Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Shylee Tsumo le lundi 23 août 2010, 18:47:45
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Shylee venait tout juste d'arriver dans sa salle de classe. Comme tous les matins, elle arrivait un peu plus tôt ... A dire vrai, elle se pointait bien avant l'arrivée de ses élèves. Elle aimait bien installer ses petites affaires tranquillement, sans que personne ne la gêne ou bien ne lui dise qu'elle n'avait pas besoin de tout sortir. Mais à dire vrai, il n'y avait que très peu de choses sur son plan de travail : quelques stylos, un noir, un vert et un rouge, une règle, des feutres marqueurs de la même couleur que ces stylos, des pochettes de différentes couloirs. Pourquoi des feutres marqueurs ? Tout simplement parce que la salle de classe était équipée d'un tableau blanc sur lequel on n'écrivait pas avec des craies. La modernité, quand tu nous tiens. C'était bien pratique à dire vrai, mieux qu'une craie, et ce pour plusieurs raisons. D'une, la craie, ça finit par salir si jamais on l'utilise un peu trop souvent. De deux, certains petits malins s'amusaient parfois, juste pour le plaisir, à faire crisser la craie, un peu comme des ongles sur un tableau. Cela ne gênait en rien Shylee mais elle savait que certains professeurs, et certains élèves ne pouvaient pas supporter le bruit. Alors, le diable n'était plus tenter de le faire avec les marqueurs. De trois, c'était d'une facile d'effacer le tableau, surtout quand il y avait tout un tas d'équations sur ce dernier. Et oui, ce mettre au goût du jour était assez intéressant. Enfin bref. Quant aux pochettes de différentes couleurs, la bleue contenait des fiches d'exercice sur des équations, des stats ... des trucs dans le genre quoi. La verte, elle, abritait plus généralement les copies des élèves, ou du moins, ce qu'ils rendaient lors d'une interrogation. Et dans la jaune, il y avait un peu des papiers en tout genre.
Brèfle, revenons à nos moutons. Shylee était donc installée à son bureau, attendant l'heure de la sonnerie. Ses élèves n'allaient pas tarder à arriver. Certains, très ponctuels, arrivaient en avance, histoire de demander des explications sur certains exercices, sur des points qu'ils n'avaient pas compris, des trucs dans le genre quoi. Elle était professeur après tout et cela faisait partie de son job d'aider ses élèves. Shylee savait très bien que certains étaient en difficulté et qu'il fallait donc qu'elle leur porte une attention particulière. D'où le fait qu'elle organisait des séances de rattrapage, afin de donner des exercices sur un point précis qu'untel ou un autre n'avait pas compris. Disponibilité avant tout, même si c'était plutôt difficile de trouver des trous communs entre l'emploi du temps de ses élèves et du sien. D'où le fait qu'elle rentrait un peu tard les soirs mais bon, c'était le job qui voulait ça. Et elle ne s'en plaignait pas.
Finalement, la sonnerie retentit et les élèves de Shylee pénétrèrent dans la classe. Cela faisait une semaine qu'elle avait été transférée dans le lycée de la ville de Seikusu, et elle connaissait déjà le visage de la plupart de ses élèves. Ou du moins, elle savait replacer leur nom sur le visage. Oui, elle était très physionomiste. Petite, alors qu'elle-même était à l'école, elle n'appréciait pas trop que ses professeurs mettent des semaines à retenir son nom. Mais cela avait un certain avantage : moins le prof vous connaissait, moins il vous interrogeait et plus vous étiez susceptible de faire des bêtises sans qu'on vous remarque réellement. Lorsque tous les élèves furent installés, ce fut le moment de faire l'appel. C'était certes un peu idiot mais elle pensait encore le faire pendant une semaine, histoire d'être bien sûr d'avoir chaque visage sur le bon nom. Vint le moment où elle appela Hakua. Elle s'attendait à ce qu'il ne lui réponde pas, puisque jusqu'à présent, il avait toujours été absent.
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Hakua, de retour de Terra, rentra pour la première fois depuis une semaine en cours. Il rentra donc dans son premier cours, le cours des mathématiques. Il sentait que cela allait être barbant, car il avait déjà tout appris sur les maths avec son instructeur terranide. Cependant, il était habitué à l'ancien professeur, un vieux que les filles de la classe disaient assez beau dans son genre. C'est donc avec surprise qu'il rentra dans la salle de classe et qu'il vit que Kimishima, le professeur, était remplacé par une jeune professeur. Il avait appris son âge à Terra, en fouillant dans les documents officiels de son ancienne maison. Il avait 26 ans. La première chose qu'il constata, c'est qu'il était très loin de la moyenne d'âge des élèves de la classe. Mais son air juvénile lui permettait de se faire passer pour un jeune de 18 ans. Il alla donc aborder son ami depuis la seconde, Shima.
-Dis, c'est quoi ce bordel, le vieux Kimishima est barré à la retraîte ?
-Ouais, c'est la jeune que tu vois là qui le remplace. Son nom est Mlle Tsumo.
-Mh, je vois. Elle est sexy. Elle vous a donné son âge ?
-Non, mais on a vu sur ses papiers qu'elle avait 24 ans. Jeune, pour un prof, non ?
-Ouais... Très jeune.
Trop jeune. Elle était plus jeune que lui. Il n'avait pas le temps d'y réfléchir, sinon on allait lui prendre sa place, si ce n'était déjà fait. Ce n'était pas le cas. Il alla donc s'installer à sa place habituelle, près de la fenêtre, au troisième rang en partant du fond. Comme à son habitude, il allait jouer à son jeu préféré : faire passer les autres pour des effectifs "dérangeants"et les faire bavarder. Elle est arrivée pendant son absence, mais elle avait l'air de connaître les élèves. Si elle connaissait aussi déjà leur caractère, cela allait être amusant. C'est donc en usant de son pouvoir qu'il faisait bavarder les autres pendant l'appel. Un nom le sortit de sa torpeur.
-Retsuna Hakua ?
Retsuna... C'était un nom d'emprunt qu'il avait pris, en attendant de découvrir son vrai nom de famille.
-Euh, présent.
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Bien que les élèves semblaient discuter pendant l'appel, Shylee ne trouvait pas cela gênant. Pourquoi ? La première sonnerie avait certes retentit mais pas la seconde. Ce qui signifait que les cours n'étaient pas encore totalement commencés. Pourquoi deux sonneries d'ailleurs à cinq minutes d'intervalle ? Tout simplement pour les retardataires. Elle savait très bien que certains élèves pouvaient être en retard, du fait des transports en commun, des grèves de ces mêmes transports, d'une panne de réveil, et autres excuses. Ainsi, avec ce procédé, le retard était accepté jusqu'à la deuxième sonnerie. Mais après, chacun savait que le retard devait être justifié auprès d'un surveillant et ainsi de suite. Pratique, non ?
Enfin, donc, je disais, Shylee ne trouvait pas cela dérangeant que certains discutent encore. Mais après, ce serait une autre paire de manche. Ayant elle-même été une élève, elle savait très bien qu'il était parfois difficile de rester une heure concentrée, surtout si la matière n'intéressait pas. Elle se souvenait des cours de SVT. La prof était ennuyeuse, elle racontait, la plupart du temps, sa vie et non pas la matière qu'elle devait enseigner. Par dessus, elle aimait bien embêter ses élèves en leur collant des interros surprises ... Et après, la prof se plaignait parce que personne ne l'écoutait et chacun discutait dans son coin ! Fallait dire qu'elle l'avait cherché. C'était pour cela que Shylee essayait, dans la mesure du possible, de parler essentiellement de maths. Bien sûr, de temps à autre, elle voyait très bien que son "assemblée" décrochait et que donc, il fallait de nouveau attirer l'attention avec une petite blague, ou une petite anecdote ... Ou dans la mesure du possible, un fait scientifique qui aurait pu parler de ce qu'elle avait démontré.
Shylee fut plus que surprise d'entendre une réponse lorsqu'elle prononça le nom de Restuna Hakua. Elle releva la tête, afin de savoir à qui elle avait à faire. Il était assis à un bureau près de la fenêtre, au troisième rang en partant du fond. Position plutôt éloignée de son bureau mais c'était son droit. Comme elle l'avait pu le constater, ce n'était pas parce qu'on s'asseyait au fond qu'on était forcément un mauvais élève. Hakua avait les cheveux blancs, ce qui n'était pas plus bizarre que d'avoir les cheveux bleu qui tiraient, éventuellement, sur le turquoise ... ou encore moins violet. Elle avait vu un élève se ballader avec des cheveux violets. Autre fait, il avait deux tatouages au niveau des yeux. Curieux, mais pas étrange.
"Oh, je vous que vous avez été absent près d'une semaine ..."
Oui, le vous était de rigueur. Pourquoi ? Elle préférait prendre une certaine distance avec ses élèves. Après tout, elle n'entamait là que sa deuxième semaine avec eux et elle préférait éviter toute familiarité, du moins pour l'instant. Et puis, quand elle était plus jeune, encore au lycée, ses professeurs disaient vous aussi, prétextant que c'était faire grandir les élèves et les traiter comme des adultes. Alors, Shylee avait repris ce système.
"Il faudra que nous en parlions après le cours, si vous avez le temps."
Si ce n'était pas le cas, tant pis. Shylee essayerait de trouver un créneau horaire afin de discuter de cette absence avec Hakua. Lorsque l'appel fut terminé, Shylee prit sa pochette bleue afin d'en sortir des fiches polycopiés. Cette semaine serait dédiée aux statistiques. Et aujourd'hui, la jeune femme voulait voir de quoi étaient capables ses élèves. Ce fut à ce moment que la deuxième sonnerie retentit, signe qu'il était grand temps de se taire.
"Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une interro ..." commença-t-elle en distribuant ses feuilles. "Ce sont des exercices d'évaluation, non notés je précise, afin de voir votre niveau en statistiques."
Elle leur expliqua qu'ils auraient donc une heure pour compléter ce qu'ils savaient faire. A l'issue de cette heure, le cours serait, bien évidemment, terminé, mais au moins, et après étude des copies, Shylee saurait sur quels points elle devrait le plus travailler avec ses élèves.
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Hakua ronchonnait intérieurement pendant que la prof distribuait les polycopiés.
"Absent près d'une semaine... Qu'est-ce que ca peut te foutre... Notre prof principale c'est la vieille peau de Terence, la prof d'anglais..."
Il continuait ainsi à pester contre la jeune prof de maths tandis qu'un polycopié tomba sur sa table. Il regarda vite fait le polycopié. Des statistiques. Déjà que les maths étaient simples comme bonjour, il fallait en plus que ce soit le simple du simple, un programme de statistiques ! Il finit rapidement ses exercices, et une fois qu'il eut fini, il attendit que la prof passe sur la rangée d'à côté pour lui dire qu'il avait fini. Après quoi il recommença son petit jeu du bavardage, haussant un peu le ton des autres élèves au fur et à mesure. Il monta ainsi jusque 70 décibels. Après quoi il stabilisa, puis redescendit dans les murmures. Il s'ennuyait ferme, quand soudain, Shima, qui était à côté de lui, lui demanda :
-Au fait, t'étais ou, pendant cette semaine ?
-Hum... T'occupe, j'étais parti à Osaka, voir un peu de ma famille.
Rien de cela n'était vrai, il faut le dire. Il venait tout simplement de Terra, ou il avait subi quelques petits dérangements. Comme une "escapade" à Ashnard.
-Ah, okay. Mais... Ta famille, elle est... ?
-Oui, elle est morte. Bof, c'est la vie.
En disant cela, il avait levé les yeux au ciel et s'était accoudé sur sa table. Sa famille, il ne l'avait jamais connue. Il avait appris à se débrouiller tout seul, très tôt. Après quoi il avait été sous les ordres de son instructeur élémentaliste, SHADOW le tueur d'E.S.P.er. C'était le seul qu'il avait daigné apte à recevoir l'enseignement des 8 éléments. Seulement, le vieux SHADOW était mort avant de finir les études, et les deux derniers éléments lui étaient incontrôlables. Ainsi donc, il n'avait plus de liens avec Terra, mais il aimait la magie qui s'y traînait. Histoire d'avoir un peu de distraction, il ordonna par le biais de son pouvoir à Kawashi, le surdoué et la tête de turc de la classe, de crier quelque chose d'assez... Distrayant.
-BORDEL DE MERDE ! C'EST QUOI CE MERDIER ! SALE PUTE DE FEUILLE, J'Y COMPRENDS RIEEEEEEEEEEEEN !
Il attendit la réaction, amusé d'avance.
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Shylee parût un peu surprise. En effet, tandis qu'elle était toujours en train de distribuer les copies et malgré quelques bavardages, un élève l'interrompit, pour lui dire qu'il avait déjà fini. C'était celui qui avait été absent une longue semaine, et ce, sans raison apparente. Un surdoué ? Ou bien se fichait-il des exercices et dans ce cas là, il avait seulement rempli les réponses grâce à des petits dessins, ou autres signes de ce genre ? Cette situation désempara un peu Shylee qui ne savait pas trop comment réagir. Elle le gratifia un sourire et récupéra la copie. Elle verrait bien ce qu'il en était réellement dès qu'elle aurait fini la distribution, qu'elle retournerait à son bureau et qu'elle commencerait à corriger la copie. A moins qu'elle garde cela pour plus tard, elle ne savait pas trop.
Ainsi donc, sans plus attendre, elle continua sa distribution. Encore une rangée et c'était bon. Mais il y avait quelque chose d'étrange. En effet, depuis quelques minutes, ses élèves n'arrêtaient pas de discuter, ce qui n'était pas normal. Habituellement, ils n'étaient pas aussi bruyants. Y avait-il un fait naturel qui provoquait tant d'agitation, comme une lune qui pointerait le bout de son nez le soir même ? Une planète qui passerait devant une autre et qui ferait des interférances ? Un truc dans le genre quoi ... Elle n'en pipa pas un mot tout de suite, mais elle savait très bien qu'elle devrait faire cesser tôt ou tard ces bavardages, sinon, elle n'aurait plus aucune emprise sur sa classe, ce qui pouvait être déroutant, surtout pour un premier poste.
Et puis, finalement, après quelques minutes, tandis qu'elle rejoignait son bureau, les murmures cessèrent, ou du moins, les bavardages étaient bien moins forts. La classe s'était calmée toute seule ... Fort bien. Cela lui éviterait d'hausser un peu la voix. Surtout, que, jusqu'à présent, elle n'avait jamais eu à reprendre un de ses élèves. C'aurait été dommage de commencer aujourd'hui. Mais quelque chose lui disait qu'elle n'aurait pas ce plaisir et qu'elle devrait sûrement en réprimander quelques uns ... Enfin, c'était qu'une conviction. Après tout, elle n'était pas devin et elle n'était pas sûre qu'ils ne se tiendraient pas tranquilles.
Assise à son bureau, Shylee observait les élèves. Tous planchaient sur leur exercice, sauf Hakua puisqu'il avait terminé. Elle n'avait pas encore jeté un coup d'oeil à sa copie. Mais à dire vrai, elle ne voulait pas le faire tout de suite. Elle préférait voir cela au calme, le soir, quand les cours seraient terminés. Non pas qu'il lui fallait une grande concentration pour corriger des exercices tout simples, mais elle préférait faire un tir groupé et tout corriger en même temps. Plus simple. De cette manière, cela lui évitait d'éparpiller des copies un peu de partout. Shylee baissa la tête quelques instants, yeutant quelques feuilles qui étaient sur son bureau quand une voix s'éleva soudainement, prononçant plusieurs jurons par la même occasion.
"Monsieur Kawashi ! Un peu de tenue s'il vous plaît ! Vous n'êtes pas au cirque !"
Et voilà, une première réprimande. Elle n'était pas sûre que cela aurait l'effet escompté mais s'il recommençait, elle serait obligée de le sortir de la classe et de l'envoyer voir le directeur.
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Hakua était satisfait. La classe était stupéfaite pour deux choses : d'une, Kawashi ne comprenait pas quelque chose de relativement simple. La deuxième était que cet élèves n'avait jamais fait de vagues et était le gros lèche-cul de la classe. Comble de son amusement, la prof élevait enfin la voix. Ca allait être amusant. Après tout, les victimes ne savent pas qu'elles ont parlé.
-Monsieur Kawashi ! Un peu de tenue s'il vous plaît ! Vous n'êtes pas au cirque !
-Comment ? Mais madame, qu'est-ce que j'ai fait ? J'étais tranquillement en train de faire mes exercices et puis soudain vous me... Bref, d'accord madame.
"Allez, rebelote !"
Ainsi pensait Hakua en regardant Kawashi rouge de honte, sans savoir ce qu'il avait fait - ou plutôt ce qu'il avait dit.
-MAIS JE NE PIGE QUE DALLE A CETTE MEEEEERDE ! LES MATHS C'EST QUE DE LA MERDE ET JE T'EMMERDE, SALE POUFFE !
Il y eut un tel brouhaha qu'il ne put entendre ce qu'avait dit la prof - et si elle avait même dit quelque chose. Toujours est-il que Kawashi était sorti de classe. Il avait réussi. Un sourire satisfait dissimulé derrière sa main, il regardait la prof. Malgré qu'elle soit chiante avec les absences, elle était vachement sexy. Elle voulait le voir après les cours, hein ? Soit. Il allait voir ce qu'il allait pouvoir faire. Il resta donc évasif, le regard passant parfois par la fenêtre, il s'amusait à faire parler un oiseau pour faire peur à ceux qui restaient dans la cour pour leurs heures de creux. Le reste du temps, soit il faisait bavarder les élèves, soit il discutait avec Shima, soit il rêvassait en regardant la prof. Il eut soudain une idée. Et si il faisait voir à la prof l'étendue de son pouvoir ? Soit, allons-y. Il murmura, pour que personne ne l'entende :
-Noah, invocation. Invisible, intangible. Projette sur moi la poudre attirante qui n'a d'effets que sur les personnes de sexe féminin et de plus de 22 ans. Je compte sur toi pour être discrète. Ca pourrait être divertissant.
-Bien, GHOST.
Il lui tardait que la prof réagisse à l'aphrodisiaque.
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La réponse ne se fit pas attendre. En, effet, aussitôt après sa réprimande, le jeune élève se "rébella" gentiment, annonçant qu'il n'avait rien fait ... Mais bon, tout le monde l'avait écouté, Shylee n'avait pas pu l'inventer. Elle le regardait, l'air de dire : il vaut mieux te taire et ne pas t'enfoncer plus. C'était comme pour les matchs de football. Quand l'arbitre sanctionne un joueur, il vaut mieux fermer sa gueule que de l'ouvrir parce que parfois, l'arbitre peut mal le prendre et peut donc donner une sanction supplémentaire, voire faire expulser le fauteur de trouble. Certes, ils n'étaient pas au football là mais c'était pareil. Mieux valait-il qu'il se taise avant d'avoir une réelle sanction. Être expulsé, surtout pour un premier de la classe, c'était la honte assurée, surtout se retrouver devant le directeur pour mauvaise conduite. S'il tenait à conserver son dossier nickel chrome, il fallait qu'il arrête avant que cela dégénère.
Seulement, apparemment, cela n'avait pas suffi. Car seulement quelques minutes après, la même voix s'élevait, avec un air peut être un peu plus colérique que la précédente fois. Il reprit en disant qu'il ne comprenait rien, que les maths, c'était nul mais avait employé un terme plus incorrect. Et il ne lésigna pas avec les insultes puisqu'elles fusèrent et qu'il insulta Shylee par deux fois. Là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, pour sûr. Et dire qu'il était soi-disant le premier de la classe, toujours calme, cordial et très poli. Et bin, les on dit disait des conneries ! Shylee en avait la preuve. Comme quoi, faut pas toujours croire ce que racontent les autres.
Elle l'avait déjà averti une fois. La deuxième était de trop. Aussitôt, il lui fut demandé de quitter la salle. Contre toute attente, et malgré un air de dire qu'il ne comprennait pas ce qui était en train de lui arriver, Kawashi quittait la pièce. Non mais ... Un fauteur de trouble n'avait rien à faire en classe. Comme on avait dit souvent à quelques camarades de classe à Shylee qui foutaient le bordel, si on vient en classe uniquement pour chauffer un siège, c'est pas la peine de venir ! Et dire qu'elle avait pensé qu'il était sage et bien élevé ...
Enfin, l'incident était passé. Il n'y en eut pas d'autre pendant un long moment. Quelques élèves ayant fini leurs exercices avaient le nez de levé. D'autres planchaient encore sur les différents exercices. Et sûrement que certains d'entre eux avaient aussi terminé mais ils préféraient faire des petits dessins sur d'autres feuilles qu'ils avaient. Shylee regarda sa montre. D'ici une quinzaine de minutes, le cours serait fini. Il ne restait donc plus très longtemps aux élèves pour finir de remplir les trous, ce qui était largement suffisant. Du moins, selon elle. Bien sûr, elle connaissait toutes les réponses, puisque c'était elle qui avait fait la feuille. Mais il fallait dire que les stats, c'était pas bien sorcier, non ? Du moins, c'était ce qu'elle pensait.
Une senteur terriblement agréable vint à l'odorat de Shylee. Elle se demandait bien ce que cela pouvait être et surtout, d'où cette odeur pouvait provenir. Cependant, cette odeur avait, comment dire ... des vertues inexplicables. En effet, Shylee avait l'impression que la température de son corps était en train de grimper. Tout d'un coup, oui, effectivement, elle avait chaud. Mais qu'est-ce qui était en train de lui arriver ? Etait-ce encore un coup d'un fait naturel ? Comme la nuit qui pointerait le bout de son nez dès que le soleil se serait couché ? Ou était-ce du à l'odeur étrange ? Bonne question. Heureusement que la classe était bientôt finie.
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Hakua voyait que la prof commençait à avoir chaud. Il eut un petit sourire satisfait, et se dit que l'aphrodisiaque devait commencer à faire effet. D'ici la fin du cours, ses pulsions sexuelles seront devenues totalement incontrôlables. Décidément, l'élémentalisme n'avait aucun défaut. Il attendit donc impatiemment la fin de l'heure. Il prévoyait sur une feuille de papier ce qu'il allait faire. Il avait son plan d'amorce. Il passa dix minutes à peaufiner son plan. Sachant que l'aphrodisiaque avait une période d'effet de 3 heures, il n'avait pas fini de "s'amuser" avec la nouvelle. Il regardait de temps en temps la prof, qui semblait avoir de plus en plus chaud. Il décida de mettre son plan en action. Il se leva, alla au bureau de la jolie nouvelle et lui dit doucement :
-Votre stylo est tombé. Je vous le ramasse.
En vérité, c'est Noah qui a soulevé le stylo pour le faire rouler par terre. Même si elle n'avait pas été discrète, la prof était dans un tel état qu'elle n'aurait rien remarqué. Hakua ramassa donc ca fameux stylo, et en le remontant, caressa la cuisse de la prof du dos de la main.
La sonnerie retentit.
La phase 2 de son plan allait entrer en action.
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Shylee commençait à avoir le feu aux joues. Elle regardait sa montre toutes les minutes. A dire vrai, elle n'attendait qu'une chose, que cette fichue sonnerie retentisse. Parce qu'elle avait peur de ne pas pouvoir tenir longtemps comme cela. Shylee regarda sa montra une nouvelle fois.
*Encore cinq minutes ...*
Ces cinq petites minutes allaient être insupportables. Vraiment, il fallait qu'elle aille se passer de l'eau sur le visage, ou un truc dans le genre. Heureusement qu'elle n'avait qu'une classe. A dire vrai, comme elle était toute nouvelle prof et que c'était son premier poste, on n'avait pas voulu la surchager la première année. Elle avait tout de même quatre heures de cours avec cette classe mais elles étaient étalées sur toute la semaine. Y'avait donc pas de quoi s'inquiéter. Par contre, l'année suivante, ce serait autre chose. Elle aurait à assumer plusieurs classes. Elle pourrait sûrement y arriver mais bon, là, ce n'était pas vraiment le moment de penser à cela. Shylee regarda sa montre, encore.
*Encore trois minutes ...*
Mine de, penser à autre chose qu'au fait qu'elle avait chaud et qu'elle ne savait pas vraiment ce qui était en train de lui arriver avait un peu fait passer le temps. C'était déjà ça. Encore trois minutes et son calvaire était terminé. Elle n'attendait que ça à dire vrai. Et ce fut à ce moment là qu'elle repensa à ce qu'elle avait dit à Hakua, le fait qu'elle voulait le voir après la fin du cours ... Et bin ... Cette rencontre tombait plutôt mal ... Soit elle essayait de se contenir, soit elle coupait court direct à la conversation et elle lui demandait de bien vouloir repasser plus tard.
Ce fut alors à ce moment que Hakua se leva, annonçant que son stylo était tombé. Ah bon ? Elle n'avait rien remarqué ... Il fallait dire qu'elle n'était plus totalement concentrée sur ce qu'elle faisait depuis une quinzaine de minutes. Non, c'était comme si elle était ailleurs ... Difficile à expliquer ce qu'elle était en train de ressentir. Hakua se baissa, ramassant ainsi le stylo. Shylee eut comme un sursaut. Car il ne s'était pas gêné pour, au passage, lui caresser la cuisse. Non mais ... Pour qui il se prenait. Ce fut alors à ce moment que la sonnerie retentit.
*Libération ...*
Elle allait enfin essayer de faire quelque chose pour calmer son excitation. Les élèves se levèrent après avoir rangé leurs affaires et ils passèrent près du bureau de Shylee, afin de déposer leurs copies.
"Hakua, c'est ça ? Je crois que nous allons devoir reporter notre entretien."
Elle ne voulait pas donner de raison mais bon, très certainement qu'il allait se demander pourquoi, surtout qu'en début d'heure, elle semblait déterminée à le rencontrer concernant cette absence injustifiée. Mais il fallait dire que Shylee s'en fichait éperdument à présent.
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Hakua s'amusait. Il savait que la poudre d'attirance n'agissait que 30 minutes après l'aphrodisiaque. Pendant ce temps, elle pouvait encore le repousser. Après, elle éprouverait une attirance très forte pour l'albinos aux yeux carmin. Il s'agissait de la jouer serré. Il s'approcha un peu, et, s'asseyant sur une table, il regarda la prof avec un regard de braise comme il savait les faire depuis toujours.
-Je vais vous accompagner. Je doute que vous ayez des rendez-vous et des réunions dès la première semaine, en plein milieu de trimestre qui plus est.
Avec cette phrase, il avait gagné 20 secondes. Il consulta l'heure. Encore 20 secondes pour que la poudre fasse son effet. Après quoi elle serait obligée de venir avec lui.
-Vous savez, ce cours sur les statistiques, je l'ai trouvé assez ennuyeux, je pense que vous n'avez pas encore jeté un œil sur ma copie, mais bon. J'ai tout fini en quelques secondes. C'est si simple !
5 secondes. Il observa la prof... On sentait qu'elle voulait s'en aller. 4 secondes... 3... 2... 1... Décompte terminé. L'aphrodisiaque couplé avec la poudre d'attirance, et c'est 3 heures de pur plaisir pour le détenteur de cette arme sentimentale dangereuse. Ces 3 heures de bonheur allaient commencer.
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Shylee bouillait littéralement de l'intérieur. Tandis qu'elle commençait à ranger ses affaires, elle n'attendait qu'une chose : que Hakua prenne les siennes et s'en aille. Elle ne le pensait pas du genre à rester après les cours avec les profs pour parler de sa vie, du moins, c'était ce qu'elle pensait. A dire vrai, peu d'élèves le faisaient, sauf ceux qui étaient en difficuluté et qui voulaient des réponses sur tel ou tel sujet, une aide sur tel ou tel exercice. Mais Hakua semblait prendre racine. En effet, il s'assit sur une table, attendant je ne sais quoi, et regardant la prof d'un air .. bizarre ... Non pas qu'elle aurait pu avoir pu de lui mais bon, elle n'avait pas envie de rester plus longtemps dans cette pièce. Il fallait qu'elle se rafraichisse, et qu'elle fasse quelque chose pour calmer ce feu qui l'envahissait depuis un moment. Sauf que, elle ne savait pas comment elle allait le faire. Hakua prit la parole, annonçant qu'il allait l'accompagner, soulignant qu'il doutait qu'elle ait des rendez-vous.
*Rah ... La poisse ... Je ne vais plus pouvoir m'en défaire ...*
Qu'aurait-elle pu lui répondre ? Désolée, j'ai des cours à faire ? Désolée, faut que j'aille voir le directeur à propos de cette histoire avec Kawashi ? Que des excuses bidons mais il fallait dire qu'elle avait le cerveau comme en compote ... Elle avait dû mal à réfléchir, à se concentrer. Bordel, mais qu'est-ce qui lui arrivait ? Qu'est-ce qui avait bien pu lui griller le cerveau de la sorte et la mettre dans un tel état ? Hakua continua, en ajoutant que le cours avait été assez ennuyeux. Il ajouta que les exercices avaient été simples, trop simple pour lui puisqu'il les avait finis très rapidement.
"Il en faut bien pour tous les goûts. Ce ne sera peut-être pas aussi simple pour les logarithmes ..."
Peut-être que oui, peut-être que non. Shylee secoua légèrement la tête et regardait Hakua d'un air étrange. Elle ne l'avait pas remarqué jusqu'à présent mais il était vachement attirant. Ah, ça y est ... Son cerveau débloquait complètement là ... Y'avait une petite voix qui essayait de se frayer un passage pour lui dire qu'elle était en présence d'un élève et qu'elle fallait qu'elle arrête de penser à cela. Mais c'était plus fort qu'elle. ELle se surprit même à le désirer, sauf qu'elle n'irait pas le crier sur les toits. Fallait qu'elle se tire avant de faire une bêtise mais en aurait-elle seulement la force ?
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Hakua se réjouissait intérieurement. Ça avait commencé. La jeune prof allait devenir folle de lui, et ca s'empirera au fur et à mesure. Quelle chance d'être élémentaliste ! Il commençait à aimer les humains de Seikusu, et leur résistance si faible à la magie et à l'élémentalisme. Il s'approcha donc de la jeune prof, se collant quasiment à elle, et sachant que la poudre avait commencé à faire effet et qu'elle ne pourrait rien faire, passa sa main derrière ses épaules, caressa ses cheveux, et sans prévenir, écrasa sa bouche contre la sienne. Quand il arriva enfin à se décider à arrêter son baiser, il garda son bras autour de ses épaules et lui demanda, innocemment :
-Alors, ca fait quoi d'éprouver quelque chose pour son élève ?
Il la prit totalement dans ses bras, et, avant de recommencer à l'embrasser, lui re-demanda, simplement :
-Je peux tout de même savoir ton nom ?
Il avait laissé tomber le vouvoiement. Et il comptait sur la jeune femme aux cheveux turquoise pour en faire autant. Il avait vérifié, il n'y aurait pas cours ni ici, ni dans les salles aux alentours pendant 3 heures. Aucun risque qu'on les entendre.
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La petite voix dans la tête de Shylee essayait de crier, de hurler même pour ramener le corps à la raison ... Sauf que ... l'attirance était bien trop puissante. Shylee ne savait pas pourquoi mais elle se surprit à désirer à son éléve, tout en sachant que ... et bin, que c'était pas vraiment très catholique. Elle n'avait pas de fiche sur lui puisqu'il n'avait pas été là lors de son premier jour. Elle ne pouvait donc pas savoir s'il était mineur, ou bien majeur. Et quand bien même elle l'aurait su, ce n'était pas une raison pour batifoler avec lui. Non, bien au contraire, ce n'était pas décent. C'était tout ce qu'il y avait de plus interdit ! Fraterniser avec un élève ... Si on le découvrait, elle pouvait très bien se faire renvoyer !
Shylee avait de plus en plus chaud mais que pouvait-elle faire ? Elle ne pouvait pas ôter ses vêtements. Elle n'avait qu'une chemise et dessous, son soutien-gorge. Elle aurait eu un pull ou un gilet, ça aurait pu le faire mais là ... Et puis, sans plus attendre et la surprenant au passage, Hakua se rapprocha dangereusement d'elle. Elle tenta de faire un pas en arrière mais elle fut stoppée à cause du mur. Comme elle n'avait pas vraiment d'échappatoire et que son corps n'avait pas plus envie que ça de s'échapper, Hakua en profita pour passer ses mains autour de ses épaules. Et sans plus attendre, il l'embrassa par surprise. Il lui demanda ensuite ce qu'elle ressentait du fait qu'elle éprouvait quelque chose pour lui.
"Je ... euh ... Non ... euh ..."
Elle baffouillait, pour sûr. Son esprit était tout chamboulé et les mots sortaient sans vraiment qu'elle en ait envie. Si elle gardait la bouche fermée, ça lui éviterait de dire des bêtises mais encore une fois, son corps semblait faire tout le contraire de ce que Shylee avait envie de faire. Comme si elle avait perdu le contrôle sur son propre centre de motricité. Strange, non ?
"C'est pas ... J'ai jamais éprouvé de telles sensations envers un élève ..."
Bin dieu ! Elle l'avait dit sa connerie ! C'était sorti tout seul ! Elle pouvait rien y faire ! C'était pas de sa faute. Tout ce qu'elle espérait, c'était que personne n'ait l'idée de venir dans la pièce. Imaginez la honte ... Hakua l'étreignit un peu plus, comme si elle avait peur qu'elle s'envole, ou quelque chose dans le genre. Et puis, il lui demanda comment elle s'appelait. Ca, c'était simple et y'avait pas vraiment à réfléchir sur la réponse.
"Shylee, je m'appelle Shylee."
Au moins, elle n'avait pas dit une connerie, genre petite cochonne, ou des trucs dans le genre. On pouvait aussi l'appeler Leelou, son surnom de toujours, enfin, son surnom d'enfance. Mais elle ne connaissait encore personne d'assez proche qui l'appelle ainsi et qui ne faisait pas partie de sa famille.
"Je ... Je ne crois pas ... que ça soit une bonne idée."
Pour sûr que c'en était pas une ! Sa raison l'avait bien compris mais c'était son corps qui faisait la sourde oreille et qui avait envie de n'en faire qu'à sa tête. Dans quel pétrin elle venait de se fourrer ...
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La jeune prof s'appelait donc Shylee... Bien bien bien. Pas commun, mais très beau nom. Et il allait l'avoir, elle, Shylee, pour lui tout seul. Et pas que pendant trois heures seulement. En effet, l'aphrodisiaque ne durait que trois heures, mais la poudre d'attraction, elle, s'appliquait pour au moins un an après projection. D'ailleurs, il restait à peine deux minutes avant que son effet soit à son maximum : elle ne ferait ni distinction d'âge ni distinction de statut social. Autrement dit, elle le désirerait, et même celle en elle qui essayait de lui résister depuis tout à l'heure le désirerait. Il l'embrassa dans le cou, puis dit :
-Tu m'as l'air d'avoir chaud. Ton cou est brûlant.
Il continua à l'embrasser dans le cou, puis remonta jusque sa joue, et finit par retrouver ses lèvres. Il l'embrassa alors jusqu'à en perdre haleine, et regarda l'heure discrètement. Les deux minutes étaient passées depuis un bon bout de temps.
-Oui, tu m'as l'air d'avoir très chaud. Je vais t'aider un peu.
Se collant quasiment à Shylee, il déboutonna sa chemise et remarqua, sans plus d'étonnement que cela, qu'elle n'avait qu'un simple soutien-gorge en-dessous. C'est en retirant totalement la chemise de la jolie femme qu'il lui coula un baiser empli d'une tendresse infinie.
-Je commence à avoir un peu chaud, moi aussi. Tu veux bien m'aider ?
En disant cela, il avait montré sa propre chemise, une de celles qu'il avait pour aller au lycée et ne pas se faire remarquer quand il sortait, ses autres vêtements étant des vêtements de Terra. Il invitait Shylee à ouvrir cette même chemise.
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Tic tac ... Tic tac ...
Pas un bruit ... Il n'y avait pas un bruit dans le lycée, mis à part peut-être les professeurs qui parlaient de temps à autre à leurs élèves, leur enseignant leur matière du mieux qu'ils pouvaient. Bien évidemment, ils n'étaient pas toujours écoutés attentivement. Non, les élèves tendaient leurs oreilles et entendaient, tout en faisant des petits dessins sur des feuilles, ou bien en farfouillant dans leur sac pour récupérer des choses. Tout ça pour en venir où ? Shylee savait très bien que les salles adjacentes à celle où elle était étaient, malheureusement pour elle, vides. Donc, elle savait très bien que crier ne ferait rien. Et pourtant, même si elle en avait eu l'idée, ce n'était pas pour autant qu'elle le ferait. Pourquoi ? Parce que plus le temps semblait passer, moins elle avait l'impression que ce qui allait probablement arriver la répugnait. Comme si un petit quelque chose lui disait : au diable le règlement et fais-toi plaisir !
Hakua trouva le chemin de son coup et déposa ainsi un baiser. Sans détour, il lui annonça qu'elle devait avoir chaud car son cou était ... n'avait pas une température normale. Y'a aucun doute là-dessus et y'avait pas que son cou qui était chaud. Non, métaphoriquement parlant, c'était tout son corps qui bouillonnait, et pas qu'un peu d'ailleurs. Et Shylee n'avait jamais ressenti une telle chaleur intense. Cette température ne rebaisserait très certainement pas tant que Hakua serait là. Pourquoi ? Car plus elle le regardait, plus il lui semblait avoir chaud. Etrange, non ?
Hakua continua ses embrassades dans le cou et finalement, il captura une nouvelle fois les lèvres de Shylee. Un baiser si long qu'ils faillirent en perdre le souffle. Mais elle s'était faire ... Comme si tout n'avait plus rien d'importance. Comme si elle n'avait plus en face d'elle un élève mais un simple jeune homme. Après quelques instants, Hakua stoppa son baiser et lui annonça qu'il allait l'aider un peu, puisqu'elle semblait avoir chaud. Sans plus attendre, il lui retira alors sa chemise, laissant alors apparaître sa poitrine soutenue par son soutien-gorge.
"Tu veux bien m'aider ?" lui avait-il demandé en lui montrant sa chemise.
"Mais avec plaisir ..."
Voilà, elle avait le cerveau complètement lobotomisé. Elle se fichait de ce qui pouvait arriver. Elle ne pensait plus que cela ne se faisait pas de flirter avec son élève ... Quoi que, c'était plus que du flirt là ... Lentement, Shylee déboutonna la chemise de Hakua, prenant les boutons un par un. Lorsque ce fut fait, elle se plaqua légèrement contre Hakua, posa ses mains sur son torse et l'embrassa. Très certainement que leurs langues allaient se lier. Les mains de Shylee commencèrent à parcourir le corps de son partenaire du jour.
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Shylee commença à embrasser Hakua. Leurs langues, au grand bonheur de Hakua, se touchèrent, se caressèrent, jouèrent l'une avec l'autre. Les mains de la prof couraient sur le corps de l'albinos. Ce baiser semblait ne jamais avoir de fin. De toute façon, Hakua ne voulait pas vraiment qu'il n'y ait de fin à cet instant. Il se mit à caresser les cheveux de Shylee pendant le baiser, et finit par le rompre pour lui parler un peu à l'oreille.
-Ca te dirait d'aller un peu plus loin, dans tout ca ?
Sans attendre la réponse, il dégrafa le soutien-gorge de Shylee et lui retira doucement, se laissant le temps de découvrir la poitrine nue de sa cible. Il comptait sur elle pour retirer le reste. Une fois son soutien-gorge totalement retiré, il admira les seins de la prof. Pas bien longtemps, car il était inexplicablement attiré par ses tétons. Il descendit donc sa tête jusqu'au sein gauche, commençant à le lécher avec intérêt, tout en jouant avec l'autre de la main gauche. C'est maintenant que les choses sérieuses commençaient.
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Ah, cerveau ... Quand tu ne fonctionnes plus, tout va de travers ! Il était vrai que le cerveau de Shylee avait été complètement chamboulé par ce fichu aphrodisiaque et cette fichue poudre d'attirance soufflés par Hakua. Enfin, c'était comme ça et Shylee n'y pouvait malheureusement rien. Elle pouvait juste suivre les ondes que son cerveau lui envoyait, et même si c'était, comme dire ... pas très décent. La raison s'en était allée, laissant place à des impulsions primaires qui, malheureusement, se devaient être satisfaites.
Leur baiser fut rompu mais c'était pour mieux que son élève lui murmure quelques mots. Elle avait senti son souffle chaud sur son oreille et il avait suivi les formes de son visage, afin d'arriver jusqu'à sa nuque. Shylee en avait frémi et les mots d'Hakua résonnaient encore dans sa tête. Est-ce qu'elle voulait aller plus loin ? Sa raison aurait été encore là, elle lui aurait répondu que non. Mais comme dit précédement, elle semblait s'être envolée. Oh que oui, elle avait envie d'aller plus loin. Elle voulait que Hakua éteigne ce feu qui s'était emparé d'elle depuis un petit moment déjà, depuis qu'elle s'était sentie soudainement mal.
Shylee voulait qu'il la prenne là, maintenant, sur son bureau ... Bureau sur lequel elle travaillait tous les jours, ou presque, bureau où elle déposait ses petites affaires lorsqu'elle pénétrait dans la salle de classe. Elle voulait le sentir en elle ... Elle voulait lui faire plaisir. La jeune femme n'eut pas vraiment le temps de lui répondre. En effet, sans détour, la voilà qui se retrouvait sans soutien-gorge, sa poitrine à nue. Et le voilà qui joue avec sa poitrine.
"J'ai ... envie que tu me possèdes."
La raison s'était complètement envolée, plus aucune trace d'elle. Lentement, elle passa ses mains dans le dos afin de dézipper la petite fermeture éclair sur sa jupe. Celle-ci glissa lentement le long de ses cuisses pour finir sa course aux chevilles de la jeune femme. Ne lui restait plus que son petit tanga en dentelle noire. Mais quelque chose lui disait qu'il ne resterait pas longtemps en place. Ses mains revinrent vers l'avant. Ses petites paluches voulaient défaire la boucle de la ceinture de Hakua, mais comme il était légèrement courbé puisqu'il s'occupait de sa poitrine, la tâche n'en étiat que plus difficile.
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Hakua, voyant que Shylee voulait retirer sa ceinture, se rapprocha doucement d'elle. Il l'aida même à la défaire, arrêtant pour cela ses caresses. Après quoi il retira lui-même le jean qu'il portait. Ils étaient maintenant tous deux en sous-vêtements. Il s'allongea alors sur le bureau, en prenant soin que les cuisses de la prof soient écartées, et se remit à l'embrasser. Quant à sa demande, il y répondit doucement.
-Faisons cela dans les règles, veux-tu ?
D'une main agile, il glissa sa main vers le petit morceau de tissu qui protégeait l'intimité de Shylee et se mit à le retirer tranquillement, se reculant pour ce faire. Une fois le sous-vêtement retiré, il se mit à hauteur de son sexe et en étira les parois afin d'avoir le champ libre. Ceci fait, il donna un coup de langue pour tester la réaction, puis il recommença à lécher, tout en caressant sa perle d'amour de l'index.
-Tout va bien, ma chère ?
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Comme Shylee était dans un état second, plus rien n'avait réellement d'importance pour elle, à part ce moment avec Hakua. Et dire que c'était son élève ... A dire vrai, à cause de l'usage de ses pouvoirs, la jeune femme avait l'esprit sans dessus dessous et ne considérait plus vraiment Hakua comme un élève. Bon, il était vrai qu'elle reprendrait certainement son esprit tôt ou tard mais bon, quand ? C'était là toute la question. Peut-être d'ici quelques minutes ? Non, sûrement pas ... D'ici quelques heures ? On pouvait en douter. De toute manière, Shylee ne savait pas qu'il avait utilisé des aphrodisiaques pour la rendre dingue. Et certainement qu'elle ne le saurait, sans aucun doute, jamais.
Les mains de la jeune femme s'attelaient sur la ceinture de Hakua, histoire de la lui retirer. Seulement, les mains du jeune élève rejoignirent celles de son professeur et de lui même, il l'aide à la défaire. Et hop, une ceinture en moins. Et hop, quelques secondes après, le voilà qu'il enlevait son jean. Brèfle, ils n'avaient plus que leurs sous-vêtements. Mais pour combien de temps ? Hmmm ... Sûrement pas très longtemps. Sans plus tarder, Hakua rejoignit le bureau du prof et les embrassades reprirent de plus belle. Après leur baiser, il se décida à répondre à sa pseudo demande. Mais il préférait encore attendre, ne pas se précipiter. Hmmm ... Dommage ... parce que cet aphrodisiaque était assez efficace et Shylee n'avait pas vraiment envie d'attendre. Tant pis pour elle !
"C'est toi qui vois ..." lui murmura-t-elle dans le creux de l'oreille.
La jeune professeur remarqua alors que Hakua avait pris les devants. Lentement, une de ses mains glissa le long de son corps et atteigit le morceau de tissu qui l'empêchait d'être totalement nue. Et voilà que, finalement, elle se retrouvait sans rien sur le dos tandis que lui avait encore son sous-vêtement. Plus pour longtemps, plus pour longtemps. S'abaissant quelque peu, sa langue sortait de sa bouche et Hakua se décida alors d'aller explorer un endroit particulièrement intime. Un petit coup de langue et un premier frisson parcourut tout le corps de Shylee qui était particulièrement frustré. Elle voulait plus mais elle devait attendre. D'autres coups de langue vinrent rejoindre le premier et elle constata qu'il était en train de titiller, par la même occasion, son clitoris.
"Pourquoi ça n'irait pas ?"
D'ailleurs, elle allait bien mieux que précédemment. Ses bouffées de chaleur semblaient s'être envolées et elle ne ressentait plus cette gêne étrange.