Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Coéquipiers ? (Mr Valmy)

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Susan Matthews

Humain(e)

Coéquipiers ? (Mr Valmy)

samedi 01 décembre 2012, 23:35:29

Un coéquipier allait lui être affecté. Susan ne savait pas encore qui c'était.

Il était pour l'instant six heures du matin. Elle venait de se lever. Depuis quelques jours, elle dormait peu. Elle traînait le plus souvent à sa fenêtre, dans l'espoir d'apercevoir à nouveau son héros. Elle ne pouvait pas croire qu'il était mort, contrairement à ce que disait les médias. Mais à mesure que les jours passait, le doute s'emparait de son esprit.

Bâillant discrètement, elle passa à la salle de bain pour aller se doucher. Une longue douche, bien chaude, pour délasser ses muscles endoloris. Puis elle finissait sur une touche d'eau fraîche, pour raffermir sa peau, garder la brillance de ses cheveux d'ébènes, et la réveiller assez pour une dure journée de boulot.

...

Huit heures. Elle venait d'arriver au commissariat. Son regard effleura le dossier nouvellement posé sur son bureau. L'inspecteur Matthews avait encore du boulot. Quel crime avait été commis cette fois ? Meurtre ? Kidnapping ? Prise d'otage ? Elle soupira, et chaussa ses lunettes. La monture noire, en acier, était fine et rectangulaire. Les verres étaient fins aussi.

Elle s'assit derrière son bureau, et commença à lire. Le rapport faisait état d'une disparition. Son coeur fit un bond en voyant le nom du disparu. Kyle... Elle expira brutalement, mais le nom de famille n'était pas celui qu'elle attendait. Kyle Prescott. Un jeune américain en voyage scolaire. 23 ans. Disparu depuis 24 heures. Mais un témoin avait tout de suite prévenu la police car il l'avait aperçu se faire traîner de force dans une fourgonnette noire par trois hommes en noir. Elle soupira. Reposant le dossier, elle aperçut son supérieur direct avancer vers elle.

« Susan ? »
« Oui chef ? »
« Suis-moi. J'ai quelqu'un à te présenter. »
« J'arrive. »

Elle se leva, écarta sa chaise, et suivit son chef jusqu'à son bureau.

« Inspecteur Susan Matthews, je vous présente le Lieutenant Gabriel Valmy qui sera, dès à présent, votre coéquipier. »

Susan tombait des nues. Elle avait complètement oublié qu'elle aurait un nouvel équipier aujourd'hui. L'ancien avait été muté à Tokyo. Elle jeta alors un oeil à ce Gabriel Valmy, à mi-chemin entre la curiosité, et le désir de retourner dormir.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 1 lundi 03 décembre 2012, 18:03:46

On avait voulu lui parler dès son arrivée au commissariat, et il était là, dans le bureau du capitaine. Putain, ça sentait le roussi, il savait pas pourquoi, mais entre le sapin et le soufre, ça fourmillait d’odeurs dans le coin !  Une seule chose était sûre, c’est que le capitaine l’avait dans le pif à cause de sa manie de toujours flirter avec les limites et souvent tomber  de l’autre côté de la barrière, et celui-ci avait une tendance toute particulière à dédaigner voir carrément détester ceux qui franchissaient la ligne, peu importe leurs résultats…

L’homme entra accompagné d’une jeune femme pas trop mal foutu, il la détailla rapidement avant de reporter son intérêt sur le chef, il était particulièrement vexé car quelqu’un faisait pression pour ne pas le faire muter. Tsubahana avait le bras particulièrement long mine de rien, et ça devait faire chier au capitaine Katamura, tant pis pour lui, il lui fit un grand sourire et fit un signe de tête la la jeune femme qui l’accompagnait.

« Inspecteur Susan Matthews, je vous présente le Lieutenant Gabriel Valmy qui sera, dès à présent, votre coéquipier. »

« Fais chier ! »

Premier réflexe, un réflexe à la con sans doute, mais que voulez vous, Gabriel et son côté des plus impulsifs… il trouvait un avantage certain à travailler tout seul, surtout qu’il sentait bien qu’il allait laisser  le commandement à la miss… quelle poisse, ou plutôt, non,  ce n’était pas de la poisse, juste une forme d’acharnement envers lui…

La journée avait bien commencé pourtant ! Quelle plaie ! Il s’était levé de bonne humeur, était venu bosser de bonne humeur tant que de bonne heure ! L’un dans l’autre ça s’était bien passé… jusque là, mais se retrouver avec une nénette à gérer…

« Je ne fais pas de baby sitting, je ne change pas les couches et je ne mouche pas les morveux, donc c’est nom… »

Il n’avait pas le choix, il le savait… d’ailleurs comme pour le confirmer, le capitaine lui remit un papier entre les mains, un ordre officiel… putain de bordel de merde !  Mais il voulait bosser en solo !

« Et c’est l’inspecteur Matthews qui aura le commandement du duo… »

Okay, il était achevé là… il se leva et prit sa chaiuse pour l’envoyer valdinguer.

« Allez vous faire foutre, même si je suis sur qu’elle, c’est déjà le cas… »

Au sens propre…. Mais au sens figuré, il pouvait dire qu’il venait de se faire baiser….

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 2 mardi 04 décembre 2012, 14:10:46

Fais chier ? Susan jeta un regard offensé à celui qui était désormais son coéquipier. Et puis quoi encore ? Elle serra les dents, et retourna son regard vers son chef. Elle priait pour que tout ceci ne soit qu'une mauvaise blague. Elle s'offusqua plus particulièrement de sa phrase suivante, et dû prendre sur elle pour rester impassible.

Malheureusement, son souhait que tout ceci ne soit qu'une vaste plaisanterie tomba à l'eau lorsque le chef remit au lieutenant un papier officialisant cette comédie. Susan serra les poings contre ses cuisses. Enfin, heureusement qu'elle dirigerait le duo. Quoiqu'avec cet énergumène, elle allait se faire des cheveux blancs avant l'heure.

Elle sursauta lorsqu'il envoya sa chaise valser avec violence, et tourna une nouvelle fois son regard vers lui. Il osa même l'insulter sans se cacher.

« Comment osez-vous.. ! »

Elle inspira et expira profondément pour reprendre son calme, histoire de ne pas faire honte à son chef, puis reprit plus posément.

« Si vous croyez que je suis enchantée de cet état de fait, vous faites erreur. Alors faites contre mauvaise fortune bon coeur, comme moi. Et soyez professionnel bon sang ! »

Elle ne s'attendait pas à pareil nouvelle en début de journée. Pouvait-elle avoir pour coéquipier un homme pire que ça ?

« L'inspecteur Matthews fait preuve de plus de maturité que vous Lieutenant Valmy. Voilà un de ses aspects de la situation qui ont fait que je l'ai choisie pour diriger. Vous êtes trop impulsif. J'espère qu'elle saura vous tempérer. »

Le chef leur fit signe de retourner dans l'autre pièce, s'occuper du dossier posé sur le bureau de Susan. Une copie en avait été faite et déposée sur le bureau de Gabriel.

Celle-ci, n'accordant pas un regard au Lieutenant, toujours vexée de ses paroles, retourna donc s'installer et lire l'intégralité du dossier. Le seul point noir de cette histoire, enfin de ce dossier, c'est qu'à chaque fois qu'elle voyait le nom de "Kyle", elle repensait à l'annonce de la mort de Sentinel Prime. Elle masquait habilement son trouble extérieurement toutefois.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 3 mardi 04 décembre 2012, 18:45:15

Comment il osait ? Hum, bonne question… ah oui, il avait la réponse, en utilisant ses lèvres, sa langue et ses cordes vocales, comme elle venait de la faire à l’instant !  Ah et aussi en le pensant ! Ah bah forcément !  Le penser était essentiel ! Sans le penser, comment  le dire en toute honnêteté ? Non, il n’aimait pas mentir, d’ailleurs s’il avait un grief, il le disait en face sans la moindre hésitation ! Par exemple dans ce genre de cas, ça lui faisait chier de devoir partager ses enquêtes et toutes les emmerdes, si partager les emmerdes  ne le dérangeait pas mais ses enquêtes et ses méthodes, ça non, c’était son « secret ».

Au moins, elle partageait ses idées sur le domaine, quoique ça n’avait rien pour lui plaire !  Putain, ça le gonflait d’avoir ne serait-ce qu’un seul point commun avec elle si ce n’est  son travail et son grade ! Il en avait raz le cul de cet entretien… cette collaboration le gonflait déjà… il venait de perdre sa putain d’indépendance ! Quelle emmerde ! Et le professionnalisme elle pouvait se l’enfoncer bien profondément au travers de l’anus, et sans vaseline !

Il bossait tout seul depuis des années ! Depuis que Tsubahana avait eu sa série de promotion ! Elle s’était arrangée pour ça et ils savaient tous deux pourquoi, mais que ce connard, ce fils de porc ait pu passer outre ça lui foutait carrément les boules ! Et ces conneries comme quoi il serait trop impulsif, qu’il n’était pas assez mature, toutes ces conneries, il pouvait lui aussi se les foutre au fond de l’anus sans recours à de la vaseline !

Il finit par sortir à la suite de  la génisse non sans une grossièreté physique un geste dont l’obscénité n’autorise pas plus de détails, mais bon, c’était particulièrement vulgaire, au capitaine gérant le service alors que celui-ci ne le voyait plus, un coup bas en somme… cela servit d’exutoire. Mis il avait besoin de plus, beaucoup plus !  Alors il mit ses affaires dans l’un de ses toroirs de bureaux, se rendit jusqu’au bureau de sa nouvelle coéquipière et lâcha de manière bien bruyante son tiroir par terre devant elle, de l’autre cpité du bureau qui lui faisait face.

D’un geste il vira tout ce qu’il y avait sur le bureau, il appartenait à quelqu’un d’autre après tout, foutant tout par terre avant de placer ses propres affaires, puis il s’assit devant celui-ci, mit les pieds sur la table du bureau et lança à celle qu’il allait devoir supporter.

« Alors patronne, on branle quoi aujourd’hui ? »

C’était purement ironique, il le savait, elle le remarquerait sans peine…

« Nan parce que moi ça me dérange pas de rester ici à rien foutre ! Tu sais, c’est la meilleure chose à faire ! Ah et tiens, ça peut être utile… »

Il saisit un morceau de papier et nota son numéro de portable dessus en fit un avion et l’envoya à la jeune femme… ; et hop, bien vidé : la tête !

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 4 jeudi 06 décembre 2012, 13:22:26

Ses lunettes sur le nez, Susan étudiait chaque aspect du dossier. En général, pour un enlèvement, il fallait retrouver la personne enlevée dans les 72 heures, sinon, la chance de la retrouver en vie diminuait. Il ne restait que 48 heures. Un bruit la tira de sa lecture. Le lieutenant Valmy venait prendre place. Elle ouvrit la bouche pour protester, le voyant virer sans ménagement les affaires d'un autre, mais la referma. Non, elle ne s'énerverait pas. Elle garderait son sang froid nom d'un chien ! Son regard l'observa sans que la moindre émotion ne se trahisse sur son visage. Elle lança un regard d'excuse au propriétaire du bureau avant de retourner à son problème. En plus des enquêtes, elle allait devoir gérer cet homme. Que du bonheur !

Elle ferma les yeux un instant, inspirant profondément, puis les rouvrit. Elle attrapa au vol le papier qu'il lança, juste avant que la pointe de l'avion ne touche son front, et le posa sans délicatesse sur son bureau.

« Vous avez une copie de ce dossier. Alors lisez-le et ne perdons pas de temps. Il s'agit d'un enlèvement. »

Elle défroissa l'avion en papier et vit qu'il avait noté son numéro. Elle haussa un sourcil, avant de se rappeler qu'ils bossaient ensemble à présent. Ils devaient donc pouvoir se joindre sans soucis. Elle déchira un bout de la feuille et nota le sien avant de le déposer au coin de son bureau. Puis elle reprit sa lecture et termina bien vite. Le dossier n'était pas épais. Deux pages à lire. Un témoignage, et une fiche de renseignement sur le jeune homme. Ils allaient devoir se rendre sur le lieu de la disparition, rejouer la scène en quelque sorte, et interroger d'éventuels témoins. Il y avait peut-être même des caméras...

« On va aller à l'arrêt Luang, pour le bus n°5. J'appelle la ligne de bus, savoir qui conduisait ce jour-là, pour interroger le chauffeur. Vous, Lieutenant, vous pourriez allez faire du porte-à-porte, en quelque sorte. Parler aux commerçants de la rue, chercher quelqu'un qui puisse reconnaître l'agresseur. N'oubliez pas les SDF aussi. Ils en savent souvent plus long qu'ils ne le laissent paraître. »

Elle se leva, enfila une veste sur son uniforme, et prit ses clés avant de se figer.

« Mais peut-être voulez-vous conduire ? Pour ne pas vous sentir totalement sous mon commandement ? »

Ironique ? A peine. Elle aussi savait manier les mots, n'en déplaise à cet homme rustre et sans manières.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 5 vendredi 07 décembre 2012, 11:46:49

Oh, elle jouait au poisson ?  Allez, on ouvre la bouche et on la referme, on ouvre la bouche et on la referme, mais surtout on la ferme, pas un son, bon sang que ne pas l’entendre était agréable !  ça lui rappelait déjà à quel point il aimait la liberté qu’il venait de perdre avec une saloperie de coéquipière dans les pattes… il regrettait Tsubahana… elle au moins savait s’y prendre pour le faire, comme elle disait, céder de son plein gré, ce que cette foutue emmerdeuse ne saurait sans doute jamais faire, mais en un sens, il s’était déjà résigné, même si en arriver là était bien malheureux !

Le jeune homme l’écouta, un dossier à lire, il le regarda, dédaigneux avant de s’en saisir du bout des doigts comme si bosser allait lui refiler une méningite aigue… remarquez, cette hypothèse n’était pas exclure, il parcourut les deux pages avant de soupirer, une enquête à la con bien évidemment… les disparitions, ça le gonflait plus que tout… il regarda l’horloge… huit heure cinq… ça allait passer lentement… il l’écouta donner des consignes… elle, elle devait pas bosser ici depuis longtemps… on était jeudi et le deuxième jeudi du mois, les SDF étaient massés trois ou quatre rues plus loin car une association offrait un ptit dej’ bien chaud à ceux qui étaient défavorisés… et ce n’était que le début de ce qu’il aurait aimé lui dire… parce que la majorité des commercent n’ouvraient que vers neuf heures et demie, d’où la bêtise de ses ordres…

Au final, sur le total, on ne pouvait que joindre la ligne de bus, de plus, à cette heure-ci, les gens roulaient dans les embouteillages pour aller bosser, entre sept heures et huit heures et demie, inutile de prendre la bagnole, c’était lent à s’en tirer une balle… Bon Gabriel, tu ne dis rien, tu la suis et tu riras plus tard… tu ferme ta gueule surtout !  Ferme là, voilà ! Tu vois que tu peux le f…

« Jsuis ptêtre trop sanguin, mais moi au moins, j’ai un brin de jugeote… »

Oui, son ironie au goût des plus mauvais avait été de trop pour éviter une remarque de la part du lieutenant Valmy. Il prit une vlope qu’il mit en bouche sans l’allumer. Signe qu’il allait prendre sa dose de nicotine avant toute chose, et avant même ses ordres. Mais non content de la traiter implicitement de débile, il ne put s’empêcher de dire pourquoi.

« Il est huit heures cinq, à cette heure ci, il y a des bouchons de partout, donc la bagnole ne sera pas utile, de plus, pour un habitué des enquêtes sur le terrain, il est évident que la majorité des boutiques ouvrent vers neuf heures, neug heures et demie en général, à commencer par l’opticien, le boucher, le poissonnier et le salon de coiffure de la rue concernée, il ne peut y avoir que la boulangerie d’ouverte avant de piétiner sur place, alors si vous voulez aller vous faire chier pour rein là bas, pas de soucis, je fournis le PQ, mais vous pouvez crever si vous croyez que je vais y aller. »


Ça au moins, c’était clair, non ? Vous voulez plus de clarté ? Soit. Alors, voyons voir, un américain, d’après ce que je lis, c’est son premier voyage au japon, donc pas de raison d’avoir des ennuis avec la mafia locale ni avec les triades…. Je ne vois pas le papier de l’ambassade ricaine dans le dossier, ni les analyses vidéos des caméras, et appeler la compagnie de transports en commun, c’est faisable d’ici… verdict, on fait quoi patronne ? »

Il prit le papier sur lequel était marqué le numéro de la fliquette et je jeta sans même le regarder, encore un signe qu’elle pouvait crever avant qu’il la joue en équipe, le deuxième sous entendu était très simple : t’as beau diriger, ma garce, en attendant j’ai marqué tous les points, je suis en train de gagner  à qui pisse le plus loin, à toi de voir si tu comprends où est ton intérêt, fouteuse de merde….

« Maintenant si tu le permets, miss, je vais aller planter mon clou de cercueil ! »

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 6 vendredi 28 décembre 2012, 13:42:38

Susan leva les yeux lorsqu'il affirma qu'il était sanguin, avec qu'il savait réfléchir. Elle fronça les sourcils. Et.. ? Quelque chose n'allait pas dans les directives qu'elle avait donné ? Il lui donna l'explication quelques instants plus tard. Elle garda son expression impassible, mais intérieurement elle soupira. Elle n'avait pas de problèmes d'embouteillage pour sa part, elle venait à pied. Elle n'avait donc pas pensé à ce paramètre-ci. Quant aux boutiques... Elle avait l'habitude de celles qui ouvraient dès huit heures. Il faut croire qu'ils sont plus paresseux au japon. Ou alors, ils restent ouverts plus tard.

Elle le laissa finir, sans rien répondre. Elle avait les doigts crispés sur ses genoux. Ce qu'elle pouvait détester être prise en défaut... Et puis, avec cette disparition, elle pensait un peu trop à Kyle. Pas le disparu, mais le héros. Quoique, disparu aussi. Mort, d'après les médias, bien qu'elle ne désirait pas y croire.

Elle posa son regard sur le papier où elle avait noté son numéro de téléphone, et sentit la colère monter lorsqu'elle le vit le jeter sans même le regarder. Elle serra les dents, s'empêchant de sortir une réplique acide, et respira profondément. Elle hocha la tête lorsqu'il parla d'aller fumer. Il la tutoyait en plus ! Ils n'étaient pas assez intime pour qu'elle se le permette. Et ils ne s'entendaient pas assez. Mais elle laissa couler, et le fixa tandis qu'il partait fumer.

Quand il fut hors de vue, elle quitta son masque impassible et se prit la tête entre les mains.

« Bordel de merde ! »

Elle ne jurait pratiquement jamais, mais là.. C'était un homme absolument irritant. Il la mettait sur les nerfs, et ça ne faisait qu'un petit quart d'heure qu'ils bossaient ensemble. Joli record. Elle détestait aussi son chef, sur le moment, pour l'avoir fichu en équipe avec lui. Et cette histoire de "commander" le duo... Elle n'était pas habituée. Ses précédents coéquipiers étaient à égalité avec elle. Ils s'entendaient bien, bossaient bien, et buvaient un coup le soir avant de se quitter. C'était un vrai travail d'équipe, pas un travail hiérarchisé.

Si Gabriel revenait dans l'instant, il pourrait la voir dans une position de dépit total. La tête dans les mains, le dos voûté et les coudes posés sur le bureau. Elle devait faire abstraction de la mauvaise foi et de la mauvaise humeur du Lieutenant Valmy. Ils étaient sur une disparition, et le moindre instant était compté. Il n'avait qu'une quarantaine d'heure pour mettre la main sur le disparu. Passé cette affaire, elle pourrait laisser éclater sa colère et remettre les points sur les i. Mais pour le moment, sa conscience professionnelle lui soufflait de laisser couler, et de ne pas perdre du temps en conflits stériles.

Elle se décida à appeler elle-même la compagnie de bus, ne jetant même pas un regard vers la direction qu'avait prise son coéquipier (subordonné plutôt) pour aller fumer.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Coéquipiers ? (Mr Valmy)

Réponse 7 mardi 01 janvier 2013, 16:00:20

Gabriel était sorti rejoindre d'autres fumeurs, il ne faisait rien de bien compliqué : il prenait sa clope, l'allumait et commençait à tirer quelques lattes en échangeant es propos sur tout et rien avec les autres... comme au bar, mais sans la moindre goutte d'alcool... enfin bon, Ryo et Take était de bons déconneurs ! Du coup, il avait de quoi bien se marrer ! Mais voilà, aujourd'hui rien à faire, le plaisir y était pas. Il regardait sa clope comme un con avant de la jeter et l'écraser, il n'avait pris que deux bouffées et il rentra.

Grâce à la présence de Matthews, il avait même pas le plaisir de fumer une clope. Il lança une dernière vacherie à Ryo sur sa nouvelle « patronne » puis il ferma la porte pour être à l'intérieur. Il se rendit directement à son bureau et se vautra sur son siège, alors que sa coéquipière était au téléphone. La compagnie de bus sans doute, il se contenta donc de faire des mimiques grossières et des gestes obscène vers leur supérieur à tous les deux... il n'avait rien de mieux à foutre. Enfin si, il avait une iodée pour occuper son temps en fait.

Il pria pour que l'ordinateur tienne le coup et imprima les horaires du bus concerné par  le trajet et les différents arrêts. Il les regarda avant de sourire. Un sourire en coin... il prit un plan du quartier concerné et indiqua dessus les différents arrêts avant de commencer à réfléchir. Dans ce coin là, il n'y avait pas trente six endroits où se rendre en fait avec une camionnette aussi voyante, surtout quand on venait d'enlever quelqu'un, on ne pouvait pas s'arrêter n'importe où pour déposer la victime, non,il fallait un endroit désert. Un chantier, un entrepôt, des docks, tous ces emplacements pouvaient convenir.

Il chercha à proximité des lieux à vérifier. Dans le quartier, il y en avait trois... trois chantiers en travaux mais qui étaient suspendus faute de moyens... il y avait bien des gardiens de nuit, mais cela ne suffisait pas vraiment, on pouvait aisément dissimuler quelque chose dans des lieux comme ça, d'autant que c'étaient des lieux assez distants des lieux de l'enlèvement pour qu'on n'y pense pas. Il les entoura sur la carte et la fit glisser vers sa collègue.

Il n'expliqua pas son geste, elle était encore au téléphone. Puis il prit un autre morceau de papier sur lequel était écrit : « casque ? » façon express de lui demander si elle pouvait faire de la moto, tout simplement. Il rajouta en dessous, pour virer toute ambiguïté : « pour la moto ». Puis il attendit qu'elle ait fini de téléphoner pour lui lancer.

« Euh, Susan c'est ça ? Putain de bordel de merde, on va pas se faire chier, je t'appelle Susan, tu m'appelle Gabriel, sinon, ion va passer pour des baltringues. Bon, ça a donné quoi ce coup de fil ? Et j'ai ptêtre quelqu'un qui aura des infos, un indic' dans la pègre... Mais il deal a des heures assez précises et si on se magne pas on va le rater. On va y aller en moto pour plus de rapidité dans les bouchons... j'ai grandui ici, je connais tous les raccourcis... »

Il se leva et pris casque et gants avant de s'arrêter et lancer.

« Ah et regarde la carte, j'ai isolé trois lieux possibles pour des personnes retenues en otage... et on a des nouvelles de la famille ? Faudrait passer les voir. Bon, faut que je pense à tout ou tu te magne le cul, que tu as superbe, et tu m'aides ? »
[/b]
Il savait une suele chose de claire :  son principal décontractant, la clope, elle venait de lui en passer l'envie, le sexe, il pouvait s'asseoir dessus, il ne restait ^plus que le boulot... en être réduit à bosser faute de mieux... ça lui foutait les nerfs en pelote et il avait besoin de frapper sur quelqu'un ! Cela pouvait se sentir : il était assez agressif au niveau du ton de ses propos.

« T'as une adresse pour le chauffeur de la compagnie de bus ? Qu'on y passe tant qu'à faire ! »

Il allait lui faire peur avec une bonne pointe de vitesse.... oui, l'entendre gueuler qu'il était un malade ca il roulait trop vite le détendrait...

« Pour les caméras, quelqu'un s'en chargera d'ici pendant ce temps... »


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