Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 11:09:23

Titre: Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 11:09:23
Les pions avançaient sur l'échiquier, le cavalier passaient au dessus des défenses adverses, la tour avançaient et la reine se mettait en place...Le plan était prêt, il se déroula comme prévu et encore une fois, l'étudiant Aichiro Oku remporta une énième partie d'échec. En effet, le jeune étudiant était un élève assez brillant, le corps enseignant ne tarissait pas d'éloges sur lui, et en plus, il était le chef et le champion du club d'échec de l'établissement scolaire. Bon bien sur, être champion d'échec au niveau du lycée...ce n'était pas comme être le meilleur quaterback de l'équipe local de football américain. Monsieur Oku n'était pas populaire, il n'attirait pas les filles, on ne faisait pas de fête en son honneur...Mais dans un sens, le jeune homme n'était pas peu fier de sa qualité de champion d'échec. Même si il n'était pas populaire, pas connu de tous, cela le plaçait un peu au dessus du lot des communs des mortels...Bon, il faut l'avouer Aichiro Oku avait un tout petit peu pris la grosse tête.

Ainsi, il venait encore de remporter une partie...Son adversaire n'avait pas vraiment été un joueur exemplaire, en fait, c'était un peu une victoire facile pour l'étudiant. Aichiro Oku quitta alors la pièce, une petite classe dans le lycée, qui servait de local pour le club d'échec. Il avait laissé là les quelques joueurs restants...Il avait assez jouer pour la journée. Il faisait tard...La fin des cours étaient proches et la nuit avait déjà commencé à tomber. Nous étions en plein hiver, il faisait surement froid dehors et Aichiro n'avait pas envie de s'attarder dans l'établissement. A toute hâte, il marchait dans les couloirs du lycée en direction de la sortie. Tout en marchant, l'esprit du jeune homme vagabondait et fourmillait de milles et unes idées...Pensif, Aichiro pensait à de nouvelles stratégies...Il remémorait dans sa tête les grandes manœuvre de ce jeux complexes et essayait de se rappelait quelques grands principes de la stratégie. Les parties d'aujourd'hui n'avaient été que des entrainements, un championnat inter-établissement se préparait et le jeune étudiant se devait d'être prêt, d'être encore une fois le meilleur, de remporter la victoire. Mais bon, on n'en était pas là...Et perdu dans ses pensées, le jeune homme ne se rendit pas compte...qu'il s'était trompé de couloir. Au lieu de se diriger vers la sortie, il s'enfonçait encore plus profondément dans les couloirs. La sonnerie venait de sonner, la fin des cours...les classes sortaient en désordre et les couloirs se remplissaient rapidement. Monsieur Oku fit alors demi-tour.


- Zut !

Non seulement, il s'était trompé de couloir mais en plus, il n'aimait pas la foule...Tout en marchant, il dénoua la cravate, une des pièces de son uniforme réglementaire. Sur sa poitrine, sur un revers de sa veste, il portait le badge de son club d'échec...Il l'enleva aussi. L'étudiant parvenait enfin à la sortie de l'établissement scolaire...quand, de plein fouet, il percuta une personne. En effet, il ne regardait pas devant lui...Aussi ne vit il pas qu'une personne était présente dans son chemin. Décidément, ces couloirs étaient trop étroit...En percutant cette personne, le badge vola des mains du jeune homme et tomba, avec fracas, sur le sol du couloir. Lui même trébucha et s'écroula par terre...ce genre de maladresse était typique du jeune homme. Il se releva, un peu mécontent, la journée avait été dur et ennuyante...Il était de mauvais poil.

- Vous auriez put faire attention...

Mais il ne s'était pas rendu compte...Il venait de percuter une personne particulière. Non pas un gros bras, un gros balourd qui aurait put ne pas apprécier cette remarque, qui aurait put lui mettre un superbe crochet du droit...Non, une jeune femme. Immédiatement, les joues du jeune homme devinrent un peu rouge...Le visage de l'étudiant vira au cramoisi. Non pas qu'il était coincé, mais il avait été jamais vraiment doué avec la gente féminine. Bien que sur de lui, en règle générale, ces discussions avec les femmes tournaient rapidement court...Souvent, il finissait par prendre une baffe.

- Désolé, je ne regardais pas devant moi...C'est ma faute. J'espère que vous m'en voulez pas ?

C'était bien la première fois qu'il voyait cette étudiante. Du moins, si elle était vraiment une élève de cet établissement. Aussi, il déclara.

- Hmm...C'est la première fois que je vous voit. Et vous me semblez pas être une lycéenne...ni une membre du personnel, aurais je raison ?

Aichiro Oku était d'une nature assez curieuse.

Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 13:55:39
Cette journée s’était écoulée comme un grain de sable dans son existence, comme une goutte d’eau dans la mer. Andrea avait vu passer les heures sans se rendre compte qu’une fois de plus, et comme toutes les journées de sa vie, elle les perdait. Tentant de se convaincre qu’elle n’avait pas à faire quoi que ce soit pour répondre à ses besoins, grâce à son père qui la gâtait sans limites, la jeune fille se contentait de passer les jours dans l’inactivité la plus totale. Une promenade dans un parc, une après-midi de flannage nonchalant devant les boutiques du centre commercial le plus proche, des approches discrètes dans le quartier de la Toussaint … Elle ne s’accrochait à rien en particulier, ne retenait aucune activité plus qu’une autre. Ce qui faisait d’elle en cette fin d’après midi une jeune femme désemparée, ses pas la menant inconsciemment au gré de ses envies à travers les rues de la ville de Seikusu. Elle observait tour à tour les immeubles qui se paraient au fur et à mesure que la journée avançait de délicates ombres, les plus grands écrasant de leur suprématie les plus frêles. Et voilà qu’une boutique de vêtements perdait tout le bénéfice du soleil timide de fin d’année pour se retrouver enrobée dans une obscurité peu avenante, qui ferait très certainement fuir les rares badauds qui se promenaient dehors à cette heure-ci.

Rares étaient en effet les promeneurs, qui se trouvaient au travail ou en cours, chez eux ou dans une salle avenante. Au chaud. Seule Andrea exposait sa gorge au froid, à travers les espaces que son écharpe ne couvrait pas. Sans doute était-elle trop peu habillée pour la saison, mais elle ne pouvait se résoudre à quitter cet uniforme qu’elle aimait tant. Ses cheveux tombaient alors sur une grande chemise blanche, trop large pour elle et largement ouverte sur le devant, de quelques boutons qui mériteraient d'être attachés. Celle-ci lui donnait l’air encore plus mince qu’elle ne l’était, avec un petit air fragile rapidement contrasté par son regard volontaire. Les pans du tissu fin venaient couvrir le début d’une jupe plissée qui descendait jusqu’à la naissance des genoux. Le contraste était flagrant entre le haut et le bas, puisque la chemise la faisait flotter dans un océan de coton tandis que sa jupe comme les chaussettes montantes semblaient un peu trop courte, comme si l’une avait été empruntée à son frère et le reste témoignait de son passage dans le lycée de quartier. Il y avait de cela deux ans qu’elle avait quitté l’établissement, sans se préoccuper d’un avenir qu’elle continuait pour l’instant de voir oisif et semblable d’heure en heure. Peut être la faute à son accoutrement, toujours est-il que les frissons qui la prirent en cette fin de journée la conduisirent sans qu’elle sache bien pourquoi à son ancien lycée. D’un coup, elle se retrouva face aux grilles qui seraient bientôt envahies par une meute d’élèves pressés de rentrer chez eux. Tant de souvenirs ressurgissaient chez la jeune fille.

Elle à son premier jour d’école ici, sur une photo que son frère avait prise avec beaucoup de soin. Seiji qui était venu plus d’une fois entre ces murs à la place de son père pour régler des différents qu’elle avait immanquablement attiré. Une période plutôt heureuse, du moins sur les premières années. Andrea avança encore, sans se soucier de se faire rabrouer malgré l’heure insolite à laquelle une élève pouvait rentrer en ce lieu. Elle se dirigea en direction de la porte d’entrée quand la sonnerie retentit. Un son qui la tira de ses réflexions, l’arrachant brutalement à des préoccupations ancrée dans un passé qu’elle devait oublier pour avancer. Ce bruit strident la prévenait de la future cavalcade, aussi se dépêcha-t-elle d'entrer avant de se décaler sur le côté d’un couloir, et grand bien lui en prit puisque quelques instants plus tard un flot de têtes brunes se précipita vers la pauvre Andy qui, collée contre le mur, se faisait le plus plate possible. Invisible aux yeux de tous dans un accoutrement qui n’avait ici rien de déplacé, la jeune femme ne paraissait pas détonner tant que cela dans le décor, au vu de sa grande taille contrebalancée par des membres très fins qui lui enlevaient quelques années, facilement.

Mais, alors qu’Andrea pensait avoir laissé passer tout le monde et qu’elle se décollait du mur en regardant en direction de la sortie, admirant toute cette uniformité de couleurs qui courait vers leur libération, elle sentit un choc la cueillir dans le dos, lui coupant un instant la respiration. Elle put cependant se retenir au mur placé juste à côté d’elle, aussi évita-t-elle la chute, ce qui ne fut pas le cas de l’élève l’ayant percuté. Baissant les yeux, Andrea découvrit un jeune homme à terre, qui se relevait tant bien que mal alors qu’un objet lui appartenant avait apparemment volé un peu plus loin. Elle faillit s’excuser, plus par habitude que par réelle préoccupation, mais les quelques paroles de remontrance de ce lycéen lui coupèrent l’herbe sous le pied. D’un coup, elle changea radicalement d’idée et préféra adopter un comportement plus hautain, une lueur de mépris dans le regard. Attitude qui passa elle aussi immédiatement lorsque son interlocuteur improvisé se redressa et la regarda furtivement, des roues brutalement colorée de rouge. Ce comportement un peu puéril et timide brisa d’un coup toute la morgue qui l’avait habitée en première intention, et elle écouta avec bienveillance ses excuses, avant de lui répondre d’un ton plus posé.

- Les tords son partagés, et puis vous aurez sûrement eu plus de mal que moi en tombant, non ?

Une fois les formalités accomplies, elle sentit un regard d’avantage inquisiteur se fixer sur elle. Ce fut à son tour de se sentir un peu dérangée, ainsi passée au crible. D’autant plus lorsque le lycéen s’adressa de nouveau à elle.

- Hmm...C'est la première fois que je vous vois. Et vous me semblez pas être une lycéenne...ni un membre du personnel, aurais je raison ?

Elle faillit lui mentir, son uniforme faisant plus foi que le reste. Après tout, elle avait tout l’air d’être une élève, elle aurait pu prétexter une arrivée toute récente, ou bien d’autres choses lui venant à l’esprit. Mais que lui coûtait la vérité, si ce n’était le risque de se faire mettre dehors, elle qui allait de toute façon devoir partir pour ne pas se retrouver enfermée en ces murs, et surtout par obligation de retrouver Seiji. C’est donc tout naturellement qu’elle annonça :

- Je suis une ancienne élève. Séquence nostalgie, ça fait parfois du bien de retrouver des souvenirs importants.

Ou pas, d'ailleurs. Mais ça il n'avait pas besoin de le savoir.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 14:36:35
- Je suis une ancienne élève. Séquence nostalgie, ça fait parfois du bien de retrouver des souvenirs importants.

Longue chevelure blonde, une peau de marbre et deux grandes prunelles azur ainsi qu'un corps attirant. Cette jeune femme avait beau être une ancienne élève, il était certain qu'a l'époque de sa scolarité, elle avait dut faire tourner bien des têtes et chavirer bien des cœurs. En quelque sorte, on aurait dit une divinité du panthéon nordique. Bref, pour ne pas non plus se livrer à une description physique ultra détaillé de cette ancienne élève, elle était incroyablement charmante...et pas vraiment le genre de femme qu'Aichiro Oku fréquentait normalement. Bon, en même temps, l'étudiant ne fréquentait pas beaucoup la gente féminine...sauf au sein, du club d'échec, chacun d''un coté de l'équipier et ne parlant pas...et ces relations avec les femmes se contentaient principalement à cela. Pas vraiment habitué à voir ce genre de femme fatal, le jeune homme détailla un peu cette dernière. Elle portait un uniforme réglementaire mais ce dernier semblait soit trop grand soit trop petit...La chemise était trop ample, non noué par une cravate et quelques boutons défaits (qui aurait fait hurlé le conseiller principal d'éducation) tandis que le bas semblait trop petit...Aichiro Oku était assez observateur et avait un esprit avec une logique implacable...remarquant les petits détails et réfléchissant rapidement. Mais c'était un esprit un peu trop fermé, laissant peu de place à la nouveauté.

Nostalgie quand tu nous tiens...En fait, c'était compréhensible. Et ce n'était pas la première fois ni la dernière qu'un ancien élève venait rendre visite à ces professeurs. Voir comment avait évoluer l'établissement scolaire, voir si il y avait eut des changements. Monsieur Oku s'avança et alla ramasser son badge en métal...Dans la chute, ce dernier était tombé sur le sol ciré du couloir. Il le ramassa donc et le remis en place, sur le revers de sa veste.


- La nostalgie....

Il marqua une pause. Il refaisait son nœud de cravate. Oku était le genre de type qui donnait une grande attention à l'apparence. L'étudiant appréciait la perfection et l'élégance.

- Il est bien de se souvenir du passé...Mais il faut aussi avancer dans la vie.

Dit il tranquilement. En plus, il y avait un certain nombre de souvenirs qu'on ne voulait pas forcément se rappeler, genre les souvenirs mauvais, les accidents, etc. Non, Aichiro était plutôt du genre à marcher droit, sans se retourner, en direction de l'avenir. Le passé...Il était déjà assez encombrant comme ça.

- Excusez moi, j'en oublie les principes de politesse. Aichiro Oku pour vous servir, champion du club d'échec local...

Oki, il se la racontait un tout petit peu...mais pour une fois qu'il pouvait caser "champion du club d'échec local" dans une phrase.

- Je peut peu être vous aider, le lycée à surement bien changé depuis votre dernière visite, non ?

Bien que curieux, l'étudiant espérait ne pas être trop indiscret...mais bon, il ne pouvait pas forcément s'en empêcher.

Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 15:09:22
Dire qu’Andrea n’avait pas l’habitude d’être regardée d’un air appréciateur n’aurait été que mensonge. Dire que les hommes qui la détaillaient le faisaient avec retenue et une timidité latente était encore moins plausible. Et pourtant c’est que faisait le lycéen en face d’elle. A l’époque de sa scolarité, Andy en avait connu des bien plus entreprenants et bien moins retenus. Surtout qu’à y réfléchir quelques secondes, elle n’était pas spécialement en position de faire fuir l’attention des gens qui la croisaient. Cet accoutrement pour le moins singulier la faisait comme briller, telle une lanterne dans la nuit, qui signifierait à la fois bienveillance et danger. Mais ceux qui réduiraient Andrea à ses vêtements ne feraient que lui prouver qu’il n’y avait aucune raison de s’impliquer dans quelque chose avec ses congénères. Ils ne faisaient que se croiser, se défaire, dans un grand ballet artistique qu’on appelle la Vie. Ceux qui s’attachent aux apparences, ceux qui se limitent à ce que leurs yeux peuvent observer n’avaient même pas le mérite d’être considéré comme un être supérieur dans ce bas monde. Andrea aimait rencontrer des gens, se sentir utile, admirée ou détestée. Elle voulait marquer les gens, sans que personne ne la marque réellement elle-même. Percer l’esprit et la mémoire de ses rencontres d’un doux sentiment d’amertume sucrée, d’une pensée un peu particulière. S’il fallait que cela passe par ses attitudes étranges, soit.

Toujours est-il qu’Andy appréciait le regard dont elle était la cible, et laissa sans précaution son interlocuteur découvrir contre qui il s’était précipité au détour d’un couloir. Ceci ne prit cependant pas longtemps, puisqu’il se hâta d’aller ramasser ce qui était à lui, dommage collatéral d’une collision assez violente pour projeter ce … badge, à quelques mètres d’eux. Andrea le suivit des yeux et le laissa tranquillement reprendre la parole, dans un échange courtois de circonstance qui alternait les rebondissements de la part de chaque intervenant.

- La nostalgie... Il est bien de se souvenir du passé... Mais il faut aussi avancer dans la vie.

Entre temps, le jeune homme remit en place sa cravate, geste qui n’échappa pas à la surveillance d’Andy. La première chose qui prit possession de son esprit, avant même d’intégrer les paroles du garçon, fut l’idée de le voir la chemise froissée, la veste de travers et la cravate à moitié ouverte sur un col. Se retenant d’exploser de rire à cette vision qui ne convenait pas à cet adolescent apparemment très soucieux de son apparence, Andrea répliqua rapidement aux jolies phrases de ce jeune homme, qui avait une définition bien à lui des souvenirs.

- Encore faut-il pouvoir se détacher des fantômes dudit passé.

Sans insister pour autant, elle gardait pour elle de plus véhémentes réponses à quelqu’un qui proférait de si légères paroles sans se soucier de l’importance que le passé peut parfois avoir, par son omniprésence et son poids écrasant. Il y avait de ces images que l’on ne chasse pas si facilement, même avec la meilleure volonté du monde. Ceci dit, alors qu’Andrea se demandait qui il était pour juger un comportement tourné dans le mauvais sens, se sermonna mentalement. Lui-même pouvait avoir des circonstances atténuantes, peut être qu’elle ne pouvait à son tour pas se permettre de toucher un sujet aussi difficile que les secrets de famille ou les détails de la vie d’une personne qu’elle venait de rencontrer. Aussi se promit-elle de ne plus avancer en ce sens, d’autant plus qu’il serait stupide de venir à parler d’elle-même plus avant, certaines choses ne regardant qu’elle.

- Excusez-moi, j'en oublie les principes de politesse. Aichiro Oku pour vous servir, champion du club d'échec local...

La dénomination champion d’échec la fit sourire, au moins autant que la fierté qu'il y mit, et Andrea répondit du tac au tac sans même prendre le temps de réfléchir aux mots qui franchissaient des lèvres rieuses :

- Je dois alors mesurer l’honneur qu’il m’est fait … Ou bien dois-je privilégier la formule de politesse « pour vous servir » à mon avantage ? Il faut faire attention à ce que l’on peut proposer …

Ce fut à son tour de marquer une pause, sans rien ajouter de plus pour le moment. Puis, voyant qu’un détail avait échappé à son attention …

- Andrea Leevi, championne de rien du tout.

Au moins, elle pouvait à présent mettre un nom sur ce visage qui lui proposait à présent de visiter le lycée. Eh bien, en parfait petit gentlemen, il se débrouillait plutôt bien. Elle qui comptait rentrer rapidement pour mettre fin à une journée supplémentaire d’attente, Andrea fit mine de réfléchir avant de répondre dans un petit sourire :

- Eh bien je dois avouer que la bibliothèque m’a manquée, mais que je ne saurais plus m’y rendre. Je me souviens encore de quelques livres qui ont marqués mes quelques années de passage ici. Ceci-dit, je ne voudrais pas vous … t’empêcher de rentrer chez toi. Tu dois avoir mieux à faire.

Le tutoiement était finalement venu tout seul. Andrea n’avait jamais été une grande adepte des règles de politesse, et comme Aichiro était plus jeune qu’elle, la jeune femme trouvait assez logique de passer dans un autre registre.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 16:14:00
- Encore faut-il pouvoir se détacher des fantômes dudit passé.

La jeune femme était belle et charmante, avait un corps assez agréable, si ce n'est pas divin, des prunelles splendides...mais surtout, elle avait un certain sens de la répartie. Que demander de plus ? Du moins, certains hommes n'aimaient pas les femmes d'esprit...mais Aichiro Oku...lui...Si ! Au contraire, l'intelligence était vraiment ce qui l'attirait le plus chez une personne. Bon, intelligence est un bien grand mot...Disons qu'il préfère une personne avec une certaine culture. Sans aucune difficulté, elle avait remis l'étudiant à sa place, elle avait répliqué aux belles paroles de ce dernier. Voilà qu'elle l'intéressait au plus haut point...Il rougit encore plus, conscient qu'il s'intéressait à cette femme, lui, qui normalement fuyait les contacts avec la gente féminine. Ils en vinrent aux présentations...et comme le jeune étudiant s'en doutait, la dénomination, l'appellation, le terme « champion d'échec de l'établissement » fit sourire cette inconnue. Bien qu'un peu fier de son titre, Aichiro était conscient que c'était un titre ridicule...Un titre qui ne le rendait pas populaire.

- Je dois alors mesurer l’honneur qu’il m’est fait … Ou bien dois-je privilégier la formule de politesse « pour vous servir » à mon avantage ? Il faut faire attention à ce que l’on peut proposer …

Un large sourire s'afficha sur le visage d'Aichiro Oku, il appréciait particulièrement la fin de la phrase...et le sous entendu qui était glissé en dessous.

- A votre avantage, mademoiselle...

Dit il en sur le ton de la plaisanterie. Andrea Leevi ? Charmant ! Andréa...Quel joli prénom ! Japonais pur souche, né en périphérie de cette grande ville, métropole nipponne, il était plutôt pas habitué à ce genre de prénom aux consonances non asiatiques. Il fallait avouer que les prénoms étrangers avaient un certain charme indéniable. Étrangère ? Non japonaise ? Hmm...Non, il n'allait pas se permettre une telle question. Il était déjà assez indiscret comme ça.

- Enchanté de vous connaitre, Andrea Leevi.

Le jeune homme espérait bien que cette rencontre allait durer longtemps...le plus longtemps possible. Ce n'était pas tous les jours qu'il se sentait un peu à l'aise en compagnie d'une femme. D'ailleurs, il lui ferait bien visiter tous l'établissement. Et il était de son devoir de parfait gentleman, d'aider cette demoiselle en détresse...Elle fit mine de réfléchir. Peut être avait elle autre chose de prévu. C'est sur qu'une si femme pareille devait avoir d'autre chose à faire que suivre un étudiant dans les couloirs d'un lycée...Surement un rendez vous amoureux déjà prévu. Mais non, rien de prévu.

- Eh bien je dois avouer que la bibliothèque m’a manquée, mais que je ne saurais plus m’y rendre. Je me souviens encore de quelques livres qui ont marqués mes quelques années de passage ici. Ceci-dit, je ne voudrais pas vous … t’empêcher de rentrer chez toi. Tu dois avoir mieux à faire.

Elle était passée au tutoiement. Bon, en même temps, ils étaient plutôt jeune donc le tutoiement était normal. Le jeune homme avait ses manières, que ce soit le vouvoiement ou le culte de l'élégance et de la perfection. Néanmoins, pour une fois, il ferait une exception.

- Je n'ai rien de mieux à faire que de t'aider. En plus, j'adore la bibliothèque, je connais assez bien les rayons, donc je pourrais t'aider à retrouver ces quelques livres...En plus, elle ne doit pas être encore fermée en plus à cette heure là.

Il fit signe à la jeune femme de le suivre et ils s'engagèrent alors dans un couloir. Des élèves quittaient encore le lycée, des retardataires et des professeurs étaient eux aussi présents dans les couloirs. Bien entendu, l'établissement se vidait et en quelque sorte, ces deux personnes devaient surement être les seuls qui ne quittaient pas le lycée...mais au contraire, s'engageait profondément dans les locaux scolaires. La bibliothèque était un des lieux préférés du jeune homme, fin amateur de littérature antique. Il y passait beaucoup de temps...Aussi, était il capable de se rendre rapidement dans ce sanctuaire...

- La bibliothèque n'est pas bien loin, on y sera dans quelques minutes. Le temps juste de traverser un ou deux couloirs...Sinon, cela fait longtemps que tu as quitté le lycée, Andréa ? Mais ma question est peut être un peu trop indiscrète...








Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 16:46:42
Andrea n’avait bien entendu, et vous pourrez vous en douter, pas vraiment envisagé une fin de journée comme celle-ci. Le tableau extérieur qu’elle offrait en compagnie d’un lycéen devait d’ailleurs avoir l’air comique pour quiconque prendrait un minimum en compte la situation et son contexte. Elle demandait à un adolescent de lui faire redécouvrir un établissement qui la subjuguait encore après son départ, elle s’apprêtait à faire la connaissance d’un garçon de deux ans plus jeune qu’elle, sans trouver ça anormal. Sans vouloir y réfléchir, Andrea se dit simplement que tout cela avait pour avantage de lui faire fuir la tombée de la nuit, rapide en ces saisons froides et sombres. Car le jour mourant derrière les montagnes du paysage ne signifiait pour elle qu’un retour au bercail, une soirée de plus passée aux côtés de gens hypocrites, une nuit de plus à accepter d’être un bien dont le propriétaire savait être doux et persuasif. Pas qu’Andy n’aime pas son demi-frère, cela ne la dérangeait plus depuis longtemps de le rétribuer ainsi. Mais maintenant qu’il comptait se marier, elle tentait d’éviter le domicile familial et de ne pas imaginer les moyens que Seiji mettraient en œuvre pour continuer de l’élever comme il l’avait toujours fait à la place de tous. Alors se savoir là, en compagnie d’un élève rougissant tout ce qu’il savait devant elle était une alternative délicieuse pour Andrea, qui découvrait que les jours peuvent parfois offrir des surprises et qu’il y a des dénouements que l’on attend pas.

D’autant plus qu’elle se plaisait à observer et aider les autres, aussi était-il particulièrement intéressant de voir le mélange de joues rosées et de lèvres largement étirées, dans un tableau mi-satisfait mi-surpris. Andrea ne parvenait pas à cerner Aichiro comme elle pensait l’avoir fait d’un regard au tout début. La phrase qu’il lui offrit en réponse à sa boutade espiègle avait en effet de quoi faire réfléchir, et les dimensions de réflexion et d’analyse du jeune homme restaient alors profondément obscures à Andrea. La politesse, en tout cas, ne lui fit pas défaut puisqu’il eut la bonté d’esprit de ne relever son prénom et son nom que pour le style et se l’entendre dire, au lieu d’y marquer une intonation avec un regard entendu sur son apparence pas très asiatique. Nombreux étaient ceux qui le lui faisaient remarquer, et bien que cela ne la dérange pas plus que cela, elle appréciait cette attention de la part d’Aichiro.

- Je n'ai rien de mieux à faire que de t'aider. En plus, j'adore la bibliothèque, je connais assez bien les rayons, donc je pourrais t'aider à retrouver ces quelques livres... En plus, elle ne doit pas être encore fermée en plus à cette heure là.

Eh bien, la situation prenait une tournure qu’il aurait été difficile de deviner en première intention. Voilà qu’Andrea se retrouvait affublée d’un guide, et une fois qu’elle eut obéi à l’ordre engageant d’Aichiro à le suivre, elle répondit enfin :

- Bien, je pourrai alors retrouver facilement les romans venus d’ailleurs que j’affectionne. Cela peut paraître déplacé, mais n’étant pas née ici j’ai du mal avec la littérature japonaise. En Finlande, ce n’était pas vraiment le même genre de lectures …

Et voilà comment répondre à une interrogation muette simplement glissée dans un nom. Les deux jeunes gens s’échangeaient facilement ces informations qui coulent naturellement lorsqu’une première rencontre se passe bien. Peut être serait-il surpris du pays lointain qui l’avait vu naitre, mais sans doute n’aurait-il pas le comportement déplacé de trop le montrer. Puis, alors qu’au fur et à mesure des couloirs Andrea et Aichiro se retrouvaient de plus en plus entourés par le silence et le vide, la jeune femme caressa de ses doigts les murs ébréchés des couloirs, retrouvant des textures oubliées et des éclats de rires qui refaisaient surface durant leur progression. C’est sur ces entrefaites que son compagnon reprit la parole.

- La bibliothèque n'est pas bien loin, on y sera dans quelques minutes. Le temps juste de traverser un ou deux couloirs...Sinon, cela fait longtemps que tu as quitté le lycée, Andréa ? Mais ma question est peut être un peu trop indiscrète...

Un petit sourire discret et appréciateur précéda la réponse d’Andrea, qui n’avait presque pas à chercher ces mots pour s’adresser à un jeune homme plus jeune que lui, certes, mais serviable et parfaitement disposé à lui consacrer un peu de temps. Dans un jeu de provocation et de répartie, elle s’inscrivait au fur et à mesures de ses répliques, spontanément trouvées.

- Dis donc, tu es bien curieux. Si c’est une manière détournée pour connaitre l’âge d’une dame, ça ne se fait pas …

Pause, moment de flottement, puis Andrea reprit, plus conciliante.

- Deux ans. Deux longues années que je ne suis pas venue ici. Je crois que globalement, rien n’a changé. Les élèves restent égaux à eux même, non ? Sauf peut être qu’à mon époque, je n’ai pas eu la chance de rencontrer un champion d’échecs !

Il y avait dans cette réponse un mélange subtil de sérieux et d’humour, alors qu’elle reconnaissait véritablement le mérite du jeune homme de s’illustrer dans une compétence si ardue tandis qu’elle se jouait encore de la fierté qu’il en avait. Si elle ne pouvait plus taquiner un adolescent plus jeune qu’elle, cela signifierait qu’Andrea serait trop vieille pour ces petits jeu de pouvoir et de reconnaissance. La fin d'un monde, en quelque sorte.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 17:09:38
- Bien, je pourrai alors retrouver facilement les romans venus d’ailleurs que j’affectionne. Cela peut paraître déplacé, mais n’étant pas née ici j’ai du mal avec la littérature japonaise. En Finlande, ce n’était pas vraiment le même genre de lectures …

Finlande !? Eh bien, Andrea Leevi était bien pas originaire de cette péninsule japonaise. Une finlandaise, une européenne, elle venait quand même d'un pays assez lointain...et sacrément différent, que ce soit dans le mode de vie et dans les mœurs, du Japon. Bien entendu, l'étudiant ne dit rien, ne faisant rien remarquer, il ne voulait pas gêner ou vexer cette jeune femme qu'il venait à peine de rencontrer. De plus, poser trop de questions serait vraiment déplacé. En tout cas, il était ravi que la jeune femme lui donne quelques informations sur elle. Quelques informations personnelles se glissaient ainsi dans la discussion entre les deux êtres, la preuve que cette rencontre se déroulait plutôt bien. Il continuait, pour le moment, de marcher dans les couloirs. Ceux ci étaient de plus en plus vide...Ce qui était normal, l'établissement allait bientôt fermer ses portes et les élèves quittaient rapidement le lycée. Aichiro Oku espérait que la bibliothèque ne serait pas fermée.

 - Il y a un large rayon sur la littérature étrangère, européenne, asiatique, etc. Tu y trouveras surement ton bonheur...Oui, la littérature japonaise est un peu particulière. A part les classiques comme le Bushido ou le Hagakure...je n'en suis pas trop amateur.

Dit il, tout en essayant de ne pas se vanter.

- Dis donc, tu es bien curieux. Si c’est une manière détournée pour connaitre l’âge d’une dame, ça ne se fait pas …

Un petit jeu s'était mis en place entre les deux jeunes gens et ce petit jeu ne déplaisait pas à Monsieur Oku, plutôt ravi par cette discussion animée. L'étudiant rigola.

- Ah ! Tu m'a percé à jour !....Non non, je ne me permettrais pas une telle indiscrétion...

- Deux ans. Deux longues années que je ne suis pas venue ici. Je crois que globalement, rien n’a changé. Les élèves restent égaux à eux même, non ? Sauf peut être qu’à mon époque, je n’ai pas eu la chance de rencontrer un champion d’échecs !

La répartie, le subtil jeu de provocation d'Andrea, tout cela plaisait fortement au jeune homme.

- Le club d'échec a était crée récemment, il y a moins d'un an je dirais... Et on est pas beaucoup. Deux ans...Les locaux ont bien changés, ils ont été rénovés surtout. Mais les élèves...Ce sont toujours les mêmes genres, les mêmes divisions, les bons, les forts, les pires, les intellectuels, les sportifs et tous ce genres de choses. Tiens, nous voilà arrivé ! Et en plus, cela semble encore ouvert !

Ils venaient d'arriver devant une petite porte, couvert d'affiches sur des expositions et des conférences. Le jeune homme ouvrit la porte.

- Après vous, mademoiselle....Tiens, on dirait qu'il y a personne.

Ils entrèrent donc dans la pièce, une bibliothèque classique mais le sanctuaire d'Aichiro Oku. Une piece avec de multiples étagères remplies de livres, organisés et classés par thèmes, quelques tables et un ou deux ordinateurs.

- Bien sur, cela a surement changé en deux. Cela ne devait pas être comme ça quand tu étais ici, non ? Si je me souviens bien, le rayon littérature étrangère est sur la gauche...Profitons en, tant qu'il y a personne. Tu cherches quoi exactement...si cela n'est pas trop indiscret ?
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 17:40:28
- Il y a un large rayon sur la littérature étrangère, européenne, asiatique, etc. Tu y trouveras surement ton bonheur...Oui, la littérature japonaise est un peu particulière. A part les classiques comme le Bushido ou le Hagakure...je n'en suis pas trop amateur.

Il s’y connaissait en termes de lectures classiques, et fort heureusement Andrea avait la chance d’avoir un frère extrêmement cultivé, qui lui avait appris non seulement la langue de ce nouveau pays qu’elle n’avait connu qu’à dix ans mais également sa culture, ses coutumes, son histoire. Aussi ne paraissait-elle pas complètement idiote dans un environnement comme une bibliothèque ou une simple conversation avec quelqu’un à propos des livres, véritables sanctuaires de connaissances et de découvertes. Et si elle avait nommé ce lieu parce que cela lui semblait le plus intéressant de revoir, Andrea ne le faisait pas non plus totalement au hasard. Car si elle avait bien profité de ses années lycée, cela avait été essentiellement dans la grande pièce aux étagères bien remplies. Son frère lui avait défendu d’approcher de trop près les garçons de son âge, et ses camarades féminines la détestaient, sans doute pour son attitude froide envers ses soupirants. De la même manière qu’elles l’aurait sans aucun doute mise à l’écart si elle y avait cédé. Dans tous les cas, l’étrangeté et la beauté étaient de très bonnes raisons à l’exclusion, sans avoir besoin de trop se justifier. Cela semblait alors normal de voir cette fille qui butait sur certains mots se perdre dans l’incompréhension d’un argot utilisé spécialement contre elle, ou de lui faire croire à des habitudes d’un établissement japonais simplement pour la piéger et la rendre ridicule. Alors oui, les livres étaient des amis.

Aussi Andy se sentait-elle impatiente à l’idée de revoir ses chers compagnons, les auteurs ayant marqué sa scolarité, des romans fantastiques venant d’Europe pour la plupart. Ou bien des livres plus historiques, lui permettant de faire la part des choses entre ce qu’elle entendait de la bouche de ses camarades et la réalité. Elle avait énormément appris sur son pays d’adoption dans les pages usées des manuels scolaires. Mais, coupée en plein élan de nostalgie, Aichiro rentra dans son jeu et laissa échapper un éclat de rire cristallin qui résonna dans le silence qui prenait place entre les murs de l’école. Elle aimait la légèreté qu’il conférait aux mots, alors qu’il restait non seulement fin mais également prévenant, en ne posant que des questions mesurées et en adaptant son comportement. Signe d’intelligence, cela lui octroyat un bon point même si Andrea se doutait bien que pour avoir gagné un tournoi de jeu de réflexion, Aichiro ne devait pas être stupide …

- Le club d'échec a était crée récemment, il y a moins d'un an je dirais... Et on est pas beaucoup. Deux ans...Les locaux ont bien changés, ils ont été rénovés surtout. Mais les élèves...Ce sont toujours les mêmes genres, les mêmes divisions, les bons, les forts, les pires, les intellectuels, les sportifs et tous ce genres de choses. Tiens, nous voilà arrivé ! Et en plus, cela semble encore ouvert !

- Il faut dire qu’ici bas, les rénovations devenaient indispensables … Je suis née un peu trop tôt, semblerait-il. Pour profiter des nouveaux locaux, bien sûr. Puisque les élèves sont les mêmes …

Sur ces mots, elle fit mine d’exagérer un regard inquisiteur qui détailla de haut en bas son guide qui, déjà, l’amenait à destination. Elle n’avait même pas mémorisé le chemin, et seule la porte de la salle accapara alors son attention. Moment de flottement, un peu particulier. Si bien qu’Andrea entendit à peine les mots de son interlocuteur, concentrée qu’elle était sur cette poignée encore branlante qui avait tant de fois épousée sa main pour l’emmener vers un monde meilleur, un univers d’évasion. En entrant, Andy laissa ses deux yeux azur s’ouvrir en grand, révélant toute la restriction que ses comparses japonaises subissaient chaque jour. Ses pupilles détaillèrent chaque détail, et la jeune femme fit un petit tour sur elle-même pour admirer les rangées de couvertures anciennes, remarquant l’apparition d’ordinateurs que le lycée devait avoir acquis récemment. S’avançant sans attendre qu’Aichiro ne l’y invite, Andrea promena sa paume sur les reliures connues ou nouvelles à ses yeux, savourant cet ambiance un peu lourde d’informations qui pesait toujours ici.

- Bien sur, cela a surement changé en deux ans. Cela ne devait pas être comme ça quand tu étais ici, non ? Si je me souviens bien, le rayon littérature étrangère est sur la gauche...Profitons en, tant qu'il y a personne. Tu cherches quoi exactement...si cela n'est pas trop indiscret ?

Prenant le temps de réfléchir, Andrea ne répondit pas tout de suite. Elle erra encore quelques instants sur l’ensemble de la pièce, son visage tournant de gauche à droite sans plus savoir où donner de la tête. Elle hésitait fortement, et la requête d’Aichiro lui pesait problème. Cette question ne faisait que créer un dilemme, tant elle voulait retrouver le bonheur des livres d’études mais aspirait également à autre chose, qui lui tenait particulièrement à cœur.

- Les rayons se sont agrandis, mais une bibliothèque ne change jamais radicalement. Trop d’histoire à faire bouger devient parfois difficile. Et pour te répondre …

Hésitation, petit sourire timide qui la faisait en cet instant ressembler à une petite fille perdue dans une chemise trop grande pour elle. Elle reprit, évitant le regard du jeune homme qui se ferait sans doute réprobateur.

- Tu vas te moquer, mais j’aimerai bien trouver un livre d’images sur mon pays. J’en avais feuilleté un voilà longtemps, et tant qu’à revenir ici …

C’était dit, elle se serait rendue ridicule.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 18:01:15
La bibliothèque était un véritable sanctuaire de connaissance et un havre de paix pour le jeune homme. Au moins, il ne pouvait pas être dérangé dans un tel endroit...Il pouvait peaufiner ses stratégies, lires beaucoup d'ouvrages, discutait lectures avec le personnel de cette pièce sacrée et il pouvait aussi passer ses doigts sur les fines reliures des livres anciens ou non. Bref, Aichiro Oku adorait vraiment cette pièce et dans un sens, le fait que la jeune femme semblait elle aussi appréciait vraiment cet endroit, avoir eut une certaine histoire avec la bibliothèque...Cela faisait que l'étudiant appréciait encore plus mademoiselle Andrea Leevi. Vu son attitude, elle devait avoir vécu bien des beaux moments dans cette pièce, aussi, le jeune homme ne dit rien, s'abstint de tous commentaires. Il suivit doucement la jeune femme et observa quelques titres d'ouvrages...Tiens, il ne le connaissait pas celui là, une nouvelle acquisition ? Surement ! Intéressant ! Il faudra qu'il revienne demain pour le voir de plus près. Mais il était en train de s'égarer.

Les livres étaient nombreux et les livres sur la littérature non japonaise ne manquait pas, il y avait un certain nombre d'ouvrage européen...que ce soit les grands classiques de l'antiquité romaine et grecque mais aussi des ouvrages anglais, français, etc. Donc, il devait bien avoir des livres finlandais. Bien entendu, une piste aiderait le jeune homme, il pourrait mieux apporter son aide à Andrea.


- Les rayons se sont agrandis, mais une bibliothèque ne change jamais radicalement. Trop d’histoire à faire bouger devient parfois difficile. Et pour te répondre …

Elle n'avait pas tort, ranger la bibliothèque...c'était refaire tous le système de classement, bouger des centaines d'ouvrages, ranger cette pièce...c'était plus qu'un travail...c'était du sport. Elle hésitait un peu. Pourquoi ? Oku était curieux mais il ne dit rien, laissant la jeune femme parlait. Ils avaient réussi à créer un subtil jeu entre eux, l'étudiant ne voulait pas tout gâcher.

- Tu vas te moquer, mais j’aimerai bien trouver un livre d’images sur mon pays. J’en avais feuilleté un voilà longtemps, et tant qu’à revenir ici …

- Pourquoi me moquerais je ? Il n'y a rien de ridicule là dedans...

Un livre l'avait touché, elle voulait donc le revoir...normal, peu importe qu'il concerne son pays natal et qu'il soit plein d'images. Le jeune homme aurait fait la même chose. D'ailleurs, ce dernier avança dans les rayons, profitant qu'il n'y avait personne, il arriva dans le rayon des guides touristiques et des livres sur les autres pays étrangers.

- Tu auras surement plus de chance de le trouver dans ce rayon...Il contient pas mal de livres sur les pays étranger. Il y sera peut être...

Puis il commenca à chercher quelques livres sur le pays de la jeune femme.

-France...Chine...Non c'est pas ca. Thailande...Etats Unis, non toujours pas...

Il y avait beaucoup de livres dans ce rayon, il y en aurait bien qui serait le bon.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 18:56:27
Quiconque aurait pu trouver ça ridicule de demander à retrouver un livre d’images alors que les deux interlocuteurs semblaient s’y connaitre plus largement sur la question de la littérature, même si leurs pays de référence en matière de culture n’était pas le même. C’était d’avantage l’apanage des enfants ou en prévision d’un voyage que l’on venait compulser ce genre d’ouvrages, et Andrea aurait peut être mieux fait de s’élever un peu et de demander à trouver un bon roman qu’elle aurait déjà lu, quitte à moins se dévoiler. C’était un terrain dangereusement miné que de parler trop d’elle, aussi regretta-t-elle instantanément ses paroles. Mais on ne peut revenir en arrière lorsque les mots vont plus vite que la pensée, et Andy n’avait à présent pas d’autre choix que d’assumer le sien, au risque de paraitre un peu limitée en matière de référence, ou bien trop sentimentale. Comme quoi, on ne se débarrasse pas si facilement des fantômes du passé et de ce que la Vie nous donne comme base pour se développer et évoluer. On fait avec ce qu’on a, quand bien même on n’aurait pas grand-chose. Mais les regrets de la jeune femme s’estompèrent bien vite quand Aichiro lui assura ne pas trouver cette demande ridicule. Pourtant, elle-même voyait tout un tas de raison de se moquer de sa naïveté et de sa simplicité en cet instant, mais elle appréciait que le jeune homme n’en fasse pas étalage, même dans le cas où cela relèverait simplement de la politesse.

Alors qu’Andy avait terminé son observation extatique et admirative, son compagnon de fin d’après midi avança de lui-même vers les rayons et commença à chercher ce qu’elle lui avait demandé sur une impulsion. Le suivant docilement afin de ne pas le laisser seul enquêteur, Andrea notifia que les étagères devant lesquelles ils s’étaient arrêtés était celle des guides au même moment où Aichiro prit la parole.

- Tu auras surement plus de chance de le trouver dans ce rayon... Il contient pas mal de livres sur les pays étranger. Il y sera peut être...

Les quatre mains s’activèrent alors autour des livres, en sortant certains, lisant simplement la couverture d’autres. Du fait que l’adolescent ait quelques années de moins qu’Andrea, mais aussi à cause des grandes jambes de celle-ci, la jeune fille le dépassait légèrement et ses bras découvraient plus facilement les livres placés plus en hauteur, dénigrant le tabouret mis à disposition dans le rayon d’à côté.
 
- France... Chine... Non c'est pas ca. Thailande... Etats Unis, non toujours pas...

Alors qu’Andrea s'en voulait de monopoliser le jeune homme, elle posa un regard sur sa montre et, jetant un regard en coin à Aichiro, lui demanda sans pour autant cesser ses recherches :

- Dis-moi, la bibliothèque ferme à quelle heure ? Je m’en voudrais de nous faire enfermer ici … Pour un livre.

Certes, Andy avait buté sur le dernier mot étant donné que ce n’était pas non plus n’importe quel livre, mais des images chargées d’histoire et d’importance pour elle. Mais la jeune femme n’était pas venue pour cela, et puis elle pourrait toujours repasser. Bref, le dilemme s’installait au fur et à mesure que les minutes passaient. Ce fut finalement la précédemment citée différence de taille qui débloqua la situation dans laquelle les deux jeunes hommes commençaient à s’embourber. En effet, Andrea aperçut une reliure bleue qui lui était familière, celle-ci se trouvant juste au dessus de la rangée qu’Aichiro consultait. Toute heureuse d’avoir mis la main sur un trésor qui se faisait de plus en plus incertain et lointain, la jeune femme ne réfléchit pas et agit comme à son habitude avec spontanéité. Sa main jaillit tandis que son corps se déplaçait, la faisant se placer juste derrière son guide pour l’occasion, et elle dut prendre appui sur son épaule de sa main libre pour se hisser sur la pointe des pieds et attraper enfin ce qu’elle était venue chercher. D’un ton enjoué, alors qu’elle le dégageait tant bien que mal, toujours en équilibre, elle lança :

- La Finlande doit paraitre trop lointaine pour la rendre accessible sur des étagères …
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 19:30:43
- Dis-moi, la bibliothèque ferme à quelle heure ? Je m’en voudrais de nous faire enfermer ici … Pour un livre.

Andrea Leevi venait de mettre le doigt sur une question épineuse et fâcheuse...Le genre de question qu'on ne se pose pas, qui arrive dans l'esprit...trop tard. Le genre d'interrogation auquel on ne fait pas attention au premier abord. En plus, l'étudiant était tellement occuper à chercher le livre de la jeune femme qu'il n'avait pas pensé à cela. C'était bête. Il jeta un coup d'œil rapide vers la porte de la salle, il en était un peu loin pour voir si elle était réellement ouverte...mais elle ne semblait pas fermée. Mais maintenant qu'il y pensait, un autre ennui pouvait arriver...La bibliothèque pouvait être ouverte mais...la porte, la grille de l'établissement scolaire pouvait être fermée. Ce serait bête d'être enfermé dans la salle...mais ce serait encore plus bête de se retrouver enfermer dans le lycée. Bon, au moins, Aichiro Oku serait déjà sur place pour ses cours du lendemain...et sa partie d'entrainement dans son club. Mais bon, il devait avoir un gardien dans cet établissement et ce dernier serait surement compréhensif et leur ouvrirait la grille d'entrée. L'étudiant ne dit rien, il laissait encore quelques minutes à sa partenaire pour trouver le livre et ensuite seulement, il lui dirait. Mais pour l'instant, les recherches étaient infructueuses...

- Roumanie, Europe de l'est, Russie, péninsule ibérique et même Norvège...Mais pas de traces de Finlande...

En fait, Aichiro Oku n'avait pas bien regardé...Le livre que cherchait la jeune femme était juste au dessus de lui et en fait, on ne pouvait pas le rater avec sa grande couverture bleu. Dans son désir de satisfaire Andrea, il n'avait pas pensé à regarder l'étagère au dessus de lui...Crétin ! Ce fut la Andrea Leevi qui vit le livre...étant un peu plus grand que lui, elle pouvait même tenter de l'attraper. En effet, le jeune homme était trop petit pour atteindre l'ouvrage, il aurait fallu qu'il aille chercher une chaise près d'une table et cela leur aurait fait perdre du temps. Alors, la jeune femme passa derrière Aichiro Oku et tentait de prendre le livre...Derrière l'étudiant...Le jeune homme rougit de plus belle. Il pouvait sentir le corps de cette ravissante femme contre son dos...Chose à laquelle, il n'était vraiment pas habituée. Puis de sa main encore libre, elle prit appui sur l'épaule de l'étudiant pour se hisser sur la pointe des pieds. Maintenant, elle avait même une main sur l'épaule du jeune homme...Vraiment pas habituée à ce genre de chose. Il rougit encore de plus belle...tout en essayant que la jeune femme ne le remarque pas. Toujours en équilibre, elle tentait de dégager le livre. Ce dernier était en hauteur mais semblait aussi coincé entre plusieurs autres ouvrages. La poisse !

- La Finlande doit paraitre trop lointaine pour la rendre accessible sur des étagères …

- Attention...

Ce que craignait le jeune homme finit par arriver. Le livre sur la Finlande fut dégagé par Andrea Leevi...Mais en même temps, il emporta avec lui...plusieurs autres œuvres...dégringolant de l'étagère, ils tombèrent sur Aichiro Oku...qui, maladroit, entraina d'autres livres avec lui...recula...chuta et entraina la jeune femme, qui était juste derrière lui, dans sa chute. Donc tous les deux se retrouvèrent par terre, à même le sol de la bibliothèque, avec plusieurs livres autour d'eux.

- Ouch ! Mon dos...

Dit il.

- Au moins, on a le livre...Faut le retrouver dans tous ceux qui sont tombés maintenant...

Dit il, confus, un peu gêné.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 19:55:20
Andrea ne se doutait pas une seule seconde de la gêne qu’elle occasionnait au jeune homme. Pour elle, il n’y avait là rien de bien méchant, et en tout bien tout honneur elle avait amorcé ce geste pour en finir au plus vite avec ce maudit livre qui faisait peser sur eux la menace de voir l’établissement fermé. Au pire, ils sortiraient par une fenêtre, mais ce n’était pas vraiment recommandé ni très intelligent. Andy ne remarqua donc pas la teinte carmin que les joues d’Aichiro prenaient au fur et à mesure qu’elle progressait dans son investigation. D’ailleurs, si elle l’avait su … Comment la jeune femme aurait-elle réagit ? Si elle avait décidé de classer ce rougissement dans leur petit jeu de moquerie sympathique, sans doute Andrea se serait-elle permis une réflexion. Mais si elle avait perçu un réel malaise chez le jeune homme, elle aurait tout aussi bien pu faire comme s’il ne s’était rien passé, afin de lui éviter de se justifier ou de rougir d’autant plus sous des excuses de sa part à elle. Toujours est-il qu’elle ignorait totalement cet état de fait, se concentrant sur la tâche ardue de dégager l’objet de sa convoitise de cet enchevêtrement de livres un peu trop serrés les uns aux autres. D’un côté, elle ne voulait pas abandonner. De l’autre, elle sentait bien que sa position n’avait rien de stable malgré l’appui qu’elle exerçait sur l’épaule du jeune homme. Et tout ça, encore une fois, pour un livre. De quoi en faire rire plus d’un.

Ce fut quand elle sentit le livre se libérer enfin qu’Andrea entendit la voix d’Aichiro lui parvenir d’en dessous, d’un air un peu inquiet. Sa mise en garde lui fit lever les yeux, et se rendre compte d’une imminente catastrophe de chute de livres. Il était pourtant évident que cette entreprise était bancale et que le résultat ne serait bien évidemment pas des meilleurs. Dans l’instant qui précéda la chute, Andrea porta ses bras au visage pour tenter de se protéger un peu, mais les ouvrages préfèrent son compagnon d’un soir pour finir leur chute. C’était sans compter le geste d’Andy pour minimiser les dégâts, tentant de faire reculer Aichiro … qui recula droit sur elle, la faisant chuter à son tour, d’autres livres dans le même temps. Beau spectacle que ces deux jeunes gens étalés par terre, au milieu des pages. Andrea avait heureusement amortit sa chute en tombant sur les fesses, mais ce n’était manifestement pas le cas d’Aichiro, qui avait pris un poids conséquent sur lui. Il ne tarda d’ailleurs pas à se manifester …

- Ouch ! Mon dos...

Andy aurait du s’inquiéter, lui demander comment il avait mal et s’il avait besoin d’aide pour se relever. Pourtant elle resta à terre, les cuisses serrées mais ses mollets écartés vers l’extérieur, s’adossant contre une nouvelle étagère, et ne put retenir un bref éclat de rire avant de dire :

- La maladresse est ta principale qualité ?

Cela faisait en effet deux chutes en peu de temps pour le jeune homme, qui avait soit un très mauvais karma soit une existence rythmée d’accidents bénins en tous genres. Mais Andrea se reprit aux paroles d’Aichiro, qui restait encore l’esprit occupé par le but de leur recherche. Elle répliqua cependant, sans se mettre à chercher :

- Je suis désolée, c’est la seconde fois que je te fais tomber. Si tu veux te sauver, je crois qu’il est encore temps …

Puis elle s’accroupit, posa ses genoux contre le sol froid de la bibliothèque et commença consciencieusement à ramasser les livres, vérifiant si elle ne les avait pas trop abîmés. Avec cette histoire, ils étaient bien partis, tous les deux. Andrea s’en voulait d’avoir profané ce lieu en paix avant son arrivée, et ne pensait plus réellement à son livre mais en ennuis qu’elle n’avait fait qu’apporter à Aichiro. Lui qui s’était montré si serviable, ce n’était pas vraiment correct de sa part et elle regrettait ses caprices littéraires. Dans le même temps qu’elle se sermonnait intérieurement, Andy défit son écharpe et l’enleva de son cou, toute cette agitation lui ayant donné chaud. De plus, cela la privait d’une certaine mobilité dans les rotations de la tête, chose dont elle avait besoin pour ramasser les ouvrages disposés tout autour d’eux.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 20:23:04
- La maladresse est ta principale qualité ?

La jeune femme avait rigolé et l'étudiant ne tarda pas à faire de même...Il était vrai, qu'aujourd'hui, Aichiro Oku accumulait les gaffes et les maladresses. En début de soirée, il avait percuté la jeune femme dans le dos et s'était ramassé sur le sol d'un couloir de l'établissement scolaire. Et maintenant, des livres lui tombaient dessus, il trébuchait et emporter Andrea Leevi avec lui...sur le sol froid de la bibliothèque du même établissement scolaire. Bon sang ! Il avait une certaine chance aujourd'hui ! Une divinité perverse avait dut se pencher au dessus de la tête de monsieur Oku et devait s'amuser à lui jouer de bien mauvais tours. Mais en réfléchissant bien, le jeune homme se rendait compte que c'était bien la réalité...Bien qu'il fut habile et adroit dans le maniement des pions d'un échiquier, Aichiro était plutôt maladroit dans les gestes. La jeune femme n'avait pas tout à fait tort. Finissant de rire, le jeune homme répondit.

- Il semblerait.

Un certain nombre de livres étaient maintenant étalés sur le sol...a cause de la maladresse d'un seul étudiant. Il fallait les ramasser et les remettre à leurs places...On ne pouvait pas laisser ces livres là sur le sol. Un esprit cartésien et un amoureux de la littérature comme Aichiro Oku ne pouvait laisser les livres là. Aussi, toujours sur le sol, ayant réussi a se redresser un peu, le jeune étudiant commença à réunir quelques livres. Et en plus, si on voyait ces livres sur le sol, les gens, le lendemain, se douterait de quelque chose.

- Je suis désolée, c’est la seconde fois que je te fais tomber. Si tu veux te sauver, je crois qu’il est encore temps …

Aichiro Oku afficha un large sourire.

- Me sauver ? Hors de question...En plus, c'est moi qui t'a fait tomber en reculant...Donc inutile de t'excuser. Ce serait plus à moi de te donner des excuses pour ma maladresse.

Puis il se leva, prenant quelques livres au passage et les remettant dans l'étagère. Andrea défaisait son écharpe, elle avait surement un peu chaud...Et il fallait avouer que le jeune homme, après toutes ces péripéties, avait aussi chaud...Défaire son nœud de cravate, non, pas question, toujours ses manies...mais il se débarrassa de sa veste qu'il posa sur le dossier d'une chaise. Il se retrouvait ainsi en pantalon noir, mocassin, chemise blanche et cravate.

- Laisse moi t'aider à te relever.

Il tendit une main à la jeune femme.

- Bon, remettons tous cela en place...
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 21:19:54
Heureuse de voir que son éclat de rire n’avait pas offusqué le jeune homme, Andrea en profita pour apprécier le sien et ainsi partager un instant d’hilarité bien mérité au vu de la situation peu habituelle qu’était la leur. Sa boutade avait pris et, loin de vexer Aichiro, cela lui avait arraché un rire aussi impulsif et nerveux que celui d’Andy. Celle-ci se plaisait étrangement bien là, par terre, hilare et entourée des vestiges d’une catastrophe ambulante. A présent elle ne pensait plus à l’heure ni au retour chez elle qu’il faudrait pourtant sans doute bientôt envisager. La jeune femme n’avait aucune envie de quitter la bonne compagnie de l’adolescent qu’elle venait de rencontrer, préférant de loin s’amuser ici plutôt que de subir les regards insistants de Seiji une fois rentrée chez elle. Sa montre était devenue une ennemie, et elle souhaitait maintenant rester ici le plus longtemps possible, quitte à se laisser enfermer dans cette bibliothèque qu’elle affectionnait tant. Et même si elle n’en pipait mot à Aichiro, Andy espérait que ce retardement lui permettrait de ne pas avoir à partir si vite. Mais ce dernier se redressait déjà, prenant appui tant bien que mal sur le sol encore libre. Heureusement, il ne semblait pas avoir mal au dos, preuve que l’agression littéraire n’avait pas été trop violente. Il entreprit lui aussi de ramasser les cadavres de papiers, tout en lui répondant dans un grand sourire, qu’Andrea voyait pour la première fois.

- Me sauver ? Hors de question...En plus, c'est moi qui t'a fait tomber en reculant...Donc inutile de t'excuser. Ce serait plus à moi de te donner des excuses pour ma maladresse.

- J’insiste, un partout ! Si je ne m’étais pas appuyée sur toi et si j’avais fais attention à ce que tous les livres ne soient pas entraînés par l’élan de celui que je cherchais …

Répondit-elle du tac au tac et sans hésitation. Elle ne tenait pas à le rendre responsable des deux malheureux accidents survenus dans la fin de journée, contrairement à ce que sa boutade un peu plus tôt le laisser présager. Après tout, elle aurait du le laisser se dégager au lieu de le prendre pour point d’appui. Alors qu’elle en rajoutait une couche dans les politesses, Aichiro se levait déjà et entreprit de commencer à ranger le gros bazar qui régnait à présent et par leur faute dans la pièce. Puis il suivit son impulsion, se débarrassant d’une veste qui devait peser gros après toute cette agitation. Une fois les deux jeunes gens dépourvus de leurs trop lourds attributs, le jeune homme proposa à Andrea sa main pour l’aider à se redresser. Ou plutôt il lui imposa, sur un ton qui, pour Andy, ne souffrait pas de réplique. Elle obéit alors sagement et tendit timidement son poignet vers le jeune homme et se releva sous une impulsion de sa part.

- Bon, remettons tous cela en place...

Si elle était d’accord avec lui, elle ne savait pas bien par quoi commencer. Se penchant régulièrement en avant en laissant flotter sur sa peau une chemise trop grande qui se baladait à sa guise, Andrea ramassait des livres un peu au hasard, regardait leurs couvertures et s’arrêtait indubitablement sur leurs titres, voir en feuilletait quelques uns. Au bout de quelques répétitions de ce manège, Andy s’arrêta net et son visage prit une teinte gênée, à son tour. Elle partait une fois de plus dans son monde et en oubliait la notion du temps, laissant Aichiro œuvrer seul.

- Merci en tout cas d’avoir voulu m’aider. Je reviendrai, si tu penses qu’il vaut mieux partir à cause de la fermeture …

C’était bien évidemment à contrecœur que la jeune fille prononça ces mots, étant donné qu’elle passait un excellent moment de détente et qu’elle avait adoré rigoler avec un garçon qu’elle ne connaissait que peu. Andrea ne voulait pas penser à partir, et préférer de loin rester. Pour les livres, mais aussi pour un jeune homme peu banal. D’un coup, une idée lui vint en tête et elle s’arrêta net, regardant Aichiro de son regard perçant, un air de découverte sur le visage.

- Je sais que cela pourra paraitre ennuyant avec à une débutante comme moi à côté mais … Si un jour je reviens, j’aimerai bien te voir jouer. Aux échecs.

Ou simplement lui parler, encore et encore, en savoir plus sur lui et retarder le moment fatidique des adieux. Andrea s’amusait et ne voulait pas cesser.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 21:51:32
- Merci en tout cas d’avoir voulu m’aider. Je reviendrai, si tu penses qu’il vaut mieux partir à cause de la fermeture …

La sentence tombait...ce moment incroyable allait peut être prendre fin. Pour l'étudiant, Aichiro Oku, c'était la première fois qu'il s'entendait aussi bien avec une personne issue d'un monde inconnu pour lui...le monde de la gente féminine. Pour rien au monde, il ne voudrais que ce moment s'arrête. Un tel moment, c'est magique, unique. Bon, il ne fallait pas non plus tomber dans le romantisme bas de gamme et les bons sentiments bien coulants comme de la guimauve, mais il fallait avouer que le jeune homme appréciait beaucoup Andrea. Que faire ? Comment la retenir dans cette antre du savoir ? Ou tout simplement, comment retenir cette nouvelle connaissance auprès de lui ? Elle ne désirait pas partir, le jeune homme n'osait parler mais il savait, il savait qu'elle ne voulait pas le quitter. Comme si de rien n'était, il remis en place quelques livres restants. Il ramassa les derniers, les remit dans l'étagère. L'histoire allait t'elle se terminer là ?

- Je sais que cela pourra paraitre ennuyant avec à une débutante comme moi à côté mais … Si un jour je reviens, j’aimerai bien te voir jouer. Aux échecs.

Instinctivement le jeune étudiant répondit.

- Oui, bien sur, ce serait avec un grand plaisir...En plus, j'ai rarement de spectateurs et de supporters, cela changerait...

Non, tout allait se terminer comme cela ? Sur une simple boutade ? Tout cela à cause d'une maudite fermeture ? Aichiro Oku serait bien volontiers resté dans cette bibliothéque...même enfermé dedans...coincé dedans...tant que c'était avec Andrea Leevi. Puis, alors que la jeune femme s'apprêtait à le quitter, Aichiro posa sa main sur l'épaule de cette dernière.

- Reste Andrea...Je me suis jamais senti aussi bien et tant pis pour la fermeture...

Dit il avec un grand sourire. Puis il ajouta :

- Au pire, je fracasserai une fenêtre pour qu'on sorte d'ici...Ou tout simplement, si tu as le temps et l'envie, nous pourrions aller en ville...Boire un verre, manger un morceau, discuter...si tu le veux bien, bien sur.

Pour rien au monde, il ne voulait la voir partir. En tout cas, pas maintenant.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 22:10:30
Andrea n’aimait pas avancer des choses sur des gens qu’elle ne connaissait que peu. Aussi ne souhaitait-elle pas s’avancer sur les désirs présents d’Aichiro. Mais elle pensait, peut être naïvement, qu’un tel début de complicité ne pouvait pas lui venir de nulle part. Si elle-même ne voulait pas partir, le jeune homme ne désirait peut être pas qu’elle parte. Une fois cet espoir né au fond d’elle, Andy croisait les doigts pour ne pas se tromper une fois de plus en jaugeant quelqu’un. Peut-être s’avançait-elle bien trop et se donnait-elle une importance qu’elle n’avait pas. Mais peut être pas. Et, alors qu’elle observait son compagnon ranger les derniers livres sur leurs étagères respectives, quelque chose en elle s’accéléra, comme si elle s’inquiétait d’une possible fin prochaine. Comme si en quelques instants cet agréable début de soirée en charmante compagnie pouvait cesser. Comme ça, là, tout arrêter. Sa question sur les échecs retarda sans doute un peu l’échéance, puisque la réponse qui suivit lui permettait au moins d’avoir une raison de revenir, si jamais tout se terminait maintenant. Elle se ferait un plaisir de venir regarder ses performances dont elle le devinait si fier. Andrea n’aurait beau pas comprendre grand-chose, c’était une idée qui lui plaisait bien. Un but à se donner un jour ou l’autre, dans le grand vide de son existence.

Dansant d’un pied sur l’autre, la jeune femme sentait la soirée se finir avant même d’avoir commencé. Elle hésitait à partir, ne se voulant pas trop imposante mais n’ayant jusque là aucune raison de rester puisque le jeune homme n’avait pas surenchéri alors qu’elle avait changé de sujet et introduit une possibilité de se revoir. Andrea s’était alors trompée et semblait être la seule à vouloir rester malgré l’heure qui se faisait tardive pour une école. Alors elle ramassa son écharpe et fit mine d’avancer vers la porte quand une main sur son épaule, parfaite copie de la sienne sur Aichiro tout à l’heure, sans pour autant avoir le même sens ni le même impact, la retint.

- Reste Andrea...Je me suis jamais senti aussi bien et tant pis pour la fermeture...

Un sourire accompagna ses paroles, qu’Andy lui rendit avec plaisir. Un petit soupir de soulagement s’échappa même de ses lèvres, et elle relâcha d’un coup la tension que le départ lui avait amené. Il se fichait de la fermeture ? Elle aussi. Et puis c'était la première fois qu'il l'appelait par son prénom, ce qui renforçait sans doute son envie de la voir rester ?
 
- Au pire, je fracasserai une fenêtre pour qu'on sorte d'ici...Ou tout simplement, si tu as le temps et l'envie, nous pourrions aller en ville...Boire un verre, manger un morceau, discuter...si tu le veux bien, bien sur.

Elle ne l’imaginait pas vraiment froisser ses manches pour briser une vitre, mais la simple proposition lui faisait plaisir car elle montrait que ses espoirs étaient partagés. Elle souhaitait vraiment rester un peu à ses côtés, profiter du temps qu’elle n’avait pas pour le découvrir et l’apprécier d’autant plus. Aussi lui répondit-elle, son sourire toujours clairement affiché sur son visage.

- Et toi, de quoi as-tu envie ?

Car pour Andrea, le plus important était toujours les autres. Rien ne l’enchantait plus que de faire plaisir, que de satisfaire les attentes de ses rencontres. Voilà pourquoi elle fixait à présent Aichiro, ses yeux pétillant restant sérieux pour savoir comment il prévoyait de continuer la soirée, qui apparemment l’incluait dans son programme. Elle tenta d’alléger légèrement ses paroles en lançant une boutade de plus au jeune homme :

- En tous les cas, il va falloir que tu commences par savoir que je reste. Donc ta main n’a plus aucune raison de me retenir, si ?
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 22:32:11
- Et toi, de quoi as-tu envie ?

L'étudiant poussa un grand soupir de soulagement...Pendant un instant, il avait bien crut que cette soirée allait prendre fin, qu'elle allait s'arrêter là, comme ca, dans cette bibliothèque...Certes, Aichiro Oku appréciait vraiment cette antre du savoir et de la connaissance, cet havre de paix...Mais il fallait avouer, le jeune homme appréciait encore plus Andrea Leevi. Et heureusement, cette rencontre n'allait pas s'arrêter là, elle n'allait pas s'arrêter en bon chemin. De quoi avait il envie ? Voilà une question judicieuse mais aussi dérangeante pour le jeune homme. Monsieur Oku n'était pas vraiment doué avec les femmes...Ils pouvaient aller manger un morceau dans un petit fast food local ? Non, cela ne le faisait pas...Boire un verre, avec une telle femme ?! Cela le faisait pas trop. Que dire ? L'étudiant hésitait...En fait, depuis un certain temps, cette complicité avait entrainé un certain désir dans le corps et l'esprit du jeune Aichiro Oku. Depuis tout ce temps, il avait pris soin de ne pas dire trop, de ne pas vexer la jeune femme, de ne pas poser trop de question, de ne pas être indiscret, etc. Bref, il avait fait attention à ces paroles...

- En tous les cas, il va falloir que tu commences par savoir que je reste. Donc ta main n’a plus aucune raison de me retenir, si ?

- Oups, désolé.

Le jeune homme retira sa main. Il avait donc fait attention aux paroles sortantes de sa bouche auparavant...mais maintenant, maintenant qu'il était un peu plus proche...Il n'allait pas lui cacher. La vérité et la franchise était préférable à tous les mensonges du monde. Alors, d'une voix hésitante, rougissant encore plus que d'habitude, il dit :

- J'ai envie de toi...

Les propos étaient évidents et assez clairs. Néanmoins, Oku ne voulait pas perdre cette amitié naissante. Aussi, il corrigea :

- Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas...On pourrait juste faire connaissance alors. Il doit avoir un café pas loin, juste à l'entrée de l'établissement, si tu veux.

Il était certain que cette femme était désirable par son physique mais surtout par son identité et sa personnalité surtout. Mais il ne voulait pas la perdre...Il n'avait pas voulu qu'elle parte, ce n'était pas non plus pour ne pas perdre son amitié naissante.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 22:53:00
Elle vit tout de suite que la grande satisfaction de continuer plus avant cette soirée était partagée. Au bruit que le jeune homme émit avec soulagement, il était évident que tous deux souhaitaient mieux se connaitre. Et qu’importe le reste, qu’importe le déroulement de la soirée. Andrea était prête à ce que tout se fasse selon la logique des choses, elle qui n’appréciait que ce genre de choses pour faire plaisir était tout à fait disposée à rendre ce service à Aichiro et à combler ses attentes. Elle n’attendait que confirmation de sa part, et son corps se mettrait au service de l’adolescent sans aucun problème. Elle en avait l’habitude, et faire ce cadeau à quelqu’un qu’elle appréciait était une source de satisfaction particulière qu’elle vivait plus que bien. Sans prendre soin de relever les excuses du jeune homme à propos de sa main, qui ne la dérangeait absolument pas d’ailleurs, Andrea préféra faire un pas vers Aichiro tandis qu’il se décomposait au fur et à mesure que son cerveau mettait en œuvre ses prochaines paroles. Un ton incertain, des joues brûlantes et une élocution un peu bancale, voilà un comportement attendrissant qui introduit la très simple phrase qui suivit.

- J'ai envie de toi...

Clair, net, précis, franc. Andy essayait d’imaginer l’effort que cette déclaration, au demeurant très flatteuse pour sa personne, avait suscité chez le jeune homme. Elle s’étonnait presque qu’il ait réussit à formuler quelque chose d’aussi direct. Mais dans un sens, son absence totale d’actes en ce sens le rendait encore plus adorable, et la jeune femme eut presque envie de tendre immédiatement une main remplie de tendresse pour venir à sa rencontre tant le moment était particulier. Aichiro nuança toutefois presque immédiatement sa grande prise d’initiative, semblant peu sûr de lui et de la réponse à laquelle il aurait droit.
 
- Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas... On pourrait juste faire connaissance alors. Il doit avoir un café pas loin, juste à l'entrée de l'établissement, si tu veux.

C’était d’autant plus attendrissant que sa précédente phrase lui était venue spontanément et que ses efforts pour lui offrir une porte de sortie étaient maladroits après une telle déclaration. Andrea fit encore un pas et se posta juste devant le jeune homme pour lui relever la tête, planter son regard dans le sien et lui répondre aussi directement qu’elle le pouvait :

- Voilà qui est clair. Tu dis ça à toutes les filles qui te plaisent ? Les lycéens sont décidemment bien plus expérimentés que je ne le pensais …

Pause, silence. Andy monta enfin sa main pour caresser doucement la joue de l’adolescent et reprendre, avec une infinie douceur mais qui ne souffrait pas d’échappatoire :

- A moins que ce ne soit par maladresse.

Ce qu’elle trouvait encore plus agréable. A vrai dire, elle préférait encore lui faire plaisir sans qu’il n’ait eu trop d’expérience par le passé, avide qu’elle était de marquer les esprits. Ce fut ensuite ses lèvres qui se dirigèrent en direction d’Aichiro, pour se poser juste à la naissance des siennes, restant encore en territoire chaste d’une commissure innocente. Dans le même temps, son corps tout entier entra en mouvement et s’arrêta à une infime distance de celui du jeune homme. Elle vint lui murmurer à l’oreille, doucement, comme une promesse

- Prêt ?
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le samedi 20 novembre 2010, 23:12:08
- Voilà qui est clair. Tu dis ça à toutes les filles qui te plaisent ? Les lycéens sont décidemment bien plus expérimentés que je ne le pensais …

Le contexte était un peu particulier...Le jeune homme venait de dire qu'il désirait Andrea Leevi. Bien entendu, dans sa grande maladresse, il avait préféré ne pas tout dire...Dire qu'il se sentait vraiment bien auprès d'elle, qu'elle était belle, etc. Il avait juste laissé sortir une phrase simple, clair et évidente, de ses lèvres. Une phrase simple certes...mais au combien difficile à dire pour Aichiro Oku. Dire trois mots, c'était un calvaire, une montée vers la croix...puis quand c'était fini, c'était le bonheur, le bonheur de l'avoir dit. Néanmoins, sur le coup, il croyait avoir vexé la jeune femme. Bah, en même temps, un jeune homme maladroit, que vous connaissez depuis quelques heures, qui vous balances directement que vous lui plaisez...et sous entends qu'il voudrait un peu plus qu'une simple rencontre...Ça ne vous plait pas forcément. Cependant, Andrea montra qu'il en était rien. En effet, une de ses mains vint caresser la joue de l'étudiant.

- A moins que ce ne soit par maladresse.

- C'est plutôt cela...dit il timidement, la tête baissée.

Il n'avait pas voulu la vexer...et quand il releva la tête, ce fut une surprise pour lui, elle était là, près de lui, presque contre lui, seul un petit espace séprait leurs deux corps...un tout petit espace. Et que dire de leurs lèvres ! Elles étaient si proches...Néanmoins, un petit fossé demeurait encore présent entre leurs lèvres.

- Prêt ?

- Oui, répondit il.

Il n'avait plus peur...Andrea Leevi avait fait plus de 95% du chemin vers le jeune homme. Maintenant, c'était à lui de faire les cinq pour-cents restants du chemin ! Doucement, il s'avança, comblant le reste du fossé et il embrassa délicatement la jeune femme. Un doux baiser...Un contact merveilleux entre leurs deux lèvres. Puis il passa une de ses mains sur la taille de la jeune femme et l'attira vers lui, tout contre lui...leurs deux corps ne faisaient plus qu'un. Bien entendu, on voyait clairement que l'étudiant n'avait pas beaucoup d'expérience et qui lui restait beaucoup encore beaucoup à apprendre.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le samedi 20 novembre 2010, 23:30:21
Une chose était sûre, plus que tout autre. Andrea était mille fois plus satisfaite d’être ici, à quelques infimes millimètres d’Aichiro plutôt que chez elle, à redouter l’intervention de son demi-frère Seiji, qui faisait preuve de beaucoup plus d’expérience sans arriver à lui arracher le moindre sourire. Elle le faisait pour lui mais cet homme en qui encore aujourd’hui elle avait gardé une admiration sans borne ne lui avait pas appris le plaisir de l’acte, mais plutôt le plaisir de conduire et d’accompagner. Ce qu’elle ferait ce soir avec beaucoup de diligence. Et puis son partenaire était décidément trop attirant, avec ses airs gênés et ses attitudes incertaines, poussées par un désir plus sûr mais pas forcément maîtrisé avec habileté. Andrea se fichait de ça, se fichait de la performance ou de l’expérience, de l’habitude ou de la confiance en soi. Bien au contraire, elle préférait faire face à Aichiro qu’à n’importe qui d’autre, ce soir. Lui qui l’avait percutée, qui s’était excusé, qui l’avait même aidée à trouver un obscur livre dont elle n’avait à présent plus rien à faire … Son esprit avait envie d’aller plus loin, et son corps serait bientôt de la partie.

- Oui

Un seul mot qui fut le déclencheur de tout le reste. Andy se laissa approcher et offrit sa bouche à l’adolescent lorsqu’il vint la quémander, le laissant mener ce premier baiser tout en douceur. Il entama ensuite ce qu’elle allait elle-même mettre en place, à savoir un rapprochement total de leurs deux corps. Et alors que la main d’Aichiro se glissait sur la taille de la jeune femme pour la serrer contre lui, Andrea passa ses bras autour de son cou, se lovant tout contre lui et approfondissant légèrement le baiser en glissant une langue timide sur les lèvres du lycéen.

Elle était prête à soutenir tous ses gestes, lui faire découvrir quelque chose de véritablement détonnant s’il en exprimait l’envie. Tout en passant une main dans le dos du garçon, effleurant le tissu du bout des doigts et remontant jouer dans la nuque et avec la naissance des cheveux d’Aichiro, Andy décala une de ses jambes pour la glisser entre les genoux du jeune homme et caresser ainsi à travers les vêtements une peau qui ne tarderait pas à se dévoiler. Baiser, toujours, alors qu’Andrea laissait une main dans le dos de l’adolescent mais ramenait l’autre sur son torse, insistant dans son cou et à la cassure de sa mâchoire, comme pour marquer d’avantage le baiser qu’ils continuaient d’échanger. Elle le quitta cependant un court instant, ne pouvant s’empêcher de lui sourire avec tendresse pour lui lancer une dernière injonction.

- Alors c’est parti. Et tant pis pour la vitre qui devra finir en morceaux.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 11:56:06
Et dire que le jeune étudiant avait faillit rater ce moment. En effet, en sortant du local du club d'échec à la fin des cours, il aurait put emprunter un autre couloir...et sortir plus rapidement de l'établissement scolaire...Il aurait alors rater cette magnifique et ô combien délicieuse Andrea ! Il s'en était fallu de peu...La roue de la chance avait été avec Aichiro Oku aujourd'hui, ce qui était un peu rare...Alors autant profiter de cette chance soudaine. Profiter de l'instant présent, cueillir la rose avant qu'elle ne se fane. En tout cas, elle était bien plus expérimenté que le jeune homme...Ce baiser était magnifique, c'était un contact doux et léger entre deux être...Un baiser qui montait progressivement en intensité. Décidément, le jeune homme commençait à avoir bien chaud dans son uniforme. Andrea Leevi passa un de ses bras autour du cou de Oku, se lova contre lui...Quel moment magique ! Le jeune homme resserra son étreinte, comme si il avait peur de la perdre, qu'elle s'enfuit...

Elle caressait les cheveux de son partenaire et l'étudiant fit de même, glissant sa main encore libre dans la longue chevelure blonde d'Andrea. Elle décala alors une de ses jambes, la glissant entre les jambes d'Aichiro...elle caressait délicatement la peau du jeune homme...Aichiro Oku rougit, la température commençait à monter...dans son corps...et en un point précis. Il était ridicule. Elle se dégagea un instant et lança alors :


- Alors c’est parti. Et tant pis pour la vitre qui devra finir en morceaux.


L'étudiant rigola...même en plein acte, elle était encore capable de jouer le subtil jeu de plaisanterie et taquinerie qui s'était instauré entre eux deux. Décidément, le jeune homme avait eut de la chance ce soir de percuter Andrea.

- Pour une fois que je commettrais quelque chose d'illégale...

Glissa t'il. Le jeune homme n'était pas vraiment du genre à enfreindre le règlement ou a dégrader le matériel..ni à sécher...mais bon, pour une fois, il pouvait faire une exception...pour sa partenaire. Il prit les devants, resserra la jeune femme contre lui et l'embrassa de nouveau...Un autre baiser plus pasionné. Voilà qu'il prenait goût à ce genre de choses...Après quelques secondes, ce fut lui qui se dégagea de la jeune femme...et geste qui aurait été inconcevable, il y a quelques minutes...Il défit le noeud de sa cravate et ouvrit les boutons de col de sa chemise blanche...Il avait chaud.

- C'est moi ou il fait chaud ici...

Dit il. Avant de se rapprocher de la jeune femme pour un autre baiser.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le dimanche 21 novembre 2010, 12:13:52
Tantôt petite chose fragile tantôt jeune femme assurée, Andrea se mouvait dans les bras d’Aichiro telle une transformiste, qui dirige un moment le ballet qu’ils échangeaient avec ardeur et se laisse par ailleurs étreindre fortement, comme si elle comptait s’en aller. Pourtant cette idée ne serait pas venue à l’esprit d’Andy, qui appréciait trop la compagnie du jeune homme. Maintenant qu’elle était tout à fait disposée à lui faire ce plaisir de lui offrir son amitié, mais également son corps, plus rien n’aurait pu la décoller de cet endroit précis. Aussi, quand il la prit plus fermement dans ses bras, jouant à son tour dans ses cheveux en bataille, la jeune fille ne put s’empêcher de sourire à travers le baiser. C’était tellement agréable de guider un novice tout en le laissant découvrir de nombreuses choses. Elle s’amusait beaucoup de ses réactions, mais pas par esprit de moquerie, non. Plutôt dans l’optique de le rassurer, de l’encourager à aller de lui-même à l’avant de ses envies et d’expérimenter la chose avec elle. Comme la jeune femme qu’elle était, en train d’embrasser un adolescent plus jeune qu’elle sans avoir d’autre idée en tête que de le mener là où il le désirerait, avec une partenaire totalement disponible et prête à se dévouer à son bien être.

- Pour une fois que je commettrais quelque chose d'illégal...

Alors lui aussi était capable de s’amuser encore, malgré la situation sans doute un peu affolante qu’elle lui faisait subir pas à pas ? Eh bien soit, Aichiro la surprenait encore. Pas tant le fait qu’il ne fasse rien d’illégal, elle s’en doutait un peu. C’était plutôt elle qui faisait n’importe quoi, en amenant un mineur à agir de la sorte. Ceci-dit, si dans son pays d’origine la majorité était fixée à 18 ans, ici elle était encore mineure pour quelques mois aussi déculpabilisait-elle assez rapidement de cette situation qui aurait pu la faire arrêter ce qu’elle était en train de faire. Morale, quand tu nous tiens …

A la grande surprise d’Andrea, le lycéen commença à initier des gestes de lui-même, réitérant leur baiser en y mettant plus de fougue et de détermination et auquel elle répondit bien volontiers. Elle appréciait l’étreinte à la fois douce et convaincue de leurs lèvres, savourant la prise d’assurance du jeune homme. Et, s’il avait rougit précédemment, voilà qu’Aichiro osait détruire l’harmonie de ses vêtements en desserrant le bout de tissu qui lui emprisonnait la gorge et en défaisant les premiers remparts à la suite des évènements.

- C'est moi ou il fait chaud ici...

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, aussi se contenta-t-elle de suivre ses directives buccales, sans pour autant en rester là. Ramenant à présent ses deux mains sur le devant du corps d’Aichiro, elle défit les autres boutons de sa chemise et en profita pour caresser sans insistance la peau ainsi dévoilée du jeune homme, courant sur la surface de son torse avec agilité. Puis Andrea n’y laissa qu’une seule de ses paumes, saisissant l’un des poignets d’Aichiro et le menant directement sur sa propre chemise avant de reprendre ses activités et de lui répondre enfin :

- Tu n’es pas le seul à être encombré par tant de choses inutiles.

Invitation évidente à venir à elle pour approfondir tout ce qu'il avait entamé de quelques mots, le laissant entamer les actes dans lesquels elle le guidait bien volontiers.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 13:20:37
Le jeune étudiant commençait  alors à prendre les devants, à prendre des initiatives...Mais bon, Aichiro Oku se doutait que ses gestes et ses actes étaient un peu maladroit et il craignait de mal faire, de mal agir, surtout face à une telle partenaire, plus âgée et surement bien plus expérimentée que lui. Durant le baiser, les mains d'Andrea Leevi se posèrent alors sur les vêtements de l'étudiant, plus précisément sur la chemise blanche,  une des composante de l'uniforme réglementaire de l'établissement scolaire...Les deux boutons du col de chemise avaient été défait par le jeune homme, pour se sentir plus à l'aise dans une pièce où la température grimpait en flèche. La partenaire de Oku défit les boutons restants...Le morceau de tissu blanc tomba et se retrouva sur le sol de la bibliothèque, laissant le jeune homme torse nu. Les mains d'Andrea filaient sur le torse d'Aichiro Oku, caressant sans insistance ce même torse...Auparavant, le jeune homme aurait été incroyablement gêné...mais là, c'était différent. Il n'éprouvait aucune gêne à être torse nu devant elle, il pouvait même se mettre nu...pour elle. Alors ordinairement, Aichiro était plutôt de nature pudique. La jeune femme saisit une main de l'étudiant et la posa sur sa propre chemise.

- Tu n’es pas le seul à être encombré par tant de choses inutiles.

Les paroles d'Andrea Leevi étaient clairs et évidente, il s'agissait d'une invitation. Le jeune homme hésita un instant...Il appréciait tellement la jeune femme, il ne voulait pas aller trop vite. Mais au fin de compte, il dirigea sa main vers la chemise de sa partenaire et déboutonna un par un les boutons. Ce morceau de tissu était devenu inutile et encombrant...Les boutons partirent progressivement et la chemise fut aussi enlevée, dévoilant ainsi la poitrine généreuse de la jeune femme. Seul un dernier morceau de tissu séparait cette poitrine des mains d'Aichiro Oku. Pendant quelques secondes, il resta figé devant cette vision...que devait il faire ? Enlever maintenant le soutien gorge ? La poitrine semblait magnifique et il était certain qu'il voulait la toucher...mais le jeune homme hésitait. Il ne voulait pas mal agir, il ne voulait pas aller trop rapidement...et puis zut ! Aichiro déposa un nouveau baiser sur les douces lèvres de sa partenaire. Puis, rougissant, il demanda :

- Puis je...?

Il parlait bien sur du soutien gorge de la jeune femme. Une de ses mains se déposa doucement sur un des seins de la jeune femme et il écarta doucement le tissu, laissant entrevoir un téton...Néanmoins, n'osa pas dévoiler complètement la poitrine d'Andrea et dégrafer le soutien gorge. ien qu'entreprenant, l'étudiant ne voulait pas paraître pour un obsédé, il voulait aller doucement et faire plaisir à sa partenaire...et surtout, il n'avait pas vraiment d'expérience dans ce genre de chose. Puis, doucement, il abaissa le morceau de tissu...laissant libre un des seins de la jeune femme. Quel spectacle merveilleux ! Quelle beauté ! Doucement, il posa une de ses mains sur le sein...Il le carressa avec douceur...il effleura le téton mais ne le pinça pas...Il s'approcha de la jeune femme et tout en continuant à caresser ce sein, il l'embrassa de nouveau.

- Tu devais en faire chavirer des coeurs...quand tu était encore élève.

Dit il en, un sourire sur les lèvres.

Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le dimanche 21 novembre 2010, 13:51:21
Andrea s’amusait de ce corps qui se réchauffait sous ses mains, chaque parcelle qu’elle découvrait étant plus fraiche que la précédente. Elle mettait un point d’honneur à prendre un premier contact avec chaque détail de ce torse offert sans honte ni retrait, comme si Aichiro avait tout d’un coup grandit, se libérant de sa posture de lycéen pour endosser celle d’un jeune homme comme les autres. Dans ces moments là, le caractère est largement atténué par les circonstances un peu particulières de la situation et les moments d’initiatives se démultipliaient bien souvent. Surtout que, bien loin du gosse encore pré-pubère et incertain, Aichiro avait cette volonté et cet état de fait qui montraient bien à Andy qu’il était largement prêt pour continuer ce qu’eux deux introduisaient peu à peu, avec de moins en moins de possibilités de revenir en arrière. Le point de non retour n’avait beau pas être encore franchi, aucun des deux jeunes gens n’auraient pensé mettre un terme à ces délicieux échanges longuement calculés et lentement amenés.

D’ailleurs, le partenaire d’Andrea répondait à son invitation et réitéra les gestes qu’elle venait d’expérimenter sur lui. Voilà qu’à présent la jeune femme se retrouvait dévêtue de moitié ou presque, sa taille fine et marquée offerte au regard de l’adolescent tandis que ses hanches s’élargissaient vers d’autres promesses que le jeune homme n’avait pas encore en tête. Andy n’avait pas décollé ses mains du corps de son partenaire, mais fixait à présent toute son attention sur l’air hésitant du jeune homme qui ne savait plus que faire, à quelle vitesse avancer et quelles limites la jeune femme pouvait lui imposer. Il semblait subjugué par deux simples amas de chair qui avaient ce pouvoir, sur les hommes, de faire tourner les têtes. Aussi recueillit-elle avec diligence le baiser nouvellement offert avant de s’entendre demander un acquiescement, prononcé avec encore grand fracas de rougissements.

- Je veux que tu fasses tout comme tu le sens. Comme tu en as envie.

Elle avait prononcé ces mots avec un air mi-sérieux mi-aguicheur, qui reflétait au final parfaitement son état d’esprit. Mais preuve était que le jeune homme avait bien entendu son injonction, puisqu’il vint à la rencontre de son corps en découvrant peu à peu les différents niveaux de sa poitrine. Tantôt la peau ferme dévoilée par son sous vêtement pâle, tantôt la carnation plus foncée d’un mamelon révélé au regard du jeune homme. Enfin, il se décida et dévoila ce premier monticule de chair dans son intégralité, se prêtant au jeu des yeux curieux et admirateurs qu’Andrea se plaisait à observer. Elle sentit alors progressivement la paume du jeune homme se raffermir et elle en fut ravie, le lui signifiant dans une énième retrouvaille de leurs lèvres, toujours avides l’une de l’autre.

- Tu devais en faire chavirer des cœurs... quand tu étais encore élève.

- Eh bien pas du tout, j’étais plutôt sage et je ne m’approchais pas des garçons.

Réponse du tac au tac, qui en dévoilait assez mais pas trop, sans donner la raison de cet éloignement, sans préciser que Seiji se serait vengé violemment si elle avait osé faire des bêtises. Puis la jeune femme se libéra de l’emprise du jeune homme, le saisit par le poignet et l’entraina quelques mètres plus loin. S’asseyant sur la table qu’elle venait de dégager, elle tira Aichiro doucement pour qu’il se retrouve tout contre elle, tandis qu’Andy plaçait ses jambes autour du bassin du jeune homme et qu’elle l’embrassait une fois de plus, ne pouvant plus se passer de la satisfaction qu’elle offrait à son partenaire. Puis ses mains se remirent en mouvement, venant se balader sur la chute de reins d’Aichiro, effleurant doucement d’une main la peau située juste sous le tissu de son pantalon tandis que l’autre se positionnait par-dessus le tissu, sur le postérieur du jeune homme. Elle le fixait alors dès que leurs baisers s’interrompaient pour guetter ses réactions et voir s’il appréciait le traitement qu’elle s’appliquait à lui faire subir, tranquillement et sans précipitation.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 14:18:31
Les caresses timides du départ devinrent plus affirmées, moins peureuses...Au départ, Aichiro Oku s'était montré hésitant dans les gestes, découvrant pour la première fois la poitrine généreuse et si ravissante de partenaire...découvrant aussi pour la première fois la poitrine d'une femme. Aussi, sa main avait été douce et avait un peu hésité avant de se poser sur l'un des seins d'Andrea Leevi. Puis, la paume s'était raffermi...et le jeune homme n'avait plus peur, il n'avait qu'une envie découvrir encore plus le corps de sa partenaire. Les caresses étaient plus forte, plus fermes, il jouait un peu avec le téton du sein...Puis d'un geste, il passa sa main dans le dos de la jeune femme et désagrafa le soutien gorge, laissant libre les deux amas de chair...Cette dernière barrière de tissu reposait sur le sol de la pièce maintenant.

- Eh bien pas du tout, j’étais plutôt sage et je ne m’approchais pas des garçons.

Étonnant ! Elle était si belle ! Il avait alors pensé, naïvement, qu'elle avait déjà dut avoir un certain nombre de conquête quand elle était élève ici...mais ce n'était pas le cas. En même temps, cette réponse plaisait au jeune homme. Son esprit paraît alors dans des divagations...et la jeune femme le ramena à la réalité. En effet, elle l'avait saisi par le poignet et l'avait entrainé loin des étagères...sur une table. Elle attira le jeune étudiant près d'elle et empêcha toute retraite en enfermant le bassin d'Aichiro Oku entre ses jambes. De nouveaux baisers s'échangèrent, Aichiro ne pouvait plus se passer des lèvres de sa partenaire...Et cette dernière, avec une de ses mains, effleurait doucement la peau située juste sous le tissu du pantalon de l'étudiant. La chaleur montait dans le corps de monsieur Oku...Elle pouvait surement le ressentir...une bosse commençait à se former. Il avait vraiment envie d'elle...Tout en l'embrassant avec passion, le jeune homme glissa une de mains sur la boucle de sa ceinture...Il défit la boucle, le bouton et le pantalon noir, partie essentielle de l'uniforme réglementaire, glissa doucement vers le sol, laissant le jeune homme en boxer noir. Il interrompit le baiser et dit alors :

- J'ai envie de toi, Andrea.

Puis il déposa un baiser sur le front de la jeune femme, puis plusieurs dans le cou de sa partenaire. Tandis que son autre main libre se glissait entre les jambes de Andrea Leevi. Ces dernières se contentèrent pour le moment d'effleurer la culotte de la jeune femme. L'étudiant espérait faire plaisir à sa partenaire.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le dimanche 21 novembre 2010, 14:41:25
C’est le haut du corps totalement libéré de toute entrave qu’Andrea évoluait à présent contre le corps d’Aichiro. La dernière barrière qui séparait encore les deux peaux de leurs torses était en effet devenue cadavre de tissu par terre, permettant à la jeune femme de s’appuyer directement contre son partenaire et de réchauffer sa propre peau contre celle du lycéen qui montait d’autant plus en température que les caresses de la demoiselle se faisaient plus insistantes. Elle savait que tout homme ne pouvait rester indifférent à une telle situation, et elle sentait le corps d’Aichiro réagir au fur et à mesure de ses caresses et de ses approches. Le sien se réveillait d’ailleurs également, et Andrea sentait quelques frissons passer dans son dos sous l’effet de la différence de température entre sa peau et l’atmosphère de la pièce, et les poils de ses bras se dresser sous l’effet des stimulations du jeune homme. Elle avait l’habitude de telles réactions, elle savait que son corps agissait et réagissait tout seul dès qu’il était touché, par simple mesure de cause à effet. Si elle ressentait du plaisir à être ainsi touchée ? Oui, car elle savait qu’Aichiro appréciait. Ce n’était pas tant les caresses du jeune homme qui la satisfaisaient, mais plutôt le désir et le plaisir qu’il exprimait en le faisant. Complexe cheminement de pensée, qui nécessitait alors la satisfaction de son partenaire avant la sienne pour la voir comblée. De toute façon, cela se passait toujours de la même manière, sans que cela ne la dérange. Alors autant lui montrer qu’elle appréciait, même si ce n’était pas forcément aussi simple que cela.

D’ailleurs, le jeune homme commençait déjà à accélérer les choses, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Elle ne put cependant observer sa main qui hâtait les choses en révélant son excitation, puisque tout son visage était engagé dans une union particulièrement vigoureuse avec celui du lycéen. Elle sentit toutefois immédiatement qu’une protection avait sauté, étant donné que contre sa cuisse se dressait à présent la preuve de l’effet qu’elle faisait à Aichiro. Andrea eut l’extrême plaisir d’entendre son compagnon réitérer son envie, ce qui eut pour effet de la faire frissonner de bas en haut, elle qui était bien plus attachée au plaisir qu’elle offrait qu’à celui quelle recevait.

- J'ai envie de toi, Andrea.

Son visage se vit alors délicieusement attaqué de ses lèvres, qui picoraient sa peau et descendaient jusque sur la peau de son cou. Andrea offrit sa gorge à l’adolescent pour qu’il en profite plus aisément, tandis que celui-ci venait à la rencontre de son second sous vêtement, tout aussi encombrant que le premier. Trouvant que lui signifier un plaisir purement psychologique de le sentir à l’aise serait bienvenue, Andy laissa échapper de ses lèvres un petit râle, l’encourageant dans ses gestes. Elle le faisait plus pour lui donner confiance et lui signifier qu’il s’y prenait bien et que sa maladresse disparaissait lorsqu’il acceptait de se laisser guider par ses envies que pour exprimer un plaisir physique de sa part. Elle-même resserra son emprise autour de lui, en rapprochant ses cuisses et obliger le jeune homme à venir au plus près d’elle, leurs bas ventres se frôlant à présent à travers les remparts qui les occupaient encore. Puis Andrea glissa sans prévenir une main baladeuse à l’intérieur du boxer du jeune homme, venant englober avec insistance la peau ferme de ses fesses, déviant parfois sur ses hanches sans jamais se rapprocher de ce qui méritait pourtant le plus d’égards en cet instant. Il s’agissait de faire durer un peu le plaisir, d’autant plus que son corps épousant le sien commençait à onduler imperceptiblement, caressant d’une autre manière qu’avec les mains ce qui occupait très certainement les pensées et les envies de délivrance d’Aichiro. Venant alors mordiller très légèrement la naissance des épaules du jeune homme, quittant à regret ses lèvres, Andy murmura une fois de plus sa réponse.

- Alors viens me chercher, Aichiro.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 15:21:13
Andrea Leevi laissa échapper un petit râle entre des ses plantureuses lèvres...Le jeune étudiant s'y prenait il bien ? En tout cas, c'était ce que cela laissait supposer...Ce petit râle donnait plus de confiance à Aichiro Oku, qui désormais n'était plus du tout hésitant. Néanmoins, le jeune homme ne savait pas si il donnait réellement du plaisir à la jeune femme...surement...sinon, elle ne serait pas là. Et vu la situation, vu comment les choses se déroulaient rapidement, les deux jeunes gens ne formeraient bientôt plus qu'un. Elle resserra son emprise sur l'étudiant, leur deux corps se collèrent, les cuisses de la jeune femme se fermèrent sur le bassin d'Oku, leurs bas ventre étaient maintenant en contact...Les choses allaient vite...Une des mains de sa partenaire vint même se glisser dans son boxer et caressa ses fesses et ses hanches...Aichiro Oku avait glissé une de ses mains entre les cuisses d'Andrea, il écarta alors le tissu de la culotte et commença doucement à caresser l'intimité de l'ancienne élève.

- Alors viens me chercher, Aichiro.

Elle l'appelait, elle lui demander de venir...En plus, elle l'avait appelé par son prénom. L'étudiant ne pouvait pas attendre et il ne pouvait pas refuser cet appel...Il ne pouvait pas laisser sa partenaire dans un tel état. Il se serra encore plus près d'Andrea et avec une main, il tira le dernier sous vêtements de sa partenaire, le fit glisser le long de ses jambes, retirant ainsi cette dernière barrière entre leurs deux corps brulants. Puis, il se débarrassa de son boxer, dévoilant donc sa verge dur...Leurs bas ventres étaient en contact, il glissa son sexe dur le long des deux lèvres d'Andrea Leevi. Il ne savait pas bien comment s'y prendre...mais il conduirait les choses. Ce serait la première fois...la première fois qu'il allait connaitre une telle sensation...Il regarda, droit dans les yeux, la jeune femme puis il poussa en avant...

- Hmm...

Cette pénétration arrache un râle de plaisir à Aichiro Oku...Cette sensation nouvelle pour lui est un véritable délice. Ses deux mains défont la mini jupe de sa partenaire et se posent sur les cuisses de la jeune femme, les tenant fermement, il débute alors une série de vas et viens lents puis un peu plus rapide...espérant combler sa partenaire.

- Tu est magnifique Andrea.

Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le dimanche 21 novembre 2010, 15:44:23
Dans une telle situation et avec un tel partenaire, il était primordial pour Andrea d’avoir eu de l’expérience auparavant. Son corps avait été habitué à réagir, comme par automatisme et les caresses de plus en plus insistantes d’Aichiro, qui se faisaient maintenant sans plus se préoccuper de son dernier sous vêtement, suffirent à préparer ce qui allait suivre. Une jeune fille inexpérimentée aurait très certainement eu besoin de plus d’attention, une jeune femme qui cherchait le plaisir à tout prix également. Mais Aichiro aurait le temps de découvrir ces autres femmes qui avaient besoin d’autre chose, qui nécessitaient une attention et une préparation accrue. Elle-même n’était là que pour l’accueillir, aussi ne désirait-elle pas qu’il s’attarde en chemin en des gestes inutiles pour elle et frustrants pour lui. L’embrassant encore, Andrea raffermit sa prise sur la peau du jeune homme et laissa sa bouche créer un second son d’encouragement, lui prouvant qu’il pouvait continuer et ne plus hésiter.

D’aucun diront que tout allait bien vite entre eux, mais Andy s’en fichait royalement. Le sexe n’était pour elle qu’un moyen de communication de plus, qu’une façon d’exprimer un bien être avec quelqu’un. L’acte en lui-même ne la comblait pas autant que le plaisir de son partenaire, et elle avait ainsi le profil parfait pour devenir ce que certains appellent une « sex friend ». Ne s’attachant à personne en particulier, Andrea se contentait de rencontres agréables et d’amitiés souvent soldée par une même chose, que les garçons qu’elle rencontrait acceptaient volontiers de réitérer pour se rapprocher d’elle. Aussi n’empêcha-t-elle pas Aichiro de continuer plus avant alors qu’il s’apprêtait à finir de la déshabiller, la privant bien vite du reste de cet uniforme à la taille mal ajustée. Il en fit de même pour lui, et Andrea savait que l’adolescent allait enfin arriver à ce qu’il attendait, et ce grâce à elle. Ravie de pouvoir ainsi lui permettre de réaliser cette envie, elle eut un mouvement du bassin alors même que lui poussait dans sa direction, ce qui les unirent définitivement, leurs regards solidement fixés l’un dans l’autre. Andy observa autant qu’elle entendit la délivrance de son partenaire, et tandis qu’il entamait avec volonté et assurance le geste qui allait finalement le conduire tôt ou tard à la libération, la jeune femme l’enserra de ses mains, venant inonder de baisers son cou et la naissance de son torse. Ce qui fait que la déclaration d’Aichiro arriva directement dans son oreille !

- Tu es magnifique Andrea.

La jeune fille faillit rougir, bien qu’elle ait souvent reçu ce genre de compliment. Chacun d’eux avait une signification et un impacts particuliers, et aucun d’eux n’étaient à prendre à la légère. Et si elle ne répondit pas, Andrea accompagna le jeune homme dans ses mouvements en ondulant son corps de manière à lui faire ressentir les multiples sensations que cet acte procurait à ses partenaires. S’accrochant à son coup, elle laissa sa respiration s’accélérer au fur et à mesure que son corps appréciait seul des attentions que sa tête ne percevait pas de la même manière. Sa poitrine venait s’écraser contre le buste du jeune homme, ses mains ne cessaient de parcourir son dos et venaient encourager les oscillations de son bassin et ses lèvres alternaient vivement entre la bouche d’Aichiro et le reste de son corps, du moins ce qu’elle en pouvait atteindre.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 16:53:18
Les deux jeunes gens ne formaient plus qu'un désormais...Le jeune homme continuait son œuvre imperturbablement, accélérant les vas et viens progressivement. Tandis que sa partenaire resserrait l'étreinte et recouvrait son corps, son cou et la naissance de son torse, de délicieux et multiples baisers. L'étudiant et l'ancienne élève était lové l'un contre l'autre, formant en quelque sorte un seul bloc unique. Aichiro Oku découvrait maintenant le plaisir et il le laissait grimper son corps, il faisait de plus chaud...Accompagné par une telle partenaire, le jeune homme ne pouvait qu'aimer cela. C'était une première pour lui, une découverte, une libération, un accomplissement aussi. En plus, cette première fois n'était pas banale...Sa partenaire était d'une beauté et d'une intelligence incroyable, il s'entendait plus que bien avec elle et il faisait cela dans un décor un peu singulier, sur la table d'une bibliothèque...Bibliothèque où ils n'auraient pas dut être...après les heures d'ouverture.

Peut être que les deux êtres allaient bien vite, zappant les préliminaires en quelque sorte et entrant directement dans le feu de l'action...Néanmoins, il faut rappeler que le jeune étudiant n'a aucune connaissance de la chose...et il désirait apprendre ! Une certaine motivation et fougue l'animait maintenant. Les mouvements de son bassin allèrent en s'accélérant, atteignant une vitesse assez rapide, son membre entrait de plus en plus loin, de plus en plus rapidement dans l'intimité de sa partenaire, Andrea Leevi.


- Andrea. C'est...C'est magnifique.

Jamais, jamais, il n'avait connu une telle sensation. Et il devait tout à cette splendide jeune femme.
Il devait tout à Andrea...Sa nouvelle rencontre... Il accéléra encore plus la cadence. Tentant aussi de ne pas aller trop vite...Vous savez les jeunes hommes, surtout quand ils découvrent le plaisir charnel...Eh bien, ils ne sont pas forcément très endurant. Et le jeune homme désirait que cela dure le plus longtemps possible...Il désirait expérimenter bien des choses avec sa nouvelle amie. Il releva un peu la tête, plongeant son regard dans celui de sa partenaire et ses lèvres alternaient entre le cou de la jeune femme et la bouche de cette dernière.


- Andrea.

Il raffermit son emprise sur les cuisses de la jeune femme...Donnant aussi quelques coup de butoir avec son membre. Il aurait put rester dans une telle position bien longtemps...Le jeune homme ne connaissant vaguement tout le système complexe des positions indienne...Mais après quelques coups, il se dégagea...et roula sur le coté. Et se positionna sur le dos, le dos contre la table. Une invitation à la jeune femme pour qu'elle le chevauche. Il voulait la voir sous un autre angle.

- Viens...murmura t'il.

En tout cas, il ne regrettait rien...rien du tout.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le dimanche 21 novembre 2010, 17:22:15
Loin de croire que son partenaire avait beaucoup d’expérience, Andrea ne se doutait pas qu’elle était la première à l’étreindre ainsi. Peut être aurait-elle alors fait plus durer les choses, lui permettant de découvrir la montée progressive du désir, l’aspect miraculeusement frustrant de l’attente ou les soins délicieux des préliminaires. Oui, elle aurait sans doute fait tout cela pour lui permettre à lui d’entrer dans une sexualité épanouie et réussie, bercée par le plaisir et la découverte. Ceci dit, peut-être y aurait-il des prochaines fois, autres occasions alors d’approfondir la question. Andy eut presque envie de sourire à cette idée. Son esprit étant en effet libéré de l’emballement des sens de son corps, les deux étant totalement dissociés, elle pouvait se permettre d’établir des pensées logiques. Elle se voyait presque en cet instant comme un professeur, une expérience, une porte sur un monde soit disant merveilleux et plein de plaisirs intenses. La jeune femme désirait que cela en soit ainsi pour Aichiro, qui méritait bien de savourer ces instants qu’elle-même ne pouvait que ressentir vaguement, dans les échos que son corps en faisait. Jamais réellement impliquée malgré son désir de participer et de soulager, la jeune fille accompagnait Aichiro en tant que référence vers un monde qu’elle ne connaissait même pas. Bien hypocrite que tout cela …

Mais les accélérations de l’adolescent la ramenèrent bien vite à sa situation présente, et elle se fit plus bruyante pour accompagner cette montée en puissance qui avait le mérite de tenir chez un garçon pourtant peu habitué. Andy faisait en sorte de resserrer ses jambes en cadences, le poussant d’autant plus en elle, l’obligeant à venir au plus près de son corps à chaque instant, approfondir ce lien qui n’était jamais assez fort dans ces moments là. Le corps de la jeune femme s’activait donc tout autant que celui de son partenaire, alors que celui-ci trouvait encore du souffle pour prendre la parole.

- Andrea. C'est... C'est magnifique.

Puis il répéta son prénom encore, plongeant en elle son sexe comme son regard, tentant de la posséder par tous les moyens. Et cela lui fit quelque chose. Un instant, elle fut touchée de la tendresse qu’il mettait dans ses mots alors que ses actes gardaient cette fougue incroyable et très stimulante pour la partie inférieure de son corps. Un court moment seulement, un de ses gémissements parut réel à ses oreilles bien que lui n'en ferait aucune différence tant elle avait l'habitude de simuler, et ce le temps qu’elle intègre la douce dénomination dont elle était la cible. La joie de le contenter, le bonheur de le savoir apprécier autant un acte qui lui semblait à elle anodin et banal, qu’elle prenait pour un simple passage obligatoire dans une relation … Eh bien oui, ça marquait son cœur de grande sentimentale, au moins un peu.

De plus, elle voyait son élève personnel évoluer rapidement, fier d’une assurance nouvelle dont il endossait pleinement les manifestations. Et alors qu’il l’emplissait de plus en plus, il n’y eut plus rien. Andrea stoppa également les mouvements qu’elle avait entreprit, et le laissa échanger leur position, alors qu’il s’offrait maintenant à elle. Surprise, un peu. Dominer l’acte, elle savait le faire quand on le lui demandait, aucun problème. Mais elle ne pensait pas qu’un jeune homme si peu habitué lui demanderait avec autant d’appui de lui faire ce plaisir. Ne s’y attendant pas, elle marqua un temps d’arrêt durant lequel Aichiro reprit la parole, plus doucement cette fois-ci.

- Viens...

Eh bien elle n’allait pas se le faire répéter ! Poussant avec un sourire le corps du jeune homme contre la table, l’obligeant à s’étaler de tout son long, Andrea caressa de ses mains les cuisses du jeune homme, remonta pour effleurer l’objet de son attention et s'y attarda un instant, alors qu'elle s'élevait vers lui pour en profiter et y donner un coup de langue rapide, simplement pour ne pas se faire oublier. Andy grimpa ensuite à son tour sur le plan inconfortable de la table, détail dont elle n’avait rien à faire. En s’installant lentement au dessus de lui, elle vint lui voler un baiser puis se positionna habilement avant de le faire la pénétrer d’un coup. Restant ainsi presque assise sur lui, la jeune femme lui prit les mains et les posa sur ses hanches, l’obligeant à l’étreindre et à profiter d’un corps qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de découvrir réellement. Seulement, alors, elle commença elle-même des mouvements assez lents mais appuyés, posant ses mains de chaque côté de son visage à lui. Elle ne le quittait pas du regard, sa poitrine pointant vers lui et son sourire ne se départissant pas de son visage, une main venant de temps à autre effleurer les lèvres qui lui manquaient déjà.

- Et comme ça, tu aimes ?
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 18:45:53
Cette jeune femme était décidément bien particulière...Le jeune homme ne regrettait pas cette rencontre et toutes les choses qui s'étaient déroulées ensuite. En tout cas, cela ferait un excellent souvenir...une chose qu'il n'oublierait surement jamais. Néanmoins, l'étudiant espérait qu'il pourrait maintenir le contact avec Andrea Leevi après cela...qu'il se reverrait...assez souvent et pas forcément pour une relation plus qu'amicale, par seulement pour des aventures d'un soir, non, Aichiro Oku appréciait cette personne entièrement...pas seulement son physique de déesse nordique. En plus, elle était amusante...Il était certain qu'il pourrait bien s'entendre et se connaître encore plus. Mais bon, dans le moment présent, le jeune homme ne devait pas penser à cela. Il s'allongea bien sur la surface inconfortable de la table, sentant le contact du bois dur contre son dos. Andrea ne se fit pas prier, elle vint rapidement sur lui, lui déposant quelques coups de langue sur sa verge dur...Histoire de ne pas se faire oublier et surement pour réveiller un peu les ardeurs de l'étudiant, ce qui fit son effet.

Et en un rien de temps, elle était déjà sur lui, chevauchant son partenaire. Le membre d'Aichiro Oku entra d'un coup...arrachant à ce dernier un certain râle de plaisir. Elle mit les mains du jeune homme sur ses genoux, se rapprochant de lui, l'obligeant à l'étreindre...Dans une telle position, le jeune homme pouvait mieux voir et découvrir le corps nue de sa partenaire. En tout cas, Andrea était vraiment magnifique...Elle commença alors une série de mouvements lents mais appuyés...suffisants pour donner un plaisir énorme à l'étudiant, tout en regardant ce dernier droit dans les yeux. Le seul inconvénient de cette position...C'est qu'elle était bien loin du visage d'Aichiro et ce dernier ne pouvait pas l'embrasser.


- Et comme ça, tu aimes ?

- J'adore...

Il tenta de se redresser un peu mais face au plaisir et aux mouvements de sa partenaire, il ne pouvait pas...le plaisir était trop fort. Le pauvre petit n'était pas vraiment habitué à tous ce genre de chose...Une de ses mains alla caresser les seins de la jeune femme.

- C'est vraiment splendide...et la vue est magnifique.

Ajouta t'il en plaisantant. Maintenant, il ne désirait plus qu'une chose...qu'elle accélères les mouvements, il voulait connaître encore plus de plaisir...Surtout, il savait qu'il n'allait pas tenir longtemps...c'était sa première fois...qu'il n'allait pas pouvoir essayer bien des positions...mais celle ci avait une certaine symbolique. C'était la jeune femme qui guidait, c'était elle qui allait le pousser jusqu'au paroxysme du plaisir...comme elle avait entrainé ici. Un moyen de la remercier de tous cela.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le dimanche 21 novembre 2010, 19:10:04
Manifestement, son petit manège avait parfaitement joué son rôle sur le jeune homme qui lui manifesta très clairement le plaisir qu’il avait à être tout d’un coup dans cette position, soumis à des mouvements qu’il ne contrôlait pas et dont les conséquences ne pouvaient que le surprendre. Evidemment qu’il adorait, mais Andrea s’en était inquiétée dans le simple but de l’entendre le dire, tant sa voix lui plaisait alors qu’il était là, sous elle, offrant une vue toute particulière. Un jeune garçon à peine sorti de l’adolescente posté là, entre ses cuisses, les joues rougies par le plaisir et le corps luisant d’une fine couche de sueur, due aux efforts qu’il venait de fournir et à ceux qu’il devait sans doute faire pour se retenir de se laisser aller. Andrea appréciait cette vision tout comme il devait prendre un certain plaisir à la vue de son propre corps. Elle l’imaginait déjà arriver au bout du chemin et se cambrer instinctivement. Les muscles se tendre, le visage se crisper, la chaleur l’envahir … Elle attendait avec impatience ce moment où il se révélerait dans toute la splendeur de l’aboutissement qu’elle ne connaissait pas. C’était une fascination pour Andy que d’observer cet instant qu’elle ne faisait que jouer, en se demander si le plaisir était si intense pour faire apparaitre presque systématiquement une grimace sur les traits lointains de ses partenaires, comme s’ils souffraient de ce trop plein, d’un coup. Et la jeune femme voulait voir tout cela chez Aichiro.

Aussi, quand il se redressa pour tenter de se rapprocher d’elle comme ils l’étaient auparavant, elle se pencha également pour lui voler un chaste baiser. Reprenant des mouvements, accélérant la mesure, elle fut complimentée une fois de plus par le jeune homme à qui elle faisait l’amour.

- C'est vraiment splendide... et la vue est magnifique.

- Contente que ça te plaise, répliqua-t-elle dans un léger éclat de rire.

 Puis Andrea, frustrée de ne pouvoir attirer le corps de son amant à elle, fit la démarche inverse. Soulevant légèrement ses fesses, elle bascula à l’horizontale et posa ses avant bras plutôt que ses paumes de mains de part et d’autre du jeune homme. Ainsi, elle pouvait saisir ses lèvres de temps à autre et sentir sa poitrine aller et venir sur le torse de son partenaire, tandis qu’il les caressait dans le même temps. Et puis cela lui permit d’engager des mouvements rapides, qu’elle voulut toujours amples, couvrant le maximum du sexe qui la pénétrait, sans aucune difficulté. Les muscles de ses fessiers et de ses cuisses firent bien leut travail, puisqu’Andrea réussissait à tenir une cadence soutenue sans toutefois négliger les baisers qu’elle déposait à présent sur toutes les parcelles de peau qui lui étaient données d’atteindre. La position ainsi amenée avait d’autres avantages : lui devenant plus difficile de respirer car lui demandant plus d’efforts, la jeune femme accélérait sa respiration sans avoir besoin d’y penser et laissait des gémissements se perdre dans les oreilles d’Aichiro, comme une promesse de le suivre s’il se sentait de partir. De plus, la pénétration engageait un angle particulier, permettant aux deux sexes de frotter plus intimement l’un contre l’autre, le premier enserrant avec plus de force le second.

Accélérant encore un peu, et au plus qu’elle pouvait, Andrea amplifiait les mouvements pour permettre au jeune homme de ressortir d’elle avant de revenir brutalement et de lui procurer, sans doute, un plaisir auquel il finirait tôt ou tard par succomber.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le dimanche 21 novembre 2010, 20:49:53
Dans une telle position, le jeune étudiant était soumis à sa partenaire, celle ci le dominait aisément et ces mouvements de bassin allaient surement terminer Aichiro Oku et l'amener au paradis...connaitre pour la première fois, la sensation de plaisir intense. Il ne pouvait rien faire...juste subir. Bon, pour certain, il était certain que cette relation était un peu rapide...pliée en quelques positions...Oku ne semblait pas vraiment endurant...mais, encore une fois, rappelons que c'était la première fois du jeune être. Et c'est par la pratique qu'il deviendrais un bon amant...ou plutôt qu'il espérait devenir un bon amant. En tout cas, avec une telle partenaire, il allait apprendre ou plutôt, il avait déjà appris, pas mal de choses. De plus, dans une telle position, les yeux du jeune homme ne pouvaient qu'être ébahis par le spectacle...un corps ravissant au dessus de lui, un visage encore plus charmant, deux prunelles azur qui le fixaient...guettant l'ultime faiblesse.

- Contente que ça te plaise, répliqua-t-elle dans un léger éclat de rire.

Sa plaisanterie avait donc été bien accueillie...et d'un coup, Andrea décida de changer de position. Ou plutôt de changer de posture, elle demeurait sur lui...mais son corps était positionné différemment. Plus près de lui, de façon horizontale, assez près pour lui voler de temps en temps quelques baisers...Et pour que les mouvements soient encore plus rapide et plus amples...avec de telles mouvements, il ne tarderait vraiment pas à venir...des frissons s'élevaient dans le corps d'Aichiro Oku. Les muscles commençaient à se tendre et la chaleur devenait si forte...Non ! Pas encore ! Le jeune homme allait venir mais il essayait de se retenir le plus longtemps possible.

- Andrea ! Je...Je vais...

Il marqua une pause, laissant échapper un râle de plaisir. Décidément, Andrea Leevi s'y connaissait...Ses mouvements, leurs deux sexes qui se frottaient l'un contre l'autre, la jeune femme qui le regardait, les gémissements de cette dernière...encore un tout petit effort, encore un tout petit effort et il viendrait...Déjà, on pouvait voir les traits du visage qui se déformer chez le jeune homme. Le moment tant attendu n'allait pas tarder.

Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le lundi 22 novembre 2010, 20:34:17
C’était à la fois amusant et touchant de voir Aichiro se démener ainsi pour lutter contre lui-même, réfréner ses ardeurs et son besoin sans doute important de se libérer. La jeune femme qui lui faisait face prenant de plus un malin plaisir à bouger selon l’intensité des appréciations de son partenaire, afin de l’empêcher de trop retarder cet instant, en profitant pour se délecter de la vision d’Aichiro se tordre de plaisir. Elle-même en rajoutait très largement, pour l’accompagner là où les hommes ont souvent besoin d’être rassurés. Aussi resserra-t-elle sa prise sur les lèvres de l’adolescent, contractant ses muscles au maximum pour préparer sa simulation finale, et passait ses mains libres dans les cheveux du jeune homme. Andrea faisait tout pour qu’il arrive sans encombres au résultat qu’elle attendait, et les sons qui filtraient de sa bouche de firent que la conforter dans sa performance, manifestement appréciée. C’était autant la consécration physique d’Aichiro que celle, psychologique, de sa partenaire. Andy montait en intensité au fur et à mesure qu’elle voyait le jeune homme grimper, et au moment où elle allait lui clore la bouche d’un baiser, le jeune homme laissa filer ces quelques mots …

- Andrea ! Je... Je vais...

Ponctuant cette simple phrase qui en disait long d’un grognement marqué, le jeune homme n’en pouvait plus, il était au bord de l’implosion et cela se voyait. Andrea vint alors lui susurrer à l’oreille, tandis qu’elle lui mordillait celle-ci :

- Viens, Aichiro. Laisse toi aller, en même temps que moi.

Il n’avait en effet aucune raison de se retenir, aucun obstacle ne devait l’empêcher de jouir là, maintenant. Andrea entra donc dans la dernière phase de ses habitudes, augmentant de volume ses gémissements, resserrant les muscles de son bassin et garda une cadence endiablée tandis qu’elle se relevait voire se penchait en arrière pour mieux onduler sur le corps de son partenaire. Andrea détacha alors ses mains du bois rugueux de la table pour le porter à sa propre poitrine et simuler un orgasme, qui dans son esprit n’était rien de plus qu’une manifestation trop exposée d’un plaisir qu’elle prenait tout autant. Juste différemment des autres, puisque c’était voir son partenaire ainsi qui la comblait. Et sur un dernier cri, elle emporta son partenaire avec elle.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Aichiro Oku le mardi 23 novembre 2010, 11:38:46
  Un peu comme une soupape surchargée par la vapeur, le jeune homme atteignait le point de non retour, il allait libérer une pression intenable et il avait beau tout faire pour retarder cet événement...Cela était inévitable, Aichiro Oku allait connaître, dans quelques instants, le plaisir ultime. Son corps ne cessait de remuer, ses membres se crispaient en quelques sorte, l'expression de son visage avait changé...et sa verge dur n'en pouvait plus. Elle était au bord de l'explosion et le jeune étudiant allait venir dans sa partenaire, sa semence chaude irait droit dans l'intimité d'Andrea Leevi. Elle lui offrait là le plus beau de tous les cadeaux. Néanmoins, il fallait l'avouer, c'était la fin...donc cela pouvait aussi dire que c'était la fin de la relation amicale et joviale mis en place entre Aichiro Oku et Andrea. Peut être, maintenant qu'elle avait pris du plaisir avec lui, allait t'elle partir et jamais plus le contacter...D'accord, elle avait dit qu'elle reviendrait pour le voir jouer aux échecs...mais il fallait avouer que le jeune homme avait un peu peur. C'était la première fois qu'il s'entendait aussi bien avec une personne de la gente féminine, il ne voulait pas perdre cette relation. Il espérait bien qu'il se reverrait...pas seulement pour des relations charnels. Mais...pour faire plus ample connaissance.

- Hmm....

Les mouvements de la jeune femme l'empêchait de se retenir, il ne pouvait plus tenir. Celle ci commença d'ailleurs une accélération des mouvements de son bassin...La hampe dur de l'étudiant entrait et sortait à une telle vitesse...La vue était aussi magnifique...Ces seins...Cette poitrine...Ces courbes...Ce visage...Ces yeux...Non, Oku n'allait pas tenir plus. Son corps commença à se contracter. Il s'apprêtait à venir. Sa partenaire vint alors tout contre lui et lui murmura à l'oreille :

- Viens, Aichiro. Laisse toi aller, en même temps que moi.

Les mouvements de la jeune femme s'accélérèrent encore plus, elle allait l'achever à une telle vitesse...En fait, elle l'achevait déjà. Des gémissements sortirent de la bouche d'Andrea Leevi, elle prenait sa poitrine avantageuse dans ses mains...Un orgasme ! L'étudiant devait alors être un bon amant...Mais il s'abstint de tout commentaire. En même temps, en même temps que sa partenaire, le jeune homme vint...Il ne pouvait plus se retenir, c'était un effort surhumain, son corps se contracta encore plus, le membre dur et chaud ne tenait plus...Les traits du visage étaient déformés. Un ultime râle de plaisir sortit de la bouche d'Aichiro :

- Haaa....Je viens, Andrea.

Au plus profond de l'intimité de l'ancienne élève, la verge explosa, non littéralement, relachant la pression...remplissant et couvrant cette douce fleur d'une semence chaude et blanchâtre...Quelle sensation délicieuse ! Quelle...Il ne trouvait pas vraiment les mots pour décrire cela. Le jeune homme expira, la respiration était saccadée...puis commenca à redevenir calme...Il posa bien la tête contre la table, en ayant avant donné un baiser à sa partenaire.

- C'était...C'était...magnifique !

Mais les mots lui manquaient pour décrire cette expérience, sa première fois. Néanmoins, il parvint à dire ceci :

- Merci....Merci Andrea.
Titre: Re : Maladresse...[PV Andrea]
Posté par: Andrea Leevi le mardi 23 novembre 2010, 21:56:12
Qu’il lui était doux de savoir que tout ce bonheur et ce plaisir entremêlés étaient de son seul fait à elle, qu’il lui était agréable de contempler son œuvre sans avoir l’esprit embrouillé par l’extase comme c’était le cas pour ses partenaires. Andrea savourait toujours ce moment avec délectation. Elle n’avait même pas besoin d’en faire trop dans sa simulation, étant donné qu’en plein orgasme peu de ses amants savaient distinguer la réalité du faux. Elle mettant pourtant toujours beaucoup d’ardeur dans cet ultime effort, afin de tromper même l’œil le plus vigilant. Seiji lui avait appris comment crier, comment gémir, comment se tordre et accompagner avec élégance les derniers instants d’une union toujours particulière, toujours spéciale. Devenue maître dans l’art non de montrer son plaisir mais dans celui de le jouer, Andy allait presque finir à croire en des talents d’actrices … Alors qu’elle pouvait réfléchir à toutes ces choses tout en se concentrant sur ce qu’elle faisait à Aichiro, la jeune femme le sentit partir, accompagnant alors ses derniers gestes plus en douceur, au rythme de la libération qui n’allait pas tarder à venir. Elle se fit douce et lascive alors, tandis qu’elle l’entendait gémir sans doute pour la dernière fois, prononçant encore son prénom. Comme pour certifier sa présence, appuyer son geste et lui rappeler qu’elle avait encore fait une bonne action.

Le terme avait beau être exagéré, c’était tout de même cela. Rendre service était dans ses attributions, et étant donné qu’elle ne demandait rien en échange si ce n’est une satisfaction purement personnelle d’avoir réussi à devenir l’espace d’un instant une amante parfaitement appliquée à sa tâche, on pouvait voir cela comme une bonne action. Se retenant de sourire toute seule dans un tel moment de tension physique, Andrea patienta gentiment, le temps que l’adolescent lui signifie gracieusement qu’il allait tout lâcher, sa résistance comme son plaisir. Ce fut en effet le cas, et alors qu’il évacuait un trop plein qui demandait à être satisfait, Andrea ne bougeait pas, docile amante qui accompagne jusqu’au dernier instant son partenaire. Puis il s’épuisa finalement, laissa sa tête rouler contre le bois de la table, ses muscles se défaire et son souffle se calmer. Elle-même calma les exagérations qu’elle continuait de faire, se calquant sur lui pour lui donner la grande satisfaction de se sentir accompagné de bout en bout.

- C'était... C'était... magnifique ! Merci... Merci Andrea.

Si Andy ne savait pas que c’était la première fois de son compagnon, elle commençait à avoir quelques doutes au vu de ses réactions. Elle avait vu passer bien des hommes depuis deux ans, et elle savait reconnaitre l’expérience d’une première fois après l’avoir fait vivre. Rougissant un peu sous le coup du compliment, la jeune femme vint lui voler un nouveau baiser et lui répondit d’une voix qu’elle voulait posée.

- Je t’en prie, voyons. Ravie d’avoir participé à cette première expérience … Et d’en laisser un bon souvenir.

Elle tentait, incertaine de ses dires mais Andrea serait sans doute rapidement fixée. D’autant plus que ce n’était ni une moquerie ni un reproche, plus une marque de fierté et de satisfaction. Mais qui dit première fois dit importante signification. Sans doute Aichiro voudrait-il la revoir, sans doute accepterait-elle. Leur chemin ne faisait que commencer à s’écrire, et rien n’était encore dit dans l’esprit de la jeune femme qui avait peur que son partenaire ne s’attache que trop à elle, qui le voyait comme un ami potentiel mais sans vouloir s’engager. Ceci-dit, il n’avait sûrement pas envie de revoir indéfiniment ou d’aller plus loin dans le sentiment avec sa première expérience … Enfin peut être.