(https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) (https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) | Le vicomte Peter Wilhelm Antonius avait toujours été un homme très fin physiquement. Avec l'âge il s'était en plus asséché, comme un vieux fruit ridé et dont la peau se recouvrait petit à petit de taches plus sombres au niveau des mains. Les cheveux courts, gris et le visage toujours parfaitement rasé, il n'était pas compliqué de deviner que l'homme avait été militaire et que cela avait laissé des habitudes. Malgré sa taille moyenne, il semblait souvent plus grand qu'il ne l'était en réalité. Cela, il le devait à un aplomb sans faille et une rhétorique cinglante qui contribuaient à donner au vicomte une aura, un charisme évident que seuls obtiennent ceux qui ont vu beaucoup de choses dans leur vie, apprenant la sagesse et la patience par des voies peu enviables. Ses yeux bruns étaient d'acier pour ceux qu'il jugeait, et l'on murmurait que même sa défunte épouse n'avait pas eu droit à un seul regard tendre de toute sa vie. Et pour cause, ce n'était un secret pour personne que le vicomte ne l'avais jamais aimée et elle non plus. Ils s'étaient mariés par obligation parentale, avaient eu un fils ensemble et elle était morte deux ans plus tard dans un accident de cheval, avec un homme que le vicomte soupçonnait fortement d'être l'amant de celle-ci. Il n'y avait rien de plus à en dire. Les seuls pour qui ce regard ne s'était jamais adoucis comptaient au nombre de deux : Son fils, Carl Terence, et sa petite-fille, Alaïs Victoria. Souvent seul depuis la mort de son fils sur Terre, le vicompte attendais toujours avec impatience le retour de sa petite-fille à chacune de ses vacances scolaires. Et justement elle devait arriver prochainement d'après ses estimations. Aussi quand son capitaine arriva en traînant derrière lui l'un de ses esclaves maintenus par deux gardes, il se contenta d'hausser un sourcil interrogateur, continuant à fumer sa pipe tout en jouant de la main gauche sur son piano. Comme d'habitude, le vicomte ne comptait pas entamer la conversation. Son geste d'interrogation signifiait qu'il attendait une explication. - Monseigneur, nous vous ramenons l'esclave en fuite... Entama le capitaine un peu mal à l'aise. - Quiconque ayant des yeux pour voir et des oreilles pour entendre le son des cors d'alerte s'en serait douté... Commenta le vicomte en le regardant. Apprenez-moi quelque-chose que je ne sais pas capitaine, sinon cette conversation n'a pas d'intérêt... Le capitaine entrepris alors d’expliquer la tentative d'évasion en question. Ce qui sembla retenir le plus l'attention du vicomte, donc le moment où il cessa de pianoter sur son instrument, fut l'aveux couvert qu'un garde ne l'avait pas vu se faufiler. - Capitaine, vous savez comme moi que vos hommes ont des devoirs, que je les paies pour cela et que ce genre d'erreur doit être corrigée... Il se tourna vers l’officier et, tirant sa pipe de sa bouche en tapota le fourneau contre la cuirasse du capitaine. - Trouvez le responsable, punissez-le comme il se doit, continua-t-il d'un ton calme, comme s'il commandait à manger. Je refuse de payer des tire-au-flanc. - Bien monsieur, et pour lui ? Demanda le capitaine en désignant le terranide. Le vicomte se tourna vers le terranide et tira sur sa pipe d'un air songeur. - Tu as tenté de t'évader... Dit le vieux seigneur en s'adressant au mystérieux félidé. Sais-tu que j'ai payé pour obtenir ta personne ? Si tu t'enfuis, c'est comme si tu me volais l'argent que j'ai investi en toi. Qu'as-tu à dire pour ta défense ? Demanda-t-il. |
(https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) (https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) | Le Vicomte observa le terranide plusieurs secondes sans rien dire, mais comme le silence s'installa, il finit par remettre sa pipe à sa bouche pour tirer doucement dessus. Il examina l'esclave d'un air songeur avant de tourner vers son capitaine et lui donner ses ordres d'un ton parfaitement calme. - Confisquez-lui ses vêtements, tous ses vêtements, dit-il en désignant le grossier vêtement de jute que portait le terranide et qui était la tenue réglementaire des esclaves du domaine. Puis menottez-le et suspendez-le par les pieds à la potence de la cour. Quand ce sera fait, posez-lui un bâillon et bandez-lui les yeux. Faites-le surveiller par deux gardes, que personne ne s'approche de lui ou ne lui adresse la parole. Aucune nourriture, juste un pichet d'eau par jour. Le capitaine resta grave un petit moment. Le vicomte le surprenait souvent avec ses punitions, mais il y avait en règle générale une raison pour laquelle deux personnes ayant commis la même faute n'avaient pas toujours la même punition. S'il ne le lui avait pas dit, c'est qu'il n'y avait probablement pas de raison de le faire. L'officier salua puis fit signe sèchement de la tête à ses hommes pour qu'ils le suivent. Sans tenir compte de toute protestation ou mouvement pour se débattre du terranide, les gardes le trainèrent dans la cour inférieure, près de la potence qui servait parfois à exécuter les condamnés à la peine capitale. Là, d'autres soldats ne joignirent aux premiers. Ils le détachèrent tout en le maintenant puis lui retirèrent tous ses vêtements dans un certains fouillis de fourrure et de jute. Puis il fut menotté à nouveau tandis que d'autres gardes passaient une corde autour des chevilles de ses pattes arrières et les nouaient ensembles en tournant longuement autour, comme pour les emballer de cordes. Une bâillon rembourré de toile grossière et maintenu par d'épaisses lanières de cuir lui fut enfoncé dans la gueule de telle manière qu'il ne pouvait plus fermer la bouche et encore moins espérer en mâchonner les sangles. Puis un cache de cuir rembourré d'un tissus plus doux fut à son tour sanglé autour de son crâne pour cacher ses yeux. Ainsi préparé, il fut ensuite hissé, la tête en bas, suspendu à la potence qui, depuis le baraquement des gardes, surplombais la cour basse, d'où tous les esclaves pourraient voir leur collègue d’infortune se balancer au vent. Il y fut laissé toute la nuit jusqu'au lendemain midi et les gardes assurèrent assidûment sa surveillance, empêchant quiconque de s'en approcher ou de lui adresser la parole. Vers la pause de midi, le garde responsable d'avoir commis l'erreur de ne pas l'avoir remarqué s'échapper fut amené à un poteau dans la cour et menotté à celui-ci. Pour l'exemple, il fut châtié de quinze coups de bâtons auquel le vicomte Antonius assista avant de monter aux baraquements pour voir comment se portait le terranide. - Il est plutôt calme pour le moment, constata le capitaine. - Il ne vas pas le rester longtemps, commenta le vieux seigneur. - Sans nourriture et dans cette position, nous n'avons pas à nous préoccuper de ses excréments, mais pour le faire boire, ne devrais-t-on pas lui ôter son bâillon ? Demanda le capitaine. - Pourquoi faire ? Demanda le vicomte d'un ton sérieux. Prenez un entonnoir et enfoncez-le lui dans le rectum, puis renversez-y le pichet. Son colon se chargera bien assez de l'hydrater, dit-il alors qu'il était à côté du terranide punis. Le capitaine ouvrit de grands yeux surpris, et sa voix trahi son étonnement. - Ah ? On peut faire ça ? - Bien évidemment. Vous n'avez jamais vu un dresseur d'esclave nourrir un récalcitrant ? Demanda le vicomte. - Non, j'ai servis dans l'armée, je n'ai jamais eu de missions avec un esclavagiste... Commenta le capitaine. - Et bien, dites-vous que vous venez de grandir en savoir, commenta le vicomte en partant. - Doit-on le décrocher ce soir ? Demanda encore le capitaine. - Non, d'après ce que je vois il va faire beau ces prochains jours. Laissez-le sécher au soleil. Après-tout il voulait être libre. Les animaux libre, ça dort dehors et ça ne porte pas de vêtements, laissez-le méditer là-dessus. Peu de temps après, le terranide put entendre le bruit humide d'un sceau d'eau venir avec les bottes de deux gardes. - Tu as l’entonnoir ? Demanda le premier au second. - Ouais, huilé comme une poularde à cuire. Tu vas voir, ça va glisser comme papa dans maman. - Arrête avec tes sous-entendus à la noix... Grommela l'autre soldat tandis que se faisait entendre le bruit d'un pichet qu'on remplis. En bas on pouvait entendre les bruits de nombreuses personnes, mais impossible de dire si l'humiliation que s'apprêtait à subir le terranide était le centre de l'attention ou si au contraire tout le monde vaquait à ses affaires comme si de spécial ne se passait. Quoi qu'il en soit, la suite promettait d'être désagréable. |
(https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) (https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) | - Il s'agite le bougre ! S'exclama l'un des deux gardes. - Il a compris ce qui l'attendais, on peut pas lui en vouloir, commenta l'autre soldat. - Les ordres sont les ordres, repris le premier en attrapant la queue touffue du terranide. Le garde tira dessus pour tenter de la faire bouger, mais force du désespoir ou autre, le terranide bougea tout entier plutôt que juste son appendice caudal ne vienne. Un silence surpris s'installa suivit de peu par un quinte de rire du second garde. - Faut le maintenir avant de tirer, je te rappelle qu'il est suspendu ! - Viens me donner un coup de main au lieu de rire ! s'exclama l'autre en s'y mettant à deux main et en collant sa botte contre le dos du pendu pour essayer de retirer sa queue touffue de l'entrée de son fondement. Comme il peinait, le deuxième vint l'aide et ensembles ils tirèrent sur la queue de Mystère jusqu'à finalement la dégager en arrière. - Tiens-le bien ! - Tu parles que je vais le tenir, s'il continue comme ça je m'y suspend ! on verra s'il continue de faire le mariole ! S'exclama le deuxième garde d'une voix congestionnée par l'effort. Le deuxième garde fit bouger des objets qui tintèrent, puis finalement le terranide put sentir un embout froid et métallique qui chercha à se frayer un chemin à travers son anus. Le garde pesta en y parvenant pas immédiatement. - Par la malepeste ! Il serre les fesses plus fort qu'une prêtresse que le diable tenterait de chevaucher ! - Et il s'agite ! Grogna le deuxième garde chez qui la voix commençait à gronder de colère. Par une sorte de coup de chance, le tarranide à force de faire l'anguille sentit un choc mou à l'arrière de son crâne, puis la pression se relâcha d'un coup sur sa queue alors que le garde énervé poussait un cri suraigu. - Gapard ?!? - Mes couilles... Il m'a fracassé les couilles... Commenta le blessés d'une voix étranglée. Un silence se mit en place pendant quelques secondes. - Ok, tu le prends comme ça mon gaillard... Commenta la garde indemne. On entendit des bruits de mouvements, il n'était pas compliqué de comprendre que le soldat en bon état aidait l'autre à rentrer. Mais peu après, d'autres bruits de botte se firent entendre, et nombreux cette fois. Quatre solides paires de bras entourèrent le terranide, le maintenant comme dans un étaux et quatre mains saisirent sa queue pour la tirer douloureusement fort vers le bas, comme si l'on tentait de la lui arracher. Finalement, une pointe métallique se fraya un chemin à travers l'anus, suivit de peu par le cône de l’entonnoir qui, plus huilé, facilita la fin du transfert. - Très bien, on le tiens. Maintenant tu peux y aller avec ton pichet. - Qui a parlé de pichet ? Demanda sombrement la voix du deuxième garde de tout-à-l'heure. Poussez-vous. - Hé, ça fait pas un peu beaucoup ? Demanda une autre voix surprise. - L'avais qu'à se tenir tranquille... Répliqua l'intéressé. Le terranide sentit le liquide froid lui envahir les entrailles sans pouvoir y faire quoi que ce soit. "Comble du bonheur", l’entonnoir versait droit sur la paroi derrière laquelle se trouvait la prostate du pendu. Mais très vite celui-ci compris que ça n'avait rien à voir avec le pichet qu'on lui versait dans l'anus. Au bruit il compris que c'était carrément le contenu du seau que le garde lui renversait dans le fondement. Et il continua, et continua, le ventre du terranide gonflant à cause de cela car aucun corps n'est prévu pour être remplis dans ce sens-là. - Hé ! Ho ! Ça commence à faire beaucoup là ! Commença à s'exclamer un autre garde. - M'en cogne ! Répondit le verseur en continuant son office. - Bon ça suffit maintenant ! S'exclama une autre voix plus grave. Si son ventre éclate, le vicomte aura ta peau ! Avec un grommellement, le garde se stoppa enfin et l’entonnoir fut ressorti de son logement anal qui peinait à contenir tout ce qui y avait été inséré. Les gardes relâchèrent ensuite le terranide plein comme une outre qui ballota d'avant en arrière suspendu à sa potence et alourdi de plusieurs bon litres d'eau. Il n'y avait plus qu'à espérer que le vicomte ne remarquerais pas ce détail ou qu'il n'en aurais rien à faire. Cependant l'homme n'était pas connu pour ignorer quand on désobéissait à ses ordres. |
(https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) (https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) | Les gardes reprirent leurs rondes monotones pendant quelques temps avant de remarquer un comportement bruquement changé de la part du prisonnier pendu la tête en bas. Alors qu'il s'était contenté de pendouiller sans réagir, celui-ci commença à remuer de manière frénétiques, poussant des sons inarticulés étouffés par le bâillon. - Qu'est-ce qui lui prend tout à coup ? Demanda un nouveau garde à son compère. - Aucune idée. En même temps, comment tu veux que je le sache ? Je suis pas toubib, répondit son interlocuteur. - Hé mais, il est en train de se pisser dessus ! Prévint soudain le premier en faisant quelques prudents pas en arrière, imité par son collègue. - C'est quoi son délire à celui-là ? Répéta le second garde. - C'est une expérience de mort imminente, répondit passablement agacée la voix du vicomte depuis le dos des gardes. Ceux-ci firent volte-face avec une expression surprise, aucun des deux n'avait entendu le vieux seigneur venir. Celui-ci fixait le prisonnier qui s'agita encore un bref moment avant de s'immobiliser, se relâchant. - Dépêchez-vous de le décrocher, sinon il risque vraiment de mourir... Ordonna le vicomte. Descendez-le à la salle d'interrogatoire et sanglez-le au chevalet. Les deux gardes hochèrent la tête pendant que le vicomte se tournait pour partir. Il croisa le capitaine l'air assez mécontent qui remontait l'escalier menant à la potence. - Un incident capitaine ? Demanda le vieux seigneur. - Je crains de m'être trouvé trop proche de sous l'esclave au moment de son décès... Gronda le capitaine en désignant son casque et ses épaulières humides. - Oh, il n'est pas mort, même si ce n'est certainement pas passé loin... Commenta le vicomte en sortant sa pipe. Même si les terranides sont plus résistant que les humains la tête laissée en bas, il finissent de toute manière par en souffrir. Au final, le cerveau en manque de stimuli externes fini par accorder trop d'importance aux messages internes et à les surestimer, provoquant délire, paranoïa et panique en phase terminale du processus. S'il était réellement décédé, vous auriez eu d'autres soucis que quelques gouttes sur le casque car les sphincters se seraient également relâchés. Le capitaine ne dit rien mais s'écarta en voyant les soldat redescendre le pendu inerte. Le vieux seigneur regarda passer ce train en bourrant le fourneau de sa pipe avant de la porter à sa bouche et de reprendre sa marche. - J'imagine qu'il reprendra le travail sitôt qu'il sera soigné ? Demanda le capitaine. - Tout dépend, pensez-vous qu'il soit obéissant désormais ? - Il a été suffisamment punis pour une tentative ratée je trouve, il n'a même pas atteint le mur d'enceinte. - Vous n'avez pas répondu à ma question, remarqua le vicomte. Peut-être devrais-je m'intéresser aux pichets de vos gardes qui semblent faire bien plus que le litre d'eau réglementaire qu'il aurait dû avoir dans le ventre ? - Il a eu plus ? S'étonna le capitaine. - Je n'ai jamais vu quelqu'un avec le ventre aussi gonflé pour un seul litre. Trouvez-moi le responsable, capitaine. Je lui ferais passer le goût de l'exagération. Après que le barbier-chirurgien soit passé pour contrôler l'état du terranide, celui-ci fut une nouvelle fois sanglé, mais cette fois allongé sur le dos, bras et jambes écartés en croix sur un chevalet. Son bâillon et son bandeau lui furent retirés et on l'aspergea d'eau glacée pour le réveiller et chasser en partie les odeurs d'urine dont il s'était copieusement aspergé. - Toujours rien à dire pour ta défense ? Demanda le vicomte debout au pied du chevalet, fixant l'esclave dans les yeux comme s'il cherchait à les sonder, le fourneau de sa pipe rougeoyant éclairant son visage par-dessous. |
(https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) (https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) | Le vicomte observa le terranide et après l'affirmation qui lui fut faite, le coin de sa bouche eut un tressaillement qui finalement se mua en un demi-sourire d'amusement cruel. - Tes yeux sont plus expressifs que tu ne le crois petite créature... Je dois admettre qu'après ce que tu as subis, très rares sont les personnes qui ont encore ce regard... Commenta le vicomte en tirant une nouvelle bouffée. C'était bien tenté, un beau mensonge. Mais un mensonge quand même... Termina le vicomte en perdant son sourire. Il fit un signe de la main et deux hommes approchèrent du terranide par son angle mort. L'un d'eux appliqua brusquement un tissus sur le visage du terranide, le tenant fortement pour maintenir également la tête de la personne. L'autre saisit un arrosoirs et commença à verser de l'eau sur le tissus poreux, aspergeant copieusement le visage du terranide, lui donnant surtout une sensation très proche de la noyade sans pour autant la risquer réellement. - Tu es intéressant malgré tout. Je vais me pencher sur ton cas... Personnellement... Commenta le vicomte avant de quitter la salle, laissant son esclave subir son supplice de la noyade pour les prochaines heures. Le capitaine l'attendait à l'entrée de la salle. - N'est-ce pas un peu beaucoup pour une simple tentative d'évasion ? Demanda ce dernier mal à l'aise. - Les punitions servent à faire comprendre des choses à ceux qui les subissent, commenta le vicomte en sortant. Celui-ci n'a pas encore compris ce que j'attendais de lui... Commenta le vicomte en sortant. |
(https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) (https://pre00.deviantart.net/153c/th/pre/i/2013/181/e/5/peter_cushing__the_hound_of_the_baskervilles__by_pidimoro-d6b5qbv.jpg) | Le vicomte ne repassa que le lendemain, après que ses hommes se soient relayés pour empêcher la créature appelée Mystère de dormir et lui infliger de manière assez irrégulière le supplice du "simulacre de la noyade" (waterboarding). Les bourreaux n'avaient pas hésité et le terranide devait logiquement être à bout de force et normalement sa résistance mentale devrait être brisée. "Devrait" songea le vicomte en se souvenant de la lueur dans le regard du terranide. Il avait un regard intéressant. Celui d'une personne qui refuse de renoncer. Pour lui, la liberté doit être un concept auquel il est très attaché. Sngea le vieux seigneur en descendant vers la salle de torture. Rencontrant son capitaine en chemin, il s'arrêta quand celui-ci s'approcha de lui. - Un rapport urgent capitaine ? Demanda le vicomte. - Pas vraiment, mais vous avez demandé à être informé de quand votre petite-fille arriverait. - Oh ? C'est aujourd'hui ? S'étonna le seigneur. - Normalement ça aurait dû être demain, mais elle a envoyé un message pour dire qu'elle viendrait plus tôt, répondit l'officier. - Je vois, c'est gentil de sa part... Commenta le vieil homme avec un air d'attendrissement. - Dois-je envoyer une escouade la chercher ? - Bien sûr, faites seulement, acquiesça le vicomte en agitant la main avant de reprendre sa marche vers les cachots. Le capitaine regarda partir le vieil homme en se disant que le terranide était décidément chanceux. Maintenant le vicomte était de bonne humeur, il serait sans doute moins dur avec l'esclave enfermé dans ses salles d'interrogatoire. Le vicomte entra dans la cellule d'un air plus léger, un léger sourire de satisfaction collé aux lèvres. Du geste il commanda à ses homes de retirer le torchon de la tête du terranide et se pencha pour le regarder dans les yeux. - Alors, qu'as-tu à dire pour ta défense cette fois ? Redemanda le vieux seigneur comme un phonographe rouillé incapable de changer de disque. |