à trouver la fête foraine ... Il connaissait vaguement la ville, et se dirigea vers les quais, comme elle le lui avait indiqué. Il prenait son temps, et à mesure qu'il marchait, son épaule lui était moins douloureuse. Il tentait parfois quelques mouvements pour vérifier que ce n'était pas trop grave. Il reprenait de la souplesse, c'était de bon augure.

Une demi heure plus tard, il arrivait au bout des quais, et devinait les formes de la fête foraine. A cette heure tardive, les attractions étaient arrêtées, et l'on percevait seulement des structures gigantesques, tels des animaux géants se dressant dans la nuit. Restant à l'abris du dernier hangar, il patienta le reste du temps. Tant qu'à se reposer, autant en profiter jusqu'au bout. L'heure offerte par l'inconnue touchant à sa fin, il se redressa afin de s'approcher des grilles d'entrée. Un coup d'oeil de chaque côté et il s'agrippa au métal pour grimper par dessus, pénétrant illégalement dans l'enceinte. Restait le plus dur, retrouver la lapine.


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Qu'est-ce qui avait attiré l'homme dans ce coin ? Probablement la même chose que tous les autres : l'envie de commettre un méfait. Si Cyscek n'était pas encore tout à fait à l'aise dans ce monde si différent du sien, il commençait à en connaître certains endroit, tel ce quartier mal fâmé. On l'avait mis en garde contre les malfrats qui y sévissaient. On lui avait même raconté que parfois, des gens disparaissaient, et jamais l'on ne retrouvait trace d'eux. Quoi de mieux pour lui que d'aller y chasser quelques aventureuses qui auraient cru pouvoir passer par là ? Cela lui aurait fourni un alibi en béton, et personne n'aurait cherché la pauvre malheureuse qui aurait disparu dans les bas fonds de la ville.

De part sa carure et son air peu avenant, il doutait d'avoir lui même des problèmes ici. Pour les voleurs, il était plus aisé de s'en prendre à une jeune femme sans défense qu'à un grand gaillard. Afin de renforcer cette impression, il avait enfilé un blouson renforçant un peu plus sa stature. Il complétait sa tenue composée d'un t-shirt et d'un jean. Il trouvait ce dernier peu pratique car pas du tout souple, mais ses vêtements de Terra attiraient trop l'attention, il devait se fondre dans le décor s'il ne voulait pas faire fuir ses proies.

Depuis deux heures qu'il se baladait dans le quartier, il n'avait rien trouvé de probant. Si ça continuait en ce sens, il rentrerait bredouille, encore une fois. Il comptait bien éviter cela, mais l'esclavagiste ne pouvait se le garantir, et surtout pas se mentir à lui même. Au milieu des relents aigres provenants d'une benne à ordures et des sirènes lointaines d'un camion de pompiers, il capta une différence dans la ruelle où il venait de s'engouffrer. Un peu plus loin, une tâche blanche maculait la chaussée. Les lampadaires de la ruelle ne marchait plus depuis longtemps et Cyscek dût se rapprocher afin d'identier ... Une colombe. Ici, en pleine ville ? C'était plus qu'étrange, car à chacun de ses passages sur Terre, il croisait très peu d'animaux contrairement à ses balades sur Terra. Un deuxième détail attira alors son attention. Un gémissement ou un cri étouffé, provenant d'une ruelle adjacente. Rien ne collait, entre la colombe et une possible agression. Il ne parvenait pas à voir un lien, mais il dépassa l'oiseau pour s'avancer vers l'origine des gémissements étouffés.

A l'angle de la ruelle, il distingua une impasse sombre. Des formes immobiles, probablement des bennes ou des cartons, et au milieu, trois hommes qui tenaient une femme. L'un d'eux lui tenait la tête et tentait de la baillôner, tandis que le second la maintenait au sol. Le troisième venait de se positionner entre les cuisses lisses de l'inconnue et lui arrachait sa culotte. L'issue était courue d'avance, elle allait se faire visiter par tous les orifices par ces trois violeurs.

Cela ne concernait pas Cyscek, et à le connaitre, on pouvait penser qu'il avait bien peu de considération pour les femmes et qu'une telle scène lui ferait simplement passer son chemin. Mais lui faisait ça pour vivre, de capturer des femmes. Pas pour le simple plaisir, et encore moins à 3 contre une. Saisissant la matraque à sa ceinture, il la détacha et s'élanca dans l'impasse. En moins de deux secondes, il se retrouva derrière celui qui s'apprêtait à saillir la belle. La matraque s'abatit sur sa tête qui s'affaissa dans un bruit sourd, comme si l'on avait frappé dans un fruit trop mûr. Les trois malfrats ne l'avaient pas vu venir, bien trop occupé par leur proie. Mais lorsque le premier chuta sur le côté, la trace de la matraque dans le crâne - il était mort, oui - ils jugèrent de concert.

Putain t'es qui ... ?

Il n'eut pas l'occasion d'achever sa phrase. La matraque venait de s'abattre sur sa tempe dans un nouveau choc sourd. Le blond, puisque c'est de celui-ci qu'il s'agissait, fut emporté par le choc et tomba sur le côté, inconscient. Ses mains libérèrent la tête de la jeune femme. Le troisième se levait déjà pour faire face à l'assaillant, et fut fauché par le retour de la matraque : l'arme contondante frappa violemment la bouche du malfrat, lui explosant les dents. Il cria sous le coup de la douleur, et Cyscek le fit taire d'une nouvelle frappe sur la tête, l'assomant également. Il aurait pu leur faire un sermont, mais aucun n'était en état de l'entendre.

Tournant la tête vers sa protégée, il remarqua qu'elle était toujours dans la même position, allongée, les jambes écartées et son entrejambe à nue alors que la culotte déchirée gisait à côté. Il lui tendit sa main, dans le but de l'aider à se redresser.

Vous pouvez vous relever, ils ne sont pas prêts de se réveiller.


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