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Résumé des épisodes précédents :
Quelques mois plus tôt, un combat épique se déroulait sur les toits des buildings de New York. Venom était opposé à son meilleur rival, Spiderman pour un n-ième combat dantesque entre « Homme-Araignée ».
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L’avantage était à Venom et tout laissait croire qu’il allait cette fois pouvoir en finir avec Spiderman. Alors qu’il s’apprêtait à lui assener le coup de grâce celui-ci fut stopper dans son élan par Iron-man apparaissant comme par miracle. Sauvant le tisseur grâce à un générateur d’onde sonique spécialement efficace contre les symbiotes créer avec l’aide du leader des F.F. à savoir Red Richards ils purent ainsi mettre fin à la menace que représentait Venom et l’enfermer dans la prison galactique pour super vilains, la voute.
Mais un jour Venom s’échappa…
Les évènements suivant se déroulent peu après l’évasion de Venom de la prison galactique nommée « La Voute ».
Virevoltant et bondissant sur les buildings de Seikusu, une flamme ardente de haine dans les yeux, Venom ne songeait qu’a une seule chose : Se venger.
Depuis son incarcération il avait ressassé les évènements qui l’avait conduit jusqu’au fin fond du trou pourris où il croupissait encore il y a quelques temps. Jour après jour il avait cultivé sa haine.
D’une petite flamme il en avait fait un véritable brasier qui lui donnait une force incomparable et implacable.
Devenant de plus en plus résistant aux ondes soniques qu’utilisaient les savants pour le « Sonner » et faire sur lui de nombreux test, il puisait sa force dans cette haine infinie qu’il vouait au tisseur. Ceci jusqu’au moment où il sa condition fit qu’il fut presque insensible aux ondes soniques employer contre lui.
Après son évasion il ne prit même pas la peine de dissimuler ses traces ni ses intentions d’aller au Japon. Il avait en effet entendu quelques heures avant de s’échapper que Spiderman s’y était rendu pour secourir des blessés.
Ce nom, c’était la goutte qui faisait déborder le vase, c’était tourner la clé de la libération pour Venom. Ce feu brûlant qu’il avait cultivé le submergea et démolissant les murs il éventra les gardes, le regard encore horrifiés de ceux-ci le fixant lorsqu’ils se rendirent compte que les ondes soniques ne le sonnaient pas. Pour lui c’était comme le souvenir d’un met raffiné dont on tente de ne pas oublier le goût.
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Arriver à Seikusu, un peu comme un gosse qu’on lâche dans une fête foraine, il avait parcouru la ville de fond en comble. Parcourant les toits de la ville à la vitesse d’un avion de ligne pour se lancer dans une ultime confrontation avec son rival de toujours, ultime combat qui se solderait par la mort brutale d’un des deux combattants. C’était du moins la façon dont il avait imaginé les choses, une naïveté presque enfantine de penser qu’il trouverait Spiderman aussi facilement dans une région aussi vaste et peupler.
Cette zone n’égalait pas la ville de New York mais elle lui était totalement inconnue et sans point de repère il pouvait tourner aisément en rond durant un moment.
La nuit tombait, épuisé et frustré il lâcha un cri rauque et gutturale vers le ciel symbole de son désespoir. Depuis son évasion il avait suivis chaque trace, chaque petit indice jusqu’aux sensations de son symbiote qui parfois semblait repérer le tisseur à chaque coin de rue, il semblait devenir fou.
Au sommet d’un building il serra les points et démoli une manche à air, c’était terriblement facile et mou. La soulevant il la balança de toutes ses forces dans les airs pour se calmer.
Respirant telle une bête il tenta de reprendre ses esprits avant d’aller plus loin. Un « Bong » se fit entendre, il n’y prit pas attention songeant au crash probable de la manche à air sur le sol ou l’un des toits alentours. Pourtant ce bruit se répéta plusieurs fois, c’était un bruit sourd et étouffé.
Intrigué il se pencha sur le rebord du building pour voir que, quelques étages plus bas dans l’immeuble d’en face, se déroulait un casse. Il serait sans doute retourné chasser Spiderman s’il n’avait pas reconnu en la cambrioleuse une ancienne partenaire de celui-ci, à savoir Félicia Hardy alias la chatte noire.
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La symbiote ayant partagé un moment le même corps que Spider, Venom savait tout ce qu’il fallait savoir sur Felicia, du moins tout ce qui l’intéressait pour retrouver Spider.
Si elle était là ce ne pouvait être une simple coïncidence avec le fait que le tisseur y était aussi, il y avait forcément un lien. Elle pouvait, non elle devait savoir où celui-ci se trouvait.
Arborant un sourire vainqueur le premier réflexe de Venom fut de sauter en direction du building pour mettre la main au collet de Félicia et lui faire cracher toutes les infos qu’elle pouvait connaitre sur l’emplacement de sa cible ou le moyen de la contacter.
Bien sûr elle aurait besoin d’une petite « motivation » pour se mettre à parler et elle subirait une petite correction bien méritée qui permettrait à Venom de se défouler.
Il allait entrer par la même fenêtre que la voleuse, d’une manière bien moins élégante certes puisqu’il allait briser la fenêtre, mais au dernier moment il se ravisa et se laissa tomber un peu plus bas pour atterrir sur une fenêtre en contrebas.
Il venait d’avoir une bien meilleure idée.
« Pour être efficace il faut savoir cacher ses intentions » Machiavel
C’était ce qu’il allait faire avec Felicia lors de sa recherche du tisseur. Grâce à son don de polymorphe et les connaissances du symbiote adopter ce type d’approche serait sans doute plus payant que de tacher ce bureau avec son sang. (Même s’il en avait foutrement envie depuis le temps qu’il avait passé à chercher l’araignée )
D’autant que si cette méthode ne marchait pas il pouvait toujours réaliser le plan initialement prévu.
Ainsi tapis dans l’ombre il attendait que sorte Félicia pour la suivre jusqu’à chez elle et ainsi pouvoir poursuivre son plan.
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Catastrophe ! En faisant ses comptes, Félicia avait remarqué qu’elle commençait à manquer de liquidités ! Un salaire de prof’, ça ne gagnait après tout pas beaucoup pour une femme qui avait le goût de la luxure. Il était donc temps pour elle de changer ça, et c’était précisément ce qui l’avait amené à ressortir son costume, et à se promener à nouveau sur les toits de Seikusu. Depuis les derniers évènements des dernières semaines, Félicia était un peu plus prudente, et sortait bien moins fréquemment. Après tout, elle avait plus ou moins réussi à déclencher une guerre de gangs entre les Yakuzas et les Siciliens, guerre qui avait enflammé tout un quartier de la ville, et dont les images avaient fait le tour du monde. De plus, sa rencontre avec Aoki l’amenait également à être plus discrète.
*Il y a toutefois des impératifs à respecter…*
Se promenant de toit en toit, Félicia arriva sur un toit en face d’un grand immeuble d’appartements. L’un de ces appartements appartenait à un dealer, Mazawa Nishiwora. Toujours est-il que ce dernier se promenait dans les boîtes de nuit pour refourguer sa drogue à de riches adolescents, et entreposait ce qu’il gagnait dans un coffre-fort dans son bureau. Une petite frappe sans ambition, mais qui consistait l’une des nombreuses cibles de Félicia pour arrondir ses fins de mois. Regardant autour d’elle, elle ne vit personne. Mazawa devait être dans une boîte de nuit en ce moment. D’un bond, la Chatte Noire atteignit la fenêtre en face, quand elle entendit une espèce d’explosion, comme si un objet s’était écrasé sur le sol.
« Hein ? »
Tournant la tête, elle chercha à identifier l’origine du bruit, et ne vit personne. Fronçant les sourcils, griffes plantées dans le mur, Félicia s’attarda un peu. Un léger vent faisait remuer ses cheveux argentés, et elle se persuada qu’il devait s’agir d’un bruit anodin dans une ruelle. Une poubelle que des jeunes renversaient, par exemple. Elle retourna s’attaquer à la fenêtre. L’appartement n’avait aucun détecteur de mouvement, juste une alarme près de la porte. Ridicule… Elle enfonça ses griffes dans la fenêtre, et dessina un petit cercle, se débrouillant pour que le morceau de vitre tombe en arrière. Elle glissa alors sa main, et ouvrit rapidement la fenêtre, puis sauta dans le bureau.
Comme dans tout bon film digne de ce nom, elle se rapprocha du tableau qui ornait le bureau : « Le Parlement de Londres au soleil couchant ». Un classique de Monet. Elle l’écarta avec ses griffes, et aperçut le coffre-fort derrière. C’était presque trop facile. Elle travailla sur la serrure, ne tardant pas à la forcer, et vit plusieurs enveloppes sans intérêt, ainsi qu’une arme, et des liasses de billets. Elle s’empara des liasses, et laissa un simple mot pour annoncer son passage :
« Miaou ! »
Elle sortit ensuite du bureau, et grimpa sur le toit. Mûe par une intuition, Félicia se retourna alors, en fronçant les sourcils, persuadée que quelqu’un l’observait. Elle observa silencieusement les immeubles, les façades, mais n’aperçut personne. La Chatte Noire s’attarda encore un peu, puis finit par hausser les épaules.
*Sans doute mon imagination qui me joue des tours… Bah, j’ai été tellement sous pression que j’en arrive à m’imaginer n’importe quoi ! Bon, il est temps de rentrer, et de dormir. Ce n’est pas comme si j’avais un congé demain !*
Partant, Félicia ne tarda pas à rejoindre son appartement, s’aidant pour cela d’un métro aérien pour aller plus vite, appréciant de sentir le vent secouer ses cheveux. Elle se laissa ainsi porter jusqu’à rejoindre son immeuble, et sauta sur le toit, avant de descendre par l’escalier de service jusqu’à atteindre sa fenêtre, qu’elle ouvrit, pour se faufiler dans son petit appartement. Elle ne tarda pas à allumer cette dernière, et resta sous cette forme, ôtant juste son masque. Elle alluma une lampe, et ne tarda pas à avoir droit à quelques miaulements. Les chats errants du quartier, pour certains, s’étaient faufilés chez elle, et ne tardèrent pas à se frotter contre ses jambes.
« Oui, oui, deux secondes, mes jolis… »
Elle alla cacher son argent dans sa planque, un trou dans le plancher sous un tapis. Ce faisant, elle consulta son portable, tout en s’approchant du coin de la cuisine. Un SMS de la part d’Aoki, auquel elle répondit rapidement en sortant une boîte de croquettes. Ce faisant, Félicia alla s’asseoir sur un fauteuil, et alluma son écran plat, écoutant les chaînes d’informations télévisées.
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Suivant la jeune femme en prenant grand soin de se dissimuler dans les ombres de cette nuit sans lune, il jubilait du tour qu’il allait lui jouer.
Le coup était excellent et parfois le revers portait plus que le direct, en utilisant la ruse plutôt que la force brutale il allait pouvoir jouir en toute impunité de ses actes quel qu’il soit. Ceux-ci retombant sur la pauvre connaissance dont il aura choisis de prendre l’apparence.
Au fur et à mesure de sa filature il fut plusieurs fois surpris par certains mouvements de tête de la jeune femme et, un instant, il se crut fait. Félicia avait semblait-il un sixième sens qui le stupéfia, il avait l’impression que la réussite de sa filature n’était dû qu’a un coup de chance.
Le fait d’utiliser le métro aérien lui permit de souffler un peu, son trajet étant ainsi plus facilement prévisible. Un moment d’ailleurs au vue de la distance parcourue sur le métro il fut heureux qu’elle décide de l’emprunter. La fin de la poursuite se fit plutôt aisément, visiblement pressée de rentrer chez elle, Félicia semblait avoir baissée sa garde.
Repérant le bâtiment, il la laissa prendre un peu d’avance et s’installer chez elle.
* Maintenant on va pouvoir passer à l’étape suivante… on aurait jamais imaginé que cela puisse être aussi amusant de faire ça. Presque aussi excitant que la fois où l’on a faillis noyer Mary Jane.*
Venom hésita un long moment. Il n’en voulait pas spécialement à Félicia mais celle-ci n’était pas non plus une innocente dans le sens où il l’entendait, d’autant plus qu’elle entretenait des liens avec Spiderman. Il devait prendre une apparence qui lui inspirerait la confiance, mais surtout d’une personne susceptible de savoir qu’elle était ici.
*Prendre l’apparence de Peter pour briser la relation de confiance qui les unies est tentant, avec ça on pourrait même briser Spider mais… On a aucun moyen de savoir si elle sait que Peter est Spider et de plus on est venu pour trouver Spider, le reste c’est du bonus. Non… on préfère largement démolir le tisseur plutôt qu’elle.*
Dans ces conditions il n’y avait plus qu’une seule personne que Venom pouvait incarner : Flash Thompson l’ex-mari de Félicia. Dans les souvenirs qu’il puisait chez le symbiote, Flash était un lourdaud assez imbu de lui-même n’ayant un réel amour que pour lui-même.
Prendre son apparence allait être facile mais jouer son attitude allait être déjà plus complexe mais il était trop tard pour avoir des doutes.
Se faufilant tel une ombre dans l’immeuble par le toit il descendit jusqu’à l’étage où se situait l’appartement de Félicia en utilisant l’escalier de service. Prenant l’apparence de Flash il se rendit compte à quel point les souvenirs du symbiote était périmé. Il ne savait presque rien de la relation qui unissait maintenant Flash à Félicia, il ne savait pas non plus si Flash avait changé, était-il aussi au courant de la double identité de Félicia ?
Un sourire se dessina sur son visage, à la fois farouche et sadique, balayant toutes les questions qu’il pouvait avoir. Il était Venom, ce n’était pas son genre de s’embarrasser avec de telles sottises. Il obtiendrait ce qu’il voudrait, d’une manière ou d’une autre.
Prenant une attitude choquée et une apparence négligée, il se mit à tambouriner à la porte de Félicia en haletant.
« Félicia ! S’il te plait ouvre moi, c’est Flash… j’ai…j’ai besoin de te parler. S’il te plait ouvre moi…je sais qu’il est tard mais c’est vraiment important. »
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« Les récents évènements ayant lieu dans le quartier de la Toussaint ont permis d’endiguer le crime organisé. C’est en tout cas à cette conclusion qu’un rapport des services de police est parvenu, rendant ce dernier public. De très bons résultats ont été observés, note le rapport, même si le crime est toujours persistant. Quoiqu’il en soit, l’opposition a déjà vivement critiqué ce rapport, en considérant notamment que… »
Trouvant ces explications barbantes, Félicia changea de chaîne. Un film où une voiture se mit à exploser sur une musique dramatique. Elle appuya sur la télécommande. Un talk-show.
« …Vous critiquez donc dans votre nouveau livre cette nouvelle mode des costumes bariolées et des super-héros sauvant la veuve et l’orphelin.
- A vrai dire, à l’aide d’un simple bilan « coût/avantage », on se rend rapidement compte que cette mode fantasque des super-héros apporte plus d’inconvénients que d’avantages…
- Vous ne pouvez pas dire ça, voyons ! »
Encore une fois, Félicia changea de chaîne. Un clip TV. Du rock. Le morceau qui était en train de connaître un franc succès, d’après ce qu’elle en en savait. Le clip vidéo de Balance Slays The Demon (http://www.youtube.com/watch?v=yz4xDsN4FFI). Encore une fois, la Chatte Noire changea de chaîne. Un chat vient se glisser près d’elle, et elle lui caressa l’échine.
« Dire que j’ai été mère de famille… Tout ce à quoi je ressemble, c’est à une célibataire qui se néglige… Tu ne trouves pas, mon minou ? Hum… Non, toi, tu t’en fiches… La seule chose qui t’intéresse, c’est de dormir, hein ? »
Félicia étouffa un bâillement. Il y avait sur la table basse un cadavre de pizza, et elle ne s’était même pas donnée la peine de changer de vêtements. Elle regarda à nouveau son téléphone portable, et soupira légèrement en recevant un SMS de l’une de ses filles. Gene qui lui annonçait qu’elle ne pouvait pas la voir ce WE. Parce que j’ai trop de boulots, Maman ! Je suis désolée. Une prochaine fois, peut-être ? Félicia ne se donna même pas la peine de répondre, et s’approcha de la cuisine, sortant une cannette.
« Salope… commenta-t-elle. Je me suis déchirée deux fois pour avoir eux ingrates… »
Elle décapsula la cannette, et but en fermant les yeux. Il était temps qu’elle change d’appartement. Il était loin, son grand appartement dans les hauteurs de Manhattan. Elle vivait dans une espèce d’appartement-studio infâme, trop proche du métro aérien. Néanmoins, avec l’argent qu’elle accumulait, elle aurait sans doute les moyens de trouver un autre appartement. Il fallait qu’elle aille voir l’agent immobilier, chercher des annonces sur Internet…
*Arrête de ressasser le passé, Félicia ! Peter, Flash, tous ces cons… C’est du passé ! Ils n’étaient que des lâches incapables d’assumer une relation… Bon, et peut-être que j’étais pas non plus irréprochable, mais bon… Mes filles ne veulent plus me voir, et il me faut une nouvelle vie… J’en ai marre de cet appartement cradingue…*
Elle retourna près de la télévision, qui diffusait une retransmission du « Parrain ». Le film commençait. Il Padrino écoutait Bonnasera lui exprimer sa requête. Flash avait toujours adoré ce film. Il avait la trilogie en Blu-Ray, dans un superbe coffret, et pouvait ressortir presque toutes les répliques du film. Elle regarda silencieusement le début du film. Autre temps, autre lieu… Bonnasera parlait de la vengeance des gens qui avaient torturé sa fille, des bandits qui avaient été relaxés par la justice, et qui allait s’adresser au seul véritable juge : le Don. Flash lui avait toujours dit que c’était la meilleure introduction possible. Elle se rappelait encore quand ils l’avaient vu, dans le canapé, sa tête posée sur son épaule, avant de faire l’amour sur le lit.
Ce fut à cet instant que quelqu’un se mit à taper à la porte. Sursautant, Félicia tourna la tête. Les flics ? Les mafieux ? Le Caïd ? Elle entendit alors la voix de Flash et fronça les sourcils.
« Flash ? s’étonna-t-elle. Mais qu’est-ce qu’il fout ici ?! »
Pourquoi diable ne l’avait-il pas prévenu ? Surprise, la Chatte Noire en perdit tous ses moyens, jusqu’à se reprendre. Il avait vraiment l’air nerveux. Elle s’approcha de l’entrée, alluma la lumière du vestibule, et ouvrit rapidement la porte. C’était bien lui. La barbe mal travaillée, cette allure toujours négligé de sportif… Comment avait-elle fait pour l’aimer ? Pour se marier avec lui, et fonder une famille ? Félicia ressentait à nouveau en elle le charme mystique que Flash avait sur lui, et fronça les sourcils.
« Qu’est-ce que tu as, Flash ? Pourquoi tu ne m’as pas prévenu ? Tu… Tu as laissé Gene et Felicity seules ?! »
Elle s’écarta pour le laisser entrer, et ferma la porte, croisant les bras.
« Qu’est-ce qui t’est arrivé, Flash ? Tu as encore des problèmes de jeux ? Ou bien… Oh, ne me dis pas que tu as rebu ! »
Flash avait pendant un temps été alcoolique. Il avait rejoint les AA, et avait eu beaucoup de mal à l’avouer à Félicia, mais ce n’était pas la pire chose que ses ex’ lui avaient fait. Après tout, son premier véritable amour avait été transformé en vampire sanguinaire. Elle savait aussi que, pendant un temps, Flash avait contracté des dettes avec la Mafia russe en jouant dans des tripots. Elle ne le lui avait jamais dit, mais elle l’avait sauvé. Elle avait du obtenir l’aide de Spider-Man pour le sortir des griffes des mafieux. Ils l’avaient embarqué dans le coffre d’une voiture, et l’avaient battu, avant que le Tisseur n’intervienne. Elle, de son côté, avait été voir Fisk pour obtenir la liquidation des dettes de Flash. Elle ne lui en avait jamais parlé.
*Mais qu’est-ce qu’il me veut ?*
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Sans répondre ni sourciller « Flash » entra dans l’appartement de Félicia, laissant ses questions en suspensions. Questions auxquels il aurait été bien incapable de répondre de toute façon.
Gene ? Felicity ? Mais c’était qui celles-là ?
Alors qu’elle lui tournait le dos en fermant la porte il observa brièvement l’appartement de Félicia, il était vraiment miteux. Comment une voleuse avec des supers pouvoirs pouvait se contenter de quelque chose d’aussi minable ?
Venom lui-même n’était pas spécialement attiré par le luxe mais la même pour lui ce lieu était invivable. D’autant qu’il lui manquait l’élément essentiel de son mode de vie : Des appareils de musculations.
Rapidement il en déduisit que Félicia vivait seule. C’était déjà un bon point de ne pas se dire qu’une éventuelle autre personne risque de débarquer pour faire capoter votre plan.
Prenant un air triste il prit une chaise et se laissa tomber dessus, se prenant la tête entre les mains et en secouant la tête.
« Ce…ce n’est pas possible que cela soit réellement arrivée… Tout ce qui s’est passé ces derniers jours, c’est irréel … »
Relevant la tête il la regarda droit dans les yeux une larme feinte à l’œil. N’ayant aucune idée de ce qu’était la vie de Flash et de Félicia il devait absolument jouer une personne estomaquée, ne pouvant dire un mot et étant sous le choc.
Pour lui Gene et Felicity avait autant de chance d’être des êtres humains que des chats vu comment Félicia vouait un culte à ces animaux, il ne pouvait pas prendre le risque d’être suspecté si tôt en commettant une erreur qu’il pouvait éviter.
Néanmoins rester sur la défensive avec une larme à l’œil était une situation qui lui plaisait autant que de prendre un bain d’acide, cela n’avait jamais été dans son comportement et bientôt « Flash » le choqué allait devenir Flash le révolter.
Restant sur sa chaise mais continuant à la regarder il s’aperçu d’un autre détail qui le ravi, elle portait toujours son costume en sa présence. A moins d’avoir le QI d’un sachet de thé il était évident que Flash connaissant donc l’alter ego de Félicia et qu’ils devaient être plutôt intime.
*Avantage à Venom dans le premier set.*
Songea-t-il avec un sourire amusé qu’il eu le plus grand mal à refreiné.
« C’est tout le crédit que tu m’accordes n’est-ce pas Félicia ? Un ivrogne qui n’est bon qu’à dépenser l’argent qu’il gagne au jeu… ? Même si je ne suis bon qu’à ramener des problèmes selon toi j’ai moi aussi des choses qui comptes pour moi et qui me font évoluer… »
Merde. A vouloir trop jouer dans la niaiserie sentimentale il allait bien trop loin et parlait beaucoup plus qu’il n’aurait dû. Flash était un crétin, comment aurait-il pu ne serait-ce que comprendre la phrase qu’il venait de sortir.
Il se mordit la langue en baissant la tête, il devait jouer mieux que ça s’il voulait vraiment connaitre la position du tisseur.
Le regard plaqué au sol il arborait un sourire malsain tant qu’il ne pouvait être surpris, de loin on aurait pu croire qu’il était soumis et choqué mais de plus près il était comme un fauve attendant de bondir sur sa proie et feignant la faiblesse.
*On ne doit pas perdre notre objectif de vu, la faire parler. Qu’elle nous dise où est Spider.*
« Cela va sans doute te réjouir car ça va te donner raison mais si je suis ici c’est que j’ai besoin de ton aide… »
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Elle laissa rentrer, incrédule, et referma la porte. Ce dernier observa brièvement son appartement, se disant probablement qu’elle était tombée bien bas. A qui la faute ? fut-elle tentée de lui dire. Avant d’arriver ici, elle avait vécu dans une belle maison avec Flash et leurs filles. Un endroit luxueux dans le Queens. Un beau jardin, de grandes vitres… Mais elle avait du quitter la région, et tout son argent avait été utilisé pour les pensions alimentaires de ses filles, leur entretien, et leur offrir une nouvelle maison.
*Mais qu’est-ce qu’il fout ici ?!*
Aux dernières nouvelles, Flash vivait toujours aux Etats-Unis, sous couvert de la protection du S.H.I.E.L.D. dans un petit village paumé du sud. S’il avait déménagé, elle le saurait… Pourquoi avait-il pris l’avion pour aller à Seikusu, sans la prévenir, et probablement sans prévenir Gene ou Felicity ? Est-ce qu’il était totalement inconscient ? Elle fut bien tentée de l’enguirlander, avant de se retenir. Ça lui rappellerait trop le passé. Elle se contenta donc de croiser les bras, tandis que l’homme s’écrasait sur une chaise, visiblement perturbé. Est-ce qu’il était arrivé quelque chose à Gene ou à Felicity ? A cette idée, Félicia fut tentée de le secouer comme un prunier pour le forcer à parler. L’homme avait visiblement du mal à prendre ses esprits, impatientant encore plus la Chatte Noire.
*Pourquoi faut-il donc qu’il soit toujours aussi lent d’esprit ? grommelait-elle. Bordel, Flash !*
Il lui glissa ensuite des reproches sur le fait qu’elle le soupçonnait d’être alcoolique. Piquée au vif, Félicia ne tarda pas à répliquer :
« Ce n’est pas moi qui me suis inscrite aux Alcooliques Anonymes ! Mais qu’importe… »
Ce qu’il dit ensuite sembla confirmer que le problème ne venait pas de Gene et de Felicity. Autrement, elle n’aurait pas été « réjouie ». Il s’agissait donc d’un nouveau problème à la Flash Thompson. Il était néanmoins curieux que Norman Jayden ne l’ait pas appelé. Dans le cadre du programme de protection du S.H.I.E.L.D., Flash ne pouvait normalement pas partir sans prévenir son agent de liaison, et, en toute logique, elle aurait du être prévenue par Jayden. Jayden était officiellement un avocat, mais avait aussi des liens avec le S.H.I.E.L.D. Peut-être que le S.H.I.E.L.D. avait cessé de les protéger ? Après tout, l’histoire avec le Caïd remontait à des années, maintenant, et ce dernier n’avait rien contre Flash Thompson.
« Ça, je me doute bien que tu n’as pas traversé le Pacifique pour me demander comment je vais… Rassure-toi, ce taudis est provisoire… J’ai suffisamment d’argent, maintenant… Mais peu importe… »
Elle n’arrivait même pas à comprendre pourquoi elle avait besoin de se justifier devant lui ! Cet appartement lui avait été fourni par Luke Cage quand il l’avait rapatrié à Seikusu, mais il était dorénavant temps pour elle de changer. Elle récupéra son téléphone portable. Aucun message de Gene ou de Felicity… Non, il y avait vraiment quelque chose d’anormal là-dessous… Flash était impétueux, elle le savait bien, mais il n’était pas du genre à partir sans prévenir ses filles. A moins qu’elle ne soit naturellement trop soupçonneuse ?
« Et si tu me disais exactement ce qui t’arrive ? » finit-elle par lâcher.
Elle essayait de parler sur un ton le plus neutre possible, afin de ne pas lui formuler trop de reproches.
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Dans une autre situation il aurait sans doute approuvé le comportement de Félicia, cependant dans le cadre de la mission qu’il s’imposait il aurait souhaité un peu plus de compassion de sa part avec le pauvre Flash. Soit il l’avait vraiment fait souffrir, soit son degré d’empathie était proche du néant. L’exacte qualité qui fait les bons criminels et psychopathes.
Ecoutant la chaine de reproche masquée que lui débitait la chatte noir, notamment sur l’alcoolisme et l’absence présumée de compassion de Flash il eut un instant de pitié envers le vrai Flash.
Que pouvait il bien faire avec cette furie ?
Reprenant ses esprits malgré les mouvements et les remarques de Félicia il ne détecta rien de suspect au niveau de son comportement, du moins rien de visible. Preuve était qu’il devait avoir un comportement proche du Flash original.
Finalement, comme il s’y attendait elle lui demanda pourquoi il était venu ici. C’était le moment clé où tout pouvait basculer, au gré de la discussion il n’ignorait plus que Flash et elle n’était plus en bon terme et la raison qui l’avait amené ici devait donc être capitale.
Néanmoins sa rapidité d’esprit et les différents indices qu’il avait pu glaner en ce laps de temps allait peut être sauvé sa couverture. Ainsi prenant un plus sûr de lui et revigoré il se leva et s’appliquant à jouer la comédie en agitant les bras et en haletant il débita le discours qui devait lui dévoiler le repère de Spiderman.
« Venom. C’est Venom... Il s’est évadé il y a peu de la Voute et est venu me trouver alors que je rentrais. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie ce type est un monstre… il m’a secoué et un moment j’ai cru qu’il allait me tuer pour le plaisir. »
Prenant de nouveau un air estomaqué et dégouté il alla se servir un verre d’eau à la cuisine. Buvant un peu avant de reprendre sa litanie de mensonges.
« Il voulait savoir où se trouvait Spidey, je lui ai dit que je n’en savais rien mais il était comme dingue. Il m’a emmené dans une ruelle et à démoli un junkie pour me prouver qu’il ne plaisantait pas, mais comment aurais-je pu lui dire quelque chose que j’ignore ! La seule chose qui m’a sauvé à cet instant c’est quand un reportage sur Spidey est passé le montrant ici, au Japon. »
Secouant la tête il reposa son verre et regarda le sol, l’air abattu, son discours devait aller de pair avec son attitude s’il voulait la convaincre.
« A partir de là je n’avais plus vraiment le choix, j’ai feins d’être malade et j’ai pris le premier billet pour le Japon. Je devais te prévenir toi, Spidey et les autres vengeurs qui pouvaient se trouver ici. Venom était dingue mais là dire qu’il est enragé serait un mot faible. Je n’imagine pas ce qu’il pourrait faire s’il te tombait dessus ou sur Spidey… »
Avec cette petite scène de cinéma digne du Parrain, qui passait actuellement sur la télé de Félicia, il avait planté les germes de la destruction de son rival. La question était : Allaient-ils mûrir ?
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Elle ne tarda pas à recevoir les explications demandées. Elle fut, à vrai dire, plutôt surprise. Venom ? Venom ?! Aux dernières nouvelles, elle le croyait mort… Et Flash avait survécu à Venom ?! Flash ? On parlait bien du même Flash, là ? Ceci étant dit, il était vrai que Flash avait toujours eu un talent incroyable pour survivre aux pires sensations, mais l’avait à chaque fois fait avec l’aide du Tisseur… Cette histoire rappela fugacement à Félicia la scène où Mysterio avait capturé tout l’entourage proche de Spider-Man, afin de les enfermer dans un monde parallèle pour essayer de percer l’identité de Spidey… Un monde dans lequel Flash Thompson était un super-héros, et l’acolyte de Spider-Man. Des problèmes à cause de l’Homme-Araignée, Flash en avait eu… Norman Osborn l’avait drogué, et il avait failli servir d’hôte à une espèce de mutante dégénérée, Mlle Arrow… Oui, il en avait vécu des vertes et des pas mûres, avec Spidey, mais il avait pour autant toujours été un indéfectible supporter de ce dernier… Et ce même après qu’il ait été officiellement déclaré un criminel, pour avoir refusé de se soumettre aux dispositions de la loi sur le recensement. Mais on ne parlait pas d’un traditionnel super-vilain, là… Venom était un véritable psychopathe, totalement incontrôlable… Et elle ne l’imaginait pas avoir épargné ainsi Flash… Ni même tomber sur Flash pour remonter jusqu'au Tisseur…
Non, cette histoire ne tenait pas debout. Elle ne dit rien quand Flash eut terminé ses tirades, et essaya de reprendre le fil de ses esprits.
« Flash… Je ne sais pas où est Peter… Après que Captain America ait été arrêté… Et que les tueurs du Caïd aient mortellement blessé sa tante… Tu sais, tu ne devrais pas rechercher Peter. Il… Il n’est plus le même… Je sais que tu l’as toujours vu comme un modèle, mais on ne peut rien faire pour lui. Crois-moi, j’ai essayé, mais ça n’a servi à rien. Parker n’a pas remis son costume noir pour rien. »
Elle était persuadée que Flash lui mentait, et avait inventé toute cette histoire. Le déni. Il avait toujours été dans le déni. Dans un sens, il ressemblait à Peter, même s’il ne l’aurait jamais avoué. Parker avait juste parfois la tête un peu plus sur les épaules, mais les deux vivaient constamment dans le déni de réalité. Un beau jour, la réalité avait brutalement rattrapé Peter, et il n’avait pas tenu le coup, tout simplement. Elle secoua la tête, s’approchant de Flash, et lui prit les bras.
« Flash… Qu’est-ce qui s’est vraiment passé ? Je sais quand tu me mens… Je ne me suis pas mariée avec toi pour rien non plus… Venom… Venom est dans une zone alternative, et, s’il t’était vraiment tombé dessus, ce que je ne souhaite pas, loin de là, il ne t’aurait pas laissé survivre. Ton simple attachement naturel envers le Tisseur est amplement suffisant pour qu’il te tue sur place. »
La Chatte Noire secoua la tête.
« Et puis, comment aurait-il pu te retrouver ? Raconte-moi ce qui s’est vraiment passé… Si c’est le Caïd, il me suffit d’aller voir Jayden, tu sais, et il t’obtiendra une nouvelle planque, mais… Enfin, ne cherche pas à retrouver Spider-Man. Il est dangereux, Flash, et, s’il est vraiment au Japon, j’ignore totalement ses raisons, et… Et je m’en fiche ! »
Difficile de dire qu’elle avait jadis aimé Peter, et que, dans une certaine mesure, elle l’aimait toujours, même si ce n’était pas vraiment de l’amour… Du moins, pas au sens classique du terme. Pendant longtemps, elle avait cru qu’elle l’aimait, que Peter pourrait remplacer Morbius, avant de comprendre que ce qu’elle avait ressenti pour lui n’avait jamais vraiment été cet amour fusionnel que deux amants éprouvaient, mais plutôt celui qu’une sœur éprouvait à l’encontre de son frère. Penser à Spidey, c’était penser à un échec de sa vie… Le Tisseur, dans une certaine mesure, l’avait aidé dans les épreuves difficiles de sa vie, que ce soit contre Morbius et les vampires le pourchassant, ou contre Wilson Fisk et ses tueurs. Elle, tout ce qu’elle avait réussi à faire d’utile, c’était empêcher le Rhino de démolir une partie de Manhattan, mais elle avait été totalement impuissante à encourager Peter à devenir raisonnable, et à cesser sa vendetta.
« Il… Il faut qu’on prévienne nos filles, Flash. Et il faut que tu me dises ce qui t’est vraiment arrivé. Il est trop tard pour te le dire, mais… Ne vis pas ta vie par procuration envers Spider-Man, Flash. Il a eu beau nous aider de la manière la plus sincère possible, mais… Dans un sens, il a aussi, involontairement, détruit nos vies. »
Entre-temps, Félicia avait pris son téléphone portable, et commençait à se promener dans son répertoire pour trouver le numéro d’une de ses filles.
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La réponse de Félicia fut comme une gifle cinglante qu’elle lui infligeait et, un instant, par dépit et colère, il crut qu’il allait la déchiqueter. La rage bouillonnait dans son sang noir et il se mit à trembler de tout son être.
Serrant les poings il écoutait sans faire de vague Félicia, luttant intérieurement avec lui-même plutôt que de déverser cette avalanche de haine sur Félicia.
Plus elle dérivait de la conversation pour lui apprendre des détails inutiles sur sa vie et celle de Flash, moins il était possible pour lui de se tenir. Croyant qu’il allait exploser il délaissa son étreinte et s’accouda sur le rebord de la fenêtre en regardant les alentours dans la nuit, la tension fluctuant grâce à cela.
Au fur et à mesure qu’elle lui parlait et répondait à sa litanie de mensonges, il sentait la main irrépressible du destin le serrer. Le prenant dans un étau, les mailles du filet se resserrant autour de lui lorsqu’elle lui dit ouvertement qu’elle savait qu’il mentait.
Visiblement il n’était pas assez bon acteur pour que Félicia le croie sur cette partie-là de son histoire, c’était pourtant une étape capitale pour retrouver le tisseur et il ne pouvait passer à côté.
Intérieurement, il était en feu. Si la haine et l’excitation d’être dos au mur se mêlait dans un nectar divin qu’il ne pouvait pas refreiner. Au fond de lui Venom avait toujours été une bête, dominé par ses émotions. Néanmoins depuis sa dernière incarcération quelque chose avait changé, ses passions et son code de l’honneur se disputait sans cesse mais en cultivant cette haine, il avait réveillé quelque chose caché dans les tréfonds de son âme noire.
La haine tel un feu ravageur brûlait tout son être et détruisait peu à peu ses repères et les codes qu’il s’était imposé. Son « ça » crevait le plafond alors que son « surmoi » et ses valeurs étaient peu à peu balayés.
Avant il agissait toujours sous le coup de ses passions et de son « code d’éthique », d’ailleurs il ne s’en était jamais caché. Combien de fois avait-il stoppé une poursuite avec le tisseur pour venir en aide à une personne qu’il considérait comme innocente ?
Il avait d’ailleurs au début de son existence, lorsqu’il traquait Peter avec acharnement, refusé de s’en prendre à May Parker car cela allait contre ses principes, de même il n’avait jamais révélé la vraie identité de Spiderman alors qu’il aurait pu le détruire de cette manière.
Pourtant désormais il se sentait capable du pire, il pouvait défier sa nature et ses principes. Sa haine n’aurait désormais plus de fin que lorsqu’elle l’aurait consumée lui et tout ce qui l’entourait. Il n’avait plus d’autre choix que d’embrasser les flammes ou s’y voir dépérir.
Il n’y pensait pas mais cette situation amenait à un paradoxe. Cette haine pour l’araignée était ce qui le maintenait en vie, c’est elle qui lui permettait d’avancer. Sans cette haine, sans ce feu infernal, sa vie n’avait plus de sens. Alors que ferait-il une fois qu’il aurait détruit l’araignée ?
Secouant la tête il regardait Félicia avec un sourire en coin. Tout ceci prenait trop de temps et il ne se retiendrait pas assez longtemps pour pouvoir faire illusion.
*Finalement peu importe le plan, on préfère largement laisser libre court à nos désirs. Cela passera un message à Spiderman et avec un peu de chance cela la « motivera » à nous dire où il est*
« Tu as raison. Je peux te dire la vérité Félicia mais je ne pense pas qu’elle te plaira. Je suis même sûr qu’elle te fera souffrir plus que tu ne l’aurais imaginé. »
Il avait abandonné sa voix haletante pour une voix posée mais presque excitée, appuyant le mot « souffrir » déraisonnablement. Il se rapprocha doucement d’elle et lui mit une main sur l’épaule et la fixa d’un regard à la fois froid et avide.
« Tu veux la vérité ? Est-ce que tu la supporteras ? … Tu m’as dit de ne pas vivre dans le déni alors tu ne m’en voudras pas de t’ouvrir les yeux… »
L’excitation brillait dans ses yeux fou et bandant ses muscles il resserra son étreinte sur l’épaule de Félicia avant de lui décoché un direct dans le ventre avec son autre poing l’envoyant valser contre le mur.
Durant ce laps de temps au combien rapide, son corps était redevenu ce qu’il avait toujours été. Une masse noire avait surgis des profondeurs de son être, le recouvrant et le remodelant pour former la créature qu’on appelle Venom.
Une forme noire et visqueuse surplombée de deux tâches blanches qui coulait au niveau de sa tête formait le corps de la créature, celle-ci arborant une gueule garnit de crocs et aux gencives rouges sang, sa longue langue tel un serpent rose se promenant sur ses gencives avec frénétisme et envie. C'était un démon.
« Maintenant finis de rire, dis-nous ce que tu sssssais sur l’endroit où se trouve Spiderman avant qu’on ne t’écrase sur le mur pour décorer ton appartement miteux. »
-
Trouvant le numéro de Félicity, Félicia appuya sur le bouton vert pour l’appeler, et posa le téléphone dans le creux de son oreille, avant de se tourner vers Flash. Ce dernier semblait réfléchir, et finit par se relever, marchant vers elle. Pendant ce temps, son appel rejoignit Félicity
« Salut ! Vous êtes bien sur le numéro de Felicity Thompson, mais, soit je dors, soit je prends ma douche, soit je téléphone déjà ! Dans tous les cas, je vous conseille de laisser un message, et vous savez très bien après quoi il faut le faire ! Allez, parlez, histoire que j’entende votre voix suave !
- Raah, merde ! »
Félicia mit fin à l’appel, et alla chercher Gene, quand Flash posa une main sur son épaule. Félicia sortit de ses pensées, et fronça les sourcils. Quelque chose avait changé dans le regard de Flash. Une lueur sinistre, et sa poigne… Certes, Flash avait un jour été quaterback, mais cette poigne-là était… Bien trop solide. Félicia se rappela alors que Venom avait, si elle se souvenait bien, des propriétés polymorphiques… Et si… ?
« Aoh ! » s’exclama-t-elle, le souffle coupé, quand « Flash » la frappa.
Flash ne l’aurait jamais frappé. Et sûrement pas aussi fort. Le coup fut tel que Félicia s’écrasa contre le mur, avant d’atterrir sur le sol. Elle en avait le souffle coupé, et peina à se relever, avant de constater que « Flash » avait désormais révélé sa vraie forme. Félicia eut tout d’un coup l’impression d’être dans une espèce de cauchemar, et son regard glissa sur son téléphone portable, qui se trouvait à côté d’elle. Il affichait toujours la liste des contacts, qui était sur « GENE ». Il fallait qu’elle atteigne « JAYDEN », qui était sa seule porte de secours. Venom, elle le savait, était bien trop puissant pour elle. Normalement, Félicia aurait du paniquer, mais elle fit au contraire preuve d’un calme inébranlable. Elle avait bien croisé le Rhino droit dans les yeux, et lui avait remonté le moral. Lentement, la Chatte Noire se releva, et répondit.
« Je… Je t’ai dit la… La vérité, Eddie… Bordel… J’ignore où il est…Je n’ai même pas son numéro de portable ! Peter ne veut plus me parler… Tu n’as pas suivi les actualités ou quoi ? Il a changé ! »
Il frappait fort, le bougre. Elle avait mal, et se tenait d’une main le ventre. Un plan, une idée quelconque… Le symbiote craignait les ondes ultrasonores et le feu. Elle n’avait ni l’un ni l’autre, et elle connaissait suffisamment ce psychopathe pour savoir qu’il n’hésiterait pas à la tuer. Réfléchissant rapidement, elle ne tarda pas à poursuivre, sachant que, avec ces informations, Venom la tuerait rapidement.
« Peter… Il est poursuivi par les autorités… Il se cache ! Il y a un mandat d’arrêt international à son encontre. Ses anciens partenaires le pourchassent, ainsi que les Thunderbolts. »
Reprenant son souffle, Félicia poursuivit ses explications.
« Je connais quelqu’un qui pourrait peut-être t’aider, Eddie… Jay… Jayden… Il s’appelle… Norman Jayden. C’est un avocat qui travaille aussi pour le compte du S.H.I.E.L.D. Mais personne ne sait où se trouve Parker… Il faut que tu te fasses soigner, Eddie… Cette obsession sur Peter… Regarde ce qu’elle a fait de toi ! »
On aurait presque dit le propre récit de sa vie. Elle avait toujours été obsédée par Peter, et il lui avait fallu de nombreuses années pour s’en défaire. Brock… Brock était cinglé, indéniablement. Un éternel frustré, et le symbiote n’améliorait pas les choses, perturbant son raisonnement.
« Spider-Man, c’est une histoire ancienne pour moi », finit-elle par lâcher.
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« Parker à gâcher ma vie, me poussant jusqu’au fond du trou et me conduisant au suicide. Seulement ma route n’était pas finie Je l’ai croisée, cette ombre qui partageait ma haine envers Spiderman, cette haine qu’ont ceux qui ont été rejetés et abandonné... Sans cette « obsession », sans cette haine commune du tisseur nous serions tout deux morts. Cette obsession nous as permis de survivre, mais pour vivre il nous faut tuer Parker. »
* Si je suis ainsi c’est de la faute à Parker… si je suis devenu Venom c’est parce que Parker à pousser Eddie Brock jusqu’au suicide. Oui… Eddie Brock est mort dans cette église, tué par Spiderman.
Maintenant je briserais son existence comme il a brisé la mienne. Morceau par morceau.*
« Maintenant garde tes bonnes paroles pour ceux que cela intéresse, avec moi elles ne te seront d’aucune utilité. »
Les explications de Félicia ne faisait que mettre de l’huile sur un feu déjà ardent. Il se fichait pas mal que Parker est pu avoir des problèmes ou ait changé, pour lui ce serait toujours l’être qui avait détruit sa vie.
Peu importait le costume qu’il portait, peu importait la manière dont il se battait ou la situation dans laquelle il se trouvait, il serait toujours son ennemi.
« Je t’ai dit que je voulais savoir où se trouvait Parker et je veux le savoir maintenant. Tes problèmes ou les siens ne m’intéresse pas vu comment tu me présentes les choses, nous voulons le tuer et nous le tueront. »
Alors qu’il parlait il s’était lentement rapproché de Félicia, celle-ci semblait mal en point. La voir souffrir en silence lui plaisait et l’excitait a un point tel qu’il se demanda s’il n’allait pas la frapper à nouveau. Elle avait été la compagne de Parker, quoi qu’elle puisse en dire.
Ils étaient donc liés pour toujours par un lien indéfectible, rien que pour cela elle méritait d’être punie.
« Si c’est une histoire ancienne alors c’est bien dommage pour toi. Néanmoins nous ne croyons pas un mot de ce que tu dis, tu es lié à Parker. Tu l’as toujours aimé et tu l’aimes encore, nous le sentons. Tes yeux mentent... Tu vas nous mener à lui, de gré ou de force. Tu n'as plus d'alternative. »
Tandis qu’il finissait sa phrase il envoya un jet de toile sur la jeune femme encore passablement sonner par son attaque. L’attirant auprès de lui d’un coup sec un brutal avant de la plaquer sur le sol avec un de ses pieds, appuyant sur son ventre.
Venom avait un penchant sadique, plus ses victimes avaient « pêchés », plus il aimait les voir se débattre et souffrir. Bien qu’au départ cela concernait surtout Spiderman, cela fut le cas pour la plupart de ses connaissances, voyant en elles un moyen aussi efficace de l’atteindre.
Relâchant la pression et son pied il s’accroupit près de Félicia. La douleur de celle-ci commençait à l’exciter, cependant ce n’était pour lui pas encore assez.
La tirant par les cheveux il la traina en direction du lit de celle-ci, un lit de la qualité de l’appartement même si pour lui cela n’importait pas, et il la jeta en direction de celui-ci sans ménagements.
« Est-ce que tu les aimes ? Est-ce que tu aimes tes filles ? Tu sais bien, celle dont tu as parlé à « Flash »… Tu imaginerais ce que cela ferais de vivre sans elles ? »
Ses paroles étaient de la pure torture mentale dans le seul but de la brisée, il avait passé le cap du simple renseignement sur Spiderman. Désormais il allait mêler l’utile à l’agréable. Il allait la faire parler, en se faisant plaisir aussi bien mentalement que physiquement.
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La vérité, très simple, c’était que Félicia avait rouillé. Manque d’entraînement. A l’époque où elle était encore à New York, elle avait réussi à vaincre le Rhino. Là, il suffisait d’un coup de poing de Venom pour qu’elle en perde son souffle. Certes, il l’avait pris par surprise, c’était un fait, mais, en même temps, elle avait été sous a forme argentée, sa forme de Chatte Noire. La réalité, c’était que Félicia ne s’entraînait plus aussi intensivement qu’avant. En tant que prof de sport, elle faisait du sport avec des lycéennes et des lycéens. Des amateurs, tout simplement, qui lui avaient inconsciemment donné cette impression d’être douée. Il avait fallu qu’elle revoit une figure de son passé pour comprendre que ce n’était pas le cas… Et, malheureusement, cette figure, c’était un psychopathe, aussi schizophrène que paranoïaque et obsessif. Spider-Man l’obsédait, c’était un fait, et il avait manifestement du mal à croire que Félicia ignorait l’emplacement de ce dernier.
*Pauvre cinglé, tu me prends pour sa secrétaire ?!* avauit-elle envie d elui dire.
Au lieu de ça, alors qu’elle commençait à se relever, elle leva une main vers lui.
« Eddie, écoute, il… »
Venom ne lui laissa pas le temps de parler, l’attirant à lui avec ses toiles, avant d’écraser son pied sur elle. Un sacré pied ! Elle en eut à nouveau le souffle coupé, et tenta, fort vainement, de le retirer. Elle essaya à nouveau d’attraper son téléphone. Jayden… Si seulement elle arrivait à le contacter… Ses doigts cherchaient son portable, mais Venom l’attrapa par les cheveux, la faisant hurler, pour la traîner vers la chambre, et la balancer vers le lit. Oublions le portable. Il était désormais inaccessible, et Félicia n’avait pas de quoi lutter contre Venom. Fuir ? C’était toujours envisageable, et c’était sa seule chance de survie. S’échapper, rejoindre Norman, pour que Luke Cage soit au courant, et toute la cavalerie débarquerait. Les points faibles de Venom étaient connus de tous.
Le super-vilain parla ensuite à Félicia de ses filles, alors qu’elle était couchée sur le ventre, et entreprenait de se redresser.
« Tu es cinglé, Eddie… Et tu te prends pour un psy’, en plus ?! Si je savais où était Spidey, je te dirais où y aller. Car je sais qu’il te bottera les fesses, comme à chaque fois. C’est écrit, Eddie. Tu es un minable, comme ton symbiote. Tu vois en Peter le responsable de tous tes maux, parce qu’il est plus simple d’accuser quelqu’un d’autre. Si je savais où il est, je t’enverrais volontiers le voir, car je ne doute pas qu’il t’éliminera. »
Narguer Venom n’était peut-être pas la chose la plus intelligente, mais c’était la seule manière que Félicia trouvait pour évacuer son stress et son angoisse.
« Je l’ai aimé, oui, mais ce n’est pas avec lui que j’ai fondé une famille. Quant à mes filles… Ne me parle pas comme à une collégienne. Tu es incapable de savoir où elles sont. »
Tentant son va-tout, Félicia se retourna, et frappa avec son pied, aussi fort qu’elle pouvait l’ennemi, le repoussant légèrement. Agissant rapidement, elle courut alors vers sa fenêtre pour tenter de s’échapper. Un geste désespéré, une ultime tentative.
-
C’était vrai. Chaque fois qu’il avait essayé de tuer le tisseur il avait échoué. Sauver par lui-même ou par un autre super héros, le plus souvent à la dernière minute, au moment où il croyait avoir gagner. Un revirement de situation se produisait et l’araignée le balayait, renforçant la rage qu’il éprouvait pour lui.
Ces nombreux échecs étaient frustrants et démotivants. Néanmoins avant d’être Venom il avait été Eddie Brock un culturiste et haltérophile de haut niveau. Il avait donc la mentalité qui allait de pair avec, un esprit de battant qui ne renoncerait jamais quel que soit la difficulté et les épreuves.
Etape par étape, marche par marche, il gravirait l’escalier qui le conduirait à la victoire. Même si pour cela il devait endurer encore un millier d’échec et de journée de combat. A la fin, il serait le seul vainqueur. Dans sa tête il était bel et bien un lutteur et il jouerait le match jusqu'à la victoire.
*Pauvre sotte, malgré tout ton courage tes yeux sont voilés par la peur. Tu n’es bonne qu’à rester dans les jupons de Parker. *
« Si je n’avais pas vraiment envie de savoir où est le tisseur j’aurais recouvert les murs de ton appartement avec ta cervelle pour ces paroles… D’autant plus que ton discours devant « Flash » ne te permet pas de dire ça… - Il pointa son index en sa direction- Toi aussi tu accuses Parker de tout tes mots, mais tu préfères fuir la réalité plutôt que l’affronter. Quant à tes filles… »
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il recevait un coup de pied en plein thorax le faisant chanceler puis tomber, s’écrasant de tout son poids sur ce qui se trouvait derrière lui.
C’est elle était encore agile et rapide la garce, plus qu’il ne l’aurait pensé du moins après les quelques coups qu’il lui avait donné et la façon dont elle se tenait le ventre.
Cette réaction le réjouissait d’une certaine façon, il n’aimait pas qu’on lui apporte sur un plateau son repas. C’était un chasseur et d’une certaine manière il voulait qu’elle lutte, de désespoir. Qu’elle essaye tout contre lui pour le battre jusqu’au moment où elle verrait qu’elle ne pouvait rien.
« Tu veux te battre …? Biiiien ! »
Quel ne fut pas sa déception quand il vit qu’elle tentait juste de s’enfuir. Elle était moins bête qu’il ne le pensait mais c’était tout de même peine perdu. Elle ne s’échapperait pas cette fois, pas dans ces conditions. Envoyant un jet de toile, puis encore un autre sur elle, il l’attira comme pour la première fois près de lui alors qu’il se trouvait encore à terre. Utilisant sa force surhumaine pour la trainer contre lui, sentant la chaleur de son corps et la peur qui l’envahissait.
La frappant une nouvelle fois en plein thorax pour s’assurer de son immobilité temporaire il ligota les mains et les pieds avec de la toile. La rendant, en apparence du moins, impuissante.
S’approchant d’elle il commença à lui murmurer à l’oreille.
« Avec nos dons de polymorphe, trouver tes filles sera facile. Je peux être n’importe qui, Flash, Parker ou même toi… On est même sûr que dans ton appartement il y a une adresse ou une photo qui pourrait nous conduire à elles… Tu prendrais le pari que nous ne les trouverions pas ? Le prendrais tu Félicia ? »
Venom sentait grandir l’excitation en lui. C’était un psychopathe et il pour lui, la jouissance ne venait pas d’une manière ordinaire. Elle ne pouvait avoir lieu que dans des conditions extrêmes de douleurs ou de peur. C’était justement les conditions qu’il essayait de réunir ici, il avait vu cette lueur de frayeur dans les yeux de Félicia qui avait commencé à l’émoustiller et désormais il en avait trop vu pour s’arrêter.
« Tu me diras où il est, j’en suis persuadé. Avec un traitement approprié… – Alors qu’il prononçait ces paroles il commença à caresser le dos de Félicia, descendant au creux des reins- Je suis certain que tu me fourniras aussi d’autre chose très intéressante… »
-
La porte de sortie n’était pas très éloignée. Il suffisait d’un ou deux pas pour atteindre la fenêtre et sauter dans le vide. Félicia se sentait futilement proche de l’atteindre, quand une toile la saisit au bras droit. Un coup solide, mais elle était endurante, et il en faudrait plus pour l’arrêter. Ce fut à cet instant qu’une autre toile l’atteignit sur le flanc gauche, la renversant sur le sol. Elle fut alors tractée vers Venom, ses griffes s’enfonçant inutilement dans le sol pour essayer de se retenir. Venom était plus forte qu’elle, elle le savait éperdument, mais Félicia n’était pas spécialement du genre à se laisser faire. Elle tenta de contrer, de le frapper, mais elle se retrouva rapidement plaquée contre l’homme, avant de recevoir un nouveau coup dans le ventre. Un coup si puissant qu’elle sentit la douleur remonter le long de tout son corps. Sans plus attendre, le super-vilain ligota alors avec ses maudites toiles les poignets et les jambes de la Chatte Noire, l’immobilisant sur le sol, ventre à terre. Elle essaya de se délivrer, tirant sur les liens, mais sans y parvenir. Les toiles de Venom étaient encore plus résistantes que celles de Spider-Man. Venom continua ensuite à lui reparler de ses filles, et elle feula de rage, le sentant s’étaler sur elle, approchant sa bouche monstrueuse de ses lèvres.
Oh, elle ne doutait pas, non, elle ne doutait pas qu’il réussirait à les retrouver. Dans le genre casse-couilles, Venom était le roi, et, même si Gene et Félicity ne tenaient plus vraiment à parler à leur mère, cette dernière, même si elle ne le leur avait jamais avoué comme elle l’aurait voulu, les aimait. C’était pour elle qu’elle s’était retrouvée pendant des mois dans cet appart’ merdique, à défaut d’avoir un vrai penthouse dans les hauteurs de Seikusu. Elle ne lui répondit pas sur le coup, avant de sentir les mains, ou, plutôt, les longs doigts pointus de Venom caresser son dos. Elle en frissonna, et secoua la tête en essayant de lui répondre :
« N-Non… Je… Je sais ce que tu ressens, Eddie… La rage, la haine, la fureur… Mais… Mes filles n’ont rien à voir avec Parker. Je ne doute pas que tu arriverais à les voir, mais elles ne te permettront pas de retrouver le Tisseur. Si tu tiens vraiment à le retrouver, tu n’as qu’à retrouver sa tante, ou Mary Jane, son grand amour. Mais ne touche pas à mes filles ! »
Félicia essaya à nouveau de se libérer, tout en essayant de comprendre ce qu’il voulait en lui caressant le dos. Le connaissant, il devait sûrement s’agir de la dévorer entière, ce qui, pour être honnête, ne l’aidait pas beaucoup. Soupirant, Félicia ferma les yeux, et reprit à nouveau, continuant à lui parler.
« Je… Je ne suis pas ton ennemi, Venom… A choisir entre mes filles ou Spider-Man, le choix est facile à faire, mais je ne sais pas où il est ! Tu auras beau me torturer, je serais dans l’incapacité de t’assister ! »
Elle poursuivit :
« J’ignore ce que tu me veux, mais je crois qu’on a passé l’heure des commentaires. Dis-moi ce que tu veux, et fous le camp ! »
-
Lâchant une bouffée d’air acide depuis sa gueule caverneuse il répondit d’une voix sans égale à la question de la chatte noire.
« Mais c’est toi que je veux, Félicia. Te voir dans cette position de faiblesse extrême a réveillé en moi certains… appétits. Tu vas vite comprendre. »
La retournant, il la coucha sur le dos et renforça ses liens. Même diminuée, il ne tenait pas à ce qu’elle se libère dans un accès de rage et de colère. Le désespoir étant le plus puissant des moteurs pour réaliser des actes qu’on aurait cru impossible. Puis lui prenait les poignets il la tira jusqu’à la salle de bain.
Félicia se débattait avec une vigueur qui, dans un sens, l’impressionnait. Il songea qu’il avait bien fait de renforcer ses liens.
« Je sais que les chats n’aiment pas l’eau mais pour ce dont j’ai envie je dois te nettoyer ma chérie. »
L’envoyant sous la douche sans ménagement de telle façon qu’elle y resta assise, il l’y rejoignit puis commença à faire couler l’eau. Une eau tiède s’abattit sur eux. Si Venom n’était pas un maniaque de sa propre propreté, il fallait que celle des autres soit irréprochable. Particulièrement dans deux cas, pendant l’acte et pendant qu’il mangeait.
L’eau ruisselait sur son symbiote sans l’endommager ou quoi que ce soit, au contraire si le feu pouvait détruire le symbiote l’eau, il le pensait sans preuve, le renforçait.
Cette même eau coulait sur Félicia et plus particulièrement sur ses menottes de toiles. Si elle avait songé que la toile se dissoudrait sous l’avalanche de goutte d’eau, elle avait tort
.
La toile de Venom était organique, c’était le symbiote qui la produisait comme avait pu l’apprendre Spiderman lors de sa première rencontre avec celui-ci.
L’eau ne lui ferait donc rien, pas le moindre mal. Au mieux elle accélérait son processus de dissolution de quelques minutes.
S’agenouillant près de Félicia le corps ruisselant d’eau, il passa son doigt, si l’on pouvait appeler cette griffe ainsi, sur la fermeture éclair du costume de Félicia. Puis l’utilisant il ouvrit le costume de celle-ci au maximum.
« Maintenant tu as le choix. Tu peux décider d’être une gentille petite chatte obéissante et bien dressée, ou alors tu peux choisir de te rebeller même en connaissant mes pouvoirs et ta situation. Dans la deuxième alternative je dois t’avouer que j’adore manger après avoir joui, du chat par exemple. »
La regardant droit dans les yeux il ouvrit sa gueule béante, laissant sa langue caresser les joues et les lèvres de Félicia.
« De toute façon j’obtiendrais ce que je veux… quel que soit ton choix.»
-
Sans vouloir se l’admettre, elle s’était bien doutée que Venom, en parlant « d’autres choses très intéressantes », pensait à son corps. Félicia savait pertinemment qu’elle était belle, mais, de là à fantasmer sur Venom… Certes, il était musclé, mais le symbiote, les longues dents pointues, et cette grosse langue de reptile, ce n’était pas vraiment son trip… Néanmoins, dans la mesure où il pouvait tout aussi bien la dévorer, c’était, à bien y réfléchir, un moindre mal. La Chatte Noire continuait à essayer se débattre, et elle sentit ce dernier renforcer ses liens, avant de la mettre sur le dos. Il l’attrapa ensuite par les poignets, marchant rapidement vers le salon, se dirigeant vers la salle de bains. Félicia tentait à nouveau de se défaire des liens, mais ces derniers étaient solides, s’enfonçant dans sa peau sans ménagement. Elle se retrouva dans la cabine de la douche, qui avait le mérite d’être suffisamment grande pour la contenir, elle et Venom. Pour autant, le corps de Venom prenait toute la place, plaquant Félicia contre le mur. La peur s’emparait de tout son corps, et elle tenta à nouveau de tirer sur ses liens, cherchant à les ôter, mais sans y parvenir. L’eau n’influait nullement sur le symbiote d’Eddie, et se répandait sur son corps.
Venom lui proposa un choix simple : se laisser faire, ou finir dévorée après qu’il ait joui. Un choix qui, en effet, était assez simple. Félicia n’avait pas encore envie de finir de casse-croûte, et Venom tira sur sa fermeture Éclair, ouvrant sa combinaison. Un frisson traversa le corps de Félicia, et, si c’était bien de la peur, elle se demandait s’il n’y avait pas autre chose. L’eau chaude coulait sur son corps, et Venom poursuivit, en lui disant que, si elle résistait ou pas, il aurait son plaisir.
*Le mien importe naturellement peu…*
Elle se mordilla les lèvres, regardant à droite et à gauche. Fuir était totalement impossible ici, de même que se battre. Elle n’avait pas d’autres choix que de coopérer. Si la Chatte Noire était intrépide et caractérielle, elle était aussi sage et lucide. Venom la tenait, et elle appuya avec ses mains contre le rebord du mur, afin de se rapprocher de lui. Sa langue gluante et humide se promenait sur sa tête, et elle écarta ses lèvres, laissant l’extrémité de la langue de ce prédateur y rentrer, avant de pousser avec ses mains, se collant contre Venom pour embrasser son symbiote, à hauteur de son cou.
« Il est temps pour toi de le comprendre, Venom… Il y a quelques années, je me serais probablement battue bec et ongles contre toi, mais j’ai changé… »
Félicia avait souffert. Les tueurs du Caïd avaient manqué la tuer, et, contrairement à Spider-Man, quand Félicia avait frôlé la mort, elle avait compris que la vie de justicière n’était pas faite pour elle. Elle remonta ses lèvres pour embrasser à nouveau cette peau symbiotique, mouvante, gluante, et continua ses explications :
« Je veux vivre… Et, si cela implique de baiser avec toi, et bien soit… Je t’offre mon corps… »
Pour l’heure, elle avait l’impression de vivre un cauchemar éveillé, et se raccrochait à ce vieux dicton : « De deux maux, il faut choisir le moindre ». Entre « être violée par un monstre », et « être violée et dévorée par un monstre », la première option semblait assez encourageante… Même s’il lui faudrait après ça une cure intensive dans des clubs d’échangisme pour oublier.
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Envie. Peur. Haine. Plaisir. Tout était réuni dans cette scène aussi improbable qu’intense. La langue de Venom se détachait du visage de Félicia pour descendre dans son cou et sur ses seins, léchant leurs contours comme s’il allait les dévorer.
Alors elle renonçait à se battre ? Elle s’avouait vaincu et allait se laisser faire quoi qu’il se passe ?
Il ne fut pas spécialement déçu mais cette attitude était toute nouvelle pour lui. Usuellement ses victimes criaient, pleuraient, se débattaient mais n’acceptaient jamais leur sort.
Elles préféraient la mort plutôt que d'être violée par « ça » et survivre pour ensuite vivre tous les jours avec ces souvenirs.
Félicia était une survivante à n’en pas douter, elle savait qu’elle allait vivre des moments difficiles mais sa volonté de vivre était la plus fort. C’était vrai, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Une fois mort c’est fini, plus rien ne peux vous sauvez.
« On verra, on verra. Il va falloir plus que des mots pour me convaincre. »
La décision de Félicia de se laisser faire l’intriguait puisque pour l’instant pareille situation ne s’était jamais produite et elle était la première d’une certaine manière.
Alors qu’elle continuait à recouvrir de baisers le symbiote, il empoigna le costume de la chatte noire et le déchira violemment. Les morceaux de tunique s’écrasant sur le sol de la douche.
« Je vais t’aider à te mettre à l’aise… »
Tout en parlant il déchirait les vêtements restants de Félicia. Que ce soit au niveau des jambes, des pieds ou des mains. Tout y passait. Pour lui c’était une véritable obsession. Bientôt il ne resta plus devant lui qu’une jeune femme nue, attaché avec de la toile, avec quelque pauvre morceau de tissus au niveau des poignets et au-dessus des chevilles.
Félicia avait une plastique de rêve, c’était indiscutable. Néanmoins sous cette douche d’eau chaude, les gouttes d’eau qui ruisselaient sur son corps nue la rendaient encore plus désirable.
Maintenant Félicia d’une poigne de fer, il se mit à la plaquer contre le mur avec son corps. Se collant à côté d’elle il caressait les courbes et ses hanches, une main sur chacune d’elle.
Sa langue passant à nouveau sur les seins de la jeune femme, lui titillant les tétons.
« A ce stade-là généralement elles crient ou s’évanouissent. Alors pour les réveiller je commence à leur manger l’épaule. Ce n’est pas un endroit très excitant du corps et généralement la douleur les réveille pour la suite… » - Commenta t-il
Prononçant ces paroles il descendit l’une de ses mains au niveau de l’entrejambe de Félicia qu’il effleura avant de la regarder avec ses yeux blancs et vides.
« Pas encore. Mais cela viendra assez tôt, cela vient toujours assez tôt pour elles. Pour une fois que je peux profiter d’une aussi jolie proie je vais en prendre soin. J’aime bien jouer avec la nourriture. »
Sa langue quitta les seins de la jeune femme et, en même temps qu’il s’agenouillait, elle se glissa entre les cuisses mouillées de Félicia. L’empoignant au niveau des hanches fermement pour la tenir, il eut l’impression que les jambes de celle-ci tremblaient.
Méticuleusement, comme s’il procédait à un rituel, il laissa sa langue râpeuse titiller puis glisser sur l’intimité de Félicia. D’abord une première fois lentement, puis une seconde fois plus rapidement et enfin une troisième fois à nouveau en prenant son temps.
« Mmh… difficile de me dire que je ne pourrais pas manger celui-là à la fin... Enfin, si tu me prouves que tu es prêtes à honorer ton engagement bien sur… »
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Diable ! La seule idée de pouvoir imaginer faire l’amour avec ce… Cette… Avec ce truc était déjà suffisamment horrible en soi, mais il ne fallait pas compter sur Venom pour aider ses victimes à pouvoir être consentantes. Ses petits commentaires méritaient indéniablement la Palme des commentaires les plus « tue-l’amour » qui puissent exister. Félicia avait peur, indéniablement, mais elle estimait que c’était plutôt normal, dans ce genre de circonstances. Elle était prisonnière d’une espèce de monstre symbiotique psychotique et cannibale, largement plus fort qu’elle, et son mince espoir de survie semblait se rattacher à sa capacité d’être violée avec plaisir. Elle ne pouvait que se féliciter d’avoir été sur Terra. Quand on avait été serrée au point d’être étouffée dans la queue d’une Lamia, et baisée pendant des heures ou des jours entiers, on développait en soi la capacité de pouvoir se contrôler, et c’est cette capacité qui l’amenait à réfréner sa peur, en se disant que, si elle avait réussi à jouir avec une femme-serpent qui avait quelques affinités avec Venom, alors elle y arriverait (peut-être) avec lui.
Excité, Venom déchira sa tunique, tirant autoritairement sur son beau cuir, la déchiquetant avec une rage presque frénétique, le corps de la Chatte Noire sursautant à chaque fois. Il déchiqueta sa tunique en cuir, sa belle tunique en cuir, et elle le laissa faire, jusqu’à le sentir s’attaquer à ses pieds, manquant la renverser. Elle finit finalement toute nue, à l’exception des morceaux de toiles l’immobilisant et des bouts de cuir collés dessous. Elle se mentirait si elle se disait que cette méthode brutale n’était pas pour totalement lui déplaire. Elle fut ensuite solidement collée contre le mur, faisant trembler les parois de verre de la cage, et le symbiote en profita pour lécher ses seins, amenant Félicia à se mordre les lèvres, en fixant les immenses tâches blanches de la tête de Venom, supposées constituer ses yeux. Il la désigna comme sa « nourriture » en caressant son intimité, et elle se contenta de silencieusement le fixer, le laissant continuer à titiller ses seins.
Il finit par s’agenouiller, attrapant fermement ses hanches, et utilisa sa longue langue pour lécher son sexe. Elle en frissonna à nouveau, et baissa la tête. Venom lui rappela que, si elle voulait éviter de finir dans son ventre, elle devrait coopérer. C’était facile à dire, mais elle ne tarda pas à émettre quelques précisions, alors que l’eau de la douche continuait à tomber sur sa nuque et sur ses cheveux :
« Ce n’est pas que je ne souhaite pas coopérer, Venom, mais je suis un peu immobilisée… Tes toiles s’enfoncent dans ma peau. A toi de me dire ce que je peux faire avec les bras et les jambes immobilisés… »
C’était une simple constatation, mais assez simple à comprendre. Avec les liens qui l’entravaient, Félicia ne pouvait pas faire grand-chose… Ce qui était aussi rassurant qu’inquiétant. Rassurant, car elle se voyait mal se presser contre cette peau gluante et extra-terrestre, mais inquiétant, dans le sens où ça la conduisait à subir, ce qui, en soi, était encore plus atroce que si elle devait agir.
« Détache-moi… Ou trouve un moyen que je puisse te faire quelque chose… De toute manière, je ne vois pas trop ce que je pourrais te faire, dans ma situation… Et je ne crois pas que tu te sois amusée à me mettre dans ma douche et à me mouiller pour me baiser en me dévorant… Je veux vivre, Venom, et, si cela implique de devoir te faire l’amour, alors je le ferais, et je ferais tout pour que tu prennes ton pied. »
C’était une question de survie, tout simplement.
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Stoppant toutes activités avec sa langue, il se releva et la regarda en l’étudiant sous toutes les coutures. Des passions contraires se disputaient en lui. L’une lui disait qu’il serait plus sûr de la garder attacher pour profiter d’elle sans craindre un mauvais tour de sa part.
Une autre lui commandait de la libérer et d’en manger un morceau, la peur faisant le reste, elle s’activerait.
Néanmoins la dernière et la plus forte lui intimait de la libérer pour voir ce qu’elle pouvait faire mue par la peur. Il avait vraiment envie de céder à cette dernière mais un souffle de raison le poussait à se méfier.
« Soit. Je vais te libérer, de toute façon dans cette tenue je doute que t’exhibe dans la rue. »
C’était à la fois drôle et vrai. La politesse et l’apparence étaient des choses qui primaient sur le désir de survivre. Combien de tueurs avaient attirés leurs proies en leurs offrants un simple verre ?
La peur de dire « Non » parfois plus efficace qu’une arme. C’était de même avec la nudité.
Une fois nue, ses victimes étaient le plus souvent envahi par la honte et ne pouvait plus penser où chercher à l’aide. C’était tellement bête.
Laissant tomber son raisonnement et songeant aussi à sa force brute, il détacha Félicia des entraves qui la liaient. C’était peu prudent mais la passion avait pris le pas, néanmoins il annonça sans détour.
« Je dois t’avouer que tu es la première suffisamment « forte » pour atteindre ce moment encore entière. »
* Après tout elle n’est qu’une humaine améliorée, comment pourrait-elle m’apporter le plaisir auquel j’aspire ?*
Relâchant la pression de son corps contre celui de Félicia il recula d’un demi pas, voir même moins, puis tendant un bras il la saisit à la gorge et la souleva légèrement avant de reprendre son avertissement.
Avertissement inutile certes mais au combien apprécier puisqu’il aimait sentir ce pouvoir qu’on les bourreaux sur leurs victimes en accentuant des choses qu’elles ne savaient que trop bien.
« Tu as intérêts à être exceptionnel Félicia, considère ça comme un honneur que je te fais. Si tu ne m’émoustilles pas de cette manière, ton corps ligoté et entièrement vulnérable à mes assauts lui le feras… »
La reposant sur le sol il desserra son étreinte et croisa les bras face à elle, croisant son regard continuant son monologue.
« Dans le cas où cela serait amusant il se pourrait que je change d’apparence. – Il sourit d’un air conquis – Homme ? Animal ? Créature étrange ? Pourquoi ne pas prendre aussi l'apparence d'une chose dont tu as envie dans les tréfonds de ton inconscient...? »
Sans se l’avouer, il se demandait si Félicia saurait s’y prendre avec lui. C’était une fusion d’un symbiote et un humain, ses désirs n’étaient pas tout à fait les mêmes et un faux pas la transformerait en hamburger. D’autant plus qu’il prenait un double plaisir en violant ses victimes et en les dévorants, la constante étant les cris qu’elles poussaient dans les deux cas. Ici il n’y aurait rien de tout cela, pourrait-elle compenser ce « manque » qu’il entrevoyait déjà ?
« Allez ! Et ne me déçois pas ! »
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Venom sembla réfléchir, soupesant le « pour » et le contre ». La détacher ? La laisser ainsi ? Il finit par estimer que le plaisir qu’il éprouverait serait sans doute plus grand s’il la libérait, tout en se rattachant à un mince espoir. Un espoir assez futile, mais elle ne le lui précisa pas. Se balader à poil dans la rue était bien le cadet de ses soucis, si cela lui permettait de survivre. Mais elle ne comptait pas s’enfuir. Elle n’était pas non plus idiote. Elle n’arriverait jamais à lui échapper, et, si elle essayait, pour le coup, il la tuerait. Le monstre symbiotique ne tarda d’ailleurs pas à lui rappeler qu’il menait la danse, attrapant Félicia par la gorge, la soulevant comme une plume. Elle se débattit faiblement, mais sans vraiment chercher à se battre. S’il voulait la tuer, il l’aurait déjà fait. Il finit par la relâcher, et elle tomba à nouveau sur le sol, reprenant ses esprits, se massant la gorge, tandis que Venom continuait à donner ses explications. Il la récompensa sur le fait qu’elle était la première à ne pas avoir encore été dévorée, et elle se contenta d’un léger sourire.
*Pauvre cinglé…* songea-t-elle, sarcastique.
Venom lui annonça ensuite qu’il avait la possibilité de changer d’apparence. Elle se contenta de le regarder sans rien dire. Rien qu’à l’imaginer se transformer en Aoki, ou en un autre de ses anciens partenaires, elle en ferait une syncope… Coucher avec ce truc était déjà suffisamment dur comme ça sans qu’elle ne le laisse donner libre cours à ses penchants sadiques, mais elle ne pouvait pas non plus rejeter ses idées. Venom était un cinglé, après tout, et ce serait sans doute la meilleure manière de le conduire à devenir encore plus violent envers elle, ce à quoi elle ne tenait pas vraiment.
Elle finit par se relever, nue, et approcha ses mains. Venom était un faible, dans le sens où il n’avait pas confiance en lui. Le symbiote avait pris el contrôle d’un minable, après tout, un journaliste raté, et, si elle ignorait quelle était la part de Brock qu’il y avait en Venom, elle était sûre que sa lâcheté y figurait. Contrôler les autres, voilà ce qui excitait Venom. Elle devrait se soumettre à lui si elle voulait survivre en un seul morceau. Félicia posa lentement l’une de ses mains sur le torse de Venom, respirant lourdement. Sa peau était vraiment curieuse. Elle la caressa, et se colla contre lui, fermant les yeux, avant de les rouvrir, et de l’embrasser sur les joues, enroulant ses mains autour de sa nuque, ses seins s’enfonçant contre cette espèce de peau vivante et gluante.
« C’est à toi que j’ai offert mon corps, Venom… C’est toi qui devra me baiser, pas quelqu’un d’autre. »
Elle releva ses jambes, les enroulant autour du massif bassin de Venom, s’appuyant sur sa tête, et commença à embrasser ses larges lèvres, se collant contre lui, se blottissant. La bouche de Venom était bien plus grosse que la sienne, elle déplaçait sa tête pour pouvoir l’embrasser à plusieurs reprises, promenant sa langue pour caresser sa peau, enfonçant son nez dessus, avant de lui parler.
« Je t’offre à toi, Venom, alors… Ne t’en fais pas, je satisferai toutes tes pulsions sexuelles. Mon corps est suffisamment résistant pour ça. »
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A la fois violent, étrange et sauvage. C’était le sentiment qui parcourait le corps de Venom durant les « caresses » de Félicia. Celles-ci étaient certes forcées mais il n’en dégustait pas moins un plaisir certain. Sentant ses mains, sa bouche, ses jambes avec une force effrayante.
Celle-ci ne venait certainement pas d’elle mais plutôt du symbiote, celui-ci recouvrait Brock. S’il pouvait le protéger de presque tout comme une seconde peau, en ce moment il ressentait les gestes de Félicia comme s’il était lui aussi nu.
Bien sûr il l’était sous le symbiote, mais d’habitude lors de ses précédents viols tout ceci était comme atténué. Le symbiote faisait habituellement office de rempart entre lui et le monde extérieur, mais cette fois on eut dit qu’il usait de ses pouvoirs ou texture pour accentuer les sensations de Brock. Après tout celui-ci était un être spécial dont nul ne connaissait tous les pouvoirs, mais comme il se nourrissait de l’adrénaline de Brock, celui-ci avait alors tout intérêt à ce qu’il « ressente » ce moment au maximum de son intensité.
L’excitation grandit d’autant plus en lui lorsque Félicia, avec ses jambes, entoura son bassin. Il n’avait plus ressentit cela depuis qu’il était devenu Venom.
« Dans ce cas il serait dommage de te faire attendre Félicia… si tu m’affirmes que ton corps tiendra le coup. »
Brusquement, se fichant de la douleur que Félicia endurerait, il se plaqua contre un mur, la prenant en sandwich entre lui et le mur. Plaçant ses « mains » autour de ses hanches, la maintenant vigoureusement en place pour la suite. Son thorax pressant fortement sur la poitrine de Félicia, le membre de Venom commença à émerger de son symbiote.
Comme on pouvait s’y attendre d’une créature aussi monstrueuse, sa verge l’était aussi. D’une taille plus que suffisante pour qu’une humaine comme Félicia pleure de douleur à la première pénétration.
Celle-ci déjà dressée par les multiples stimuli qu’elle avait reçus précédemment était recouverte de la même substance symbiotique que le reste du corps de Brock.
« Cela va te faire comme si tu étais encore vierge… »
Resserrant l’éteinte qu’il exerçait sur ses hanches, il se mit aussi à passer sa langue sur les lèvres de Félicia avant de lui « fourrer » celle-ci dans la bouche, explorant les contours humides de sa bouche.
Son membre pointant à l’entrée de l’intimité de Félicia, l’effleurant pendant quelques instants.
Il savait qu’elle s’attendait au pire et il aimait ça, cela ne faisait qu’augmenter son plaisir et l’attente décuplait sa bestialité future.
Finalement, après ces quelques instants qui lui parurent une éternité il finit par s’enfoncer violemment en elle. Sentant une résistance au début qu’il enfonça sans détour, allant en elle au plus profondément. Poussant avec son bassin et tirant avec ses mains pour que son membre aille au plus profond.
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Visiblement, les petits effets de Félicia semblaient plaire à Venom, puisque le monstre ne parla plus de la découper en rondelles pour la stimuler. C’était en soi une petite victoire. Quant à la Chatte Noire, elle se devait d’admettre, en son for intérieur, que se coller contre ce symbiote était moins dégoûtant que ce qu’elle avait initialement craint. Difficile de dire quelle était la texture de ce symbiote, pour la simple et bonne raison qu’il n’existait pas vraiment d’équivalent sur Terre, ni même sur Terra. On aurait dit une espèce de curieux mélange entre de la gelée et du cuir. Elle savait que le symbiote était extrêmement malléable, mais conservait aussi une certaine forme de solidité et de stabilité. Il était dommage que ce symbiote altère les perceptions de l’hôte, et le détruise petit à petit ; il aurait pu être autre chose qu’un parasite, et présenter bien des avantages pour la recherche scientifique. Quoiqu’il en soit, la Chatte Noire n’avait pour l’heure pas vraiment à l’esprit l’état de la recherche scientifique, mais plutôt el plaisir de Venom, car c’était de ce plaisir que dépendait ses chances de finir en un seul morceau.
En suivant cette logique, elle fut donc rassurée de sentir quelque chose pointer au niveau de l’entre-jambes de Venom. Un sexe masculin, une queue noirâtre qui frotta contre ses cuisses et ses jambes. Venom alla ensuite la plaquer violemment contre le mur, la faisant soupirer, l’écrasant. Elle pouvait encore respirer, ce qui était tout ce qu’elle demandait. Elle se colla contre le corps massif de Venom, enfonçant ses doigts dans sa peau symbiotique, sentant des frissons de plaisir la parcourir.
« Aaaah ! » soupira-t-elle.
La longue langue de Venom frotta ses lèvres, et elle écarta ses dernières, comme pour inviter Venom à y pénétrer, ce que ce dernier fit. Elle gémit, fermant les yeux en sentant ce gros morceau de muscles filer en elle, et frémit de même lorsque le sexe du monstre caressa son intimité, sur le point d’entrer. Elle devait bien reconnaître qu’il était plutôt bien monté, et, quand il la pénétra, ce fut comme si une épée de chair s’enfonça en elle. Elle poussa un hurlement, fermant les yeux, et ses doigts s’enfoncèrent dans la peau de Venom. Un homme normal en aurait eu la peau griffée, mais Venom n’était pas vraiment normal.
Félicia sentit ce membre s’enfoncer en elle, dans les profondeurs de son corps, et elle en hurla à nouveau, un hurlement étouffé par la grosse langue du monstre. Fort heureusement, la Chatte Noire avait, il y a un peu, subi les passions d’une Lamia sur Terra. Cette expérience l’aidait un tant soit peu à supporter le membre de Venom. Elle souffrait, oui, c’était indéniable, mais il n’y avait pas que ça. Et le symbiote devrait bientôt le sentir, quand le corps de Félicia se mit à émettre des vibrations sonores. Ayant après tout des propriétés félines importantes, le corps de la Chatte Noire se mit tout simplement à ronronner, ce qui était la plus pure et la plus honnête expression du plaisir intense qu’elle éprouvait.
Ce faisant, la Chatte Noire plaqua ses mains sur la tête de Venom, et tira dessus, l’amenant vers sa propre tête, sentant ainsi sa langue s’enfoncer dans sa gorge, la faisant gémir. Elle força le passage, sentant ses lèvres être, comme son intimité, écartelées. Des larmes de souffrance et de plaisir coulaient de ses yeux, mais toute la langue du symbiote réussit à s’enfoncer en elle. De manière encore plus particulière, elle notait aussi que le symbiote commençait à se balader sur le devant du corps de Félicia. Vu que cette dernière était enfoncée contre lui, elle sentait l’extrémité de ses seins disparaître dans le symbiote, des espèces de tâches noires se promenant sur ses hanches. D’autres liens avaient fait le tour de sa taille, s’enroulant contre son dos, formant des sortes de cordes qui la maintenaient contre le corps de Venom. Tout ce symbiote était une créature, non seulement vivante, mais aussi intelligente.
La Chatte Noire n’aurait jamais pu consciemment l’admettre, mais elle aimait ça. Être plaquée sauvagement contre le mur, compressée, et perforée. Dommage qu’elle n’ait été malmenée ainsi que par des psychopathes, comme une Lamia particulièrement vorace qui se plaisait à avaler ses proies en les faisant dissoudre dans sa queue, ou par un symbiote malade et très agressif. L’antre intime de la Chatte Noire commençait à s’humidifier, la cyprine se mélangeant à l’eau chaude qui continuait à couler de la douche, tombant sur ses jambes. Incapable de parler, Félicia ne pouvait que gémir et s’exprimer avec son corps. Elle remuait lentement son bassin. Lentement, car elle était solidement plaquée, ce qui compliquait ses mouvements, et utilisait ses mains pour les enfoncer dans le symbiote, tirant dessus, le grattant. Venom n’était pas en train de lui faire l’amour, mais de la baiser proprement. Ses hanches solides peinaient à supporter la puissance de ses coups de butoir, mais c’était ça qui, dans le fond, était jouissif.
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A partir du premier coup de rein, de la première décharge qu'il avait initié en Félicia, Brock avait sentis son symbiote se détacher un peu de lui. Comme s'il lisait dans ses pensées et répondait aux désirs qu'il pouvait connaitre sans pour autant pouvoir les réaliser. Enserrant Félicia par de fines lanières souples semblable à du plastique.
Continuant de répondre aux souhaits de Brock, et sans doute inconsciemment aux siens s'il pouvait en avoir, de nouvelles fines lanières coulèrent au niveau du bas ventre de Venom pour se poser sur les alentours de l'intimité de Félicia.
Prenant une texture onctueuse et chaude, grâce à la température ambiante, le symbiote se propagea telle une vague noire sur le clitoris de Félicia et dans ses proches alentours. Contrastant en exerçant à la fois le massage doux de son application mêlée à de violents stimuli électriques que le symbiote propageait en accord avec les violentes pénétrations que Félicia subissait.
"Awwrr..."
Il éprouvait un plaisir intense par cette double pénétration, à la fois vaginale et orale. Sa langue s'insinuant aussi profond qu'elle pouvait en Félicia, Venom se fichant éperdument du manque d'air occasionné par cette procédure.
Ressentant un plaisir exquis aux mélanges des sensations apportées par sa langue et les idées qui germaient dans sa tête. Le gout de la salive et de la gorge de Félicia avait quelque chose d'enivrant, c'était un nectar avec un goût divin donnant une soif insatiable. Au contraire de réprimer cette soif, celle-ci fut exalté jusqu'à l'extrême poussant le vice jusqu'à chercher encore plus loin avec sa langue.
Preuve en était que, telle une bête, celui-ci commençait à émettre des grognements de plaisirs.
Cependant, cette sensation n'était rien comparée à celle qui parcourait son corps depuis qu'il avait commencé à labourer les profondeurs de l'intimité de Félicia de violent coup, sonnant et résonnant en elle. C'est avec un plaisir non dissimulé par le sourire qu'il affichait qu'il perforait Félicia, ayant la sensation d'aller de plus en plus profond en elle. Chaque coup élargissant et remodelant peu à peu l'enceinte de Félicia, trop étroite pour un monstre tel que Venom.
Néanmoins les pleurs silencieux de Félicia ne faisaient que commencer, comptant à nouveau utiliser son symbiote pour se satisfaire et s'offrir encore plus de plaisir. Comme précédemment, un peu de symbiote coula depuis son bas ventre et la couche qui séparait Brock de Félicia devenait de plus en plus fine. Cette vague noirâtre toutefois ne resta pas comme la précédente à décharger des pics électriques sur le clitoris de celle-ci, non cela allait être bien plus étrange.
Déferlant comme un tsunami ravageur à l'intérieur de Félicia, cette marée gluante au départ se sépara en deux. L'une choisit de s'immiscer dans les moindres interstices du membre de Brock pour le rengorger encore plus et donc, augmenter artificiellement encore sa taille mais surtout son épaisseur. Tandis que l'autre marée noire s'articulait autour du membre pour former quelques aspérités rugueuses et solides, inhabituelles à un membre humain qui était naturellement lisse. L'opération s'étant effectué alors qu'il s'était retirer quelques instantes, la chatte noir ne manquerait pas de ressentir les modifications au plus profond d'elle.
Prenant un peu de distance, il enfonça l'intimité de Félicia d'une manière aussi brusque que la première fois. Sentant une vague de plaisir le submerger lorsqu'il rencontra les premières résistances physiques de Félicia et qu'il les balaya en défonçant les contours de celle-ci.
Retirant sa langue, il reprit ses violentes allées et venue en elle, ses mains étant descendue au niveau des cuisses de la chatte noire pour les écarter et forcer l'angle de Pénétration. Toujours plus rapide, l'excitation le gagnant il tenait cependant à ne pas se laisser aller trop vite, des moments pareils étant rares.
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Point rassurant : Venom avait l’air heureux. La preuve en était qu’il ne menaçait plus Félicia de la découper en morceaux. Que Venom soit heureux était aussi inquiétant. Son symbiote agissait de plus en plus, et sa longue langue s’enfonçait avec douleur dans sa gorge. Félicia respirait par le nez, son corps continuant à ronronner. Le monstre finit par libérer l’intimité de Félicia, pour y revenir encore plus vite, le temps que son symbiote agisse sur son membre. Pantoise, Félicia restait près de lui, et il était inutile de se le cacher maintenant. Elle était excitée. Furieusement excitée, même. Venom était dingue, un monstre cannibale, mais il était aussi bien monté qu’un cheval, et, en l’occurrence, c’était la seule chose qui importait pour la Chatte Noire. Ses yeux brûlaient de désir en voyant ce membre enfler encore plus, se parcourir d’espèces de tentacules. Venom retourna sauvagement la prendre, envoyant Félicia s’aplatir avec violence contre le mur.
Il avait au moins libéré sa bouche, et put ainsi se régaler des gémissements et cris de cette dernière. Il la pénétrait avec rage, la maltraitant violemment. Elle se plaqua contre lui, hurlant et soupirant, mordant son symbiote, l’embrassant sur les joues, se blottissant contre lui, se sentant oppressée et comprimée. Tout ça était sublime, tout simplement. Elle avait l’impression que ce sexe était encore plus imposant que celui de Shaïra, et, à ses cris de plaisir, des larmes se mélangeaient.
« HAAAAAAAAAAAAAN !!! Ohhhh, baise-moi, Venom ! Vas-y, vas-y, baise-moi ! Je la veux en moi, au plus profond de moi ! BAISE-MOI ! »
Il fallait qu’elle hurle. Elle deviendrait folle, sinon. Il fallait qu’elle fasse sortir ce qu’elle sentait. Elle sentait en elle son symbiote, ce symbiote qui s’insinuait dans les tréfonds de son corps. C’était alarmant, mais Félicia était bien trop excitée pour songer à ça. Le symbiote s’insinuait dans les profondeurs de son âme, tout en répandant sur sa peau des frissons électriques curieux. Elle mouillait abondamment, et finit par avoir son premier orgasme. Elle s’abandonna avec plaisir, et resta cramponnée à Venom, toujours autant excitée. Au moins commençait-elle à comprendre pourquoi ça n’avait pas marché avec Spider-Man.
*Ça me tue de l’admettre, mais c’est bien un homme violent et musclé qui me plaît…*
Avec Spidey, ça n’aurait jamais pu marcher. Il était trop… Lâche, en un sens. Dommage que Venom soit aussi obsédé par le Tisseur. S’il n’avait pas eu cette obsession, peut-être qu’il aurait été différent… Quoique… Il était dément. Si ça n’avait pas été Spider-Man, ses foudres se seraient logiquement portés sur quelqu’un d’autre. Elle resta enfoncée contre lui, sentant toujours des espèces de lianes pressant son dos.
« HAAAA !!! Allez, continue ! Mon corps est à toi ! Ta chose ! »
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A entendre les cris de Félicia, qu'ils soient véritables ou feints, on ne pouvait pas dire qu'elle ne "donnait" pas de sa personne pour satisfaire Venom de toutes les façons possibles. Cela marchait plutôt bien d'ailleurs, l'intérieur de Félicia semblait lui convenir parfaitement et les cris, les suplications qu'elle poussait ne faisaient que renforcer son plaisir.
Le corps de Félicia, semblable à celui d'une tigresse, était à la fois empli de grâce féline, de souplesse, de robustesse et d'endurance qui paliait à sa condition d'être humaine et comblait Venom. L'empalant un peu plus à chaque coup de rein, il sentait son plaisir monter avec l'intensité des cris et des vibrations qui parcouraient Félicia.
Il le ressentait. Qu'elle soit dégoûtée, attirée ou excitée elle ne pouvait le lui cacher, son corps, ses yeux, tout la trahissait en cet instant. Il ne pouvait pas savoir vraiment ce qu'elle ressentait mais il savait que ces coups de béliers ne la laissait pas indiférente.
C'est dans ces conditions qu'il se laissa aller une première fois au stade ultime de la jouissance, se relachant dans le corps de Félicia, les coups devenant moins rapide et moins brutaux.
"Finalement on dirait que la petite tigresse aime ça... " Finit il par dire dans un souffle
Alors qu'il disait cela il la reposa par terre, le symbiote qui enserrait Félicia revint à son propriétaire original, s'accrochant de nouveau à lui et se fondant dans la marée noire qui l'entourait.
Sans détour, il aggripa Félicia et la fit s'applatir sur le sol de sa douche. Ce premier round n'était pour lui qu'un échauffement, une mise en jambe, rien de plus. Pour Venom, les préliminaires venaient juste de se produire et maintenant il allait pouvoir s'attaquer aux choses sérieuses.
Mettant un pied sur le dos de Félicia, qui était face contre terre ou plus précisément contre le sol de sa douche, il contempla les courbes de celle ci. Ses pulsions sexuelles énivrés par la vue plus qu'appétissante.
Son imagination travaillait, tiraillé par les centaines de pulsions et envies qui le traversaient.
Finalement, enlevant son pied il finit par faire apparaitre, grâce à son symbiote, une sorte de fouet symbiotique qu'il tenait en main.
Sans détours il le fit claquer sur le dos de Félicia, une zébrure rouge apparu en réaction sur la peau de celle ci. Récidivant une nouvelle fois, puis une autre, il fit claquer ce "fouet" symbiotique une bonne dizaine de fois sur les fesses et le dos de Félicia.
"Avec ces zébrures tu ressembles à une poupée décousue... plaisaant ! "
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Moment d’horreur ultime (normalement, du moins), Félicia sentit Venom se soulager en elle. Elle se demanda si elle n’allait pas vomir, mais son corps la trahissait. Les frissons qu’elle ressentait tout le long de son être étaient loin d’exprimer le dégoût, et, si elle se refusait consciemment à l’admettre, dans un certain sens, elle était heureuse de ce qu’elle subissait. Libre à chacun d’interpréter ce qui la rendait heureuse : voir qu’elle était violée, ou qu’elle n’était que violée. Sachant que Venom avait une propension assez forte à dévorer ses partenaires sexuels, elle devait paradoxalement s’estimer heureuse d’être simplement violée... Non ? Venom était après tout un monstre, et elle comprit rapidement que jouir en elle n’était que le premier pas, et qu’elle allait vraiment devoir s’abandonner à fond pour espérer survivre.
Les tâches noirâtres qui enlaçaient son corps revinrent à leur propriétaire, alors que Félicia se demandait si ce sperme n’aurait pas des effets néfastes sur elle. Généralement, Félicia se protégeait, n’étant après tout pas stérile, mais elle n’avait pris aucune protection. Est-ce que le sperme de Venom était infécond ? A l’idée d’accoucher de son fils, elle en avait des frissons, s’imaginant des espèces de tentacules noirâtres jaillir de son corps, ou une gueule béante déchiqueter son ventre.
*Mieux vaut penser à autre chose, ma fille... Comme un moyen de te tirer de ce pétrin ! Si tu crois que Venom te laissera vivre, en sachant qu’il croit que tu peux alerter Spider-Man, alors tu es tout simplement complètement idiote !*
Venom la plaqua sur le sol. Sa douche était fort heureusement assez grande, même si Venom prenait une majeure partie de la place, et elle n’eut pas une partie du corps qui en ressentait. Levant la tête rapidement, elle chercha une solution pour s’en sortir. Son imagination était cependant partie, et elle se reçut un puissant coup de pied dans le dos.
« Of ! » s’exclama-t-elle, en ayant le souffle coupé.
Félicia ferma les yeux sous la puissance de ce coup. Elle avait beau un corps puissant, Venom était encore plus massif qu’elle, et ses coups étaient puissants, solides et redoutables. Elle reprit lentement sa respiration, serrant les poings, et se reçut alors... Un coup de fouet ?! Elle en poussa un cri de douleur, avant que le fouet ne continue à s’abattre sur son dos et sur ses fesses. Elle serra les dents, se refusant de crier à nouveau. C’était douloureux, certes, mais ce n’est pas comme si Félicia n’avait jamais souffert. Elle avait déjà été battue et violentée, que ce soit entre les griffes de Fisk, du S.H.I.E.L.D., ou dans certains combats musclés.
Venom finit par commenter le dos ensanglanté de Félicia, et elle resta allongée, s’appuyant sur ses avant-bras, répondant lentement, en reprenant son souffle.
« Si... Si ça peut te faire plaisir, Venom... Tant que ça n’implique pas que je perde une partie de mon corps, je ferais ce que tu veux pour que tu prennes ton pied... »
Quitte à se faire battre... Félicia avait envie de vivre, même si sa nouvelle vie ressemblait pour le moment à un immense brouillard. Elle ne tenait pas à laisser son passé la rattraper et la tuer. Elle avait échappé au Caïd ; elle réussirait à survivre à Venom. Comment ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mis Félicia, si elle était du genre à planifier ses vols, savait aussi que, parfois, il fallait laisser parler l’imagination et l’improvisation. Comme en ce moment.
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La naïveté de Félicia était délicieuse, elle était sensée être terrorisée c'était vrai mais il ne la pensait pas à ce point stupide pour formuler, ce qui lui apparaissait être comme, une exigence. A moins que cela ne soit une supplication?
Elle n'avait donc pas réalisé la situation ? Fallait elle lui rappeler que le monstre qui en ce moment prenait du plaisir avec son corps l'avait déjà suivis, trompé et battu sans qu'elle ne puisse quasiment rien faire.
Ssssilence ! Je ferais ce que je veux de ton corps. Les perdants n'ont aucun droit.
D'un coup aussi sevère que le ton de la phrase qu'il venait d'employer, il la fouetta une nouvelle fois et à nouveau un mince filet de sang coula à nouveau. Comme les autres avant lui, il se mélangea à l'eau de la douche qui coulait encore et ruisselait sur le corps de Félicia.
Faute de pouvoir à l'heure actuel se satisfaire de la chair de sa victime, il boirait un peu de son sang. Léchant les plaies de celle ci avec avidité, il faillit défaillir de bohneur lorsqu'il sentit le nectar sanguinolent dans sa bouche.
Une fois qu'il eut finit d'engloutir la dernière gouttelette de sang, une sourrire torve apparu sur le visage déformé de Venom. Il était de nouveau parfaitement excité et prêt pour remettre cela. Comme si le sang de Félicia fut un brevage magique, une espèce de potion miraculeuse, pour doper la libido du monstre. Elle ne tarderait d'ailleurs pas a en faire les frais.
Puisque tu aimes tant parler, je vais te donner un autre moyen de te servir de ta langue. Allez, met toi sur tes genoux."
Un frisson ambiant parcouru la douche. Même si l'eau qui coulait était brûlante il sentit, ou plutôt devina, que d'une certaine manière il mettait maintenant Félicia face à la réalité de ce qu'il se passait.
Autant lors du premier contact, comme il aimait appeler cela, elle pouvait fermer les yeux et n'être qu'une spectatrice et laisser son esprit ailleurs lors de ce rapport. Autant avec celle demande elle n'avait pas le choix et devait passer sur le devant de la scène.
Incapable de la moindre empathie comme tout bon psychopathe, il prenait plaisir à imaginer à la terreur et au dégoût qui devait envahir Félicia.
Une fois qu'elle fut à genoux, il présenta son membre entaché par le symbiote, durci et gonflé par l'envie, devant elle. S'amusant avec elle il la retint un instant, avant de la laisser faire. Préferant la tourmenter quelque peu en faisant passer ce membre sur les contours de son visage, caressant ses joues, son nez, son front. Ceci avant de se poser sur les lèvres de Félicia. Puis, avant le départ, il fit une ultime remarque à la fois sarcastique et sadique.
A vrai dire je ne sais même pas comment tu espères rentrer ça dans ta bouche...
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Au moins, si on pouvait reconnaître à Venom une qualité, c’est qu’il était honnête. Le corps de Félicia lui appartenait, et c’était lui qui déciderait qu’en faire. Une telle situation était loin de plaire à la Chatte Noire, mais, à moins d’un miracle, elle ne voyait pas trop comment s’en sortir. La vigilance de Venom avait beau se relâcher, Félicia était suffisamment intelligente pour savoir que, si elle cherchait à s’enfuir, le monstre la rattraperait, et lui ferait passer un sale quart d’heure. Elle sentit alors sa longue langue se promener sur ses plaies, venant y boire le sang qui s’était déposé là. Félicia eut un frisson de dégoût en sentant ce contact baveux, en sentant cette longue langue frotter ses plaies, lui faisant mal. Elle se mordilla les lèvres pour ne pas gémir, évitant de dire quoi que ce soit qui pourrait amener Venom à remplacer sa langue par ses dents pointues.
*Je ne tiens pas encore à mourir... Cet enfoiré me paiera ça... Comment, je ne sais pas, mais il me le paiera !*
Le symbiote ordonna ensuite à Félicia de se mettre sur les genoux. Elle comprit instantanément ce qu’il avait à l’esprit, et soupira en obtempérant. Elle se mit sur ses genoux, et se retourna face à lui, face à ce corps massif et immense, et se mordilla les lèvres en voyant son membre. Vu de près, il avait l’air encore plus imposant. Félicia tâcha de se concentrer, sachant que, contrairement à la pénétration, elle allait ici devoir agir. Dans un sens, ce serait encore plus horrible, mais, dans un autre, sa bouche était bien moins sensible que son intimité, même si elle ne doutait pas qu’elle devrait faire quelques gorges profondes.
Avant de la laisser faire, Venom tâta le terrain. Pourquoi se donner cette peine ? Pourquoi frotter sa queue sur la tête de Félicia ? Elle sentit ce gros membre noirâtre remonter le long de ses joues, et sentit une vibration de plaisir la traverser. Ce membre se promena sur son front, descendit sur son nez, glissant sur sa tête, la parcourant, et elle ferma les yeux, gémissant, relevant la tête pour le sentir frotter son cou, et remonter sur son menton. Ses mains se serrèrent, et, lorsque sa tête se rabaissa, le bout de cette verge heurta ses narines, avant de se poser sur ses lèvres. Venom se permit ensuite une ultime remarque, et Félicia comprit que c’était désormais à elle de jouer.
Elle ouvrit lentement les yeux, sentant sur sa tête les traces de ce gros membre. Gros, ça, il l’était. Elle embrassa le bout, s’imprégnant de cette texture si particulière. Ce n’était pas de la peau humaine. Elle commença donc par l’embrasser et le lécher, allant sur les bords, promenant sa langue dessus, puis se replaça devant ce membre en érection. Mieux valait ne pas trop faire attendre Venom.
« Contente-toi de laisser faire le savoir féminin, Venom », répliqua-t-elle simplement.
Posant une main vers la base de son membre, et l’autre un peu plus en avant, ne sachant pas trop si elle devait avoir peur ou être excitée à l’idée de rentrer dans sa bouche une telle pièce, Félicia souffla lentement, et fit pression sur ce sexe, à l’extrémité de sa verge, et posa sa lèvre inférieure dessous. Le sexe se glissa dans sa bouche, mais elle devait conserver les lèvres bien écartées, ce qui la fit gémir. L’extrémité du sexe était toutefois en elle, et, si elle aurait pu se contenter de ça avec n’importe quel partenaire, elle savait que Venom serait plus exigeant. Reprenant son souffle, la Chatte Noire tâcha donc de faire une fellation digne de ce nom.
L’une de ses mains se retira, ne laissant plus que seule à l’extrémité du sexe, et elle commença à remuer, essayant d’avancer, grappillant quelques centimètres progressivement. C’était un sexe qui était réellement énorme, et elle se débrouillait pour le lubrifier avec sa salive, ce qui était d’autant plus difficile que cette texture symbiotique ne s’y prêtait guère. Ses dents raclèrent un peu contre cette peau spéciale. Félicia se demandait vraiment s’il y avait là-dedans des veines, des muscles, ou si tout cela n’était qu’un gros amas noirâtre ayant pris la forme d’un sexe. Utilisant sa langue, elle caressait cette verge, tout en continuant à s’avancer.
Sa main libre alla caresser les deux testicules de Venom, jouant avec ces dernières, se glissant derrière pour les soulever et les rabaisser. Elle ignorait si Venom apprécierait, mais, jusqu’à présent, tous les hommes que Félicia connaissait avaient apprécié ça. Elle se débrouillait pour offrir au monstre une belle fellation.
*Une fellation forcée, ne l’oublie pas* se sermonna Félicia.
Une petite partie de son esprit, illustrant fièrement le caractère ambivalent de l’esprit humain, appréciait néanmoins de sentir cette grosse queue. Félicia refusait toutefois de laisser cette part s’exprimer. Elle avait affaire à un psychopathe qui n’hésiterait pas à la tuer ou à la mettre en pièces. Qu’il hésite simplement une seconde, et elle en profiterait pour fuir, et revenir avec toute une armada pour le tuer.
*Si j’en suis sûre, pourquoi ai-je besoin de me faire cette précision ?*
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Du point de vue de Venom, la situation était parfaite ainsi. Imaginez-vous un petit instant, rien qu'un seul, dans la tête d'un... psychopathe, passablement schizophrène, avide de vengeance et de puissance? Des termes un peu complexes pour désigner en fait quelque chose de très simple : la vengeance en se faisant plaisir.
Revenez un instant au fait qu'un plaisir quotidien vous apporte la satisfaction d'une vengeance en plus du bien fait habituel qu'il fournisse déjà. Le pied, c'est bien le cas de le dire. Noël avant l'heure pour certains.
Venom appartenait à ces certaines personnes. Félicia n'était pour lui rien de moins qu'un joli cadeau emballer par le père symbiote en personne. Un cadeau avec une poitrine généreuse, des courbes exquises, des fesses sur lesquels on avait envie de donner une claque ferme ainsi qu'un visage angélique qui contrastait sympathiquement avec l'air téméraire qu'elle affichait en général.
Néanmoins, en ce moment, c'était plutôt l'appréhension qui semblait la dominer. Avec une pointe d'irritation et une nuance de Je te revaudrais ça dès que je le pourrais. Un charmant mélange.
Mais je suis impatient de voir ce que tu es capable de faire ma petite Félicia ! J'espère que tu t'y mettras avec un entrain certain vu que ce morceau de choix est pour toi. Lança-t-il dans un rire sonore avant qu'elle ne commence.
Ses bras puissants croisés sur son torse impeccablement taillé dans le granit, il observait la scène qui se déroulait devant lui.
Un sourire satisfait gravé sur son visage féroce, il jubilait. Passant lentement sa langue sur ses crocs et gencives, dandinant la tête de droite à gauche, il ne savait plus s'il était impatient qu'elle se mette au travail ou simplement affamé. La faim et l'appétit sexuel étaient chez lui lier indéniablement.
Dès les premiers instants où Félicia se mit au travail il sût qu'il n'allait pas pouvoir s'arrêter à la fellation qu'elle allait lui prodiguer. Elle était vraiment habile dans l'exécution de chaque mouvement, faisant grimper le plaisir toujours plus haut. Entre les lèvres et la langue de Félicia il se sentait vraiment bien et il ne pouvait pas lui reprocher de ne pas s'appliquer.
Cependant toute chose à son revers et c'est là que le bât blesse, en voulant faire trop bien elle allait peut-être subir quelque chose de plus sévère que ce qu'elle aurait récolté en se ménageant.
Maintenant qu'elle lui avait montré à quel point elle était douée, que ce soit par plaisir, vantardise ou peur, elle avait donné des pulsions presque irrépressibles pour Venom.
En effet celui-ci, on pouvait le voir depuis qu'elle avait débuté, serrait les poings comme s'il pouvait grâce à cela se tenir, non, se retenir intérieurement. Comme si une parcelle d'humanité, une parcelle que Venom ne contrôlait pas dans ce corps, l'engageait à se retenir. Avec Félicia comme partenaire, si l'on pouvait une victime ainsi, c'était perdue d'avance et cela ne pouvait que conduire à cet instant.
Hmm. Effectivement c'est très bien, le minou sait bien y faire... Néanmoins je ne suis pas encore tout à fait satisfait... Laisse-moi te montrer de quoi j'ai l'habitude...
En même temps qu'il disait ces mots, il dessera lentement le croisement de ses bras. Agrippant l'arrière de la tête de Félicia avec l'une de ses mains ou plutôt de ses pattes tellement celles-ci étaient inhumaines. Penchant celle-ci très légèrement en arrière afin qu'elle puisse voir les yeux de son bourreau, il la sentit stopper les quelques mouvements avec sa langue.
Il la tint dans celle position un instant qui lui sembla une éternité. Tous les deux savaient, du moins il le pensait, ce que cela signifiait et à quels sévices elle devait maintenant se préparer.
Tu sais...personne ne viendra ici avant longtemps, et durant ce temps j'abuserais de ton corps autant qu'il me plaira. Et si pour que je trouve mon plaisir je dois agrandir certains orifices de ta personne...je le ferais avec plaisir.
Désormais il n'y avait plus de doute possible sur les intentions du monstre, et il n'y avait plus de recul possible pour Félicia. Dans la position où elle se trouvait elle était entièrement soumise à lui. C'était l'avantage du symbiote, où qu'on aille, quel que soient le moment et la situation, on avait toujours nos pleines capacités pour agir et répliquer à quoi que ce soit. Ce n'était pas le cas de tout le monde. De toutes les façons quoiqu'il se passe, Venom aurait le dessus.
Une petite poignée d'ennemis pouvait le battre en combat singulier. Félicia, la chatte noire, n'en faisait pas partie et rien dans cette pièce, dans cet immeuble voir dans ce quartier n'était en mesure de l'aider.
Elle ne disposait ni d'un lance-flamme, ni d'onde sonique. Sa force était risible face à celle de Venom et son agilité bien que supérieure ne lui servait à rien dans un endroit aussi exigüe.
Si par miracle elle réussissait à l'ébranler, sa toile ne tarderait pas à l'immobiliser.
Elle était vraiment seule et vulnérable.
* Elle est faible...mais sacrément appétissante quelle que soit la façon de penser...*
Elle allait souffrir, c'était inévitable. Surement aucune fellation n'aura jamais été et ne sera jamais plus aussi douloureuse que celle qu'elle allait subir.
Il ne savait pas si elle avait des tendances masochistes et si elle apprécierait autant que lui, cependant du fait qu'elle se baladait en tenue de cuir noir il n'avait pas trop de doute sur la suite.
Comme de toute façon tu n'as pas le choix, essaye de prendre ton pied... Qui sait, à force tu aimeras peut-être ça.
Prononçant ces paroles il enfonça, lentement, son membre dans les tréfonds de sa bouche et jusqu'à l'entrée de sa gorge. Un frisson de plaisir le parcourut alors qu'il se rapprochait du boyau sombre et humide. C'était étroit, il ne pouvait pas le nier et il allait surement devoir forcer un peu le passage, mais c'était cela qui était plaisant. Poussant un peu pour commencer à former le passage il se retira un instant pour la laisser respirer et souffler quelques secondes.
"Tu penses que cela ne pourrait pas être pire? Imagine si je prenais l'apparence de Flash ou Peter. Je peux toujours faire pire... C'était une question ! Tu penses que je ne peux pas faire pire? Réponds !"
Prenant une inspiration comme s'il devait fournir le gros du travail, il reprit sa progression. Sa main forçant la tête de Félicia vers une progression hasardeuse pour elle.
Bourrant littéralement Félicia avec son membre, il sentit enfin, après plusieurs secondes à violenter de coup de bélier la gorge de Félicia celle-ci laisser passer une partie de son membre.
Ce n'était, hélas pour Félicia, pas suffisant pour Venom et il restait une bonne partie de membres encore à l'extérieur de la bouche de celle-ci.
Sans ménagement il s'y engagea, la sensation était exquise. Sortant et rentrant, avec des mouvements rapides il s'enfonçait et se dégageait de la gorge de Félicia.
Parfois décidant d'aller au fond, d'autres fois d'explorer l'intérieur de ses joues ou de passer son membre sur la langue de celle-ci.
Finalement, après plusieurs minutes il se retira définitivement. Une autre idée en tête.
Manipulant Félicia tel un pantin de chair, elle n'était rien d'autre a ses yeux, il la fit s'allonger dos sur le sol. Elle était vraiment magnifique et même un monstre comme lui pouvait apprécier le spectacle qui s'offrait à lui. Les gouttes qui continuaient de pleuvoir ruisselant sur la peau douce de Félicia, glissant sur ses seins et mettant ses formes encore plus en valeur et excitant encore plus le monstre.
Il fit allonger les jambes de la belle en passant ses mains dessus, lui faisant aussi légèrement écarter les cuisses il se mit au dessus d'elle. Sa tête au dessus de la sienne il l'observait, ses yeux, ses lèvres, tout lui faisait envie.
Changeant temporairement de forme pour prendre une forme humaine, une qu'elle connaissait bien puisqu'il s'agissait de celle de Parker. Il lui plaqua les bras contre le sol de la douche et commença à l'embrasser langoureusement et avidement.
Descendant doucement il commença à lui lécher le cou et à l'embrasser, le mordant et le suçant avec envie. La tenant toujours plus fermement il descendit vers les seins de celle ci et plus particulièrement les tétons. Les suçotant à leurs tours et les mordillant pendant plusieurs minutes, chacun leurs tours.
Maintenant tu va crier. Je VEUX t'entendre crier. Lache la garce que tu es en réalité, la petite chienne que tu caches tout au fond de toi...tu va me la donner. Tu entends? DONNE LA MOI OU JE TE BOUFFE !
Desserant son étreinte, il descendit lentement vers le nombril de Félicia, embrassant et léchant à tour de bras avant d'arriver à la destination qui l'intéressait tant : L'intimité de celle ci.
La plaquant à nouveau violemment, ses mains enserrant les hanches de celle ci il plaça sa langue comme il l'avait fait précédemment. Cette fois sous les apparences d'un Peter Parker particulièrement malsain et se mit en action, lentement parcourant avec sa langue le terrain qui lui était "offert" par Félicia. Glissant celle ci où la retirant à son gré, lentement ou rapidement, pour le plus grand plaisir de sa partenaire.
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La seule bonne chose qui pourrait résulter de cette expérience, c’est que Venom inciterait assurément Félicia à changer d’appartement. Quand le symbiote sera parti, et en supposant qu’il daigne laisser la Chatte Noire en vie, ce que cette dernière espérait, Félicia se verrait mal utiliser ensuite sa douche, ou rester ici. Personne ne viendrait l’aider, et elle espérait que personne ne viendrait. A moins de supposer l’intervention d’un super-héros, un simple voisin se ferait déchiqueter très rapidement contre une telle créature. Fort heureusement, la Chatte Noire était dans une partie assez pauvre de la ville. Ce n’était pas le quartier de la Toussaint, mais on était loin des zones huppées de la ville. Personne ne viendrait. Et c’était tant mieux.
Préférant penser au moment présent, Félicia se concentra sur le membre de Venom. La créature avait indéniablement une énorme queue. Grosse et solide, elle n’arrivait tout simplement pas à tout prendre entre ses lèvres, et faisait du mieux qu’elle pouvait. Faire plaisir à Venom. L’exciter suffisamment pour qu’il soit assez heureux pour partir. Il pouvait toujours la tuer s’il craignait que la Chatte Noire prévienne Spider-Man, mais Félicia en doutait. Dans le fond, ce que Venom voulait, c’était que Spidey le retrouve.
*Il est préférable qu’il croie que je lui mente.. S’il savait que j’ignore effectivement où est Peter, il me tuerait, ne serait-ce que pour alerter le Tisseur...*
Félicia n’avait aucun doute sur l’empathie de Venom. Elle était tout simplement inexistante. Manger une glace ou décapiter une femme, c’était pour lui du pareil au même. Sa vie entière semblait se résumer à un seul but : traquer l’Homme-Araignée. Félicia avait eu la malchance de croiser la route de Venom, mais il restait encore à réussir à le larguer. La force était impossible. Elle devait donc coopérer. La Chatte Noire se lâchait donc dans cette fellation, fermant les yeux, essayant d’imaginer que ce sexe n’appartenait pas à un monstre psychopathe, mais... A quelqu’un d’autre. C’était d’autant plus difficile que ses dents semblaient s’enfoncer dans la peau gluante de Venom, dans cette peau symbiotique qui semblait à la fois extrêmement molle et résistante.
*Pourquoi il n’y a que dans les films que les femmes peuvent arracher les couilles des mecs ? J’aurais beau mordre, je ne pourrais même pas le faire saigner !*
Venom ne l’avait pas insulté, ni menacé. C’était sans doute le signe le plus parfait qu’il était heureux. Mais était-ce justement un bon signe ? Ce type était un cinglé... Soit totalement imprévisible, ou presque. Félicia savait en effet à quoi s’attendre avec lui : des insultes, des menaces, des coups... Ce qu’il fallait déterminer, c’était quand ça viendrait, et se débrouiller pour que les coups ne soient pas très puissants. La Chatte Noire jouait la carte de la soumise parce que c’était le jeu qui éviterait, selon son analyse, qu’elle se reçoive trop de coups.
Au bout d’un moment, Venom tira alors sur les cheveux de Félicia, mettant fin de manière brutale à sa fellation. Gémissant, Félicia se retrouva tirée par les cheveux, sa tête relevée, croisant les énormes yeux blanchâtres de Venom, ces grosses pupilles qui semblaient vides de vie. La tête tirée en arrière, Félicia gémit lentement. C’était très loin d’être agréable, et elle se doutait bien, en voyant les lèvres de Venom, sa langue pendante, que ce dernier n’en avait pas fini avec elle. Son membre frottait contre le menton de la jeune femme. Venom n’avait pas encore joui, et quelque chose dans la tête de la Chatte lui disait qu’il mettrait un certain temps avant de le faire. Ce serait trop facile, autrement !
Elle ne dit rien, et Venom retourna ensuite enfoncer en elle son membre. Sa grosse verge s’enfonça en elle, et Félicia se mit à gémir, tentant faiblement de se débattre. Son gros membre se promena le long de sa bouche, filant dans sa gorge. Il essayait d’enfoncer tout son membre dans sa bouche ! Toute cette grosse queue ! Félicia en écarquilla les yeux, et se mit à le mordre, comme pour essayer de le forcer à partir. Un haut-le-cœur la traversa quand ce membre arriva au fond de sa bouche. Elle ferma les yeux, gémissant longuement, ses cris de protestation étouffés par ce sexe. C’était atroce ! Ses mains agrippaient la tête de Félicia, l’empêchant de se libérer, et l’air vint à lui manquer. Sa vision se brouilla, et elle continua à gémir, à planter ses dents, mais ceci ne semblait contribuer qu’à exciter encore plus l’homme... Si toutefois on pouvait encore lui attribuer ce qualificatif ! C’était atroce ! Et interminable, en plus !
Yeux fermés, Félicia versait des larmes de souffrance et de frustration. Finalement, Venom choisit de se retirer, et Félicia manqua tomber sur le sol. L’une de ses mains s’appuya par terre, et l’autre alla masser sa gorge, tandis qu’elle se mit à éternuer violemment.
« Kof ! Kof ! Kof ! »
L’air était venue en force d’un coup, la surprenant, et elle avait besoin d’éternuer, de cracher sa salive. Tous ses poumons étaient en feu, et elle eut à peine le temps de se reprendre que Venom alla l’envoyer sur le dos. Il avait parler de prendre l’apparence de Flash ou de Peter. Sans doute un fantasme quelconque... Un fantasme qu’il se décida à satisfaire. Sur le dos, Félicia, retrouvant ses esprits, vit Peter... Du moins, le Peter tel que Venom le connaissait. Un adulte éternellement adolescent, qui n’avait plus rien à voir avec celui qui avait été massacrer Wilson Fisk, et qui était poursuivi par les autorités américaines. Mais bon, même ce Peter n’avait rien à voir avec le vrai Peter. Outre cette lueur de perversion dans le regard, il avait aussi une longue langue, et un corps relativement noir. Ici et là, on voyait les traces du symbiote, des espèces d’excroissance noirâtre gluantes qui formaient de petites espèces de vagues le long de son corps.
Félicia ne dit rien, alors que Venom, sous les traits de Peter, allait vers elle. Elle ignorait ce qu’il cherchait à faire, ou, plutôt, elle le savait, mais savait que c’était inutile. Prendre l’apparence de Peter pour essayer de la torturer psychologiquement était minable. Au contraire, ça avait même l’effet inverse. Pour Félicia, Venom devenait encore plus pathétique en se transformant en son pire ennemi. C’était une manière inconsciente d’affirmer que, dans le fond, tout ce que Brock recherchait, c’était à être Peter. Ce qu’il ne pourrait jamais être.
Il l’embrassa sur les lèvres, s’allongea sur elle, et elle se surprit à répondre à son baiser. Ses lèvres... Le goût de sa salive. Rien à voir avec Peter, dont les baisers ressemblaient à des chaudières, tant l’homme avait pu être nerveux. Elle y répondit toutefois, et soupira de plaisir quand Venom descendit le long de son corps, l’embrassant, s’attaquant à ses gros seins. Il s’y attaqua assez longuement, les suçotant et les titillant. C’était plutôt bon... Bien meilleur que se recevoir un coup de poing, ou faire une gorge profonde. Félicia sentit le plaisir revenir, ce plaisir qu’elle se refusait à voir, mais qui lui ouvrait bien des perspectives.
Venom lui aboya ensuite des ordres, parlant sur un ton fort, et Félicia continua à le laisser faire, sentant qu’elle allait bientôt agir. Il s’attaqua à son intimité, et Félicia entreprit alors de se redresser. Utilisant son agilité, elle se releva. Pour cela, elle plaqua ses mains sur la tête de Venom, caressant ce qui faisait office de cheveux, et le tira en arrière, l’envoyant heurter le rebord de la douche. La Chatte Noire aurait alors pu tenter de se battre, voire même de fuir en faisant un salto en arrière, mais ce n’est pas ce qu’elle choisit de faire. Elle agit plutôt instinctivement, bondissant vers la créature. Soit parce qu’elle savait que les autres options étaient inutiles, soit... Dans tous les cas, Félicia atterrit sur Venom, à hauteur de son bassin, et, sans lui laisser le temps de réagir, elle enroula ses mains autour de son cou, ses jambes autour de son bassin, enfonçant sa queue dans son vagin. Félicia poussa un cri de plaisir, se retrouvant dans l’attirante position de la déesse (http://media.notrefamille.com/images/amour-sexo/kamasutra/484x320/la-deesse-o9273.jpg).
« Ve... Venom... » gémit-elle, le temps de s’habituer à ce gros membre dans son corps.
Félicia commença à remuer ses hanches, plaquant la tête de l’homme entre ses seins.
« Peter... C’est du passé pour moi... Ce n’est pas lui que je désire en ce moment, haaaannn... »
Elle l’embrassa sur les lèvres, commençant à mouiller, et s’expliqua ensuite :
« Toi... Venom... C’est toi que je désire... Toi que je veux pour me baiser ! Peter... Tu ne devrais pas... Haaa... Prendre sa forme ! »
Elle ajouta alors, avec un léger sourire :
« Il a une grande gueule, mais il ne sait pas s’y prendre avec les femmes... Toi... Hummm... Tu es une vraie brute. C’est toi qui dois me baiser, Venom ! Toi ! TOI ! Je veux que tu me BAISES, que tu défonces mon corps ! Je ne suis pas une salope ; je suis TA salope ! Baise-moi ! Assume ta virilité, je ne veux pas que tu te caches dans le corps d’incapables comme Parker ou Thompson, tu vaux mieux que ça ! Si tu te caches, c’est que tu es incapable de me dompter, Venom ! Peter, Flash, même Eddie... Aucun ne peut autant me défoncer que toi, Venom ! BAISE-MOI ! »
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Qu'il était plaisant d'être Venom. Un être pur, libéré des contraintes d'un monde futile et inutile. Un être fort, qui pouvait réalisé n'importe lequel de ses souhaits. Un être accompli, qui surpassait les humains en tout.
En tant qu'Eddie Brock il n'aurait jamais été personne dans ce monde c'était évident. Malgré tous ses efforts pour se détacher de la masse que ce soit par le physique ou l'intellect, il n'y arrivait pas.
Manque de volonté ? Manque de passion ? Ou simplement manque de conviction dans ses actes ?
Peu importait la raison puisque désormais ce n'était plus le cas. Ce ne serait plus jamais le cas.
* Plutôt mourir en tant que Venom que de vivre simplement comme Brock. *
Une fois qu'on avait goûté à un tel pouvoir, il était presque impossible d'y renoncer et de retrouver une vie normale.
A la manière des stars retombant dans l'anonymat, qui était adulé et se sentait supérieure et intouchable et qui se heurtèrent la dure réalité un matin en se levant. On ne se remettait jamais vraiment du pouvoir perdu.
Aboyant des ordres sur un ton dur et particulièrement sadique, Venom profitait de son pouvoir et souhaitait réveiller un sentiment primordial en Félicia. Que ce soit la peur ou la perversité, il allait bientôt pouvoir récolter ce qu'il avait semer avec ces paroles.
Alors qu'il se régalait avec le clitoris de Félicia, il fut surpris par ses mouvements rapides et acrobatiques qui l'envoyèrent heurter le mur avec un bruit sourd et résonnant.
Il fut littéralement prit de court par Félicia, et si elle s'était échapper à cet instant elle aurait eu quelques précieuses secondes d'avances pour lui échapper.
*Qu'est ce que... ?*
L'agilité de Félicia était impressionnante , alors qu'il se préparait à se relever et à la poursuivre dans une éventuelle chasse sur les toits, elle atterrit après une série d'acrobaties pile...au bon endroit si l'on pouvait dire.
Vraiment, il se serait attendu à presque tout de sa partenaire, tout sauf ça !
« Awwrr...c'est bon...c'est indescriptible... »
Il laissa échapper un grognement instinctif lorsque son membre s'enfonça en elle, bruit qui fut une bien pâle comparaison de sa version définitive lorsque Félicia se « cala » sur son énorme queue.
Pour Venom qui aimait les positions dominantes, laisser son partenaire travailler de la sorte était étonnant, cependant force était de constater que les résultats étaient plus que probant.
Il se sentait s'enfoncer en Félicia, progressant centimètre par centimètre son titanesque membre dur et gluant, il se surprenait à pousser des glapissements rauques de plaisir. Malgré la position, son bassin bougeait indépendamment de sa volonté mû par le plaisir de cette soudaine pénétration.
Chaque geste de Félicia exhalait du désir ainsi que du plaisir. Outre cette saillie soudaine qu'elle lui offrait, l'enlacement de ses bras ainsi que de ses jambes qui le serrait de plus en plus fermement à chaque fois qu'elle faisait mine de se déhancher l'enflammait. Il la sentait s'empaler sur lui. Les vagues de plaisir déferlant à chaque mouvement de bassin et donc, à chaque progression dans le corps de Félicia.
« J'adore vraiment ce que tu me fais là Félicia... »
Avant qu'il ne puisse en dire plus, il fut sur l'imposante poitrine de Félicia. La mordillant et la léchant avidement, il finit par en revenir au lèvre pulpeuse et humide de Félicia qu'il embrassa dans un baiser puissant et sauvage.
N'importe quel créature, homme ou dieu aurait été a cet instant au 7eme ciel mais visiblement Venom ne rentrait dans aucune de ces trois catégories puisqu'il en souhaitait toujours plus.
« Oui ! OUI !..Hmmm ! J'en veux plus ! »
Félicia lui expliqua tout en gémissant que prendre l'apparence de Parker n'était pas une bonne chose, dans son état normal il aurait prit ça pour une supplication de la part d'une fille au bord du précipice. Mais la montée de testostérone flouait son jugement et le faisait raisonner presque comme un être humain sain ! Si cela continuait, elle avait peut être une chance d'amadouer le monstre et de finir en vie !
Car dans un sens, elle avait raison. Prendre une autre apparence autre que celle de Venom le dégoûtait et ce n'était pas digne de lui. A ce niveau elle avait tapé en plein dans le mille.
Se cacher derrière des voix et des corps ce n'était pas digne de lui que ce soit Parker, Flash ou n'importe qui d'autre.
Bien sur cela lui avait permis de ne pas (trop) attirer l'attention de la chatte noire lors d'une première approche et d'une certaine façon il espérait la dominer mentalement avec cette dernière apparence..
Néanmoins il avait sous estimer le dégoût susciter à la fois par la méthode et par l'apparence. Étrangement ce n'était pas seulement l'apparence de Parker qui le dérangeait, mais au final c'était de cacher ce qu'il était réellement. Il était un monstre mais il en était fier.
*J'ai...j'ai pris l'apparence de Parker pour la dominer...mais même si je réussis c'est Parker qui l'aura soumis...pas Venom !
Ce ne se passera pas comme ça ! Pas... encore ! *
Pour une fois, il l'écoutait. Elle débitait habilement un monologue qui aurait plus à n'importe qui, même et surtout à un psychopathe avide de domination. Un de ces monologues que les femmes et plus particulièrement les catins savent vous réciter pour vous emmenez là où elles veulent...et vous soutires ainsi après le prix qu'elles veulent.
Si cela continuait, dans quelques instants, elle allait lui dire qu'elle n'attendait que lui depuis toujours !
C'était trop gros, néanmoins cela lui plaisait. Pas parce qu'il la croyait. Il ne se faisait en fait aucune illusion la dessus, aucune femme ne prends de plaisir lors d'un viol avec un monstre, mais le fait qu'elle joue le jeu lui plaisait.
Le fait qu'elle sache qu'elle devait jouer ce rôle et qu'elle n'avait pas le choix le ravissait.
«Je vais te donner l'occasion de me montrer ce que tu vaux! »
Par dégoût pour Parker, il reprit son apparence primordiale. A nouveau sa peau se recouvrit de la substance noirâtre nommée symbiote et il redevint cette créature haineuse qu'était Venom.
Au final, en plus d'être un bon coup, Félicia était une fine psychologue. Si jamais elle devait se reconvertir un jour, elle pourrait toujours percer dans ce milieu.
En même temps que son apparence, il retrouvait une partie de sa sauvagerie et de son animosité passée, il revenait encore plus déchaîné et émoustillé que jamais. Place à Venom !
« Je ne pensssais pas tant m'amuser avec toi...maintenant je vais être incapable de m'arrêter jusqu'à être totalement satisfait.
Si tu pensais avoir connu des expériences bizarres, humiliantes ou douloureuses lors de tes précédents ébats je vais te montrer qu'il n'en était rien. J'assouvirais mes vices et fantasmes les plus fous avec toi, tu n'es qu'un jouet, une poupée de chair dont j'abuserais jusqu'à ce que je me lasse.
Tes paroles... tu va les regretter. Je vais faire souffrir de plaisir ton corps, te démonter, t'extirper jusqu'au dernier de tes cris. L'expression le plaisir dans la douleur prendra un sens très concret pour toi désormais. Tu voulais la bête ? Je vais te la donner. »
Il avait dit cela d'une voix haletante sous le coup de l'excitation, cependant chacun des termes avait résonné contre les parois de la douche sous l'impulsion de sa voix gutturale, rendant ses paroles très claires et nettes.
Venom, quoi que l'on puisse en penser avait une conscience, une minuscule conscience qui l'empêchait de vraiment se laisser aller à toutes ses pulsions les plus primitives. Ce carcan avait sauter avec Félicia. C'était une suite d'action qui prise séparément ne valait rien, mais mise ensemble relâchait une créature modelée de désir, de vice et de fantasme à assouvir à l'état pur.
Venom était en train d'expérimenter un nouveau concept. Une créature créé de passions élémentaires, sans rien pour les retenir ou les retarder et ne vivant plus que pour les assouvir de la façon la plus brute et barbare qu'il puisse exister.
S'agrippant au niveau des épaules de Félicia, les bras en supinations passant au niveau de son dos, il la maintenait fermement à la verticale. La bloquant ainsi et l'empêchant de faire le moindre mouvement pour l'instant, mais pas pour très longtemps.
S'appuyant sur son physique d'athlète, il la fit basculer violemment en arrière gardant une position équivalente si ce n'était son angle qui désormais avait tourné de 90 dégrée vers la gauche.
Se retrouvant au dessus de Félicia dont le dos avait heurté le sol mouillée de la douche, il dandina la tête tel un animal et émit quelques bruits reptiliens.
Regardant bien le corps qui lui appartenait et dont il allait pouvoir se délecter, a nouveau les courbes voluptueuses de Félicia l'embrasère et à nouveau une vague de chaleur déferla en lui avant qu'il ne se jette violemment contre son corps.
« Tu es à MOI ! »
Lui griffant les épaules qui saignaient légèrement, passant sa langue sur ses seins et les mordillants avec ses monstrueux crocs qui imprimèrent leurs empreintes la où ils étaient passé, il ne se privait pas.
En redevenant à nouveau entièrement couvert de la substance noire qui constituait, son membre semblait encore plus irréel.
Son membre titillant l'entrée de l'intimité de la chatte noire, il avait promis de la défoncer littéralement et il allait tenir cet engagement.
Reculant un peu le bassin pour se donner un semblant d’élan, il se lança tel un bélier voulant exploser la grande porte d'un château. Il y allait de la façon la plus sauvage qui puisse être, brutalement enfonçant son membre, se cambrant et la tenant pour aller au plus loin en elle. Sentant avec délice son étroitesse et redoublant de force à chaque fois qu'il rencontrait une
résistance quelconque.
Se retirant, il attendit un peu avant de recommencer. Encore. Puis encore.
La puissance donnée par les accoups entre les deux corps était telle que, malgré le placage de Venom sur Félicia, celle ci glissait de quelques centimètres sur le sol à chaque fois.
«Ahh que c'est bon ! Alors tu aimes ça ? De toute façon il faudra t'en contenter. Parce que c'est tout ce que tu auras ! Oh oui ! OUI ! C'est tout ce qu'une salope de ton genre mérite ! »
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Félicia ne rêvait pas. Elle était bel et bien en train de chevaucher Venom. Venom. Un véritable cinglé totalement fracassé. La fusion entre Eddie Brock, un journaliste tocard et dépressif, et un symbiote extraterrestre dominateur et méprisant. Le résultat final était Venom, un fou furieux psychotique brutal, violent, cannibale, et avec des tendances paranoïaques. Le plus beau morceau que la Chatte Noire avait jamais eu entre ses jambes. Et elle était en train de lui faire l’amour dans une douche minuscule. Tout ça semblait totalement irréel, et la Chatte Noire se disait que, si on l’avait mis en garde il y a deux heures, elle n’aurait rien cru.
Venom avait toutefois loupé plusieurs épisodes. Prendre la forme de Peter Parker ne choquait en rien Félicia. Depuis ses aventures sentimentales avec le Tisseur, elle avait fondé une famille. Peter Parker ne signifiait rien de plus pour elle qu’un coup raté. Venom sembla progressivement le réaliser. Le super-criminel semblait particulièrement heureux de sa situation. La Chatte Noire se laissait faire, consentante, et lui était heureux. Félicia se défendrait sûrement en arguant qu’elle n’avait pas eu d’autres choix, mais la réalité, naturellement, était bien plus complexe. Venom finit par renverser à nouveau les rôles, n’appréciant visiblement que fort peu l’idée d’être soumis à une femme.
Il l’écrasa contre son dos, l’empêchant de bouger. Félicia gémit, fermant les yeux, sentant toute la puissance du monstre. Bloquée contre lui, elle sentait son corps gluant l’engloutir. Le symbiote s’enfonçait encore une fois contre son corps, mais la sensation fut temporaire, car Venom la repoussa.
Encore une fois, le dos de Félicia Hardy heurta le sol carrelé humide. Elle n’en ressentit nulle douleur. Son corps ronronnait, alors que Venom reprenait rapidement sa forme initiale, normale. Une grosse masse noirâtre avec une tête démoniaque, et une immense langue de serpent. Pourtant, la Chatte Noire était bien plus excitée qu’effrayée. Venom était heureux, excité également, et la perspective de finir dans son ventre s’éloignait désormais de plus en plus. Elle connaissait suffisamment les hommes pour constater que son charme avait même réussi à faire effet sur ce malade mental. Un malade mental qui, soit dit en passant, l’excitait bien plus que de raison. Il était sur elle, elle l’entendait ruminer, gémir, et sentit ses griffes s’enfoncer dans son corps. Félicia en hurla, se tortillant lentement sur le sol, écrasée contre le corps massif de Venom. Sa langue revint à l’assaut de sa généreuse poitrine, passant dessus. Cette longue langue violette qui répandait sur elle sa salive, s’enroulant sur ses seins. Les longues dents pointues du monstre raclèrent contre sa peau chaude.
« Haaa... Han !!! »
C’était à peu près tout ce que la Chatte Noire arrivait à dire. Vu l’homme qui l’écrasait, parler plus était difficile. Elle lui était totalement soumise, et Venom lui avait promis qu’il allait se déchaîner. Chacun des mots qu’il avait prononcé auraient du, en temps normal, inquiété Félicia, mais ils n’avaient fait que l’exciter encore plus, la faisant mouiller. Il bondit en elle, et sentir son membre en elle la fit hurler. Un cri suraiguë qui se répandit dans tout l’immeuble, et qui fut le premier d’une longue série, au fur et à mesure qu’il en vint à la labourer, à la massacrer.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!! »
Oh putain que oui, ça faisait mal ! Un foutu mal de chien, même. Venom sortait le grand jeu, et y allait sans la ménager. Il devait la retenir, mais, même malgré ça, le corps de Félicia remuait. Il la perforait tellement qu’il n’était pas impossible que son vagin se mette à saigner. Si Félicia n’aimait pas autant que ça l’idée de la douleur, il est probable qu’elle en serait devenue folle. Elle était incapable de parler, de répondre, de penser. Tout son esprit était annihilé par les ondes de choc qui venaient dans son sexe, et qui la faisaient bouger sur le carrelage. C’était particulièrement intense.
Si intense qu’elle finit par en avoir un orgasme.
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Venom avait dès le début de la saillie perçut l'étroitesse de l'intimité Félicia lorsqu'il avait commencé à la pénétrer. En dépit de sa brutalité, il avait ressentit une certaine résistance à laquelle il avait répondu par la seule méthode qu'il connaissait : Encore plus de brutalité, et dieu que c'était bon. A chaque pénétration son sexe glissait plus rapidement et plus profondément en elle. La fréquence de ses assauts devint rapidement celle d'un enragé, raclant l'intérieur de Félicia avec son engin noirâtre tandis que ses boules giflaient avec violence les fesses de cette dernière.
Les bruits de baise frénétique additionnés aux hurlements de plaisir et de douleur de Félicia avait mit Venom dans une sorte de transe, incapable de penser à autre chose que la prendre avec violence. Il la voulait ici, sur le sol de cette douche. Rien n'aurait pu l'empêcher de continuer ce qu'il faisait, même agiter un Spidey à moitié mort devant lui ne l'aurait pas détourné de sa tâche.
Des vagues de plaisirs primitives déferlaient sur son centre nerveux, déferlantes accentuées par les effets du symbiote. D'un coup brutal, il planta son poing gauche dans le carrelage au dessus de la tête de Félicia en émettant des halètements bestiaux.
La défoncer comme il était en train de le faire aurait sans nul doute dû lui perforer les organes et la tuer par hémorragie interne, son organisme ne pouvant résister à une telle pression répétée à une fréquence aussi rapide. Néanmoins la physionomie extrêmement résistante de Félicia se voyait renforcée, contaminée, par le symbiote qui s'infiltrait très légèrement dans son vagin et son sexe en général. Cette propagation limitée, en plus de lui permettre d'endurer le traitement que lui infligeait Venom, décuplait les signaux de plaisir qui se précipitaient vers son cerveau.
D'un coup, alors qu'il était encore pleinement dans la délectation des vas et viens brutaux qu'il effectuait à l'intérieur de la Chatte Noire, il sentit que ses muscles vaginaux se contractaient autour de son sexe. D'abord rapidement et brusquement, puis plus lentement et doucement. Cette action provoqua une double sensation de plaisir en lui, non seulement par l'action naturelle des muscles sur sa verge mais également du fait qu'il avait fait jouir son jouet. Alors qu'il se fichait d'elle auparavant, n'usant que de ses courbes pour se satisfaire, il la regarda bien et grava dans sa mémoire le visage de plaisir qu'elle affichait.
Venom n'avait cure des envies et du bien être de Félicia mais savoir qu'elle prenait du plaisir à se faire sauvagement prendre sur le sol de sa douche le mettait en joie. Comme l'être capricieux et animal qu'il était il voulait maintenant la faire jouir encore. Il voulait revoir ce visage qui d'un certain sens lui disait qu'il avait gagné. Proche de la jouissance il stoppa ses mouvements en elle.
«Hmmmaah !... Pas mal pour une salope dans ton genre, tu es plutôt de très bonne qualité. Mais ne t'imagine pas que c'est finis, ceux qui te sont passés dessus avant se fatiguaient peut être aussi vite... Pas moi. Tu m'as surexcité en me disant que tu voulais que je te baise, je ne compte plus m'arrêter désormais jusqu'à ce que je me lasse. Maintenant c'est baise ou crève pour toi ma chérie. »
A ces mots Venom hocha la tête et émit machinalement quelques glousssements, prisonnier de tics dont il ne se rendait même plus compte. S'il pouvait avoir l'air grotesque ainsi, Venom n'était certainement pas une créature qu'il fallait contrariée. A mi chemin entre un animal et un homme, il n'obéissait qu'à ses appétits primaires. S'il voulait manger alors il dévorait la première chose qu'il trouvait, peu importe ce qui se trouvait sur son passage. S'il voulait baiser alors la première chose qui lui passait sous et la main et lui convenait avait intérêt à se montrer docile au risque de finir déchiqueter. Céder à ses pulsions étaient une seconde nature désormais et si l'on voulait traiter avec lui il fallait mieux être prêt à les satisfaire.
Haletant d'excitation il glissa sa longue langue chaude et gluante sur le ventre de Félicia. Celle ci ondula tel un serpent sur la peau humide et suave de la jeune femme pour remonter jusqu'à sa bouche à l'intérieur duquel elle se faufila. Son membre poisseux une fois à l'intérieur de la cavité bucale bougea encore plus vite, caressant la langue de la jeune femme et visitant l'intérieur de ses joues et de sa gorge avant de se retirer brutalement. Il s'allongea ensuite à ses côtés en posant sa «main» sur le ventre brûlant de la Chatte Noire.
« Tu m'as montré tout à l'heure que tu te débrouillais un peu... Maintenant c'est le moment de me montrer ce que tu vaux vraiment. Après tout, c'est le principal intérêt à ce que tu sois vivante, parce que défoncer un cadavre comme je viens de le faire avec toi... Cela ne sera pas la première fois. »
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On disait que Félicia Hardy avait avec elle un facteur chance... Mais, quand on regardait sa biographie, force était d’admettre que la chance lui avait rarement souri. Quand elle était à New York, elle avait failli être tuée par les tentacules du Docteur Octopus, quand elle l’avait affronté dans la volière du Hibou, lui et Octopus étant alors en conflit. Octopus l’avait grièvement fait souffrir (http://img110.xooimage.com/files/5/d/7/felicia_doc_ock-4c72f08.jpg), et, suite à cela, elle était devenue un cobaye du Caïd, bénéficiant de capacités améliorées, ce qui avait eu pour conséquence de briser son couple naissant avec Spider-Man. Elle s’était rapprochée de Flash Thompson, ils avaient divorcé, et sa mauvaise fortune avait continué à la suivre... Jusqu’à ici. Elle était maintenant tombée sur l’un des pires ennemis de Peter, Venom, ce symbiote dégénéré, qui avait amplifié les frustrations d’Eddie Brock, un journaliste minable, renvoyé du Daily Globe pour avoir truqué ses reportages. Atteint d’un cancer, son licenciement l’avait anéanti. Son couple avait été brisé, et il s’était réfugié dans le sport, ainsi que dans la colère. Plutôt que de devenir une épave alcoolique, il était devenu un véritable athlète, empreint d’une rage contre Spider-Man, qui avait permis de dévoiler sa supercherie. Sa triste vie avait connu un sort nouveau quand il s’était rendu à une église de New York pour prier le Seigneur devant l’effondrement de son mariage, de sa vie, et le retour du cancer... Et le Ciel, à sa manière si ironique, avait répondu. L’église où Eddie s’était rendu, l’église de Notre-Dame-Des-Saints, avait aussi été celle que Spider-Man, alors infecté par le symbiote extra-terrestre, avait choisi pour le retirer. Le symbiote, privé d’un hôte, aurait pu mourir, et trouva en Eddie Brock un parfait hôte de substitution. Les deux se complétaient. Là où Peter combattait l’influence du symbiote, Eddie l’avait accepté, non seulement parce que le symbiote lui offrait une force incroyable, mais aussi parce qu’il permettait de lutter contre son cancer.
Félicia avait quelques informations sur Venom. Il était loin d’être un saint, c’était un être cruel, sadique, mais qui avait, en un sens, conservé un semblant de moralité, et un certain code de l’honneur. Difficile à dire, vu qu’il était en train de violer Félicia, mais le fait qu’il choisisse de ne pas la tuer, et même, dans un certain sens, de veiller à son plaisir, signifiait qu’il n’était pas dingue. De plus, Félicia savait que lui et Peter s’étaient déjà battus ensemble contre des ennemis communs, notamment Carnage. Venom détestait Spider-Man, mais il haïssait encore plus fort son rejeton dégénéré, Carnage... Et là, Félicia savait qu’il était venu au début se la prendre pour montrer qu’il pouvait l’épuiser, contrairement à Peter... Mais maintenant, alors que le temps défilait, quelque chose d’autre était en train de naître chez lui... Mais aussi chez Félicia.
Elle avait effectivement joui, et elle était accolée contre la cabine de la douche, en sueur, l’eau se mélangeant à sa mouille. S’il était naturel d’avoir peur devant un tel monstre, Félicia sentait maintenant autre chose remonter en elle. Venom était laid, ce qui était indéniable, mais l’attirance qu’elle ressentait envers lui... C’était le syndrome « La Belle Et La Bête ». Le désir sexuel ne fonctionnait pas de manière logique, et, si le désir était attiré par la beauté, il pouvait aussi être attiré par d’autres éléments, par d’autres choses... Et, en voyant cette créature énorme, son sexe massif, ses muscles colossaux, reflétant très bien le corps d’athlète de Brock, Félicia sentait clairement quelque chose d’autre que la peur la dominer.
« Hmmm... »
La langue visqueuse de Venom glissa sur son ventre. Il était venu en se faisant passer pour Flash, pénétrant dans sa vie, la violant dans cet appartement, ce petit appartement minable qu’elle abandonnerait d’ici quelques semaines pour une plus grande bâtisse. Elle sentit la langue remonter jusqu’à sa bouche, et ouvrit les lèvres, les joues rouges, venant accueillir le baiser de l’homme, un baiser gluant et intense.
« Hnnnnnn... !! »
La Chatte Noire frotta ses jambes contre les cuisses de l’homme, sentant son sexe frotter son bas-ventre. Ses mains se crispèrent sur ses épaules, et elle enfonça ses griffes sans problème, ses ongles s’enfonçant dans la masse gélatineuse noirâtre qui constituait son corps. Une texture incroyablement fascinante, à la fois liquide, collante, gluante, froide... Mais aussi chaude, agréable, vibrante, vivante. Elle ne voyait aucun mot simple qui pourrait résumer cette sensation. Venom l’embrassait goulûment, dominant la femme dans toute la pièce, sa langue filant dans sa bouche, tapant contre sa gorge, répandant sa salive, aplatissant le propre orifice lingual de Félicia Hardy.
La langue se retira ensuite, et Venom, qui avait léché sa partenaire comme si elle était son jouet, s’écarta alors, et vint se coucher à côté d’elle, s’appuyant contre la cabine de la douche. Félicia se retrouvait face à lui, et l’écouta parler. Il y a encore quelques minutes, elle en aurait profité pour tenter de fuir... Maintenant, cette simple idée était bien éloignée, et elle se mit à sourire.
*Je suis complètement folle...*
Elle hocha alors la tête en esquissant un sourire.
« Très bien, Venom... Mais, pour ça, je crois qu’il va falloir trouver un endroit plus sexy qu’une cabine de douche... »
Elle s’écarta alors, et lui fit signe de la suivre.
« Ne t’inquiète pas, c’est la porte à côté... »
La porte en question donnait sur sa chambre, et elle laissa l’homme entrer, tout en filant derrière un auvent. Il lui fallut quelques minutes à s’exercer derrière, et, quand elle ressortit, on put voir qu’elle avait enfilé sa traditionnelle combinaison noire moulante en cuir (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/0d/4c/33/0d4c33b6a2ce23737e83aafa866c7b9e.jpg). Une superbe catsuit, qui lui allait à ravir. Elle se pavana un peu devant Venom.
« Il manquerait juste... Une barre de danse, là, devant toi... Tu crois que tu pourrais aider ? »
Félicia était en train de prendre les devants, et elle se déplaça vers sa chaîne HI-FI, et ne tarda pas à trouver une musique sensuelle. Difficile alors de ne pas voir ce qu’elle avait en tête. Venom voulait qu’on réveille ses ardeurs ? Bien !
Elle allait donc danser pour lui !
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A l'inverse de ce que l'on aurait pu penser au premier abord, le comportement entreprenant et même enjôleur de Félicia ne surprenait nullement Venom. Alors quoi ? Etait il omniscient ? Au point de connaître ses envies ? La réponse était évidemment négative. Bien qu'il ait pu ressentir une fraction de l'excitation de la jeune femme, Venom était loin d'être omniscient au point de savoir parfaitement dans quel état il avait mit Félicia. En revanche il avait une excellente mémoire, une mémoire photographique qui lui permettait de se repasser à loisir ses souvenirs les plus pervers et bestiaux mais également qui lui permettait de ne pas être surprit par l'attitude de Félicia, reconnaissant un comportement qu'il avait déjà croisé par le passé.
En effet, si l'écrasante majorité de ses victimes sexuelles restaient prostrées et apeurées après le premier coït, une surprenante partie oubliait leur peur et au contraire voyait leur envie grimper en flèche ! Leur faisant oublier en instant, non pas en face de quoi elle étaient car c'était bien cela qui les excitaient, mais tout le reste. La société et sa pression constante, leurs responsabilités, tout passait à la trappe. Félicia semblait être de celles ci. Evidemment elle pouvait feindre la soumission mais Venom ne l'avait pas perçu ainsi, son comportement était plus une invitation à un défi qu'une véritable et totale soumission. Son attitude ne disait pas « Je suis faible alors tu peux me passer dessus autant de fois que tu le désires, je ne pourrais pas me rebeller. » mais plutôt « Tu veux me violer ? Très bien, mais soit prêt à avoir une surprise de taille. Je ne suis pas la petite chatte sans défense que tu crois mais plutôt une lionne qui va se servir de toi pour contenter ses appétits sexuels. Tu es venu pour prouver que contrairement à Parker tu peux me contenter ? Prouve le ! »
Venom ne s'inquiéta donc pas un instant lorsque Félicia lui indiqua de la suivre dans sa chambre et disparu ainsi un instant. En effet, sans sourciller, il la suivit, avec un calme qui contrastait drastiquement avec son comportement d'il y avait quelques minutes. Une fois dans la chambre à coucher, elle le quitta rapidement, disparaissant derrière un auvent. Regardant autour de lui, il eu une sensation de déjà vu. La pièce lui semblait étrangement familière. Le peu de meuble dans la chambre, l'immeuble crasseux... L'endroit lui rappelait son ancien appartement. Celui dans lequel, avant qu'il ne devienne Venom, il avait tenté par le culturisme de dépasser sa haine et son dégoût pour Spiderman en déversant son énergie dans la lever de poids toujours plus lourd. Ces Flash Back de son ancienne vie eurent pour effet de le faire sourire. Prendre une partie de sa revanche ici lui plaisait, plutôt que de dépasser sa colère en la canalisant il allait assouvir celle ci puisqu'il en avait désormais les moyens.
Sortant enfin du auvent, elle lui présenta sa Catsuit. Pendant qu'elle s'exhibait dans sa nouvelle tenue devant lui, il en profita pour admirer la perfection de ses courbes. Depuis sa « naissance », Venom ne s'était rien refuser en matière de femme. Sa capacité de polymorphe et sa force lui permettant si ce n'était de séduire sur l'apparence, le jeu pouvait l'amuser, de forcer n'importe quelle femme à son bon plaisir. Du mannequin à l'actrice, de l'escort girl à l'étudiante il n'avait jamais vu une alliance de formes aussi plantureuses sur une seule et unique femme. Néanmoins la partie qui faisait que la Chatte Noire atteignait la perfection incarnée incontestablement sa poitrine. Mise en avant par sa tenue en cuir qui moulait ses formes au mieux, sa poitrine demeurait la pièce maîtresse de Félicia. Venom posa les yeux dessus ce qui, malgré sa Catsuit, rendait comme un privilège, ses seins amples bougeant de façon à peine pendant qu'elle respirait. Ceux ci étaient volumineux mais semblaient toujours rester ferme, quelque soit la position de Félicia.
Hypnotisé, il fut sortit de sa contemplation par la demande de Félicia. Une barre pour danser ? Ayant longtemps fréquenté les clubs de striptease pendant qu'il était humain, Venom n'accueilli pas la nouvelle avec une joie irrépressible. Voir des filles se tortiller sur une barre à moitié nue était devenu trivial pour lui. Cependant la tenue de Felicia avait piqué son intérêt et contrairement aux filles qu'il avait vu exécuté les mêmes mouvements des dizaines de fois, Félicia n'était sans doute pas habituée à un tel show. Faute de professionnalisme elle aurait au moins un peu d'originalité et de fantaisie dans ses gestes.
Il leva la tête pour estimer la hauteur de la pièce. Relativementt faible. Une barre en toile ? Cela semblait antinomique et il doutait que cela convienne. En effet, contrairement à Spidey, Venom n'était pas un créateur, sa toile il l'utilisait par instinct et par imitation plutôt que pour créer quelque chose. Il n'était pas idiot, mais ce n'était juste pas dans sa nature d'utiliser sa toile de manière imaginative là où le tisseur en aurait sans doute plus profité. Cette capacité de « création » d'objet en toile étant d'autant plus possible que contrairement à la toile du tisseur qui est une pur création scientifique, la toile de Venom est organique. C'est une toile vivante. Une toile plus résistante que celle de Spidey avec laquelle les créations sommaires qu'il pourrait faire serait plus résistante.
Renonçant à l'idée de tenter de créer une barre avec sa toile il laissa Félicia dans sa chambre un instant. Venom n'était pas un génie mais, encore une fois, il avait une excellente mémoire. Il avait vu un poteau qui supportait plusieurs panneaux indicateurs dans le coin en bas de la rue de Félicia. En quelques secondes il eu déraciné le poteau et ramené ce dernier dans l'appartement de Félicia, l'emmenant jusqu'à sa chambre comme s'il ne s'agissait que d'un style bille. Toujours là, elle avait mit une musique univoque. Grâce à sa force surhumaine il nettoya le poteau des panneaux qui le décorait, compressa le poteau sur toute sa longueur avant de le planter fermement dans le sol. Trop petit cependant pour atteindre le haut de la pièce, il renforça la base avec de la toile et le relia au plafond de la même façon. Ce n'était pas la barre la plus commune pour danser mais au moins elle serait solide.
Il prit ensuite l'un des fauteuils de Félicia et l'installa devant la barre. A une distance suffisante pour ne pas la gêner mais suffisament près également pour interragir avec elle quand le moment serait opportun. Opportun pour lui signifiait simplement : « Quand il en aurait assez d'attendre et qu'il voudrait la défoncer à nouveau. »
« Eh bien ma chérie, on dirait que cela va être ton grand moment. Pendant que tu te trémousseras, j'aimerais que tu me racontes tes plus sales et plus profonds désirs. Je suis sur que cela m'amusera... un peu.»
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Avait-elle perdu les plombs ? Comptait-elle vraiment emballer Venom ? Que lui arrivait-il ? Félicia avait toujours aimé jouer avec le feu, mais là... Elle savait que Venom agissait par opposition avec Spider-Man, mais aussi en se disant qu’il allait coucher avec une bombe sexuelle, mais il y avait toujours cette peur qu’il perde le contrôle. La prudence lui imposait de fuir, de prévenir le SHIELD, ou n’importe quelle personne suffisamment puissante pour neutraliser ce monstre symbiotique... Pourtant, alors qu’elle se tenait là, devant lui, dans sa terrifiante combinaison moulante, Félicia n’avait absolument aucune envie de fuir. En réalité, c’était même tout le contraire, car seule dominait l’envie d’exciter l’homme, de le pousser à bout, et de se faire à nouveau baiser par lui. Venom avait peut-être réveillé un fantasme inconscient... Ou peut-être qu’un morceau du symbiote était déjà rentré en elle, et était en train de la désinhiber totalement... Ou peut-être était-elle juste folle, ce qui confirmerait l’analyse de Mary Jane Watson sur elle, cette dernière ayant toujours trouvé qu’il y avait, chez Félicia Hardy, un zeste important de folie.
Félicia fut surprise de voir Venom sortir, mais le laissa faire. Là encore, elle aurait eu le temps de fuir, de tendre un piège... Mais l’idée ne la traversa même pas. Au lieu de ça, elle se pencha vers sa chaîne HIFI. Le mur avait des lézardes, le plafond était pourri... Elle avait hâte de quitter ce trou miteux, ce logement social que le SHIELD lui avait confié. Cet endroit n’était tout simplement pas digne d’elle, la luxurieuse Chatte Noire, femme qui aimait l’argent et les bijoux, qui aimait voler, et se parer de richesses. Une opposition perpétuelle avec Peter, mais une réalité malgré tout. La Chatte Noire se tourna donc vers sa chaîne, jusqu’à trouver une musique relativement sensuelle. Une musique jouant sur les basses et les sonorités...
...Puis Venom revint ensuite, avec... Un poteau. Félicia écarquilla les yeux, et se fendit rapidement d’une remarque ironique :
« Et on trouve les fleurs ringards... Tu as de curieuses façons de courtiser tes amantes, Venom. »
Elle avait juste pensé qu’il utiliserait sa toile, ou un bout de son symbiote. Il contracta le poteau métallique, et le plaqua sur le sol, défonçant plusieurs lattes du parquet, puis fignola l’ensemble avec des toiles pour le maintenir. Félicia observa l’appareil, et tourna à nouveau la tête en entendant l’immense créature gélatineuse noirâtre déplacer un fauteuil, se posant à quelques mètres devant la barre... Puis, avant que le spectacle ne commence, Venom eut une ultime demande à faire. Une requête qui amena sur les lèvres de Félicia un léger sourire amusé.
« Oh, vu la manière dont tu salives mon corps, mon beau, je crois que tu es déjà bien excité... Mais soit. J’ai été danseuse, pendant un temps, tu sais... Les hommes sont très faciles à voler quand ils vous regardent comme si vous étiez Aphrodite. »
Elle avait été danseuse, oui, comme un moyen de couverture, d’effectuer ses premiers larcins. On ne perdait pas vraiment le rythme, et elle se retourna alors. Ses magnifiques cheveux blancs tombaient en cascade au milieu de son dos, et on pouvait voir ses fesses, un cul magnifiquement moulé. Félicia, de base, était une belle femme, mais, avec les modifications génétiques résultant de la formule du Caïd, sa beauté s’était encore magnifiée, en lui offrant un corps un peu plus musculeux, et visuellement plus harmonieux.
Sa main se posa donc sur la barre, et elle pivota dessus, lui faisant ensuite face.
« Mes plus sales désirs, hum... »
Elle faisait mine de réfléchir, et continua à pivoter autour de la barre, comme pour se mettre en rythme, finissant par courber le corps vers l’avant, se penchant vers le bas, offrant ainsi à Venom une vue plongeante sur ses seins. Puis elle se redressa, et se plaqua contre la barre, de côté face à lui, et se mit à caresser la barre, tout en se frottant contre elle.
« De la baise, évidemment... La Belle et la Bête... L’inexplicable attirance du Beau pour le Laid, le Monstrueux... »
De quoi parlait-elle ? Elle ne donnait pas une réponse précise, mais des bribes, et se tut alors, préférant... Danser. Une danse autour de la barre, où elle faisait virevolter ses longs cheveux, et finit progressivement par enrouler ses jambes, puis grimpa dessus. Une démarche agile, féline, où ses jambes s’enroulèrent autour de la barre. Elle était dos face à Venom, ayant grimpé comme un singe sur la barre, puis se laissa glisser, courbant son corps vers l’arrière. Tête vers le bas, elle observa l’homme, glissant ainsi le long de la barre, avec ses jambes croisées le long de ce poteau, offrant, à nouveau, une vue saisissante sur ses seins.
Cependant, avant de se rapprocher du sol, à environ un mètre cinquante de ce dernier, ses mains se crispèrent dessus, et ses jambes, sensuellement, se détendirent, et allèrent se poser sur les épaules de l’homme, s’en servant comme d’un appui pour lui permettre de se redresser. L’une de ses mains se posa sur sa tête pendant quelques secondes, et, en ce moment, l’homme avait une vue imprenable sur son sexe, recouvert par sa combinaison... Puis, à l’aide de sa main, elle se tira, et vint ainsi coincer la tête gélatineuse entre ses cuisses.
Elle se retrouva ainsi contre lui, assise sur ses épaules, et, pour le soulager de ce poids soudain, la femme partit à nouveau en arrière, s’appuyant avec ses mains sur la barre, offrant à l’homme une superbe vue sur son corps, avec, en premier plan, son bassin, puis ses seins, et, ensuite, son visage.
« Mon désir... Me faire baiser par un monstre gélatineux capable de m’entortiller dans un amas de tentacules gluants... Qu’il me baise jusqu’à plus soif, qu’il contorsionne mon corps jusqu’à la limite de rupture de mes os... Haaa, ouiii, qu’il me baise bien profond, Venom ! »
Félicia se détacha alors de lui, et, plutôt que de continuer à danser, alla tout simplement s’asseoir sur l’homme, mains posées sur ses épaules, ses seins venant frotter contre son torse. Son visage s’approcha de sa tête, et elle lécha l’emplacement de son oreille.
« Qu’en dis-tu, mon Monstre ? »
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Venom n'écoutait que partiellement, voir absolument pas, ce que disait la chatte noire. Il n'entendait que des bribes du monologue qu'elle avait finit par entreprendre... Et c'était une chance pour elle ! Le Laid? Le Monstrueux? Dans son excitation, elle se laissait aller à une franchise qui pouvait rapidement lui être fatale ! Venom était loin d'avoir assez de finesse pour prétendre comprendre que par ces termes elle lui avouait une attirance refoulée pour lui et son “genre”. La créature, s'il l'avait écoutée, se serait contenter de catégoriser ses mots en tant que provocation verbale de la part de son jouet et de répondre à cette rébellion par l'unique réponse possible à ses yeux : Un bon vieux viol accompagné de quelques coups pour parfaire la scène. Mais Venom ne l'écoutait pas pour l'instant, depuis qu'elle avait grimpé sur cet ersatz de barre de pôle dance, seule sa vue semblait parfaitement fonctionner. Comme elle avait pu le souligner Venom “salivait” sur son corps au propre comme au figuré car de sa mâchoire entrouverte dégoulinait un filet de bave qui heurtait le sol au rythme de la respiration saccadée de ce dernier.
Tel un prédateur guettant sa proie, son regard accompagnait chacun des mouvements de Félicia et s'il n'émettait aucun son, sa respiration qui s'accélérait sous l'excitation lorsqu'elle prenait une pause plus ou moins érotique était le meilleur indicateur de la satisfaction grandissante qu'il éprouvait à la voir se trémousser sur ce poteau. Un souffle long et chaud atterrit sur elle lorsqu'elle lui présenta une première fois ses seins, une respiration haletante lorsqu'elle se frotta ensuite à la barre. Venom remuait dans son fauteuil, peinant à ne pas plaquer et défoncer Félicia sur le sol de l'appartement. Pourtant cette envie faisait pâle figure en comparaison de celle qu'il ressentit quelques secondes plus tard lorsque, agilement, la chatte noire se débrouilla pour lui mettre “en face de ses responsabilités”. Pendant un court instant, il contempla avec plaisir le sexe gonflé sous la combinaison de cuir, trahissant l'état physique et mentale de la justicière. Cette brève vision qui fut pour lui comme un couronnement de ce qu'il avait fait jusque là lui fit reprendre une partie de ses esprits , s'il en avait, et il entendit la fin de la tirade de la jeune femme qui se frottait désormais contre lui.
“Ce que j'en dis? Eh bien vu nos états respectifs, je crois qu'il est inutile de continuer ces préliminaires futiles. Il est temps que je te déchire sous toutes les coutures.”
Il posa ses pattes gluantes sur les fesses rebondies de la jeune femme auquel la tenue en cuir donnait une allure proche de la perfection. Il les pressa avidement une première fois, enfonçant ses griffes dans le cuir et dans sa chair, avant de commencer à les palper d'un air appréciateur pendant qu'elle se frottait à lui. D'un coup brusque il déchira le haut de la tenue de la justicière, libérant sa massive poitrine de son carcan. Joueur, il commença à lui faire ressentir son “désir” en frottant son membre en érection contre le cuir de son costume tandis qu'il lui maintenant les hanches avant de finalement lui dire.
“Tu m'as offert un spectacle de qualité ma chérie, je vais donc te rendre la pareille en réalisant ton désir...”
Venom était totalement sincère envers elle lorsqu'il prononça ces mots. Elle lui avait offert un Show parfaitement exécuté et elle méritait une “récompense” en accomplissement de ce travail. Elle l'avait peut être deviné aux mots qu'il venait d'employer mais le monstre avait l'intention de faire virer la scène dans le style du Hentai le plus pur, obscène et tentaculaires qui puisse être. Brusquement, émergèrent du dos de Venom plusieurs tentacules d'un noir très profond, luisantes voir même brillantes pour certaines d'entre elles. De tailles diverses, elles partageaient pourtant une forme stylistique qui ne manquait pas de rappeler celle d'un gland masculin en leur bout.
“C'est juste un échauffement, le plat principal tu y goûteras juste après.”
Les tentacules s'insinuèrent tel des serpents dans la combinaison de Félicia, les plus volumineuses s'enroulant autour de ses poignets et chevilles pour l'immobiliser tandis que les plus minces s'infiltraient dans ses autres orifices, épargnant néanmoins sa bouche. Loin d'avoir terminé, les épaisses tentacules sous l'impulsion de leur maître soulevèrent alors avec facilité le corps de Félicia et le renversère, si bien qu'elle se retrouva très vite la tête vers le bas comme un poisson que l'on vient de pêcher, ses seins tombant dans le vide face au visage de Venom. Totalement soumise, incapable ne serait ce que de remuer une jambe, elle était dans l'exacte position où souhaitait l'amener Venom depuis le début. Sa longue langue glissa dans la bouche moite de la jeune femme alors que les tentacules commençaient à s'infiltrer profondément dans le délicieux vagin et l'anus serré de Félicia. Les tiges luisantes “à tête de champignon” raclants, remplissants et dilatants si nécessaire les deux trous de la justicière. Comme ci cela ne suffisait pas, Venom ajouta.
“Ta situation actuelle ne te donne pas le droit de te tourner les pouces...”
Il la fit descendre de quelques centimètres, les tentacules ravageant toujours son intimité et son rectum, et la fit se retrouver en face de la base du membre en érection de Venom. Celui ci semblait encore plus imposant que tout à l'heure puisqu'il semblait être encore un peu plus rempli de masse noirâtre. Tandis que les autres lianes noires serraient toujours les articulations de Félicia, l'une libéra son étreinte au niveau d'un de ses bras avant qu'il ne lâcha sarcastiquement.
“Je suis beau joueur, je te laisse t'aider de ton bras. Je te fais vivre ton fantasme, alors je compte sur toi.”
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Quand est-ce que Félicia Hardy était devenue une vilaine fille ? Pas mauvaise, mas vilaine... Et la nuance se tenait. Peter n’avait jamais pu s’accorder avec cette facette de la personnalité de Félicia, qui s’exprimait notamment à travers sa kleptomanie. Elle avait grandi comme une gentille fille, élevée par sa mère, sans rien demander à personne. Une fille sage et bien élevée, descendant d’une bonne famille, sans savoir que son père était un ancien voleur de classe internationale : le Chat Noir. Quand elle l’avait appris, elle était déjà devenue une voleuse, pour des raisons qu’elle n’avait confié qu’à Peter, une fois... Des raisons qui lui étaient propres, et qui auraient pu justifier une thérapie, thérapie qu’elle avait trouvé en volant aux autres ce qu’on lui avait volé, à elle. Sa descente avait commencé à partir de là, quand elle avait commencé à traîner avec Spider-Man, puis, ensuite, dans la cage du Hibou, face à Docteur Octopus, qui avait manqué la tuer, confirmant qu’elle n’était pas de taille pour ce travail. Elle s’était rapprochée du Caïd, avait retrouvé son père, et avait découvert que ce dernier connaissait le sérum du Super-Soldat, utilisé sur Captain America, et que le Caïd avait recréé une variante de cette formule, et s’en était servi sur Félicia. Elle était donc pleinement devenue la Chatte Noire, ce qui avait marqué sa rupture définitive avec Peter Parker, et l’avait emmené dans des sphères plus sombres. Elle n’avait jamais abandonné son code moral, mais elle avait travaillé avec Le Caïd, s’était rapprochée du milieu criminel, et avait vu quantité de choses peu avouables, qu’elle ne pourrait jamais raconter à ses filles.
Coucher avec Venom n’était qu’une chose parmi d’autres, même si, en l’occurrence, elle savait qu’elle allait se faire méchamment tringler... Ce qui, loin de la repousser, ne faisait que l’exciter furieusement. Elle avait dansé devant lui, et le résultat se fit sentir. Venom était tendu comme une trique, prouvant que Félicia était potable, et pouvait tout à fait se reconvertir dans un club de strip-tease... Il agit donc, avec force et brutalité, faisant soupirer Félicia, surtout quand elle sentit sa combinaison se déchirer dans son dos, ses griffes venant se planter contre ses fesses.
*Hum... Heureusement que j’ai des tenues de rechange !*
Elle avait l’impression d’être face à un animal, incapable de contrôler ses pulsions... Mais, depuis que Venom était entré ici, et qu’elle avait choisi de l’amadouer, elle jouait avec le feu. Elle avait parlé de tentacules, et elle vit donc plusieurs tentacules jaillir du dos de l’homme, avant de venir l’enserrer, filant dans sa combinaison, la déformant, la faisant gémir, de douleur et de plaisir... Puis elle se retrouva suspendue, la tête en bas, et cligna des yeux en voyant le mandrin de Venom, puis son ventre, très musclé, tandis que les tentacules glissaient sur elle, visqueux, gluants, collants... Et étrangement excitants. Ils étaient bien là, grouillant sur elle, remuant le long de son corps, et elle en sentit deux se glisser à nouveau dans sa combinaison, pour la prendre... Par le vagin, et par la porte arrière.
« Hnnnn... !! »
Une onde se déversa en elle, et elle soupira alors, la tête vers le bas, laissant sa salive s’échapper, tout son corps venant à se tendre. Ah, quelle sensation ! Les deux tentacules remuaient en elle, et elle mouillait sur place, avec cette exquise sensation d’être prisonnière, d’être soumise face à un amant brutal et vigoureux.
« Haaaaa... »
Reprenant des forces, elle sentit alors son corps descendre vers le mandrin de l’homme, et comprit rapidement ce qu’il voulait. Le bout de sa grosse queue caressait son nez, et elle le lécha un peu avec sa langue, avant qu’il ne libère l’un de ses bras, qui se mit à pendre, avant qu’elle n’en reprenne le contrôle. La tête en bas, elle pouvait féliciter ses capacités de gymnaste pour ne pas avoir le tournis, et elle posa sa main sur ce gros sexe, le pressant entre ses doigts. Il palpitait, chaud, bouillant, énorme, tout impatient.
Félicia déglutit en s’humectant les lèvres. Elle savait ce qu’elle devait faire, et il n’y avait aucune échappatoire.
« Très... D’accord, Venom, tu... Ta queue est... Énorme... »
Elle se rapprocha, et embrassa le bout, venant le lécher ensuite, presque timidement, avant de mordiller cette peau symbiotique, puis de commencer à le sucer, en gémissant, tout en déplaçant sa main pour flatter ce sexe. Elle se mit à le caresser, même si la peau collait, et elle finit par déplacer ses doigts pour caresser ses testicules. Cessant alors de sucer l’extrémité de son sexe, elle s’avança un peu, et embrassa ses testicules, venant les avaler partiellement, les suçant avec ses lèvres avant de les relâcher. La tâche était d’autant plus agréable qu’il n’y avait aucun poil pubien qu’elle risquait d’arracher, ce qui, en conséquence, lui permettait de se faire plaisir.
« J’aime te sucer... » lâcha-t-elle, avant de retourner enfourner ce gros mandrin dans sa bouche.
Quelque chose avait éclaté en Félicia, une violente dose de perversion, et elle était en train de se diluer dans tout son corps...
...Pour son plus grand plaisir !
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Venom contemplait avec délice la scène qui se déroulait devant les deux énormes tâches blanches qui lui servaient de globes oculaires. Il se délectait de voir la justicière, totalement impuissante, entièrement soumise à ses envies et ses pulsions. Un mouvement d'une de ses tentacules dans son intimité ? C'était un miaulement de plaisir dans la seconde. Une pression au niveau de ses seins lourds et amples ? C'était un gémissement à moitié étouffé. Il avait pleinement le contrôle de la situation, il savait que rien ne pourrait lui être refusé au vue de la position de la Chatte Noire. Néanmoins ce qui était la cerise sur le gateau, le petit plus qui faisait passer ce moment d'exquis à parfait, c'était que Félicia avait parfaitement conscience de n'être qu'un jouet entre ses mains et que le maitre ici, c'était lui.
En songeant à cela, son sang ne fit qu'un tour sa langue dansa sur ses dents acérés tandis que ses « doigts » pianotaient sur le fauteuil sous l'ivresse de l'adrénaline. Depuis quelques minutes en effet, Félicia se donnait un mal fou pour le satsifaire, d'abord étonnée et intriguée par l'aspect symbiotique de son sexe, elle avait finit par s'y faire et même y prendre goût selon ses dires. A travers le symbiote, véritable membrane qui le recouvrait. Si ses premiers coups furent maladroits, elle se rattrapa amplement par la suite et il pu apprécier la finesse de la bouche et l'onctuosité des lèvres de Félicia venu entourer et aspirer ses deux énormes boules noirâtres. La conséquence la plus évidente fut un durcissement et un agrandissement du membre de Venom. En plus de cela la sensation de plaisir qui en découla affecta également les tentacules qui étaient une prolongation symbiotique du corps de Venom, il enfonça ses tentacules bien plus profondément dans son corps. Dilatant ces dernières et appuyant avec force contre ses parois pour les combler totalement.
« Je ne suis pas un monstre, mes tentacules préparent le terrain pour que tu n'exploses pas comme un ballon de baudruche suite à ce que je vais te faire. » S'amusa Venom qui, malgré le ton ironique qu'il venait d'employer était tout à fait dans le juste. Vu la « Copulation » qu'il envisageait pratiquer dans les prochaines minutes, une « préparation » de Félicia était indispensable et ce malgré son corps extrèmement résistant.
A l'intérieur de son ventre, les tentacules la remplissaient totalement puis elles se dilataient à l'extrême avant de se réduire légèrement et de remuer en effectuant de lents mouvements de va et viens pour enfin s'arrêter quelques secondes et de recommencer depuis le début du processus. Encore et encore. Quoi qu'elle est pu vivre jusque là, c'était un processus unique et nouveau pour la chatte noire qui semblait pour le moins apprécier grandement ce qui se passait en elle. A partir du moment où la masse grouillante avait commencée à s'activer en elle, elle avait commencé à se remuer et à exhaler de profonds gémissements. Si elle c'était stoppé un instant, elle avait finalement reprit son travail au niveau de la base du membre noirâtre de la créature.
Il était inutile de nier que la chatte noire savait y faire avec ses amants, sa tenue provocatrice était à peine un avant goût de ce que la jeune femme réservait à ses partenaires. Venom exhala un long râle de plaisir, même s'il était difficile de donner une signification précise à ce bruit, alors qu'il sentait la langue et les lèvres pulpeuses de Félicia se balader sur son gland avec douceur et rapidité. Lorsqu'elle essaya de prendre à nouveau dans sa bouche le gland de Venom, la situation eu quelque chose de comique, on pouvait parier sur un : Y arrivera ? N'y arrivera pas ?
La verge noirâtre en plus d'être particulièrement longue avait une circonférence qui allait de pair. Avec une telle largeur quand on la comparait à la bouche fine de Félicia on se demandait comment elle avait fait la première fois ! Néanmoins, presque sans problème, Félicia enfourna le gland dans sa bouche. S'il hésitait entre la déception de la voir si facilement faire entrer ce membre dans sa bouche et l'exaltation qu'elle y arrive laissant présager de la suite, il fut totalement conquis par la langue et l'intérieur des joues de Félicia.
« MMMMmmmmhhh ! Je parie que tu n'avais rien eu d'aussi gros dans ta bouche avant ce soir n'est ce pas ? Néanmoins je suis impressionné, tu t'y prends vraiment bien Félicia, on voit que tu es une experte dans ce domaine... Et cela est loin de me déplaire, la preuve. »
Alors qu'elle reprenait un bol d'air, Venom déplaça à nouveau le corps de Félicia à l'aide de ses tentacules. S'il eu l'intention un moment de lui empaler la gorge sur son membre, cette envie fut rapidement réfréner par les talents oraux de Félicia. Celle ci lui prodiguait bien plus de plaisir en étant consentante qu'utilisée comme un jouet. Il la déposa donc lentement sur le sol et la positionna de façon telle à ce qu'elle soit à genoux sur le plancher, sa tête entre les jambes de Venom juste en face de son membre noirâtre de façon à ce qu'elle puisse continuer sa triste besogne alors que les lianes noires ne restreignaient plus les mouvements que de ses pieds et de son torse, les tentacules qui s'étaient infiltrées en elle ne cessait de remuer dans un cycle qui semblait infini.
« Soit une gentille petite chatte bien docile et fait durer le plaisir encore un peu s'il te plaît Félicia, mes tentacules n'ont pas encore finit de te...remodeler. Si ta bouche est délicieuse je pense que tu pourrais utiliser également tes deux obus en plus, je suis sur qu'ils sont aussi ferme qu'ils en ont l'air. »
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Prisonnière de cet homme, la Chatte Noire se retrouvait dans une position qui, en temps normal, l’aurait fait bondir. Elle était devenue la Chatte Noire pour être indépendante, autonome, pour échapper aux hommes, mais, à vrai dire, même en étant la Chatte Noire, elle avait toujours été l’esclave de ses sentiments détraqués. Jadis, il s’agissait de Spider-Man, qu’elle avait aimé d’un amour déraisonnable et obsessionnel, et, après ça, Flash Thompson. Deux grandes déceptions, mais aussi deux manières de lui rappeler que, malgré toute sa bonne volonté, Félicia avait toujours été prise dans une toile. Une épaisse toile, qui était maintenant matérialisée par d’épais tentacules noirs qui la labouraient joyeusement et hargneusement. Elle était là, la tête en bas, usant de son agilité pour ne pas avoir des vertiges, tout en sentant, contre sa bouche, la queue énorme et géante de Venom. La mettre dans sa bouche n’avait effectivement pas été simple, tout comme remuer, et elle devait la lécher avidement, frissonnant au contact visqueux, gluant et froid de ce symbiote
« Hmmmm... !! »
En elle, elle pouvait sentir de petits tentacules s’échapper de la verge de Venom, caressant ses dents, l’intérieur de sa bouche... Dieu, quelle verge ! La pauvre en avait la bouche toute remplie, et clignait des yeux, peinant à supporter ce contact, surtout quand il rentrait en elle. De base, une fellation simple avec Venom était héroïque, mais quand, en plus, les tentacules du monstre vous labouraient... Félicia avait bien conscience de jouer avec le feu, et de risquer gros. Ce type était dangereux, brutal, c’était un pervers... Il pouvait la tuer, même involontairement, en l’étouffant avec sa grosse queue, par exemple. Félicia s’efforçait à respirer par le nez, mais, peu à peu, elle se sentait vaciller... Grosse, cette queue était trop grosse ! Elle ne pouvait rien faire contre ça ! Félicia se dandinait sur place, en couinant, sentant cette queue s’enfoncer un peu plus profondément en elle, bloquant sa respiration, le symbiote avalant sa salive. Elle mordit à pleines dents dedans, s’enfonçant dans cette chair symbiotique, sans, évidemment, pouvoir faire mal à l’homme, ou risquer de toucher sa bite démesurée.
Des points noirs dansaient devant ses yeux, alors que son souffle continuait à lui manquer, mais l’homme finit par se retirer, et Félicia put aspirer de l’air, crachant également de la salive, avant d’être retournée.
« Haaaa... »
Ce type allait la tuer, à force ! Sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement, et on put l’entendre gémir et couiner, car, tandis qu’il la faisait tourner, sans trop de ménagement, les tentacules nichés en elle continuaient à la prendre, avec hargne et férocité, déclenchant des ondes de douleur et des vibrations qui l’amenaient à fermer les yeux et à vibrer sur place. Elle se retrouva sur le sol, et une série de tentacules vinrent s’enrouler autour de ses jambes, de ses cuisses, et du bas de son ventre, l’immobilisant sur le sol, tout en relevant un peu ses jambes, pour que les tentacules puissent mieux la prendre.
Oh, qu’ils étaient gros ! Félicia était totalement impuissante, à les sentir remuer en elle, remontant dans son corps, sans aucun ménagement. La Chatte noire soupirait longuement, avant de sentir la queue de Venom revenir contre son visage, tapant contre son menton. De la sueur coulait abondamment le long de son visage, mais Venom avait eu la délicatesse de lui rendre l’usage de ses deux bras... Même si elle comprit vite que ce n’était pas par gentillesse.
« Hmmm... »
Oui, Félicia avait du mal à parler, haletant et respirant lourdement, son corps se dandinant d’avant en arrière. Elle sentait les multiples tentacules se crisper sur son corps, faisant crisser le cuir, au fur et à mesure de ses balancements. Ses mains se saisirent alors de ses seins, et elle entreprit de faire à l’homme symbiotique sa cravate de notaire. Venom avait une queue si longue et si grosse que, même en la masturbant avec ses seins, elle sortait pour taper contre ses lèvres, et elle entreprit donc d’en sucer et d’en lécher le bout, avant d’y déposer une série de baisers, la Chatte Noire retrouvant, peu à peu, comme une sorte de seconde force, d’énergie renouvelée à l’idée de coucher avec cet homme.
Soupirant et gémissant, elle se dandinait d’avant en arrière, prise dans l’euphorie du monde, nettement plus à l’aise maintenant qu’elle avait la tête à l’endroit.
« Tu... Haaaa... Tu aimes ça, h-hein ? Hmmm, putain... Avoir une femme à tes pieds... Qui te suce ta queue monstrueuse, haaa... »
Elle avait la langue qui pendait, de manière vulgaire, mais elle se doutait que cela devait exciter Venom, et elle faisait couler sa salive sur sa queue, ce qui était assez facile, vu que tout son corps était en feu en ce moment.
Et elle remuait ses mains, frottant cette queue bien comme il le fallait.
Et aucun des deux ne remarquait que, sous l’effet de tout ce qui se passait, le symbiote était en train de créer en son sein une poche, de plus en plus grosse, qui allait bientôt se libérer du corps principal du symbiote.
Son enfant...
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Si l'on pouvait reprocher une chose à Félicia ce n'était certainement pas son manque d'ardeur à la tâche ! Depuis les quelques minutes qu'elle se trouvait sur le sol, elle n'avait cessé d'agir dans le but de satisfaire Venom du mieux qu'elle le pouvait. Multipliant les coups de langues, les regards sulfureux et les larges mouvements de bassin...Elle ne lésinait pas un seul instant et les nombreuses gouttes de sueur qui perlaient sur son corps en témoignait. Elle se trouvait dans une transe hypnotique, comme si, oubliant la situation dans laquelle elle se trouvait, elle s'imaginait être en face de l'homme idéal, en présence d'un mâle alpha parfait qu'elle aurait voulu séduire à tout prix par des prouesses sexuelles de plus en plus élaborées et gratifiantes.
Cette virtuosité dont faisait preuve Félicia dans ses mouvements remplissait Venom d'une satisfaction sans égale. Enfin ! Après une résistance physique puis mentale qu'il avait fallu briser elle s'abandonnait à lui totalement. En dépit de la situation, malgré tout ce qu'elle pourrait affirmer par la suite, elle était à lui. Son attitude parlait pour elle : Ses gestes étaient trop lent, sa langue s'attardait trop sur son gland et sa façon de gémir en se dandinant était trop nette pour être simulée. La chatte noire prenait simplement son pied à se faire baiser par ce monstre qu'était Venom.
Venom était si satisfait de ce changement de personnalité qu'il aurait pu jouir, là, maintenant, sur elle, sperger son si joli visage déformé par le désir et l'envie. Rien que de savoir que la justicière participait activement et de son plein gré à ce qu'il se passait était presque suffisant pour lui. Néanmoins il avait d'autres projets pour la suite. Les tentacules qui remuaient en Félicia avaient terminé le travail de préparation qui leurs avaient été confié : Préparer les "canaux" internes de Félicia pour que Venom pour se satisfaire sans retenue. Rien de moins mais rien de plus non plus, ainsi cette préparation n'empêchait nullement la Chatte Noire d'être légèrement ou gravement blessé par cet accouplement bestial. Dans tous les cas il était plus que probablement que celle ci ressente une pression intense au niveau de son bas ventre.
"Tu as raison, j'adore voir une femme comme toi ramper à mes pieds en se délectant de ma queue Félicia ! Néanmoins je vais te montrer ce que je préfère vraiment par dessus tout..."
Savourant d'avance le moment qui allait suivre, il retira brusquement toutes ses tentacules qui se trouvaient dans le corps de le Chatte Noire. Cette sortie brutale tétanisa légèrement la jeune femme qui resta un instant immobile. Venom en profita alors pour se lever alors que les lianes noires restantes relachaient leur étreinte autour de la justicière. Il l'attrapa par la taille et la jeta sur son lit qui grinça à peine sous le poids plume de la Chatte Noire, pourtant il était convaincu que ce lit casserait probablement dès les premiers assauts qu'il lui ferait subir. Pourquoi la déplacer sur son lit? Venom n'avait aucune préoccupation pour le confort de sa victime, néanmoins la prendre dans son propre lit était très symbolique et tout dans ce viol relevait du symbolique et du rituel. En la prenant sur sa couche, cela participait à son désir mégalomane de domination à la fois sur la Chatte Noire mais également sur Spider-Man.
Il regarda avec plaisir le corps offert de Félicia avant de grimper à son tour sur le lit, il la plaça sur le dos et s'installa à quatre pattes au dessus d'elle, sur massif corps noir la dominant. A l'aide de ses tentacules il retira les derniers morceaux de costume qu'il pouvait rester sur Félicia, ne lui laissant que son fameux masque pour seul vêtement, tout le reste se retrouva rapidement en lambeaux : Fourrure, Bottines ou Cuir. Les intentions de Venom étant plus qu'évidentes il n'essaya pas de faire durer le plaisir et présenta son énorme membre noir à l'entrée de l'entrejambe humidifiée de la Chatte noire.
"Je suis sur que tu es aussi impatiente que moi... Je peux le voir dans tes yeux... Tu en a envie, hein? Alors ne perdons plus de temps !"
Prenant appui avec ses mains et ses genoux sur le matelat, il enfonça avec force sa queue monstrueuse à l'intérieur du vagin de Félicia. Si elle se mit à crier, il ne l'entendit pas, pendant une brève période il fut lui aussi prit dans une transe qui le coupa de la réalité. La pénétration dans l'intimité de la Chatte Noire lui prodigua instantanément de violentes décharges de plaisir consécutives tandis qu'il progressait en elle, progression qui, grâce à la préparation des tentacules combinée à la force surhumaine de Venom dans sa poussée initiale, permis de faire rentrer la majeure partie du membre géant de Venom à l'intérieur de Félicia. Ainsi deux bon tiers de la longueur de son membre purent s'introduire avant que son gland ne heurte violemment l'utérus de la jeune femme, stoppant pour le moment sa progression. Haletante, la créature se mit à pousser des râles de bête alors qu'il remuait rapidement son bassin, donnant des coups de reins de plus en plus puissant, heurtant de plus en plus brutalement l'utérus de sa partenaire alors qu'il labourait avec délice son vagin.
"Ahhh... Mmmh ! S..Si bon ! Tu tiens plutôt bien le coup pour le moment, c'est agréable mais j'ai bien l'intention de rentrer totalement en toi."
En parallèle de ses accoups, il passa sa langue autour de l'ample sein droit de Félicia qu'il commença à mordiller doucement, submergé par le plaisir du contact avec la douceur de sa peau.
Au fur et à mesure de ses va et viens de plus en plus rapide, les parois vaginales de Félicia s'enduisaient de liquide symbiotique, cette huile noire qui avait déjà "travaillé" en amont la résistance de ses parois se mêlait désormais à son être, le pilonnement intensif de Venom facilitant la fusion.
Néanmoins Félicia allait avoir d'autres problèmes car les tentacules s'étaient regroupé pour ne former qu'une seule masse noire, une tentacule géante à l'allure de pénis de cheval et qui était braquée contre le rectum de la Chatte Noire. Sans l'avertir, alors qu'il continuait de tenter de percer ses entrailles avec sa queue, le mastodonte noir qu'il venait de créer entra lentement en elle.
"Tu te souviens de ton fantasme? Je vais te le faire vivre ma petite Chatte adorée."
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Le sexe symbiotique s’avérait particulièrement sauvage, et Félicia avait été lentement corrompue par Venom. Son plaisir actuel avait bien des origines. Félicia aimait le sexe, et c’était peu de le dire. Elle était, sur ce point, extrêmement gourmande, et adorait faire l’amour avec les costumes, ce que son ancien amant, Spider-Man, avait réalisé, lorsqu’il avait compris que Félicia n’était pas amoureuse de Peter, mais de Spider-Man, formant une curieuse situation. Cette ambivalence avait rejailli ici, quand elle avait interdit à Venom de prendre l’apparence d’Eddie Brock. Que les hommes soient normaux, comme Flash Thompson, ou surnaturels, comme Spider-Man, ils avaient toujours déçu la Chatte Noire. Alors, quitte à choisir, autant coucher avec des amants d’exception. Et puis, donc, outre cet état de fait, il y avait aussi les tentacules du monstre, qui avaient glissé en elle quelques dépôts symbiotiques, dépôts qui, sans pouvoir la faire muter, avaient néanmoins amplifié sa libido. Tout ceci formait un cocktail qui expliquait pourquoi elle suçait avec appétit cette grosse queue.
Elle ne laissait pas une seule partie s’ennuyer, faisant preuve d’une passion talentueuse, une forte dextérité, au fur et à mesure qu’elle jouait avec ce membre, le léchant et l’embrassant de haut en bas, avant de s’attaquer à ses testicules. Les tentacules, eux, continuaient à remuer dans son corps, et la mouille de Félicia était ingérée par eux, remontant ensuite dans l’organisme du symbiote, s’en servant pour produire ce rejeton qui était lentement en train de se former.
« Hmmm… »
Félicia ne regardait plus l’homme, elle était dans une transe, et son corps émettait de multiples vibrations sonores, comme des ronronnements de plaisir. Les tentacules enroulés autour de ses jambes se serraient et se décrispaient régulièrement, tandis qu’elle voyait des veines remonter le long de cette queue, qui continuait à grossir et à se durcir. Hum ! Comme ça devait être douloureux pour l’homme… Venom devait faire preuve d’un sacré self control pour se retenir, ce qui n’était pas peu dire. Il devait être en train de juguler, fantasmant sur le fait qu’il avait réussi à soumettre celle que, dans son esprit, il devait analyser comme étant la petite amie de Parker. La réalité, bien entendu, était très différente. Félicia n’avait pas revu Peter depuis des mois, et était en train de se fabriquer une nouvelle vie à Seikusu. Cet appartement minable, ce n’était qu’un premier pas. Elle prévoyait plus grand, car elle était une femme de goût, qui aimait le luxe et l’opulence. Et, même malgré cette nouvelle vie qui s’ouvrait à elle, le passé, en l’occurrence un symbiote noir, cannibale, meurtrier, et violeur à ses heures perdues, venait se rappeler à elle.
Elle léchait donc, embrassant cette queue, la prenant en bouche, y déversant sa salive, sentant le symbiote remuer tout autour, comme si des frissons d’excitation le secouaient… Puis les tentacules se retirèrent, surprenant Félicia. En effet, les tentacules avaient émis autour d’elle un liquide lubrifiant, qui était très agréable à ressentir, et la Chatte Noire sentit un manque la traverser, ce liquide lubrifiant étant aussi extrêmement érogène.
« Ve… Venom… Oui, baise-moi… »
Il la renversa sur le lit, puis se rapprocha. Le lit craqua joyeusement, les lattes de bois soupirant sous le poids massif de Venom, qui posa ensuite ses mains griffues sur elle… Et *CRAAAAC !*, et *SCHTAAAC !!*, il déchira le cuir, faisant frémir Félicia, qui sentit le bout tranchant des griffes du monstre caresser sa peau. Il tira fermement, découpant le cuir, et, en quelques secondes, Félicia se retrouva nue, nue sous l’homme, dont la queue caressait ses cuisses…
Puis il s’enfonça en elle, et elle poussa un long hurlement, tout en griffant le symbiote à hauteur des épaules, son corps se crispant sous lui, tous ses muscles venant se tendre d’un seul coup.
« Hnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn… !! »
Quelle masse ! Oooh, quelle masse ! Venom était… Terrible ! Comme si une lance s’était enfoncée en elle… Félicia couinait et soupirait, crispant ses doigts contre lui, en peinant à retenir sa salive. Sa tête partait parfois en arrière, recrachant sa salive, tandis que son amant la prenait, encore et encore, avec une force incroyable… Félicia haletait et soupirait, respirant lourdement, avant de sentir, s’approchant de ses fesses, un autre tentacule.
Cependant, dans son état, elle était bien incapable de parler, et donc de confirmer… Mais, vu la manière dont son intimité mouillait, il ne faisait aucun doute qu’elle appréciait joyeusement ce moment.
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Depuis qu'il avait lentement commencé à insérer la masse grouillante tentaculaire dans son rectum, Félicia ne parlait plus vraiment, elle oscillait entre cris et gargouillis sans pouvoir réellement formuler une seule phrase cohérente. Cela n'était pas très étonnant car Venom en introduisant cette masse noire ne s'était pas vraiment montré tendre avec elle, si la progression du tentacule était très lente en comparaison des poussées de Venom à l'intérieur du sexe de Félicia, celle ci demeurait inexorable et ne cessait d'aller de plus en plus profond. Ce tentacule en effet ne ressentait ni douleur, ni remord et il ne s'arrêterait pas avant d'être entièrement entré à l'intérieur de la jeune femme.
Le bassin de Venom claquait désormais sèchement contre les fesses rebondies de la Chatte Noire, ses accoups devenaient de plus en plus rapides et frénétiques, d'une main il avait saisit les cheveux de Félicia qu'il tirait brutalement en arrière tandis que de l'autre il tentait de garder un appui convenable en dépit de la virtuosité dont il faisait preuve pour la prendre. Ayant raclé, arraché, déchiré et mis en lambeaux l'intérieur du vagin de Félicia par ses nombreuses et glorieuses poussées, le pénis de la créature avait finit par creuser un chemin où il pouvait désormais se glisser sans effort bien qu'il se heurte toujours régulièrement à l'utérus de sa partenaire. Sous eux c'était un mélange particulièrement immonde qui était né. Une mixture hétérogène à base de sang, de mouille et de liquide symbiotique souillait les draps jusque là impeccable de Félicia.
Venom couina soudainement de plaisir en sentant que la masse noire qu'il avait insérer dans le postérieur de Félicia rencontrait désormais une certaine résistance. En effet, jusque là celle ci s'était déjà bien insérée dans les fesses de Félicia ce qui ne l'étonnait pas outre mesure, la jeune femme semblait loin d'être ignorante en matière sexuelle et nul doute qu'elle avait déjà pratiqué le sexe anal par le passé. Néanmoins il semblait qu'il ait atteint la « limite » que celle ci n'ait jamais franchis en la matière et que ce nouveau terrain que son tentacule allait conquérir était totalement vierge de toute pénétration. Haletant à cette idée il continua sa progression en resserant son étreinte sur Félicia, à la fois sous le coup de l'excitation mais également pour éviter toute soustraction de sa part à ce chatiment qui devait être plutôt douloureux. Relié physiologiquement à cette monstrueuse queue de cheval noirâtre, Venom tirait un plaisir certain tant sur le plan physique que psychologique de la pénétration anale qu'il effectuait.
« Mmmmmh ! Ouii... Tu es totalement à moi désormais, rien qu'a moi... » Emit Venom dans un râle alors que quelques morceaux du symbiote qui constituaient à l'origine la masse noire qui la perforait se détachait et se déposait en elle.
Suite à cette rupture, le peu de pitié que Venom avait pu avoir pour l'intégrité physique de Félicia disparu instantanément et si la progression du tentacule semblait toujours inexorable elle n'était plus du tout lente ! Au contraire elle se précipitait, glissant comme un serpent en tordant les parois de la justicière qui devait enduré un véritable calvaire. En parallèle celui ci avait encore accéléré ses coups de reins au point que le bruit résonnait dans la pièce sans discontinuer et allait en s'accentuant. Cette brusque accélération ne pouvait avoir qu'une seule signification : Venom allait atteindre sous peu son apogée.
Après quelques minutes de ce traitement où la chatte noire remuait comme une poupée de chiffon, les deux boules noires de la créature se mirent à rétrécirent et la queue de Venom se mit à cracher un magma brulant, gluant et blanchâtre dans le vagin de Félicia. Plusieurs autres jets suivirent, d'abord très épais puis plus fins mais toujours en quantité importante ce qui fit que la cavité de Félicia se remplit de plus en plus jusqu'à finalement déborder. Le rectum de Félicia connu une expérience analogue avec ce tentacule aux airs de queue d'équidé, du tentacule dégoulina un liquide noire qui forma une poche au sein de Félicia.
Soufflant comme un bœuf, Venom se décrocha finalement de sa partenaire et la repoussa avant de se lever et de s'étirer, l'énorme tentacule noire se fondant de nouveau en lui tandis que sa queue pendait, toujours dégoulinante de liquide. Il émit un râle et regarda avec contentement la jeune femme.
« Je suis certain que personne ne t'a jamais mise dans cet état là... Je repasserais... je n'en ai pas finis avec toi.. »
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Félicia était une femme qui avait une impressionnante expérience sexuelle, et qui pouvait donc, à juste titre, se targuer de savoir endurer. Pour autant, ce que Venom lui faisait subir était
au-delà de ce que son corps pouvait escompter pouvoir supporter. Il y en avait tout simplement
trop, et la douleur était inscrite en elle, comme marquée au fer rouge. Venom, imperturbable, continuait à la violer avec force et appétit. Il la prenait par les deux trous, avec sa verge disproportionnée, et avec un tentacule anal qui remontait en elle, remontant si profondément qu’il avait remonté vers son estomac. Félicia sentait ce tentacule en elle, et se sentait comme coupée en deux, à tel point qu’elle ne hurlait même plus, sa salive coulant le long de ses lèvres, son corps étant comme écartelé. Venom était un amant terrifiant, très brutal, dominateur, qui remuait joyeusement en elle.
«
Haaaaa… !! »
Quelle sensation ! Comment repousser un tel être ? Elle sentait les orgasmes se multiplier, jusqu’à ce que l’homme ne jouisse en elle, balançant une giclée monumentale de foutre, avant de la relâcher. Désarticulé, le corps de Félicia s’écroula mollement sur le sol, dans un mélange de foutre et de mouille qui dégoulinait le long de ses jambes, s’étalant sur le sol.
«
Haaaa… Haaaaa… »
Sa respiration était haletante, et elle se retourna lentement, comme pour voir Venom, l’esprit hagard… Et, pendant ce temps, autour de ses jambes, au milieu du foutre, des tâches noires se formaient, avant de progressivement la recouvrir. Les tâches formèrent comme des bras articulés, monstrueux, qui s’enroulèrent lentement autour de ses jambes, avant de remonter. Félicia se mit alors à gémir en remuant les jambes, commençant à comprendre ce qui lui arrivait.
Elle secoua alors la tête, comme pour le repousser, sentant tout son corps évoluer et se transformer. Le symbiote naissant la recouvrait progressivement, s’étalant sur son ventre, recouvrant désormais ses jambes, puis ses seins… On le voyait remonter le long de son corps, comme une sorte de cancer gourmand et affamé, dont les tentacules remontèrent le long de ses seins. La Chatte Noire tenta alors de puiser dans ses ultimes forces en sentant le truc remonter sur son cou.
«
N-Non, haaaa… Pas… Pas çaaa… »
Le symbiote sembla alors se relever d’un coup, et un immense voile noir s’abattit sur elle.
«
J’ai lu un livre une fois… Vous l’avez lu ?... Non ? Vous devriez. ‘‘Comment se faire des amis et exercer une influence’’, ou, pour reprendre le titre pompeux de l’ouvrage, ‘‘Le magnétisme personnel’’. C’était… C’était très instructif, vraiment. »
L’homme trancha dans son entrecôte avec son couteau, et en avala un bout, avant de considérer silencieusement sa fourchette, et de se mettre à sourire, penaud.
«
Oui… Oui, je sais ce que vous allez dire… Vous m’excuserez, bien sûr, mais je n’ai pas l’habitude de vos putains de baguettes à la con. Vous, les niakoués, dans le genre emmerdeurs, vous vous placez là, hein ? J’crois bien que mon grand-père avait été combattre vos sales faces de macaque… J’sais pas… Je crois… Mais, pour en revenir à ce bouquin, parce que, ouais, c’était vraiment fascinant. Ce mec, là, ce psychologue, il s’est fait une montagne de fric avec ses conseils à la con. Et le bouquin est genre, pas long… 100 pages, à tout casser, à peine de quoi se torcher le cul après une grosse diarrhée. »
Il s’attaqua ensuite à ses frites, attrapant un sachet de ketchup, et le versa sur le plat.
«
Ce que je veux dire, c’est que ce mec, c’est pas un écrivain de génie, on est d’accord ? L’mec, y nous balance tous ses conseils à la con, en mode Grand-Seigneur : ‘‘Faites ce que je dis, et tout ira bien’’. Et l’important, tu vois, l’important, l’important dans tout ce putain de bouquin, c’est qu’il faut être… Généreux. »
Ce mot sembla le faire rire.
«
Ouais, généreux, putain ! Le mec, y nous balance ça à toutes les sauces, à toutes les putains de pages de son PUTAIN-DE-BOQUIN-À-LA-CON ! SOIS GÉNÉREUX ! GÉNÉREUX AVEC TON PROCHAIN, GÉNÉREUX AVEC TON VOISIN, GÉNÉREUX AVEC TON PUTAIN DE CHIEN-DE-MERDE, GÉNÉREUX AVEC TA PUTAIN DE BIITE !! »
Il y eut quelques cris quand l’homme tapa du poing sur la table, avant de manger une frite… Puis un pli soucieux barra son front, et il tapa à nouveau du poing sur la table, défonçant cette dernière, laissant plusieurs zébrures profondes.
«
Cette… Cette frite… Cette frite est froide ! Mais merde, quoi ! Vous, les niakoués de merde, les pédés de Japs’ aux p’tites bites, vous êtes vraiment, mais vraiment, des salopards d’escrocs ! Combien j’ai payé cette merde, hein ? Combien ? COMBIEN(/i] ? DIS LE PRIX, SALOPE, DIS-LE, DIS-LE, DIIIIS-LE !! »
La serveuse se mit à pleurer, mais, à peine tenta-elle de le dire que le tentacule la souleva violemment, et lui tordit la nuque.
«
CRAAAACCC… Ooouww, que j’aime ce bruit ! Non, sérieux, on s’en fout de la frite froide ! »
Un sourire hideux déforma alors les lèvres de l’homme.
«
Allons, Papa, tu devrais savoir qu’il ne faut pas de nouveaux membres dans la famille… Et je ne suis pas du genre famille unique, moi. Il est temps… Temps de faire un vrai CARNAGE (http://img110.xooimage.com/files/4/6/9/carnage-2015--001-004-4ee1371.jpg) ! »
FIN (?)