Les terres sauvages / Re : Là où la nature n'a que faire de l'avis de l'homme [PV:Kalianna]
« le: mardi 03 septembre 2013, 11:18:05 »Parallèlement, de folles idées naquirent dans l'esprit malmené du démon. S'il réussissait à écraser la Déesse sous le plaisir, dans son propre palais, pourrait-il prétendre l'avoir vaincu ? Si oui, cela impliquait-il qu'il pouvait prendre sa place, son statut ? Sinon, être l'amant favoris d'une Déesse pouvait-il aider être propulsé aux devants de la scène ?
Il aurait aimé y penser plus souvent, mais d'autres vagues d'envie le submergèrent cruellement, le tirant de ses pensées. La puissance du don de la Déesse semblait ne jamais décroître, comme s'il était une machine qui, une fois entraînée, ne perdait jamais son élan. Mais qu'est ce que ça pouvait être bon ! L'Incube n'avait jamais autant désiré une femme de toute sa vie. Tout son corps lui hurlait de la prendre, de la posséder ; son coeur battait si fort qu'il menaçait d'éclater, son cerveau secrétait des doses d'endorphine records qui perturbaient complètement ses pensées en noyant son intellect sous des sensations d'extase et de satisfaction. Et que dire de son membre qui commençait à se dresser glorieusement, chaudement...
Les baisers tendres et les mains de la Déesse n'arrangèrent rien à la situation du démon. Encore une autre vague d'extase désireuse, si puissante qu'elle aurait tué un humain, vint le frapper. Il ne put retenir une suite de discrets gémissements qui transportaient avec eux des brides de ses pouvoirs. Si elle les entendait, Kalianna serait forcée de faire face à un désir encore plus grand. Les sons que produisait la gorge de l'Incube était anormalement envoûtant, excitant... Et nul doute qu'il en pousserait d'autre si la Déesse s'appliquait.
La voix de la Déesse -un véritable nectar pour les tympans- se fit entendre comme dans un rêve, à la fois si lointaine et si proche. Vaelh était littéralement écrasé par son pouvoirs, si bien que ses perceptions étaient brouillées. Il lui fallut un gros effort de concentration pour lui répondre.
Si, je connais le poids de tes mots. Mais que pourraient-il m'apporter ? Que pourrais-tu dire à mon propos qui me soit avantageux ? Il laissa s'écouler un instant puis, dans le plus merveilleux et lubrique des sourires, souffla : ah, peut-être vas-tu raconter à quel point il t'a plu de connaître pour la première fois le véritable orgasme avec un Incube ? Vaelh vacilla, heureusement que la Déesse était proche, elle l'aida à garder son équilibre. Avec un air provocateur, il ajouta : Après pareille expérience, crois moi, tu auras très envie de m'inviter maintes et maintes fois dans ton palais.. Et aux Enfers, le plaisir que tu ressentiras n'en sera que plus grand.
Sonné par le désir, il ne remarqua que maintenant qu'il était torse nu. Sa peau pâle était parcourue de symboles étranges à la signification occulte. Ils étaient minuscules, mais s'imbriquaient les uns aux autres pour former de plus grosses runes, qui elles même s'assemblaient les unes aux autres pour construire des marques plus imposantes. En fait, l'ensemble du torse et du ventre du démon était le support d'une grande rune constituées d'une infinité d'autre symboles. Selon l'angle à partir duquel on regardait le tout, le symbole changeait littéralement de forme pour adopter des géométrie perverties, corrompue. La magie de tels tracés résidaient dans le fait que, même si la Déesse ne pouvait les lires, ils lui transmettait d'avantage de visions d'extase. C'était comme les comprendre sans pouvoir les déchiffrer.
En dessous de ces tatouages se tendait la musculature parfaite du démon, développée dans le but de plaire. Ses muscles fermes et fins lui donnait une silhouette d'athlète toute en souplesse. Sa peau y était délicieusement tendue, bouillante... Et semblait inciter Kalianna à y poser ses lèvres pour la goûter.
Avoir enfin une pleine vue sur le torse nu du démon pouvait agir comme une révélation chez la Déesse. Comme si... On lui avait raconté toute sa vie des contes et légendes qui évoquaient un être merveilleux, parfait, et qu'elle le tenait enfin en face d'elle.
Et tout ça, elle pouvait le toucher, le posséder.
Puis il remarqua que sa main avait été guidée sur la poitrine de la Déesse. Il sourit, ravi de se dire qu'un tel geste était la preuve charnelle que la Déesse le désirait vraiment. Cette petite victoire fit enfler son courage. Il vissa son regard enfiévré dans celui de Kalianna, lui promettant silencieusement une extase comme elle n'en n'avait jamais connu, puis avec une douloureuse lenteur entreprit de décrire de simple petit cercle sur ce grand sein offert. Sa main y était plaqué, s'enfonçant subtilement dans cette colline de chair ferme tandis qu'elle y appliquait un massage sensuel. Brusquement, l'Incube concentra tout son don de plaisir dans ce contacte, foudroyant littéralement la Déesse d'une vague d'extase irrésistible. Il avait tellement envie d'elle qu'il fit s'intensifier son don à un point jamais atteint, la soumettant à une infinité de visions dans lesquelles elle se laissait pétrir la poitrine d'une multitude de manières différentes. Les visions étaient si nettes, si puissantes qu'il n'était même plus possible de faire la différence avec la réalité. Ainsi... La déesse était, pour l'heure, condamnée à se laisser masser la poitrine dans une infinité de vie différentes, mais simultanément. Là, l'Incube massait avec force et rage ses deux seins, les pétrissant comme deux balles de pâtes, lançant à la Déesse un regard fou de désir, en lui soufflant nombres de coquineries ; ici, Vaelh était allongée sur elle, répandant mille et un baiser sur ses seins, n'hésitant pas à sucer délicatement leurs extrémités tendues ; là, l'Incube venait d'arracher avec sauvagerie le misérable petit bout de tissu qui préservait la poitrine de la Déesse, avant de l’entraîner au sol pour l'y soumettre. Dans cette vision -ou peut être était-ce la réalité ?-, l'Incube écrasa ses lèvres contre celle de la Déesse, avant de se dresser sur elle pour lui imposer la présence de son intimité raidie entre ses deux montes de chair avant d'y commencer des vas et viens sensuels.
Tout ceci sembla durer une éternité. Éternité durant laquelle la Déesse n'avait absolument plus de repère. Elle ne pouvait que contempler l'infinité de visions, subir tout l'improbable plaisir qu'elles engendraient, et se demander où était la réalité.
Vaelh arborait un sourire carnassier, excité au possible. Kalianna était la Déesse de la tentation, et il avait perdu son duel contre elle. Il avait été tenté, soumis à un pouvoir trop puissant pour lui. Mais... Kalianna n'était pas la Déesse du plaisir. Et le plaisir, Vaelh en connaissait un rayon dessus. Il en avait fait sa spécialité et sa raison d'être.
La Déesse avait gagné la première manche, mais ce sera bientôt à elle d'implorer que Vaelh ne cesse jamais ses caresses. Il en bouillonna d'envie. Il fantasma en s'imaginant le corps de la Divinité secoué de spasmes de plaisir incontrôlables... Quelle délicieuse vision. Il se perdit dans ses pensées, laissait la Déesse subir sa torture pendant encore de longues secondes, avant de faire cesser les vision. La Déesse était de retour dans la réalité et pouvait sentir l'Incube qui caressait son seins avec une tendresse touchante, comme pour la rassurer.
As-tu fais bon voyage ? Lui souffla-t-il sensuellement en faisant mention aux visions. Je suis sûr que tu as vu de merveilleuses choses. Et tu en verras bientôt beaucoup plus. Oh oui, tellement plus...
Vaelh jeta à la Déesse un regard qui sous entendait qu'il connaissait nombre de tours plaisants. Avec lenteur, il se pencha pour poser un baiser sur le haut de son sein puis, avec une habilité étonnante, priva la Déesse de son haut, exposant ses appâts opulents à l'air libre. Il se perdit dans leur contemplation en se mordillant la lèvres, serrant son bassin contre celui de sa partenaire. Ces collines étaient simplement merveilleuses, si bien qu'il ne put résister à l'envie d'y coller son oreille pour entendre le coeur de la Déesse battre en dessous. Il se régala de ses palpitation anarchique avant de revenir poser sa main sur le sein de la Déesse pour le masser pensivement, saisissant parfois son extrémité jusqu'à sentir le tout se durcir douloureusement. Il fixa à nouveau la Déesse, son expression sensuel se changeant en un masque de malice. Il souffla :
Tu m'as tenté. Tu as gagné cette première bataille. Mais tu vas perdre la suivante. Maintenant jouons selon mes règles. Il aurait voulu se détacher, mais l'envie de rester contre la poitrine de la Déesse était beaucoup trop fort. Trop de tentation ! Hm... Souhaites tu ressentir... "plus" ? Si oui, montre moi ce paysage que j'ai mendié tout à l'heure. Il souffla, plus bas encore, plissant les yeux et détachant chaque mot : tout de suite, Kalianna.
Il avait sciemment employé son prénom, sous entendant ainsi que malgré le fait qu'elle soit une déesse, il pouvait parler comme si elle était son égal.