Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Blabla / Re : Horloge parlante
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le Aujourd'hui à 00:15:12 »
*Fomente une révolution dans l'arrière boutique*

Heheheheehehehehehehehehehehehehehehehehehehe

(Que quelqu'un appelle Anéa! ON EST DANS LA MERDE!)

18/15
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One Shot / Re : Première leçon [Pv]
« Dernier message par Priscilla Nichols le mercredi 29 mai 2024, 21:57:13 »
Priscilla venait à peine de se remettre de ses émotions qu'elle se faisait presque corriger pour son attitude pendant les dernières minutes. Elle ne trouva aucune excuse pour contester les faits. Hayao avait raison, il prenait de son temps pour l'aider dans ses études pendant qu'elle avait l'esprit ailleur. Au delà de ça, elle avait aussi accepté d'être honnête avec lui en échange de son travail, et elle avait brisé leur accord. La jeune femme renfermait sa tête de plus en plus entre ses épaules à chaque reproche tandis que son regard était rivé sur le sol, ses yeux bougeant frénétiquement de droite à gauche en panique.
Priscilla ne trouva pas le courage de lui dire quoi que ce soit, elle écoutait son sermon, immobile. Cependant, une instruction lui avait été donné pour la punir de son comportement, ce qui la fit se redresser en regardant son tuteur avec de grands yeux remplis de peur. Les larmes lui montaient mais ne se libéraient pas encore. La jeune femme avait envie de lui dire non, qu'elle ne le fera pas, que sa punition allait maintenant trop loin, même si elle avait accepté de subir ce genre de correction en cas d'échec.

«Je... je...»

Le premier pas était là, il suffisait juste de continuer sa phrase mais... Priscilla était déjà conditionnée pour penser qu'elle subirait bien pire si elle posait la plus simple désobéissance envers quelqu'un en position de pouvoir par rapport à elle. Sous pression, la jeune femme se résigna et s'agenouilla devant la table. Elle hésita encore un moment, tremblante, mais finit par s'exécuter et se pencha sur la table. Ses larmes commençait à couler doucement le long de son visage.
Priscilla s'en voulait d'avoir mis en colère Hayao, il faisait de son mieux pour l'aider, et elle restait bloquée sur son passé. Même si elle pensait que c'était trop sévère, et même si ça la rappelait des souvenirs qu'elle aurait préféré oublier, elle pensait sincèrement le mériter. Elle ferma ses yeux et serra ses dents, attendant son châtiment.
3
Les alentours de la ville / Re : Au-dessus des nuages [PV : Sareeth]
« Dernier message par Ryo Reynolds le mercredi 29 mai 2024, 21:28:30 »
Elle vole dans ma direction. J’essaie de fermer mon esprit, mais c’est compliqué. Ses pensées, ses envies, résonnent dans mon esprit, dans un mélange assourdissant. Je la vois s’approcher, et ressens de la colère, qui s’estompe petit à petit. Il y a également du désir et de la curiosité. Je rougis un peu, et l’entends me parler. Elle s’adresse avec moi avec gentillesse, me demandant si j’ai besoin d’aide. J’essaie de rester à une distance raisonnable, et dis :

-Ca… Ca va. Je sais où je suis, enfin, je crois…

La curiosité est forte, et je m’exprime avant qu’elle ne le fasse. Elle veut savoir ce que je suis, et par conséquent, je lui dis :

-Qui es-tu ? Tu as des ailes noires, mais elles ne ressemblent pas à celles des démons telles qu’on me les a décrites…

Était-elle une créature comme moi ? Après tout, avant de finir couvert de lave pendant des siècles, mes ailes étaient noires aussi. Je sentis mon cœur accélérer, comme si je ressentais de la joie de voir quelqu’un comme moi. Je souris un peu, et écoutais sa réponse. Progressivement, la colère s’amenuisait, mais les autres émotions étaient fortes. Je regardais autour de moi, et finis par repérer un toit d’immeuble à quelques mètres. Je fis signe à l’inconnue de m’y suivre. En effet, le vol stationnaire était quelque chose d’assez fatiguant et je préférais l’éviter.

Je posais les pieds sur le toit, et regardais la brune qui me faisait face. Mes ailes se refermèrent, et demandais ensuite :


-Tu es ici pour une raison en particulier ?
4
Le Palais Infernal / Re : Sorcellerie et trahison [PV]
« Dernier message par Cassiphone Tæcleris le mercredi 29 mai 2024, 21:15:47 »
"Fuck, il ne ressemble en rien au dessin du grimoire..." Fut la première pensée a traverser l'esprit de la sorcière alors qu'elle posa les yeux sur le démon assis derrière son bureau. Au lieu d'un être grotesque, difforme et à l'air grognon, elle avait devant les yeux un spécimen plutôt exceptionnel de la gent masculine. Ses prunelle s'attardèrent un moment sur les muscles qui se dessinaient sous les vêtements qu'il portait, sur sa taille immense alors qu'il se levait de sa chaise, avant de revenir scruter son visage. Elle peut note des iris d'un rouge aussi sombre et intense que le sang, réprimant un frisson d'effroi. Impossible d'oublier qu'il n'était pas humain, avec un regard pareil.

La brunette ferma les yeux un instant alors que le démon se glissait dans son dos, luttant contre l'instinct qui la poussait à agripper la main d'Isidora pour se rassurer, ou contre la pulsion de se retourner pour ne pas avoir un être aussi dangereux dans son dos. Elle était pratiquement certaine que sa sœur entretenait le même genre de pensée qu'elle a cet instant. Helel était dangereux, et le séduire pour obtenir ce qu'elles désiraient allait se montrer plus ardu que prévu.

Elle ne put retenir un frémissement alors qu'il se penchait pour humer l'air en se rapprochant de leurs nuques. Elle ne sut déterminer s'il s'agissait d'appréhension, cependant, ou d'une autre émotion bien plus insidieuse. La grecque ne rouvrit les yeux que lorsque le prince démoniaque revint a son point de départ, conjurant deux chaises pour ses invitées. Elle prit place aux côtés d'Isidora, croisant les jambes avant de songer que ce n'était peut-être pas sa meilleure idée compte tenu de la jupe courte flottant contre ses cuisses. Trop tard pour changer d'avis sans montrer de faiblesse. Elle rajusta la robe de chambre autour de son corps, rapprochant les pans de satin contre son buste pour tenter de cacher ses cuisses qui se dévoilaient au regard.

« Cassiphone... Tæcleris, souffla-t-elle quand vint son tour de se présenter, hésitant un instant avant d'ajouter son nom de famille. »

Il n'était jamais prudent de dévoiler son nom, surtout a un être aussi puissant qu'Helel. Les noms ont du pouvoirs, après tout. Mais elle a décidé de suivre l'exemple d'Isidora, ne sachant si cette règle s'appliquait ici.

« Il s'agit d'une pierre de lune, percée en son centre, et recouvertes de runes si finement ciselées qu'elles ne sont pas déchiffrables à l'œil nu. Ces runes ont infusées de magie lors d'un rituel très particulier, et elles permettent a celui ou celle qui porte ce talisman d'inviter toutes traces de magie -de quelques sortes que ce soit- aux yeux et aux sens de tout le monde. En bref, avec ce talisman, il sera impossible pour quiconque de dire que vous êtes un démon. Même des charmes révélateurs ou des détecteurs spécialisés ne peuvent faire faillir ce petit bijou, présente-t-elle avec le sourire de celle qui est fière du travail accompli, et qui est plus-que-certaine de ce que ce travail vaut. »

Relâchant les pans de la robe de chambre, Cassiphone attire l'attention sur son décolleté en venant piocher la pierre percée qui pendait au bout de sa chaîne d'argent. La chaîne étant assez large, elle peut la passer par-dessus sa tête pour la retirer. L'enroulant autour de ses doigts, elle laisse pendre la pierre dans le vide, l'offrant au regard du démon pour l'examiner. Elle serait réticente a le laisser s'en emparer tant qu'ils n'ont pas un accord, et préfèrerait qu'il se contente d'un examen visuel.

« Pour l'activer et le sceller à votre aura, une seule goutte de sang suffira. Il n'y a pas de rituel particulier pour cela. Mais une fois scellé, ce talisman ne peut pas être utilisé par une autre personne. Il n'a pas non plus besoin d'être rechargé, il se nourrit de la magie ambiante pour fonctionner ou, si besoin, d'un soupçon de la vôtre. Mais comme il est très rare de voir un lieu sans la plus infime trace de magie ambiante... Le plus amusant, c'est qu'il fonctionnera même face a un ange. Personne ne fera la différence entre vous, et un vrai humain dépourvu de pouvoir. Pas même moi, pourtant créatrice de ce talisman. »

La belle s'autorise un rictus fier, et affiche l'air désinvolte de celle qui sait de quoi elle parle. Elle n'a aucun doute quant à ses capacités, et cela se voit. Elle sait que ce talisman n'a aucune faille. Elle y a veillé. Elle a travaillé dessus pendant des années pour arriver a ce résultat.

« Ce petit bijou peut n'être rien qu'à vous, seigneur Helel, sourit-elle en ronronnant presque, espérant l'appâter pour qu'il accepte le deal. Mais seulement si vous acceptez de nous aider à anéantir notre compétiteur... »
5
Centre-ville de Seikusu / Re : Boule de Vie au milieu des Morts. { Lucie - Anubis }
« Dernier message par Lucie Moreau le mercredi 29 mai 2024, 20:45:32 »
La jeune rousse n'était pas vraiment d'humeur pour une fois. Elle qui d'habitude était un véritable rayon de soleil, son teint s'était pourtant assombri en cette belle journée. La prise de sang de la veille s'était bien passée. La Française avait encore la marque sur son bras, là où l'infirmière avait piquée sa tendre chair. Ce n'était pas nouveau, la peau de Lucie a toujours marqué facilement, ne serait-ce que pour un coup de soleil où elle se transformait littéralement en écrevisse, ou un bleu qui apparaissait lorsqu'elle se cognait quelque part. Ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'elle allait devoir faire analyser son sang. Rien à voir avec le fait qu'elle soit un vampire, puisque c'était faux...Le fait qu'elle soit si fortement blanche de peau n'indiquait en aucun cas qu'elle était d'une autre espèce, mis à part des blanches comme un cul !

Je disais donc...Ce n'était qu'un simple contrôle, comme elle a l'habitude de faire tous les trimestres, voire tous les semestres, selon les demandes de son médecin, pour le suivi de sa maladie. La rondouillette était suivie depuis très jeune pour son hypothyroïdie, même lorsqu'elle eut décidé de changer de pays. Elle était déjà traitée, prenant des médicaments quotidiennement. Pour ce qui était radiographie ou IRM, c'était une à deux fois par an, pour une simple visite de contrôle. C'est ce qui perturbait Lucie aujourd'hui...

Habillée d'une petite robe de style amérique des années 50 et de talons verts s'accordant avec cette même robe, la jeune femme toute en rondeurs avait la tête ailleurs, les yeux presque dans le vague alors même que ses pieds la menaient dans les ruelles de Seikusu. Les paroles de son médecin traitant résonnait dans son esprit. Celui-ci n'avait rien de transcendant à dire sur les résultats de ses récentes analyses de la veille, bien qu'il avait été noté une petite augmentation de son taux de TSH, malgré la prise de médicament. Ce qui l'inquiétait, c'est qu'à cause de son surpoids -notez qu'elle pourrait être considérée comme obèse au Japon-, le médecin ne pouvait palper correctement son cou et que la petite masse graisseuse lui formant un double-menton pouvait cacher un ganglion cervical ou même dissimuler la présence d'un nodule sur la thyroïde. En réalité, c'était quelque chose qui pouvait arriver assez souvent pour ce genre de maladie et Lucie s'y était préparée mais cela lui mettait un coup certain au moral.

Des pensées ? Disons plutôt que ça lui faisait comme un black out. Son esprit était dans le vide. Cela pouvait s'avérer être plus grave, peut-être qu'elle devra se faire opérer, plein de suppositions étaient possibles. Elles n'étaient guère purement positives. Un élément la ramena à la réalité, manquant de trébucher sur le trottoir. Son regard noisette se porta sur une vitrine des plus sinistres : des pompes funèbres. Bien qu'il s'agisse d'une échoppe de la mort, elle était des plus raffinés. Comme si elle était attirée par un aimant, Lucie se laissa happer par cet instinct, et franchit le pas de porte, faisant teinter la clochette de l'entrée.

La Française balaya du regard l'entrée du magasin, n'y trouvant personne. Peut-être que l'employé était-il affairé en arrière-boutique ? Il a sûrement entendu le tintement clair provenant de l'entrée, alors elle attendra patiemment le temps que quelqu'un vienne à elle. La rondouillette prit soin de plaquer un peu le bas de sa robe contre ses cuisses, de peur qu'un mauvais mouvement, qu'une maladresse fasse tomber une urne, alors qu'elle s'en approchait. Chacune, unique, était une superbe pièce, digne d'un travail d'orfèvre. La personne qui était derrière devait avoir à cœur d'accompagner les morts dans leur dernière demeure le plus correctement possible, et selon les vœux du défunt et de la famille.

D'une autre main, celle libre, elle se permit de toucher une urne de présentation, le froid du marbre venant la saisir en un frisson étrange dans l'échine. Un léger sourire vint éclairer son visage pensif. La jeune femme se demandait comment pouvait se passer les choses, vu qu'elle est très loin de sa famille, ce qu'elle souhaitait réellement pour quand sonnera son heure. Peut-être que l'employé pourra la renseigner. Finalement, ce n'est pas si mal de penser à ce qui pourrait arriver dans l'après.
6
One Shot / Re : Première leçon [Pv]
« Dernier message par Draven Dairn le mercredi 29 mai 2024, 20:29:24 »
La jeune femme semblait avoir du mal à se concentrer et avait la main tremblante alors que je la guidais dans la rédaction des premiers exemplaires de ses kanjis. En fait, elle avait même l’esprit ailler. Et si je n’avais pas tenu sa main, elle serait restée mollement sur place. Alors forcément, je fronçais les sourcils, et quand enfin, elle sembla se reprendre. Ce fut pour me montrer qu’elle avait été complètement ailleurs. J’émettais un claquement de langue.

« Bon, ça ne va pas. J’ai l’impression qu’il faut que je sois plus ferme. »

Je l’écartais et je l’asseyais plus ou moins de force sur le bord du canapé, à côté de moi, mes mains sur ses épaules.

« Tu n’es pas là, tu n’es pas en train de te concentrer et nous savons tous les deux que ce n’est pas de la fatigue. Nous avions convenu d’être honnêtes. Tu n’es pas honnête et tu n’es pas au travail alors que je cherche çà t’aider. Plus que ça, je t’ai même promis d’intervenir si tu avais des ennuis liés à ton passé. Je trouve que j’offre beaucoup, et tu ne fais pas de réels efforts. »

Le sermon était là, mais en même temps, quoi de plus normal. Je ne lâchais pas ses épaules.

« Tu comprends bien que je dois faire en sorte que tu sois attentive pendant cette période, pour ton propre bien, n’est-ce pas ? »

Des propos bien simples clairement, mais bon.

« Je ne vais prendre aucun plaisir à la suite sois en certaine, mais je crois qu’il faut que ce soit plus rude qu’une petite tape sur les fesses. Alors tu vas te mettre à genoux, tu vas te pencher sur la table, et je vais t’offrir une vraie punition, histoire de te passer l’envie de jouer aux abonnés absents quand je prends la peine et le temps pour toi. »

Que je sois payé et que je sois ravi de donner cette correction, au fond, cela ne devait nullement entrer en ligne de compte.

« C’est pour toi et à cause de toi que ça arrive, sois en consciente. »

J’attendais de voir si elle allait obéir.
7
Blabla / Re : Horloge parlante
« Dernier message par Regalis le mercredi 29 mai 2024, 19:52:35 »
Fait dodo sur place

19:52
8
Centre-ville de Seikusu / Boule de Vie au milieu des Morts. { Lucie - Anubis }
« Dernier message par Horus, Anubis et Sekhmet le mercredi 29 mai 2024, 18:34:30 »
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)


3150 ans. Cela fait-il de moi une relique ? Probablement. Alors que par rapport aux autres entités, je suis un jeunot. 3150 ans, tellement d’existences vécues, tellement de personnages rencontrés...de corps caressés...de personnalités misent à nue. Pourtant, j’arrive encore à m’étonner, à m’extasier, à rester sans voix devant des choses de la vie ou à m’exaspérer...

Installé devant l’ordinateur qui venait tout juste d’être acheté par Horus, Anubis tentait de comprendre, de maîtriser la machine. Cela faisait des heures qu’il était là, depuis l’aurore, sans parvenir à en sortir quoi que ce soit. Le dieu avait beau se creuser la tête, presser des boutons en suivant scrupuleusement les informations du manuel d’instructions, il avait l’impression d’être face à une énigme digne des plus grands sorciers. Les sourcils froncés, il se disait que probablement, Horus avait tenté de lui faire un sale coup…

«Tu verras, cela te permettra de faire connaître ton travail et...tu pourras faire de la pub, tout ça.» Je le vois encore, à faire de grands gestes, tapotant de temps en temps l’ordinateur qu’il venait tout juste de poser sur le bureau de l’accueil des pompes funèbres. Je l’entends encore, me vendre ça bien mieux que tous les vendeurs de tissus que j’ai pu croisé à l’époque dans les bazars en Égypte ! Je te retiens...Horus. «Je ne vends pas des chaussures ou des voyages, Horus ! Mes clients ne sont pas ravis de venir et...» «Oui, mais imagine ! Il faut te moderniser mon vieux ! Tu ne peux pas espérer faire parler de toi en restant dans ta boutique et attendre que des gens meurs !» «Je n’attends pas que des gens meurs...quelle horreur !» Horus et sa compréhension bien particulière de mon travail. Lui, si proche de la vie, qui ne supporte que difficilement qu’elle peut prendre fin. Grand imbécile...

Anubis tapota quelques touches, l’écran devint noir et il abandonna, sans pour autant perdre le calme de son visage. Ce n’était qu’apparence. S’il avait pu, il aurait probablement jeter l’appareil à travers la vitrine de sa boutique et insulter tous les créateurs de cette machine infernale. Anubis et la technologie...il y avait un monde entre ces deux éléments. Pour calmer ses nerfs, il se dirigea vers les urnes et se mit à les nettoyer avec un chiffon, les faisant reluire.

Celui ou celle...ceux ? Qui ont inventés cela pour «faciliter la vie des gens» ne devaient pas penser aux personnes âgées qui n’y auraient rien compris. L’autre jour j’ai entendu quelqu’un dire «autant essayer de lire des hiéroglyphes !» et je vous assure qu’il est bien plus simple de déchiffrer ça, que de maîtriser un ordinateur récalcitrant. Je crois que je vais demander à Horus de le reprendre. Car définitivement, je n’ai pas besoin de publicité et je n’ai pas envie ou l’énergie d’apprendre à utiliser cette...horreur...

En pure perte de temps, Anubis avait tenté d’utiliser l’ordinateur, ayant l’impression d’avoir perdu une vie devant l’écran, alors qu’il avait tout juste passer quelques heures face à l’appareil qui gisait désormais dans un carton, près de la porte d’entrée de sa boutique. Il ne voulait plus le voir. 3150 ans de patience pour en arriver là, démuni face à la modernité. Décidément, ces humains sont incroyables... pensa-t-il, tout en remettant de l’ordre dans une couronne mortuaire, vêtu de son éternel costume sombre.

«Bonjour monsieur Livingston...» Une voix timide le sorti de ses pensées tournées contre tout concepteur d’appareil informatique. «Je ne vous dérange pas ?»

«Madame Matsumo. Bien sûr que vous ne me dérangez pas. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?» En deux enjambées, il se retrouva à dominer de sa haute taille la frêle petite dame fripée qui le regardait d’en bas, les yeux encore rougis d’avoir pleuré. «Est-ce un sourire que je vois là ?» Elle hocha la tête, encore intimidée par l’homme si sombre qui se tenait là. «Mais entrez….venez vous asseoir un instant.» Il la conduisit d’une main élégante vers des fauteuils capitonnés d’une jolie couleur pourpre.

«Je vais...eh bien il me manque monsieur Livingston. Il me manque tant.» Sa vieille voix se brisa. «Il était tout pour moi, vous comprenez ? Je pense que vous comprenez...» Anubis se taisait, ne lâchant pas la main parcheminée de madame Matsumo qui était pourtant assise dans les coussins du fauteuil. Aussi, au lieu d’aller chercher de l’eau ou du thé, il s’installa en face d’elle.

«Vous savez, madame Matsumo...la mort est toujours plus difficile pour celles et ceux qui restent. Je peux vous assurer que votre mari est bien désormais. Il ne souffre plus...» La petite vieille hocha la tête. La pauvre...il était son tout et la voilà sans rien. Ses amis qui meurent les uns après les autres et désormais son époux. «Dites moi ce que je peux faire.» Le timbre, profond, était une caresse ronronnante pour la veuve, qui laissait couler des larmes sans bruit. Elle serra et tapota finalement la main de Anubis, la lui rendant.

«Je ne veux pas vous embêter...je venais simplement chercher l’urne de mon mari. Pardonnez moi. Je n’ai pas l’habitude de...enfin...» Anubis secoua la tête, comme pour lui dire d’arrêter de s’excuser. Il lui fit ce demi-sourire qui était son maximum en terme d’expression faciale et tout en récupérant sa main brillante de bijoux, il la rassura une nouvelle fois.

«Vous ne m’embêtez pas madame Matsumo. Mes morts peuvent attendre lorsqu’un vivant à besoin de moi. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas boire quelque chose ?» Elle fit non en se mouchant élégamment dans un mouchoir en tissu. Anubis se leva lentement et alla prendre derrière le comptoir, une jolie urne ouvragée, qu’il avait travaillé longuement, comme il l’aurait fait d’un corps. Avec patience et délicatesse, talent et parcimonie.

«Comme c’est joli...» Dit-elle tout en prenant entre ses bras l’objet. Quelques kilos seulement, si peu par rapport au poids d’une vie... «Il est bien léger...remarquez, mon mari n’était pas très gros alors...» Elle rit légèrement, rosissant d’un certain embarras. Mais Anubis se contenta de lui offrir à nouveau ce demi-sourire, comme pour lui faire comprendre qu’il n’y avait aucun mal à rire un peu. «Combien vous dois-je ?»

«Ce qui était convenu lors de notre dernière rencontre.»
«Ah...oui ? Je pensais que ça allait être plus cher étant donné le travail que vous...»
«Madame Matsumo...ce n’est pas une question d’argent. Si l’urne vous plaît, j’en suis ravi et c’est là tout ce qui importe.» Elle allait dire quelque chose, mais il lui tapota l’avant bras avec délicatesse. «Ne m’insultez pas madame...»

Madame Matsumo se confondit en excuse pour le dérangement et en remerciement, tout en sortant de la boutique. Anubis lui tint la porte, retenant d’une main habituée la clochette qu’il trouvait trop bruyante autrement. Il lui fit un signe lorsqu’elle s’éloigna et retourna à sa boutique, sans un regard pour l’ordinateur qui gisait, petite tâche dans sa boutique dans un style plutôt ancien, européen dans une ville japonaise. Mais Anubis avait préféré la douceur modeste de meubles anciens d’Europe, plutôt que la chatoyance qu’offraient les antiquités japonaises.

Je ne me ferai jamais à la tristesse des humains. Lorsqu’ils perdent quelqu’un, ils ont l’air si...fragiles... Cela était émouvant pour un dieu millénaire qui avait vu plus de cruauté que d’amour, plus de vénalité intéressée que de désespoir au fil des siècles.

Anubis s’occupa ensuite de remettre de l’ordre dans la boutique, avant d’enfiler un tablier par-dessus son costume noir à la cravate brodée de violet si foncé que la couleur se confondait au point où les motifs n’étaient que peu visibles. La seule chose qui soit criarde sur son apparence, étaient les bijoux en or, sortes de grigris, qui ne le quittaient jamais. Une fois préparé, les mains gantées de latex, il passa derrière une porte de l’autre côté du comptoir de sa boutique et rejoignit la petite salle où se trouvait la chambre froide. Il n’avait que deux résidents en ce moment. Une jeune femme qui avait perdu la vie dans un accident de voiture, ainsi qu’un homme qui s’était donné la mort par pendaison. Il devait s’occuper en priorité de ce dernier, car il y avait moins de travail à faire pour reconstruire et maquiller le cadavre afin qu’il soit présentable pour ses funérailles.

Ainsi, les humains trouvent ils leur existence si difficile...Horus ne comprendrait pas. Mais moi, je peux le concevoir. Il fit glisser le tiroir réfrigérant et dégagea le drap après avoir jeté un œil à l’étiquette qui était croché à son pied. Il détailla un instant le nom et le numéro, avant de détacher la ficelle. Il annota le morceau de papier jaune et le glissa dans une boîte où une multitude d’autres se trouvaient, seuls preuves de l’existence de vingtaine de personnes dont il s’était occupé ces derniers temps. «A nous deux cher ami...» Tout en parlant, il entendit tinter la cloche de l’entrée, qui émettait un son discret grâce au tissu dans lequel il avait emballé la boule métallique afin de rendre le bruit moins irritant pour ses oreilles et le repos des morts.

9
One Shot / Re : Première leçon [Pv]
« Dernier message par Priscilla Nichols le mercredi 29 mai 2024, 18:30:08 »
Priscilla était ravie que Hayao ne refuse pas, ou en tout cas pas encore, sa demande. Elle rit doucement à la remarque de son tuteur en pensant qu'il était en train de plaisanter. Il fit une deuxième blague qui fit instinctivement serrer les fesses de la jeune femme. Plaisant ? Sûrement pas, mais c'était plus le rappel des évènements passés que la fessée elle même qui lui avait été déplaisant. Une peur qui reviendrait à chaque action qui lui rappellerait son passé, une émotion qu'elle ne pourra jamais vraiment se défaire. Cette sensation déplaisante revint d'ailleur lors de leur exercice suivant. Priscilla lui donna sa main comme demandé sans trop d'hésitation, mais lors du contact de leurs mains, elle se crispa rapidement. L'idée elle même ne dérangeait pas la jeune femme, mais le rapprochement physique, lui, suscitait toute sorte de malaisance, surtout quand elle devait donner le contrôle à son tuteur.
Priscilla fit comme si de rien n'était et essaya de se concentrer sur la tâche qui lui avait été initialement donnée. La volonté était là, mais en réalité, elle était pétrifiée et pouvait à peine bouger d'elle même, si ce n'était que pour trembloter. La proximité corporelle qu'elle devait lui accorder pour l'exercice ne faisait qu'empirer la chose. Sentir la respiration de Hayao sur son cou renvoya ses pensées à Manchester. Des situations impossible pour elle d'échapper, ses mains parfois restraintes, le souffle lourd de ses bourreaux sur son corps, elle se souvenait juste rester immobile après que ça arrive plusieurs fois, se rendant compte que se débattre ne ferait qu'empirer ses peines, attendant que son supplice finisse.
La voix de Hayao qui appelait son nom plusieurs fois sortit Priscilla de ses pensées sombres. Il lui souriait et lui demanda si elle allait bien en ayant remarqué son moment d'absence. La jeune femme secoua sa tête comme pour se ressaisir et regarda sa main qui était maintenant libérée. Elle regarda Hayao d'un air un peu ahuri, comme si elle venait juste de se réveiller.

«Erm... Désolée, ça doit être la fatigue encore...»

Priscilla mentait bien évidemment et elle se doutait que Tachibana-sensei n'allait pas la croire mais elle ne pouvait juste pas avouer ce genre de penséee. Elle essaya de s'écarter du sujet en se remettant à tracer les kanjis elle même, mais son écriture était loin d'être parfaite comme elle avait à peine suivit pendant que son tuteur l'aidait.
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Ville-Etat de Nexus / Re : Le dieu sauvage et ces bourses pleines (PV->Neel)
« Dernier message par Kana le mercredi 29 mai 2024, 16:05:19 »
Ces picots était vraiment un délice, et il semblait en avoir deux différent en plus, certain était petit mais solide, et d’autre long et flexible. Je les sentais se plier ou frotter en moi et comme mon cul est plus serre que mon vagin, il pouvait surement le sentir aussi. Je me cramponnais au lit, qui heureusement était solide, et lui répondais que je le voulais au “naturelle” en moi sans qu’il s’adapte pour me faire plaisir. Il me répondit que c’est ce qu’il allait faire...

- heu heu heureusement !!! Ha ha ha...

Il n’eut pas l’aire de changer grand-chose pendant un long moment, nous gémissions à l'unisson, moi lui disant qu’il est mon mâle, et lui répondant que je suis sa femelle...

- Pour pour ah ah oui sa viens... pour la nuit seulement ah ah ah oui... encore...

Je tenais simplement à rappelle des faits, afin d’éviter d’éventuelle malentendue. Il me tira alors par les mains, pour coller mon dos à son tors, et me dit que même s’il est un dieu, je devrais supporter le rythme qui vas suivre. Perso c’est surtout mon sang Nyora qui me permet de ne pas tomber dans les pommes, merci maman futa...

Il commence alors des coups plus rudes en moi, je respire fortement à chaque entrée en moi et expire quand il sort. Je ne tiens pas longtemps à ce rythme et atteint l’orgasme une bonne minute plus tard me contentent d’un feulement avant de m’écrouler sur le lit en mode “j’en peux plus”...

- Huf huf huf...
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