Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Magister Aetius Celestus le mardi 10 avril 2012, 21:46:08
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Une démonstration de sa puissance, c'est cela ? Tiens donc, quelle idée absurde, mais en même temps, il avait un peu cherché ce défi, par sa manière d'agir, sa manière d'être avec un charlatan dans la rue, ou du moins, une personne qu'il pensait être telle. Mais voilà, cela ne s'arrêtait pas là, pas du out, c'était autrement plus compliqué que cela, non, puisque cela avait attiré de la foule, et après avoir vu ce dragon de feu voler haut dans le ciel avant d'éclater en myriades d'oiseaus iridescent, il comprit qu'il devait se mettre vraiment dans le défi et pas seulement faire ce qu'il considérait comme un tour de passe-passe, c'est à dire un tour de magie simple dépassant de loin la capacité des magiciens relativements connaisseurs, mais nul ne voyait en cela de simples tous de passe-passe, non, on voyait de la belle magie, la magie puissante que l'on ne peut observer que rarement, quelle bande d'abrutis.
Dans le ciel, le charme de l'enchanteur adverse semblait continuer d'agir et il agirait encore quelques minutes, il décida de s'en servir, doucement, il s'écarta et sortant une craie de sa poche il dessina autour de lui un cercle à plusieurs niveaux de glyphes et de symboles géométriques de base, allant d'un symble decagone à un losange entre autres, et il leva les yeux au ciel, dessinant avec ses doigts dans les airs une figure autrement plus complexe et indéfinissable, exactement le contraire de ce qui se passait sur le sol.
Le vent se mit à tourner et à souffler violemment, une vraie rafale, un mistral ! Les oiseaux se rassemb;laient, comme si ils avaient été pris en étau, avait de se transformer en une énorme perle qui s'éleva dans les cieux, poussé par un vent d'origine inconnue, il s'agissait d'une œuvre magique assez colossale, sachant que la perle devait peser plusieures tonnes.
Le bleu du ciel ondula avant de se fissurer, laissant apparaître une noirceur sans nom, se refermant sur la perle, toiut redevint calme, ou presque, une excetion, une colonne de lumière qui joignit le ciel et la terre pendant plusieures secondes avant de se disperser dans le ciel pour filer vers toutes les personnes féminines présentes, de magnifiques colliers de perle à leur cou. C'était incroyablement beau et ces perles étaient parfaites, mais comme si cela ne suffisait pas, le mage disparu et son vusage se reflêta dans les cieux avant qu'il ne réapparaisse au sol. C'état fini, il essuya la petite goutte de sueur sur son front. Et surit avant de s'approcher de son adversaire, pour le surplomber, il tomba à genou et le magister posa deux doigts sur son front, il y eut un éclair, un roulement de tonnerre silencieyux et il s'effondra sur le sol en position foetale. Aetius venaot de faire quelque chose d'horrible, il venait de briser son lien avec la magie, il était désormais incapable du moindre petit tour magique.
« Fini »
Il reçu les applaudissements, mais sans un mot, il retourna boire un thé à petit bistrot auquel il était attablé prfécédemment, sans se soucier du reste, ignorant la foule jusqu'aà ce qu'elle se disperse.
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Magikya arrivait pour la première fois dans une ville, avide de connaissances magiques. Elle était arrivée la veille et avait laissée ses affaires dans l'auberge où elle avait louer une chambre. Cette fois, elle était également habillée d'une belle robe bleue, mais qui tombait au niveau de ses genoux et elle avait pensée à prendre un soutien-gorge, qu'elle ne se fasse pas une seconde fois violée comme cela lui était arrivée par un mage noir.
A peine sortait-elle de l'auberge, qu'elle vit un attroupement et entendit des applaudissements. D'incroyables sortilèges étaient lancés dans le ciel entre deux magiciens, des sortilèges d'une rare puissance et magnifiques, qui demandaient de l'expérience et une excellente connaissance de la magie.
Lorsque cela fut finit, la foule se dispersa, elle suivit du regard le magicien vainqueur, indifférent à ce qui l'entourait pour aller s'asseoir à la terrasse d'un bistrot pour prendre du thé. Magikya, ambitieuse, se décida donc d'aller à sa rencontre.
Elle arriva à ses côtés mais il ne semblait pas la remarquer :
-Bonjour, je suis magicienne, et j'ai vu vos sortilèges... Je me demandais s'il était possible que vous m'en appreniez quelques uns si cela ne vous dérange pas... J'ai de l'argent si vous êtes intéressé !
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Oh non, il pensait avoir assez donné pour les emmerdeurs aujourd'hui, et voilà qu'une gamine était en train de l'importunier pour son soi disant exploit ! Mais c'était à la portée du premier imbécile venu, non ? Il suffisait d'avoir eu le professeur adéquat, et personne ne viendrait se vanter d'être un vrai maicien ou d'un quelconque don en magie avant une cinquantaine d'année d'étude. Elle était trop jeune, bien trop jeune ! C'était aussi simple que cela. Enfin bon, de toute manière il ne savait pas pourquoi, mais les gens étaient pénibles quand il s désiraient ardemment quelque chose, alors tant qu'à faire, autant lui offrir un semblant de réponse normale, mais qui sait, il n'avait rien à perdre à lui poser quelques questions pour voir si elle était digne de son savoir ou pas, de toute manière, elle se planterait !
Mais le pire, le pire là dedans, c'était la manière qu'elle avait de croire que tout pouvait s'acheter ! Cela semblait si....logique, si.....humain.....qu'il en était écoeuré. Comment pouvait-il en être autrement venant d'elle ? Il soupira avant de pointer un index accusateur vers la jeune femme.
« Tu crois que ton argent peut tout obtenir jeune impertinente, n'est ce pas ? »
Il n'était pas en colère, mais il était loin d'être chaleureux. En même temps, pourquoi l'être ? Il ne lui répondait que par politesse et par principe, c'était tout ! Donc il ne fallait pas rêver....qu'elle ne s'attende pas à un oui, mais bon, sur le coup, il n'avait rien fait pour laisser entendre un non, et cela, c'était plutôt pénible, bon, autant expliciter les choses....
« Et tu vois, petite, la magie n'est pas un jeu, c'est un art auquel on dédit sa vie ! N penses-tu pas être un peu jeune pour te prétendre magicienne ? N'est-ce pas un peu vantard ? »
Il haussa un sourcil interrogateur avant de finir par dire.
« Et pourquoi toi plutôt que la centaine de personnes qui se sont pressés de me faire la même demande ces deux derniers jours ? »
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Sans s'en rendre compte, son audace semblait avoir brusquer ce magicien. Celui-ci avait répondu sans aucune courtoisie mais bien au contraire la prenant pour une sotte une riche sotte qui penserait pouvoir acheter tout les savoirs, ce qu'elle voulait avec son argent.
-Je suis désolé, je ne pensais pas et ne voulais pas vous brusquer. Mais je penses qu'il n'y a pas d'age pour la magie, j'ai eu l'enseignement de pouvoirs basiques dans ce domaine, et ne connaissant rien des grandes villes, je ne sais pas où disposer d'un enseignement.
Magikya ne s'était pas énervée ou mise en colère, mais elle rougissait, ce n'était pas son genre de s'énerver ainsi, mais elle se sentait blesser par ce magicien qui la traitait telle un enfant ignorant.
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Bon, elle savait au moins se montrer poilie, c'était un point positif indéniable quand on la comparait au reste de cette piétaille insultante qu'était la jeunesse actuelle, en même temps, se démarquer n'en était pas difficile du tout ! Bon, lui même n'était pas allé de main morte, mais contrairement à elle il l'avait fait exprès. D'habitude, rien qu'avec cela, les gens préféraient passer là dessus et aller quémander de la puisse ailleurs. Mais voilà, ce qu'ils trouvaient ailleurs, c'était quoi ? Un sort puissant qu'ils n'arrivaient pas à maitriser car ils n'appréhendaient pas la nature même des forces auxquelles ils se frottaient, et cela, c'était plus dangereux que tout ce qui était imaginable, créer une tornade car on ne comprend pas les courants aériens pouvait être désatreux ! Ce n'était donc )as des sorts que l'on devait quémander, mais de la compréhension, et une fois la compréhension acquise, le reste devenait d'une facilité déconcertante. Mais cela, bien évidémment, cela passaait bien au dessus de la masse grouillante des gens massés ici ! Bref.
Bon, elle voulait des enseignants ? Mais il y en avait partout, des charlatans proposaient des cours de magie à tous les coins de rue ! Et bientôt les marchands d'esclaves le clameraient eux aussi pour peu qu'elle ose dire haut et fort qu'elle recherche un professeur, elle serait bien vite dans de beaux draps. Pourquoi tant de naïveté ? C'était renversant, stupéfiant, déconcertant et bien plus encore !
« Tu aurais donc des dons balbutiants en la matière, n'est-ce pas ? À vrai dire tu trouverais un professeur à chaque coin de rue si tu le demandais, mais entre trouver un professeur et trouver quelqu'un qui peut t'aider à réellement développer tes dons, il y a tout un monde ! »
Il sourit. IL allait lui faire comprendre le véritable prix du savoir !
« Tout ce que tu pourrais imaginer savoir et tout ce que tu n'ose même pas le faire aussi, en terme de magie, bien évidemment, et dans bien d'autres domaines aussi d'ailleurs ! »
Il continuait de sourire, mais cette fois ci, il y avait quelque chose de carnassier dans son regard en plus.
« Vois-tu, je pourrais éventuellement t'enseigner, mais dis moi, quand tu décides de créer une efficace, même si elle est très clichée, boule de feu, comment t'y prends tu ? Sur le plan théorique je veux dire. »
Précipoitamment, il ajouta.
« Bien sur, tout savoir a un prix, et il est bien plus lourd que ton argent, garde le, fillette, cela pourrait t'être utile ! »
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Comment faire une boule de feu ? La question semblait simple, beaucoup trop pour le personnage qu'elle avait en face d'elle, d'autant que celui-ci se refusait maintenant à son argent. Peu importe, et tant mieux, tant qu'elle pouvait dénicher quelques compréhensions dans le domaine magique, c'était toujours intéressant, et si cela devenait dangereux, elle se trouvait sur la terrasse, à la vue de tous, il ne devrait donc y avoir de dangers imminents.
-Pour une boule de feu, et bien, c'est naturel, je pense au feu, où je veux qu'il apparaisse, dans quelles dimensions, que je sentes que l'atmosphère se réchauffe, que les molécules autour soient palpables avant de lancer ce sort. C'est cela ?
Elle avait réfléchi sans vraiment le regarder, et lorsqu'elle s'adressa à lui, elle eut un petit recul inquiétant au fond d'elle en voyant son sourire, un sourire de prédateur, le même qu'elle avait vu chez le mage dans les landes. Un sourire confiant, démonstration de sa puissance, elle l'a sentait d'ici. Cet individu était un puissant magicien, pas un charlatan, il pouvait vraiment être dangereux. Elle se rassura en se rappellant qu'il y avait abaondance de monde autour d'eux.
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Une trace de recul, une preuve de sagesse peut êre, quand on y réfléchissait, déclencher la levé du voile, l'ultime révélation, étaità sa portée, déclencher l'apocalypse, un extraordinaire chaos signifiant la fin des temps présents et à venir. C'était aussi simple que cela. Mais bon, il n'en avait aucune envie !
Après, elle n'était pas dans l'erreur, elle était juste dans l'incompréhension, c'était tout ! Peut être qu'elle n'était pas sans talent après tout ! Attention, il ne pensait pas qu'elle était douée, il pensait juste qu'elle n'était pas sans talent, énorme différence ! Souriant, il se leva et s'approcha de la jeune femme pour lui dire :
« Bon, appliquons ce que tu viens d'expliquer ! »
Il sourit et posa sa main gauche sur l'épaule de la jeune femme, il allait partager ce qu'il ressentait avec elle pour lui montrer un peu son erreur.
« Je me concentre sur l'image du feu ! - Il imprima cette image dans son esprit partageant cela avec elle. - Je détermine sa position dans les trois dimensions de la réalité, - Il montra par image mentale sa main. - Je sens que l'atmosphère des lieux se réchauffe. - Et de facto, la chaleur s'accumulait autour de sa main. - Et j'agglomère les molécules pour qu'elles soient palpables. »
Une petite boule de feu apparu, ronflante, de la taille d'une boule de pétanque avant de finalement exploser avec une violence incroyable. Aucun dégat, il avait éliminé la chaleur des flammes bvolontairement !
« Comprends tu ce qui te manque ? J'ai appliqué exacrement ce que tu as dit, mais comme tu le vois, il y a un léger problème, mais où est-il ? »
Il lâcha la jeune femme et se rassit. Elle devait trouver cela, ce serait certes instructif, mais bon, quand on goute à un savoir, on en redemande en général, et là intervenait le prix, toute connaissance vaut quelque chose, ne serait-ce que le temps de l'apprendre, ou les erreurs commises, mais qu'accepterait-elle de céder ?
« Alors, penses-tu que je suis un assez bon enseignant pour toi ? Et quel prix offriras(tu pour du savoir ? »
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Le magicien venait de lui prodiguer une leçon intéressante, lui montre l'erreur de sa théorie dans la pratique, il semblait être patient, Magikya savait qu'elle faisait bien d'aller en ville, là où les magiciens sont nombreux et réputés. Elle pensait comprendre son erreure :
-Et bien, ma théorie restait basée sur l'apparition d'une boule de feu, mais je n'ai pas pensée à la consolider, à la maintenir, seulement à la faire apparraître.
Le magicien s'était tout d'abord refuser à prendre son argent et le voilà maintenant qui lui demandait de lui payer ce savoir ! Elle espérait que ce n'était pas un autre magicien comme celui vu précédemment et qui désirait seulement son corps... Non ce magicien était plus patient, plus agréable, il disposait véritablement d'un savoir, et il essayait d'ammener une compréhension, ce qui faisait vraiment la différence, selon elle avec les autres "magiciens".
-Et si je devenais votre apprentie ? Je pourrais vous aider tout en reçevant certaines de vos leçons, qu'en pensez-vous?
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Bon, elle savait reconnaître ses erreurs, c'était un très bon point ! Elle pouvait se révéler une bonne expérience, enfin, ce qu'il pensait par là, c'étaitq uie cela pouvait être enrichissant ! Il avait bien eu des apprentis, mais chacun avait fini par se détourner pour s'intéresser davanatage à a petite personne, personne n'avait comppris l'importance d'étudier durant toute sa vie, rester étudiant au travers des autres, voilà quelque chose qu'il fallait savoir faire. Et devenir apprenti bétait un grand honneur, un honneur immense. Et il en allait de même dans le sens inverse à ce que l'on disait, devenir un maitre était des plus gratifiants, mais quand bien même, il se méfiait, il devait agir avec prudence, ne pas brûler les étapes.
« M'offrir ton temps...voila un prix qui me convient tout à fait et qui conviendra je pense aussi à la magie elle même. Non pas que nous soyons exigeant mais il faut accepter de sacrifier quelque chose de valeur adéquat, et offrir ton temps comme prix est tout à fait dans cet ordre d'idée. Mais je préfère te prévenir à l'avance, il va arriver sans doute parfois tu en aies marre, que tu aies envie de tout arrêter, que tu aies enve de quitter ton maitre pour vivre ta vie de ton côté, et je le comprendrai, sache néanmoins que tant que je ne te jugerai pas comme prête, je ne te laisserai pas quitter ton lieu d'apprentissage, sauf en circonstances exceptionnelles, être un mage est un travail long, et difficile. Je suis un professeur sévère et sans doute exigeant, mais ce n'est pas sans raison que je serai ainsi. »
Il sourit et se leva pour marcher vers une ruelle, sortant un dessin de porte de son sac. Il le plaqua contre le mur et ouvrit une porte par ce biais.
« Attends moi là, je vais chercher le document nécessaire à ce contrat ! »
Il entra et ne mit pas longtemps à ressortir, avec à la main un rouleau de parchemin et une plume acérée comme une dague, inutile de préciser d'où viendrait l'encre sans doute....cela semblait évident ! Il revint à la terrase et s'assit pour dérouler le parchemein qui, si il n'était pas épais, était très longs, mais libre à elle de lire l'intégralité avant de signer.
« Il y a là dedans mes obligations vis à vis de toi, et les tiennes vis à vis de moi, fillette. Il te suffira de signer et de me donner ta main le temps que la magie nous lie dans ce serment. »
Alors qu'il finissait de parapher le document, une sorte de serpent électrique bleuté vint s'enrouler le long du bras du maitre, comme si il sortait de son cœur, attendant juste la paume de la jeune femme pour atteindre le sien, et ainsi, les obliger l'un l'autre à tenir leur serment et leurs obligations.
« Moi, Aetius Celestus, archimage du sept cent soixante-dix-septième degré t'accepte comme apprentie, je jure de t'apprendre mon savoir, de te dispenser de ma sagesse, de te protéger tant que tu suivras mon enseignement. »
Il attendait la réponse de la jeune femme.
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Elle l'avait souhaitée très fort, et finalement elle y était arrivée, elle allait pouvoir s'améliorer dans le domaine de la magie, elle avait de l'ambition et elle comptait bien y arriver, réussir à ouvrir une académie de magie serait réellement son rêve. Elle avait put rencontrer la bonne personne, un mage passionné prêt à enseigner, à la prendre comme apprentire, c'est une grand étape dans sa vie.
Ainsi, le contrat était fait, il lui fallait répondre, certifiant qu'elle acceptait d'être l'apprentie :
-Moi, Magikya apprentie magicienne vous accepte comme maître, je jure d'apprendre votre savoir, de recevoir avec dignité votre sagesse, de vous suivre et d'être assidue au travail"
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Au moment où il prit la main de la jeune femme, le serpent bleuté vira à l'iridescnent avant de se ficher dans le cœur de la jeune femme. Les liant tous les deux, avant de se désintégrer par le milieu, les séparant ainsi. Bon, c'était là que tout commençait, maintenant, il allait falloir lui établir un programme correct, il devait agir en tant que maitre maintenant, mais première chose à régler, un détail qui avait de l'importance.
« Détail bête mais en tant que maitre, ou plutôt en tant que professeur, il y a un repsect à me manifester, un respect qui passe par la manière de me nommer, pour toi, comme pour beaucoup d'ailleurs, ce sera maître....je te serai reconnaissant de ce minimum de respect. Sommes nous bien d'accords ? »
En fait, ce n'était même pas une question, c'était une réalité, tout simplement. Puis, il se dirigea vers sa porte d'entrée, incita d'un signe de tête la jeune femme à le suivre pour qu'lle découvre là où elle allait sans doute passer le plus clair de son temps, chez lui, d'autant que comme il vagabondait sans cesse, elle n'allait pas s'ennuyer à louer une chambre dans chacune des cités où il se rendrait ! Logique !
« Ta chambre est au fond à droite. »
Et là, il se tut s'asseyant dans la cuisine, fixant un peu tout ce qui l'entourait san vraiment sy attarder, attendant, attendant quelque chose qui ne viendrait qu'avec le temps. Quand l'élève est prêt le maître apparaît dit on, et bien la dernière préparation pour l'élève était en cours. Il fallait tester sa patience. Il se tairait et se contenterait d'un sourire en coin, et rien de plus pendant peut être une bonne quinzaine de minutes, peut être plus !
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Magikya venait d'être nommée apprentie magicenne par un mage d'une grande qualitée. Le serment avait traversé sa poitrine, elle sentait une chaleur, celle de la sécurité du maître, pas seulement physique mais également une sécurité dans les connaissances et compréhensions qui lui seraient prodiguées au sujet de la magie.
Elle découvrit là où habitait celui qui était désormais son maître, une maison entassée de grimoires, elle avait déja envie de les dévorer. Magikya avait l'impression que la magie était palapable en cet endroit, que l'on pouvait la respirer, la sentir.
Puis vint la découverte de sa chambre, une chambre légèrement poussiéreuse et qui n'avait pas dû connaître de visiteurs depuis un moment. Elle en fit rapidement le tour, il y avait donc son lit et une armoire, quelques affaires dedans mais rien d'extraordinaire. Le mage ne l'avait pas suivi, il l'avait laissée découvrir seule.
Elle le chercha et le trouva dans la cuisine, quelques assiettes sales étaient entassées. Elle rit intérieurement, cela faisait véritablement la caricature du mage préocuppé par des pensées que les mortels ne peuvent atteindre et qui se soucie moins que de l'apparence matérielle. Son maître était tranquillement assis, il ne disait rien.
-Maître, y a-t-il des vêtements que je dois porter pour montrer mon statut d'apprentie?
Aucune réponse, elle s'asseya également. Mais rien ne se passait, il ne disait rien, silencieux comme une tombe, son souffle était calme. Magikya attendit donc également, cela ne la dérangeait pas, elle avait l'habitude, elle en profita pour repenser son sort conçernant la boule de feu, voir ce qui n'allait pas et ce qui était à améliorer.
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Rester silencieux....elle avait de la pâtience la demoiselle, les minutes passaient lentement, trop lentement sans doute, et ce ne fut qu'après une vingtaine de minutes en silence commun qu'il daigna enfin parler.
« Pour ta tenue, tout ce dont tu as besoin est dans ton armoire, tu verras que ta garde robe s'appauvrira au fur et à mesure, mais c'est normal, tu vas commencer par des tenues chics, avec des fils d'or et d'argent, tout ce genre de choses, et plus tu deviendras puissante plus ta tenue sera rabaissante, et même sur la in, dégradante. Je ne fais rien pour rien, un mage n'est pas là pour épater la galerie, il est au service des autres car il possède une puissance dont le commun rêverait, c'est un bon moyen de t'enseigner l'humilité je pense. Je suis passé par là moi aussi, ne crois pas que tu vas avoir un quelconque traitempent de faveur, je suis passé par là et tous mes anciens apprentis aussi! »
Il se leva et l'invita d'une main à aller dans sa chambre.
« Va donc te changer et mettre ce que tu trouveras dans ton placard, il n'y a que des tuniques unisexe et c'est volontaire, tout comme moi, tu ne porteras que cela, rien de plus, rien de moins. Car certains arts, même si tu ne les étudieras pas forcément tout de suite, nécessitent d'être nu, notamment l'utilisation de la roche magique, car tout vêtement non magique serait un parasite, ces tuniques sont faites par magie et en sont imprégnées, elles ne sont donc pas considérés au sens magique du terme comme un vêtement. »
Il sourit et attendit qu'elle s'exécute avant d'ajouter :
« J'ai vu que tu dévorais des yeux les ouvrages un peu partout mais je veux que tu me promettes de ne lire que ce que je t'autorise à lire, certains sont trop dangereux, tu pourrais mourir sous la dose de connaissances si terribles, ou devenir complètement folle, en perdre la raison, et que sais-je encore ! Le savoir est une arme, certes, mais une arme à double tranchant. Et donc avant de faire quoique ce soit, j'aimerai beaucoup que tu m'expliques un peu déjà ce que tu penses savoir, pour mettre en place un programme efficace... »
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Sur ces sages conseils et après ce long instant de silence, que Magikya pensait, après coup que c'était un test sur sa patience, la jeune apprentie se dirigea vers sa chambre afin de s'y habiller et se sentir ainsi comme une apprentie magicienne. Elle rouvrit donc sa chambre et se glissa vers son armoire. Elle y découvrit en effet une garde robe, comme son maître lui avait prévenue, uni sexe.
Elle s'habilla ainsi, vêtue d'une longue toge blanche, l'habit était léger, simple, mais semblait néanmoins posséder un certain charme. Magikya l'appréciait, notamment par tout ce que cet habit représentait, son statut d'apprentie sur la voie de la magie.
Une fois fait elle retourna voir son maître, toujours assis dans la cuisine :
-Voilà, je suis prête !
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Ah très bien, elle avait fait vite. Et la tunique lui allait à ravir. Le tissu semblait flotter, mais en même temps lui allait parfaitement, très bien ! Bon, passons à la suite. Mais quelle suite ! Voila, il voulait qu'elle lui explique davantage qui elle était, ce qu'elle savait faire. Mais avant cela, il devait lui présenter quelqu'un....ou plutôt quelque chose...enfin bref.
Un petit griffon, de la taille d'un chat sauta d'une étagère, on aurait dit jusqu'alors une statue mais pas du tout, il s'agissait d'une bête bien vivante. Il fallait qu'elle comprene qu'il était lui aussi un habitant permanent des lieux.
« Voici mon compagnon de toujours, ou du moins, des derniers millénaires, il s'appelle Silvaen, c'est un esprit du griffon, un esprit du savoir, tout ce que je ne sait pas, il est là pour me le chuchotter au creux de l'oreille. À un moment ou à un autre, tu verras que tu finiras à ne plus arriver à rien en terme de masse de connaissance ingurgitée, et bien ton esprit compagnon se manifestera et t'aidera à assimilier tes connaissances en en apprenant une partie à ta place, et le mieux c'est qu'il te les dit au moment où tu en as besoin. Personne ne peut tout apprendre sans un esprit comme celui là ses côtés ; Oh, bien sur, chacun a son propre esprit qui a une forme différente, mais gross modo ils ont tous cette taille. »
Il sourit avant de reprendre la parole, comme si il ne savait plus s'arrêter une fois lancé.
« Pour établir mon programme, j'ai besoin de te connaître davantage, que tu me racontes ton histoire, tes peines, tes douleurs, tes joies passées, les choses que tu adorent, les choses que tu crains le plus. Tout ce qui peut m'aider à te comprendre, et le reste aussi d'ailleurs. Je sais que c'est te dévoiler et que ce n'est pas forcément facile, mais c'est grâce à cela que je tournerai ma méthode dans un sens ou dans l'autre pour mieux te correspondre, pour qu'apprendre soit un plaisir de tous les instants ! De même, j'aurai aimé que tu me dises un peu ce que tu sais faire, quelque soit le domaine, juste histoire de mieux comprendre tes connaissances, tes capacités théoriques et pratiques et donc par quel bout commencer, cela peut aller de la cuisine à la botanique et passant par la ferronerie, les domaines importent peu au fual, mais si la liste était exhaustive ça m'aiderait encore une fois. »
Il sourit avant de faire apparaître deux tasses de thé fumantes.
« Un petit peu de thé peut être, pour la gorge, ne pas la déssecher pendant que tu parles! »
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Le mage tenait vraiment à bien connapitre son apprentie par coeur, mais quelles questions, elle réflechit longuement, savoir par où commencer puis débuta :
-Pour commencer, mes parents sont décédés alors que j'étais un nourisson, j'ai ensuité été élevée par un vieux mage ainsi qu'un autre apprenti à l'écart de toutes villes, nous étions seulement proches d'un petit village. Puis à mes dix-sept ans, j'ai choisie de continuer dans cette voie, et je suis partis en ville, après ma rencontre avec un elfe, un mage noir, une facheuse rencontre, je suis arrivée à Nexus, puis je vous ai rencontré et vous connaissez la suite Maître. Pour le reste, ma peine est également un objectif, je suis ambitieuse, je veux pouvoir aller loin dans le domaine de la magie, mais je sais que c'est un long, très long chemin, mais je ne suis pas pressée, je veux prendre mon temps dans cet univers. Mes joies passées, je dirais les hivers antécédents, près d'un lac gelé avec l'apprenti, que je considère comme mon frère, à lancer des sorts basiques, à nous amuser, à rire de rien, bref, notre inconscience du monde extérieur, si beau et si dur. J'adore la magie, l'être humain et tout ce qui le concerne, soit le monde autour de moi. Ce que je crains, la perte, les plus puissants que moi mais c'est souvent mêlé de respect. Je sais faire de la cuisine, quelques sorts basiques, lire, écrire, compter, de l'algèbre également, de l'astronomie. En magie je suis surtout qualifiée pour les soins mais je veux apprendre dans tous les domaines. Voilà, je crois avoir fait le tour, vous avez d'autres questions ? Il est probable que j'ai oubliée certaines choses...
Elle prit une longue gorgée du thé servi, il était très bon et la rassasiat.
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« Je vois..... »
En fait c'était assez bnal, sauf le coup du mage noir...;mais ça, qui pouvait lui en vouloir, c'était dans la nature d'un mage noir de faire du mal. Une fâcheuse rencontre ? Elle était une chanceuse, il aurait pu la tuer, ou bien pire encore ! Mais bon, sinon, le reste était banal, un vieux mage isolé, c'était presque un pléonasme ! Rares étaient ceux qui vivaient à la portée des premières personnes mal venues ! Non, on avait du mérite de contacter un mage pour implorer son aide ! Plus jeune il avait été comme ça avant de se lasser des suppliques !
Bon, il avait une idée un peu précise de ce qu'elle était, de qui elle était et de ce qu'elle étaiten mesure d'apprendre sans trop de difficulté, bon, mais en fait elle avait plus ou moins homis d'autres choses tout aussi essentielles ! Elle allait vivre ici, il fallait donc penser à la répartition des tâches ménagères ! Non, ce n'était pas une blague ! Loin de là, c'était même très sérieux ! Donc autant s'y faire,, et le dire ! Il fallait partager ! Bon, comment faire ! Autnt lui demander si elle préférait réécurer ou vivre dans un peu de poussière comme il avait fait jusqu'alors. Non, il ne s'abaisserait pas au machisme de dire que cela manquait juste de présence féminine, mais le narrateur, si !
« Bon, maintennat he pense avoir une idée claire, mais, question bête, tu couds un peu ou tu ne sais pas faire ? Et même, je voulais te proposer de passer à la pratique de suite, en fait.... j'espère que tu n'as pas peur de ce qui est physiques ! »
Il se leva et retroussa ses manches, puis il noua un foulard au niveau de son nez et de sa bouche avant de taper magistralement des mains. Balais, Balais à frange, un seau plein d'eau, des chiffons, et tout le toutim apparurent par magie.
« Vois-tu, on va commencer par nettoyer un peu la maison, une femme y vit désormais, et je ne peux pas la laisser à l'état de garçonnière ! Et se faire suer un peu ne peut pas faire de mal ! »
Il ouvrit portes et fenêtres et prit un balai, en tendant un autre vers la jeune femme.
« Au travail, ma jeune apprentie ! Et bien sur, interdiction d'user le ma gaie pour ça ! »
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Elle remarquait en effet que cette maison était... disons que le mage s'était laisser-aller, de la vaisselle empilée, des grimoires desordonnés... Il y allait avoir du boulot. Mais ce la n'effrayait pas Magikya, elle se dirigea tout d'abord vers les grimoires et les breloques empilées sur le sol. Un bazar impressionant qui empêchait de nettoyer même le sol.
Les heures passèrent, et finalement, la maison devenait vraiment habitable. Magikya était fatiguée, elle se sentait sale mais au moins, le travail était fait. Elle avait réordonné les grimoires, certains semblaient très vieux, d'autres étaient très lourd, possédant un immense savoir, d'autres cadenassés. Magikya avit eu du plaisir à être au contact d'autant de ces grimoires.
Magikya soupira puis alla s'asseoir sur une chaise dans la cuisine, ses jambes étaient lourdes, mais elle était satisfaite.
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Ah bah pour avoir du bazzar, il du en avait du bazar et pas qu'un peu, et si le sol n'était pas très sal, c'était parce que sous le poids des grimoires, la poussière n'avait pas la place de s'infiltrer ! T le sol n'était pas si sal que ça, mais les nuages de poussière qu'ils bougèrent eurent tôt fait d'encombrer les poumons, il fallait aller prendre une bouffée d'air dans la rue avant d'en arriver à bout ! Bon sang, il fallait sérieusement qu'il se discipline un peu là dessus ! Enfin bon, comme on disair, lorsqu'il enseigne bien, le maitre apprend autant que l'élève ! Mais bon, il fallait encore voir ça ! Bh ils commenceraient demain !
Mais quelque chose le chagrinait un peu, il s'était attendu à un pourquoi au mpins de la part de la jeune femme, il avait espéré qu'elle se montre un peu plus curieuse, il avait eu tort, il fallait croire. Et il trouvait cela très dommage, mais bon, en même temps, pouvait-il vraiment s'en plaindre ? Il avait une apprentie qui sembalit dégourdie.
« Bon sang que de la bonne fatigue tout ça ! Rien de mieux que l'impression du travail bien fait ! Ah décidément la plus belle magie, c'est l'huile de coude ! »
Il eut un rire très brefs, c'était à se demander si il avait vraiment ri, puis il se leva avant de dire à sa disciple :
« Je suis un peu déçu, si il y avait bien une chose que j'attendais de toi, c'était de la curiosité, mais aucune question, ni un pourquoi, ni rien.... dommage, j'aurai beaucoup aimé voir un peu de curiosité. »
Il soupira et s'assit, amenant sa chaise à côté de la jeune femme pour continuer à parler.
« Je sais pas si tu n'ose pas ou si tu n'as pas de question, mais une apprentie qui ne pose aucune question....disons que c'est plus problématique ! Alors dis moi, qu'est ce qui ne va pas ? A part que tu as envie de te retropuver dans un bon bain bien chaud là tout de suite maintenant, un bain comme celui qui t'attend dans ta salle de bain ? Parce que, fait rare, il y a de l'eau chaude.... »
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En effet, Magikya n'avait pas osée lui poser cette question, son maître semblait si sur et certain de lui qu'elle sentait que poser cette question serait absurde, voir, relèverait du grotesque. Mais elle remarquait que son maître n'était pas du genre à critiquer pour avoir poser une question idiote, bien au contraire, il encourageait cela, ainsi Magikya lui posa cette simple question :
-Pourquoi n'avoir pas usé de magie pour le nettoyage ? Est-ce parce que cela serait trop fatiguant, ou usé de ce noble art ainsi pourrait paraître choquant ? Je suis désolé, je n'osais pas poser la question, cela n'arrivera plus.
Sinon, le mage lui avait également parlé d'eau chaud. Magikya en savourait d'avance l'idée, elle n'avait put prendre qu'un bain froid après avoir été recouverte de semences démoniaques, elle se sentait toujours sale. Et puis, prendre un bain chaud était une joie ! Cela était déja rare dans la tour où elle vivait précedemment et elle savait savourer ce rare plaisir. D'autant qu'elle voulait se faire belle, du moins praître présentable devant son nouveau maître et non comme une souillon avec ses cheveux d'un bleu tirant vers le violetet qui étaient tout emmêlés, elle avit également reçu de cette semence dans ses cheveux.
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Questions fort pertinentes, il fallait le reconnaître. Mais elle n'avait émis aucun raisonnement correct, ni aucun raisonnement erroné d'ailleurs, ce n'était pas une questin d'avoir raison ou d'avoir tort, juste une question de point de vu, aussi, il ne pouvait pas dire que c'était une mauvaise hypothèse. Enfin bon, avant de répondre à sa question, il sourit et lui dit.
« Je suis ton enseignant, si tu ne peux pas me poser tes questions, quel que soit le omaine concerné, alors à qui pourrais-tu les poser ? D'autant plus que si je ne peux pas répondre, je peux te promettre que je m'empresserai d'aller hercher la réponse si elle est en mon pouvoir. Bon, après, je ne nie pas que j'éluderai sans doute certaines qiuestions, tu comprendras bien vite qu'il y a un temps pour chaque chose. Il n'y a aucune question idiote, seulement des questions difficiles à poster ! »
Il sourit et enfin, il prit le temps de répondre à sa question.
« À vraie dire, on pourrait, si on le souhaitait, utiliser la magie, mais un auteur terrien avait écris une fable très inspirée pour prler de cela, un vieil homme mourant lègue à ses fils sojn champ dans lequel serait caché un trésor, mais cceux ci eurent beau tout retourner , en vain, faute que quoi, ils se mirent à faire fructifier le lieu avec les récoltes, et c'est dans le labeur acharné, dans le travail que résidait le vrai trésor. Travaillez, donnez de la peine, c'est le fond qui manque le moins, si je me souviens bien. C'était un type très intelligent ! »
Il ne donnait pas de vraie réponse, juste une bonne piste de réflexion, et non sans raison. Il fallait qu'elle se fasse aux énigmes, cela développait l'intellecte eyt la capacité de raisonnement.Il sourit et se leva.
« Va donc te laver, tu en as grandement besoin, il y a du savon et de quoi te nettoyer les cheveux, si tu as besoin d'un coup de main, appelle moi, je viendrai, car vu l'état de scheveux j'ai peur que la magie soit malgré tout utile......mais je préfère que tu me laisse faire, une question de sécurité, on est jamais trop prudent avec les arcanes et autres pratiques magiques.... »
Il lui tapota l'épaule et sourit avant de lui dire.
« Après le bain, je veux que tu m'expliques en fonction de ce que je t'ai dit, pourquoi je ne t'ai pas fait utiliser la magie pour le grand nettoyage. »
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Magikya était restée un moment traîner dans l'eau chaude délicieuse du mage. Elle fut étonnée que le mage disposait également de saons, l'air embaumant la pièce devint délicat, charmant. A contre-coeur, elle finit par en sortir, se sécher et remettre sa toge blanche. Elle mit un moment à réparer ses cheveux, à en éliminer les restes démoniaques mais elle eut finalement raison d'eux avec les produits à disposition et n'eut nul besoin d'appeller son maître.
Elle descendit les marches pour retrouver son maître, ses longs cheveux bleus aux quelques rayons violets flottaient librement. Elle se tint en face de lui et lui annonça :
-J'ai réflechie, utiliser la magie ne nous aurait pas été d'une grande utilité, à moins peut-être pour gagner du temps, mais ce travail manuel nous permet d'en ressentir à un certain sentiment de "travail bien fait", puisque nous ne le devons qu'à nous, de plus, cela nous montre aussi que rien n'est facile, nous ne pouvons nous contenter de contourner les obstacles et se dire qu'ils ne reviendront pas.
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La réponse de la jeune femme était incomplète, mais comment le lui reproher, son apprentissage n'avait commencé que depuis peu ! Pendant le temps où elle avait pu réflechir, lui, il avait commencé à établir un programme des plus stricts, ou du moins les ébauches de cela ! Oui, il y avait trop de choses à faire pour cela, mais d'abord, avant même de le lui expliciter, il fallait qu'il complète sa réponse, ce qu'il fit avec un demi sourire alors qu'il épluchait quelques pommes de terre, à peine cinq ou six petites rates, il ne croulait pas sous l'or, et ces pommes de terre nouvelles étaient tout ce qu'il avait à offrir :
« Oui et non, vois-tu, la magie est quelque chose d'instable et de dangereux, s'en servir pour tout et rien n'est pas une preuve de prudence, de plus, si tu prends l'habitude de toujours t'en remettre à la magie, le jour où tu ne pourras pas recourir à la magie que feras-tu ? »
Il sourit et se leva pour déposer les pommes de terre sur la table alors qu'il mettait les épluchures dans un petit récipient, comme si il les gardait, puis, tout en marchant, il se mit à fouiller une étagère de fioles.
« La magie, c'est bien, mais je ne veux pas qu'elle te rende impotente ! Avoue que ce serait une bien mauvaise chose, ne pas pouvoir te débrouiller sans serait une bien triste chose....Ah ! La voilà ! »
Il venait de passer du coq à l'âne sans même y penser, il était parti chercher une bouteille d'encre et une aiguille.
« C'est pourquoi, je vais te donner un moyen de te localiser en cas de danger, je pourrai donc te ramener directement ici en cas de besoin. Enlêve ta tunique et ins toi droite, j'ambe serrées, en cachant les endroist gênants sui tu le désire, je n'en ai cure....et ensuite tu vas baisser la tête sur l'épaule, que je vois où ton menton touche ton épaule que j'y place le centre du cercle. Pour la suite, si tu veux le masquer sous un quelconque motif, je le ferais. »
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L'apprentie magicienne se déshabilla, sa toge tomba à ses pieds. Mais elle se refusa à cacher ses parties intimes, bien que cela était contraire à ses idées, qu'elle n'était absolument pas naturiste, mais cela était symbolique. C'était désormais son mâitre, elle se mettait à nue pour lui, physiquement et spirituellement.
Elle était prête et acceptait tout cela, elle attendait désormais ce sort, même si elle eut un geste involontaire vers ses deux petits seins, les pressant, cela ne fit que la gêner davantage, elle enleva brusquement sa main et rougie.
Elle attendait ce sortilège, sous la forme d'un tatouage, qui allait les lier...
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L'obéissance était l'une des vertus les plus sacrées pour un apprenti, ça et la curiosité,tant que cette dernière restait bien placée, cela ne posait aucun problème, bien au contraire ! Il aimait beaucoup les questions à tout va ! Il ne cherchait pas à répondre à tout, mais cultiver le seulk désir noble, celui de savoir !
Il sourit et déboucha la bouteille pour y tremper le bout d'une plume très fine dont la pointe était en métal , si fine qu'elle était presque invisible quand on la regardait comme il fallait. La main sure, il n'hésita pas en approchant la pointe de la plume de la peau de la jeune femme , et doucement, il prit la tête de la jeune femme, par la nuque, et la fit pencher sur le côté, pour voir la jonction, et doucement, il piqua la peau à cet endroit pour le repérer. Il retrempa la plume avant de commencer à tracer à cet endroit une petite rosace avec plein de de petits symboles compliqués.
« Tu n'as pas de réponse à me donner ? Tu préfères que je le laisse tel quel, descendre dans ton dos jusqu'à tes reins et s'étendant sur ton visage ? »
Ce faisant, il continuait à dessiner ses symboles magiques, s'étendant toujours de plus en plus loin sur son corps.
« Enfin, si ça te satisfait..... »
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Magikya sentait le contact froid et dur de la plume sur sa peau, s'en était presque intimidant, et effrayant ! D'autant que cela la liée définitivement à son maître, mais elle était rassurée, il avait la main experte, il ne tremblait pas, sur de chacun de ses mouvements, de ses traits, de ses lignes, formant un symbole complexe et incroyable...
"Je ne sais pas vraiment quelle forme donner, mais quelque chose de petit, pas trop vulgaire, mais en même temps qui montre que c'est de la magie, histoire que cela intimide un peu" lui dit-elle en souriant, attentive à chacun de ses mouvements experts.
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Quelque chose de discret mais qui indique que cette personne maîtrise la magie, selon elle, ça permettrait de se faire respecter …..il n'était pas sur que ce soit une bonne idée, mais bon, il fallait qu'elle fasse les mauvaises expériences de lui même, il ne lui fallait pas tout lui mâcher, si il aimait enseigner, il fallait aussi qu'elle tire ses enseignements d'ailleurs, il ne pouvait pas tout lui larguer tout rôti dans le bec, on apprenait aussi avec des expériences, les bonnes comme les mauvaise.
Il s'arrêta pour arrêter un symbole dans sa tête, il tentait de choisir quelque chose de discret, il arrêta son choix sur une sorte de pentacle dans un pentacle dans un cercle, le tout, stylisé. Il semblait se désintéresser d'elle pour tracer un cercle plus complexe sur un morceau de parchemin avant de se tourner les la jeune femme, avec sa plume et traça le futur tatouage avant de psalmodier, devant ce dessin et doucement, l'encre de la figure, comme si quelque chose s'insinuait en elle.. Cela prit très peu de temps, et il ne resta comme marque, très légère, un tatouage visible uniquement sous la lune, encre spéciale oblige.
« Tu n'auras qu'à toucher cette position de ton corps trois fois ! Et je te rappellerai, mais ne compte pas que sur moi, si je suis sur de te ramener, je n'aurai pas forcément tous les ingrédients pour te ramener, alors ne prend pas cela comme une raison de ne pas être prudente ! »
Il lui tendit un premier livre, au titre pompeux : Mille et une raison de ne jamais faire usage de la magie étrange, non, mais cela allait de paire avec sa première leçon : la prudence.