Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Cyscek

Pages: [1] 2
1
Les contrées du Chaos / Une différence de taille ... [Salama]
« le: lundi 21 septembre 2015, 10:25:02 »
Le soleil tappait fort, et Cyscek cherchait désespérement un endroit où se mettre à l'abris de la chaleur. Méconnaissant la ville et le royaume, il déambulait un peu au hasard dans les rues et les ruelles. Tout ce qu'il savait de ce coin, c'est que l'esclavagisme y était proscrit et même punit. Il avait du mentir sur son travail, se présentant comme un simple marchand. Il avait bien une carriole, mais vide. En effet, son but premier était de traverser la contrée pour en rejoindre une autre plus sauvage, plus à l'est. Il s'y disait que plusieurs tribus primitives y vivaient, et il comptait bien en capturer quelques spécimens.

Pour l'instant, sa seule préoccupation était de trouver un coin frais, de se reposer, pour reprendre sa route dans les jours à venir. A force de marcher, il remarqua que la plupart des passants convergeaient vers un même point. Poussé par la curiosité, il se mit à suivre certains, jusqu'à finir par demander à un homme d'âge mûr vers où tous se dirigeaient.


Au colisée pardi ! Il y a combat aujourd'hui.

Le sourire laissa Cyscek surpris. L'homme n'avait pas une attitude guerrière, mais bien plus ... Perverse. Continuant à suivre, il savoura la fraicheur à l'ombre de l'immense bâtiment, avant d'en gravir les marches pour débouler au milieu des travées. Et là ... Outre les clameurs du publics, on entendait clairement les cris d'une femme au prise avec deux hommes-lion dans l'arène. Vu la taille des sexes des deux monstres, les orifices de la demoiselle devaient être bien écartelés, et ses gémissements ressemblaient bien à du plaisir et non à de la souffrance. Autour, de multiples gens les harranguaient, les encourageaient. Cyscek n'eut aucun mal à voir certains couples s'adonnant à des pratiques sexuelles dans les travées, et la plupart des spectateurs étaient au moins à demi dénudé sinon plus.

Cyscek n'en revenait pas. S'il avait su, il se serait renseigné avant pour venir ici ... En prime, ces femmes assoiffées de sexe feraient pour la plupart de bonnes esclaves ... Mais il y avait l'interdiction. Difficile de ne pas y réfléchir quand on risquait d'y laisser sa tête. Il allait devoir mettre un peu de côté son travail, tant qu'à profiter de ce lieu. Mais d'abord, se mettre en tenue. Jusqu'ici, il arborait un maillot de corps et un pantalon, et il ôta le maillot d'un geste souple, dévoilant son torse musculeux. Il bandait déjà comme un âne, mais il garda son pantalon pour l'instant, c'était plus simple pour se déplacer dans les travées. Il dépassa plusieurs hommes pour avancer dans l'une des rangées, quand il fut surpris à nouveau par un spectacle incongru : il venait de dire pardon à un homme pour passer, quand il réalisa que ce dernier était occupée. Une petite créature, une fée ou une nymphe, il ne savait pas, se trémoussait sur les doigts de cet inconnu. L'index et le majeur de l'homme disparaissaient d'au moins une phalange en elle, distandant les orifices d'une manière perverse.

Cyscek resta quelques secondes à regarder le spectacle : c'était excitant, et naturellement il lui donnait envie d'essayer. En jaugeant l'homme au commande, il sut qu'il n'aurait pas trop de mal. Il était bien  plus fort et barraqué, alors il décida de tenter sa chance.


Voilà un petit jouet fort agréable, je peux l'avoir ?

Le regard était courtois, mais l'air pas vraiment amical. La verge de Cyscek se tendait d'autant plus, la forme se dessinant au travers du pantalon. Même s'il n'allait pas pouvoir faire grand chose de cette fée de part sa taille, elle était suffisamment excitante pour vouloir l'utiliser et s'amuser avec.

2
Aucun bruit ne montait de la chambre numéro quatre. Lorsque l'on se tenait dans le couloir de l'établissement, on avait parfois droit à un gémissement ou un cri provenant d'une des chambres. Dans le cas présent, cette chambre était silencieuse. Dans la pièce décorée avec goût, Cyscek goûtait aux plaisirs offerts par Sayaka. En habitué des lieux, il était déjà venu de nombreuses fois et avait testé chacune des "pensionnaires" de l'établissement. En ce jour il avait jeté son dévolu sur la belle Sayaka, comme il aurait très bien pu choisir Yuna ou Ako. Chacune avait du charme et des atouts qui donnaient à chaque fois du mal à l'esclavagiste de choisir avec laquelle passer la nuit.

On pourrait d'ailleurs trouver ça étrange, un esclavagiste qui profite d'une maison de passe. Lui qui pouvait avoir toutes les femmes capturées pour lui, en faire ce qu'il voulait ... Cyscek n'était pas qu'un esclavagiste après tout. Il lui arrivait d'accoster des femmes, juste pour la séduction car parfois il souhaitait sortir de la routine de la situation de domination. Ca ne changeait pas son caractère, mais il y avait tout de même une différence pour lui. Bien plus permissif, il appréciait également les prises d'initiatives des prostitués de l'établissement, et également le fait qu'elles appréciaient ce qu'elles faisaient, chose qu'il adorait sentir dans le regard de ces femmes.

Il s'était retrouvé ici par hasard, il y avait plus de six mois de ça. A l'époque, il arpentait le quartier de la Toussaint à la recherche d'une proie. La nuit avait été infructueuse, et il avait terminé sa course dans un bar sordide, où les rebus de la société se retrouvaient. Loin de lui l'idée de s'éterniser, mais un homme saoûl avait parlé d'une maison de passe non loin. Si ses paroles pouvaient sembler être des élucubrations d'homme imbibé par l'alcool, Cyscek nota tout de même les détails. Si personne ne prêtait à attention, et bien lui irait vérifier. Il fallait l'avouer, son idée à ce moment là était de voir si ces prostitués étaient potentiellement capturables. La ruelle sombre qui donnait sur le bordel l'avait d'abord fait croire que l'homme avait bien raconté n'importe quoi. Mais non, la porte s'ouvrit sur un homme au sourire ravi, et derrière lui, une inconnue en tenue de latex minimaliste qui souhaitait une bonne nuit à l'inconnu. Cyscek s'était présenté à son tour, toisant Yuna du regard. Après quelques informations glanés sur les lieux, les filles disponibles et les tarifs, Cyscek avait changé son fusil d'épaule. L'intention et la façon dont était gérée ce bordel étaient louables, et il ne pouvait se résoudre à en arracher une ou deux d'ici. D'autant que briser une fratrie, ça aurait été un peu trop pour lui.

Il avait "abusé" de Yuna toute la nuit. Ou bien était-ce elle qui avait abusé de lui ? Ils n'avaient fait qu'un pendant plusieurs heures, et Cyscek aurait juré qu'elle avait plus qu'apprécié cette baise débridée. Il s'acquitta de son dû, puis repartit pour Terra. Deux semaines plus tard il revenait déjà. Avait-il pris goût ? Probablement. Cette fois, Yuna était déjà occupée avec un client, et il avait eu droit à Sayaka. Chacune a leur manière, elles trouvaient comment le faire se consummer de désir. Les semaines passèrent et l'esclavagiste revint souvent, testant chacune des demoiselles et finissant par devenir un habitué des lieux. Il aimait bien parler à l'une ou l'autre, prendre de leurs nouvelles et savoir comment se passait leur vie en dehors. Par contre, il ne parlait jamais de lui. Qui sait la réaction qu'elles auraient pu avoir en apprenant qu'il était un esclavagiste ? Probablement pas une bonne.

La bouche de Sayaka allait et venait lentement sur le pal de chair de l'esclavagiste. Aucun gémissement, juste le bruit humide des lèvres sur la peau sensible de sa hampe, voilà tout le bruit qui emplissait la pièce. Cyscek avait choisi Sayaka car elle lui avait fait sentir à son arrivée qu'elle avait envie d'être choisie. Bien sûr les autres faisaient de même, mais il lui avait semblé que cette dernière l'avait bien plus montrée, sans pouvoir dire pourquoi. Debout au milieu de la pièce, il s'était laissé faire pendant qu'elle se frottait à lui, qu'ils s'embrassaient, puis qu'elle avait débuté sa fellation. Il planait, littéralement ... Un bruit sourd en provenance d'un des murs se fit entendre, suivi d'un bruit de casse. On venait d'exploser un verre ou un vase. Une partie de jambes en l'air un peu musclé ? Cyscek sentit la bouche de Sayaka s'arrêter dans son mouvement. Elle avait de bonnes raisons car on venait d'entendre un cri monter de la chambre d'à côté. Non, vu la peur dans ce cri, ce n'était pas normal. Ôtant son membre de la bouche de la jeune femme, Cyscek eut tôt fait de remonter son pantalon. Elle se relevait aussi, mais il la retint par le bras.

Reste là, je vais voir.

Il avait plus de chance de réussir à maîtriser un importun que cette frêle jeune femme en tenue de latex. Passant la porte de la chambre, Cyscek déboula dans le couloir. Trois portes étaient ouvertes, et l'on entendait des cris montants de deux d'entre elles. Dans le couloir, nez à nez avec l'esclavagiste, un junkie tenait un couteau en regardant à l'intérieur d'une des chambres. Vêtu d'une veste de cuir et d'un pantalon sale, il arborait une sorte de crête qui n'avait pas du voir la couleur d'un shampooing depuis longtemps.

Servez vous, ces sales putes ne sont bonnes qu'à ça !

La voix de l'homme s'adressait probablement à des complices, mais Cyscek ne pouvait pas voir ce qui se passait dans la pièce. En tout cas, l'homme se tourna lentement en voyant l'esclavagiste débouler dans le couloir. Il ne s'attendait probablement pas à tomber face à une montagne de muscle comme celle là. Et probablement pas non plus à prendre un coup de poing en plein visage. On entendit craquer les os sous le poing, le nez explosant sous le choc, et l'homme de s'affaisser d'un coup. Un problème de résolu.


3
Ville-Etat de Nexus / Espionnage charnel [Pv Amandine]
« le: jeudi 14 novembre 2013, 18:41:27 »
La route lui avait semblé longue, même un peu trop. Ca n'était pas si loin, une demi journée de trajet, mais il n'avait pas spécialement l'habitude de voyager en carrosse. Bien plus à l'aise sur une monture, à se promener par lui même, il avait dû cette fois-ci jouer le jeu même si cela le fatiguait. Il avait entendu parler d'un vendeur d'esclave, installé à quelques encablures de la ville. Il semblait que son établissement soit également une maison close, mais il n'avait eu jusqu'ici que des informations de seconde main. Le mieux pour lui était de voir par lui même si cet endroit risquait d'être un concurrent sérieux ou non. Dans le meilleur des cas, cela pouvait même devenir un partenaire de commerce, mais il n'en était pas là, loin de là.

Cyscek se massa le mollet gauche. A rester assis trop longtemps, voilà qu'il venait d'avoir un début de crampe. Et puis ce costume ... Il ne se sentait pas à son aise dans ces vêtements. Une redingote noire surmontait sa chemise blanche, et un pantalon noir complétait la tenue avec des bottes de cuir. Il passait parfaitement pour un bourgeois dans cette tenue, mais c'était un supplice pour quelqu'un habitué à des habits bien plus amples et confortables. La calèche ralentit l'allure à l'approche de la bâtisse, et dépassa une palissade. Les lieux étaient visiblement bien gardés, et parés à l'éventualité d'une attaque extérieure. Ou bien, craignait-on que ce ne soit ceux à l'intérieur qui veuillent fuir ?

Les deux chevaux s'arrêtèrent et son cocher, un de ses employés en vérité, vint lui ouvrir la portière pour qu'il sorte de là. Le premier contact visuel avec la propriété était saisissant. Les lieux étaient lumineux et agréables, les bâtiments immenses encadrant une cour intérieur boisée. Dans le bassin présent au centre de la cour, plusieurs demoiselles nageaient, entièrement nues. Pas de doute, il était au bon endroit. Décrochant une bourse de sa ceinture, il la tendit à son comparse. Leur plan était déjà bien huilé : ils devaient observer et se faire leur idée. Lui en se faisant passer pour un noble, et son employé en visitant un peu les alentours. Mais avant, ce dernier partit avec la bourse à la recherche de l'intendant, afin de payer la "journée" et la nuit de son "maître". Aucune entourloupe, la bourse était bien pleine et correspondait aux tarifs en vigueur.

Pendant ce temps, Cyscek était resté dans la cour, à l'ombre d'un bâtiment pour ne pas souffrir du soleil. Il observait les habitants des lieux qui allaient et venaient sans discontinuer. Le retour de son valet et de l'intendant le sortit de sa rêverie.

Bienvenue Messire, si vous voulez bien me suivre.

Cyscek opina de la tête, restant muet pour mieux coller à son rôle de noble un peu prétentieux. Dans le même temps, son domestique retournait à la calèche afin d'aller la garer et faire installer les chevaux dans les écuries. Lui de son côté suivit l'intendant qui l'entrainait dans l'une des bâtisses. Chaque pièce respirait le vice et la luxure, des peintures aux fresques, ainsi qu'aux meubles présents : si l'on avait l'esprit tordu, on se laissait à penser que chacun de ses mobiliers avaient servi de support à des ébats plus ou moins bestiaux. Des tableaux érotiques ou carrément pornographiques ornaient les murs et titillaient les sens des clients, démontrant qu'ils étaient libres de faire ce qu'ils souhaitaient ici.

Son guide était un homme dans la force de l'âge. Probablement pas le propriétaire des lieux, un simple serviteur. Eunuque ? Il ne savait pas, et il n'avait pas envie de savoir. La tenue était correcte, le laisser aller n'était pas toléré ici. Il s'arrêta dans une pièce ornée de plusieurs fauteuils invitant à la paresse ou à la luxure. Plusieurs portes donnaient sur cette pièce, toutes fermées, et il devina sans trop de soucis qu'il s'agissait là d'une sorte de carrefour central de l'endroit. Ici se croisaient domestiques, esclaves et clients, pour ensuite se répartir selon leurs rôles dans l'ensemble de la demeure.

Prenez place s'il vous plait, les proposées ne vont pas tarder. Puis-je vous offrir à boire ?

L'intendant s'était rapproché d'une commode en bois de sental. Pourtant il ne l'ouvrit pas, attendant de voir si le "noble" allait répondre par l'affirmative. Des années de servitude lui avait appris à ne pas outrepasser son rôle et à se montrer dévoué, rien de plus.

Un verre de vin suffira.

Il avait failli ajouter un merci. Cela aurait pu sonner faux dans la bouche d'un noble. Heureusement, il s'était rattrapé à temps. Prenant place dans un fauteuil moelleux, il observait l'intendant qui ouvrait une bouteille afin de remplir un verre quand l'une des portes s'ouvrit. Dix filles en franchir le seuil, l'une après l'autre, chacune lançant un regard on ne peut plus clair au client. Elles ne semblaient pas vivre dans la crainte, et Cyscek aurait pu juré qu'elles appréciaient ce qu'elles faisaient. Il lui restait à choisir celle qui lui servirait de guide pour voir un peu plus de cet endroit, et accessoirement de chauffeuse de lit. Autant joindre l'utile à l'agréable ...


4
Vous nous quittez déjà ? / Du temps, du temps, du temps...
« le: jeudi 31 octobre 2013, 10:10:11 »
Bon je fais un petit message car je galère depuis deux semaines pour cause de boulot intensif, et ca devrait de prolonger au moins la semaine prochaine pour se calmer ensuite. Désolé par avance aux partenaires de Cyscek et Kelsier, il faudra être patient :). Mais promis dès que j'arrête de faire du 8h-20h, je réponds à tout le monde !

5
Les alentours de la ville / Between the sand and the moon [Pv Kurai]
« le: mercredi 16 octobre 2013, 18:13:08 »
La journée n'avait pas été fructueuse, loin de là. Pourtant, il pensait avoir eu une bonne idée, en écoutant les gens parler. Peu aux faits de la Terre et de ses coutumes, il venait y chasser parfois, mais sans jamais essayer de trop comprendre ce qui l'entourait : il se sentait bien mieux sur Terra. Alors qu'il arpentait une rue marchande de la ville, il avait entendu deux jeunes discuter de la plage, et de la possibilité d'y trouver des filles bien roulées. De quoi intéresser Cyscek : s'il pouvait en repérer une seule, et la traquer par la suite, sa venue ici n'aura pas été vaine. Il lui fallait donc rejoindre la plage, et voir de quoi il retournait.

Une bonne demi heure plus tard, il était en place. Installé sur le sable, en jean et en chemisette, il avait scruté la plage peu peuplée à cette époque. Il faisait beau et encore chaud, mais la majeure partie des gens travaillaient à ce moment là.  Quelques passants, quelques nageurs, et effectivement quelques filles bien foutues. Mais à chaque fois en groupe, il n'en vit pas une seule venir en solitaire à la plage. Il n'envisageait pas de suivre un groupe, ce serait trop risqué si elles le repéraient.

Petit à petit le soleil déclinait à l'horizon, et l'endroit changeait. Les baigneurs laissèrent la place à des promeneurs, ainsi qu'à des gens cherchant à rejoindre les paillottes non loin. Des fêtards ou simplement des employés voulant boire un coup avant de rentrer chez eux, rien de plus. Peut-être aurait-il plus de chance maintenant. Il se leva, afin de parcourir la plage en longueur. Il passa devant deux paillottes, encore peu remplies à cette heure là. Le soleil disparaissait lentement dans l'océan, et les restaurants et les bars ne tarderaient pas à faire le plein. Il décida néanmoins de pousser un peu plus loin le long de la plage, mais il semblait être arrivé "au bout". Enfin, ça n'avait rien d'une quelconque fin, mais on voyait au décor que l'on était plus sur la plage lisse de la municipalité. Les paillottes laissaient la place à de petites dunes, et on ne voyait plus un seul immeuble d'habitations. En se retournant, il vit les lueurs de la ville, à moins d'un kilomètre d'ici. Non clairement, ce n'est pas ici qu'il trouvera une proie. Et puis, avec les demandes spécifiques de ses clients, c'était encore plus dur, car des étudiantes à cette heure dans cet endroit sauvage, il n'y croyait pas.


6
Les terres sauvages / Une belle prise [Pv Mia]
« le: mardi 01 octobre 2013, 19:21:56 »
Quelques grognements et jurons de dépit arrivèrent aux oreilles de Cyscek. Il passait en revue ses pièges posés la veille, et visiblement, l'un d'eux avait marché. C'était difficile de prévoir ceux qui se révèleraient suffisamment bien caché pour fonctionner, ou même pour prévoir que le hasard ferait bien les choses et mènerait quelqu'un dedans. Ce n'était pas le premier piège qui se déclenchait, mais dans le précédent - un trou couvert de feuilles, profond de plus de deux mètres - c'était un marcassin qui y était tombé. Pas de quoi l'emballer plus que ça.

Mais là, son autre piège avait attrapé quelqu'un, un humain. Et à entendre la voix, une femme. Il contourna les taillis qui lui barrait la route pour parvenir à l'immense chêne où il avait placé son piège. A environ trois cent mètres de là, il avait laissé sa roulotte et ses chevaux, établissant son camp de base suffisamment loin des pièges, mais pas trop non plus. C'est qu'il fallait pouvoir porter une proie jusqu'à la carriole après.

Le bruit des pas sur le sol attira visiblement le regard de la jeune femme, qui devait se sentir soulagé que quelqu'un vienne l'aider. D'ailleurs, elle dit quelque chose, mais il ne comprit pas bien avec l'entravement qu'elle subissait. A trois mètres de hauteur, elle pendait comme un fruit mûr. Emmaillotté dans un filet, elle avait posé les pieds sur son piège, qui l'avait capturé et tenue en l'air, le temps qu'il vienne. Levant le sol, il la détailla un peu. A première vue, c'était une belle femme, et sa tenue était aguicheuse, de son point de vue. Une femme de petite vertue ? Il se ferait son idée lui même là dessus.

Je vais vous descendre de là.

Le ton était presque gentil. Il orna tout ça d'un sourire, allant vers la corde retenant la prison suspendue. Il arborait une veste brune, ouverte sur son torse nu et musculeux. En bas, un pantalon noir complétait la tenue. Prenant la corde, il défit le noeud qui la tenait, afin de faire descendre la jeune femme lentement, jusqu'au sol. Mais elle était encore entravée, et alors qu'elle s'apprêtait à le remercier, il attrapa ses menottes. Profitant de sa longueur d'avance, et du fait qu'elle ne se méfiait pas, il lui prit les poignets, refermant les prisons de métal autour, avec un rictus mauvais.

7
Les terres sauvages / Une collaboration à venir [Pv Morgana]
« le: dimanche 29 septembre 2013, 09:38:05 »
Décidément, ce n'était pas sa journée. Il pouvait toujours pester contre lui même, ça n'arrangerait en rien ce qui se passait. De toute façon, Cyscek était plutôt du genre à prendre les problèmes à bras le corps et à tenter de les résoudre plutôt que de s'apitoyer sur son sort. En partant en chasse la veille, il avait brisé l'une de ses roues de charriot dans une ornière. Résultat, deux bonnes heures de perdues afin de changer la roue. La roulotte était en effet un élément capital du jeune esclavagiste, puisqu'elle lui permettrait s'il capturait une proie de l'y enfermer afin de la ramener en ville. Cette fois, il n'avait pas de cible précise ni de demandes, il allait donc voir ce qu'il pouvait ramener.

Cela aurait pu s'arrêter là, mais il avait eu d'autres déboires : l'installation de son camp provisoire n'avait pas été de tout repos, et il avait dû changer l'endroit choisi intialement car un félin d'une race indéterminée avait élu domicile dans un des arbres attenant. Il voulait bien vivre dangereusement, mais pas non plus inconsciemment, il avait donc déménagé sa roulotte, non loin d'un ruisseau. Après une nuit calme, sa malchance s'était un court moment transformé en chance : Alors qu'il prélevait de l'eau pour faire cuire son repas du matin, il avait entraperçu entre les fourrets une silhouette. En la suivant discrètement, il découvrit une jeune neko, en train de prélever des baies sur plusieurs arbustes. Elle semblait assez âgée pour être vendue, et ses formes le confirmait : l'hybride de femme et de chat possédait déjà une poitrine imposante et des courbes remarquables. Cyscek n'avait aucun doute, c'était bien une neko sauvage, car elle se déplaçait entièrement nue, sans visiblement s'en soucier.

Pendant de longues minutes, il l'avait observé. Il avait à portée de main tout ce qu'il lui fallait pour la capturer, et sceller son destin. Elle finirait probablement comme esclave de luxe dans l'un des nombreux palais de la capitale. Perdu dans ses pensées et dans son plan pour la capturer, il vit sa malchance de la veille revenir au galop : un lapin détala de sous l'arbuste où la jeune neko prenait ses baies. Le suivant des yeux, elle regarda dans la direction où il filait ... Pile dans l'axe de Cyscek. Jurant, il bondit de son emplacement, alors que dans un cri de surprise, sa proie lâchait ses baies et prenait ses jambes à son cou. De son côté, Cyscek avait abandonné sa casserole, et tentait de s'emparer des bolas qui pendaient à sa ceinture. Petit hic, dans ces contrées boisées, l'utilisation de cette arme allait être compliquée. Elle risquait de se coincer dans des branches ou un tronc d'arbre, et de voir sa proie filer irrémédiablement.

Il lui fallait attendre un terrain plus propice, mais il savait se montrer patient. La neko courrait vite, agile et souple dans les bois, mais il n'était pas en reste, et surtout pas du tout inquiet quand à l'issue de la traque. Elle finirait par se fatiguer ou à passer par un terrain à découvert, et là, il la capturerait. Durant une bonne dizaine de minutes, il coursa la neko, sans rien perdre de sa patience. Le sol changea légèrement, un peu plus rocailleux, quand il se mit à apercevoir un peu de vapeur et de plus gros rochers à travers les arbres. Vers quoi l'amenait-elle ? Il comprit un instant plus tard, lorsqu'il déboucha de l'orée du bois. Sur une étendue d'une are, peut-être un peu plus, il semblait que la main d'un géant avait découpé des trous dans le granit, pour y installer des mares peu profondes. Par endroit, des bulles jaillissaient, preuve de l'activité volcanique au dessous. Il y avait probablement un phénomène terrestre pour chauffer l'eau et créer ces nuages de vapeur.

Un peu plus loin, Cyscek devina une silhouette. La neko savait-elle qu'une ou des personnes se trouvaient ici ? Cherchait-elle quelqu'un pour la sauver ? Il allait devoir se montrer convaincant si jamais la personne face à lui était contre l'esclavage. En attendant la neko courrait à perdre haleine, ayant bifurquée vers la silhouette.

Aidez moi, s'il vous plait !

C'est le moment que choisit Cyscek pour lancer ses bolas. Les lanières de cuir partirent dans les airs, leur mouvement entrainé par les boules accrochées au bout, et elles s'enroulèrent autour des jambes de la neko pour la faire chuter, à quelques mètres à peine de son potentiel sauveur.

8
Le quartier de la Toussaint / Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]
« le: samedi 28 septembre 2013, 10:54:37 »
La première fois que Cyscek avait vu l'étrange femme, c'était dans une ruelle, un soir de pleine lune. La lueur de l'astre lui avait permis de voir les formes et la tenue outrancière de l'inconnue. Mais la distance ne lui avait pas permis de trancher : était-ce une humaine, ou bien une hybride, mi femme mi lapine ? Passé son choc initial, il n'avait pas eu le temps de réagir qu'elle avait disparu. Il avait bien essayé de la suivre en courant au bout de la ruelle, mais aucune trace de cette femme.

L'affaire aurait pu en rester là, mais cela l'avait intrigué, et durant les nuits qui suivirent, il passa plusieurs fois au même endroit, au cas ou. De ce qu'il avait pu voir, elle avait des formes divines, et ferait probablement une "recrue" de choix pour son travail. Il devait tenter de la recroiser, et être prêt cette fois là à la capturer. La chance ou le hasard, selon ce en quoi l'on préfère croire, l'avait remise sur son chemin. Il était un peu plus de deux heures du matin, et il se décidait à bouger pour aller dormir, quand une ombre passa au fond de la ruelle. A bien y regarder, l'ombre semblait avoir de longues oreilles ... Coïncidence ? Non. Se levant d'un bond, il sortit de sa cachette. Il s'était simplement installé sur des cartons, une longue cape noire l'enveloppant. Les rares passants l'auraient pris pour un clochard et ne lui aurait même pas jeté un coup d'oeil. Mais une fois debout, on devinait aisément qu'il n'était pas un sans domicile fixe : sous la cape, on devinait un maillot de corps blanc, laissant transparaitre la forme de ses muscles. Un pantalon noir complétait le tout.

Déjà, l'inconnue filait, probablement affairée à ses propres idées. Il ne devait pas la laisser partir comme la dernière fois, et d'un pas vif il remonta la ruelle. A priori, il n'aurait aucun mal à la capturer dans ces ruelles étroites et peu fréquentées, et il n'aurait plus qu'à la ramener en lieu sûr une fois qu'elle aura été assomé. Mais pour en arriver là, et bien il fallait déjà pouvoir l'approcher. Car en parvenant au croisement des ruelles, il s'aperçut qu'elle n'était pas là. Grommelant et pestant contre lui même, il se maudit intérieurement de l'avoir laisser filer. Seulement, un mouvement attira son attention, et il vit à quelques mètres au dessus de lui le popotin rebondi de l'inconnue, se balançant au gré des échelons qu'elle grimpait. C'était donc ça ! Il l'avait perdu la première fois car elle était passée par les toits.

Ni une ni deux, il aggripa le premier barreau de l'échelle permettant de grimper d'étages en étages jusqu'au toit. Il se hissa à la force des bras, priant pour qu'elle ne se retourne pas. Il était bien plus simple de capturer une proie qui ne s'y attend pas. Silencieusement, il prenait de la hauteur, la lapine en point de mire. Il la vit disparaître à nouveau lorsqu'elle bascula sur le toit. Il mit ce temps à profit pour accélérer à peine son avancée. Il allait falloir la redescendre de là, mais c'était le cadet de ses soucis. Déjà l'attraper, aviser ensuite.

Les mains se posèrent sur le rebord du toit, et il se hissa sur la margelle. Là, les lueurs de la ville et de la voute étoilée éclairaient l'étendue du toit, laissant la vision dégagée. A cinq mètres de là à peine, l'inconnue avançait, elle seule savait où. Cyscek décrocha alors de sa ceinture des bolas, trois boules lestées de plomb au bout de cordes, ces dernières reliées entre elles. Dans un bruit léger, il fit tourner les boules, leur donnant une impulsion. Un instant il eut l'impression qu'elle se retournait, et il se décida : lançant son arme, les bolas volèrent en direction des jambes de sa proie, pour s'y enrouler et entraver ses pas. De quoi la faire trébucher, et donner à l'esclavagiste le temps d'approcher à pas rapides sur le toit. Cette fois, il la tenait. Déjà il décrochait de sa ceinture une paire de menottes, décidé à les lui passer pour l'empêcher de fuir ou d'avoir des intentions belliqueuses. Mais de toute façon, face à une femme comme elle, il ne craint rien, non ?

9
Tekhos Metropolis / Chasse et négociations [Kaede]
« le: lundi 23 juillet 2012, 09:41:27 »
C'était la première fois que Cyscek venait à Tekhos, et il n'était nullement déçu. Ca n'avait strictement rien à voir avec le reste de Terra. Il regrettait un peu l'absence de verdure, mais ici tout était fait pour attirer l'oeil et inciter les gens à se perdre dans la contemplation de ces lieux magnifiques. Sa venue ici n'était pas dûe au hasard. Il n'aurait pas pu de toute façon, sans avoir quelqu'un pour l'aider à passer. Comme pratiquement à chaque fois, les lubies du client devaient être satisfaites, et il ne pouvait pas se permettre de louper un si gros contrat, vu l'argent qu'on lui faisait miroiter.

Un riche négoçiant avait comme obsession de faire sienne des femmes de Tekhos. Son envie était simple, deux à trois jeunes demoiselles, que Cyscek devait capturer et lui livrer, sans même les avoir dressées. Ce que Cyscek ne comprennait pas, c'est pourquoi passer par lui, alors que le noble avait visiblement des liens hauts placés. Peut-être qu'en passant par un esclavagiste, il espérait brouiller les pistes. En tout cas, Cyscek ne dit pas non, et fut brieffé un moment sur ce qui l'attendait, comment arriver là bas et comment en repartir.

Une fois sur place, il avait une semaine pour trouver les futures esclaves, et les ramener dans l'appartement où il arrivait et repartait. Cela lui paraissait largement suffisant, et il prit les deux premiers jours pour observer la ville, la manière de vivre des gens et trouver où dénicher des proies, et surtout les capturer sans se faire remarquer. Le plus simple semblait de trainer dans les ruelles des bas fonds, d'attraper et d'endormir une inconnue qui corresponde, pour ensuite la ramener dans un taxi ou à pied jusqu'à l'appartement. La première prise s'était déroulée comme ça, sans aucun problème. La jeune prisonnière attendait maintenant dans l'appartement, fermement ligotée et baillonnée, en vue du retour sur Terra. C'était presque plus simple que chez lui, tant elles ne semblaient pas craintives ni se douter de ce qui allait leur arriver.

Mais il apparut que cette première prise n'était qu'un coup de chance. Le lendemain et le surlendemain, impossible de mettre la main sur la moindre jeune femme. Il décida de changer de façon de faire. On avait mis à sa disposition des affaires pour se faire passer incognito, ce n'était pas pour rien, il allait devoir s'en servir. Plusieurs tenues, selon le milieu qu'il comptait infiltrer, composaient la garde robe de l'appartement. L'immeuble d'en face comportait des laboratoires - magie en son idée - et devait contenir quelques spécimens qui conviendraient. Il prit donc une tenue d'agent d'entretien, pour se faire passer lui même pour un homme esclave travaillant pour le laboratoire. La tenue était complète, d'une blouse banale à des ustensiles tel qu'un balai, des produits d'entretien et un seau. Il mit ce dont il avait besoin dans le seau, recouvert par une serpillière. Le pass fourni par ses recruteurs lui ouvrit les portes, et il se retrouva perdu dans le dédale de l'immeuble, immense tour bien plus haute que la plus grande bâtisse qu'il ait vu jusqu'alors.

Il avait attendu la soirée, pour qu'il y ait moins de monde. Il croisait ça et là des employées, qui ne le regardait même pas, ou lui jetait des regards dédaigneux. Tant mieux, c'est qu'il jouait bien son rôle. Après un petit tour, il avait saisi la configuration des lieux. Il fallait bien ça pour repartir discrètement et ne pas se faire repérer quand il emmènerait sa proie.

Au détour d'un couloir, une jeune femme le dépassa, sans l'ombre d'un regard. Elle pénétra une pièce, la porte se refermait déjà, mais Cyscek eut le temps de voir que personne d'autre n'était présent. Il pénétrait à son tour, refermant lentement la porte quand elle le héla.

On peut savoir ce que vous fichez ici ?

Le ton n'était ni aimable ni amical. Elle devait vouloir prouver sa supériorité dans la façon de prononcer ses paroles. Cyscek se tournait vers elle, un seau dans une main, le balai dans l'autre. Il ne releva pas la tête, mimant la soumission alors qu'il déposait son seau à terre et passait sa main sous la serpillière.

Pardonnez moi, on m'a envoyé pour nettoyer cette pièce, je ne savais pas que vous ...

En plein milieu de la phrase, il bondit sur elle. Sa main s'était refermée sur un mouchoir imbibé de chloroforme, et dans son mouvement il renversa la tekhane au sol, se retrouvant sur elle, à appuyer le tissu sur la bouche et le nez de l'inconnue. Elle criait, mais le son s'étouffait dans le mouchoir, et après s'être débattue une poignée de secondes, elle finit par sombrer et tomber inconsciente. Il se relevait alors, rapprochant le seau pour en sortir des menottes qu'il passa aux poignets de la jeune femme. Il avait vu un chariot dans une autre pièce, ce sera parfait pour transporter le corps jusqu'au dehors. Il avait encore du temps avant qu'elle ne se réveille, mais il préféra la baillonner, finissant de la préparer dans le but de l'emmener vers sa nouvelle condition d'esclave.

10
Ville-Etat de Nexus / Séance de dressage [Pv Nymphe]
« le: mardi 10 juillet 2012, 17:12:57 »
Un après midi comme tant d'autres, entre chaleur estivale et lumière aveuglante. A cette heure, la majeure partie des habitants restaient chez eux, ou au moins à l'ombre s'ils devaient sortir. Cyscek entrait dans la première catégorie. Une fois le marché du matin passé, il préférait se tenir au frais, dans sa demeure pour ne pas subir les désagréments de la chaleur. Et puis, ce n'est pas comme s'il n'avait rien à faire. Depuis deux jours, il avait une nouvelle pensionnaire dans ses geôles. Bien qu'assez timide et repliée sur elle même, elle ne se laissait pas complètement faire, ce qui aurait déplu à un acheteur. Il ne pouvait pas encore la mettre à la vente.

Cela viendrait, avec le temps et de la patience, ainsi qu'une dose d'intimidation. L'après midi allait être consacré à cela, il lui fallait la former petit à petit. Il descendit au sous sol afin d'ouvrir la geôle où il l'avait enfermé la veille, après l'avoir sorti pour une séance du même genre. A force, cela brisera les défenses de la jeune femme et la rendra docile. Allongée qu'elle était, il venait la saisir par le bras pour la sortir de la geôle, lui passant des menottes pour lui entraver les poignets dans le dos. Qu'elle tente de fuir, elle n'ira pas bien loin ainsi.

Il la poussait en avant pour qu'elle monte les marches vers le rez de chaussée. La robe qu'elle portait avait été blanche, mais après deux jours dans la geôle, elle était tâchée et sale, et ça n'allait pas s'arranger si elle continuait à lui tenir tête, même un peu. Lui, ça ne le dérangeait pas, ce n'était pas lui qui portait des vêtements usés. Parvenu à la pièce principale, il refermait la porte menant au sous sol. Devant elle, un canapé prenait l'essentiel de l'espace, devant une table basse en bois. En face, l'âtre d'une cheminée, éteinte vue la saison. Sur un côté, une commode demeurait fermée, et en face de cette dernière une bibliothèque prenait une partie du mur. C'était sobre mais néanmoins agréable.

Va t'asseoir.

Il avait ordonné d'un ton tranquille. Il savait qu'elle pouvait obéir, qu'elle était plutôt récalcitrante pour ce qui avait trait au sexe. Il attendait qu'elle obtempère, pour ensuite venir se placer de l'autre côté de la table basse, la sondant de son regard froid.

As-tu réfléchi à ce que je t'ai dis hier ?

La veille, premier véritable jour qu'elle avait passé ici, il l'avait interrogé sur ses talents et sur ce qu'elle pouvait présenté comme avantages envers un client. Mais elle avait oublié le principal : son corps. Charmante demoiselle, elle serait probablement choisie pour cela plutôt que pour ses talents de cuisinière ou de couturière. C'était comme ça, on ne refaisait pas les hommes. A peine avait-il parlé de ce sujet qu'elle s'était refermée, et montrée beaucoup moins malléable. L'usage de son corps semblait être un frein, qu'il allait falloir que Cyscek réussisse à ôter. Il lui avait laissé la nuit pour y songer, qu'elle se fasse à cette idée, et qu'elle comprenne où était son intérêt. Avec le peu de recul qu'il avait sur elle, il espérait qu'elle soit assez soumise pour agir en conséquence. Si elle devait résister et refuser, il lui faudra alors la convaincre d'une autre manière, et de la former plus brutalement que nécessaire.

Il restait face à elle, le regard plongé dans celui de la jeune esclave, à attendre sa réponse quand la porte d'entrée s'ouvrit sur son esclave personnel, un hybride d'homme et d'ours, d'une taille impressionnante et de forte carrure. D'un geste, l'esclavagiste lui fit signe de refermer et de s'arrêter, ce que le serviteur fit docilement. Il pourrait par la même occasion voir si elle ne craint pas le regard d'autrui, et qu'elle ne laisse pas sa timidité l'emporter.

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Les bas fonds / Comment dresser une récalcitrante [Pv Eva]
« le: mardi 10 juillet 2012, 11:21:46 »
Parfois la capture n'était pas longue, c'était plus le trajet et le dressage qui en prenait. Selon les endroits de chasse, il n'avait pas à patienter des heures durant à attendre le passage d'une proie potentielle. C'est ce qui s'était passé pour celle là. L'humaine selon toute vraissemblance semblait être une vagabonde pour se promener ainsi seule, dans un endroit aussi désert. Entouré de bosquet et de collines vierges, le premier village était à plusieurs lieues de là. Une aubaine pour lui qui n'avait pas terminé son périple, et qui n'avait eu aucun mal à capturer l'étrangère. A l'aide de bolas, il l'avait faite chuter, les jambes entravées, pour ensuite aller lui mettre des menottes ainsi qu'une toile de jute sur la tête. Quand il estimait qu'elle ne risquait plus de fuir, il l'avait jeter dans sa carriole, satisfait de sa prise.

Suite à ça, il avait passé la nuit ici, au milieu de nul part, pour repartir aux premières lueurs du jour. Il ne voulait pas risquer de finir dans une ornière et que sa carriole soit inutilisable, alors autant voyager de jour. Plusieurs fois il entendit les cris et les mises en garde de la jeune fille capturée, mais tout cela ne provoquait chez lui qu'un léger sourire. Enfermée dans la carriole, fermée par un cadenas, et entravée comme elle l'était, il ne craignait rien, si ce n'est de finir agacée par ses pépiements.

Au fil des heures néanmoins, cela se calmait un peu. Peut-être la chaleur d'une journée d'été, ou tout simplement la lassitude qui avait gagné la jeune femme, lassée de n'avoir aucune réponse. Ce n'est qu'en fin de soirée qu'il parvenait en ville, après s'être arrêté juste pour se sustenter, sans en faire profiter sa captive. Il avait roulé toute la journée, mais ce n'était pas très éprouvant. Un peu de bruit à l'entrée de la ville, quelques personnes qui trainaient dans les rues, en se gardant bien d'essayer de regarder le contenu de la carriole. Ca aurait pu être une personne haut placée, comme des denrées alimentaires, personne ne le savait hormis lui et sa captive.

Parvenu à sa demeure, il garait la carriole le long de la bâtisse, et s'occupait en priorité de défaire les attaches des chevaux, avant de les confier à son serviteur hybride pour qu'il les amène dans le jardin atenant. Bon, il ne restait plus qu'à s'occuper de la future esclave, pour cela il venait ouvrir la porte de la carriole, pour ensuite la trainer hors de là. Elle avait réussi à ôter le sac sur sa tête, et il le lui remit illico.

Je vais t'apprendre à obéir tu vas voir. Si je te dis de te tenir tranquille, tu le fais !

Ce qu'elle n'avait pas fait durant la journée. Quelque chose cingla les fesses de la jeune femme, elle ne pouvait savoir ce que c'était, mais le claquement sec lui laissa une marque rouge et douloureuse. Il la poussait en avant pour la forcer à avancer et pénétrer dans la demeure. Il la guidait d'une main ferme en la tenant par le bras, pour lui faire passer l'entrée, le salon et lui faire descendre les marches menant aux geôles en sous sol. Là il la lâchait, il se passa plusieurs longues secondes avant qu'un peu de lumière ne filtre à travers la toile de jute. Il venait d'allumer deux torches dans le couloir, on entendait des murmures montant des portes de chaque côté, les autres esclaves ayant entendus leur arrivée.

Tu vas vite comprendre ton intérêt à être docile. Je te changerai de cage si tu le deviens. Et si tu survis assez longtemps.

Il y eut un cliquetis métallique quand il ouvrait la geôle, quelques bruissements, et une tape dans le dos de la jeune femme pour la forcer à pénétrer dans la pièce. Ca sentait le mâle, pas de doute là dessus. Immédiatement, des mains se posent sur le corps de la jeune femme, tirant sur les vêtements pour les faire craquer.

Vous avez quartier libre tant qu'elle ne gueule pas trop, que ça ne m'empêche pas de dormir.

A sentir les mains sur elle, il y a au moins 2 personnes à côté d'elle. Mais quelque chose remonte également le long de sa jambe, un tentacule qui s'enroule lentement autour de son mollet. Dans l'encadrement de la porte, Cyscek observait, amusé, et viendra juste défaire les menottes de la captive, ne lui laissant plus que le sac sur la tête. Elle pouvait toujours tenter de l'ôter à présent, ce n'est pas lui qui l'en empêcherait, et elle aura vite autre chose à se soucier.

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Place publique / Une vente particulière [Powder]
« le: mardi 22 mai 2012, 17:56:31 »
La place grouillait d'activité en ce milieu de matinée : les badauds tournaient entre les étals, à la recherche de la denrée qu'ils voulaient. Les marchands criaient et hélaient ceux qui passaient à portée, vantant à qui voulait l'entendre les mérites de leurs produits ou de leurs services. Pour la personne non initiée à ce marché, cela pouvait ressembler à un immense capharnaüm, un souk ou l'on passe plus de temps à regarder des objets inutiles qu'à trouver ce que l'on veut.

Mais pour une personne ayant l'habitude, ce marché était l'assurance de repartir avec tout ce que l'on voulait. Que l'on cherche une arme, et dix forgerons seraient à même de vous la fournir. Une épice exotique ? Les bateaux en revenaient chargés chaque mois, innondant les étals de par leurs senteurs ennivrantes. Tout s'achête et tout se vend sur ce marché, y compris les esclaves. C'est d'ailleurs l'une des grandes spécificités de ce rassemblement, et qui en fait sa renommée alentour : le choix et la vente libre d'esclaves attiraient bon nombre de personnages riches des quatre coins du pays pour trouver leur bonheur.

Que l'on cherche un majordome, un conducteur de calèche, une bonne ou une esclave sexuelle, le bonheur était à portée de main sur ce marché. Certains se spécialisaient dans certaines branches, ce n'était pas le cas de Cyscek. Il n'avait pas un réseau suffisamment étendu pour se permettre cela, et il vendait donc ce qu'il capturait, ou ce qu'on lui ramenait. Parfois il passait deux semaines sans avoir de beaux esclaves, et ne les vendait que pour des travaux manuels. Et quand c'était l'inverse, les acheteurs plus ou moins pervers se pressaient autour de l'emplacement pour avoir un morceau de choix.

Et en ce jour ? Un peu de tout. Douze esclaves trônent sur le devant de son emplacement, tous enchainés les uns aux autres par des chaines solides, arrimées à des pieux plantés dans le sol. Il ne faut pas tenter le diable, avec le monde qu'il y a, s'il n'attachait pas bien ses esclaves, un qui s'enfuierait dans la foule ne serait pas retrouvé, ou alors sur l'étal d'un autre marchand. Car ici, qui trouve garde. Depuis l'ouverture du marché, il avait vendu seulement un esclave, un homme. Sans être beau ou laid, son avantage était qu'il savait lire, écrire et compter. Un noble l'avait acheté, et cet esclave aurait surement un traitement de choix de part ses compétences.

Et depuis ... Le calme plat. Il avait du choix pourtant, des terranides, 8 femelles et un mâles, la plupart assez beau, le mâle pouvant également être utilisé pour sa force. Les trois autres étaient des humains, deux hommes et une femme. Les hommes provenaient des cellules de la ville : après de multiples délits, ils avaient été rabaissé au rang d'esclave, et grâce à un conditionnement long, ils étaient à présents dociles. La femme était la plus agées du lot, et pourrait intéresser les clients de part ses talents ménagers et en cuisine. Mais vu les regards des badauds, il doutait d'en faire quelque chose aujourd'hui.

C'était bien le problème pour lui : les gens passaient, regardaient, la plupart sans avoir les moyens de se payer ce genre de produits. Les nobles et les bourgeois n'étaient pas encore passés, et rien ne disait qu'ils allaient le faire. Il n'avait qu'à prendre son mal en patience et attendre. Sur l'étal, Cyscek faisait les cent pas, l'immense hybride ours qui lui tenait lieu d'homme de main surveillant les esclaves. Le terranide dissuadait les voleurs de s'approcher, et les esclaves d'essayer de fuir.

Habillé d'une veste brune au dessus d'un maillot de corps noir et d'un pantalon assorti, Cyscek pouvait paraître comme un homme du peuple, mais l'on devinait que les vêtements étaient de meilleur facture que ceux des gens du commun, sans pour autant avoir la finesse de ceux des nobles. Pour la dixième fois de la journée, il se tournait vers les passants, pour élever la voix.

Esclaves à vendre, Esclaves à vendre ! Il y a de tout, du travailleur à l'esclave sexuel, vous trouverez forcément votre bonheur ici !

13
Les bas fonds / Un piège bien préparé [Pv Ambroise]
« le: mercredi 16 mai 2012, 20:27:56 »
C'était fort étrange. Lui qui connaissait si bien les recoins des bas fonds de la ville, et pensait tout savoir pratiquement avant tout le monde, on venait de lui apprendre qu'une sauvage ou une esclave en fuite rodait depuis peu dans son quartier. Ce qui l'étonnait, c'est qu'au cours de ces derniers jours justement, il aurait forcément vu si une esclave s'était échappée. Et maintenant, deux personnes lui avaient remonter ce faits, sans que lui ait rien vu.

Mais que pouvait-il y faire de plus ? Certains parlaient de chasser dans la ville même, pour vérifier si cela était vrai. Lui considérait ça comme une perte de temps, rien de plus.

Cependant le destin était fort joueur, et il ne savait pas que cela lui était destiné. La journée touchait à sa fin, et Cyscek rentrait vers sa demeure, quand un mouvement derrière un baril, au coin d'une rue, attira son attention. Sur le coup, il eut l'impression que quelqu'un tentait de se cacher là derrière, d'échapper au regard, le sien ou d'autres personnes.

Sa première réaction fut l'incrédulité. Tout ce qu'il avait entendu, il ne prenait ça que pour des ragôts, rien de plus. Et quand bien même, il ne verrait pas un esclave en fuite se balader ici alors qu'il fait encore jour, même si ce n'est pas pour longtemps. Afin d'en avoir le coeur net, il détourne son chemin pour aller directement vers le tonneau. A une dizaine de mètre, une personne s'élance de derrière le tonneau pour fuir dans la ruelle adjacente.

Sans réfléchir, il se lançait à sa poursuite en courant. Si c'était vraiment une esclave et qu'il l'attrapait, il en aurait les droits, alors autant tenter sa chance.

14
Place publique / Qui chasse qui ? [Pv Jezabel]
« le: mercredi 16 mai 2012, 20:07:28 »
Il y avait du monde sur la place, même si la nuit est déjà tombée. Pour cause, le marché nocturne battait son plein. Ici et là les badauds défilent, passent en revue les étals des marchands, à la recherche d'une denrée ou d'une autre. Pour une fois Cyscek ne faisait pas partie des marchands. Généralement le soir, les nobles sortent peu dans les quartiers populaires, et il savait qu'il n'aurait pas fait beaucoup de vente. C'est une débauche d'énergie pour pas grand chose, autant se contenter des marchés diurnes.

Du coup, celui-ci était pour son propre divertissement. Il se promenait et regardait ce qu'il pourrait bien acheter, sans avoir d'envie particulière. Ici et là quelques étoffes pourraient faire de beaux vêtements, mais il faudrait ensuite trouver une couturière. Il n'avait que faire d'armes, et son garde manger était déjà plein à ras bord.

Non, c'était plus une balade nocturne qu'autre chose. Après un repas copieux, cela faisait toujours du bien. En plus il rencontrait souvent des gens qu'il connaissait, et il s'arrêtait afin de discuter, là avec un autre marchand, là avec un ancien client. C'est qu'il commence à être connu sur le marché, de part sa marchandise et ses talents.

Il faisait légèrement frais, et pour paré à ce point, il portait une cape d'un gris sombre, noué autour de son cou, au dessus d'un maillot de corps noir. Un pantalon et des bottes de cuir pour compléter la tenue, il était sorti avec une simple bourse de pièces au cas ou, et un poignard, ça aussi au cas ou. On est jamais trop prudent, surtout sur un marché aussi immense. Ce n'est pas sa petite notoriété qui arrêterait certains brigands, et du coup il fallait parer à toute éventualité.

Finalement, Cyscek s'arrêtait devant l'étal d'un patissier, et jeta son dévolu sur de petits gateaux au miel et au citron. Après avoir payé son dû au marchand, il entamait les friandises, tenues dans une main en attendant d'être englouties.

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Ville-Etat de Nexus / Une éducation à paufiner [Pv Maru]
« le: mercredi 16 mai 2012, 16:13:02 »
Le soleil se couchait lentement à l'horizon, plongeant la ville entre rougeur et obscurité. Les ombres s'allongeaient, et un peu partout les passants devenaient plus nombreux, entre ceux rentrant chez eux, et ceux qui allaient manger ou boire dans les auberges de la ville. Il devait être presque l'heure, c'est du moins l'impression qu'il avait. Une noble l'avait prévenu qu'en ce jour, et peut-être d'autres jours si nécessaire, elle lui enverrait son esclave afin de s'aguerrir avec les hommes. En d'autres termes, son esclave ne savait pas vraiment s'y prendre avec les hommes, et il devait régler ça.

Quelques précisions lui avaient été donné, comme la nature relativement craintive de l'esclave, et donc d'éviter de recourir à la force avec elle. Tant qu'on le payait, il n'y voyait pas d'inconvénient, et il avait plusieurs fois fait affaires avec la noble auparavant pour lui accorder ce genre de services. Elle ne devait plus tarder maintenant, et lui s'était préparé pour l'occasion. Ce n'était pas jour de marché, il avait consacré sa journée à dresser les esclaves qu'il avait encore à sa charge. Mais à cette heure, il les avait enfermé dans le sous sol, dans des geôles faites exprès. Il aurait au moins l'assurance d'être tranquille et de pouvoir mettre en confiance la jeune esclave.

Pour cela, la table était ornée de différents mets, qui allaient composer son repas et celui de l'esclave si elle le souhaitait, ainsi que de l'alcool. Peut-être qu'un peu de liqueur aidera la demoiselle a se libérer l'esprit et à avoir des gestes plus ... Adroits.

Normalement, l'esclave ne devrait avoir aucun mal à trouver sa demeure : dans une rue un peu passante, la facade était faite de murs blancs, en pierres apparentes. Sur deux étages, la demeure dénotait un certains confort, sans être au niveau de celles des bourgeois. Il gagnait bien sa vie, mais pas au point de vivre dans un manoir. Une lourde porte en bois donnait sur la rue, ainsi qu'une fenêtre, alors que d'autres donnaient sur un jardin privé, à l'arrière de la demeure.

Un bruit de calèche se fit entendre dans la rue, et à l'arrêt des bruits de sabot sur le sol, il savait que la calèche s'était arrêtée. Oui, c'était évident : la noble avait fait escorter son esclave. On n'est jamais trop prudent dans ces rues mal famées, et l'idée aurait pu venir à l'esclave de s'enfuir durant le trajet aussi, même si d'après ses dires, elle était bien dressée.

Cyscek arracha plusieurs grains de raisin à une grappe disposée dans la coupe à fruits, pour claquer un à un les grains entre son palet et sa langue, se délectant du jus des raisins. Il n'avait plus qu'une chose à attendre, et celle-ci vint, quand il entendit frapper à la porte. D'un pas tranquille, il venait ouvrir. Cela allait lui faire bizarre d'être considéré comme un professeur, surtout pour ce genre de choses.

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