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Moribonde [PV: Ser Auguste]

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Shion

Humain(e)

Moribonde [PV: Ser Auguste]

vendredi 10 mai 2024, 01:08:18

Fuir de Meisa n'était pas particulièrement difficile. Ce n'est pas comme si Serenos l'avait attachée sur place, ou s'il était particulièrement inquiet d'être capable ou non de la retrouver. Ce n'était même pas la première fois qu'elle le faisait; quand bien même elle disparaîtrait pendant des mois, elle doutait que le Roi ne se préoccupe de son sort plus qu'il ne le faisait déjà. De toute façon, il n'y avait pas d'échappatoire, que ce soit pour lui ou pour elle; leur destin était de se rencontrer, encore et encore, jusqu'au jour ultime. Entretemps, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait.

Ce n'est pas pour autant que Laurelian ne cherchait pas à trouver un échappatoire. Elle n'avait pas complètement abandonné l'idée de vivre. L'idée de survivre. Si son destin était de mourir, de souffrir, elle ne comptait pas l'accepter les bras croisés en attendant sa fin.

Donc, elle fuyait.

Elle avait pris le premier bateau pour le continent qu'elle avait trouvé.

Seulement, le navire marchand concerné ne faisait pas affaire qu'avec Meisa. Certes, il flottait sous une bannière du royaume de Terlia, mais Terlia avait également des accords commerciaux avec Ashnard, mais comme elle n'avait jamais porté attention à la politique entre les royaumes, chose qu'elle regrettait absolument dans sa situation actuelle, son ignorance l'avait menée sur le territoire impérial.

Pourquoi regrettait-elle sa situation ?

Eh bien, parce que peu après avoir mis le pied sur le territoire d'Ashnard, les commerçants l'ayant si poliment acceptée sur leur embarcation étaient soudainement, si un brin prévisiblement, devenus ses geôliers. À peine avaient-ils traversé les eaux territoriales de l'Empire qu'elle avait été agressée par trois solides gaillards dans son alcôve personnelle, saucissonnée sans préavis et enfermée avec le reste de la marchandise.

Maintenant, elle était en transit, enfermée dans une cage en fer avec d'autres jeunes femmes et même de jeunes hommes. Des enfants figuraient parmi les victimes.

Il y avait toujours des enfants. Les esclavagistes connaissaient leurs clients. Il n'y avait aucun doute que si ces victimes se rendaient jusqu'au marché aux esclaves, il serait exceptionnel qu'ils soient achetés dans le but de se voir prodiguer une famille. Non, si ce n'était pas des rituels de magie noire, un sort beaucoup plus cruel et sordide les attendait. Les Ashnardiens ne semblaient pas connaître de fond quand il s'agissait de perversion et de cruauté.

Franchement, elle serait beaucoup plus inquiète si ce n'était pas un procédé qu'elle avait déjà connu à l'époque. Elle avait déjà été faite esclave. Elle avait déjà passé entre les mains des pires ordures du monde connu. Ce n'est pas tant qu'elle était indifférente à son sort, voire qu'elle était intérieurement angoissée à l'idée de croiser un autre monstre du genre, mais simplement le fait de vivre, et que ce soit le résultat de ses propres décisions… il y avait une certaine chaleur. Un certain réconfort. Qu'elle avait encore une chance de survivre.

Mais les esclaves n'avaient pas une grande chance de voir le marché de toute façon. Ces marchands ne semblaient pas vraiment avoir à cœur leur survie, considérant l'absence de nourriture et d'eau. Les plus faibles ne virent même pas la fin de la première journée. Certains avaient même, dans leur désespoir, commencé à manger les cadavres crus de ces premiers morts avant la fin même de la deuxième journée. La troisième journée, certains semblaient même avoir fait un pacte de tirer le minimum de réconfort possible, et s'adonnaient aux actes charnels, malgré la présence d'innocents.

Au milieu de la quatrième journée, aux alentours de midi, la princesse emprisonnée fut surprise de sentir la cage s'arrêter.

Elle était trop faible pour vraiment s'y intéresser. Elle avait faim, elle était fatiguée. À ses pieds, des cadavres encore chauds gisaient sur le plancher de bois. Parmi les survivants, un jeune homme, deux femmes et seulement un enfant, ce dernier mâchant un bout de chair sanguinolent entre ses sanglots.

Un groupe de gardes armés se présentèrent derrière la cage, et l'un d'entre eux la déverrouilla alors que les autres les menaçaient de leur pique. L'un d'entre eux s'exclama dans sa langue natale, avec une moue dégoûtée et se couvrant le nez. Oui, l'odeur d'un corps en putréfaction n'était pas enchanteresse, qui l'eut cru, même s'il était celui d'une très belle fille de village, dont les yeux noirs étaient rivés sur la princesse, figés dans cette même expression de supplication silencieuse qu'elle lui avait adressée alors qu'elle s'éteignait devant elle.

Les corps furent tirés hors de la cage, puis jetés négligemment en bord de route.
« Modifié: vendredi 10 mai 2024, 01:13:39 par Shion »

Ser Auguste

Humain(e)

Re : Moribonde [PV: Ser Auguste]

Réponse 1 vendredi 10 mai 2024, 03:40:56

Auguste n'aimait pas Ashnard, et il aimait encore moins s'y retrouver. Non seulement le pays était la source des plus grandes souffrances que les peuples frontaliers subissaient, mais il en était également la victime.

Il y avait un certain mérite dans une nation où la loi du plus fort subsistait encore et toujours. Avec assez de force et de pouvoir, même un simple villageois pouvait, un jour, devenir un grand général, ou même mettre fin aux pires injustices. La loi était permissive à ce point; le meurtre n'y était même pas nécessairement interdit ou criminalisé; si un citoyen se retrouvait au bout d'une lame, ou empalé au sommet d'une colline, c'est qu'il n'était pas assez fort pour survivre. En un sens, ce système était équitable; tant que vous étiez né avec un corps ou un esprit capable de surpasser celui des autres, et de vous garder en vie par la même occasion.

Auguste ne partageait pas cette croyance, cependant. Les faibles méritaient autant une chance de vivre heureux que les forts, et si ceux avec les moyens étaient libres de faire ce qu'ils voulaient en toute impunité, il n'y avait simplement aucune limite aux atrocités qu'ils pouvaient commettre.

La chasse aux esclavagistes, ou du moins c'est ainsi qu'il appelait ce type de mission, était un type d'opération où le Chevalier Saint frappait au coeur de la cruauté Ashnardienne, et son approvisionnement. Terlia, un royaume reconnu pour ses tractations avec les différentes contrées, était normalement un royaume appartenant à la coopération des royaumes libres, normalement sous protection Nexusienne. Cependant, malgré cette alliance, il persistait en ce royaume des pratiques peu reluisantes, notamment dans leurs arrangements avec une nation pourtant déclarée ennemie de cette coopération. Il avait ouïe dire que l'un de ces marchands allant à l'encontre des conventions établies par cette alliance venait de revenir d'un autre continent.

Sous des conditions idéales, s'il était du côté de Nexus, Auguste n'aurait pas hésité un seul instant à se lancer à la poursuite de ce marchand avec le support de son Ordre, mais en Ashnard, un déplacement de troupes, même si le nombre était trop bas pour justifier une riposte, pouvait engendrer des réactions disproportionnées. Pour cette raison, il n'avait pris avec lui que quatre membres de son ordre; Maxime, Jules et Aurèle, trois Chevaliers de son Ordre.

Les règles de la chasse étaient simples; agissez vite, agissez bien et agissez sans être vu. Et bon sang, si cette route n'avait pas été aussi occupée pendant les trois premiers jours de leur traque, ils auraient pu protéger ces pauvres gens. Via l'Aspect de Compassion, Auguste ne put même pas ignorer le désespoir des victimes; leur douleur, il la ressentait, à chaque moment, à chaque instant. Chaque mort lui perçait le coeur, aussi douloureusement que le fer d'une lance. Et pourtant, aux travers de cette souffrance, il voyait une étincelle anormale; une des esclaves à en devenir qui semblait presque... indifférente serait un grand mot, mais... distante? Presque à l'image d'une épave au gré d'une tourmente; elle vivait cette captivité, cette soif, cette inanition, mais pourtant, elle ne semblait pas y porter attention, comme si elle savait que cela ne durerait pas.

Le quatrième jour se présenta enfin leur opportunité; plus de voyageurs, plus de gardes, rien. Voilà près d'une heure qu'ils n'avaient rien vu, de près ou de loin. C'était l'heure de frapper.

Maxime fut la première à charger, et elle se détacha du groupe pour foncer droit vers la diligence en tête. Bondissant de sa selle, elle planta sa lance dans le crâne de sa première victime; le chauffeur. Sans briser son élan, elle passa de l'autre côté du banc du chauffeur et frappa à l'intérieur de la diligence, à l'aveugle. Sa lance trouva une victime, mais elle ne fit que l'égratigner, la forçant à frapper de nouveau, cette fois visant le tronc de l'homme, perçant ses muscles dorsaux ainsi qu'un poumon, sans l'ombre d'un doute. L'autre passager parvint à s'extirper du véhicule, mais elle se jeta au sol et, avec l'élan de la chute, usa de cette force pour se pousser sous la diligence, glissant sur son armure de métal, pour atteindre l'autre côté et se redressa aussi vite, bondissant comme une panthère sur sa proie pour lui perforer le crâne de part en part de sa lance.

Jules et Aurèle, pour leur part, cernaient le champ de bataille, provoquant la garde et les harcelant de leurs flèches, s'assurant ainsi qu'ils ne pourraient pas faire le chemin vers leur monture et prendre la fuite. Ce fut cependant Auguste qui frappa au coeur du groupe, mettant même le pied à terre pour affronter les gardes survivants. Il n'avait pas besoin de chercher des témoins; aucun ne pourrait échapper aux flèches des jumeaux et à la lance de Maxime. Il devait simplement se concentrer sur les gardes qui entouraient la cage.

Un à un, il pourfendit ses ennemis. Certes, ils étaient armés, mais leurs armes étaient de mauvaise qualité, et leur talent était encore moins impressionnant. Il dût admettre que quelques-uns avaient quelques compétences, notamment ceux qui se rendirent compte que Lamentation ne serait pas arrêtée par leurs parades, même les plus compétentes, et donc qui cherchaient à esquiver la lame et trouver un angle d'attaque. Cependant, ceux qui réussirent à lui porter un coup ne parvinrent pas à passer outre son armure; leurs armes étaient de facture trop faible.

Une fois ses ennemis devenus cadavres, il s'approcha de la cage que les gardes avaient pris la peine de laisser ouverte pour lui, et il s'approcha des prisonniers.

Ils étaient tous faibles, incapable de bouger ou de résister. Sauf une. Celle aux cheveux blancs. Celle qu'il avait ressenti comme inerte au centre de la tourmente.

Il la souleva délicatement.

"Je suis Auguste, et je ne vous ferai aucun mal," l'assura-t-il avec un sourire. "Je vais vous confier à Ser Aurèle, mademoiselle. Nous allons vous sortir d'ici."

Faisant volte-face, il tendit la première victime à Aurèle, qui la prit dans ses bras avant de la transporter vers la diligence. Il se tourna ensuite vers les autres victimes, et fit de même, chargeant les deux jeunes hommes survivant dans les bras de Jules, puis confiant l'enfant à Maxime, avant de tirer la dernière survivante de la cage, celle-ci opposant une maigre résistance. Une main se leva et frappa fermement contre son casque, le lui arrachant dans l'élan, et il la regarda calmement.

"Je ne vous ferai aucun mal," répéta-t-il. "La Divine m'en soit témoin."

Cette promesse, sur le nom de la Divine, sembla mettre fin aux protestations de la femme, et il la porta à son tour vers la diligence, dans laquelle il la posa, non sans lâcher un regard vers la femme aux cheveux blancs, mais il ne jugea pas que c'était le bon moment pour lui poser des questions.

Aurèle revint rapidement pour informer le Chevalier Saint que le chariot en queue de file était chargé de vivres, assurément de quoi nourrir leurs protégés et eux-même. Avec ses hommes, il s'empressa de suivre le premier et de pirater le chariot de ses ressources pour en charger le plus possible dans la diligence, pour que les survivants puissent s'en nourrir pendant le trajet.

Maxime grimpa sur le banc de chauffeur de la diligence, alors qu'Aurèle prenait en charge le chariot de vivre. Auguste et Jules remontèrent en selle. Les montures de leur compagnons flanquèrent les leur, et après un dernier coup d'oeil, le Chevalier Saint donna l'ordre de partir, et ils s'engagèrent vers les terres désertiques d'Ashnard; direction Nexus.
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Shion

Humain(e)

Re : Moribonde [PV: Ser Auguste]

Réponse 2 vendredi 10 mai 2024, 06:36:48

Le chant du combat.

Laurelian n'avait jamais oublié cet orchestre ; les armes qui s'entrechoquent, le son des impacts, les gémissements et les suppliques, rythmés par les ondes de souffrance et d'agonie qui lui parvenaient. Serenos l'avait chanté pour elle, plusieurs fois, à chaque fois détruisant une vie pour elle, une vie qui aurait pu s'épanouir sur des décennies, mais qui avait été sacrifié sur l'autel de sa survie.

Elle détestait la violence. Elle l'abhorrait. Elle aurait voulu que chaque arme, chaque forgeron qui y ait prêté sa main, chaque guerrier les maniant n'aient simplement jamais existé. Et pourtant, les armes n'étaient qu'une réponse à la violence de la vie elle-même ; l'homme n'aurait pas eu besoin d'arme s'il n'avait pas eu de prédateur. Même dans la nature, les proies apprenaient à se défendre, certains en développant des défenses, d'autres du camouflage, certains développant même des poisons à même leur propre corps pour dissuader un prédateur.

Heureusement, le chant s'interrompit rapidement. Qui que soient ces personnes, ils n'avaient pas l'intention de faire durer cette rencontre plus longtemps qu'absolument nécessaire. Serenos, pour sa part, avait toujours pris trop grand plaisir, du moins du point de vue de Laurelian, à infliger des souffrances incalculables à ses ennemis, parfois ne leur faisant même pas la grâce d'y mettre fin rapidement pour mieux les torturer plus tard.

Un homme apparût. Dans son état de fatigue extrême, Ser Auguste était baigné d'une lumière. Une douce lumière bleutée qui l'enlaçait. Elle voyait une forme dans cette lumière, les traits indistincts d'une femme qui lui souriait. Elle ne reconnaissait pas cette femme. Elle n'était même pas sûre de ce qu'elle voyait.

Les bras de l'homme la soulevèrent. Il lui dit quelque chose, mais elle ne l'entendit qu'à peine. La lumière l'enveloppa, comme elle l'enveloppait, et l'espace d'un moment, elle aurait tout donné pour qu'il la garde contre lui, qu'il ne l'arrache pas au sentiment de profond soulagement qu'elle lui prodiguait, mais elle n'eut pas la force de prononcer un mot, transférée à une autre paire de bras, et elle sombra dans l'inconscience.

***

Lorsqu'elle revint à elle, la nuit commençait à s'abaisser, et elle remarqua qu'elle était assise sur la banquette d'une diligence. À son côté, la captive qui avait survécu, et qui s'accrochait toujours à la vie, dévorait avec appétit féroce des pêches et des noix mise à sa disposition. Des sacs remplis de vivres étaient posés à même le sol, et les autres se remplissaient la panse.

Voyant qu'elle avait ouvert les yeux, la première lui tendit une coupe remplie d'eau. Elle tenta de lever une main pour l'accepter, mais malgré ses efforts, ses bras refusèrent, obstinément, de faire un mouvement. Incapable d'accepter, mais terriblement assoifée, et incertaine que la jeune femme parlât sa langue, elle se contenta de s'humecter les lèvres avec la langue, lui envoyant une brève supplique du regard.

L'étrangère sembla comprendre son signal, puisqu'elle approcha la coupe et la posa contre ses lèvres avant de verser le contenu, doucement, dans sa bouche. Laurelian déglutit difficilement, l'eau tiède lui faisant un effet d'un éclair brulant dans sa gorge, un sentiment qui fut rapidement remplacé par un profond bien-être alors que sa trachée reprenait de l'humidité. Après avoir bu la coupe, une deuxième lui fut offerte, et elle l'accepta. Après avoir bu, sa nouvelle amie —car comment appeler d'autre une personne qui, sans rien demander, vous nourrissait— lui offrit des fruits, mais réalisant qu'elle était trop faible pour mâcher, elle en prit une bouchée, la mastiqua puis, sans la moindre façon, lui versa la nourriture prémâchée dans la bouche.

L'expérience n'était pas plaisante, mais elle avait dû tolérer bien pire, et bien moins bien intentionné, de la part de bien des hommes, et au moins, elle put avaler la nourriture. Une fois plus ou moins repus, elle émit un léger grognement de gratitude, puis ferma les yeux.

Elle n'ouvrit les yeux que bien plus tard, lorsqu'enfin, la diligence cessa d'avancer. Parce qu'elle ne supportait pas son immobilité, elle se concentra sur son corps et chercha à remuer les doigts. Comme Aldericht le lui avait appris, elle imagina une grande lumière naître dans son cœur, puis la fit monter jusqu'à sa tête, puis de sa tête, l'envoya jusqu'à sa main, et à ses doigts, répétant l'exercice mental, sans se presser, comme de la méditation. Bientôt, elle sentit un petit picotement dans le bout de ses doigts, et un sourire naquis sur ses lèvres lorsqu'elle les vit s'agiter à sa commande.

Lentement, elle se releva, et poussa la porte qui la mènerait dehors, pour y voir une grande étendue de sable. Elle ne savait pas où elle était, mais elle vit que ses compagnons d'infortunes étaient maintenant assis autour d'un petit feu. L'air était frais, mais sec, et la pleine lune illuminait maintenant les grandes dunes. Elle était toujours en Ashnard.

Ser Auguste

Humain(e)

Re : Moribonde [PV: Ser Auguste]

Réponse 3 vendredi 10 mai 2024, 21:07:08

La chevauchée fut longue et pénible. La diligence n'était pas faite pour rouler sur le sable, et les chevaux qui la tiraient n'étaient pas non plus habitués à ce genre de labeur. Là où un chameau aurait eu le pied plus plat et apte à la marche, le pied du cheval peinait à trouver appui dans le sable fin et délicat, comme s'il s'enfonçait dans de la boue. Non seulement leurs animaux avaient du mal, mais en plus, le vent soufflait sur les plaines désertiques, et bien que cela fût une bonne chose pour réduire les chances d'être débusqués par d'éventuels poursuivants en effaçant leurs traces dans le sable, Ils ne progressaient pas aussi rapidement que prévu.

La nuit tombée, le Chevalier Saint ordonna l'arrêt. Les chevaux ne pouvaient pas aller plus loin, et de toute façon, il ne tarderait pas à faire froid dans le désert. Il opta donc pour que ses hommes établissent un campement, tirant tentes et vivres du chariot, installant les premières en un cercle, puis plaçant les chariots pour les protéger du vent au possible.

Le Chevalier Saint assista avec l'établissement du camp, et une fois les tentes montées et la nourriture distribuée, il prit un moment pour s'isoler et s'accorder un moment de calme, d'introspection et de prières.

Malgré son titre, la prière n'était pas une activité qu'il prisait nécessairement. Les écrits sacrés de la Divine, comme toute foi, demandaient une dévotion fervente envers elle, et cette dévotion passait par la prière, mais par sa connexion avec la Divine, il n'avait pas ce besoin. Plutôt qu'une prière ou une louange mémorisée, Auguste prenait simplement quelques minutes pour réfléchir, et discuter dans une conversation souvent unilatérale avec sa divinité.

Après un moment de contemplation, il fut dérangé par l'apparition, dans son champ de vision, de la jeune femme aux cheveux blancs. Peu vêtue, elle était sortie de la diligence, à la merci du froid du désert nocturne. Il se releva lentement, puis s'en approcha, retirant son casque pour paraître plus humain à ses yeux. Une fois à portée de parole, il osa la lui adresser.

"Je suis soulagé de vous voir en bon état, mademoiselle," lui dit-il avec un sourire. "Vous avez beaucoup dormi. Puis-je vous offrir ma cape ? La nuit est fraîche, et les sables mordants, je voudrais vous les épargner.
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