Plan de Terra > Eglise et couvent de l'Ordre

I m lost and I want to nom nom nom [Pv Bakaar]

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Shad Hoshisora:
Je n'avançais pas, je trainais des pieds. Le sable était brûlant et le soleil de plomb. Je passais mon bras sur mon front, essuyant les gouttes de sueurs provoquées par la chaleur du climat. Ma bouche était sèche et le besoin de boire se faisait plus intense de minute en minute. Je stoppa ma marche et saisit la gourde accrochée à ma ceinture. La débouchonnant je la porta à mes lèvres. Une seule et unique goutte d'eau s'écoula. Goutte qui fut tout de suite évaporée avec la chaleur inscandescente qui régnait en ce lieu. Je soupirais, remettant ma gourde vide à ma taille. Il me faudrait un point d'eau et au plus vite. Mais qu'importe où je regardais, je ne voyais que du sable et des roches à perte de vue. Je repris ma marche, serrant la tunique du désert que j'avais "par chance" trouvé sur un cadavre. Autant dire que ce dernier n'avait pas eu de chance, mais ne dit on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres ? Je rabattais la capuche tout en regardant sur les côtés. La faim me tiraillait également. Un légér bruit de pattes me fit relever les oreilles. Un petit mammfère. En temps normal j'aurais pû l'attraper, mais je n'avais pas la force nécessaire pour le faire en ce moment. Un autre bruit me fit faire volte-face. Une tempète de sable ! Voilà pourquoi, ce mammifère s'était empressé de rentrer dans son terrier.

Trop tard pour s'enfuir, je fus prise en plein dans la tempète, me couchant sur le sable afin de laisser passer ce calvaire. Les vents d'une vitesse ébouriffante et le sable s'infilitrant partout, tout dura de longues minutes. Enfin tout ce calma et je pû reprendre ma route. Route qui consistait à s'éloigner de tout endroit habités par des humains. Le soleil était à son zénith et ma vision commençait à se faire flou, mon corps vacillait de plus en plus. Je m'évanouissais sur le sable brûlant, la tunique flottant de temps à autre par la faible force du vent. Autant dire que mon heure avait sonné.

Alastor Bakaar:
Brr... cette tempête de sable nous avait passablement ralenti ma sœur et moi pour rentrer au couvent.  Forte heureusement que la charrette étais recouvert d'une toile pour nous protéger, mais par contre les chevaux ont été fortement perturber par cette tempête. Il se sont encore plus affolés quand j'ai tenté de les calmer. Heureusement que Cathleen sait y faire avec, je suppose que sa vient du faite qu'elle est resté très longtemps au couvent comparé à moi toujours en vadrouille, quoi qu'il en soit elle avait réussi à calmer quelque peu ces bête le temps que cette maudite tempête de sable passe.

Cathleen devenait une artiste de plus en plus reconnu dans la région au point où elle reçut une invitation pour participé à une soirée de noblesse dans la cité d'Ashnard. Bien que je n'était pas rassuré, je n'ai pas pus la dissuader d'y participer mais forte heureusement je l'ai accompagné à cette réception. L'invitation ne concernait que elle mais j'ai pus user de mon statut d'inquisiteur pour y participer. Lors de la soirée, petite sœur à impressionnée toute l'assemblé et moi avec. Elle avait effectivement beaucoup de talent, mère avait bien choisit en la surnommant « Siofra »(surnom donnée au surdoué ou au enfant éveillé).

À présent on entamaient le voyage de retour, il a fallut deux semaines du couvent jusqu'à la cité d'Ashnard et on avait déjà fais une grande partie pour le chemin du retour. Cette tempête de sable nous avait ralenti de surement plusieurs jours, je vais devoirs justifier se retard au près du patriarche à mon retour, Haaa, c'est ma vaine moi. Mais au moins l'important dans l'histoire c'est que Cathleen c'est bien amusé durant cette soirée. Tenant fermement les rennes je m'adressa à ma sœur.

-tu as été très impressionnante lors de cette soirée, tu m'as beaucoup surpris. Les parents aurais été fière de toi.

S'affichait un léger sourire en la regardant. Je ne me concentrait pas sur la route car il y avait du désert à perte de vu, mais au loin un étrange objet ce dessina dans le décor et je n'avait pas encore fait attention.

Cathleen Bakaar:
Je n'aime pas Ashnard. Tout y est froid et cruel, à l'image de son Empereur. Pourtant, il valait mieux que j'accepte l'invitation, et c'est ce que j'avais fait, quand Alastor a confirmé qu'il pouvait m'accompagner. Le voyage a été long et éprouvant, surtout pour mon frère qui doit guider les chevaux. Moi, je reste dans la roulotte, à essayer de nouveaux tours. La tempête de sable ne nous facilite pas particulièrement la tâche, et je descends régulièrement pour aller calmer les chevaux ; à croire que j'ai plus d'empathie avec eux que mon cher frère...

On s'arrêtait pour la énième fois, les chevaux à nouveau paniqués alors que la tempête se calmait. La nuit commençait à tomber, et je n'aimais pas le retard que l'on prenait : chaque jour supplémentaire était une journée que mon frère aurait à justifier auprès du Père Supérieur. Et ce vieux bonhomme était loin d'être accommodant, surtout quand il s'agissait d'Alastor, de qui il exigeait l'excellence. Je finissais de caresser l'encolure des chevaux, et ils retrouvaient un semblant de calme, lorsque plus loin, je vis une forme allongée à terre. Je mis la main en visière pour essayer de mieux voir, en vain. Pourtant, "ça" ne bougeait pas. Il était inutile d'essayer de me faire entendre de mon frère à cause du vent, alors je lui indiquais du doigt la forme allongée. Je m'approchais, gardant mes cheveux dans une main pour qu'ils ne me voilent pas la vue, et je m'agenouillais auprès de la Terranide.

Vivante ! Plus pour longtemps si on ne faisait rien. Je fis signe à Alastor de me rejoindre pour qu'il la transporte jusqu'à la roulotte, où, une fois sa tête sur mes genoux, je laissais quelques gouttes de nos réserves d'eau glisser entre ses lèvres assécher. Il ne fallait pas qu'elle boit trop vite, mais elle devait s'hydrater.

Shad Hoshisora:
Un liquide s'écoulait le long de ma gorge par petit a-coup. Un liquide étant de l'eau plus précisément. Mais comment ? Je reprennais peu à peu mes esprits aidé par cet élément si nécessaire à la vie de toute espèce. Je commençais à sentir de mieux en mieux mon corps. Ma tête reposé contre quelque chose de dur, je devina aisément que cela devait être des genoux. Humains ou terranides je ne pouvais le dire. Une main supportait mon cou afin de faciliter la descente de l'eau dans la gorge.

Après plusieurs gorgés, je retira mes lèvres du goulot et ouvrit doucement les yeux. Tout était flou et il me fallu regarder les cligner plusieurs fois afin de me " réveiller" complétement. Les images qui depuis étaient brumeuse, floues, se faisaient nettes petit à petit. Une jeune femme rousse était penchée et me regardais. Sans doute celle qui m'avait aidé. Je distinguais une silhouette à ses côtés, il s'agit cette fois d'un homme. Je me demandais s'il était de la même famille, en tout cas ils se ressemblaient. J'ouvris les lèvres afin de laisser sortir un simple :

"Merci "

J' avais de la chance, énormément de chance, mais je ne connaissais en rien ces personnes. Qui étaient elles au fond ? D'un côté je voulais fuir, mais comment ? Comment le pourrais-je dans mon état ?

Cathleen Bakaar:
Je souris à peine, même si j'étais soulagée. J'écartais quelques cheveux de son front  et mit un linge frais imbibé d'eau sur son front.

- Ne bougez pas. Vous êtes encore faible.

Il nous fallait établir un semblant de camp au plus vite, et dans cette tempête, c'était vain. Je levais mes yeux vers mon frère :

- Alastor. Nous devrions trouver un abri rapidement pour la nuit. Elle a besoin de manger quelque chose de chaud et de consistant.

Je pensais déjà que nos provisions seraient justes jusqu'au Couvent de l'Enklaster Aferus, mais cette Terranide était au bord du gouffre. Et on devait l'aider. Même si l'Ordre nous apprenait que les Terranides étaient des sous créatures. Mère disait : "Aime ton prochain, comme tu t'aimes toi-même'. Nous avons eu de longues conversations, même si j'étais jeune, à l'époque. "Et si je ne m'aime pas ?" lui avais-je demandé. Mère avait sourit : "Si tu n'aimes pas ce que tu es, alors change ta voie pour devenir la personne pour qui tu auras le plus d'estime." J'ai si peu de souvenirs de Mère, et de Père, pourtant, à chaque fois, je me rappelle ses sourires, et nos longues conversations...

Et puis, il y a ce vide...

Je secoue la tête. Ce n'est pas le moment de chercher mes souvenirs. Notre devoir est d'aider les âmes égarées, et ceux qui souffrent, les victimes... Peu m'importe la race de la personne... Comment l'Ordre peut-il renier ainsi les Terranides ? Celle-ci n'a pas l'air si méchante... Je recroise son regard :

- Ne vous inquiétez pas, nous ne vous ferons aucun mal.

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