Sacréments gros ces insectes ![Pv]

Des insectes géants !  Des fourmis grosses comme des humains !  Il n’en avait pas cru ses oreilles qaund on le lui avait dit et avait mis cela sur l’exagération caractéristique des aventuriers trop portés sur la bouteille !  Jusqu’à ce qu’il lui montre son butin, là c’était ses yeux qu’ils n’avaient pas cru !  Une aile de libellule géante ! Au moins, il avait le mérite d’avoir surpris le magicien qui alors avait lourdement insisté pour voir cela dans sa tête. A contrecœur et avec certains charmes en poche notamment un de séduction et un de chance, il avait eu le droit de vérifier, et il avait été impressionné de se rendre compte que c’était vrai. Aussitôt il avait commencé à insister pour connaitre le lieu où les trouver. Peine perdue, il n’avait rien lâché !

Il avait alors lâché les propos contre son gré, il l’avait forcé ! L’homme en avait perdu la raison !  De quoi faire sourire Aetius, pas la moindre once de volonté, c’était à se demander comment il avait fait pour ne pas rester paralyser par la peur… ou alors c’était parce qu’il était trop puissant et qu’il avait tout balayé sur son passage, défenses mentales et raison….  Ce n’était plus son problème de toute manière ! Il n’avait qu’à donner le lieu tout de suite !

 Sans trop de difficulté il s’était alors servi d’une carte et d’un sort pour arriver à proximité !  Il s’agissait d’être particulièrement prudent ! Il se concentra pour modifier légèrement les odeurs qu’il laissait échapper comme toutes les créatures existantes, olfactivement, il était invisible lorsqu’il entra dans la forêt, toujours égal à lui-même en bure sobre de couleur marron terne et un peu rapée. Il se demandait sur quel genre de spécimen il allait tomber.

La seule impression qu’il pouvait laisser apparaitre était celle d’un chasseur en quête de proie. Avançant quelques peu accroupi il s’enfonça dans les bois obscures, aux aguets.

Kuhum errait près d'un lac, le corps maculé d'un liquide ayant l'apparence du miel, que cela soit par sa texture et son collant. Cela ne semblait pas déranger la sauvageonne d'avoir un corps imprégné de l'odeur mélangeant une saveur sucrée et une autre beaucoup plus spéciale. L'humaine se mit à attendre jusqu'à ce qu'une  liane armé d'une langue se mette à sortir de l'eau et lécher la peau.  La plante aquatique aimait ce liquide et Kuhum le savait bien.

En échange de se faire lécher partout jusqu'à la dernière miette, la sauvageonne reçu comme cadeau une fleur de la taille de son buste. Ce cadeau pouvait paraitre ridicule, mais dans cette forêt ce fier aux apparences pouvait se révéler mortel. La fleur en question permettait à Kuhum d'avoir son repas de la journée, augmentant légèrement ses pulsions sexuelles à cause du résidu d'aphrodisiaque.


Kuhum allait se mettre à dévorer la fleur sans aucune forme de pitié, quand un envolé d'insecte se mit à attirer son regard. La sauvageonne sentit un léger vent jouer avec les cheveux sombre, apportant une odeur inhabituelle, elle n'était pas inconnue, mais le mélange l'était. Elle ne savait pas pourquoi, mais son instinct disait qu'un être dangereux était sur son territoire.

Kuhum se mit à faire le lien avec une libellule morte le matin, une aile en moins, était-ce son prédateur qui revenait chercher le cadavre ? Quoi que cela puisse être, Kuhum se devait de le chasser et user des ressources de la forêt si nécessaire.

En moins d'une dizaine de seconde, la sauvageonne errait dans les arbres, voltigeant avec assurance, frôlant les plantes carnivores. Plus d'une  fois elle se suspendit à une branche, pour écouter et sentir, se rapprochant du magicien qui se croyait invisible.

Kuhum connaissant cette forêt par coeur ne prit pas longtemps pour trouver un perchoir assez loin pour ne pas être vu du magicien, pouvant observer l'intrus par de toute petit jours entre les branchages des arbres en face de son champs de vision. Elle prit le choix de l'observer de loin, cela semblait être un de ses géants à deux pattes, la méfiance se mit à grandir.

Non loin de là, elle vit au sol les marques d'un conduit de fourmilière et usa de ses connaissances pour transmettre à la reine de cette colonie une demande. La réponse fut rapide et la sauvageonne prit les devants.

Avec une grande souplesse, elle se mit à s'approcher, évitant tout les pièges de la forêt, se mettant en face du vent pour que le magicien ne sente pas son odeur, évitant soigneusement les feuilles et les branches mortes pour éviter de signaler sa présence.


C'est à quatre pattes que l'humaine se déplaça, prenant une posture similaire aux fauves en chasse. Kuhum tapait doucement du pied, usant de la sensibilité des fourmis pour être prêtes à agir, elle ne savait certes pas compter, mais pouvait savoir qu'une armée de fourmis soldat pouvait écraser n'importe quoi. La sauvageonne avait toujours éradiqué des géants à deux pattes en les réduisant en bouillie.

Kuhum comptait laisser le magicien continuer à avancer, ne se doutant pas qu'il était à présent la cible d'une sauvageonne et d'une fourmilière, sans ajouter à cela les plantes qui allaient se faire une joie de le croquer.

On parle de pièges de la forêt, mais il n’en vit aucun, pas un piège, rien ! Et ses défenses comme ses alarmes ne détectaient rien qui puisse lui être dangereux. En plus, avec les défenses qu’il avait, si une bestiole l’attaquait, elle finirait  d’abord par avoir l’impression de se prendre un mur en pleine poire et si elle insistait trop, elle finirait complètement grillée… Sauf les insectes ! Eux ils se retrouvaient vivants mais inertes, ainsi, vive la cueillette… mais ce n’était que de la théorie…. Il avait du créer des défenses  sur mesure, mais il n’aurait aucune certitude, il aviserait sur le tas et au pire, il avait toujours des sorts mineurs à disposition !

Il continuait à avancer, se courbant pour observer le sol, une colonne de traces de pattes, comme chez les fourmis, il allait pouvoir peut-être trouver des fourmis géantes ! Peut être pourrait-il même capturer une reine !  Ce serait vraiment le gros lot ! Et un sujet d’étude passionnant ! Il y aurait sans doute des découvertes majeures à la clé ! Raison de plus pour remonter la piste !

Il prononça une formule pour accroitre son sens olfactif, de cette manière il pouvait remonter l’odeur de la colonie jusqu’à la fourmilière ! Autant vous dire que le magicien avait eu une sacrée chance de tomber là-dessus au hasard ! Et il allait pouvoir apercevoir la manière de vivre de ces fourmis gargantuesques !  Rien qu’à la taille des empreintes, il se disait  que ces insectes devaient mesurer dans les deux mètres de long !  C’était incroyable !

Il continuait de remonter la piste !  Mais de plus en plus, il avait du mal à se frayer un chemin, comme si la nature avait la volonté de l’empêcher d’aller plus loin. Il forçait les plantes à s’écarter, et en retour, il les sentait davantage aggressives, comme si elles allaient passer à l’attaque et il bardait ses défenses…

Une liane armée d’épines se décida enfin et lui fonça dessus, commençant à s’acharner contre ses défenses, multipliant les  assauts !  Apparemment, elle ne brûlait pas au contact de ses défenses. Inutile de se poser des questions, il avait raté son bouclier. Tant pis !  Il fixa des yeux la liane, prêt à se défendre violamment si nécessaire !

Peu à peu, il accumula l’énergie, faisant monter la chaleur  autour de lui, l’attirant à lui pour la concentrer. Et enfin, il forma un globe d’un pied de diamètre, et d’une impulsion mentale il l’envoya sur la liane qui se désintégra dans une odeur de soufre… il y eu grand cri plaintif. Il ne s'était pas attaqué à une plante, mais à autre chose...

Si les plantes furent beaucoup plus agressive, ce n'est pas uniquement à cause de Magister, mais aussi Kuhum qui se faufilait devant le mage pour énerver les plantes Les méthodes furent varié. Mais au final cela mit la sauvageonne dans le champs de tire de Magister, qui envoya sa boule incandescente, brûlant tout sur son passage.

Kuhum ne reçu pas le projectile en pleine figure, une cosse de la plante tué tombant juste en face d'elle, faisant office d'écran. Mais la chaleur fut suffisante pour agresser les yeux, faisant crier l'humaine, qui cachait ses yeux qui brûlaient.

Immédiatement elle se mit à taper du pied et la forêt fut parcourut d'un terrible bruit, comme si une légion d'éléphants chargeait. En moins d'une minute la source de ce bruit apparut. Une vingtaine de fourmis étaient autour du magicien, la sauvageonne étant grimpé sur un arbre pour observer. Le géant à deux pattes semblaient dangereux, il fallait le tuer rapidement et exposer son cadavre à l'entrée de la forêt. Elle se mit à pousser un sorte de cris de guerre et les insecte se mirent à charger dans le but de le réduire en bouillie.