Le Grand Jeu

Préliminaires => Prélude => Discussion démarrée par: Christy Torres le mardi 19 août 2014, 14:41:13

Titre: Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Christy Torres le mardi 19 août 2014, 14:41:13
Le réveil sonna. Une alarme incessante, agaçante. Tonitruante. Une main, masculine, s’abattit brutalement sur le petit appareil noir qui reflétait l’heure sur le plafond haut et immaculé. Il n’était que cinq heures du matin, mais déjà, la lumière du jour pénétrait par les grandes baies vitrées de la chambre à coucher. Alors que la sonnerie du réveil s’était tue, un grognement sortit d’en dessous les draps de satin noir. Une forme bougea et se releva, à côté de l’homme qui venait d’éteindre le réveil, laissant le drap glisser sur son épaule nue. Une jeune femme. Vingt-quatre ans. Elle se pencha sur l’homme, encore enfoui au chaud sous les draps, et elle déposa un baiser sur sa joue. Il grogna de nouveau. Un sourire étira les lèvres pleines de la femme. Son visage fin, aux traits délicats, respirait la douceur et la tendresse. Le regard qu’elle portait sur son compagnon, malicieux, était également empreint d’amour.

Elle rejeta les draps sur le côté, et balança ses jambes vers le bord du lit. Une main masculine surgit d’entre les draps, et l’attrapa fermement par la taille, la ramenant vers lui. Elle laissa échapper un rire mélodieux et cristallin, et se blottit contre l’homme. Ses jambes fines, galbées, revinrent se glisser sous les draps tandis qu’elle s’abandonnait à l’étreinte puissante autour de sa taille étroite. Elle se laissa fondre sous les caresses qui effleuraient sa peau de velours, et ses courbes harmonieuses. Son teint pâle ressortait nettement avec les draps sombres, et la peau bronzée de son amant. Elle ne résistait pas à son toucher audacieux, passionné. Elle tourna la tête, plongeant ses yeux cramoisis dans ceux de l’homme. Son nez droit effleura le sien, et une moue malicieuse se glissa sur ses traits.

Elle se retourna légèrement, laissant tout le loisir à son compagnon de venir effleure les deux monts de chair ferme qu’étaient ses seins. Il avait les mains larges, et lorsqu’il les prenait en coupe, il parvenait à peine à les contenir. Mais ça ne l’empêchait pas de venir chatouiller les pointes couleur capucine, qui s’érigèrent rapidement dès qu’elles furent sollicitées. Il passa une main possessive sur ses courbes, venant creuser sa taille et remonter sur ses hanches voluptueuses. Elle n’hésita pas à venir enrouler ses longues jambes contre les siennes, et à coller son corps parfaitement épilé contre le sien.

Puis, dans un geste aussi vif qu’un battement de cil, elle le repoussa, se libérant de son étreinte puissante, et se retrouva soudain sur le bord du lit.

« Je dois vraiment y aller, souffla-t-elle. »

Il grogna, frustré, mais un rire vint bien vite rassurer sa compagne. Il ne lui en voulait pas. Ce petit jeu de séduction lui plaisait, même s’il pâtissait un peu de la fin.

Elle fila vers la salle de bain, en riant de ce même rire mélodieux qui le faisait fondre, tandis qu’il se relevait finalement dans le lit. Se passant une main dans sa crinière aussi sombre que celle de sa compagne, il soupira. Bâillant sans retenue, il s’étira ensuite comme un chat, avant de bondir hors du lit avec agilité, et de rejoindre la salle de bain de sa démarche féline.

* * *

Christy Torres, vingt-quatre ans, était une jeune femme remarquable sur bien des points. Forte et déterminée, elle était à la tête d’une entreprise de thanatopraxie au japon depuis deux ans. Volontaire, affirmée, elle ne se laissait pas facilement marcher sur les pieds. Elle va jusqu’au bout de ses idées, à moins que quelqu’un lui démontre qu’elle fasse fausse route. Elle n’est pas trop bornée, et elle sait reconnaître ses torts. Bien qu’elle n’aime pas l’échec, elle est capable d’assumer ses erreurs, et regrette parfois certains de ses actes, mais elle le garde pour elle.

Elle peut être très démonstrative dans son affection, mais ce qui la blesse réellement, ce qui lui fait mal, elle n’en montre rien. Elle se contente de faire comme si tout allait bien, et seule une personne la connaissant réellement peut deviner que quelque chose cloche. Elle ne se confie presque jamais sur ce qui l’affecte, et il faut beaucoup de patience, de persuasion, pour l’amener à déballer son sac. Ou alors, beaucoup, beaucoup d’alcool, et possiblement de la drogue. Mais comme elle boit toujours avec modération, et qu’elle n’a jamais touché à la drogue…

Elle n’est pas une sainte non plus. C’est une femme, avec des besoins, des désirs et des complexes. Elle aime le sexe, même si elle ne cherche pas à « pécho » dès qu’elle sort en boîte ou dans un bar. Elle laisse les choses arriver, et si ça colle, tant mieux. Sinon, tant pis. Elle n’en mourra pas.

Fumant comme un pompier, parlant parfois comme un charretier, Christy révèle de multiples facettes au monde. Élevée par une famille catholique, elle n’en est pas pour autant une croyante pratiquante. Elle considère qu’il existe peut-être une conscience supérieure, sans pour autant en avoir la preuve. Elle ne croit que ce qu’elle voit, en somme. Mais elle n’est pas fermée, et ouverte à toute proposition.

S’il y a une chose qui se dégage de Christy, c’est bien son attirance pour les mauvais garçons qui ont un bon fond. Elle aime ce style dangereux, ténébreux, et elle craque complètement pour les criminels. Cette aura de violence, cette adrénaline qu’ils provoquent… Elle en est aussi dépendante qu’à la cigarette. Elle n’a pratiquement jamais, durant toute sa vie, couché avec un mec foncièrement bien. Un mec à ramener à ses parents. Quant aux hommes bardés de cicatrices… Elle aime bien. Pour elle, chaque cicatrice raconte une histoire, et ça rend la personne encore plus belle à ses yeux.

Son dernier flirt en date était un braqueur, libéré sur parole, avec une immense cicatrice qui lui barrait le visage, lui donnant un air dangereux, psychopathe. Une relation éphémère, de quelques semaines seulement mais pleine de passion, avant qu’il ne prenne le large, et qu’elle continue sa vie.

* * *

Depuis toute petite, elle sait qu’elle a été adoptée. Qu’elle n’est pas la fille de Lionel et Florence Torres. Il se trouve que sa mère biologique l’a abandonnée sur le seuil d’une église, dans la ville de Destin, en Floride. Elle a quand même grandi heureuse, malgré les règles strictes que les bons catholiques Torres avaient instaurés. Elle avait de bonnes notes, des bonnes appréciations de ses professeurs, mais elle était souvent seule. A l’école, on la prenait pour une folle. Parce qu’il y a une chose qui la distinguait des autres. Elle était ce qu’on appelle communément une « Faucheuse ». Elle était un portail pour les âmes des défunts qui étaient restées sur Terre et qui souhaitait gagner le paradis. Elle les voyait donc, aussi tangibles pour elle que n’importe quel humain. Mais si froids, tellement froids…

Elle est née avec ce don. Elle est née « Faucheuse », et elle ne voyait donc pas, gamine, ce qui la distinguait des autres. Elle pensait que c’était normal. Jusqu’à ce que son père adoptif l’emmène voir un prêtre, et lui fasse faire un exorcisme. En vain, bien entendu. Mais à partir de cet instant, la gamine de six ans fit comme si elle était normale face à ses parents. Ils ne comprenaient pas. Ils ne pourraient jamais comprendre. Au contraire de sa mère biologique.

Cette dernière, morte à sa naissance, était passée à travers elle en lui disant qu’elle était heureuse d’avoir mis au monde une petite fille si spéciale, et qu’elle était destinée à de grandes choses. Ce lien, avec sa mère, était unique. Et même si elle était morte, cette dernière l’avait aimée de tout son cœur. Quant à son père biologique, il ne savait pas. Il ne pouvait pas comprendre. Il n’a jamais pu l’aimer après, et il l’a déposée sur le seuil d’une église, incapable de la voir grandir.

Christy se souvient de tout ça. Elle se souvient de sa naissance, et de sa petite enfance. Elle a su parler toutes les langues dès ce moment-là d’ailleurs, mais elle le cache bien, pour ne pas inquiéter outre mesure sa famille adoptive.

Arrivée au collège, elle voyait toujours les âmes des défunts. Elle leur parlait, et ses camarades la rejetaient pour sa particularité. En grandissant, ça continua, mais elle essayait pourtant de se comporter normalement. L’adjectif « cinglée » la suivit quand même cependant, tout au long de sa scolarité, jusqu’à ce qu’elle décide d’aller à l’université de la Nouvelle Orléans pour prendre un nouveau départ. A Tulane, elle étudia un peu la médecine, toucha à la psychologie, et au droit. Mais, après sa licence de médecine, elle ne continua pas. Elle prit contact avec un thanatopracteur qui accepta de la former. Un an après, elle travaillait à plein temps avec lui, en tant que collègue et non plus comme apprentie.

Ses parents adoptifs ne comprenaient pas son choix, et elle n’eut plus beaucoup de contacts avec eux. Jusqu’à ce qu’ils atterrissent sur la table d’embaumement. Ce fut un choc pour elle. Surtout quand elle vit les âmes de ces derniers venir la voir, et lui demander pardon pour toutes ces années d’incompréhension et de rejet. Elle leur accorda le pardon, et ils traversèrent enfin.

Après ce drame, elle décida de quitter les États-Unis. Elle envisagea d’aller en Europe un temps, mais elle choisit finalement le Japon. Elle s’installa dans une petite bourgade appelée Seïkusu, et renommée pour la forte activité surnaturelle qui avait court. Elle se dit que, pour ne pas passer pour une folle, c’était l’endroit parfait.

Elle s’installa dans un petit studio, un peu mal agencé, mais qui avait l’avantage d’être au-dessus du local qu’elle loua pour exercer son activité de thanatopracteur. Elle eut toutes les autorisations de l’Etat, et put enfin lancer sa propre entreprise.

Au cours de la première année qu’elle passa là-bas, elle se lia avec un policier. Un lieutenant, qu’elle aidait pendant ses enquêtes. C’était plus facile, quand on pouvait demander aux victimes l’identité du meurtrier. Elle pouvait aussi l’aider dans les affaires de disparition. Elle avait en effet découvert un endroit, dans le quartier de la Toussaint, où vivait un fantôme qui notait consciencieusement les noms des personnes qui mourraient, à tout moment, dans le monde entier. Elle lui donnait un nom, et il lui disait s’il était mort, ou si ce n’était pas encore son heure. Plutôt pratique. En plus, c’était à deux pâtés de maisons de son appartement.

Et elle entame à présent sa seconde année à Seïkusu. Plutôt solitaire, elle se liait brièvement avec des hommes qui ne restaient jamais très longtemps dans sa vie. Mais, très affable, elle ne dédaignait pas les personnes qui souhaitaient réellement être amies avec elle.

* * *

Nom : Torres.
Prénom : Christy.
Surnom(s) : Chris’.
Âge : 24 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Créature (Faucheuse). Il en existe seulement une sur Terre, et cette fois-ci, c’est elle.
Sexualité : Hétérosexuelle confirmée.
Autres : Les défunts la voient comme un astre brillant, et c’est comme ça qu’ils peuvent aller vers elle pour traverser, même s’ils sont morts à une grande distance d’elle. Elle ne peut faire traverser que ceux qui ne sont pas encore allés au ciel car il leur restait encore des choses à régler sur Terre. Ceux qui doivent aller en Enfer étaient immédiatement attirés par Satan, elle n’avait que des personnes destinées à aller au ciel comme clients.

DC ? Yup. Je met la liste.

- Camille Temple ;
- Cindy Terreur ;
- Catalina Taylor ;
- Calliope Tick ;
- Cassandre Trésor ;
- Christy Torres ;
- Charis Trident ;
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: Amser le mardi 19 août 2014, 14:55:03
Rebienvenu il me semble et beaux avatars, pour le changement que j'ai déjà capté! (J'me trompe pas, hein hein hein?)

Bon amusement avec l'étrange demoiselle dans tous les cas! ;D
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: Christy Torres le mardi 19 août 2014, 14:55:42
Bingo, et merci x)
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: Cassidy Green le mardi 19 août 2014, 15:55:41
Bienvenue ;D
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: SSiegfried le mardi 19 août 2014, 16:12:38
J'aime.
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: Catalina Taylor le mardi 19 août 2014, 16:19:18
Merci \o
SSiegfried : Ravie que tu aimes <3
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: Marie Raven le mardi 19 août 2014, 16:22:16
Bonjour et bienvenue !

Je te valide.
Titre: Re : Dead like me.
Posté par: Catalina Taylor le mardi 19 août 2014, 16:25:26
Haha Merci \o
Je peux t'appeler Collègue alors, non ?

(Ouais, flemme de changer de compte, faites pas gaffe ^^)

Merci Marie :D
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Kyle Macross le mardi 19 août 2014, 16:48:18
Sympaaaaaaa !

Superbienv'nue. Faudrait que j'arrive à passer mon péon en démon quand même, pour faire chier tout ce petit monde :D
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 19 août 2014, 16:52:33
Mdr.
Merciii \o

Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Kaals Shriek le mardi 19 août 2014, 21:25:18
Rebienvenue ^^

J'aime beaucoup le concept et je serais peut-être intéressé pour un RP avec ce perso.
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Ludya le mercredi 20 août 2014, 00:20:38
Bienvenue !
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Christy Torres le mercredi 20 août 2014, 02:54:18
Thank you \o
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Alice Cyan le mercredi 20 août 2014, 03:40:05
Bienvenu ! Je peut vous mordiller gentiment ? :C
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Christy Torres le mercredi 20 août 2014, 03:59:18
/Catalina Inside/

Yes darling \o
Thanks :)

/tends son bras/
Titre: Re : Dead like me. [Valimutée]
Posté par: Futa Deadpool le samedi 23 août 2014, 00:44:03
Lady Mechanika comme choix d'avatar nécessite un hommage de ma part.
J'ai longtemps souhaité faire un perso avec Lady Mechanika ^^

Et la fiche est sympa aussi.