Complexe d'études secondaires et supérieures / Le lycée vit aussi la nuit (PV Shani Stevens)
« le: lundi 01 août 2016, 21:23:04 »Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il pénètre, disons avec insistance voire sans autorisation, dans un établissement scolaire. Il sait d'expérience que ces lieux lui offriront la nourriture, fut-ce les restes de repas même pas distribués, mais aussi des installations sanitaires où il pourra se doucher et garder figure humaine.
Sauf que, au lycée Mishima, les seules douches sont celles des dortoirs, plus précisément des dortoirs des filles. Des dizaines, des centaines même, de jouvencelles tout juste majeures, et qui, entre elles, ne gardent plus la moindre pudeur. Des corps nus ou si peu vêtus à foison, des parfums aux senteurs plus capiteuses les unes que les autres, des rires vifs et des plaisanteries lestes.
Il pensait avoir le temps de se doucher, mais, en entendant cette nuée arriver, il a juste eu le temps de courir, même pas rhabillé, dans un cagibi au fond, dont la porte promptement refermée lui offre néanmoins la vision de ces corps nus courant en désordre. Des seins de toutes les formes mais cependant tous fermes, des sexes aux toisons pour tous les goûts voire totalement glabres, et même des mains baladeuses dont la précision ne laissait aucun doute quant à l'intimité de certaines des pensionnaires.
Nu comme un ver, il sent aussitôt son sexe se dresser, excité par cette vision paradisiaque, frustré par l'impossibilité de faire qui que ce soit, sinon se masturber. Et, sitôt les cabines de douches fermées, Stephen entend encore ces voix juvéniles, ces gloussements qui se répondent, ces plaisanteries qui fusent. Aucun doute, ces jouvencelles sont loin d'être innocentes, sous leur bel uniforme sage, et plus d'une a déjà dû voir le loup, avec un garçon ou avec ses colocataires !
Mais la joyeuse mélopée s'interrompt soudain, lorsque un « Silence ! » aussi fort que glaçant déchire l'ambiance, et fait aussi s'écrouler l'érection qui taraude Stephen. Comme tue l'amour, la garde-chiourme a de la compétence, et plus une voix ne vient troubler l'eau qui s'écoule sur ces corps pourtant désireux de folies.
Même ambiance sans rires, lorsque les douches s'arrêtent, et que Stephen voit, à travers la porte du cagibis, les lycéennes repartir en rang sans un mot. Heureusement que leurs petits culs ondulant en rythme lui offrent une ultime vision enchanteresse. D'ailleurs, voilà que son érection reprend de plus belle. Pas utile quand on n'a personne à se faire, pas pratique lorsqu'on dot se rhabiller pour aller dormir.
Eh bien tant pis ! A cette heure, les couloirs sont déserts. Stephen a déjà repéré, au dernier étage, de petites chambres, sans doute destinées aux professeurs remplaçants qui ne viennent que pour quelques semaines, et il n'est pas grave de s'y rendre discrètement, ses habits sur le bras.
Aucune probabilité, hélas, pour que quelque lycéenne échappée du carcan de l'autre garde-chiourme, ne vienne à le croiser, qui plus est à se dire qu'il serait dommage de passer à côté d'un homme nu sans s'y intéresser.
L'étage est désormais désert et silencieux, les lumières des blocs de sécurité lui dessinent un passage d'ombres, là où d'ordinaire piaillent des centaines de lycéennes si peu sages sous leurs sombres uniformes.
Ah, si seulement l'une d'elles pouvait soudain sortir d'une classe, et l'accompagner...