Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Kamui Meisa

Pages: [1] 2
1
Archives / La victoire.
« le: vendredi 11 juin 2010, 18:36:55 »
Il s'agit d'un combat entre Kamui et Arthas, mais les sympathisants ont le droit de proposer une issue ;)

2
Archives / Vos mangas (Animes?) préférés
« le: dimanche 06 juin 2010, 22:53:37 »
Pour ma part!:

-Black Cat.

-Full Metal Alchemist (Bah oui, forcément *o*)

-Kaikan Phrase (chacun son coté sensible)

- xxxHolicxxx (qui est aussi relié à Tsubasa Chronicle... charmante idée de la part de Clamp *applaudit*)

et finalement

+Anima! =D

Comme anime:

-Elfen Lied
-Scrapped Princess
-Rosario + Vampire
-Final Fantasy Unlimited
-Tales of: Symphonia, the Abyss, Vesperia (qui devrait sortir bientôt)

3
Ville-Etat de Nexus / Fief de Meisa VS Armée d'Arthas Moebius
« le: vendredi 04 juin 2010, 23:18:06 »
Je regardai au loin. Mes espions avaient vu juste, elle était là, aux cotés du général, belle et fière, sa légère armure moulant parfaitement son corps, qui déstabilisait quelques hommes de mon armée. Quel idiot j'ai été de croire en elle, quel idiot j'ai été de lui accorder ma confiance, de lui avoir promit de lui rendre ses pouvoirs. Au loin, comme une étoile dans un ciel qui n'en a pas, elle semblait être la seule personne qui m'intéressait. J'ai senti mon cœur se fendre, sachant que d'une manière ou d'une autre, je devrai pourfendre une amie. J'avais de la puissance, certes, de la puissance en grande quantité, une armée plus qu'appréciable et une connaissance parfaite du terrain, comme chacun de mes hommes. Aucun trou ne pourrait nous faire trébucher, aucune racine ou arbre viendrait nous nuire, nous connaissons ce territoire comme nous connaissons le goût de la chair de nos femmes et le sale caractère de nos enfants. Nul ne pouvait nous battre chez nous, comme nul ne pouvait les battre chez eux. Ce n'est pas pour rien que Nexus et Ashnard restent toujours sur un pied d'égalité. Ashnard a besoin de Nexus et Nexus a besoin d'Ashnard.

À ma droite, mon second s'approcha, l'air grave. Je le sentais anxieux et surtout impressionné par l'armée qu'Ashnard nous avait envoyé. Il me murmura à l'oreille, pour que les autres ne se fassent pas d'illusions ou de faux espoirs que l'armée du Seigneur Vrealcroft devrait être en chemin à l'heure qu'il est. Je ne doutais pas de la bonne foi du bon Seigneur, mais je doutais de son courage. Je crois bien que j'aurais affaire à un héraut ou un truc du genre. Tout pour se protéger les fesses des lames et les mains du sang ennemi. "Ce n'est pas avec des mains propres que nous gagnons le respect du peuple! Il faut combattre à ses cotés, lui faire comprendre que ce qu'il ne craint pas, nous ne le craignons pas, sinon, nous deviendrions très vite un festin pour les vers à la première rébellion qui se produirait." Vrape recula après avoir confié son message à mes oreilles et alla rejoindre son régiment. Je poussai un soupir et je mis pied à terre, faisant cliqueter la maille sous mon armure, empoignant mon casque et en le mettant sur ma tête. Je regardai une dernière fois mes troupes. Nous étions deux milles contre une force de nombre inconnu, mais ô combien supérieur. Je leur adressai un clin d'oeil et tous sourirent avant d'éclater d'un rire franc, moi également, comme si un idiot dans mes rangs avait prononcé une blague excellente. En fait, nous riions pour chasser l'anxiété et la peur de la mort qui nous habitait. Leur souriant et les laissant derrière mois, toujours hilares comme de grands nigauds bienheureux, je m'approchai seul de l'ennemi.

L'angoisse me tenaillait les entrailles et mon cerveau ordonnait à mes jambes de faire demi-tour, mais mon coeur m'ordonnait le contraire; continuer jusqu'à être au quart de la distance qui séparait mon armée de celle de mes ennemis. La coutume de Terra voulait que les commandants et leurs seconds en viennent à un accord diplomatique profitable pour les deux camps pour ainsi éviter une effusion de sang. Vrape m'avait rejoint. Cet elfe était vaillant, mais guère, comme tout être sensible aux consciences qui quitteront ce monde pour le néant, doté de l'âme d'un guerrier. Nous stoppâmes notre marche. Encore une nouvelle vague d'angoisse, et cette fois, c'est une voix apaisante d'homme sage qui murmura à mon esprit de rester calme. Je sentis mes muscles se relaxer, mes mains se détendre sur le pommeau de mes katana, et les muscles de ma mâchoire se délièrent, la rendant apte à la conversation.

-Général Arthas Moebius. Je suis le Seigneur Kamui de Meisa, protégé de la Dame de Meisa, Eldeveil chez les elfes, Dragverk chez les nains, Shu'tar chez les Orcs et Ostan chez les Drows, races qui peuplent ce territoire. Ici, en ce jour, tu es venu sur mes terres avec le poing de la guerre comme guide. Je viens devant toi pour te demander d'écouter la voix de la raison et de ranger les armes. Je ne désire point souiller la terre que je cultive le matin, le midi et le soir du sang de tes hommes et surtout de mes gens. Cette bataille n'est en rien nécessaire à nos objectifs respectifs, car cet endroit est paisible. Le vin, la nourriture et la vie y sont bons, je te prie de ne pas détruire ce monde dans un acte belliqueux. En tant que maître de ce domaine, je te demande de rebrousser chemin. Si tu refuses, nous t'affronterons, et avec nous toute la magie et la puissance de la nature pour nous assister.

Un peu plus derrière, un mage d'apparence noire, recouvert d'une cape à capuchon, l'air fragile et vieux malgré ses traits juvéniles, aux cheveux argentés lui tombant mollement hors dudit capuchon, s'approcha de moi, s'aidant d'un bâton ressemblant un peux au caducé d'Hermes, dont les quatres serpents dorés se refermaient sur un saphir luminescent. Il leva sa jeune tête vers sa consoeur, la belle Mélisende, puis regarda de son air fatigué le puissant général. Un soupir désabusé fut exhalé de ses lèvres pâles qui s'étirèrent ensuite dans un rictus cruel. Darimon. Darimon Darslow, Archimage de la Tour des Anciens Prêtres de la Reine Noire (tirée de Dragonlance. Pour les incultes; à essayer.), et conseiller direct de la Dynastie Vreamsolari, maîtres des terres arcaniques flottant au-dessus du monde. S'il y avait bien un homme en qui on ne pouvait avoir confiance, c'était bien en cet homme, mais cette homme était en fait le meilleur ami du précédent moi-même. Il était venu à moi, sans raison réelle, et m'avait offert ses services. Mon autre moi-même avait été étonné de voir l'ancien mercenaire, maintenant puissant mage, revenir vers lui après tant d'années... et aussi inchangé. La voix sombre du mage s'éleva.

-Tu ne feras que contribuer à un massacre inutile. Les âmes ici vivent en paix avec les deux camps. Tu trouverais parmi nous certains réfugiés Ashnardiens blessés au combat. Pourquoi combattre quelque chose qui ne te veut aucun mal, général? Serais-tu prêt à salir ton nom du massacre d'innocents? D'une contrée paisible et sans la moindre animosité à l'encontre de votre royaume? Où serait le sens d'une telle bataille? Ashnard est déjà nourrie de ces terres, et rien de ce que vous pourriez y apporter n'améliorera cette terre en quoi que cela soit.

Puis, s'inclinant profondément, il fit demi-tour. Seule Mélisende se rendrait probablement compte du danger que représentait Darimon. Si moi, j'étais dangereux, Darimon l'était davantage. Encore plus que moi et Lucifer réuni. Comme lui, je m'inclinai devant mes ennemis et je m'éloignai vers mes troupes pour attendre leur réponse. Mais je savais qu'elle serait négative, malheureusement. Juste POSSÉDER cette terre était une raison suffisante pour massacrer tous les habitants de ces terres. Des forêts jusqu'aux lacs, des montagnes jusqu'aux profondeurs. Elfes, sirènes, nains, orcs, et encore d'autres créatures regardaient attentivement le camp de l'ennemi de leurs frères de territoire, ne sachant pas encore s'ils devaient ou non participer à ce combat. J'espérais secrètement que leur indécision ne nous coûte pas la victoire.

4
Le coin du chalant / Soirée rp cb
« le: dimanche 16 mai 2010, 01:27:33 »
Qui est partant?

5
Vous nous quittez déjà ? / Camp de concentration
« le: vendredi 16 avril 2010, 03:34:49 »
Nan, je plaisantes.

Je vous annonce, par la présente, qu'à l'avenir, j'aurais très peu de temps à vous accorder. Sous ordre maternel sans appel, je me vois dans l'obligation de trouver un emploi. Pour optimiser mes chances, je chercherai à travailler tard pour des heures probablement idiotes, mais je devrai m'y conformer pour avoir l'argent qui, selon ma très chère mère, sera suffisante pour mes besoins. Sous l'argument selon lequel je serais un paresseux irrécupérable, une larve et un parasite répugnant qui vit au dépend des autres sans rien faire d'autres de sa vie que pianoter sur un clavier et jouer aux jeux vidéo, elle affirme que cela est la meilleure solution à la maladie que je semble porter, soit l'inutilité.

Certes, probablement que quelques-uns d'entre vous s'en fichent, je ne le nie pas, mais cette lettre pourrait en intéresser d'autres. Je vous souhaites à tous de ne pas vivre aussi enchainés que moi et de vivre de bonne existence dans ce monde qui est le votre. Le mien ne m'appartient pas, je dois donc me conformer aux exigences de ma mère et endurer, comme je sais si bien le faire. Peut-être aurais-je la chance de discuter avec certains d'entre vous, mais je n'y crois pas vraiment. Même l'amour inconditionnel d'une mère peut se briser sans problème, alors, si j'ai la possibilité de conserver ce qu'il en reste, je n'ai pas le choix. Sous peine de finir le reste de mon adolescence dans un internat ou dans une maison d'accueil avec des gens encore pire que ma mère, je dois laisser de côté RP et potes pour me concentrer sur les choses importantes selon l'avis maternel

Avec respect
Kamui.

6
Ville-Etat de Nexus / Le fief de Meisa (Multi-rp)
« le: lundi 22 mars 2010, 12:39:06 »
(En clair, vous n'avez pas besoin d'intéragir entre vous comme dans les autres rp, mais simplement de passer par là et saluer les gens si tel est votre désir. Il est exigé d'au moins poster 10 lignes par post.)

La vie était calme en ces lieux paisibles où se retrouvait le village de Meisa. Sans palissade qui aurait pu le protéger des invasions de bandit, le village avait plutôt décidé de faire confiance aux nombreux combattants en son sein. L'absence de fortification permettait le commerce ainsi que les visites de l'extérieur, mais aussi une fuite plus aisée en cas d'attaque soudaine. Les habitations étaient, pour la plupart, en bordure du village et, bien plus loin, se retrouvait de nombreuses fermes facile d'accès. Les fermiers y élevaient toutes sortes de bétail et les éleveurs de chevaux faisaient fortune avec leurs chevaux de trait qu'ils vendaient à un prix d'ami pour tous.

Au centre du territoire se trouvait la taverne, un véritable coin de paradis où les hommes se rassemblaient après une dure journée de labeur pour se raconter les petits détails de la vie, où les jeunes en quête d'aventure pouvaient entendre ici et là de petites histoires intéressantes qui pourraient les mener vers de vieilles ruines ou autres, bien que le Seigneur lui-même avait examiné tous les recoins de son territoire pour s'assurer que l'héritage des Anciens ne tombent pas dans de mauvaises mains.

La plupart des commerces vivaient du troc, non pas de l'or, bien que les mines du territoire regorgeaient de ce métal précieux. On y échangeait du gibier contre une variété de produit, ou bien des vêtements confectionnés avec de la peau d'animaux (les terranides étant protégés, pas question de leur mettre la patte dessus pour en faire des vêtements faciles, hein). Cependant, bien que l'or ne soit pas une monnaie dans ce petit monde, il était pratique d'en avoir une certaine quantité et donc, tous avaient un peu d'or ou même étaient fortunés à force d'économiser ces fruits de leur labeur. C'était surtout les commerçants qui venaient se réapprovisionner qui fournissaient cet or, et c'était aussi les commerçants de l'intérieur qui trouvaient un moyen de le faire fructifier.

Le seul malheur dont on pouvait se plaindre dans ce coin paradisiaque, c'était l'absence de producteurs, tel un boulanger, un bon forgeron et encore d'autres artisans. Serviteurs au Manoir du Seigneur Kamui, qui se trouvait à l'est, pouvait avoir ses avantages, mais ce n'est pas la vie à laquelle beaucoup aspireraient. Chacun ici veut vivre sa vie comme il l'entend.

La tolérance des différences de ce petit monde l'avait rendu célèbres auprès des terranides et des créatures, toutes rêvant d'une vie sans chasse. Il y avait même une sorcière qui offrait ses services pour chasser la maladie. Cependant, les capacités spéciales étaient surveillés de tous et si ce n'était pas pour rendre la vie du village meilleure, la magie devait être exercée plus loin que les limites du territoire pour ne pas blesser quiconque. Le Seigneur ne voulait pas de grabuge dont il serait forcé de se mêler.

*** Au manoir ***

Kamui leva les yeux vers les étranges mécha qui se trouvaient devant lui. Ses yeux bleus les examinaient, sondant à la fois leur corps mécaniques et leur programmation. Ils voulaient soit s'installer ici, soit y vivre un certain temps pour le boulot. Ils étaient mercenaires, apparemment, et donc, ils devaient être payés en or.

"Soit. Vous pouvez habiter mes terres le temps que vous voudrez. Mais je ne veux pas de avoir de plaintes comme quoi vous agissez de manière agressive envers les villageois se trouvant sous ma protection. Ici, le territoire n'est pas important, mais vous ne marchez pas sur les terres utilisées et chacun a droit à sa vie privée, alors, une certaine distance est requise."

Après un moment de réflexion, il se mit à griffonner des mots sur un parchemin qu'il tendit, une fois terminé, à celui qui se trouvait le plus près de lui. Il ne savait pas vraiment qui était le chef et il se disait que, probablement, ils avaient en fait un esprit collectif. Malgré son air jeune, certaines informations de sa précédente vie lui parvenaient et il arrivait à connaitre des choses qu'il n'avait pourtant jamais vu de toute sa sainte vie.

"Des objections?" demanda-t-il.

7
Ville-Etat de Nexus / Un couple qui transgresse la mort. (PV: Selene)
« le: dimanche 21 mars 2010, 18:46:41 »
Le fief de Meisa est un endroit très chaleureux et agréable, surtout prospère, grâce à la régence du précédent Seigneur jusqu'à son décès. Le nouveau s'intègre cependant davantage à la vie du peuple, affectionnant la sortie du manoir sans la permission de sa belle gardienne, Selene. Il n'avait pas l'intention de rester enfermé dans un manoir et vivre en ermite pour ne voir simplement que les centaines de nobles avares et puant d'une énorme quantité de parfums plus étouffants les uns que les autres. Il aimait montrer ses talents musicaux aux villageois qui vivaient sous sa protection, déclamer des poèmes aux jolies demoiselles qui repartaient en rougissant, chanter les ballades des grands héros et héroïnes qui peuplaient les contes pour enfants et guérir les malades avec sa sorcellerie. Les rares contacts humains qu'il avait était ceux qu'il avait avec la Dame de Meisa, Dame qu'il n'a jamais même songé à déplacer. Elle était à sa place à la tête du fief, elle était là bien avant lui et savait parfaitement ce qu'elle faisait. Leur relation était particulière, surtout par l'attachement bizarre qu'il lui portait, jusqu'à chasser chaque être se permettant de l'approcher. Elle s'absente souvent, ce qui le rend anxieux, mais elle revient de bonne humeur, ce qui le rend davantage stressé.

Il quitta le village qu'il fréquentait jusque là, un bon morceau de fromage dans les mains qui lui a été offert par un des fermiers. Il savait que Dame Selene serait furieuse contre lui s'il n'était pas auprès de son précepteur au moment de son retour. La belle femme n'était pas d'un caractère doux de nature, mais aussi sauvage et égocentrique qu'elle soit, elle restait attentionnée derrière ses airs stricts. Jamais Kamui n'avait eu à se plaindre de corrections déplacées de la part de sa bonne amie. Il avait parfois du mal à croire qu'elle ait été l'épouse du précédent seigneur et qu'elle n'a pas une ride, n'étant au courant de son immortalité que par les informations que lui donnait Lucifer, l'être qui partageait son corps. Il n'avait pas confiance en cet esprit malin, mais comme quoi ils étaient lié très intimement, il n'avait pas vraiment de raison de lui mentir. Lucifer et lui avaient développé une relation assez spécial, relation amicale-rivale, mais cet esprit malin se plaisait à faire voir des images bizarres dans l'esprit du jeune homme pendant ses rêves, parfois des ébats entre eux, parfois des combats. Selene a du le traiter pour cela, lui faisant boire une drogue qui l'empêchait de rêver, depuis qu'il lui avait fait par de cette seconde entité en lui. Cela amusait bien Lucifer, mais froissait énormément le Seigneur.

Soudainement, un son de galop d'équidé lui fit tourner la tête et, sur une belle jument noire de l'écurie personnelle des seigneurs de Meisa, se dressait fièrement la belle Selene de Meisa. En la voyant approcher, le jeune homme figea. La jument s'arrêta, laissant le jeune adulte voir sa belle cavalière. "Dame Selene" La salua-t-il en s'inclinant poliment, comme on le lui avait enseigné. "Je ne m'attendais pas à vous savoir de retour aussi tôt. Je suis confus." ajouta-t-il en relevant la tête. Il ne se faisait pas d'illusion, notre petit Kamui, il savait qu'il allait avoir droit à un sacré savon.

(Désolé, la reprise est dure)

8
Le coin du chalant / Habitants du fief de Meisa
« le: dimanche 21 mars 2010, 17:43:55 »
Le fief de Meisa est un grand territoire acheté par Kamui. C'est un milieu très rural, où la vie est simple, mais comme il y a peu de PJ, j'ai eu l'idée de recruter certains personnages de ce forum pour compléter ce paradis.

Les rôles disponibles sont:

- Capitaine de la milice (1)
- Miliciens (pas de limites)
- Forgeron (2)
- Fermiers (pas de limites)
- Alchimiste (2) (pour les potions, hein): Mélisende.
- Magicien (1) : Melisende
- Tailleur (1)
- Boulanger
- Mercenaires: Brimstone
- Et encore d'autres!

9
La ville de Seikusu. Cinquante ans d'absence dans cette ville pour Kamui, à peine quelques mois pour cet endroit. Cette ville bien évoluée était un lieu de recueillement pour le beau veuf. Fiela étant décédé, il n'avait pas grand chose en ce monde qui lui permettait d'en apprécier la beauté, mais la petite ville japonaise lui faisait du bien. Elle n'était pas trop grande, ni trop petite, il y avait un petit truc pour tout, elle était importante d'un point de vue économique et la vie y était plutôt facile. Le coté de lui qui avait été Lucifer avait été reprit par Lilith et Kamui était enfin en paix... enfin, si on veut. Le jeune homme avait encore mal dans sa poitrine à cause de cette douloureuse perte. Il s'ennuyait beaucoup de sa belle et douce épouse. Il avait comprit néanmoins sa leçon; les humaines ne vivent pas éternellement, même si Kamui s'efforçait de régénérer les cellules pendant toutes leurs vies. Les humains ne sont pas fait pour vivre plus d'une centaine d'année. Il s'était arrêté devant son ancien Lycée. Il eut l'envie bizarre d'y revenir, sans même le savoir, il en avait prit le chemin. "Hm... tous les chemins mènent à Rome, comme on dit." Songea l'immortel.

Il observa alors l'endroit, visitant la bibliothèque, puis la salle de classe où il avait eu sa première fois. Il s'était juré d'étriper la demoiselle qui lui avait enlevé son pucelage, allez savoir pourquoi. Puis, il alla visiter les dortoirs. Il trouva le sien, toujours à son nom, avec le même bordel dans lequel il l'avait laissé... ou plutôt, avec son impeccabilité. Il avait caressé un moment le divan sur lequel lui et Yume s'étaient accordés l'un à l'autre pour la première fois avant que Xatiav ne le kidnappe. Il ferma un moment les yeux et s'imprégna de l'énergie serein qui y avait dans cet endroit. Rasséréné, il sortit de la pièce et alla se promener dans le lycée, un sourire presque rêveur sur les lèvres pendant un moment. Il alla descendre les escaliers quand une élève lui rentra dedans, le plaquant au sol avec elle. Il s'affala de tout son long sur le plancher, secouant la tête pour chasser la brume du choc. "Bon, et voilà que ça recommence." Soupira-t-il intérieurement. Il dévisagea la demoiselle et fut surprit par son ravissant minois. Définitivement, la dernière génération avait de biens belles demoiselles. Elle avait de beaux cheveux rouges et un visage d'ange, mais à son physique exotique, on pouvait facilement deviner qu'elle n'était pas d'ici. Il lui adressa un sourire poli.

- "Excusez-moi, mademoiselle, j'aurais du regarder où j'allais." Lui dit-il gentiment en l'aidant à se relever.

10
Les contrées du chaos, les grandes terres qui sert de refuge au royaume tyrannique d'Ashnard. Le ciel rougeoyant aux yeux du nouveau Seigneur sous le joug de Nexus annonçait le sang et la mort qui allait survenir. L'armure de Kamui était poussiéreuse à cause de cette longue marche, et ses soldats n'étaient pas vraiment en meilleur état. Installé sur un point surélevé de cette base de ravitaillement Nexusienne, le Seigneur parcourut de son regard azur la ville de tentes qui s'étalait à ses cotés. Les négociations avec ce salopard de Mordret n'avait jamais rien donné. Tous les émissaires et hérauts ont été assassinés, et si par malheur il s'agissait d'une femme, elle était capturée et réduit à l'état d'esclavage. Il se rappelait de cette jeune femme, Minawa Shoji, qui avait eu le malheur d'être une ambassadrice. Il ne l'avait que brièvement vu alors qu'elle partait en mission, mais il ne l'a revue qu'en tant que femme démolie, enduite de sperme séché. Le souvenir de cette dame brisé fit monter un haut le coeur dans la poitrine de Kamui, qui retint cette bile amère tout le temps qu'elle fut là. Comment pouvait-on ainsi traiter une fille si pure de cette manière, comme si elle n'était qu'une toilette? Il respira alors une bonne bouffée d'air frais qui lui fit le plus grand bien. Même si ce monde était souillé par le sang des vierges, des pauvres et des faibles, Kamui trouvait qu'il était bien plus facile de tirer son sabre contre un peuple qui massacre ses maillons rouillés plutôt que des les renforcer.
 
Comme tous les Seigneurs de Nexus, le semi-démon devait servir le royaume et protéger son fief du mieux qu'il pouvait, c'était son devoir en tant que sir Kamui de Meisa. La Reine avait néanmoins prononcé le souhait que des troupes soient déployées pour surveiller l'évolution d'Ashnard. Lors de ce discours de leur belle leader, Kamui avait pu remarquer une étrange énergie qui émanait d'elle, se déposant sur les hommes et les femmes qui y assistaient. Il en fut heureusement épargné grâce aux sortilèges qu'il avait apposé sur sa personne sous forme d'un long tatouage. Il n'avait cependant jamais vu une femme dotée d'un tel charisme et même sans son charme, Kamui n'a pu qu'écouter ses mots et boire ses paroles comme du vin de qualité. Il y avait du divin, là-dessous. Elle était le parfait exemple de la monarchie du pouvoir divin que Louis XIV avait apposé en France, selon les leçons d'histoire qu'avait eu Kamui au Lycée de Seikusu. Cette pensée lui arracha un rire discret alors qu'il émergea de ses souvenirs du briefing. C'était assez bizarre de songer à de telles choses alors qu'il se trouvait proche d'un endroit où la mort règne... ou alors, c'était simplement lui qui avait l'esprit dérangé. Eh bien, la Dame de Meisa aura eu raison de sa logique, avec ses sautes d'humeur et surtout tous les moyens qu'elle avait déployé pour l'empêcher de partir. Le seul moyen de la calmer fut une nuit de tendresse, après laquelle elle avait obtempéré. Alors qu'il revenait tout juste de revenir de ses pensées, Kenishi s'installa à ses cotés avec son vieux compagnon, Marcuss. Kenishi était un vieil ami du Seigneur de Meisa, un ancien mercenaire, comme lui, devenu plus tard un de ses hommes d'épées de l'infanterie légère. Il avait rarement vu des bretteurs humains aussi excellents, et il en avait vu, des bretteurs. L'humain sourit. <

- "Ça fait déjà un siècle qu'on se connaît." Remarqua le soldat, regardant comme son commandant les terres de ses ennemis.

- "Effectivement. C'est dur à croire, mais les humains de Terra sont vraiment les plus résistants." Acquiesça son commandant, un sourire fade aux lèvres.

- "Ah, voilà que tu recommences. Tu parles comme s'il y avait un autre monde que Terra." Plaisanta le mortel, lui tapotant le dos en riant de bon coeur.

Cela lui rappela que rares était les habitants de Terra qui connaissait l'existence de la Terre et inversement. Il sourit malgré la moquerie de son compagnon et accepta le vin que celui-ci lui offrait. Il en but quelques gorgées, regardant toujours au loin. La fumée qui se dégageait des forges d'Ashnard ainsi que des campements militaires faisaient un décor plutôt sobre. Les contrées d'Ashnard étaient vraiment pauvre et le pillage était presque devenu une nécessité pour l'auto-suffisance du pays. En quelques sorte, Kamui avait pitié de ses habitants forcés de vivre dans le crime alors que les nobles se goinfraient. Pendant son séjour auprès de la Dame de Daelys, il avait pu rencontrer des nobles bien nourris et ventrus et fut royalement dégoûté par leurs manières égoïstes. Il discuta un bon moment avec Kenishi, discutant sur sa vie de famille, de la vie de seigneur et encore d'autres sujets toujours plus intéressant les uns que les autres. Il parla énormément de sa femme et du bébé que le couple avait conçu avant le départ du Seigneur. Kamui regarda avec nostalgie son alliance et posa ses lèvres dessus. Oui, il était heureux avec sa femme, malgré le fait qu'elle soit complètement dingue. Les pulsions du mari s'étaient un peu calmées, grâce au don inexorable de son épouse pour lui broyer l'humeur quand il partait. Mais maintenant, il commençait à redouter le jour où il ne tiendrait plus sous la maltraitance de son épouse. Il l'aimait, et elle avait beaucoup de qualités, oui, mais énormément de défauts. Elle est égoiste et ne fait jamais attention aux choses auxquelles tient son époux. Elle déjà tenté de tuer sa soeur-nièce. Puis, un son résonna. C'était l'alarme.

- "ON NOUS ATTAQUE!" Hurla un des veilleurs.

Mais tout le monde était déjà prêt au combat, ils l'avaient répétés des centaines voir des milliers de fois. La base recelait environ trois milles hommes et Kamui calculait environ trois cents mages, sept cents archers, mille lanciers et autant d'hommes d'épées. Les archers et les magiciens grimpèrent sur les murs des remparts de la base alors que les lanciers venaient se placer devant les entrées, lances levées, s'entremêlant avec les soldats armés de lames des plus acérées. Leur chef se plaçait aux côtés des lanciers de la porte principale, regardant les milliers de torches qui s'approchaient lentement mais surement d'eux puis sentit un frisson d'angoisse en entendant un puissant cri de guerre émaner de cette fourmilière d'hommes casqués. Les magiciens psalmodièrent des mots en Éden, la plupart étant des sorts protecteurs, d'autres des sorts offensifs. Il sentit sa peau devenir plus dur, son corps devenir plus léger, son bras devenait aussi plus rapide et plus propice aux réflexes. Il sourit lorsqu'il entendit un mage leur souhaiter bonne chance. Sa lame fut alors parcourue d'un éclair écarlate. Il ordonna aux lanciers d'avancer lentement avec lui, entendant les cavaliers approcher. Le commandant des archers ordonna à ses subordonnés de tirer sur les soldats. Les cris déchirants des blessés leur parvinrent assez vite, ainsi que de pauvres montures touchées par les traits. Kamui les voyait tomber, malheureuses victimes d'une guerre qui ne devrait même pas les concerner. C'est justement pour cette raison que ses troupes sont venue en marchant, plutôt que montés sur des bêtes qui n'auraient fait que mourir.

11
Une peau soyeuse blanche que les rayons du soleil rendait pratiquement scintillante, des cheveux aussi beaux que l'ébène, un visage aux traits qui pouvaient faire fondre le coeur de tous les hommes et un corps de rêve, voilà ce qui se dévoila à Kamui alors que le jeune seigneur alchimiste rentrait chez lui. "Selene..." la reconnut-il, les yeux attendri par l'amour qu'il ressentait pour cette belle jeune femme qui a ravit son coeur. La chambre du Maître du Manoir, soit lui-même, était grande, et l'énorme lit dans lequel reposait son aimée était certainement le meuble le plus volumineux de la pièce. Simplement voilée dans le drap léger mais chaud, elle ressemblait à une déesse, une oeuvre d'art que tous artistes souhaiterais mettre sur des toiles ou même graver dans le marbre. Le jeune Maître mit un pied devant l'autre pour s'approcher de sa dulcinée, faisant tomber sa cape poussiéreuse sur le sol, avec ses épaulettes et ses gantelets. Délesté de ces vêtements encombrants, il se massa un peu les épaules et retira ses bottes. Tout doucement, il grimpa sur le grand lit où reposait la femme qu'il voulait un jour faire son épouse. Lorsqu'il vit enfin le visage de déesse de sa précieuse demoiselle, ses lèvres s'étirèrent de soulagement de la voir en pleine forme. Il lui a été très dur de se séparer d'elle pendant des semaines, mais il ne croyais pas que cela fut vain de le faire.

Il avait passé les dernières semaines à assurer une place dans le monde pour elle et lui, recevant le titre légal de Seigneur et il reçut le titre de propriété de ses terres. Le petit village commençait déjà à se développer et Kamui avait passé la semaine dernière à tout organiser son nouveau territoire de manière à le rendre prospère. Il avait vite comprit qu'il était dur d'être seigneur et que le commencement serait certainement quelque chose de difficiles. Il avait déjà commencé à faire développer des armureries et des casernes pour développer la protection de sa seigneurie. Heureusement pour lui, il lui suffira de nommer un maire pour pouvoir s'occuper de cela. Son travail consiste à fournir l'effort nécessaire pour protéger les villageois vivants sous son fief.

Il admira le visage endormi de sa belle encore un bon moment avant de finalement l'enlacer dans ses bras en posant ses lèvres sur les siennes, la dénudant de cette couverture. La jeune femme dormait toujours nue durant l'été. Kamui avait toujours prit cela comme une manière de l'aguicher et de piquer sa libido sensible, mais apparemment, ce n'était simplement qu'une question de confort nuptial. Il baisa tendrement ces lèvres humides et savoureuse, saisissant sa nuque de sa grande main pour la maintenir dans ce baiser des plus passionnés. Ce qu'il pouvait aimer cette femme, il n'arrivait pas à comprendre comment il faisait, mais cette femme qui pouvait être appelée folle était également celle qui faisait battre son coeur. Malgré la profonde jalousie de Kamui, celui-ci faisait son possible pour laisser un maximum de liberté à la belle femme et cela avait jusque là fait immensément souffrir le jeune homme, qui se laissait à chaque fois sombrer dans la froideur qu'une vie conjugale ne devrais pas avoir, mais il ne pouvait pas s'empêcher de le faire malgré tout. De toutes façons, son aimée trouvait toujours un moyen de le dérider ou alors elle le forcait à lui faire l'amour s'il n'obtempérait pas.

- "Je suis rentré, mon amour" lui signala-t-il en lui faisant un sourire, attendant sa gifle.

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Place publique / Un fantôme du passé.
« le: vendredi 04 décembre 2009, 08:10:53 »
La douce nuit s'était abattue sur la terre des hommes et des terranides. Le disque-lumineux-froid des ténèbres était bien haut dans le ciel aux petites-pierres-cristallines-qui-pétillent. La ville-état de Nexus dormait paisiblement et les seuls bruits que nous pouvions entendre, c'était les ébats dans certaines maisons dont les indiscrets propriétaires n'hésitaient pas à se faire entendre. Aux yeux de Kamui, tout cela ne semblait qu'être une belle compétition, chacun essayant de simuler mieux que son voisin. Mais il y a longtemps que le jeune homme est resté bien calme et n'a guère touché à une seule femme et il entendait bien continuer sur cette voie. L'éclat qui pétillait autrefois dans le regard du jeune homme était terni par l'amertume, la tristesse et le deuil. Il ne s'en remettait tout simplement pas, il était désespéré et seul. Le souffle froid du vent lui refroidit la nuque, faisant virevolté sa belle cape. Fiela n'était plus, Mystille n'était plus, les enfants vivaient maintenant leur propre vie, ses esclaves étaient toutes parties avec les hommes qu'elles ont choisis et il savait qu'il ne mourra jamais.

Elle lui manquait, elle lui manquait terriblement, sa douce Reine, sa raison de vivre, la plus belle femme du monde, cette femme pour laquelle il aurait à même sacrifiée sa propre vie. Il était seul et bien seul cette fois. Ce jour était une bien triste date pour le veuf éploré, car il s'agissait de l'anniversaire du décès de son épouse. Ce matin-là, le beau Meisa était retourné à la sépulture de la seule femme qui avait toujours réellement possédé son cœur. Le siècle précédent, il avait fait d'un lac le tombeau de sa belle. Le corps de sa divine Dame reposait maintenant dans la sphère de verre qui lui servait désormais de cercueil, conservée dans son éternelle beauté. Malgré que l'âme de son Aimée n'y résidait plus, le jeune homme ne pouvait se passer de passer une nuit à dormir contre le cadavre de la femme qu'il aimait et chérissait de tout son coeur, de tout son être. Il l'aimait, il l'adorait tellement qu'il en était presque fou.

Ce soir-là, le voila seul, à passer dans les nombreux couloirs nommés rues. Il approchait du marché aux esclaves. Il savait ce qu'il y trouverait, d'autres femmes soumises et prêtes à satisfaire ses moindre désir. Mais pour cette fois-ci, les esclaves de Don ne lui importait plus. Ce qu'il voulait, c'était un peu de compagnie. Il voulait à nouveau être proche d'une source de chaleur qui partagerait son lit de temps à autre et qui réchaufferait son coeur fatigué. Il voulait être à nouveau heureux, ne serait-ce qu'un tout petit peu. La vie de solitude ne lui allait pas du tout. Il n'était pas fait pour vivre sans la présence et les douces caresses d'une femme. Avec Fiela, cela en était presque un besoin fondamental et un rituel. Jamais elle ne manquait de lui accorder les contacts physiques qu'il nécessitait tant et jamais il ne manquait d'être à ses côtés. Il avait même arrêté tout contact avec d'autres femmes lorsqu'il s'est marié à nouveau avec elle pour se consacrer entièrement à tous les petits bonheurs et malheurs avec sa famille qu'il voulait des plus soudées. Sa mort l'avait ébranlé et le feu de sa personnalité s'en était terriblement affaiblit.

La grande place était maintenant déjà bombée de gens. Les esclavagistes y étaient déjà, vendant leurs meilleurs marchandises et recevant d'énormes prix pour chacune d'entre elles. Il n'était pas particulièrement sélectif dans son choix d'esclave, mais il cherchait une esclave qui lui plairait au moins quelques semaines sans qu'elle ne se perde dans les contemplations d'une vie meilleure qui la dévorerait tout lentement. Son regard allait de droite à gauche, cherchant une femme à la fois jolie et talentueuse.

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Les bas fonds / Un chaton bien particulier. [PV Catgirl]
« le: samedi 28 novembre 2009, 07:15:43 »
- "Attrapez-le! Ne le laissez pas s'échapper!" Hurlaient les gardes derrière moi.

Mes courses finissaient toujours ainsi. Pas moyen de faire son épicerie quand on est recherché pour avoir massacré des centaines et des centaines de fidèles aux dieux. Mais bon, comme quoi nos erreurs réparées restent des erreurs, je n'allais pas rester planté là pour me faire arrêter. La course poursuite était d'ailleurs un excellent entrainement pour le corps et cela débarrassait mon esprit de la mort de Fiela, il y a un siècle déjà. Elle me manquait horriblement depuis son décès. Elle n'était pas immortelle, mais son corps inanimé, conservé dans sa jeunesse par mes sortilèges, me rappelait à quel point j'étais cruel de l'avoir gardée pour moi. Mais bon, revenons-en aux gardes qui me poursuivait.

Mes courses dans un bras, l'autre m'aidant à me hisser dans les airs grâce à l'agilité que j'ai obtenue force d'entrainement, malgré ma santé plutôt fragile depuis un moment déjà. Je montai sur les petits balcons et je continuais ma course malgré les traits d'arbalètes qui étaient décoché et qui frôlaient par moment mon corps, augmentant une nette poussée d'adrénaline. Dans ma poitrine, mon coeur battait à un rythme effrené alors que mon sang circulait rapidement vers mon cerveau, me permettant une plus grande capacité de réflexion en un temps réduit. Si je me servais de l'alchimie, je risquais la maladie. La sorcellerie me ferait cracher du sang et ouvrirait à nouveau mes blessures internes. J'étais dans un sale pétrin. Moi qui aurait pu lancer des sortilèges à faire pâlir un dieu, j'étais maintenant à peine capable d'en lancer un sans me tuer à moitié.

Bon, il faut que j'arrête de me laisser distraire. Rester concentré... Une ruelle... je pourrai me servir d'un tout petit truc d'alchimie pour en faire un cul-de-sac et disparaitre pour eux. Je fis un brusque virage puis je dégainai mon sabre. D'un geste, je décrivis un arc de cercle, tranchant le sol. Cette entaille dans la pierre n'était qu'un repère pour que je puisses y fixer mon esprit. COmme je l'ai toujours fait, je pris une grande inspiration et, me servant de ma connaissance des matériaux qui m'entouraient, je lançai ce mélange d'alchimie et de sorcellerie de trois simples mots en Éden. Les murs pourtant parallèles de la ruelle s'unirent d'une palissade rocailleuse derrière moi. Cependant, je n'avais pas prévu une chose. Un seul regard devant moi me fit comprendre que je n'étais pas seul dans cette ruelle. Je pointai mon arme dans le noir, méfiant.

- "Qui va là?" Hélai-je avec autorité.

Dans cette obscurité, mes pupilles brillaient légèrement comme de petites étoiles, déformées sous l'air de menace que j'abordais.

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Les landes dévastées / Deux monstres de destruction [Ganondorf]
« le: dimanche 01 novembre 2009, 00:20:36 »
Musique d'ambiance: http://www.youtube.com/watch?v=cI59cpkFxPo&feature=related

Le désert des landes dévastées, je crois qu'il n'y a pas un lieu plus tranquille pour une balade en famille, moi et mes deux filles. Bien sûr, j'étais accompagné d'une de mes servantes, qui jouait parfaitement son rôle de nourrice pour les gamines. Je tenais doucement la petite Christie dans mes bras, la bécotant doucement sur la joue, lui arrachant des cris et des rires de plaisir. Faut dire que j'avais oublié de faire ma barbe ce matin, or, c'était normal que ca lui piquait un peu. Elle agrippa deux mèches de mes cheveux dans ses petits points et frotta son tout petit nez contre le mien avant d'aller quérir un bisou familial sur mes lèvres. Je souris puis je la câlinai avec bonheur. Je les aimais tellement, mes petites princesses, j'en étais vraiment fier. Je regardai Ama dormir dans les bras de ma servante. La demoiselle avait mon sang en elle, puisque je lui avais transfusé celui-ci. Elle pouvait ainsi nourrir mes petites homuncules adorées sans les rendre malades. Je fis un bref sourire à la demoiselle puis, je m'immobilisai. Je venais de sentir la présence d'un inconnu, et un danger potentiel. D'un regard, ma servante comprit qu'elle devait partir avec les enfants. Je lui rendis Christie avant de les faire partir avec ma sorcellerie. La petite s'était mise à pleurer, ne voulant apparemment pas être séparée de moi.

Ma tâche accomplie, je regardai plus loin. Sans perdre de temps, je me mis à courir vers la source de cette énergie sombre. Plus j'étais près et plus je sentais cette énergie ténébreuse peser sur mes épaules. Mes pupilles rétractées telles celles des chats fixaient un homme. Je ne savais pas d'où il sortait, mais je n'avais guère confiance en cette puissance. J'arrêtai de courir lorsque la force me poussa à prendre ma forme démoniaque, chose très douloureuse lorsque précipitée. Mes crocs poussèrent douloureusement ainsi que mes longues griffes. Mes cheveux s'allongèrent jusqu'à atteindre mes omoplates alors que deux énormes ailes immatérielles apparurent dans mon dos. Mon regard se posa sur l'homme. Sa peau verdâtre me fit comprendre qu'il sortait d'un autre monde et surtout, qu'il était habité de force hors-du-commun. Je me mis à marcher vers lui d'un pas lent. C'était un danger pour ce monde, je n'allais pas le laisser passer. S'il était une menace pour les dieux, il aurait été le bienvenue, je l'aurais même invité à ma table, mais c'était un danger pour les petites gamines que j'élevais.

-Je ne sais pas d'où tu viens, l'ami, mais tu n'es pas à ta place ici.

Ma main se posa sur mon sabre, lui faisant ainsi comprendre que je n'étais pas là pour plaisanter. Il devait partir, il n'était pas le bienvenue sur Terra ou sur Terre. Loin de me considérer comme un héros après la destruction dont je suis à l'origine, je devais protéger ceux qui m'étaient chers et réparer aussi mes erreurs. L'aura de cet être me donnait d'étranges maux d'estomac et même des nausées.

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Le coin du chalant / Nexus en danger!
« le: samedi 17 octobre 2009, 16:46:43 »
Sujet du topic: Multi topics en lien avec la guerre opposant Nexus à Ashnard.

Nombres de participants: Autant que vous le voulez, le topic sera divisé de toute facon pour éviter d'être un peu... désorganisé. (À moins de faire de petits posts, mais si vous tenez à faire ca, tous sur la CB.)

Trame: Nexus est attaquée par Ashnard. Tous les guerriers sont appelés à défendre la cité par leur propre moyen. Venez raconter la participation de votre combattant-combattante dans cet état de crise! Kamui et les autres êtres libres désirant la survie de Nexus s'en mêlent!

Qualité de post: Tant que votre histoire tient la route, vous êtes libre de faire court ou long, mais je m'attend à voir des posts d'une qualité moyenne.

Futurement: Tekhos VS Fourmilière.

(Aux hautes sphères du forum: Est-ce que je peux? ^^')

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