-
Il y a plusieurs endroits dans ce monde où je ne veux pas aller: l'estomac d'un dragon, la marmite d'une tribus d'ogre et la capitale de l'empire. Les personnes que j'ai interrogées/menacées m'on cependant assurés que Lucas était ici, au service d'une certaine Mélinda Waren, dans un Harem...Pauvre petit frère, lui dans un Harem, il a mon age merde, comment on peut désirer quelqu'un de cet age! Bref, après des semaines de voyage en cheval "emprunté" à un groupe d'esclavagistes, j'arrive finalement à la cité ennemie de Nexus. J'en ai des frissons, elle est vraiment inquiétante, sans parler de ses habitants. Je me couvre la tête avec la capuche de ma cape, histoire qu'on ne voit pas mon visage et je m'enfonce dans les avenues principales.
C'est propre, vraiment propre comparé à Nexus, cependant la quantité de garde en armure au mètre carré est bien double à celle de la cité d'où je viens... Je regarde autours de moi, il y a des gens étrange mais je ne regarde personne dans les yeux et prends garde à ce qu'on ne me vole rien. Je vais déposer mon cheval à l'écurie pour ne pas me faire remarquer, je viendrais le reprendre une fois que j'aurais récupéré Lucas.
J’interroge un marchand de poisson lui demandant où trouver Mélinda Warren, il me rit au nez et va s'occuper d'un client. Je vais demander à un marchand de légumes qui me réponds juste: "la cherche pas, t'aura des problèmes sinon" Ils commencent à me gonfler ceux là, je suis un groupe de personnes pour leur demander mais eux m'ignorent juste...Certaines personnes ont entendu qui je cherchait et son parti en courant pour ne pas être interrogées...Mais il se passe quoi ici? Elle est quand même pas si dangereuse, c'est une dirigeante de harem!
Je passe devant un mendiant qui, accablé par la perte de ses jambes, fait la manche dans la rue. Là je lui demande où la trouver, en faisant tourner une pièce dans ma main:
-Mélinda? Pour sûr que j'sais, tout l'monde connait la grande Mélinda ici, c'est une femme très puissante vous savez, son harem est quelques rues plus loin...
-Merci, tenez mon brave.
-Merci bien Monseigneur...Mais une question à mon tour; vous avez demandé à d'autres personnes que moi?
-Oui, pourquoi cette question?
-Ooooooh, je sais pas pourquoi vous la cherchez mais il y a grande chance qu'elle soit déjà au courant que quelqu'un la recherche alors...
Je le quitte, ne laissant apparaître mon visage, enfermée dans ma cape, on ne voit rien de ce qu'il y a en dessous. Je suis les instructions du mendiant, prenant en compte quand même la possibilité que cette Mélinda soit au courant...
-
Adaxia (http://fc08.deviantart.net/fs70/i/2013/198/1/e/the_lone_woman_warrior_regular_by_chrisnfy85-d6dvquj.jpg) s’avançait le long des rues ashanrdiennes, refaisant son équipement. Elle venait de vendre une superbe hache naine qu’elle avait récupéré sur le cadavre d’un Scoia’tael tué il y a quelques semaines, après avoir vendu, ici et là, différentes dagues et épées. Elle avait laissé quelques armes à l’armurerie de la Guilde Warren, puis venait juste de faire une affaire en vendant la hache. Attirant bien des regards, aussi bien masculins que féminins, Adaxia s’avançait le long des rues. Elle était à moitié nue, ce qui attirait parfois les regards désapprobateurs de certains gardes de la Milice urbaine, mais ils n’osaient rien dire, car elle était une guerrière. Elle travaillait depuis plusieurs années au sein de la Guilde Warren, maintenant. La guilde ne s’appelait pas ainsi quand elle était arrivée, mais, depuis quelques mois, elle avait été achetée par Mélinda Warren, une fameuse esclavagiste ashnardienne qui dirigeait un harem de luxe très prisé dans la capitale.
Cet achat avait fait grand bruit, car il avait été obtenu en vendant, à prix d’or, un esclave auprès d’Ishtar Naviento, une ancienne ennemie de l’Empire, maintenant alliée... Pour l’heure. La guilde dans laquelle officiait Adaxia était en train de couler, et cette dernière avait commencé à chercher ailleurs. Elle était en redressement judiciaire, entre les mains d’un mandataire judiciaire désigné par le tribunal de commerce d’Ashnard pour tenter de sauver les meubles. Toutes ses dettes avaient été rachetées par Mélinda Warren, et elle avait ainsi hérité de la guilde, en désintéressant tous les créanciers. Les locaux de la guilde étaient en piètre état, l’isolation était défectueuse, et la vampire avait tout rénové, tout en renouvelant les contrats, et en promettant des avantages complémentaires intéressants : possibilité de conserver dans son propre patrimoine une partie du butin, et de bénéficier de compléments de salaires sous la forme d’entrées gratuites dans son harem. Beaucoup avaient vu dans cet achat un « caprice » d’une femme qui vivait au-dessus de ses moyens, et qui avait la folie des grandeurs. Gérer une guilde, ce n’était pas dut out comme gérer un harem, c’était bien plus difficile, bien plus onéreux, mais la vampire avait tendance à bien s’en sortir.
Adaxia, en tout cas, n’avait plus envie de déménager, et de plus en plus de novices venaient, probablement attirés par la perspective de pouvoir rentrer gratuitement dans le harem. La guerrière était plutôt connue ici. Elle était talentueuse, en plus d’être belle. On la surnommait « La Femme Rouge », et elle s’avançait le long d’étals du marché, prenant de la nourriture, quand un jeune homme se rapprocha d’elle.
« Que veux-tu, petite pomme ?
- Il y a une femme qui parle de Madame Warren... Une femme que je n’ai jamais vu ! »
Adaxia soupira légèrement. Pourquoi fallait-il donc qu’on vienne à chaque fois les embêter ? Il n’était pas rare, pourtant, de parler de Mélinda, car beaucoup de touristes se rendaient fréquemment à son harem. Elle hésita un peu, avant de finir par hocher la tête.
« Conduis-moi à cette femme. »
Elle lui donna une pièce, et suivit le jeune homme à travers les ruelles de la capitale .Ashnard avait de grands boulevards qui reliaient le Palais Impérial aux portes d’entrée de la ville, mais il existait aussi une multitude de ruelles et d’impasses filant dans les quartiers séparant les boulevards. Le jeune homme finit par lui montrer du doigt la silhouette d’une femme, qui leur tournait le dos. La femme remercia le jeune homme, puis s’avança rapidement.
« On m’a dit que vous cherchiez Mélinda Warren... Pourrais-je savoir pourquoi ? » demanda-t-elle alors rapidement.
-
Merde, le clochard avait raison: ici les nouvelles semblent aller vite, très vite. J'entends derrière moi une voix qui me questionne sur mes raisons pour rechercher Mélinda, je me retourne pour voir qu'il s'agit d'une femme à moitié en armure et l'autre moitié nue...A quoi ça sert ce genre d'armure? La moité du corps est même pas couverte! J'espère que le vendeur lui a au moins fait moitié prix... Cependant elle n'avait pas l'air d'une débutante à première vue, autant être prudente. J'ôte ma capuche dévoilant ainsi ma tête, histoire de montrer que je n'ai pas de mauvaises intentions envers elle, et pour montrer que je suis une simple ado inoffensive...en apparence.
Bon il me faut une idée, je ne peux pas juste dire: je viens chercher mon frère quitte à faire rôtir la salope qui le retiens en esclavage!!!" ça risquerait d'être mal prit. Je pourrais aussi bien courir mais bon je ne connais pas la ville et je serais sûrement vite rattrapée. Bon, jouons la carte de l'audace et du culot...d'autant plus qu'elle commence déjà à me gonfler cette bonne femme. Je la regarde avec un air agacé et lui dit :
-Nan.
Puis je me retourne, remettant ma capuche, pour continuer ma route espérant intérieurement qu'elle ne tente pas de me massacrer à grand coups de poing...Bon il y a des gardes dans la zone, je ne pense pas qu'elle va risquer de me tuer devant public sans raison... Mais dans ma tête je récite diverses formules pouvant la faire rôtir en cas de besoin, on ne sait jamais après tout.
-
Adaxia n’insista pas plus, et s’écarta. Elle n’était pas guide touristique, et oublia assez rapidement cette femme. En effet, beaucoup d’étrangers recherchaient le harem de Mélinda Warren, afin de pouvoir s’abandonner avec ses hôtes et ses hôtesses. La jeune femme avait l’air soucieuse, ce qui importait assez peu à Adaxia. Elle-même avait d’autres soucis en tête, et reprit sa route.
L’accès principal du harem était une cour le long du boulevard. Un élégant portail en fer permettait d’entrer dans cette petite cour, un jardin avec une fontaine au milieu, des bancs, et des buissons avec des arbres dans les coins. Une agréable porte d’entrée permettait d’accéder au harem, qui se présentait comme un grand immeuble élégant. Il y avait un hall d’accueil, avec une décoration curieuse. Il y avait des tableaux érotiques et suggestifs, et, entre eux... Des femmes emmurées. Elle sétaient attachées contre le mur, avec de longs gants noirs en latex, et de longs collants de même acabit. Ils avaient des gag balls sur les lèvres, des bandeaux sur les yeux, et des chaînes qui les immobilisaient, tout en étant couramment pénétrées par un double gode s’enfonçant à la fois dans le vagin et dans l’anus de ces deux femmes. Les godes étaient dans une culotte noire confortable, et certains clients étaient en train de malaxer leurs seins. Les femmes étaient offertes à la libre disposition des clients.
C’était un grand hall, confortable, avec des piliers, un lustre, et une fresque sur le plafond, une longue peinture sexuelle symbolisant un harem infernal, avec des chaînes, des fouets, des succubes, et des esclaves, féminins comme masculins. Au centre du hall, il y avait un bureau ovale où des standardistes accueillaient les clients. La femme qui était à l’accueil était une jeune blonde avec une petite tenue blanche moulante, qui s’appelait Faith (http://img106.xooimage.com/files/b/5/3/faith-46c01f6.jpg). C’était une belle esclave, une adolescente qui avait 19 ans, et qui était l’esclave de Mélinda depuis quelques années. S’occuper de l’accueil était une tâche importante, et elle s’en occupait bien. Elle avait été formée par une maison esclavagiste pour être une majordome, et elle s’en sortait bien. Elle savait lire et écrire, et accueillait les clients avec un grand sourire, sans faillir devant leurs regards lubriques. Certains avaient déjà réservé leur nuit avec elle.
Quand Lucie s’approcha d’elle, Faith lui fit un grand sourire poli :
« Bonjour Madame ! Bienvenue au harem de Mélinda Warren ! Que désirez-vous ? »
Dans les coins, il y avait de discrets gardes, dans des combinaisons noires. Ils portaient des casques, et restaient silencieux, mais étaient prêts à bondir au moindre geste suspect.
-
Je suis seule à nouveau, la femme ne semble pas s’intéresser plus à moi, je ne vais pas m'en plaindre. Je poursuis donc ma route dans la ville pour finalement arriver au Harem, enfin c'est ce que je pouvais lire sur l'écriteau car, vu de l’extérieur, cela n'avait pas vraiment l'allure d'un harem. Je regarde la cour, elle était vraiment très jolie, je ne m'attendais pas à voir un coin aussi agréable dans une ville malsaine. Cependant ma surprise fut bien plus importante une fois à l’intérieur...
Je poussais la porte pour entrer et là je tombe sur un spectacle qui me met bouche bée: c'est...indescriptible...ça pu le sexe à des kilomètres! Oui rien de surprenant vu que c'est un harem mais je ne m'attendais pas à ça...Les peintures ça passe encore, on trouve de l'art représentant l'acte sexuel partout, mais les femmes attachées au mur c'est nouveau pour moi. C'est quoi tout ça, pourquoi elles ont des boules dans la bouche? Je m'approche, le regard traduisant mon incompréhension. J’aperçois ensuite l'instrument qui les fait gémir, c'est quoi? On dirait un pénis artificiel double...Drôle d'invention.
Mais pourquoi elles sont là? Pour le spectacle? J'approche mon doigt de la poitrine d'une fille, tout doucement comme si je m’apprêtais à toucher une créature inconnue. Mon doigt recule à plusieurs occasions avant de finalement toucher le sein. On ne m'a pas arrêtée ni expulsée à grand coup de pied dans le derrière donc je suppose que les filles sont là pour être regardées et touchées. Les pauvres je les plains...
Je ne peux pas m’empêcher de tirer un peu mon haut vers l'avant et regarder ma toute petite poitrine en baissant la tête. Elle me paraît bien ridicule comparée à celles que j'avais devant les yeux. Je quitte mes réflexions et vais voir la jeune femme de l’accueil.
Que dire? Que faire? Si je demande à voir la patronne on risque de me virer directement. Si je demande à parler à Lucas, je pourrais difficilement le faire sortir d'ici...Mon pauvre frère, promis je te retrouverais! L'avantage de ne pas être des jumeaux parfait était que je ne suis pas sa copie physique conforme. Je lui ressemble beaucoup mais pas assez pour être longtemps confondue avec lui, et puis si ça se trouve on a pas le même caractère.
-On m'as dit que votre harem était le meilleur de la région. Etant de passage je souhaite vérifier si cette réputation est méritée voilà tout dis-je avec un sourire gêné.
Bon se faire passer pour une cliente est peut être pas l'idée du siècle mais bon c'est tout ce qui me viens en tête.
-
Faith, malgré sa timidité naturelle, était toujours très chaleureuse avec les clients, surtout quand elle était à l’accueil. Sa timidité, elle la réservait dans la chambre, avec les clients qui la louaient pour ses prestations sexuelles. Elle était douée, et elle observait la nouvelle arrivée avec un sourire chaleureux sur le coin des lèvres. Faith ne l’avait jamais vu ici, et elle était suffisamment observatrice pour voir qu’elle avait été troublée en voyant les femmes en vitrine. C’était le terme officiel : en vitrine. Initialement considérée comme une punition, la mise en vitrine était peu à peu devenue, au fur que la luxure et la perversion avaient grandi au sein du harem, une sorte de récompense, de cadeau gratifiant. C’était le signe que leur Maîtresse les formait bien, et les timides, notamment, adoraient être en vitrine. C’était presque une forme d’éducation sexuelle perverse, car le bandeau sur leurs yeux les empêchait de voir les regards lubriques, tout en sachant qu’elles étaient le fruit du désir de ces hommes et de ces femmes. C’était délicieusement excitant pour Faith, mais, depuis qu’elle avait de plus en plus de responsabilités au sein du harem, elle était rarement mise en vitrine, se contentant de coucher avec ses clients.
Avec un léger sourire, la mystérieuse jeune femme expliqua vouloir vérifier la réputation du harem. Faith n’en laissa rien paraître, et hocha lentement la tête :
« Et bien, ce compliment me va droit au cœur, Madame ! assura-t-elle avec un sourire ravi et étincelant. Oh ! Je m’appelle Faith, par ailleurs ! Je suis ravie de vous accueillir ! »
Elle le pensait sincèrement, et ouvrit son cahier.
« Je suppose que vous ne connaissez pas notre règlement intérieur, Madame... »
Elle lui tendit un document imprimé comprenant le règlement intérieur, faisant quelques pages. Il y indiquait notamment que le client ne devait pas dépasser les termes du contrat prévu avec l’hôtesse. Si on demandait simplement une relation classique, et qu’on se mettait à frapper l’hôtesse sans son accord, alors cette dernière pouvait appeler les gardes.
« Je vous demanderais d’en prendre connaissance, puis, par la suite, de remplir cette petite fiche. Elle est à titre purement informelle, pour notre propre comptabilité. »
Il fallait indiquer, sur la fiche, son nom, ou bien un pseudonyme. Le harem garantissait la protection de la vie privée de ses clients. Le règlement intérieur mentionnait aussi les différents forfaits prévus avec les hôtesses. On pouvait choisir le nombre de personnes et ce qu’on voulait faire avec elle(s) : du sexe soft ou hard. C’était aussi simple que ça, et il n’y avait aucune limite de temps. Le harem revendiquait vendre du rêve.
Faith lui laissa donc le soin de prendre connaissance de ces documents, et, quand elle revint vers elle, elle lui sourit à nouveau.
« Alors... Voici notre catalogue. Ici, la liste des hôtesses disponibles. »
Si on observait le catalogue, Lucie trouverait peut-être son frère... Mais il était indiqué comme une fille, Lucie. Néanmoins, il figurait dans les fichiers des hôtesses, et était actuellement libre. Sur la photo, on pouvait le voir dans une belle robe avec des collants et des gants, arborant une petite mine timide devant l’objectif de la photographie, ses beaux yeux verts dévisageant cette dernière.
« Je vous en prie, vous pouvez prendre votre temps... »
La voix de Faith était délicieusement sensuelle et chaude, comme pour mieux attirer la jeune femme.
-
C'est un endroit qui me met assez mal à l'aise, heureusement que la jeune femme à l’accueil a une attitude qui a tendance à me rassurer. Elle a l'air vraiment gentil et aimable, une bonne commerçante mais bon, j'aimerais être dans une boulangerie plutôt que dans un harem en ce moment. Endroit assez paradoxal entre cette Faith qui est rassurante et les gardes qui le sont un peu moins...Ils ont l'air de rôtir aussi bien que tout le monde mais quand même.
Quand l’hôtesse suppose que j'ignore le contenu du règlement de l'établissement je fais un signe de tête négatif...je suis même étonnée: il y a des règlement pour ça? Je prend le document, intriguée d'en connaître les grandes lignes. Whoua, cela ressemble vraiment à un contrat, bon déjà on ne faisait pas tout et n'importe quoi avec celui ou celle que l'on choisit. Ils protègent leurs prostitués ici? C'est une bonne chose, ça veut dire que Lucas n'est peut être pas trop maltraité. Par curiosité je regarde les prestations: les yeux gros comme des billes, 99% des pratiques proposées m'étaient totalement inconnues même de nom. Parfois j'essayais d'imaginer comment faire une position qui me semblait irréalisable. De l’extérieur on avait l'impression que je découvrait ce vocabulaire, ce qui n'est pas faux.... Il y avait des descriptions mais cela me dégouttait plus qu'autre chose, aussi j’arrête de lire et prend la fiche d'information.
J'y marque mon "nom" Enora, puis j'attrape le catalogue des employés... il y avait des images d'eux! Des images vraiment réalistes, on aurait dit qu'ils étaient en face de moi! C'est donc ça une photo? J'en avais entendu parler mais pas encore vu. Je parcours toutes les photos sans en manquer une seule jusqu'à tomber sur quelqu'un qui me ressemble drôlement... Mon cœur bat à toute allure, mes mains tremblent, est-ce lui? Je m'attarde sur ses yeux et découvre qu'ils sont identiques aux miens! C'est lui, c'est Lucas!! Par contre, il a l'air fin, trop fin il ne doit pas assez manger...Mais pourquoi est-il en fille? Pourtant c'est lui j'en suis sûre et certaine, en plus il est nommé Lucie apparemment, quelle ironie...
Je retourne le livre vers Faith et montre mon frère sur la photo:
-Lui!! C'est lui que je veux!! Il est là? Je peux l'avoir maintenant? "
Je suis dans tout mes états, impossible de ne pas le voir, j'ai même les yeux qui brillent, j'ai envie de pleurer tellement l'émotion est grande. Si ça se trouve dans peu de temps je serais de nouveau à ses cotés. Mais sur le coup je n'ai même pas fait attention au fait qu'ici ils le prennent pour une fille.
-
La cliente semblait surprise au fur et à mesure qu’elle avait lu le règlement, ce qui n’avait pas échappé à Faith. Il n’y avait même pas besoin d’être physionomiste pour voir ses yeux s’écarquiller de stupeur en découvrant le règlement, surprenant un peu Faith. Elle avait grandi dans un environnement d’asservissement depuis sa plus tendre enfance, et considérait toutes ces pratiques comme étant évidemment normales. Elle avait appris à être une belle esclave, venant de l’une de ces guildes où on formait des esclaves de luxe, généralement à destination de palais, de grands manoirs, voire d’ambassades. Elles ne savaient pas que faire l’amour ou sourire, on leur apprenait aussi à se faire belles, à chanter, à danser, à séduire, à lire, à être, en somme, de parfaites maîtresses, des confidentes et des amantes. Faith avait toujours eu une certaine timidité, ce qui avait aussi son charme, et un certain talent avec les chiffres. Elle avait une bonne mémoire, et c’est ce qui l’amena à se dire que le visage de cette femme lui évoquait quelqu’un... Et ce encore plus quand elle désigna du doigt, sur le catalogue, avec un aplomb indiscutable, Lucie.
Faith regarda la brochure. On y voyait le corps de Lucie, avec, à droite, des informations sur cette dernière : sa date d’arrivée, son expérience sexuelle, et sa race. Elle était décrite comme une Lycane, ce qui n’était pas faux. Faith savait que la venue de Lucie s’était faite sans problème. La petite esclave avait réussi à s’intégrer, et Faith, en réalité, ne savait même pas que Lucie était un homme. Il fallait dire qu’il avait une silhouette très féminine, portait des collants avec des gants, et même des sous-vêtements de fille. Maîtresse le coiffait également avec des bandeaux dans les cheveux, et ses beaux yeux verts lui attiraient bien des clients. Depuis qu’il était ici, il avait eu droit à son lot de fellations et de relations sexuelles.
Visiblement, cette femme tenait beaucoup à Lucie. Faith, un peu surprise, cligna des yeux.
« Heu... Et bien... Oui, Lucie a un créneau de libre. Nous allons la prévenir, et vous l’attendrez devant sa chambre, lorsqu’elle sera prête. Un garde vous escortera devant sa chambre. »
Faith la fit signer un nouveau papier, puis nota quelque chose sur son agenda. Elle appela ensuite un certain Randy, et un garde approcha. Il était vêtu d’une combinaison noire le recouvrant presque intégralement, et elle lui demanda d’escorter la cliente jusqu’à une chambre. Randy hocha lentement la tête, et demanda à la cliente de la suivre, puis s’avança tout seul, marchant en s’assurant que Lucie la suive. Faith les regarda suivre, plongée dans ses pensées.
Le trouble de cette femme en arrivant dans le harem... Puis son regard enthousiasmé en voyant Lucie... Pour Faith, ça ne faisait aucun doute. Si on ajoutait à ça leur ressemblance physique, il était évident que ces deux femmes entretenaient des liens. Peut-être des sœurs ? Auquel cas, il fallait craindre que la cliente ne cherche à libérer leur Lycane... Une chose que la Maîtresse ne tolérerait pas. Faith se retourna, et se dirigea vers une jeune fille à la peau chocolat, avec de longs cheveux noirs légèrement bouclés, afin de ressembler à ceux de la Maîtresse. Elle était torse nue, mais si jeune qu’on ne voyait pas encore sa poitrine.
« Sabrina ?! Tu veux bien aller transmettre un message à Maîtresse Mélinda ? »
Sabrina, fille d’une prostituée et d’un client inconnu, hocha la tête. Étant jeune, elle ne servait pas comme prostituée (sans doute l’une des rares lignes morales que le harem essayait de tenir), mais ça ne l’empêchait pas de servir. Née esclave, elle appartenait intégralement, depuis ses premiers cris, à sa Maîtresse, et même avant. C’était en effet à la Maîtresse qu’il revenait de décider de l’avortement ou non des fœtus de ses esclaves. Faith «écrivit rapidement quelque chose relatant cette expérience, puis chargea Sabrina d’aller en informer leur Maîtresse.
Entre-temps, Randy se rapprocha d’un banc confortable et rembourré devant une porte close, dans un couloir à la tapisserie rouge.
« Installez-vous, Madame, l’hôtesse va vous recevoir d’ici quelques minutes. »
Connaissant son travail, Randy appuya sur une sonnerie à côté de la porte, annonçant ainsi à la femme à l’intérieur la venue d’un client.
Il n’y avait dès lors plus qu’à attendre que la Lucie de Mélinda soit prête pour qu’elle ouvre la porte.
-
Tout se passe parfaitement, j'ai réussis à me faire passer pour une cliente! Si on m'avais dis il y a quelques mois que j'allais entrer dans un harem comme consommatrice je ne l'aurais jamais cru. Je souris donc en entendant que l'on allait me guider à la chambre de Lucas, je m'approche du but enfin! Je suis le garde bien sagement sans faire de gestes qui auraient pu paraître suspect ou déplacés. En marchant dans les couloirs, je m’aperçois que le lieu est très propre et très bien entretenu. C'est chic, il y a des peintures, des statues, de l'art érotique un peu partout. Je ne m'attendais pas vraiment à une telle classe dans un harem, je pensais plutôt voir un endroit sale, malsain, glauque et froid. Ici je me sentais pas si mal que ça si on oublie le fait que je sois dans un bordel.
On croise des filles en marchant, elles n'ont pas l'air triste ou malheureuses, elles se parlent entre elles et sont souriantes. Si ça se trouve ce ne sont que des employées de maison et non pas des prostituées, qui pourrait être heureux de vivre ici en se vendant à un inconnu l'espace de quelques minutes voir quelques heures? Je salut de la tête respectueusement chaque fille croisée, on voit même des hommes même s'ils sont bien plus rares, les harems attirent plus les hommes que les femmes apparemment.
Nous arrivons finalement devant une porte, le garde sonne et me dit que Lucas ne tardera pas. Je m'installe sur le banc, hum c'est drôlement confortable ça, j'aurais aimé avoir les même à l’académie de magie de Nexus. J'attends, j'attends, j'attends, mes pieds tapent sur le sol, j'oscillent entre impatience et crainte: Me reconnaîtra t'il? Se souviendrai t'il seulement de moi? Nous ne nous sommes pas vu depuis 10 ans après tout...
Mes pensées cessent quand je vois la poignée se tourner, mon cœur s'emballe, je sers les poing tant mon attente est insupportable...
-
Ce ne fut pas Lucas qui ouvrit. Faith avait rapidement compris que cette femme ne venait pas pour se faire plaisir avec un client. Le message qu’elle avait chargé d’envoyer à sa Maîtresse indiquait que, selon toute vraisemblance, leur Lucie avait de la famille, et que ladite famille venait probablement la récupérer. C’était un élément qui arrivait parfois. Un esclave avait souvent une famille, là d’où il venait, famille à laquelle il renonçait en devenant esclave. C’était la dure loi de la vie, et il arrivait assez souvent que ce soit la famille elle-même qui vende ses propres enfants. On observait notamment ce scénario dans les exploitations agricoles qui étaient en train de s’appauvrir. Les fermiers, plutôt que de fermer et de vivre dans la mendicité, vendaient leurs jeunes filles à des esclavagistes. Ces familles avaient généralement une bonne dizaine d’enfants, et il était fréquent de voir des nouveau-nés mourir quelques jours après la naissance. Partant de ce principe, les fermiers faisaient preuve d’un certain détachement, et d’un réalisme froid et logique. Au moins, leur fille ne manquerait de rien entre les mains des esclavagistes.
Mélinda ne connaissait pas trop le passé de sa Lucie, et elle n’aimait pas quand ce dernier venait les voir. Elle reçut rapidement le message, et se rendit dans la chambre en question, empruntant un autre passage que le passage public. La priorité était d’éviter un scandale dans le couloir. Rien ne devait porter atteinte à l’image de marque de son harem. C’était impératif. Elle se rendit donc dans la confortable chambre, patienta quelques secondes supplémentaires, puis ouvrit la porte.
Il y avait bien une femme dans le couloir... Ou, en tout cas, un être vivant nerveux et tendu. Mélinda sentait son groupe sanguin. Celui de Randy, le garde, était bien plus posé. Il savait se contrôler. Mélinda regarda la femme. Elle vit sa surprise, son impatience, et probablement sa déception, ou son incompréhension, en voyant que la femme devant elle n’était pas Lucas.
« Hum... Tu es sa sœur », fit alors Mélinda.
La ressemblance physique était trop criante. Elle avait les mêmes yeux verts que sa Lucie. Son esclave n’était pas au harem en ce moment. Mélinda avait diversifié son activité en ouvrant des succursales dans d’autres parties du monde, en s’associant avec d’autres esclavagistes. En ce moment, sa Lucie était dans le manoir d’Evangeline, au Royaume Terranide. La vampire avait un miroir magique permettant de rejoindre instantanément le manoir, mais son invitée l’ignorait.
« Je sais où est ton frère... Viens. »
Mélinda se retourna, et laissa à la femme le temps d’entrer. Elle lui demanda de refermer la porte derrière elle. La chambre, quant à elle, était plutôt confortable, et assez luxueuse. Il y avait un grand lit dans un coin, des harnais sur le sol et sur le plafond. Mis à part ces éléments, rien ne laissait soupçonner que cette pièce puisse être une chambre de passe. La vampire était assise sur un fauteuil, jambes croisées, dans son habituelle robe dorée, et ses beaux yeux verts dévisageaient la femme.
« Tu n’es pas venue ici pour du sexe », lâcha Mélinda en guise d’introduction.
Ce n’était qu’un simple constat, et, comme si elle n’attendait pas de réponse de la part de son interlocutrice, la vampire enchaîna rapidement :
« Cherches-tu à libérer ton frère de mes griffes ? »
-
Si un jour on cherche à peindre la déception, je pense que mon visage à ce moment précis ferait l'affaire. Moi qui m'attendais à voir mon frère, lui sauter dans les bras et tout faire cramer pour partir d'ici, je me retrouve devant une drôle de femme. Peut être que cela fait parti des choses habituelles pour un harem...enfin c'est ce que je pensais jusqu'au moment où je l'entends parler. Elle sait pour moi et Lucas? Elle sait que je suis sa sœur? Mais comment c'est possible? Ah oui...on est jumeau, ça doit aider. Cette femme va peut être me conduire à lui, je l'espère tellement...
Je la suis sans broncher, sans dire un mot essayant surtout de faire partir de mes yeux cette lueur de déception et d'inquiétude. La porte fermée, je me retourne pour voir que celle qui m'a accueillie était assise sur un beau fauteuil et me dévisageais: gênée, embarrassée je ne savais plus ou me mettre. Cela ne fit que s'empirer quand elle parla au et fort de la raison de ma présence, mon infiltration ne fut que de courte durée mais, heureusement pour moi, elle n'a pas l'air dangereuse et je pourrais la faire taire avant qu'elle n'appel du secours.
-Cherches-tu à libérer ton frère de mes griffes ?
-Mais non pas du tout, je...je suis juste venue voir si il va bien. Ça fait longtemps qu'on s'est parlé, considérez cela comme une visite de courtoisie... Je m'appels Lucie Yriané, sa sœur comme vous l'avez deviné madame." Je m'incline pour la saluer et j'enchaîne ma comédie.
-Il est là? Je peux le voir? Je ne serais pas longue vous savez mais je paierais quand même comme si on avait eu le rapport ne vous en faites pas"
Très clairement je suis mauvaise menteuse, trop franche pour jouer la comédie, mais en faisant la gentille fille inoffensive j'espère pouvoir lui faire gober ça et pouvoir emmener Lucas loin d'ici sans trop de sang versé. Pas que ça me gène mais j'ai pas 50 vêtements de rechange moi. Et c'est si jamais ça marche pas j'emploierais la menace...ce que je veux faire depuis le début.
Tiens, cette femme me fais un drôle d'effet. Quoi je ne sais pas, c'est bizarre: comme si je l'avais déjà croisée un jour il y a longtemps...
-
Juste venue voir s’il allait bien... Mélinda n’était pas suffisamment naïve pour croire à un tel mensonge. Elle ressemblait énormément à son frère, ce qui confirmait ce que la vampire pensait .Des jumeaux de sexe différents... Plus ou moins. Lucie ferait tout pour retrouver son Lucas, Mélinda en avait conscience. Elle ignorait que son frère se trouvait au Royaume Terranide, et la vampire essayait de savoir comment en tirer profit. Elle avait toujours aimé les jumeaux, non pas parce qu’ils étaient soudés entre eux, mais parce qu’il était toujours plus excitant, pour les clients, de coucher avec des duos identiques. Les jumeaux valaient très cher sur le marché, ainsi que dans une chambre. Penchant légèrement la tête sur le côté, jambes croisées, Mélinda essayait de savoir comment profiter au mieux de cette situation. Cette Lucie avait l’air moins soumise que son petit Lucas, qui avait sans problème accepté de devenir une fille pour elle, et qui se soumettait aux moindres désirs de la vampire.
La belle vampire était en train de réfléchir, une petite moue pensive venant brièvement éclairer son visage.
« Il est là ? demanda Lucie. Je peux le voir ? Je ne serais pas longue vous savez mais je paierais quand même comme si on avait eu le rapport ne vous en faites pas. »
Mélinda décroisa les jambes, et souleva son autre jambe, se déplaçant très légèrement sur son fauteuil.
« Lucas est très heureux sous mon autorité, répondit-elle. Il ne manque de rien, il mange tous les jours, et est, sexuellement parlant, plus qu’apaisé. »
Les clients l’aimaient plutôt bien, et personne ne savait qu’ils couchaient avec un homme, tant Lucas prenait son rôle de Lucie à la perfection. C’était son Lycan, et elle s’empressa de le préciser à la jeune femme.
« Votre frère est un Lycan, et les Lycans ressentent une soumission naturelle envers les vampires. Autrement dit, je ne l’ai jamais forcé à m’obéir. Il le fait lui-même, instinctivement, et sans rechigner. Votre présence incongrue risque de le surprendre, de le perturber... Vous comprendrez bien que je ne peux pas autoriser une telle visite. Je pense au bien-être de votre frère. »
Elle balança cette phrase avec un nouveau sourire. Lucie lui semblait être un volcan sur le point d’exploser. Lucas étant calme, il y avait fort à parier que sa sœur jumelle en soit l’exacte inverse : une boule de nerfs sur le point de péter un plomb. Néanmoins, elle n’impressionnait pas Mélinda. La vampire était chez elle, ici, dans son domaine, et elle ne craignait pas des personnes étrangères.
« Vous pourrez le voir, acquiesça-t-elle, mais ce ne sera pas pour aujourd’hui... Et il faudra me dire pourquoi vous voulez vraiment le voir, car, s’il s’agit juste de s’assurer qu’il va bien... Et bien, je vous l’ai déjà dit. »
Elle conclut, avec un nouveau sourire :
« Je prends soin de mes choses. »
-
Je ne dois pas m’énerver, je dois garder le contrôle et ne pas faire cramer tout le harem. Mais c'est pas facile, je bous sur place et, plus cette femme me parle, plus j'ai envie de la gifler. Sexuellement parlant? Je rêve? Il a 15 ans merde! Comment on peut aimer se vendre à 15 ans? Quand elle me parle de la lycanthropie de Lucas, je suis un peu surprise: comment est-elle au courant? S'est il déjà transformé ici à la pleine lune? Ce handicap est une plaie, il en a peut être beaucoup souffert durant sa vie.
Mais quand elle osait dire qu'elle pensait au bien de Lucas en l’empêchant de me voir, je compris qu'elle ne me laisserais pas l'approcher. Ma comédie semblait ne pas avoir fonctionné, pire encore, il semblerait que je sois tombée sur une vampire. Merde je n'ai pas de matériel adapté pour massacrer un vampire, bon je suppose qu'elle crame aussi bien que n'importe qui. Déjà à ce moment là mon visage se fige, tant pour ne pas exploser que pour masquer ma surprise. Mon frère serait obéissant et...heureux? Non pas possible soit elle me ment soit il a subit un lavage de cerveau depuis notre séparation.
C'est à la dernière phrase de cette vampire que ma rage ne se contient plus, je me rapproche d'un coup d'elle:
-C'est pas ta chose, c'est Lucas c'est mon frère et t'as intérêt à t'en souvenir salope! Ça fait 10 ans que je le croyais mort avec nos parents et j'apprends il y a peu que mon frère est vivant et qu'il est esclave. Je ne partirais pas d'ici sans lui c'est bien clair connasse?
Je m’arrête un instant puis reprends de plus belle, en agrippant le col de sa robe avec mes petits bras
-Où est-il? Si tu me le dis et que l'on repart ensemble, peut être que tu aura le droit de ne pas finir en pièce. Pas de blague, je suis bien plus dangereuse que j'en ai l'air. J'ai tués des mecs 100 fois plus imposants que tes gardes." je dis en m'approchant.
Très clairement ma gène avait totalement disparue, là j'étais plus que sérieuse, mon regard était mauvais, elle pouvait presque sentir des éclairs la pourfendre tellement je la foudroie du regard.
-
Ah, voilà ! Là, on y était ! Diable, Mélinda en avait presque marre d’avoir raison tout le temps ! Son refus poli se heurta à l’agressivité contenue de cette femme. Tout le contraire de son frère. Elle se rua vers Mélinda comme une espèce de furie hystérique sur le point de se heurter à toute une armée, s’agrippant à sa robe, en lui postillonnant au visage, la menaçant de détruire ce harem, Ashanrd, et probablement l’Univers tout entier, si on ne satisfaisait pas son caprice. Mélinda n’était pas impressionnée. Elle avait senti le sang de cette femme. Ce n’était qu’une humaine, une vulgaire petite humaine. Elle n’avait aucun moyen de l’impressionner, mais elle l’agaçait, à lui hurler ainsi à la figure. Mélinda n’était pas sourde !
Son regard furibond récolta un sourire doucereux de la part du visage de Mélinda... Et autre chose. Sa main fusa à toute allure.
*SHTAAAC !!*
Du plat de la main, elle frappa la joue de Lucie, la repoussant, laissant sur sa belle peau les traces de ses griffes. Malgré son apparence frêle, Mélinda était une vampire, bénéficiant naturellement d’une force surdéveloppée. Lucie se retrouva au sol, poussée par l’impact, et Mélinda, elle, s’était relevée.
« Tu n’es pas en position d’exiger quoi que ce soit, petite peste. Tu ne l’as pas vu depuis plus de dix ans, et tu prétends savoir ce qu’il veut ? »
Elle poussa un léger rire, comme si elle trouvait l’idée saugrenue, et, avant même que Lucie ne puisse faire quoi que ce soit, le pied de Mélinda se posa sur le haut de son dos, appuyant près de sa nuque.
« Ton frère est très heureux avec moi, et tu voudrais l’enlever ? Le soumettre à une vie qu’il ne désire pas ? Les humains sont décidément des créatures très égoïstes ! »
Mélinda ne la craignait pas, et elle appuya un peu avec son pied. Elle ne savait pas de quoi cette femme était capable, mais la vampire n’avait pas peur. Elle était chez elle. Personne, personne, n’avait le droit de venir chez elle, se pavaner sous son nez, s’agripper à sa robe, et exiger quoi que ce soit... Car elle était chez elle ! Et ça, c’était tout à fait le type de comportement qu’elle ne tolérait pas chez elle.
« Si tu es sage, je te laisserais voir ton frère. Diable, je te laisserais même le baiser gratuitement si ça peut te faire plaisir ! Mais tu ne la verras pas sans mon consentement. »
La... Sa langue avait fourché, trahissant le fait qu’elle avait toujours tendance à voir Lucas comme étant Lucie, sa petite esclave, et son beau Lycan. Que croyait-elle, cette étrangère ? Qu’il lui suffirait de hurler pour que le monde se plie à ses quatre volontés ? Mélinda n’avait pas envie de briser des fratries, et c’était bien pour ça qu’elle avait donné sa parole pour que Lucie puisse voir son frère... Mais elle ne l’accomplirait pas si cette femme devait représenter une menace.
-
La colère, la gifle, cette femme qui me piétine...Je sens monter une grosse, une très grosse crise de colère du style à faire brûler tout un quartier. Ça m'est déjà arrivé, au début de mon apprentissage de la magie mais on m'a arrêté à temps, j'avais juste fais brûler un bâtiment de l'école. J'ai envie de la faire brûler, mon cœur accélère sa course, mon sang bout, je sers les dents et les poings. Pendant e temps, les flammes des bougies qu'il y a dans la pièces s'agitaient brusquement, leur chaleur est pour moi un appel à me laisser aller, à embraser ce bâtiment et le voir brûler. Je sens mon corps commencer à chauffer, mon influence sur les flammes qui m'entourent s’intensifier...
Mais non, je dois me calmer, je dois garder mon sang froid. C'est elle qui sait où est Lucas, c'est elle qui peut m’amener jusqu'à lui. Elle ne doit pas mourir, être dans le comas ou mutilée. Je respirer, et fais le vide dans ma tête, je dois penser à mon frère, me montrer docile et obéissante et inoffensive. Elle doit me prendre pour une lycane et donc pense avoir une certaine influence sur moi. Je vais donc faire comme si elle avait raison. Ma colère disparaît, les flammes de la pièce retrouvent leur calme habituel. Avait elle remarquée leurs mouvements amplifiés? Ça ne m’étonnerais pas, j'espère juste qu'elle n'y prêtera pas plus attention.
-D'accord, d'accord. Tant que je vois Lucas ça me va. C'est pas comme j'avais d'autres choix je peux rien faire face à une vampire de toute façon." je dis en desserrant les poings.
Oui je me fais passer pour une petite fille faible, oui j'essaye de lui donner un sursaut de confiance pour la tuer au moment voulu alors que sa garde serait baissée.
-
Cette femme faisait des efforts incroyables pour ne pas lui sauter dessus. Mélinda le sentait, très distinctement, dans les ondulations de son sang. Elle était en pétard, prête à la massacrer sur place, et la vampire nota également l’accroissement des flammes des bougies, ce qui la surprit un peu. Ashnardienne, elle connaissait la magie, et, quand Lucie se coucha, et que son activité sanguine décrut légèrement, elle nota également que les flammes diminuèrent. Mélinda comprit alors, sans trop d’erreurs possibles, qu’elle devait avoir affaire à une Pyromancienne.
*Si je n’y fais pas attention, elle voudra me faire rôtir... Ça explique son tempérament enflammé.*
On observait souvent une certaine corrélation entre le type de magie élémentaire utilisé par une personne, et son tempérament. Les Pyromanciens étaient souvent des personnes passionnées, promptes à s’énerver... Comme cette Lucie. Mais son tempérament de feu n’impressionnait nullement Mélinda. Elle l’avait giflé sans hésitation, et le referait si cette dernière venait encore à lui manquer de respect.
« D'accord, d'accord. Tant que je vois Lucas ça me va. C'est pas comme j'avais d'autres choix je peux rien faire face à une vampire de toute façon. »
Un sourire sardonique éclaira les délicates lèvres de la vampire, qui croisa à nouveau les jambes.
« Tu ne peux rien faire d’autre qui soit dans l’intérêt de ton frère. Je suis contre les fratries déchirées, Lucie. Aussi, je te promets que tu le verras... S’il en a envie, bien sûr. »
C’était une précision à faire. Ce n’est pas parce que Lucie était sa sœur que Lucas voudrait forcément le voir, surtout après tant d’années. Peut-être avait-il tiré un trait sur ce passé-là, et ne souhaitait-il pas approfondir davantage ? Mélinda le lui demanderait, bien sûr.
« Comment as-tu su que c’était moi qui l’avait, Lucie ? Je t’avouerai être assez curieuse sur votre origine, sur votre passé... Pourquoi avez-vous été séparés, tous les deux ? Je ne sais malheureusement pas grand-chose du passé de Lucas, avant qu’il n’ait été vendu comme esclave, et que je l’aie acheté. »
Elle avait glissé cette information en toute discrétion, afin que Lucie comprenne bien que l’état de servitude de Lucas ne découlait pas de Mélinda. Il était en effet déjà esclave avant que les deux ne se rencontrent. Elle n’avait fait que lui offrir une meilleure existence en lui offrant un logement, de l’amour... Tout ce dont un esclave avait besoin, en somme.
-
Bon finalement je ne suis plus piétinée c'est déjà ça de pris pour ne pas la faire cramer sans sommation. Mélinda était retournée s’asseoir en croisant les jambes comme au début de l'entretien. Elle semble tellement sûre d'elle, ça la rend assez inquiétante, mais je ne vais pas montrer la moindre once de peur, j'ai ma fierté quand même. Je me relève et lui fais bien face...ne pas la faire cramer, ne pas la faire cramer...Elle m'a promis que je verrais Lucas après tout, s'il était d'accord. Ça devrait être le problème, il n'a pas de souvenir de moi ou de sa vie d'avant d'après ce que j'ai appris de plusieurs de ses anciens maîtres...
-Comment j'ai su? Disons que j'ai enquêté et interrogées les bonnes personnes. Les groupes d'esclavagistes ne sont pas fiable pour garder des infos quand leur vie est en jeu. Sans parler des anciens maîtres de Lucas, j'en ai retrouvés certains et j'ai appris plein de chose sur l'état de mon frère. Ils m'ont dit à qui ils l'on vendu et de fil en aiguille je suis arrivée jusqu'ici.
Elle souriait, un air provocateur avait fait son apparition dans ses yeux. Elle avait fait brûler pas mal de monde lors de son investigation, en particulier les anciens maîtres de Lucas, d'où la recrudescence d'incendie dans les domaines nobles depuis peu.
-Si vous ne savez rien de son passé c'est parce qu'il n'en a plus le souvenir. J'ai retrouvé ses premiers maîtres, je les ai...convaincu de me dire comment ils l'ont traité. Les tortures, les coups, les viols, les insultes, Lucas n'avait jamais un moment de répit et il n'avait que 5 ans à l'époque...Il l'ont totalement formaté, conditionné pour qu'il n'ai qu'un objectif dans la vie: servir et obéir. Tous les souvenirs de sa vie d'avant ont été repoussés, enfermés au plus profonds de sa mémoire. Parfois à grand coup de magie..."
Je sens des sentiments contraires monter en moi, à la fois la colère qui me fais serrer les poings mais aussi la tristesse qui me fais lâcher une larme qui se met à couler sur mon visage. Je n'oses même pas imaginer ce qu'il a subit, je l'ai déjà trop fais.
-Pour notre histoire, je peux vous la raconter. Moi Lucas et nos parents on vivait dans le manoir familiale. Nous étions de petite noblesse rien d'incroyable: baron il me semble. On avait quelques serviteurs, un grand terrain et un joli toit pour vivre. J'ai été envoyée pour commencer l'école tôt dans une école de Nexus, je ne sortais pas beaucoup car les cours étaient nombreux même à cet age. Je suis retourné au manoir pour notre anniversaire à moi et à Lucas: nos cinq ans. Mais..."
Je deviens morose à ce moment là, le souvenir des cendres, des cadavres calcinés était toujours comme un couteau remué dans une plaie qui ne se fermera jamais.
-Tout avait brûlé: les villageois n'avaient pas appréciés d'apprendre que leurs seigneurs étaient une famille de Lycan. Ils ont tout pillé, tués les serviteurs, mes parents et on mit le feu. Je suis arrivée le jour d'après les cendre fumaient encore. On avait retrouvé personne, juste des os dans les décombres..."
Je me retiens de pleurer, effort surhumain pour moi, c'est le souvenir qui me hante constamment, allant jusqu'à me chercher dans me rêves.
-Je suis retourné à l'école et y ai grandi: seule sans ma famille. Pendant des années je ne trouvais pas le repos, cela m’obsédais, je n'avais que 5 ans. Mais finalement, j'ai réussis à ne pas y penser tout le temps, difficilement. Il y a quelques temps, quand j'ai décidé de quitter l'école pour voyager, j'ai rencontré une esclave. Elle m'a confondue avec Lucas et c'est à ce moment là que j'ai compris qu'il était en vie. J'ai enquêté, retrouvée certaines personnes, et me voici devant vous. J'espère juste que nos rapports seront plus chaleureux qu'ils ne l'ont été entre moi et ceux que j'ai retrouvés avant vous.
-
La colère de cette femme n’impressionnait pas Mélinda, et, en aucun cas, elle ne lui permettrait de retrouver Lucas. Lucie semblait le réaliser, et, en l’amenant à parler de son passé, Mélinda voulait juste qu’elle se calme, afin qu’elle ne fasse pas quelque chose d’irrémédiable. Elle lui offrit donc son histoire, touchante. Elle et Lucas avaient été séparées quand les villageois avaient ravagé le manoir de leur maître. Depuis la mort du Lion de Nexus et de sa femme, la cité-État n’était plus ce qu’elle était. Elle était devenue instable, dangereuse, habitée par des personnes revanchardes, et dominée par les bourgeois, entraînant son lot d’injustices et d’inégalités sociales, pouvant maintenant conduire à ce type de révoltes. On avait beau dire, mais l’Empire était beaucoup plus tolérant à l’encontre des espèces non-humaines. À Nexus, les humains régnaient en maître, et les autres espèces peinaient à s’imposer.
« J'espère juste que nos rapports seront plus chaleureux qu'ils ne l'ont été entre moi et ceux que j'ai retrouvés avant vous » termina Lucie.
Suite à cette phrase, Mélinda se fendit d’un autre de ces sourires ravissants, l’un de ceux qu’elle offrait, et qui, quand on les voyait, semblaient faire d’elle une petite fillette innocente et douce... Mais il suffisait alors de regarder ses yeux pour voir une discordance entre ce doux sourire innocent et ce regard acéré, calculateur, et mielleux.
« Ça, ma chérie, ça ne dépendra que de toi... Mais je sais très bien ce que tu veux, je ne suis pas encore idiote. »
Mélinda se releva à nouveau, incapable de rester en place, et se rapprocha de Lucie, venant caresser sa joue... Et elle embrassa l’autre, celle où elle l’avait giflé.
« Je te demande d’accepter mes excuses pour t’avoir giflée, ma belle... Je l’ai fait uniquement parce que je te sentais énervée, je ne voulais nullement te faire du mal. Je comprends mieux que tu ne le penses ta situation... Si on me séparait de mon frère, et si je tombais sur la personne qui le détenait, et qui me refusait de le reprendre... »
Tout en parlant, elle avait serré son poing, s’écartant légèrement de la femme. Bran... L’image de son grand-frère se matérialisa dans sa tête, son protecteur, celui avec lequel elle partageait un lien de sang étroit. Elle reporta à nouveau son regard vers elle, et lui sourit tendrement.
« Tu verras ton frère, et je sais que tu veux l’emporter ailleurs... Et je ne veux pas séparer la fratrie, mais tu dois comprendre que Lucas est heureux ici... Il ne manque de rien, et plus personne ne peut lui faire de mal. Mes esclaves sont tous bien protégés, nourris, logés, et ne sont jamais forcés à faire des choses qu’ils n’aimeraient pas. Et toi, tu m’as l’air d’errer par les rues, sans vraiment réfléchir à autre chose qu’à retrouver ton frère. Que feras-tu quand tu le retrouveras, hum ? Où irez-vous ? Comment vivrez-vous ? Je suis sa Maîtresse, c’est mon rôle de veiller sur lui... »
Des préoccupations sincères. Ses mains attrapèrent doucement celles de Lucie, et son corps était à nouveau proche du sien. C’était une jeune femme... Comme Lucas. Mais ça ne la dérangeait pas spécialement.
« Pourquoi est-ce que tu ne bénéficierais pas de ma protection, toi aussi, hein ? Je ne suis pas une hôte très désagréable, tu sais... Loin de là, même. »
Son ton se faisait plus doux, plus voluptueux, plus... Plus sensuel.
-
Elle...m'a embrassée sur la joue? C'est bizarre, vraiment bizarre mais si c'est sa façon de s'excuser alors ça me va. Savoir que j'avais l'intention d'emmener Lucas loin d'ici n'était pas une prouesse incroyable, cela aurait semblé évident à n'importe qui que je veuille le prendre avec moi, cependant je dois avouer qu'elle soulève une question importante: que ferais-je une fois avec mon frère? Je n'ai pas d'argent, pas d'endroit où vivre à part l'institut qui ne pourrait pas l’accueillir. Mon regard change, il montre mon intense réflexion: après tout ce temps à cavaler, enquêter, je n'ai pas pensé à comment nous allions vivre.
A part la magie je n'ai pas d'emploi ou de travail, sans parler que la magie ça rapporte peu si on fabrique pas d'objet magique pour les revendre. Moi ma spécialité c'est le feu de destruction massif, à part des mercenaires personne n'a besoin de ce type de magie. Je suis sa sœur, mon rôle est de veiller à ce qu'il ne manque de rien et...j'en suis incapable.
Pourquoi est-ce que tu ne bénéficierais pas de ma protection, toi aussi, hein ? Je ne suis pas une hôte très désagréable, tu sais... Loin de là, même.
Mais je rêve ou elle tente de me séduire là? C'est pas comme ça qu'elle arrivera à me manipuler en plus elle risquerait d'être déçue en voyant mon pénis... Je suis pas faible moi, le sexe ça ne marche pas sur ma petite personne. Je la regarde avec un air indiquant très clairement que le charme ne marche pas sur moi et libère mes mains des siennes.
-Mais je n'en doute pas. " Je m'éloigne d'elle et m'installe sur le lit histoire de m'asseoir un peu, mes jambes fatiguent.
-Donc si je comprends bien vous me proposez de rester ici pour vous servir avec Lucas? C'est osé comme proposition cependant je dois vous accorder une chose: je n'avais pas prévu comment nous allions vivre lui et moi. Si vous dite vrai ici il est à l'abri du besoin? Il est heureux?"
Je réfléchis à nouveau, que dois-je faire? S'il est heureux je n'ai pas le droit de l'arracher de son nid douillet pour l'emmener dans la rue...Malgré sa condition d'esclave. Jamais je n'avais envisagé cela, tant de possibilités qui se bousculaient dans ma tête...finalement je pris une décision, celle qui me semble être la plus sage:
-Ecoutez voilà ce que je propose: Je vois Lucas, MON Lucas. Ça veut dire que je vais lui faire retrouver les souvenirs de notre vie perdue. Je veux avoir en face de moi mon frère avec sa mémoire. Ensuite je lui parlerais, histoire de savoir ce qu'il veut vraiment et si il souhaite rester à votre service j'en ferais autant. Par contre n’espérez pas me voir coucher avec qui que ce soit. Je pourrais faire partie de la sécurité ou accomplir d'autres types de tâches pour vous mais le sexe c'est pas la peine. Beurk
Je n'ai jamais couché avec qui que ce soit, je ne me suis même jamais touchée, c'est pas aujourd'hui que je vais commencer, surtout en tant que pute.
-
Mélinda avait réussi à rabattre le caquet de cette jeune femme. Elle était venue l’épée à la main, prête à casser de l’esclavagiste, prête à détruire tout l’Empire pour récupérer son frère... Et elle se retrouvait maintenant à envisager sérieusement une alliance avec une esclavagiste, à envisager de faire quelque chose qui lui semblait être contre-nature, mais qui allait dans l’intérêt de Lucas. Lucie était d’accord, mais avec ses conditions : elle voulait rendre à Lucas sa mémoire. La vampire y réfléchit légèrement. Lucas était le frère de Lucie, mais il était aussi SON esclave. C’était un élément à prendre en compte, car Mélinda était proche de ses choses, et ne les relâchait que très difficilement. La perspective d’avoir une relation sexuelle dégoûtait Lucie, ce qui amena sur les délicieuses lèvres raffinées de la vampire un sourire provocateur.
« Beurk ? Le sexe est la seule chose qui vaille, jeune impertinente… Le véhicule de la vie, mais aussi du plaisir… Ton frère n’y est pas hostile, lui. Il adore quand je le prends... Mais soit. Je ne comptais pas faire de toi une prostituée, de toute manière. Tu manques d’expérience, et tu m’as l’air un peu trop vindicative pour ça. »
C’était presque un euphémisme de le dire. La vampire retourna s’asseoir sur son fauteuil, croisant les jambes, et se mit alors à parler d’autre chose... Du moins, en apparence.
« De vieilles légendes racontent que les Lycans ne sont pas de simples Terranides, mais des mutants, créés par d’anciens seigneurs vampires afin de les servir. Il est historiquement prouvé que certains vampires puissent contrôler et commander aux loups. Ce n’est pas vrai dans tous les cas, mais Lucas m’obéit avant tout en raison de ma nature. C’est un véritable Lycan, qui est incapable de porter la main sur moi. C’est mon petit louveteau, si tu préfères. Il est heureux et à l’abri du besoin... Il est même très demandé. Les clients aiment bien cet homme qui a l’apparence d’une femme. »
La voix de Mélinda parlait calmement, évoquant les relations sexuelles du frère jumeau de Lucie sans aucune honte. Pourquoi aurait-elle du en avoir honte, d’ailleurs ? Elle avait à nouveau croisé les jambes, replongeant dans ses souvenirs... Les fois où elle avait pénétré Lucas.
« Tu pourrais le protéger... L’accompagner quand il va voir les clients. Tu sais, mon entreprise s’étend de plus en plus, il y a même de riches bourgeois de Nexus qui veulent voir mes esclaves. Qu’en dis-tu ? Peut-être même que ça te retirera le balai que tu as dans le cul, dans la foulée. »
Elle la provoquait, là... Mais c’était comme ça que Mélinda fonctionnait.
-
Elle a...couché avec mon frère? Cette garce! J'ai encore envie de la faire frire mais je ne dois pas, c'est elle qui peut nous assurer une vie décente à moi et à Lucas. Sans oublier que, lever la main sur elle ça serait risquer de me le mettre à dos. Si je ne veux pas faire brûler ce bordel je dois rester calme, ne pas céder à la colère, pas simple. Elle me raconte des vielles légendes comme quoi les loup garou auraient été crées par les vampires...mais je m'en fou royalement! Je sais que sur moi sa marche pas et ça me suffit. Il est pas venu le jour où je serais l'esclave de cette salope! Grrr son sourire m’énerve, j'ai tellement envie de faire glisser mes mains sur son cou et de serrer fort...
-Oui j'ai vu que vous le faisiez passer pour une fille sur votre catalogue. Certains clients doivent être déçus en voyant que c'est un homme en réalité non? " je dis avec un sourire moqueur. Oh elle est jolie cette petite...eeeeh mais pourquoi elle a une bite?? ah ah!
J'imagine leur déceptions, leur frustration, pour le coup j'aurais bien aimé voir ça!
Mais elle a raison sur un point, Lucas est un vrai Lycan: je me souviens de notre enfance, quand moi je redoutais la venue de la pleine lune, lui l'attendait impatiemment. Sa transformation était impressionnante, quand on jouait à se battre il gagnait toujours haut la main. Autant j'ai toujours trouvé que la lycanthropie est un handicap autant pour lui c'était une véritable force qui, je sais, a été utilisée par bon nombre de ses maîtres.
Bon sa petite provocation n'a pas beaucoup d'effet à part me faire sourire, le sexe c'est sale je ne pense pas un jour y céder.
-Le protéger? Ça me va, on a des années à rattraper, une fois que je serais avec lui je ne laisserais rien ni personne lui faire du mal. C'est mon frère après tout, c'est mon rôle... Je dis en adoptant un air plus dur, le premier qui tentera de lui faire du mal, je le ferais brûler sans aucune pitié...
-
Lucie était le contre-exemple parfait de la théorie que Mélinda venait de lui sortir... Dans un certain sens. La rébellion forcée d’une personne envers une autre traduisait également, à sa manière, une forte de situation de soumission, à cette différence près que le soumis ne l’acceptait pas, et tentait de se rebeller. Mélinda n’en savait pas assez sur les deux jumeaux, mais elle se demandait si Lucie acceptait sa nature de Lycan... Sûrement moins que Lucas. Il n’y avait rien de scientifique là-dedans, mais l’esprit de Mélinda s’amusait déjà à envisager des théories supplémentaires, des pistes... Tout en sentant le sang de Lucie continuer à bouillonner dans ses veines. Elle avait encore envie de tuer Mélinda, de la broyer et de la massacrer. L’agréable et belle vampire le sentait très distinctement. Elle fulminait sur place, et continua à parler, affirmant vouloir une chose : protéger Lucas. Et, visiblement, elle ne connaissait pas la particularité sexuelle de son frère.
S’appuyant la tête avec l’une de ses mains tout en l’écoutant parler, la vampire esclavagiste entreprit d’en dire plus sur Lucas à ce sujet :
« Ton frère a toutes les caractéristiques physiques d’une fille plate. Il n’a pas de pénis... Si tu sais ce que c’est. »
Sourire moqueur, comme pour se moquer de sa virginité. Cette jeune femme avait juste peur du sexe, mais c’était peut-être là l’explication de son comportement. Elle devait avoir une frustration inconsciente, une frustration qui s’exprimait dans son agressivité. La vampire savait que certaines armées entraînaient cette abstinence sexuelle pour développer l’agressivité de leurs troupes lors des combats... Et, s’ils avaient le malheur de gagner, on pouvait s’attendre à un lot d’exactions et de viols auprès de la population civile vaincue. Ainsi fonctionnait le monde.
Pour qu’il n’y ait aucun malentendu, Mélinda rajouta rapidement :
« Je ne l’ai pas castré, si cela t’inquiète. En fait... C’est assez particulier. Il a un vagin au lieu d’un pénis, et j’ai mené des tests. D’après les experts qui ont analysé son corps, il n’a subi aucune opération chirurgicale ou magique. C’est une malformation de naissance » précisa-t-elle.
Lucie, visiblement, n’en savait rien. Mélinda aurait pu se moquer d’elle, mais elle rajouta alors :
« Un peu comme toi... Tu as un pénis, et je pense que l’explication vient de là. Bien sûr, il faudrait procéder à des tests plus poussés, mais je pense que, dans votre conception, vos organes génitaux ont du... S’échanger. Ou quelque chose comme ça. »
Mélinda sentait le sang se concentrer le long du sexe de Lucie. Une trop forte concentration pour qu’il y ait un vagin ici. C’était une Futanari, et, vu que le sexe était détestable chez elle, c’était forcément de naissance aussi.
-
Lucas...est comme moi? Il n'a pas le bon sexe? Je ne me souvenais pas de cela, en même temps à l'age où on était ensemble on ne s’intéressait pas vraiment à cette partie du corps. Mon pauvre frère, ceux qui t'on possédé on dû abuser de ta particularité physique. Elle a bien fait de préciser qu'elle n'avait pas commis d'atrocité à Lucas, cela m'aurait encore plus énervée sinon. Je me demande comment cela a été possible que l'on naisse ainsi. Mais le problème n'est pas là, je ne dois pas la laisser me troubler avec de telles informations sinon elle risquerait de prendre l'ascendant sur moi et ça c'est hors de question.
Autre question...comment elle sait que j'ai un pénis? Je ne l'ai jamais, peut être avec mon sang? Qu'importe...
-Mon frère a un vagin? Je ne comprends toujours pas ce qu'on peut trouver d'attirant chez un adolescent de 15 ans, vagin ou non."
L'agacement est nettement présent pas besoin de pouvoir sentir le sang pour le voir. Mais cela ne s’arrêta pas là, je repensais aux maîtres que j'ai retrouvés et interrogés. Ils ont tous finis en cendre...mais leur discours hantait toujours mon esprit. Les flammes des bougies s'agitèrent de nouveau:
-Quand je pense que des porcs ont abusé de lui depuis l'âge de 5 ans...depuis son enfance ont lui demande de faire des choses dégueulasse! Je comprends pourquoi les propriétaires de Lucas que j'ai retrouvés ne m'on pas parlé de cette particularité, j'aurais allongé leur supplice...Je suis bien contente de n'en avoir épargné aucun. Mais si j'avais su je les aurait fait souffrir plus longtemps.' la haine emplis à nouveau mes yeux, mes poings étaient serrés...
Mais je sens bien que je m’énerve encore, je respire profondément, ferme les yeux et me repasse des images agréable en tête. Une technique pour contrôler ma colère venant de mon professeur d'alchimie à l'institut de magie. Cela m'a déjà servi un bon nombre de fois pour ne pas faire tout cramer à l'école. Les bougies reprirent leur calme, j'ouvre à nouveau les yeux pour regarder la vampire:
- Logiquement, vous serez la seule propriétaire de Lucas à rester en vie. Ceux que j'ai retrouvés par le passé ont eu moins de chance."
Soudain des cris se firent entendre dans une chambre d'à coté, des cris de plaisirs. Je jette un coup d’œil intrigué vers le lieux de provenance des voix avant de baisser la tête, imaginant mon frère se faire prendre par Mélinda...à quoi cela peut bien ressembler? Au moins maintenant je sais à quoi ressemble Lucas aujourd'hui cela m'aide à me faire une idée de la scène. Il est plutôt mignon en plus en fille... Mon cœur accélère légèrement, mon regard troublé montre bien que mon imagination est en marche.
Pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, je sens mon petit pénis commencer à se réveiller. Non! Cela me met immédiatement mal à l'aise, je dois le cacher, sinon je sens qu'elle va en profiter pour m'humilier.
-Je... euh...quand pourrais-je le voir alors? On ne va pas rester dans cette chambre pendant 3 siècles. Je suppose que vous avez des choses à faire comme limer vos dents par exemple. " Je reprends un air froid et des paroles moqueuses, carapace pour dissimuler mon état actuel.
-
Sous l’effet de la colère, Lucie confessa devant Mélinda ce dont cette dernière se doutait déjà : elle avait tué les anciens maîtres de Lucas. Surprenant ? Pas vraiment. Mélinda le sentait : cette femme avait un capital de rage et de fureur contenue qui ne demandait qu’à se libérer. La vampire aurait pu se sentir effrayée, mais, après avoir affronté des démons, elle n’était plus à ça près. Concrètement, ce n’était qu’une gamine qui ne comprenait pas ce que son corps voulait qui allait lui faire peur. Mélinda la laissa parler, et la sentit ensuite se troubler... Une légère concentration sanguine à hauteur de son bassin... Une hausse de sa circulation de sang. Les signes avant-coureurs de l’excitation. Malheureusement, Mélinda n’était pas encore télépathe, et ignorait donc à quoi Lucie pensait... Mais ça ne l’empêchait pas d’essayer de le deviner.
Elle lui demanda quand elle pourrait le voir, et Mélinda caressa ses lèvres avec ses doigts, retenant un sourire. Oui... Lucie devait probablement s’imaginer en train de faire quelque chose avec son frère, une chose qui semblait effroyable pour les humains, et qui, pour les vampires, était délicieux. Cessant de se caresser les lèvres, elle répondit alors à côté de la plaque :
« Hum... C’est impoli d’avoir une érection devant une inconnue, tu sais... »
La vampire s’expliqua rapidement :
« Je suis une vampire, je sens ton sang... Et la manière dont il bat signifie que tu as du avoir des pensées peu chastes... Et je ne pense pas qu’elles me soient adressées... »
Nouveau sourire, révélant ses belles dents blanches.
« Je ferais venir Lucas dès que possible. Quant à toi, comme tu n’es, ni une cliente, ni ma propriété, tu n’as théoriquement aucun droit de rester ici. »
Elle rajouta alors :
« Et, comme je ne pense pas que tu aies une adresse sur laquelle je pourrais te contacter, le mieux est que tu reviennes au harem, et que tu te présentes à l’accueil. Quand Lucas sera revenu, je transmettrais l’information à l’accueil, afin de t’arranger un droit de visite avec lui. »
C’était le meilleur plan à faire. Mélinda aurait pu se contenter de ça, mais, incorrigible comme elle l’était, elle rajouta alors :
« Bien sûr, je connais aussi un autre moyen de te faire patienter... Et qui soulagerait la tension que tu ressens. Tu es plus timide que Lucas sur ce point-là... »
-
Ah oui évidement, si elle peut ressentir les moindres mouvements de mon sang elle ne peut que voir que j'ai une érection. Mon visage se fige quand je l'entends parler de mes pensées: je ne sais pas pourquoi mais elle a raison. Pourquoi est-ce que je pense à Lucas comme ça? C'est mon frère je ne peux pas imaginer ce genre de chose c'est sale et...Zut, je rougis là? Oui je rougis, ça ne m'étais arrivé depuis des années quand j'étais amoureuse de ce garçon à l'école, avant qu'il ne me quitte en voyant mon pénis alors que j'étais prête à m'offrir à lui.
-Je...euh mais non je pense pas à ça c'est faux." dis-je d'un air peu convaincant.
Mais je finis par me reprendre quand Mélinda parle du fait que je ne peux pas rester ici à moins d'être cliente. J'ouvre ma sacoche et tâte ma bourse: pas assez d'or pour cet endroit. Mes moyens ont été considérablement diminués à force de voyager ici et là sur le continent, je vais devoir trouver de l'argent et vite car j'ai vraiment plus grand chose.
Sauf qu'à coté, les cris de plaisirs se font de plus en plus intense, mon imagination n'en ai que plus nourrie, je m'imagine dans les bras de Lucas et...non. Je secoues la tête comme pour chasser ces pensées avant de me lever. C'est à ce moment là que la vampire me fit une proposition à peine dissimulée...
-Euh...je... Indiquez moi juste un hôtel pas cher dans le coin ça me suffira..." je dis en baissant les yeux, chose qui ne me ressemble pas du tout.
-Serait il possible d'avoir une photo de Lucas avant de partir?
-
Lucie mentait très mal, et un sourire amusé piqua les douces lèvres de son hôte. Elle pensait évidemment à ça, et il était tentant de la taquiner là-dessus... Encore plus de l’imaginer coucher avec son frère. Non seulement ils partageaient un lien de sang, mais ils étaient jumeaux, ce qui était encore plus excitant ! L’inceste était, chez les vampires, non pas un tabou, mais une sorte de valeur ajoutée au plaisir sexuel. Mélinda n’y voyait là nulle offense, simplement l’expression d’un amour fraternel, on ne peut plus vrai chez des jumeaux. Lucie n’avait-elle pas visiblement traversé tout Terra pour retrouver Lucas ? N’était-ce pas là la preuve d’un amour sincère ? La vampire ne disait rien, sentant le sang de Lucie continuer à s’agiter, et, quand elle lui proposa une photo, la vampire se mit à sourire, une idée infiniment perverse venant de perler dans ses yeux.
« Oh, une photo... Ça doit pouvoir se trouver. »
Mélinda lui sourit, une lueur malicieuse dans les yeux.
« Installe-toi sur un fauteuil, et attends-moi là, je vais aller en chercher plusieurs. »
La vampire se leva, et sortit. Les sons que Lucie entendaient, eux, venaient d’une ouverture dans un placard de la chambre, une sorte de petit trou permettant à un voyeuriste de regarder ce qui se passait à l’intérieur. Le meuble abritait, outre des tenues en latex complètes, des chaînes et des sangles, qui servaient à attacher le voyeuriste. Il s’agissait généralement d’enfants mineurs, afin de parfaire leur éducation sexuelle, l’idéal étant de voir leur propre mère se faire tringler. Cette chambre n’était théoriquement pas réservée à la clientèle, c’était l’une des quelques chambres privées du harem, précisément prévues pour l’éducation des filles. Mélinda mit plusieurs minutes à aller chercher ce qu’elle voulait et à revenir.
Elle revint avec un album dans sa main, un bel album noir, et le donna à Lucie, tout en restant dans son dos. Elle avait toujours, dans les yeux, cette lueur amusée.
« Mes filles adorent se photographier entre elles, et chacune a son petit album personnel. C’est l’album personnel de ton frère, ma belle... Ouvre-le, et je regarderais les photos à côté de toi, si jamais tu veux des précisions supplémentaires. »
Lucie, si elle ouvrait le livre, devrait rapidement voir qu’il ne contenait pas que des photos normales... Sur certaines, on pouvait voir Lucas sourire devant l’objectif. Il était toujours habillé en fille, avec une belle robe, des gants, des collants, des rubans dans les cheveux, parfois un petit bonnet mignon... Mais, sur la plupart des photos, on le voyait nu, dans des tenues moulantes extrêmement perverses, ou sur le fait. On le voyait en train de faire une fellation, au milieu d’une orgie, couchant avec deux femmes en même temps, ou avec des hermaphrodites. Il était également pris en levrette.
Et, pendant ce temps, les mains de Mélinda massaient délicatement les épaules de Lucie.
« Ton frère est magnifique, non ? »
-
Ah génial! Mélinda était d'accord pour me laisser partir avec une photo de Lucas, ça c'est plaisant. Je pourrait voir à quel point il a changé de près et en prenant tout mon temps. Comme on s'est quitté étant enfants on ne s'est pas vu grandir, cela me sera d'un grand réconfort jusqu'à ce que je le retrouve. C'est vrai qu'en plus il était devenu beau, ou belle, difficile de parler de lui avec un sexe précis. Autant moi ça semblait évident que je suis une fille, autant lui c'était moins simple. Je m'installe comme demandé sur le fauteuil et attend. C'est très confortable en tout cas, pour la première fois depuis longtemps, je me détends. Il faut dire que je n'ai jamais eu de fauteuil aussi confortable, même dans la salle des professeur à l'institut de magie.
Mais elle a quand même un sourire bizarre la vampire, peut être qu'elle a une idée en tête. Je reste quand même prudente, on ne sait jamais. Mais elle revient peu de temps après avec un très beau livre. Elle me le donna en m'expliquant que c'était l'album de Lucas. Impatiente, je n'attends pas une minutes de plus et ouvre l'ouvrage en profitant du massage qui m'est offert. Ça me fais bizarre d'être massée mais je m'y fais vite.
Les première pages sont assez classiques: je vois Lucas en robes qui sourit, il est beau comme ça, il a le même sourire que quand on était au manoir. Tous ces souvenirs qui remontent...Mais plus j'avance les page et plus cela devient osé: il apparaît dans une tenue très très moulante qui laisse facilement deviner chaque contour de son anatomie. Je deviens rouge, j'ai à nouveau chaud, mon rythme cardiaque accélérait:
-Je...euh *gloups* c'est original comme tenue..." je fais pour tenter de cacher mon excitation naissante.
Et je n'était qu'au début de mes surprise: je tombe plus loin sur des image de Lucas en train de coucher avec plusieurs personne. Je ne dis plus rien, je ferme l'ouvrage et regarde ailleurs:
-Non non je peux pas regarder ça, ce n'est pas correct..."
Sauf que ce livre m'attire, ma morale me dis de ne pas y toucher alors que mon corps me dis qu'il veut voir. Ma main retourne timidement caresser la couverture du livre, mes doigts s'approche du papier...avant de l'ouvrir à nouveau pour dévorer les photos des yeux. Je vois donc Lucas en train de se faire baiser, en train de sucer...bref en train de faire ce que je n'ai jamais fais. En temps normal cela m'aurais juste dégoutté, mais là le fait que ce soit lui...cela me donne envie. Mon sexe grossit encore, je le sentais même secréter du liquide qui allait sûrement tâcher ma culotte.
-Il...il a l'air d'aimer ça..." j'arrive à articuler mais non sans mal. Ma respiration est profonde et rapide, mon cœur n'a jamais battu aussi vite. Moi qui m'attendais à voir un ado abusé, maltraité: je vois un jeune homme qui apprécie ce qu'il fait, qui en retire du plaisir.
Je laisse mon doigt se promener sur la photo, comme si cela me permettait d'assister en vrai à la scène.
-Il est superbe...mon petit Lucas..." Puis, j’enchaîne les photos, avide d'en voir plus. Je suis atteinte d'une crise de voyeurisme pour la première fois mais je ne peux pas m'en empêcher, mon frère me semble si...désirable comme ça...
-Dites moi...est-il doué pour ça? Pour le sexe?
-
Bingo ! Mélinda eut la satisfaction de voir que cet album avait provoqué exactement l’effet souhaité sur Lucie. Si elle s’était trompée sur l’attirance de Lucie envers son frère, elle aurait pu le regretter... Mais le sang, jamais, ne mentait. Elle déposa ce livre, comme si elle était trop choquée, puis l’ouvrit, et, peu à peu, observa toutes les pages, de plus en plus instable, de plus en plus mal à l’aise. La vampire souriait, ravie, massant encore les épaules de Lucie, descendant de plus en plus, ses seins glissant dans le dos de la femme, son visage se rapprochant du sien.
Le doigt de Lucie se déplaça sur une image où on voyait Lucas, tout nu, étalé sur un lit, observant l’écran, avec une femme qui léchait son minou. C’était une très belle vue, et son beau visage, magnifique de douceur, les joues rouges, ses beaux yeux verts fixant l’objectif, était tout simplement magnifique, resplendissant de beauté. Lucie réussit lentement à parler, ayant désormais une belle érection. En penchant la tête, Mélinda pouvait voir la bosse, appétissante. Lucie serait-elle toujours aussi hostile, maintenant, à l’idée d’une relation sexuelle avec la terrifiante et cruelle esclavagiste se tenant dans son dos ? Elle devenait curieuse, et Mélinda était désormais convaincue que Lucie voulait lui faire l’amour... Mais Mélinda, en tant que propriétaire de Lucas, avait bien droit à une certaine préemption là-dessus.
Elle lui posa alors une question, qui eut droit pour réponse initiale un baiser sur sa joue, les mains de la vampire continuant à descendre.
« Doué ? Ça dépend... Lucas n’arrive pas à dominer les autres. Il adore se faire soumettre... Qu’on lui remplisse sa petite chatte en la défonçant avec une bonne grosse queue bien juteuse. Ses couinements sont adorables. On dirait une vraie petite fille en train de se faire défoncer. Regarde, là... Il s’est fait prendre par deux hermaphrodites en même temps pendant une bonne heure, dans toutes les positions possibles. Il a tellement joui... »
L’image le montrait sur le lit, couché entre deux femmes. Une autre photo montrait le même trio, mais Lucas était désormais à califourchon sur l’un des deux femmes, empalée sur elle, suçant la queue de l’autre. La main de Mélinda continua à descendre, et vint masturber Lucie, sans hésitation, ses doigts remontant sur sa queue, le long de sa jupe.
« Il a une grande expérience sexuelle, tu sais... Il risquerait de s’ennuyer si tu n’es pas en mesure de le baiser bien comme il faut... Vos retrouvailles se doivent d’être parfaites, inoubliables, même... »
Samain se serra sur sa queue, remuant un peu plus rapidement.
« Tu es toujours sûre de ne pas vouloir me faire l’amour ? Je pourrais te former... Comme une sorte de test avant de coucher avec ton frère. »
Elle sourit à nouveau, embrassant Lucie dans le creux de la nuque.
-
Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mon corps est parcourue par une agréable chaleur quand Mélinda laisse ses mains se promener sur moi. En temps normal, j'aurais tabassé quelqu'un osant ainsi me toucher mais pas maintenant. C'est comme si...j'en voulais encore. C'est donc ça être excité? Drôle de sensation, je sens mon cœur battre à toute allure, ma peau devient ultra sensible. Chaque caresse que me fais la vampire me fais frissonner, c'est intense comme situation. Lorsqu'elle me parle du plaisir qu'a Lucas à se faire baiser je deviens un peu honteuse. Je baissa les yeux et la tête comment lui faire plaisir avec le tout petit truc que j'ai entre les jambes hein? Je me demande même s'il me sentira en lui si jamais cela arrive...
Mes réflexions sont interrompues lorsque je sens la main Mélinda jouer avec ma petite poitrine. Je sers les dents pour ne pas gémir d'aise mais ma respiration à elle seule peut témoigner de mon ressenti.
-Nan...a...arrêtez...
Mais je le dis avec tellement peu de conviction que moi même je n'y crois pas. C'est agréable en fait, je ne savais pas que la poitrine pouvait être si sensible aux caresses...Ce qu'elle disait sur Lucas m'excitais, je sais que c'est mal, que c'est mon frère mais je n'arrive pas à m'en empêcher...Alors quand sa main commence à me masturber je ne peux retenir un couinement de surprise de plaisir semblable à ceux de Lucas. Si mon frère aime tant le sexe que ça, elle a raison: avec moi il va s'ennuyer. Je ne veux pas que ça arrive, je veux qu'il soit comblé avec moi, sur tous les plans...Mais je n'y arriverais pas, à mois que je cède aux avances de la vampire. Sauf que c'est pas elle que je veux, c'est mon frère! Je fais quoi je fais quoi?
Pendant qu'elle me touche, je regardes les photos: Lucas a vraiment l'air d'aimer le sexe, il a l'air heureux même. Il doit être bien avec moi, je n'ai pas le choix...
-Je veux qu'il soit bien...haaan avec moi. Mais vous sentez bien...mon sexe est minuscule...hum...Apprenez moi à me servir de mes doigts et ma langue...j'...j'espère que je pourrais le satisfaire comme ça..."
Ça fait vraiment du bien en fait la masturbation, j'aurais peut être dû essayer avant. Le visage de Mélinda est près du miens. Ma mains droite va se poser sur son visage pendant que je gémis sans retenue cette fois ci Je sens que quelque chose va sortir, même si je suis pucelle je sais bien ce que ça signifie.
-Aaaaaaaaah, Attendez, arrêtez...Sinon ça risque de tourner court. "
Mon corps ne voulait pas que cela cesse mais c'était agréable et je voulais que cela dure plus longtemps. Et puis si je dois m'entraîner autant être en situation réelle d'excitation.
-
Son érection était en train de faire pointer son sexe, et la vampire comprit rapidement, vu les hésitations de la femme et ses inquiétudes, qu’elle était probablement vierge. Mélinda avait une sorte d’instinct profond pour identifier les vierges, et elle les aimait tout particulièrement. Si Lucas avait encore été vierge, elle aurait probablement laissé à Lucie sa virginité, afin que ce soit vraiment leur première fois... Mais Lucas était désormais aux antipodes de la virginité, tant de femmes et d’hommes lui ayant fait l’amour, dans tous les sens du terme, depuis qu’il était arrivé au harem. La pauvre Lucie tremblait sur place, désormais bine plus encline à l’idée de coucher avec la vampire qu’auparavant... Elle avait peur de décevoir Lucas, ce qui fit sourire Mélinda. Leurs visages étaient proches l’un de l’autre, et Lucie lui avait dit qu’elle avait peur que sa verge ne soit pas à la hauteur des attentes de son frère.
Le sourire de la vampire se mit à s’accentuer quand Lucie lui dit qu’elle allait bientôt jouir.
« Je ne te masturbe même pas vraiment, Lucie... Tu vas avoir besoin d’une bonne formation pour satisfaire ton frère. Il aime quand les parties de sexe sont longues, et ses amantes régulières baignent dans un environnement sexuel depuis leur enfance. Elles passent la première partie de leur vie à se renseigner, et deviennent ensuite des prostituées redoutablement talentueuses. Des reines du sexe. La concurrence est rude, ma petite... Mais, concernant la taille de ton sexe... »
La vampire retira sa main de la verge de la femme, qui déformait sa jupe, et elle s’écarta, restant dans le dos de la femme. Lucie put alors entendre un bruit de glissement de vêtements. Mélinda venait de dénouer le nœud du lacet noir à hauteur de ses seins, ce qui eut pour effet de faire tomber toute sa robe. Cette dernière s’affala, le haut de sa robe s’ouvrant dans tous les sens comme les pétales d’une fleur, formant ensuite un indicible paquet sur le sol. Elle n’avait plus qu’une culotte verte, qu’elle retira également, et se retrouva ainsi toute nue. Mélinda se positionna ensuite devant Lucie, un sourire sur le coin des lèvres.
Ne portant plus rien, on pouvait voir sa pâle et chaude peau, avec ses seins lourds et confortables. Mélinda adorait s’observer dans le miroir, ou coucher avec elle-même quand elle avait la chance de rencontrer des Polymorphes. Elle se trouvait parfaite. La modestie n’était vraiment pas ce qui caractérisait Mélinda. La femme lui sourit lentement, et désigna du doigt son intimité, proprement épilée, une petite fente élégante.
« Tu vois bien, la fente intime d’une femme n’est pas si grande que ça... Plus tu es excitée, et plus ta verge sera grosse... Mais, si tu veux vraiment que ta queue grandisse, sache que mon harem propose des fioles qui améliorent la vitalité des pénis. »
Elle esquissa un léger sourire, puis s’agenouilla devant la femme, et tira sur sa jupe, sans hésitation.
« Laisse-moi la voir, ta queue... »
Elle tira sur les vêtements, puis fourra sa main dans la culotte de la femme, pressant sa verge, et la fit sortir. Le bâton de chair se mit ainsi à pointer à l’air libre, et Mélinda se pencha davantage, sa bouche se rapprochant de la sienne. Elle lécha cette verge, délicatement, sachant que, cette fois, Lucie ne ferait rien pour la repousser. Elle était charmée, conquise par l’effet du plaisir sexuel qui montait en elle.
« Je vais la sucer... Et tu vas jouir dans ma bouche, Lucie. Le sperme est une substance trop précieuse pour qu’on se permette de la prendre. Tu peux me caresser les cheveux, si tu veux... Lucas adore sucer des belles queues, mais il faut qu’une fellation dure longtemps pour qu’il l’apprécie. Mieux vaut donc que je commence à te former. »
Joignant le geste à la parole, elle enfourna alors le sexe de Lucie dans sa bouche, levant ses yeux verts pour la regarder, remuant d’avant en arrière sur sa queue, aspirant l’air en creusant ses joues, sa langue venant titiller la verge de la femme, roulant lentement dessus, tendrement.
-
Elle est belle cette femme là, y a pas a dire. Ses formes sont généreuses sans être trop grosses, elle a de la grâce, de la prestance...Elle doit beaucoup plaire aux hommes et aux femmes aussi sans doute. Au moins maintenant j'ai une vision d'un corps féminin, cela ne m'est jamais arrivé. Bien sûr je me regarde de temps en temps dans un miroir cependant, entre mon pénis et ma poitrine minuscule, je ne suis pas vraiment un exemple de féminité...
Malgré son physique appréciable, je sens que ce n'est pas elle qui me met dans cet état: ça reste Lucas qui occupe mes pensées... Mais il m'arrive quoi? Il y a à peine 5 minutes j'étais prête à tous brûler pour retrouver Lucas et maintenant je suis en train de me faire sucer par une vampire en imaginant que c'est mon frère qui me procure tant de plaisir...
Etre dans une telle situation est tout à fait nouveau pour moi, je ne m'étais jamais retrouvé à moitié nue en la présence d'une autre personne depuis...l'incident comme je l'appelle. Mais visiblement, Mélinda ne me repoussera pas vu qu'elle s'amuse en ce moment même avec mon petit sexe. Je suis partagé entre la honte et le plaisir.
Je sens que mon esprit s'embrume, je perds toute envie de faire rôtir cette femme, je ne pense qu'à une chose: Lucas. Les photos de lui en pleine fellation nourrissent mon imagination, ça mélangé à la bouche de cette vampire ça donne quelque chose d’absolument génial. Mais de trop court...Ba oui c'est ma première fois et donc il ne faudra pas plus de 2 minutes pour que le moment fatidique arrive, malgré toute ma bonne volonté...
-Han, han, han...e...je sens que...je...aaaaaah" Je dis en me pliant en deux en essayant de ne pas écraser Mélinda.
Je ne le sais pas mais mes gémissement sont quasi-identiques à ceux de Lucas quand il jouit, peut être qu'elle le remarquera... Mais je m'en fou, pour l'instant tout mon corps est submergé par le plaisir, c'est si bon de sentir le sperme sortir de moi...encore et encore...Merde mais en fait j'éjacule énormément! Je ne peux pas le savoir mais les quantités qui sortent de mon corps sont assez impressionnantes.
-
Lucie était venue armée jusqu’aux dents, s’apprêtant à une bataille âpre et dantesque pour sauver son petit-frère. Au lieu de ça, elle se retrouvait avec la queue en érection dans la bouche de celle qui la détenait. Mélinda Warren avait les talents de désamorcer bien des situations explosives, et de faire passer le plus farouche des ennemis pour le plus doux des alliés. Elle aurait pu faire de cette femme une esclave, Mélinda en avait la certitude. Et c’était d’ailleurs ce qu’elle envisageait de faire. Elle voulait Lucas ? Elle voulait retrouver son frère... Très bien, Mélinda ne s’opposerait pas à leur réunion, car il lui permettrait de les avoir tous les deux, chacun à ses pieds, en train de lécher ses doigts. Mélinda était la preuve qu’il fallait se méfier des mots, de leur force, et de leur pouvoir. Les mots étaient une arme dangereuse quand on savait bien les manier, quand on savait utiliser les bons. Elle était douée, pour le malheur des personnes ayant un contentieux avec elle... Ou pour leur bonheur.
La queue de Lucie grossissait dans la bouche de Mélinda, au fur et à mesure que la fellation se poursuivait. Une belle petite queue, et, effectivement, Mélinda reconnaissait les gémissements et les soupirs que Lucie poussait. Miam ! C’était délicieux à entendre, et elle continuait à la sucer, ayant presque l’impression de coucher avec sa Lucie, si ce n’est que celle-ci avait une queue là où sa Lucie n’avait qu’un trou. Sa langue glissait dessus, remuant d’avant en arrière, s’enroulant autour de ce sexe, et sa bouche filait d’avant en arrière. Mélinda aspirait l’air, amenant ses joues à se creuser autour de cette verge, sa bouche s’arquant en cul-de-poule en « avalant » ce bout de chair tendu, lui donnant une expression faciale assez ridicule, mais non moins exquise, compte tenu du contexte. Ses yeux oscillaient entre la vision du ventre de Lucie et son visage, irradié de plaisir. Elle se tortillait sur son fauteuil, incapable de repousser les vagues de plaisir qui assaillaient son corps, et qui ne tardèrent pas à se matérialiser par un délicieux jet crémeux dans la bouche de la vampire.
« Hmmmm... » put-on l’entendre gémir.
Sa partenaire se mit à jouir frénétiquement, balançant des chapelets de sperme dans son corps. Pour le coup, elle en avait beaucoup à offrir, et, pendant de longues secondes, Mélinda se contenta de rester à genoux, recueillant tout ce sperme. D’aucuns auraient pu s’offusquer d’être dans cette position... Surtout elle, une dominatrice vampirique. Il n’en était rien, en réalité, car Mélinda était ainsi : une femme ayant de multiples facettes, insaisissable, et s’abaissant volontiers à se faire traiter comme une esclave. Elle partait du principe qu’on ne comprendrait jamais l’art de la soumission si on ne le vivait pas soi-même, si on ne le sentait pas dans ses tripes, si l’organisme ne sentait pas ce frisson qui vous parcourait quand vous étiez l’inférieure d’une autre personne. Mélinda connaissait ce sentiment, et peut-être était-ce pour ça qu’elle excellait tant dans ce domaine... Au point de convaincre des femmes bien décidées à la tuer de l’épargner, et de coucher avec elle.
Mélinda se retira du sexe de Lucie, qui était trempé, et avala ce sperme en déglutissant, puis se redressa, une main caressant tendrement son ventre.
« Et bien, vu tout ce que tu m’as balancé, j’en déduis que baiser ton frère doit vraiment beaucoup t’exciter... À moins que ce ne soit la perspective de coucher avec moi... »
Le léger sourire sur ses lèvres illustrait le fait qu’elle n’était pas totalement dupe sur les réelles motivations de Lucie.
-
-Je n'ai pas besoin de vos commentaires...si je fais ça ce n'est pas pour vous."
Je dis en me relevant, un peu rouge, enlevant les habits qui restaient sur mon corps. Notre copulation n'est pas terminée avec Mélinda, je dois encore apprendre à faire plaisir, je sens que j'aurais besoin de pas mal d’entraînement pour ça. Mais si je veux rendre Lucas heureux, il faudra bien que j'y arrive, ça ne doit pas être si difficile après tout. A présent, Mélinda peut voir tout mon corps: mes tous petits seins et ma peau blanche.
-A votre avis, je pourrais plaire à Lucas comme ça? "
Je dis en me cabrant un peu pour montrer mes faibles formes. Oui car la question reste entière: mon corps peut il plaire à mon frère? Après tout il a dû être habitué à des corps superbes, bien équipés ... ... ... ... J'en reviens toujours pas que je suis en train de penser ce genre de choses, mais je peux pas m'en empêcher. Je me cambre en m'appuyant sur la chaise cette fois-ci, pour montrer mes fesses sous un angle différent, autant qu'elle me vois sous toutes les coutures car, si quelqu'un peut me dire si je suis au goût de Lucas, c'est elle.
En me penchant, je regarde l'album posé sur la chaise, l’expression sur le visage de Lucas quand il se fait prendre entre 2 femmes, il a l'air de tellement aimer...Il est tellement adorable, attachant, toutes ces années de solitude vont bientôt prendre fin. Mais je me reprends vite et je tourne la tête:
-Alors? Vous en pensez quoi? Vous êtes la première à me voir comme ça et j'aimerais avoir un avis." je demande, gênée d'être dans une telle position.
-
Lucie se déshabilla sous les yeux de Mélinda, s’offrant totalement à cette dernière, dont le regard loucha sur son corps, détaillant ses formes. Elle voulait savoir si elle était suffisamment belle pour plaire à Lucas, ce qui était totalement une préoccupation d’une femme vierge et incertaine de plaire... Une femme qui s’était toujours battue, sans jamais se poser d’autres questions, et qui était maintenant désemparée par ce qui lui arrivait. La vampire s’amusait beaucoup de ce spectacle, mais elle n’en dit rien, ayant compris que Lucie était plutôt une femme susceptible. Elle se dandinait sous ses yeux, bombant ses fesses, en attente d’un compliment à recevoir. Mélinda s’était également déshabillée, et les deux femmes étaient maintenant nues, tandis que Lucie lui faisait part de ses inquiétudes, en regardant les photos de souvenirs de son frère.
« Alors ? Vous en pensez quoi ? Vous êtes la première à me voir comme ça et j'aimerais avoir un avis » demanda-t-elle, d’une petite voix troublée par l’émotion.
Elle rougissait. Adorable ! Comment ne pas tomber sous le charme ? Lucie était une femme assez maigre, mais elle avait tout à fait les arguments de plaire à Lucas. Le fait qu’elle pose cette question signifiait que son assurance masquait un manque de confiance en soi, un manque de confiance qu’elle dissimulait derrière son agressivité. Mélinda s’approcha d’elle, et retourna Lucie, puis posa une main sur ses fesses, l’autre venant s’appuyer sur sa nuque. Leurs seins se frottaient entre eux, et elle sentait, contre ses jambes, la verge de Lucie, ce bout de chair qui ne demandait qu’à la pénétrer. Mélinda lui sourit à nouveau, et approcha son visage du sien, mais sans encore l’embrasser.
Répondant à ses angoisses, elle se mit à parler :
« Tu plairas à ton frère, Lucie... Je le connais suffisamment bien pour le savoir... La seule chose dont tu as à te préoccuper, c’est ton endurance sexuelle. Mes esclaves font l’amour fréquemment, et sont plutôt endurantes. »
Une manière comme une autre d’avoir une relation sexuelle avec elle. Comme quoi, on était jamais sûrs de rien quand on venait face à Mélinda, car la vampire était persuadée que, en arrivant ici, Lucie s’était attendue à tout, sauf à se retrouver avec elle. Mélinda alla l’embrasser, plaquant son visage contre le sien, et déplaça sa main de ses fesses pour venir masturber sa verge, glissant ses doigts sur ce morceau de chair tendre et pointu, filant dessus. Ses doigts se débrouillaient bien, glissant habilement dessus, s’humectant des traces de salive et de sperme qui ornaient ce sexe, et elle continua à la masturber, enfonçant sa langue dans sa bouche, gémissant de plaisir.
Sa main cessa de masturber sa queue pour frotter ses hanches, ses griffes glissant sur sa peau délicate et fragile. Elle rompit ensuite le baiser en souriant, restant contre son corps, blottie, se mordillant les lèvres.
« Fais-moi l’amour, Lucie... Prends-moi sévèrement, et tu verras si tu peux coucher avec ton frère sans problème... »
Mélinda parlait sur un ton sensuel et langoureux, afin d’inciter Lucie à venir la prendre.
-
Ah super, Mélinda pense que corps mon plaira à Lucas, je sens un poids disparaître de mes épaules là. Je nous imagines déjà à nos retrouvailles... enfin, quand il aura retrouvé la mémoire car pour l'instant il risque surtout de se demander qui je suis. Mais je suis confiante, déjà logiquement me voir et m'entendre devrait faire remonter des souvenirs si ce n'est déjà fait.
Alors que je suis en pleine réflexion, je me sens entraînée en arrière et ramenée contre le corps de ma partenaire. Woua, collée contre ses seins je sens vraiment à quel point ils sont agréable à toucher...et à quel point les miens sont ridicules. Mais j'ai pas le temps d'y penser car Mélinda est en train de m'embrasser langoureusement...pendant que que sa main me branle. Au début, c'est un peu douloureux vu que j'ai éjaculé il y a peu, mais cela devient très vite agréable. Pendant le baiser je gémis et rougis de plus belle, elle est vraiment douée, je me demande si Lucas est aussi bon. En peu de temps je suis à nouveau dure et prête à l'action. Elle me griffe un peu, ça me donne des frissons, je ne pensais pas que griffer la peau pouvait être érotique.
C'est le moment, elle m'a demandé de la prendre, je dois y arriver, pour Lucas...Bon j'avoue que j'ai aussi envie de faire ça maintenant que j'ai eu un apperçu avec la bouche de la vampire.
-D'accord, on va voir si c'est aussi agréable qu'on le dit."
Mon sexe était déjà contre son pubis et frottait un peu, c'est bon: je sens son humidité sans même être entrée.
Je finis par me lancer, et je tente de faire entrer mon sexe en elle. J'approche donc mon bassin du sien mais je me plante et je glisse à coté. JE fais deux autres tentatives qui ratent aussi, je me sens ridicule et je commence à m’énerver tellement je me sens conne:
-Raaaaaaah mais tu va rentrer bordel de mer...haaaan"
Je ne peux pas terminer ma phrase car finalement j'arrive à entrer...et la sensation est si bonne que je gémis aussitôt. C'est humide et chaud...woua, incroyable! Je m'enfonce un peut plus en elle, gémissant de plus belle:
-C'est...c'est...huuum!" je dis en collant encore plus mon corps au sien.
Cependant je ne me laisse pas totalement envahir, je dois me contrôler sinon ça risque de finir vite. Mes vas et viens sont assez lents afin de ne pas dépasser le point de non retour. J'arrive à garder ce rythme à peu près une bonne minute puis je commence à accélérer, c'est tellement bon que je commence à perdre le contrôle et je vais de plus en plus vite. La jouissance approche très très vite, mais j'arrive à m'en apercevoir à temps et je sors de Mélinda et me met à genoux et je sers la base de mon sexe pour stopper les débuts de spasmes qui ont fait leur apparition...
-Haaan...han...nan pas tout de suite...han. Si j'y retourne maintenant je sens que je vais jouir direct, on va attendre un peu je pense..." dit-je en levant la tête.
Je n'avais cependant pas envie de perdre du temps en ne faisant rien. Je remarque que ma tête était au même niveau que le sexe de la vampire, à l'école de magie j'ai entendu dire que lécher une femme lui faisait du bien.
Je me rapproche encore plus pour avoir le pubis à portée de bouche:
-Je dois aussi savoir lécher une fille je suppose...' je dis en regardant de près à quoi cela ressemble.
C'est assez étrange mais, après quelques secondes d'observation, je décide de laisser ma langue parcourir cette intimité humide pendant que mes mains vont caresser les fesses de Mélinda.
Le goût est étrange, c'est un peu salé: pas mauvais mais pas le plat du siècle bien sûr. J'espère juste ne pas être trop nulle, mes coups de langue sont un peu brouillon mais j'arrive à trouver une petite boule de chair que ma langue va titiller.
-
Il était temps de continuer les choses sérieuses entre elles. Mélinda le voulait, et on ne saurait se refuser à elle dans ce genre de circonstances. Il fallait bien admettre qu’elle avait de bons arguments à faire valoir pour sa personne, et Lucie en faisait les frais. Elles étaient collées l’une à l’autre, contre un mur, et Lucie tenta de la pénétrer... Pour se rater à plusieurs personnes. Mélinda lui souriait, amusée, glissant ses mains sur son dos, continuant à la caresser, ses griffes allant le long de son dos, frottant ses cheveux, et l’ourlet de ses fesses. Elle la taquinait, souriant délicatement, et la femme la pénétra alors, réussissant à trouver son entrée.
« Haaann !! »
Vu leurs positions serrées, les mouvements de Lucie étaient plutôt lents et erratiques. Son sexe glissait faiblement en elle, mais, avec la faible expérience sexuelle de la femme, c’était amplement suffisant. La vampire relâchait brièvement la pression de ses bras, afin de faciliter les mouvements de la femme en elle. Lucie la pénétrait tendrement, avec passion, leurs corps collés l’un à l’autre, et finit par s’arrêter assez rapidement, laissant clairement la vampire sur sa faim. Elle se retrouva ensuite à genoux devant Mélinda, en agrippant sa verge, essayant de s’empêcher de jouir... Ce qui était très masochiste. Mélinda en fut cependant amusée, car c’était le signe que Lucie était tellement excitée qu’elle ne voulait pas s’arrêter là, qu’elle voulait continuer à jouer avec la femme. La vampire retint un sourire. Pour le coup, elle était convaincue que, si elle le voulait vraiment, elle pourrait faire de cette petite teigneuse une esclave... Et, pour l’heure, Mélinda avait envie de sexe ! Ça remontait dans son esprit, et ça la démangeait méchamment.
Comme si elle le comprenait intuitivement, Lucie s’inclina devant elle, se plaçant face à sa moule, son sexe débordant de cyprine, commençant à couler le long de ses jambes. Cette amorce de coït l’avait plutôt bien échauffé, tout comme cette fellation auparavant, et Lucie se pencha vers elle, venant lécher son intimité, enfonçant sa langue en elle, délicatement, timidement, faisant soupirer Mélinda. La vampire agrippa ses cheveux, les serrant entre ses doigts, haletant et gémissant, les lèvres entrouvertes, sa mouille venant se répandre dans la bouche de la femme.
« Hummm... Ohhh, Lucie ! Haaaann, c’est… C’est très bon, ce que tu fais… Là, là… Lèche bien, prends ton temps, remue bien, et… Attaque-toi à… Hummm… Mon clitoris… »
Elle était en train de lui parler et de la traiter comme si elle était l’une de ses esclaves. Après tout, c’était bien de cette manière qu’elle avait vendu le truc, en promettant de la former, de l’entraîner. Ses doigts glissaient délicatement le long de ses mèches de cheveux, et elle avait bien écarté les jambes, afin de faciliter les mouvements buccaux de la femme.
« Tes mains... Utilise-les sur mes fesses... Presse-les et serre-les... »
Mélinda allait lui apprendre à faire plusieurs choses à la fois, afin d’offrir à sa partenaire le plus grand plaisir qui soit... Et Lucie, bien qu’encore ignare et fort peu instruite de ce genre de choses, s’avérait être plutôt douée.
-
Bon, il semblerait que mon cas ne soit pas totalement désespéré: Mélinda semble apprécier se que je lui fais, c'est tant mieux. Si une femme aussi penchée sur le cul qu'elle aime mes cunni ça veut dire que Lucas devrait aussi les aimer! Je suis ses conseils et poses mes mains sur ses fesses, les malaxant fermement. Je penses même y aller un peu fort mais bon si ça se trouve elle aimera ça...faut avouer qu'elle a l'air d'aimer n'importe quoi celle là. Je la sens me caresser les cheveux, c'est une drôle de sensation que d'être dans cette position. Le goût d'un sexe de femme est bizarre, je laisse même ma langue entrer à l’intérieur histoire de pousser la logique des choses jusqu'au bout. Si ma bite lui fait du bien il est possible que ma langue aussi.
Je fais des test, je change ma façon de bouger ma langue en fonction des réactions de ma partenaire, mes mains continuent elle de malaxer ses fesses à différents rythmes... Autant essayer un maximum de choses si je dois revoir mon frère bientôt, je veux qu'il ait une bonne image de moi et pour lui le sexe jouera sûrement un grand rôle, même après le retour de ses souvenirs. Après environs 5/10 minutes de lèche durant lesquels ma langue a visiter les moindres recoins de sa chatte, et a bien goûté à son clitoris, j'estime qu'il est temps de passer à autre chose. J'arrêtes tout et je lui demande, toujours à genoux devant elle:
-Et maintenant? Autre chose à savoir?" je demande, mon visage recouvert en grande partie de cyprine, alors que mes yeux l'observe avec une lueur de curiosité.
Mon sexe était toujours raide, la pression était bien redescendue, on pouvait donc continuer. Je me demande se qu'elle va me dire de faire cette fois...
-
L’amour fraternel était vraiment quelque chose de magnifique à voir et à observer. La belle Lucie lécha son intimité avec passion, sans se poser plus de questions, prête à pactiser avec l’Ennemi pour pouvoir retrouver son frère. La vampire était ravie, et désormais persuadée qu’il était dans son intérêt d’amener les deux jumeaux à être ensemble. Et oui, la vampire était une grande sentimentale, et il en fallait peu pour l’émouvoir. Lucie restait une femme autoritaire et déterministe, et, tout comme elle avait arrêté de pénétrer la vampire tantôt, elle arrêta de la lécher au bout d’un moment.
*Cette nana va me rendre folle...*
Lucie, le visage barbouillé de mouille, se redressa un peu, en désirant connaître la suite du programme. Mélinda s’humecta les lèvres. Sa vulve était bien ouverte, dégoulinant de mouille, son nectar intime glissant le long de ses cuisses, formant des lignes tordues sur sa belle peau d’albâtre. La vampire serra lentement les doigts, les relâchant ensuite, la respiration haletante, sa poitrine lui faisait mal. Ses seins étaient tendus, ses tétons pointaient, et elle eut alors une idée. Ce qu’il fallait faire ? Oui, maintenant, elle en avait une petite idée. Sa main attrapa doucement le menton de Lucie, et elle l’incita à se redresser.
« Maintenant, je vais te montrer quelque chose... Va t’asseoir sur le lit, sur le rebord. »
Qu’avait-elle en tête ? La vampire n’en dit rien, mais un petit sourire espiègle était niché sur ses lèvres. Elle attendit que Lucie s’installe, puis Mélinda alla se mettre à genoux devant elle. Cette fois, c’était elle qui allait agir, car, avouons-le, elle en avait assez que Lucie se retire à chaque fois au dernier moment, comme si elle craignait de jouir... Comme si elle voulait réserver sa semence uniquement pour Lucas. Quel égoïsme ! Mélinda était partisane d’un accès libre et ouvert, afin de satisfaire le plus de personnes possibles. Face à Lucie, elle posa ses mains sur ses genoux, écartant un peu ces dernières, puis vint tendrement malaxer son sexe, le caressant entre ses doigts, son pouce venant frotter la partie inférieure de sa queue. Son vit était tendu, assoiffé, comme un canon prêt à cracher son boulet en allumant la mèche... Et Mélinda était le détonateur.
Elle aurait pu la masturber jusqu’à la faire jouir, mais ce n’est pas ce qu’elle fit. Elle approcha brièvement son visage, et souffla sur cette verge, respirant bruyamment. Elle savait que, quand un chibre était aussi tendu, il devenait hypersensible à la moindre ondulation, à la moindre forme d’excitation, que ce soit des doigts, ou le simple souffle produit par la respiration. Mélinda souffla donc, entrouvrant ses lèvres sur le haut de ce sexe, et le lécha brièvement, déposant ensuite un petit baiser... Puis elle se redressa. Là aussi, elle aurait pu faire jouir Lucie avec sa bouche, mais ce fut finalement une autre partie de son anatomie qu’elle utilisa.
Les deux mains de Mélinda se posèrent sur chacun de ses seins, et elle sourit à Lucie, avant de regarder sa verge... Mélinda se rapprocha un peu plus, et glissa chacun de ses seins à gauche et à droite de la verge de la femme, tenant ensuite ses seins par les tétons.
« Hum... Laisse-toi faire, et abandonne-toi... »
Les seins de Mélinda étaient en train de masturber sa verge, glissant dessus, le corps de la vampire se penchant d’avant en arrière.
« Hum-hummm... »
Mélinda aimait ça, un sourire amusé sur le visage. Sa belle tête oscillait entre la vue de ce sexe remuant au milieu de sa poitrine comme un bâton de chair, et le visage de Lucie, qu’elle espérait se couvrir de plaisir et d’envie.
-
Au début j'étais plutôt sceptique, l'éclair pervers dans les yeux de Mélinda quand je lui demande la suite du programme m'inquiète un peu. Cependant elle s'y connaît tellement mieux que moi que je fais se qu'elle dit, si ça se trouve elle va me faire encore découvrir quelque chose de bien pour faire du bien à Lucas. Je m’assois donc sur le lit comme elle me l'indique et j'attends qu'elle s'amuse avec moi. Car oui, très clairement je vois bien qu'elle joue avec moi, elle aime me mettre au bord de la jouissance avant d’arrêter ses attouchements, je devrai peut être lui rendre la pareille quand je le pourrai... C'est incroyable ce que mon sexe peut être sensible, je gémis juste en sentant son souffle chaud qui, pour moi, est semblable à une caresse à cet endroit précis. Elle utilise à nouveau ses doigts jusqu'à ce que j'arrive à la frontière de l'éjaculation mais, une fois encore, elle s'arrête avant. Mais merde quoi elle attends quoi ? Je sens que je commence à perdre la tête avec ce plaisir mêlée à la frustration.
Finalement c'est ses jolies seins qu'elle va utiliser puisqu'elle les places autours de mon pénis raidi par l'excitation. Mon regard est interrogatif : elle compte faire quoi avec ça ? Ça existe une telle position ? Décidément j'ai plein de retard à rattraper...c'est moins facile que de faire cramer des esclavagistes ça c'est sûr. C'est quand elle commence à me branler avec sa poitrine que je comprends pourquoi elle fait ça : c'est agréable. Si je m'attendais à ça… La sensibilité accrue de mon sexe doit sûrement jouer, cependant : sentir ses doux seins autours de mon intimité me fais gémir, moins que quand je l'ai pénétrée ou que lorsqu'elle m'a sucé mais quand même. Je sens mon visage rosir à nouveau, mes dents mordillent ma lèvre inférieur alors que mes doigts serrent avec ferveur le drap du lit.
-Wouah...je...c'est super aussi...je savais pas qu'on...han...qu'on pouvait faire ça...huuum."
Quelque chose se passe, je ne sais pas quoi mais je sens qu'en moi ça se bouscule, comme quand je me transforme à la pleine lune. Je sens que...j'en veux plus, encore plus ! Je regarde Mélinda dans les yeux, lui offrant la vision de mes pupilles verticales et de mes yeux jaune. Ce n'est pas assez, je ne sais pas pourquoi mais elle me fais envie : avant c'était à Lucas que je pensais mais à cet instant précis, je la veux ELLE et seulement elle. J'ai une furieuse envie de sexe, comme si j'étais en manque, comme s'il n'existait plus que ça dans ma vie.
Alors que j'étais assise sur le bord du lit, je commence à me lever et mes hanches bougent toutes seules entre ses seins. Finalement je finis debout, la vampire toujours à genoux devant moi , je pose mes mais sur les siennes pour que ses seins serrent encore plus ma bite et je remues les hanches comme si je pénétrais frénétiquement sa poitrine. C'était bon, mais pas assez, je veux plus de sensations, plus de plaisir, plus de sexe.
-J'en veux encore...plus haaaaan ! Vampire, j'en veux plus!! hum... » je dis en la regardant directement dans les yeux.
Mon regard était différent, timide et fuyant il est devenu dominateur et insatiable. Il y a quelque chose en elle qui m'a fais changer, son coté vampire ? Possible mais pour le moment je m'en fou, je n'y pense même pas, j’arrête mes mouvements de hanche et je met mon sexe devant sa bouche. Nan, pire, je l'appui sur ses lèvres pour qu'elle le prenne complètement, j'ai envie de me servir d'elle, de lui prendre la tête et de pénétrer sa jolie bouche avec toute la sauvagerie qui m'envahis à ce moment, peu importe son plaisir : dans mon esprit il n'y a plus que le miens qui compte.
-
Le changement se faisait sentir. Mélinda le sentit dans la posture de Lucie. Avant qu’elle ne prenne son sexe entre ses seins, Lucie restait assez réservée, faisant l’amour avec la vampire surtout dans le but de se former pour bien honorer Lucas... Mais là, elle était comme prise à son propre jeu. Était-ce la cravate de notaire ? Un fantasme caché chez cette femme qui venait d’exploser d’un coup ? Possible... Ça arrivait parfois. Le meilleur moyen de former sexuellement une esclave potentielle était de trouver ses faiblesses, notamment ses fantasmes sexuels. Chez Lucie, Mélinda pensait avoir trouvé le truc... Allait-elle tenter de faire d’elle une esclave ? Elle remuait magnifiquement ses seins, sentant la verge de la femme remuer comme une grosse sucette entre ses seins. L’inconvénient de cette technique était qu’il fallait avoir une poitrine assez importante... Ce qui, fort heureusement, était souvent le cas pour Mélinda et pour ses filles. La vampire continuait à remuer ses seins, activement, énergique. Elle savait comment y faire. Mine de rien, une cravate de notaire était difficile à faire, nécessitant une certaine formation.
Lucie soupirait de plaisir, les yeux pleins de passion, et se redressa. Sa verge s’était durcie, et Mélinda sentait à tout instant à la faire jouir. Elle posa alors ses propres mains sur le bord de ses seins, afin de serrer davantage son membre. La vampire la laissait faire, un sourire en coin sur les lèvres. Et dire que Lucie était initialement venue en voulant la supprimer... Elle remua ses hanches, sa verge continuant à glisser, forçant le passage, le bout de cette dernière rebondissant contre sa peau, se relevant en laissant une traînée de liquide derrière elle. Lucie n’en pouvait plus, surexcitée, ce que ses propos confirmèrent. Elle prenait le devant, révélant alors clairement son côté dominatrice... Elle formait clairement un parfait couple avec Lucas. Deux jumeaux totalement opposés, et faits pour s’entendre. Une femme membrée dominatrice, un homme avec un vagin et totalement soumis. Oui, un beau duo... Ah, que ne donnerait-elle pas pour les avoir tous les deux ? Elle imaginait les clients se faire battre par elle, tout en violant Lucas à vive allure et en les faisant hurler tous les deux, avec leurs voix délicieuses. Mélinda était même sûre que, si Lucas continuait à rester Lucie, tout le monde trouverait sa sœur plus masculine que lui. C’était là quelque chose qui avait toujours fasciné Mélinda : la manière dont les apparences se contredisaient, et dont les contradictions se ressemblaient.
Lucie en voulait plus, et retira d’elle-même son phallus des seins de Mélinda, le rapprochant de ses lèvres. Jouir dans sa bouche ? C’était ce qu’elle voulait, mais Mélinda avait une autre idée. Elle sentit cette verge, tendue comme une corde à violon, venir contre ses lèvres, et esquissa un sourire, sentant ensuite les mains de Lucie sur ses cheveux. Cette femme prenait énormément de libertés avec la vampire, oubliant un peu le tempérament de cette dernière. Elle secoua la tête, et agrippa la verge de la femme.
« Tût-tût... Je sentirais ta crème plus tard, ma chérie... »
Elle retourna glisser la verge entre ses seins, et continua à s’activer, en penchant néanmoins sa tête, rapprochant ainsi ses lèvres du bout de sa queue. Mélinda savait y faire, s’il était encore nécessaire de le rappeler. Elle continua à s’activer sur le sexe de la femme, laissant volontiers à Lucie le soin de remuer son corps si elle le voulait. Sa queue se trémoussait contre sa peau, et Mélinda ne s’arrêta qu’au moment de l’orgasme... Quand elle sentit le sexe éclater. Son pénis cracha son jus, et les seins de Mélinda se retrouvèrent ornés d’une belle tâche de sperme.
« Haa ! »
Enfin ! Ce beau petit sexe venait de cracher sa semence, et Mélinda se pencha en arrière au bout de quelques secondes, s’asseyant sur ses fesses, penchant ses bras en arrière pour soutenir son corps. Un sourire malicieux se trouvait sur le coin de ses lèvres. Elle caressa cette tâche de sperme avec un doigt, tournant autour de ce dernier, puis vint sucer le bout de son doigt, avant de sourire à nouveau :
« Que dirais-tu de goûter à ta propre semence ? Lucas adore boire du sperme... »
-
La vampire ne m'as pas obéis, elle a refusé de me laisser lui prendre la bouche, cela me met un peu en colère mais je me calme bien vite en sentant à nouveau sa poitrine masser délicatement mon sexe. Presque instantanément, mon bassin fait à nouveau des vas et viens. Putain que c'est bon ! Elle est tellement excitante dans cette positon, elle m'est soumis, elle fait ça pour MON plaisir et uniquement le mien. Ses seins sont là pour que je puisse jouer avec comme bon me semble... Mes mouvements sont de plus en plus rapide jusqu'au moment ou je me sens jouir à nouveau, là je cri de plaisir, une nouvelle fois un cri similaire à celui de Lucas.
Je me rassoies sur le lit, histoire de reprendre mon souffle et de laisser mon cœur battre un peu moins vite. Si c'est ça le sexe, cela n'allait pas être si difficile que ça de la servir celle là. Par contre je pense que j'aurai toujours du mal à laisser quelqu'un toucher à mon Lucas. Une fois qu'on sera ensemble je le protégerai, le moindre client qui ira trop loin finira en rôti…
Que dirais-tu de goûter à ta propre semence ? Lucas adore boire du sperme…
Mes yeux étaient toujours ceux du loup-garou que je suis, je souri et m'approche d'elle. Elle est au sol, tellement vulnérable, j'ai envie de la soumettre. Une fois assez proche je m'allonge à ses cotés, légèrement sur elle pour avoir l'ascendant et je commence à lécher le sperme qu'il y a sur ses seins, mon propre sperme… En temps normal j'aurais été dégoûté mais là je suis dans une sorte d'état second. J'attrape par coup de langue successifs le précieux liquide, le goût était bizarre, encore plus que celui de la cyprine de Mélinda. Peut être est-ce parce que c'est le mien ? Dans tous les cas je m'en fou !
Pendant que ma langue s'attarde à tout prendre, mes doigts allèrent se promener jusqu'à l'entrejambe de la vampire afin d'aller la caresser dans cet endroit si sensible. J'y vais plutôt sauvagement je l'admet mais pour le coup, j’obéis à mon instinct. Une fois la poitrine propre je ne m’arrête pas, je vais lécher l'autre sein, allant jusqu'à sucé son téton pendant que mes doigts se frayent un chemin jusqu'à son l’intérieur de son antre à plaisir. Pendant ce temps je sens mon sexe re-grossis je serai bientôt prête pour un 3 round...Mais en attendant je branle sauvagement cette vampire !
-
Les Lycans pouvaient raisonner de deux manières différentes, et Mélinda avait le sentiment que le tempérament de Lucie était également opposé à celui de son frère dans ce sens. Cependant, pour être honnête, elle ne savait pas encore si Lucie était, comme son frère, une Lycane, ou si elle était une simple humaine. Ce qu’elle savait, c’est qu’elle était une magicienne membrée, et qu’elle avait une mentalité dominatrice. Pour la vampire, c’était la seule chose expliquant pourquoi elle s’était écroulée devant elle, pourquoi elle avait totalement succombé au plaisir sexuel. Elle s’affirmait, et Mélinda sentait qu’elle allait devoir jouer là-dessus, afin de rappeler à Lucie son statut d’invitée, et de lui montrer qu’ici, c’était Mélinda qui commandait. Pour l’heure, la vampire la tentait, en se tripotant les seins, ses doigts glissant sur cette flaque spongieuse de sperme. Lucie l’observa avec envie, puis la rejoignit.
Après s’être assise sur le lit, la femme retourna donc contre le corps de Mélinda, se nichant contre elle, et fourra sa langue entre ses seins. La vampire était suffisamment observatrice pour avoir noté le désir de Lucie de se retrouver au-dessus d’elle... C’était souvent une manière d’affirmer à l’autre son statut de dominateur, et ce quand bien même cette posture avait quelque chose d’idiote, a fortiori face à Mélinda, qui était une femme de petite taille. Une main sur les cheveux de Lucie, en soutien, elle laissa le corps de cette dernière se frotter aux siens, et sa langue partir à l’assaut de son corps. Lucie léchait ardemment, et sa verge retrouvait sa raideur, trahissant le plaisir qu’elle ressentait, un plaisir névralgique qui ne cessait de croître, non plus à l’égard de son frère, mais bel et bien à l’égard de son amante vampirique. Le plaisir s’accentua encore quand Lucie alla enfoncer ses doigts dans l’intimité humide de la vampire.
« Hunnn !! »
Plusieurs soupirs s’échappèrent des lèvres entrouvertes de l’intéressée, qui bascula sa tête en arrière, avant de soupirer à nouveau, encore et encore. Des frissons de plaisir traversèrent son tendre corps. Les deux femmes se blottissaient l’une contre l’autre, et la langue de Lucie s’acharnait sur sa peau, chaque frottement lingual excitant davantage la belle et forte vampire. Ah ! Comment ne pas être sous le charme de cette femme ? Lucie faisait un sacré effort pour se rendre désirable, et pour exciter au mieux la vampire... Elle était loin d’y être insensible, et mouillait, sa cyprine venant éclater sur les doigts serrés de Lucie, offrant à cette femme le précieux nectar intime du beau sexe.
Au bout d’un moment, Mélinda finit néanmoins par la retourner, usant de sa force vampirique. Lucie se retrouva étalée sur le sol, et Mélinda se dressa au-dessus d’elle.
« Hum... »
Un doigt sur les lèvres, la vampire réfléchissait. Sa cyprine dégoulinait de ses cuisses, tombant sur le visage de Lucie, qui avait l’air d’une vraie affamée. De plus, la vampire n’oubliait pas qu’elle n’avait pas sucé la queue de la jeune femme, comme elle le lui avait demandé... Une idée finit par germer dans son esprit, et elle leva le doigt, un sourire sur le coin des lèvres. La vampire se retourna alors, montrant l’ourlet de ses fesses à Lucie, puis fléchit les genoux, se penchant vers le ventre de la femme.
« Écarte tes jambes, ma belle... »
D’une main, elle empoigna la verge de la femme, la masturbant un peu, tout en allant progressivement s’allonger sur Lucie, sa vulve à hauteur de sa bouche. C’était une position classique, celle du 69, mais elle produisait toujours son petit effet.
N’est-ce pas ?
-
Visiblement elle aime mes doigts, vu comment elle gémit ça ne peut être que ça. Ou alors elle simule vraiment bien, mais je ne pense pas que ce soit le cas, elle est là pour m'apprendre à faire du bien à une femme, faire semblant d'aimer serait contre productif. Enfin bref, je continue jusqu'à ce qu'elle me retourne comme une crêpe. Merde, j'aimais bien être au dessus, avoir l'ascendant me fais dominer cette vampire et j'aime ça. Merde alors, je sais pas ce qu'il m'arrive mais j'aime ce que je suis en train de faire alors que pendant des années c'est une chose qui m'a dégoûtée. Mélinda est redoutable, je sais pas comment mais elle a réussit à me mettre dans son lit.
Bon, c'est quoi cette position maintenant? Hum...son intimité est à portée de bouche. Je vais pas me priver: ma langue s'infiltre dans son vagin et bouge à l’intérieur comme un petit serpent pendant qu'elle me fais gémir en me branlant. C'est bon, la cyprine me tombe en plein dans la bouche, alors que je frotte ma langue contre ses parois intimes, joignant même mes doigts à ma langue pour renforcer les sensations. C'est super bon, j'écarte bien les jambes comme elle me le dis. On continue comme ça pendant un moment avant que mon corps n'éjacule une nouvelle et dernière fois.
-Je...je...aaaaaaaaaaaaaah." je dis alors que mon pénis crache la semence blanche.
Mon corps est au bout du rouleau, je sens que j'en ai finis pour aujourd'hui. Le sexe c'est bon mais épuisant. Mes yeux redeviennent normaux et je finis par me calmer. Ma respiration est profonde, très profonde j'ai l'impression d'avoir enchaîne 3h de cours de magie intensive.
-J'en...j'en peux plus...j'espère que...je vous laisse pas sur votre faim. J'étais comment?"
-
Leur séance endiablée se poursuivait avec entrain. La langue de Lucie, avide, assoiffée, jouait dans son intimité, et la bouche de Mélinda, elle, suçait sa queue. Ce n’était pas la première fois que Mélinda avait un sexe en bouche, et elle savait donc y faire. Si elle avait voulu pousser le vice plus loin, elle aurait fait sortir sa propre queue, mais, pour l’heure, elle préférait juste se concentrer sur sa capacité à faire jouir cette femme, à sentir contre sa langue et dans ses lèvres le goût salé du sperme se répandre en elle. Sa bouche remuait donc d’avant en arrière, tandis que ses mains se posèrent sur les hanches de la femme, s’appuyant sur sa peau tendre et chaude. Lucie était excitée, de plus en plus, et le plaisir éclatait violemment en elle, remontant à toute allure. Le point de chute approchait. Le sexe de Lucie filait dans sa bouche, comme une grosse sucette bien juteuse, une sucette que Mélinda s’amusait à titiller et à mordiller, sa bouche filant dessus. Sa langue remontait et glissait le long de cette surface dure et molle. Lucie était en train de puiser dans ses ultimes forces, et la mouille de Mélinda glissait sur ses lèvres et sur son visage.
« Hum-hmmm… »
La vampire soupirait et gémissait, sans jamais s’arrêter pour autant. Il était en effet important de continuer, de poursuivre sur cette voie, de faire plaisir à cette femme. Lucie était maintenant son amante, et Mélinda voulait la faire jouir. Elle suçait donc, creusant ses joues en aspirant l’air, remuant son corps d’avant en arrière, ondulant contre le corps tendre et chaud de sa partenaire, sans vraiment lui laisser de répit. Elle mordillait un peu cette verge, optant progressivement pour des gorges profondes, fermant les yeux en soupirant quand elle enfonçait cette queue aussi loin que possible. Ses griffes filaient le long des cuisses de sa partenaire, l’égratignant un peu. Mélinda remontait, puis redescendait, optant pour le même mouvement de tête, conservant généralement les yeux clos, afin de profiter au mieux de la sensation de cette grosse queue joufflue dans sa bouche. Ce contact était délicieux, et les soupirs et gémissements multiples qu’elle poussait trahissaient le bonheur intense qu’elle était en train de recevoir.
Lucie ne pouvait pas résister à un tel traitement. Cette pauvre petite créature avait été retournée comme une crêpe, et essayait de rivaliser avec la perversion de Mélinda, avec son endurance sexuelle, une endurance résultant, non seulement de sa condition vampirique, mais aussi de plusieurs siècles d’existence à faire du sexe dans toutes les positions possibles. La crème de Lucie finti ainsi par jaillir, et éclata dans la bouche de la vampire, qui la reçut généreusement.
Entendant Lucie gémir, Mélinda ralentit un peu la cadence, et entreprit d’avaler ce sperme, avant de lécher un peu cette verge, la nettoyant des traces blanchâtres qui se trouvaient dessus. Elle frotta aussi ce membre avec ses doigts, puis les suça. Au bout de quelques instants, la verge de Lucie se retrouva relativement propre, uniquement maculée de la salive de la vampire, qui se redressa. Le visage de Lucie était barbouillé de cyprine, et elle l’observa. La pauvre était complètement épuisée, étalée sur le sol.
« J'en... J'en peux plus... J'espère que... Je vous laisse pas sur votre faim. J'étais comment ? »
Mélinda se contenta de sourire, malicieusement, puis s’assit sur le rebord du lit.
« Comment tu étais ? Hum… Je pense que Lucas adorera te faire l’amour, jeune femme. »
La sauvage Lycane avait été dressée, muselée, domptée.
« Qu’est-ce que tu comptes lui faire, dis-moi ? Raconte-moi quels sont tes fantasmes à son égard… »
Du pied, elle caressait un peu la verge de Lucie, remontant délicatement dessus. C’était un geste qu’elle voulait affectueux, vu la passion de Mélinda pour les pieds.
-
Je ne pensais pas que mon sexe serai aussi propre juste après avoir couché avec quelqu'un pour ma première fois. Mélinda a tout nettoyé, je suis nickel si on oubli la salive qui reste, c'est vraiment une gourmande celle là, elle n'en a pas perdu une goutte...je vois pas pourquoi, le goût est pas si agréable que ça. C'est étrange mais bon, j'ai vu bien plus étrange aujourd'hui, comme par exemple le fait qu'elle soit en train de me masser l'entrejambe avec son pied. Elle fait quoi là ? Bon d'accord c'est pas désagréable j'avoue mais...quand même : le pied quoi. C'est quoi la suite ? Les cheveux ? Sauf que, comme elle est au dessus de moi j'ose pas trop bouger, j'ai encore besoin que mon corps se remettre de ce qu'on vient de faire. Je ne pensais pas que le sexe pouvait autant fatiguer une personne, mais la fatigue vaut le coup.
Apparemment, Lucas aimera être avec moi dans l'intimité, entendre ça me fais sourire, j'ai tellement hâte de le revoir, de rattraper toutes ces années perdues. Bien sûr on fera des choses lui et moi mais ça ne sera pas du tout ma priorité, après tout, ce que je veux c'est le protéger comme papa et maman l'auraient fait. Cependant, Mélinda semble vouloir continuer à jouer avec moi, elle veut savoir mes fantasmes concernant mon frère : en quoi ça la regarde ? Elle vient de me faire l'amour, chose que personne n'avait put faire avant, mais là ça devenait vraiment privé ! D'autant plus que...j'en sais rien moi.
-Ce...ce sont des choses qui ne regardent que moi." je réponds avec ma lueur rebelle dans le regard.
Elle pensait sûrement m'avoir dressée, m'avoir convertie à l’obéissance ... elle se met le doigt dans l’œil jusqu'au coude. C 'était bon, mais j'ai encore ma libre pensée et mon objectif : Lucas.
-C'est bon ? Vous allez me mener à lui maintenant ? Vous l'avez la garantie que j'ai pas l'intention de fuir avec lui ? » je demande avec un ton assuré, un petit peu arrogant.
-
« Ce...ce sont des choses qui ne regardent que moi. »
Petite Lycane rebelle… Arquant un sourire sur ses lèvres, Mélinda constata que Lucie ne comptait se laisser soumettre aussi facilement. Le pied de Mélinda continuait à machinalement caresser sa verge, et elle ne souleva pas l’ambiguïté de cette phrase. Elles venaient de faire l’amour comme des folles… Difficile, ce faisant, de dire que cette chose ne regardait qu’elle, surtout quand Lucas était l’esclave de Mélinda. La vampire en vint à se demander si la jeune femme ne chercherait pas à lui enlever son petit esclave, à trouver un moyen de le subtiliser. Maintenant qu’elle venait de jouir, elle semblait montrer à nouveau un masque d’hostilité. Lucie pouvait toujours croire qu’elle n’avait pas cédé, mais la vampire n’était pas dupe. Pendant un temps, cette rebelle femme était devenue sa chose, et, plus elle resterait là, plus elle aurait envie d’y goûter. Elle avait goûté au bonheur, elle avait goûté à des joies exquises, et elle voudrait les retrouver. Le contact du corps de la vampire la manquerait, de même que la perspective de pouvoir vivre en paix son amour incestueux avec son frère jumeau.
Délicatement, la vampire songeait à tout cela, tout en caressant encore un peu cette verge trempée et apaisée. Lucie ne devait pas trop comprendre, mais Mélinda était une grande fétichiste. Les pieds, ils avaient quelque chose de fascinants, quelque chose de magnifique, sans qu’elle ne puisse vraiment se l’expliquer. Elle entendit alors Lucie lui poser une autre question, continuant à songer à son frère :
« C'est bon ? Vous allez me mener à lui maintenant ? Vous l'avez la garantie que j'ai pas l'intention de fuir avec lui ? »
Une petite moue amusée éclaira le visage de Mélinda.
« Je l’aurais, oui, si je ne voyais pas cette lueur rebelle dans tes yeux… Mais, comme je te l’ai dit, je n’ai pas l’intention de séparer une sœur de son frère. Je connais la puissance de ces liens, et, même si je te refusais ce droit, tu insisterais quand même. Or, tu es une très bonne amante pour que je me fâche avec toi. »
La vampire ne mentait pas. Contrairement à tout ce qu’on pouvait dire sur elle, la vampire avait des sentiments. Elle ressentait des émotions, et elle était sincèrement compatissante pour les fratries brisées, car elle connaissait l’importance des liens de sang. Elle les connaissait même d’autant mieux qu’elle était elle-même une vampire, percevant ainsi le sang des autres. De plus, Lucie et Lucas étaient des jumeaux, liés par le plus intime des liens, un lien que Mélinda avait toujours jalousé, mais qu’il lui était impossible de reconstruire. Non, ce serait tout simplement trop cruel de les séparer, et, comme elle l’avait dit, elle savait que Lucie ne supporterait pas un refus. Or, elle ne voulait pas que son harem se transforme en terrain d’affrontement.
Cessant de jouer avec son sexe, Mélinda se redressa, et se mit sur ses pattes, debout face à la femme, et commença à récupérer ses vêtements, entreprenant de se rhabiller.
« Comme je te l’ai dit, dès que ton frère reviendra au harem, je l’enverrais te voir… Mais il n’est pas encore revenu. »
Avec un peu de chance, Lucas serait là ce soir… Ce qui donnait à Mélinda des idées. Tout en enfilant sa culotte, elle se retourna vers Lucie, un sourire mutin sur les lèvres :
« Pourrais-je assister à vos retrouvailles ? Ce doit être tellement mignon à voir… Deux jumeaux en train de se retrouver ensemble… Et de savoir que j’y ai contribué, hum… Ça me rend très fière ! »
-
Bingo!! Elle va faire venir Lucas au bordel, bientôt on sera à nouveau ensemble. J'ai un énorme sourire sur les lèvres, je retiens même une larme, pas question de montrer le moindre signe de faiblesse devant la vampire, elle serait capable d'en profiter. C'est quand même étrange, dans les livres j'ai toujours lu que les vampires étaient des êtres froids, sans âme et sans sentiments; mais là elle semble comprendre ce que je ressens, peut être qu'elle a vécu la même chose que moi?
-Vous semblez comprendre ce que ça fait d'être séparé de son frère...Je me trompe?" je demande, sur un ton intrigué.
Mon objectif prioritaire reste mon frère, le reste j'aviserai plus tard. Je me demande si elle l'a déjà mordu? Parce que j'ai rien à faire en cas, je m'y connais pas du tout en vampirisation. Mais...ne je la pense pas capable de faire ça, après tout elle aurait pu me le faire à moi et elle l'a pas fais.
Bon, c'est pas tout ça mais je vais pas rester aussi peu vêtue: je me lève et m'habilles également. Je reste cependant perplexe quant à ce qu'elle me demande: elle veut assister à nos retrouvailles? Mais merde c'est NOS retrouvailles! Hélas, c'est pour elle que je vais travailler, alors autant éviter de me la mettre à dos. D'autant plus qu'elle a l'air d'y tenir... Faisons preuve de bonne volonté:
-SI ça peut vous faire plaisir, pourquoi pas. Mais évitez d’interférer c'est tout ce que je demande." je dis en finissant de me vêtir.
-Dites moi vous savez pas où je peux trouver un endroit pas cher pour dormir? Je n'ai presque plus rien, mon voyage a mangé quasiment tous mon argent. J'ai un air un peu gêné. Il faut avouer que ça fait des mois que je dépense sans avoir de revenus. Peut être qu'en attendant le retour de Lucas je vais pouvoir travailler quelque part... il doit bien avoir du boulot pour moi dans cette satanée ville.
-
« Vous semblez comprendre ce que ça fait d'être séparé de son frère...Je me trompe ?
- Pas exactement, non... »
Pas du tout, même. Mélinda n’avait jamais été séparée de son frère, et, comme Lucie, si jamais quelqu’un venait à le lui enlever, elle ne le supporterait pas, et elle déploierait tous les moyens possibles pour le récupérer. Bran était SON frère, un lien de famille extrêmement fort pour une vampire, et qui expliquait pourquoi elle n’avait pas été capable de le tuer, jadis, alors même qu’elle le haïssait plus que tout au monde... À l’exception de son père. Elle l’avait dressé, éduqué, et elle aimait maintenant sincèrement son frère. En ce sens, elle comprenait le déchirement de Lucie, et son envie de retrouver Lucas. Voilà pourquoi elle lui avait assuré qu’elle pourrait le voir. Le grand sourire innocent de Lucie était un appel à part entière, la preuve que la femme était heureuse, et qu’elle lui appartenait. Une Lycane sauvage capable de manipuler le Feu, voilà qui présentait son utilité, après tout.
Elle accepta que Mélinda assiste à leurs retrouvailles, tout en y étant un peu chagrinée. Après tout, c’était un moment entre eux. Mélinda, ce faisant, était inquisitrice... Mais elle l’avait toujours été avec ses esclaves. Au sein du harem, le respect de la vie privée était un concept creux, un concept dont Mélinda n’avait jamais entendu parler. Elle voulait savoir tout ce qui se passait au sein de sa maison, absolument tout. Il n’y avait aucun secret qu’elle ne soit pas susceptible d’entendre, ce que ses esclaves savaient. Dissimuler quelque chose à leur Maîtresse leur était horrible et insupportable. Rares étaient ceux et celles qui lui avaient menti. Lucie, elle, entreprit de se rhabiller, et Mélinda la laissa faire.
Parfaitement rhabillée, Lucie se retourna vers Mélinda, en ayant une autre requête à lui formuler :
« Dites-moi vous savez pas où je peux trouver un endroit pas cher pour dormir ? Je n'ai presque plus rien, mon voyage a mangé quasiment tous mon argent. »
Un sourire amusé éclaira à nouveau les lèvres de la vampire.
« Tu es dans la capitale, les tavernes et les auberges ne sont pas données... Il existe des établissements abordables, mais dans des quartiers risqués, où tu es susceptible de te faire attaquer... Je peux néanmoins te proposer quelque chose. »
Se taisant pendant quelques secondes, Mélinda s’humecta les lèvres, puis reprit :
« Tu peux résider dans cette chambre... C’est celle de Lucas, après tout. T’imprégner de son odeur, voir ses vêtements, ses photographies... »
Chaque esclave commençait dans un dortoir commun, avant de progressivement évoluer, et de gagner une chambre individuelle. C’était ce à quoi Lucas avait eu droit, car il était bien implanté dans le harem.
« Qu’en dis-tu ? Tu pourrais faire une sieste dans ses draps, peut-être même sentir son odeur... Des cheveux, des poils, n’importe quoi... J’ai cru comprendre que l’odorat des Lycans était très développé... »
Elle comprenait le trouble que Lucie pouvait ressentir. Les vampires étaient réputés pour être arrogants, froids, et insensibles. Mélinda dérogeait un peu à cette règle, et était la preuve que le déterminisme social ou racial n’était pas une chose exclusive. Ce n’est pas parce qu’on était vampire qu’on était forcément monstrueux.
-
Une chambre gratuite en attendant Lucas ? Ça c'est pile ce qu'il me fallais !! Tout d'abord je suis ravie d'entendre ça, puis je me souviens que je parle à Mélinda Warren, une vampire. Si ça se trouve elle a une idée derrière la tête et a besoin que je reste pour ça...Mais d'un coté je pourrais attendre ici bien au chaud avec un vrai lit, pas comme les merdes que j'ai dû me payer durant les derniers mois à cause de mon voyage. Putain, je sais pas quoi dire...je la regarde, observe son visage et son regard pour y déceler une information qui pourrait m'aider à prendre ma décision. Mais elle a l'air de s'amuser de cette situation, c'est déstabilisant. Dois-je accepter ? Dois-je l'envoyer se faire foutre ? Je peux pas me permettre ça, j'ai ni les moyens...ni l'envie. J'ai envie de me poser, d'enfin souffler après des mois de voyage, de galère et d'affrontements. Après réflexion, je regarde Mélinda et lui répond, d'un air résolue :
-D'accord j’accepte votre offre. Mais je veux voir Lucas dès qu'il mettra un pied ici. Si on peut être ensemble vous serez pas déçue de mon travail...tant que vous ne me demandez pas de faire la pute. » je précise d'un ton ferme.
Oui, c'est hors de question que je vende mon corps, même si cette suceuse de sang va me permettre de revoir mon frère. Je peux faire cramer ceux qui se montreront violent envers les employés ou faire un peut de tours de passe passe pour faire plaisir à tous les cons qui viennent dans ce bordel...je peux même m'occuper de la cheminée. Mais jamais de la vie je me transformerai en pute !
-Quant à l'odorat...le miens n'est pas aussi développé que ce qu'il devrait être. En fait, mon coté loup garou est assez refoulé chez moi, purement anecdotique. C'est une plaie d'être un lycan, une putain de galère. Je suis contente que ça ne se manifeste que pendant la pleine lune. D’ailleurs...vous avez pas eu trop de mal avec le coté bestiale de Lucas ? Il a pas mangé un ou deux clients par accident ? » je demande, un sourire narquois sur les lèvres. J'avoue que l'idée qu'il bouffe un enfoiré venu le baiser me plaît assez...
-
La relation entre les deux femmes se passait plutôt bien, mais Lucie, rapidement, précisa qu’elle n’avait nullement envie d’agir comme une prostituée... Une précision superfétatoire, car Mélinda avait déjà eu l’occasion de le réaliser. De toute façon, elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire de cette Lucie. La faire travailler au harem était tentant, soit en tant que garde du corps, soit au sein de sa guilde, mais tout était encore sujet à caution. Mélinda hésitait, et, pour l’heure, elle envisageait déjà les retrouvailles entre elle et Lucas. Lucie, quoi qu’il en soit, avait accepté son offre, et lui expliqua que son côté Lycan, contrairement à celui de Lucas, n’était pas trop développé, et elle espérait que ce dernier n’avait pas posé beaucoup de soucis.
À la suite de cette phrase, un délicat sourire orna les lèvres de la vampire, qui haussa les épaules.
« Lucas a toujours été quelqu’un de très sage et de très gentil... Les rares fois où il s’est transformé, il a été un peu plus... Brutal, oui... Mais il m’est soumis. Je pense que cela vient de son côté Lycan. Jadis, les Lycans étaient les serviteurs des vampires, et, si certains se sont arrachés de leur chaîne, d’autres ont encore, profondément ancrés en eux, cette soumission naturelle. Lucas n’a donc encore mangé personne... »
Les vieux contes sur la création des Lycans, une espèce mutante conçue par des vampires, devaient bien avoir une certaine part de vérité. Comme Mélinda venait toutefois de le dire, il s’agissait d’un mythe, et, dans les faits, rares étaient maintenant les Lycans soumis instinctivement aux vampires. Il était aussi possible, chez Lucas, que cela vienne de son comportement naturel, qui était celui d’un garçon efféminé et effacé, timide, poli, et très soumis. Mélinda était plongée dans ses pensées le concernant, et reprit :
« Mes filles adorent l’habiller... Lui mettre des collants, des bottes, de belles robes, ou encore le parfumer... Il n’est vraiment pas à plaindre. Elles prennent soin de lui, et les clients qui viennent le voir ne le brutalisent pas... Je sais que, de prime abord, travailler dans un harem ne semble pas... Reluisant, surtout quand on est un esclave, mais il faut aussi voir les à-côtés. Au moins, Lucas est protégé ici... Et heureux. »
Mélinda parlait sans trop y réfléchir, simplement pour le plaisir de parler. Elle se redressa lentement, laissant planer de longues secondes.
« Je vais te laisser te reposer, Lucie... Si jamais tu veux te promener dans le harem, tu as le droit... Mais je te déconseille de rentrer dans les chambres. Si tu veux croiser mes autres filles, et en savoir plus sur Lucas, tu peux toujours aller au rez-de-chaussée, dans la partie réservée au personnel. »
Elle ne voulait pas harceler Lucie en restant là, après tout, surtout qu’elle ne voyait plus trop quoi faire avec elle.
-
Ouai c'est bon, j'ai compris qu'il est bien ici pas besoin de me le répeter toutes les 3 minutes. J'ai l'impression qu'elle tente de me convaincre de ça sans même que je puisse voir Lucas. J'aviserai quand il sera en face de moi, si jamais j'apprends qu'elle m'a mentis je la ferai cramer, elle et tout son putain de harem !
Mais pour le moment elle me laisse tranquille, visiblement elle a d'autres choses à faire...parfait je vais pouvoir être un peu seule et m'allonger sur ce lit. Il est super confortable, surtout comparé avec les merdes que j'ai dû subir tous ces mois de voyage. L'envie de paresser dessus est très forte, je me laisse peu à peu aller, sans même m'en rendre compte, jusqu'à m'assoupir quelques temps. Mes rêves furent agités, je revois en cauchemars la fois ou je suis arrivée devant le manoir calciné de ma famille, les cadavres que j'y ai vu surtout. Mais cette fois, quelque chose vient briser mon tourment, mon frère vêtu d'une robe noir comme sur la photo vient me prendre la main, avant de m'enlacer dans ses bras. Nous pleurons ensemble mais je ne me suis jamais sentie aussi bien…
Le rêve fut dissipé par le bruit d'une fille un peu trop bruyante dans la chambre d'à coté. Un peu bougonne, ne sachant pas combien de temps je me suis assoupis, je me redresse et constate que le soleil ne va pas tarder à se coucher. Mon visage se posa ensuite sur l'album photo : je l'ouvre, curieuse de voir mon frère, non pas pour le sexe mais pour observer ses traits, son visage ainsi que son corps. Il me ressemble vraiment beaucoup mais visiblement nous ne sommes pas des jumeaux parfaits, exactement comme dans mes souvenirs. Tiens, il a une mèche rose ? Étrange, sûrement les filles du harem.
Le temps passe, et je commence à m'impatienter, je n'ai toujours pas de nouvelle de la vampire. C'est long, vraiment long, le temps passé dans cette chambre transforme une minute en dix. J'ai réussis à manger les restes de la cuisine du harem afin d'éviter de dépenser mes derniers sous. Heureusement, j'ai pu parler avec certaines filles et obtenir certaines informations sur mon frère pour passer le temps.
-
Le harem de Mélinda était un grand établissement, un immeuble divisé en plusieurs zones. Les derniers étages abritaient les chambres les plus luxueuses, celles réservées à Mélinda, aux hôtes de marque, et aux clients fortunés. Les chambres étaient de véritables suites, grandes, avec plusieurs pièces, et de beaux balcons permettant de voir toute la capitale. Mélinda se rendit précisément dans son bureau, dans l’un de ces étages, et passa le reste de l’après-midi à s’occuper des affaires de son harem. Son établissement était une entreprise, et, partant de là, elle avait de nombreuses responsabilités. Si elle n’avait pas de conseil d’administration (c’était une société au fonctionnement très particulier), elle avait une comptabilité à tenir, des courriers à écrire, des responsabilités à prendre. Elle passa donc l’après-midi le nez dans les papiers, tâche fastidieuse, mais, hélas, indispensable pour permettre à son entreprise de fonctionner. Elle vérifia notamment le planning de ses filles. Comme le harem ne devait jamais fermer, il fallait bien faire tourner le personnel, répartir les filles disponibles entre celles d’astreinte, soit celles qui, sur une plage horaire, feraient office de courtisanes pour les clients, celles de repos, et celles chargées des tâches annexes, comme le ménage, le rangement, ou assurer le service dans son restaurant. Elle avait plusieurs services spécialisés s’occupant de tous les problèmes complexes : un service comptable, qui avait fort à faire, entre les achats du harem, les cadeaux offerts aux filles de la Terre (quand elles voulaient acheter des jeux vidéos, des livres, des fringues, c’était l’argent du harem, reconverti sur Terre en une monnaie connue, qui était utilisée), et les excentricités de Mélinda, un service juridique, souvent occupé à rédiger des actes juridiques ou à résoudre les litiges entre le harem et d’autres rivaux, et un service administratif, dont la principale responsabilité était l’organisation des roulements, du planning, et l’organisation globale du harem. Pour toutes ces raisons, et en sachant que Mélinda était en train d’étendre son activité, elle embauchait des personnes externes, personnes qui n’avaient pas le statut d’esclaves, mais de salariées. C’était, en somme, toute une vaste organisation, mais les bilans comptables étaient globalement positifs. Le chiffre d’affaires progressait, même si, pour l’heure, les investissements récemment entrepris par Mélinda, comme l’achat et la restructuration d’une guilde, avaient mis certains chiffres dans le rouge.
Après ce passage sur les chiffres, Mélinda se rendit dans les premiers étages, où il y avait une partie publique, et une partie privée, abritant les quartiers de ses esclaves. Des salles communes, un réfectoire, et, notamment, un grand dortoir, abritant des rangées de lits superposés. Les esclaves de Mélinda n’étaient pas forcément tendres entre elle, et, en chemin, Mélinda put ainsi voir que l’une de ses esclaves en humiliait une autre, en lui fouettant les fesses, faisant hurler la petite soumise. Voilà le fonctionnement que Mélinda aimait, celui d’un harem où les esclaves dressaient les autres esclaves, ce qui permettait à la société de fonctionner, en évitant qu’elle passe tout son temps dans le dressage. Il lui avait fallu des années pour aboutir à un tel fonctionnement, mais elle était bien contente du résultat.
Mélinda se rendit dans une salle de détente où plusieurs filles jouaient à un poker spécial, les perdantes devant filer sous la table pour sucer des queues ou lécher des vagins, sans aucune interruption, ce qui permettait aux participantes de ne pas se lever de table. Si elles avaient envie d’uriner, leurs toilettes vivantes se tenaient sous la table. Le genre de jeux que Mélinda tolérait volontiers.
« Informez-moi quand Lucie sera arrivée, j’ai une cliente qui souhaite la voir... »
Elle parlait du jeune homme au féminin, et les femmes acquiescèrent. La journée se terminait lentement dehors, ce qui, pour le harem, signifiait un accroissement de clients, ainsi que pour le restaurant, qui se trouvait à quelques blocs à proximité.
Pour l’heure, il ne restait plus qu’à attendre le retour de Lucie, et ses retrouvailles avec sa sœur...
-
L'esclave à qui Mélinda donna l'ordre s'exécuta sur le champ, allant contacter le harem où avait été envoyé Lucas. Cependant, une nouvelle étrange lui fut rapportée : Lucas n'a pas été vu au dit harem depuis plusieurs jours. Le jeune homme fut réservé par une caravane qui passait dans la région mais il n'en revint pas, bien sûr des recherches ont étés effectuées mais le/la responsable de l’établissement venait à l'instant d'apprendre une terrible nouvelle… La messagère s'en retourna donc auprès de sa maîtresse, visiblement très inquiète. Elle entra donc dans la salle de détente, yeux baissée et voix faible :
-Maîtresse Mélinda, il y a un problème au sujet de Lucie…
Dans la salle, ceux qui avaient entendue leur collègue parler furent curieux et bientôt, le silence régna, beaucoup d'entre-eux connaissaient Lucas, certains ont même pu profiter de son expérience rare en sexe oral. Il était plutôt apprécié dans l'établissement et sa mutation fut accueillie avec une certaine tristesse. Les regards se tournèrent donc vers la jeune messagère, qui se senti soudainement un peu mal :
-J'ai contacté la responsable du harem où vous avez envoyé Lucie Maîtresse, cependant...Elle m'a annoncé que Lucie était introuvable depuis 2 jours.
A cette nouvelle, de nombreux chuchotements se firent entendre dans l'assemblée inquiète à son tour, ils savaient tous que Lucie était une jeune « fille » très soumise, très gentille et très obéissante. Pour eux, jamais il ne lui serait venu en tête de fuir, donc c'est forcement qu'il lui était arrivé quelque chose de grave :
-Lucie a été louée à une caravane de marchands qui passait en ville et n'en ai pas revenue. Mais la caravane a été retrouvée cet après midi, massacrée et pillée. Toutes les femmes ont disparues, seuls les cadavres des hommes étaient là bas. » dit elle en baissant la tête.
-
En attendant une réponse sur l’emplacement de la caravane ramenant Lucas, Mélinda se rendit dans un petit salon, où elle regardait deux esclaves se faire l’amour sur une table, une esclave en tenue de maid en prenant une autre avec une verge s’enfonçant dans son corps. La main gauche de Mélinda, elle, caressait le corps d’une autre servante, frottant ses fesses, et cette dernière, en gémissant et en soupirant, car elle était toujours vierge, lui offrait une bouteille de sang avec une paille, que la vampire avalait avec plaisir, sentant un sang frais éclabousser dans sa bouche, filant dans sa gorge. C’était délicieux, et, alors qu’elle se reposait, et réfléchissait à la meilleure façon de besogner sa servante, celle à qui elle avait demandé des nouvelles de Lucas débarqua en trombe, et lui expliqua, d’une voix paniquée, qu’il y avait eu « un problème ».
« Quoi ?! » s’exclama Mélinda.
Un problème ? Quel genre de problème ?! La réponse à cette question tacite fusa bien rapidement. La caravane ramenant Lucas avait été attaquée, probablement par des bandits de grand chemin. C’était une caravane marchande, ce qui revenait à dire qu’elle était protégée, Mélinda veillant toujours à emmener ses esclaves dans des endroits sûrs. Autrement dit, la caravane avait été attaquée par des ennemis bien organisés, qui avaient massacré les hommes et capturé les filles... Avec un peu de chance, ils avaient pris Lucas pour une fille, vu qu’il ressemblait, trait pour trait, à une femme. Le plus probable était qu’ils avaient été attaqués par des contrebandiers revendant illégalement des esclaves à des guildes ou à des particuliers. Mélinda se pinça les lèvres, et réfléchit rapidement. En moyenne, il y avait un délai maximal d’un mois pour réussir à les retrouver. Autrement, les esclaves risquaient d’être déjà vendus, et introuvables. Or, Mélinda tenait à éviter ceci à sa belle Lucie. Très rapidement, elle ordonna d’envoyer un membre de sa guilde sur cette piste, et de faire une annonce publique.
« Je veux qu’elle soit affichée d’ici la fin de la semaine dans tout Ashnard. Mélinda Warren offre une récompense de 1 000 pièces d’ors pour quiconque lui ramènera l’une de ses esclaves, avec nom et photographie... Et une prime de 50 pièces d’ors par tête de brigand tué. »
L’esclave acquiesça, puis se mit en marche. Mélinda comprit alors qu’elle allait avoir un autre problème... L’autre Lucie. Elle soupira lentement, clignant des yeux, laissant passer quelques secondes, puis ordonna à la maid à qui elle palpait les fesses d’aller la chercher.
« Dis-lui que nous avons des nouvelles concernant son frère...
- B-Bien, Maîtresse... »
Mélinda s’attendait à un peu de protestation de la part de la femme, mais elle se devait de l’en informer.
-
Finalement je commence à y prendre goût à cette chambre, si on oublie le bruit des filles qui jouissent à côté c'est plutôt agréable. En ce moment mon esprit plane un peu, j'ai enfin terminé ma quête, je n'ai plus qu'à attendre pour en récolter les fruits. Lucas devrait arriver d'ici peu de temps et je lui rendrai la mémoire...un sort d'entrave mémoriel est difficile à briser mais je vais y arriver, je le dois : pour Lucas et pour mes parents. Merde, voilà que je verse une larme : la perceptive de voir mon frère me comble, j'ai même du mal à tenir en place. Pour occuper mon esprit et ne pas imaginer 9000 scénarios de retrouvailles possible, je m'entraîne en utilisant les bougies présentes dans la chambre. C'est un soucis que j'ai : je suis capable de balancer d'immenses boules de feu, d'embraser une zone entière très facilement, par contre j'ai un peu de mal à maîtriser ma magie de façon plus...douce. En conséquence je fais en sorte que les flammes des bougie grossissent, faiblissent et bougent sans mettre le feu, ça serait quand même con de casser quelque chose.
Soudain, alors que je suis en plein entraînement, on vint frapper à ma porte, impatience je fonce ouvrir et découvre une jeune « employée » du bordel, visiblement pas très rassurée. Mince, je fais si peur que ça ?
Elle me sourit, un sourire un peu forcé et m'annonce :
-Bonjour, maîtresse Mélinda souhaite vous voir.
-Lucie est enfin arrivée ? » je demande avec un plaisir non dissimulé, un énorme sourire aux lèvres.
-...nan. Dame Mélinda vous renseignera, veuillez me suivre je vous prie.
-Euh...d'accord.
Mon attitude change du tout au tout ; d'heureuse je devient méfiante, stressée. Cette fille a la tête des messagers qui apportent de mauvaises nouvelles. Dans mon esprit s'ébauchent tout un tas de théories : Lucas était mort ? Il avait disparu ? Il refusait de me voir ? Ou alors, une des pires : Est-ce que Mélinda s'est foutue de ma gueule tout ce temps ? SI ça se trouve elle ne sait pas où est Lucas, si ça se trouve elle l'a vendu, ou alors elle n'a aucunement l'attention de nous réunir ? Cela expliquerait pourquoi elle...nan elle avait l'air sincère en parlant...Putain c'est une vampire ! Les vampires sont fourbes et manipulateur c'est bien connu, ils font tout pour arriver à leur fin ! Je me suis fais baisée, dans tous les sens du terme.
Je sens que le calme dont je faisais preuve jusque là commence à se dissiper. Nan nan nan, respire Lucie respire, ce n'est rien, tu te fais des idées. Mélinda va juste te dire que Lucas aura un peu de retard, c'est tout... Nous arrivons devant une porte que l'esclave ouvra et je rentre...hum apparemment ils s'amusent bien ici, ça baise dans tous les coins. Mais je m'en fou, dès que je trouve Mélinda je ne la lâche pas des yeux et avance, un regard méfiant, montrant que mon état émotionnel peut basculer à tout moment...Je ne le remarque pas mais, à mon entrée, les flammes des bougies s'agitent soudainement .
-Bonjour. J'ose croire que vous m'avez fait venir pour m'annoncer une bonne nouvelle ? »
-
Malgré le trouble émotionnel suscité par la disparition de Lucas, Mélinda n’empêcha nullement les esclaves dans le dortoir de continuer à se faire l’amour. Elle se rendit dans une salle annexe, avec un fauteuil, et s’y assit, se mordillant nerveusement les lèvres. Outre la colère prévisible de Lucie, Mélinda était tout simplement inquiète pour Lucas, car l’homme restait son esclave… Et cette attaque était donc préoccupante. Qui avait attaqué cette caravane ? Était-ce un simple hasard, ou un concurrent ? Quelqu’un qui cherchait à malmener son organisation ? La vampire savait que, contrairement aux préjugés et à ce qu’on disait, l’esclavage n’était pas un milieu binaire et dualiste opposant, d’un côté, le corps uni des esclaves, et, de l’autre, celui des esclavagistes. Dans les faits, les esclavagistes étaient de redoutables concurrents, n’hésitant pas à faire tous les coups bas possibles pour obtenir des marchés rivaux, et ainsi agrandir leur propre groupe. Pensive, Mélinda réfléchissait donc, jusqu’à ce que l’une de ses esclaves vienne ramener Lucie, en traversant le dortoir commun.
Le regard de Lucie indiquait qu’elle se doutait que quelque chose venait d’arriver, et calmer cette dernière serait le premier de ses problèmes. Cette femme était impulsive, et risquait tout à fait, en apprenant cette nouvelle, de s’énerver, et de tout faire flamber… Ce que Mélinda, évidemment, tenait à éviter.
« Bonjour. J'ose croire que vous m'avez fait venir pour m'annoncer une bonne nouvelle ? »
Elle se pinça les lèvres, et ne répondit pas pendant quelques secondes, une moue sur son visage. Elle se mordilla ensuite un ongle, puis finit par regarder Lucie.
« J’ai bien peur que non, Lucie… »
Mélinda se releva, posant ses pieds sur le sol, et s’avança un peu vers elle, de quelques mètres.
« Sur le chemin du retour, le chariot transportant Lucas a été attaqué… Quelqu’un l’a enlevé, Lucie… Et je n’y suis pour rien. J’ai envoyé mes propres hommes sur sa trace, ainsi qu’un mandat de recherche pour que les autorités ashnardiennes le retrouvent. »
La vampire avait parlé vite, car elle savait que Lucie allait s’énerver, et qu’elle la tiendrait pour responsable de ce qui venait de se passer.
« Je te jure que je n’y suis pour rien, Lucie, et que je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour retrouver ton frère. »
C’était une promesse qu’elle lui faisait, et qu’elle comptait bien tenir… Car Mélinda tenait toujours ses promesses.
-
En entendant la fin de la première phrase de Mélinda, je sens déjà que l'envie de tout faire cramer remonte en moi, et en force. Je dû me retenir de ne pas lui balancer une boule de feu en pleine gueule car j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire avant de prendre une décision trop hâtive. Elle était visiblement triste et inquiète de l'état de santé de Lucas mais…à ce moment je n'en ai rien à foutre. Mes craintes étaient fondées, dans ma tête elle s'est foutu de moi et le fait que mes yeux soient emplis de flammes veulent tout dire. Les flammes des bougies de la pièce triplèrent de volume, et violemment en plus, effrayant les esclaves présents dans la pièce.
Tous mes espoirs s'écroulent, toute la bonne humeur et la joie que j'ai ressentie pendant toutes ces heures se transforment en colère qui ne demande qu'à sortir...
-Putain je le savais !! » je hurle, très énervée. En marchant rapidement à sa rencontre, une fois proche de Mélinda, je lui attrape le col avec les deux mains et le peu de forces que contiennent mes bras.
-Vous avez jamais eu l'intention de nous réunir !! Tout ce que vous vouliez c'est me baiser et et garder Lucas pour vous !! Si vous l'avez encore bien sûr car si ça se trouve y a belle lurette que vous l'avez revendu !! POUFFIASSE !! »
Là j'ai du mal ne pas laisser le feu consumer le bâtiment, mes yeux sont un mélange de rage et de désespoir, je vais même jusqu'à me mettre à pleurer j'enchaîne d'une voix tremblante :
-10 ans...ça fait 10 ans que je crois ma famille morte...10 ans que je vis avec ce trou dans le cœur ! En me faisant un coup pareil, c'est comme si j'avais perdu Lucas une seconde fois...tu va me le payer je te le promet… »
Je « lâche » finalement la vampire, oui entre guillemets car elle n'était pas vraiment bloquée par ma faible force physique. Puis je recule vers la porte, les yeux plein de haine et les flammes de la pièce commençaient à s'étendre au premier truc inflammable qui était à proximité. Les rideaux prenaient doucement feu, un coup de chance pour Mélinda, d'habitude mes colères sont explosives et instantanées. D'ailleurs les esclaves ont bien remarqué les flammes et commençaient à s'agiter partout en voyant le feu grandir sur les rideaux, puis d'autres cris se firent entendre, cette fois ci dans tout l'étage.
-Je te laisse une dernière chance : OÙ EST LUCAS ? T'es une des femmes les plus puissante de la région, tu vas pas me dire qu'un de tes esclaves peut être enlevé comme ça, aussi facilement!!!??? » je dis d'une voix mauvaise pendant que mon corps entier se recouvre de flamme sans vraiment m'en apercevoir...comme d'habitude durant mes crises de colère.
C'est quand même étrange, pourquoi n'ai-je tout simplement pas explosée comme à mon habitude? Car oui, en temps normal j'aurais fais une énorme explosion de feu, rasé le bâtiment et l'affaire aurait été bouclée. Là c'est comme si j'étais furieuse mais qu’inconsciemment je croyais en la bonne fois de Mélinda, nan nan elle me ment c'est sûr, c'est une esclavagiste qui veut garder un de ses "biens"...merde fait chier c'est la première fois que je doute en pleine crise.
-
Mélinda s’était attendue à ce que Lucie explose. Vu le tempérament de feu de la jeune femme, c’était tout à fait prévisible, et ce fut ce qui arrivera. En cas de risque, la vampire avait toujours, autour du cou, un discret collier avec un pendentif… Il y avait, à l’intérieur, un cristal en dymérite, un cristal ayant des propriétés magiques spéciales, puisqu’il permettait de neutraliser les pouvoirs magiques, de manière encore plus efficace et imparable que l’obsidienne. Le cas échéant, Mélinda était prête à s’en servir, car elle ne comptait clairement pas se faire marcher sur les pieds par l’irascible Lucie. La jeune Pyromancienne était énervée, ce que Mélinda comprenait volontiers, et elle pensait naturellement que la vampire voulait la doubler. Quand elle se crispa à elle, la vampire sentit un mouvement d’appréhension dans la pièce, auprès des autres esclaves qui observaient la scène… Et notamment de Bran, son fidèle garde du corps, qui était prêt à bondir sur place. Néanmoins, de la main, Mélinda lui fit signe de se retenir, et Bran resta donc en retrait, bien que restant sur la défensive, et alerte.
Lucie accusait surtout le coup, et elle relâcha Mélinda. Certains rideaux commençaient à flamber, ce qui amena Mélinda à triturer son pendentif. Il n’y avait pas encore à craindre un feu de forêt, mais ça s’en rapprochait… Surtout quand la vampire vit des flammes tournoyer autour du corps de Lucie.
« Je te laisse une dernière chance : OÙ EST LUCAS ? T'es une des femmes les plus puissantes de la région, tu vas pas me dire qu'un de tes esclaves peut être enlevé comme ça, aussi facilement !!!??? »
Mélinda s’assit à nouveau, et, après quelques secondes, répondit rapidement :
« Tu crois que l’esclavage est facile ? Entre les rivaux, les brigands, la Scoia’tael, et les assauts de Celkhanes, il est fréquent que des convois d’esclaves soient attaqués… J’essaie de tous les protéger avec mes guerriers de la guilde, mais je n’ai pas encore assez de guerriers… Et les gardes réguliers sont faciles à vaincre. »
La vampire conservait un ton calme, afin de montrer à Lucie qu’elle conservait la tête froide, et que Lucie pouvait se reposer sur elle pour retrouver Lucas. Elle comprenait la souffrance de la sœur, si proche de son frère jumeau, et pourtant si loin…
« Mais je ne compte pas laisser ces gens voler Lucas… Si je voulais le conserver pour moi-même, et te capturer, toi, je n’aurais pas eu besoin d’inventer une telle histoire… Je sais que tu penses que je mens, mais je n’ai aucune raison logique de le faire… Car je tiens à mes murs… »
Elle lui sourit gentiment, tout en ayant bien conscience que Lucie aurait du mal à l’entendre.
« Nous le retrouverons, Lucie… Je vais te transmettre l’itinéraire du chariot, et là où il a été attaqué… Tu as raison, je suis une femme puissante, et ceux qui s’en sont pris à moi et à ton frère comprendront que mes griffes ne sont pas limées. Sur place, il suffira d’enquêter, de trouver des camps de brigands, de se rendre dans les tavernes pour trouver les lieux de vente illégaux… »
Tout le monde savait quelque chose, et tout le monde finissait par parler.
« Je ferais tout ce qui est en œuvre pour que tu puisses retrouver ton frère, Lucie… Je ne suis pas ton ennemie. Lucas n’est pas le premier des esclaves qu’on tente de me voler, et j’ai toujours réussi à les retrouver, et à faire payer ceux qui ont cru pouvoir se jouer de moi. Lucas ne sera guère différent. Nous le retrouverons, Lucie, je t’en fais le serment. »
-
J'écoute parler Mélinda, même si une partie de moi veux la voir réduite en un joli petit tas de cendre vampirique. Peu à peu, je me calme, les flammes voient leur intensité faiblir, et les esclaves présents ne cèdent plus à la panique et sont en train d'éteindre le résultat de ma colère. Je desserre les dents, ma respiration se calme… Elle est très forte avec les mots celle là, rares sont ceux qui peuvent me calmer uniquement en me parlant, je me demande où elle a appris à faire ça… Mais l'heure n'est pas à ce poser ce genre de question : Lucas a été enlevé et les mecs qu'elle a envoyé à sa recherche sont sûrement aussi compétents que ceux qui étaient censés veiller sur lui...à savoir de grosses merde pas foutus de faire leur travail !!
-Très bien, je vous fais confiance...à vous mais pas à vos hommes ou à ceux qui voudront une prime. Je vais me charger de l'enquête moi même. Je vais les traquer et tous les tuer un par un, jusqu'à ce que je retrouve mon frère. Les hommes sont moins enclin à garder le silence après avoir vu leur camarade brûler vif d'un simple claquement de doigts d'adolescente.
Ma voix est mauvaise, on voit bien que j'ai envie de me défouler, heureusement pour les esclaves présents, ce ne sont pas eux qui sont les cibles de ma colère.
-Il me faudra un cheval par contre, je ne pourrai pas travailler correctement à pied. Donnez-moi toutes les informations dont vous disposez, après tout d'après ce que j'ai compris vous tenez à Lucas alors, vaut mieux ne rien me cacher...Je vais me préparer, je serai dans ma chambre.
Je me retourne et pars, sous le regard ahuris des esclaves qui ne comprennent pas comment on peut parler ainsi à leur maîtresse...et surtout comment une ado comme moi peut être aussi colérique. Sauf que je n'y prête pas la moindre attention, je quitte la pièce au pas de course et vais directement dans ma chambre. Je range dans mon sac le peu d'objets en ma possession...puis je vois l'album avec les photos de Lucas. C'est la seule image que j'ai de lui depuis des années, je ne peux me résoudre à le laisser ici. Je le met dans mon sac, bien au milieu pour qu'il soit le plus à l'abri possible. J'ai envie qu'il soit avec moi, comme ça j'aurai l'impression que Lucas est à mes cotés…
Je n'ai plus qu'à attendre les informations de Mélinda, j'espère qu'elle ne va pas tarder.