Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Vodka Cola [Jane Watson]

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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 30 lundi 01 avril 2013, 16:22:18

Elle était très accueillante avec moi, et pas timide pour un sous. J’embrassai des lèvres souples, lisses, odorant la salive et l’alcool, et promptes à me renvoyer mes délicates attentions. Parfois, je la laissai seule m’embrasser, qu’elle doive soulever ses lèvres jusqu’aux miennes ; parfois j’entrouvrais un œil, pour admirer le bien être que lui prodiguaient les baisers. J’entendais ses murmures respiratoires, de plaisir, je sentais l’air qui sifflait en elle, et, puisque ça devenait plus sexy, tout au service de nos sens, je la taquinais de légères pointes de langue entre ses commissures, laissai quelques gouttes, que je lui nettoyais moi-même, ou lui laissais moissonner. Je me contentai de bises passives lorsque je devais me concentrer sur ma ceinture, que je travaillais à forcer dans le plus petit espace, à défaire ma braguette pour que lorsque je tirai enfin la lanière, mon sexe pût se libérer, et donc s’étendre – bien que je réservais pour plus tard de virer le caleçon. Mon gland se pressa contre elle, câlin, mais chaud. De plus en plus chaud.

C’est sans doute lui qui me souffla de rompre le baiser, même si je ne fis pas le rapprochement. Je la découvris, souriante, enchantée, et cela me ravit. Je réfléchissais à ce que j’allais lui faire, faisant trotter deux doigts sur l’un de ses seins, quand elle tenta de planter ses ongles en moi. Et je vis dans son regard, tout sauf de l’enchantement. Un désir prédateur, de celle-là même qui tenterait invariablement de me dévorer, dans la seconde.

Sa fougue subite ne me surprit qu’un temps, et bientôt, nous nous dévorâmes mutuellement les gosiers, à la manière du « french kiss » dans ce qu’il pouvait avoir de plus vorace. Un coup sur la langue, un coup dans la mâchoire, un coup à l’extérieur, on se râpait l’un l’autre dans l’espoir commun d’en garder quelque chair, lambeau ou rognure, d’en inspirer un jus, de recouvrir nos papilles de carnassières saveurs. Elle se collait à moi si fort qu’elle parvint à nous retourner et à me mettre sur le rebord, au-delà duquel la gravité reprenait doucement ses droits. Elle se collait toujours plus, et malgré quelques vaines tentatives pour lui reprendre un peu de terrain, je finis par chuter. Dans un dernier instinct de survie je l’avais agrippé aux hanches, aussi me suivit-elle ; même si l’impact lui fut sans doute plus léger, m’ayant moi pour l’amortir.

D’ici je sentais toutes les vibrations de la voiture, ce qui n’était pas vraiment désagréable. J’étais donc sur la moquette, sous Jane, un peu endoloris, lui essuyant le dos comme pour m’assurer qu’elle n’avait rien (après tout, c’était le rôle des hommes d’encaisser à la place des femmes), avant qu’elle ne se mette à califourchon, me dominant de son sourire fourbe. Elle rabattit ses cheveux vers l’arrière à la manière des autoritaires, et s’empara de ma chemise, dont je me pressai de défaire chaque bouton. Que dans l’excitation, j’en fis sauter deux.

– Alors, mon cher Russe, dis-moi... Est-ce que tu as déjà fait l’amour dans une limousine ?
– Avec des comme toi, pas souvent. Je ne voulais pas lui reconnaître trop explicitement que c'était une première. Une délicieuse première.

Je lui relevai sa jupe pour mater sa culotte, toute dégoulinante de cyprine, mais ne put résister à l’envie d’en racler un doigt pour me le passer sous la langue, en même temps que je lui rendis son regard provocateur. Je crevais d’impatience. J’avais envie qu’elle me domine, puis je voudrais la dominer à mon tour, la prendre par devant et par derrière, sur le sol, le siège, les vitres et le plafond. J’avais envie de me tuer dans la tâche.

Alors je baissai mon caleçon, pour lui montrer ma verge ; et à moi-même, qui se dressait fièrement entre nous, longue et dure. Ca oui j’en étais fier. Bien plus fier que toutes les qualités mentales ou intellectuelles que je pouvais avoir, et qui en l’occasion, valaient pour moins que rien.

– Elle est à toi.
Le rp est une espèce d'égocentrisme social où se joignent les délires de chacun : un réseau de frustrations, d'obsessions et de fantasmes, orné d'effets stylistiques et scénaristiques et de fautes d'aurtaugrafe.


Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 31 mercredi 03 avril 2013, 08:23:19

Assise sur l’homme, Jane était en position d’amazone, de dominatrice. Son sourire amusé témoignait de son excitation. Elle mouillait sans hésitation, tant elle était excitée. La voiture roulait. Elle faisait l’amour en public, dans un espace privé... Qu’est-ce que c’était bon ! Jane en frémissait, sentant de longs frissons la traverser, alors que le Russe se déshabillait, ôtant rapidement, de manière précipitée, les boutons de sa chemise. En remuant un peu son bassin, Jane sentait ses fesses glisser contre une protubérance à hauteur de l’entrejambes de l’homme. Le brave Russe était très excité, ce qui ne la surprenait pas. Pour être honnête, la Californienne aurait été chagrinée que ce ne soit pas le cas. Mains posées sur son torse, elle le laissa ôter sa chemise, révélant un long torse glabre. Il n’était pas particulièrement musclé, mais attirant. Avec ses mains, Jane écarta un peu plus les pans de la chemise, et frotta la peau nue de l’homme, un nouveau sourire éclatant sur ses lèvres. Elle se mordilla les lèvres, avant de le sentir aventurer ses mains sous sa jupe, caressant sa culotte, recueillant entre ses doigts un peu de la cyprine qui s’était échappée. Elle esquissa un nouveau sourire, nullement dérangée. Elle percevait les ronronnements et les vibrations de la voiture, et vit Alexeï se déshabiller encore, libérant sa verge. Jane dut s’écarter un peu pour qu’il puisse le faire. Il fit glisser son pantalon et son sous-vêtement, et la lycéenne put voir un membre pointer, se dressant fièrement vers le haut, comme s’il était heureux d’être à l’air libre.

« Elle est à toi » l’invita-t-il.

L’intéressée esquissa un léger sourire, et pencha la tête sur le côté, faisant glisser ses longs cheveux.

« C’est trop d’honneur » répliqua-t-elle en souriant.

Sa main se pencha le long du torse de l’homme, filant de ses pectoraux à son estomac, pour finir emprisonner entre ses doigts son sexe. Le serpent de pierre, comme l’écrirait Stephen King. Un petit canon qui ne demandait qu’à tirer son boulet, et qui était en train de charger la poudre, Jane faisant office de stimulant. Le sexe, dans le fond, était quelque chose d’incroyablement simple et répétitif, mais qui réussissait, en même temps, à être toujours inédit et exquis. Un curieux paradoxe, de ces paradoxes que seule la nature humaine arrivait à engendrer. Jane se permit un petit regard espiègle, et commença par caresser lentement ce membre, s’amusant à le coincer entre deux doigts, pour remonter dessus. Ce n’était pas surprenant, mais la fellation était une des choses que Jane adorait. On croyait, à tort, que la femme était, dans une fellation, soumise, mais de son point de vue, le caractère soumis ou non du partenaire dépendait de son rôle. Celui qui avait un rôle actif menait la barque, et, par conséquent, dominait le jeu. Et, en l’occurrence, la balle était dans le camp de Jane. A elle de s’amuser avec le Russe, de dicter sa volonté. Elle dominait. Le seul truc qu’elle regrettait, dans le fond, c’était son uniforme scolaire. Elle aurait largement préféré une belle robe courte et sexy comme celles qu’elle portait quand elle allait en soirée. Au lieu de ça, elle avait un uniforme d’écolière.

Pendant quelques minutes, Jane vint ainsi s’amuser avec le sexe tendu de l’homme, grattant sa verge, le masturbant tendrement, avec un certain doigté. Ce n’était évidemment pas la première queue qu’elle prenait ainsi. Tous ses partenaires adoraient les fellations. Comme quoi, la vie était parfois très bien faite. Elle s’amusait ainsi, prenant tout son temps, puis finit par pencher sa tête, et par lécher la verge, sans chercher encore à la sucer. Prendre son temps, ne pas brusquer les choses, c’était le secret de la réussite, et, dans ce domaine, Jane ne se débrouillait pas trop mal. Elle lécha donc la verge, déposant quelques baisers à sa surface, frottant son nez dessus, appréciant la taille et l’épaisseur de cette grosse sucette, sentant la voiture avancer, rouler sur le bitume, percevant les vibrations des pneus sur le sol.

Après ce long préliminaire, elle alla enfin au vif du sujet, et posa sa main sur la base de la verge, l’immobilisant. Elle s’humecta les lèvres, les écarta, et le prit en bouche, avant de commencer à sucer, creusant ses joues. Les choses sérieuses pouvaient commencer. The show must go on, comme dirait l’autre !
DC d’Alice Korvander.

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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 32 samedi 06 avril 2013, 23:24:06

Du rapport de l’homme à son colosse. Les petites bites ne s’en vantent point, les grosses queues ne s’en cachent guère. On l’aime grosse, grande et forte et il en va de même pour celles – et ceux – qui la subissent. Je crois qu’il y-a de l’altruisme derrière cette obsession, bien que sans doute et avant tout, elle est la résultante de notre nombrilisme, couplée à notre fascination maladive de l’acte sexuel. Bien sûr, le fond et la forme peuvent varier d’un individu à l’autre. Personnellement, devant mon sexe, je me sentais du genre... héroïque. Notamment en présence du sexe féminin. Tel Ulysse qui en termine de son long périple, et, harassé de ses prouesses, va chercher le réconfort auprès de sa tendre femme – allègrement trompée durant le voyage, avec Circé, Calypso, et vaguement les sirènes, mais elle ne saura rien que le côté platonique de mes prouesses. Je m’égare.

– C’est trop d’honneur.

C’est vrai. Ses caresses descendaient, abandonnaient mon torse pour une compagnie nouvelle. Une partie de moi le regrettait, car son doigté était suave. L’autre jubilait, se préparait, en bon petit soldat. Elle prit mon sexe, plus ou moins solennellement, stimulant déjà quelques nerfs, tandis que je me mettais les mains derrière la tête en toute paresse, et profitais du vibrant massage prodigué par le moteur du véhicule, comme d’une attraction supplémentaire. Maintenant, elle me branlait, et malgré mon ample expérience en la matière, elle s’y-prenait mieux que moi-même. Tout ce que je vivais, là, c’était ce qu’on pouvait appeler je crois, le luxe absolu.

Je me corrige : le luxe absolu fut quand elle y-mit la langue.

– Ouh, c’était sexy ça... Refais-le ? Ouh...

Entre deux baisers, entre deux caresses, je songeai à cette fois, où je n’étais pas étendue sur la moquette d’une limousine à me faire lécher le phallus par une divine poupée du nom de Jane. Sombre époque. Il était à noter que malgré les circonstances – comprenant secousses et virages du véhicule –, la belle s’y-prenait trop bien pour me laisser matière à être indulgent. Je me disais Aaahh..., et puis Ouuuhh… Aussi patiemment qu’elle, j’attendais qu’elle me suce.

Jusqu’à ce qu’enfin elle s’écarte, pour mieux avaler mon gland, celui-ci même qui me communiqua une joie si vive que j’en frappai le mou du siège en contrehaut. Le plaisir était énergisant, il m’énervait, il attisait ma faim charnelle. Il fallait que je la touche plus. Je tentai de me rassasier sur son cuir chevelu, dont je grattai la pilosité pour sentir le crâne, puis, insatisfait, je lui pris le poignet libre et me le plaqua contre le torse. Le geste fut trop brusque, la déséquilibra, et elle tailla ma pipe de travers mais j’en fis peu cas : je sentais ses doigts, je câlinais sa main, cela m’apaisa. Toute concentrée qu’elle était sur son travail, je guidai moi-même ses caresses, et les miennes, le long de son bras, quand je ne lui baisais pas sa paume et ses doigts, quand je ne les lui suçais pas, m’inspirant de ses propres manières. J’étais las de rester inactif, et j’avais mes tendances fétichistes à assouvir.

La séance suivit son cours de la sorte, de plus en plus plaisante, et lorsque le moment devint particulièrement agréable, je m’alertai avec chagrin de l’imminence de l’éruption. Je pris le segment nu de mon sexe et lui battis gentiment les lèvres pour le lui signaler, sans avoir la force de l’obliger à rien. Qu’elle me comble dès maintenant ou plus tard, j’aviserais de la marche à suivre.
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Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 33 dimanche 07 avril 2013, 14:30:52

Elle sentit les doigts d’Alexeï glisser sur ses cheveux, une partie du corps féminin que les hommes observaient beaucoup dans ce genre de situations. Ils pouvaient s’y cramponner à vous en faire hurler, ou faire preuve de plus de retenue, en se contentant de simplement vous caresser la tête. L’un dans l’autre, Jane préférait la douceur, c’était moins douloureux. Et Dieu sait que les cheveux pouvaient être une zone sensible. Elle s’attaquait au sexe de l’homme, au morceau du Roi, comme on disait. Sa verge tendue s’enfonçait dans sa bouche, et elle soupirait faiblement, se débrouillant pour n’utiliser aucune de ses mains, afin de se concentrer uniquement sur sa succion. Sa langue remuait sous la verge, essayant de s’enrouler autour, tandis que sa tête remuait de haut en bas. Elle ferma les yeux, respirant par le nez, et continua sa tâche. Ce n’était pas bien difficile, et, comme toujours, assez excitant. Sentir ce sexe en elle était quelque chose de magnifique. Une texture molle et dure, qu’elle s’amusait à éprouver. Elle multipliait les gestes et les actions. Soit sa langue filait sous le sexe pour le relever, soit ses dents la mordillaient, soit elle aspirait, ce qui avait pour effet de creuser ses joues, et d’exercer une pression sur sa queue. Elle continuait ainsi, avant de sentir l’une des mains d’Alexeï attraper son poignet. Elle en fut surprise, et sentit sa main s’envoler, ce qui perturba son équilibre. Un grognement s’échappa de ses lèvres closes, et elle secoua la tête, afin de récupérer son équilibre, tout en sentant sa main remonter le long du torse de l’homme, jusqu’à se poser sur ses lèvres. Il lécha ses doigts, les fourrant dans sa bouche, avant d’embrasser sa paume. Manifestement, Alexeï était très excité, ce que sa queue traduisait déjà.

Jane continuait sa fellation, en fermant encore les yeux, s’appuyant avec une main. Outre les agissements d’Alexeï, il fallait aussi tenir compte des ronronnements de la limousine, notamment quand cette dernière prenait des virages. Fort heureusement, le chauffeur avait une conduite adaptée et calme, ce qui permettait de faire cette fellation sans difficulté. Elle enchaînait parfois des gorges profondes, tout en essayant, avec sa main libre, de faire quelques signes. Elle savait qu’il existait beaucoup de sorts liés à la magie rose, notamment un qui, à en croire son manuel, permettait de faire des gorges profondes sans difficulté. Son sort échoua totalement, et elle dut donc reculer sa tête, recouvrant le sexe de salive. C’était délicieux. La jeune Californienne se faisait plaisir, et sentit alors les doigts d’Alexeï s’approcher de ses lèvres, les titillant, caressant son propre sexe.

*Il doit approcher du point de rupture...*

Il fallait croire que Jane était douée. Elle aurait pu arrêter maintenant, mais, tant qu’à faire, elle comptait joindre l’utile à l’agréable. Dans son sac à dos, elle avait, outre ses manuels, sa trousse, et ses livres scolaires, une petite fiole comprenant une mixture qui lui avait mis une semaine à faire, et avait nécessité des achats très atypiques sur Internet, ou dans des boutiques. Elle avait utilisé son livre pour concevoir une potion renfermant un aphrodisiaque. Elle s’y était attelée, car il s’agissait avant tout d’alchimie, la magie et les sortilèges ayant une part assez faible dans cette préparation. Dans son sac, il y avait la mixture, mais elle n’avait pas encore trouvé de cobaye, Nell ayant refusé d’utiliser la substance sur ses amants. Et Jane était tombée sur Alexeï... Alors, elle n’hésiterait pas longtemps, curieuse de voir comment l’aphrodisiaque fonctionnerait. L’apprentie-sorcière savait qu’il n’existait pas vraiment de produits aphrodisiaques dans le monde, la plupart ce ceux qui existent et sont vendus sur le Net étant juste des escroqueries. Tout était lié aux endorphines, ces neurotransmetteurs qui véhiculaient la notion de plaisir dans le corps suite à une forte activité physique. Le plaisir pur et sain, sans dépendance physique, contrairement à d’autres sensations de bonheur, comme la drogue. Une potion aphrodisiaque devait donc jouer avec les endorphines, et Jane avait eu bien du mal à la concocter. Cependant, que serait une sorcière sans ses potions ? Elle comptait bien l’utiliser, mais, pour que le résultat soit plus probant, il fallait qu’Alexeï se décharge en elle.

Jane redoubla donc d’ardeur, en léchant plus avidement cette verge, mais surtout en suçant plus fort, remuant plus rapidement sa tête, stimulant encore plus la verge, jusqu’à provoquer un orgasme. Elle sentit le sperme filer dans sa gorge, et secoua mollement la tête, ses toussotements étant couverts par cette verge qui était en elle. Elle secoua la tête en se retirant, et avala ce sperme. Elle aimait bien faire ça, et essaya de ne pas tout recracher, même s’il fallait bien reconnaître que le sperme avait un goût assez écœurant. Elle se redressa, récupéra ses doigts trempés, et vit le sexe de l’homme décroître rapidement. Un nouveau sourire naquit sur ses lèvres, avant qu’elle n’écarte quelques mèches de cheveux.

« Pauvre sexe... Mais je suis une Américaine, Alexeï, et les Américains sont connus pour être très gourmands. »

La partie n’était pas terminée. Jane comptait encore s’amuser avec lui, et elle s’écarta un peu, allant chercher son sac à dos, puis l’ouvrit rapidement. Elle dut écarter le manuel de géographie, afin de trouver sa fiole, et l’attrapa. Le flacon ne comportait aucune étiquette, rien d’autre qu’un bouchon à ouvrir. Il n’y avait aucun colorant dans la fiole, et, s’il était possible d’y ajouter des substances supplémentaires, Jane s’en était tenue à la formule originelle. Elle s’approcha, et se remit à califourchon sur l’homme, tenant la fiole dans sa main. Elle la décapsula, et une légère odeur de vanille s’en échappa, avant qu’elle ne l’approche des lèvres de l’homme.

« Tiens, ça devrait te redonner un coup de boost... »

Du moins, Jane l’espérait. Il était possible que la fiole ne fasse rien, ou qu’elle le transforme en véritable prédateur sexuel. Elle serait déçue qu’elle ne fasse rien.
DC d’Alice Korvander.

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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 34 mardi 09 avril 2013, 03:13:33

Loin de calmer sa succion, elle l’activa au contraire. La jouissance... serait un peu hâtive soit, mais à ce stade-là, était extrêmement tentante. Et puis elle l’avait décidé ; c’est donc qu’elle en accepterait les conséquences. Mon sexe s’enfonça plus profondément dans son gosier, que je dus chasser ma main pour lui faire place, pour mieux lui gratter la gorge du gland, fou de joie. Mon corps s’affolait, je plaquai mes mains au sol, mes yeux se fermèrent pour concentrer toute mon attention sur le point d’extase...

... Jusqu’à ce, qu’après un ultime instant de plaisir, le sexe, les nerfs, le monde, tout devienne relax. L’instant de détente ultime, où l’on peut tout entendre, du « je te quitte » au « toute ta famille vient de mourir », sans en avoir – plus – rien à foutre. Je la félicitai d’une tape sur la tête, avant qu’elle ne se relève, la bouche pleine de mon précieux nectar. Elle ingurgita.

– C’était un sacré baiser d’amour, entre vous.

Du doigt je pointai les deux concernés : ma queue, de plus en plus molle à la manière du ballon qu’on dégonfle, et la fille, dont j’observai la satisfaction méritée du travail bien fait. Et mon sperme était son trophée. Je me demande quel goût ça a, songeai-je, me jurant aussitôt de ne jamais vérifier.

– Pauvre sexe... Mais je suis une Américaine, Alexeï, et les Américains sont connus pour être très gourmands.
– Ouais ? Il va falloir attendre que le pauvre se recharge.

C’était bien le problème, mais elle ne s’en dirigea pas moins sûrement vers son sac pour y-chercher quelque mystérieux artéfact ; temps que je mis à profit pour m’asseoir. Lorsqu’elle revint sur moi, elle porta à mes lèvres une fiole au contenu douteux, que je pris naïvement pour un parfum à la vanille.

– Tiens, ça devrait te redonner un coup de boost...

Je posai sur le récipient un regard suspicieux. Une drogue ? Puis sur Jane, mais finis par écarter les lèvres. Le liquide s’y-déversa, dont le goût fut analogue à l’odeur, soit une douceur vanillée assez correcte. Je bus trois gorgées puis attendis, attentif aux effets. Il me sembla, lorsque – et parce que – je me posai la question, que je voulais la déshabiller ; alors je lui remontai son haut.

– Haut les mains, ma jolie.

Puis je tirai sur son vêtement pour la laisser en soutif, les cheveux broussailleux que je l’aidais à se remettre ; et l’observai quand elle fut bien. C’était intéressant certes, mais nul réaction au niveau du pubis, ni eau montante à la bouche. Un peu comme si j’étais gay.

J’attendis encore, m’écartant pour mieux voir. Forte étrange création, que le corps féminin. Et fort curieux que, dans l’attitude de Jane, dans sa façon d’être prête, elle semblait s’attendre à un effet imminent de sa boisson. A moins qu’elle ne le souhaite juste. La pauvre fille mouillait à m’en reluire les cuisses, dans l’attente que son homme bande à nouveau, et moi, j’étais là, inerte et inutile.

– Quel mauvais hôte je fais. Au lieu de m’occuper de mon invitée je la laisse s’occuper de moi. Tu es adorable, je suis méchant.

Je l’embrassai, puis l’écartai, et me relevai, las de cette position inconfortable et soucieux de retrouver un siège. Je finis d’ôter caleçon et pantalon, ne gardant plus que mes chaussettes et ma chemise déboutonnée pour cacher quelque chose – rien de bien intime – avant de m’asseoir. Encore une fois, je n’avais rien à me reprocher. Mouais. Et c’est quand on n’a rien à se reprocher qu’il ne coûte rien de s’excuser.

– Excuse-moi pour le délai, mais il ne sera pas dit que j’aurais manqué à mes devoirs envers toi. Serment.

Une lumière blanche, aussitôt, émana de mes valseuses, éphémère, puis s’en alla. Un miracle subit qui me laissa groggy par son absurdité, et terrifié par sa localisation. Sorcellerie pensai-je, au rappel de cette mixture, et la peur m’envahit de ne plus rien contrôler de ce qui pourrait maintenant s’ensuivre, soit tout et n’importe quoi – en rapport probable avec mes couilles. J’aurais du me méfier plus que ça avant de boire cette merde.

Ma queue battit ; elle venait de grossir. J’espère qu’il n’y-aura que ça. Elle battit encore, et au fur et à mesure que je la surveillai, qu’elle prenait de la place, mes craintes s’évaporaient, et à nouveau j’étais pris de l’envie de baiser. Je levai les yeux sur Jane, et l’esthétique de sa personne me sembla soudain plus sexy. En un clin d’œil, je lui pardonnai tout.

– Fait chaud hein ?

Je m’éventai, car en effet cette soupe me filait un joli coup de chaleur. A moins que ce fût elle, et juste elle. Elle m’attirait à un point, qu’il devait bien sortir quelque particule de son corps si sexy, pour qu’irrésistiblement j’aille jusqu’à elle, la soulève par les fesses – avec une aisance admirable – et la plaque sur le coin de la banquette arrière. Et de là, lui bouffer le cou, comme si je voulais la décapiter, et lui brasser la chatte du doigt, pour m’assurer qu’elle serait accueillante quand bientôt j’allais... la baiser...

– Tu sens ça ? Tu le sens dis ? Ouais tu le sens... Il fait chaud...

Si elle ne le sentait pas, au moins sentait-elle mes gouttes de sueur perler sur elle, ou bien l’accablement qui me gagnait dans ma gestuelle. Si la température poursuivait son envolée, je suerai directement à l’état de vapeur, et je crèverais gueule béante. Je me dégageai donc, dans l’urgence, virai toutes les bouteilles du bac à glace pour m’y-plonger la figure, brasser les glaçons à m’en bombarder la face. L’un d’eux s’imprégna de rouge, et des gouttelettes de sang perlaient de mon front quand j’en ressortis, haletant.

Mais ce n’était pas assez pour calmer ma fièvre, car le froid de la glace fondait facilement. Alors je débouchai le champagne pour m’en asperger le visage. L’expérience fut drôle : d’abord la mousse, en guise de shampoing, puis le rinçage par le vin pétillant. L’alcool sur ma plaie la fit douloureuse, peut-être, mais tellement moins que me soulageait la fraicheur du liquide sur le reste de la cascade. Je poursuivis la douche dans mon dos, sous ma chemise, jusqu’à ce que la bouteille ne se vidât. Je me coiffai les cheveux vers l’arrière, quand je me rendis compte que la chaleur revenait aussi vite qu’elle s’était absentée.

J’ouvris donc une vitre, pour y-passer la tête et hurler à la face du monde :

– C’EST CHOOOOOOOOOOO !

L’air, et peut-être le cri, me firent du bien. On longeait une longue avenue, avec un trottoir, où les gens marchaient et tournaient la tête vers la mienne. Une fille, une jeune blondasse, une bonasse du dimanche que je désirai immédiatement, se permit même de glousser. Salope. Je me brusquai vers le rétroviseur, à travers lequel je vis Fuku qui me voyait, de sa mine hideuse, de vieux que rien n’étonne et que tout répugne. C’en fut trop, je rentrai.

Et me retrouvai face à Jane, que les courants d’air nouveaux décoiffaient et recoiffaient en permanence, changeant sa chevelure en un brasier ardent. Comme ma bite eussé-je pensé peut-être, si la fournaise dressant mon sexe à son paroxysme m’avait laissé assez de recul pour ce genre de remarque graveleuse. Je n’avais plus chaud qu’à cet endroit mais alors, c’était plus insoutenable que tout. Il fallait à tout prix me débarrasser de cette trique sorcière, et pour ça...

– Y-a que ça que t’attends, hein grosse pétasse ?

Je me jetai sur elle, complètement fou, fouillai dans sa jupe, lui arrachai sa culotte, l’attrapai par les chevilles pour la balancer au sol ainsi qu’on ferait d’un sac de ciment. Puisqu’elle était étalée, je la frappai du pied au bas ventre, puis m’effondrai au sol pour l’immobiliser pendant que j’entrai en elle. Et déjà je la secouai comme pour conclure, en guise d’entame gentille. Il faut que ça sorte !
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Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 35 mercredi 10 avril 2013, 09:03:17

Comment l’homme allait-il réagir ? That’s the question, dude. Jane n’en savait absolument rien, et c’était ça qui était excitant. De ce qu’elle savait, une sorcière avait une forte expérience empirique, ce qui expliquait beaucoup étaient parfois pendues dans le passé. Il y avait toujours des ratés, et les clients, naturellement, n’aimaient pas trop les échecs. Qu’est-ce qui se passerait avec Alexeï ? Jane espérait au moins qu’il se passerait quelque chose, et, au début, elle déchanta un peu, car il ne sembla rien arriver. L’homme avait pourtant tout bu, mais son sexe ne durcit pas immédiatement. Jane faillit en sentir une pointe de déception, quand il lui ordonna de lever les bras. Surprise, et un peu perturbée, elle obtempéra, et sa chemise sortit de son corps. Elle finit en sous-vêtements, les seins retenus par un soutien-gorge assez serré, bas de gamme, sans réelle particularité. Il était violet. Il poussa ensuite Jane, qui tomba sur les fesses, en clignant des yeux.

*Alors, c’est tout ? Ma potion se contente juste de lui donner envie de voir mes nibards? C’est quoi cette merde ?!*

Tu parles d’une arnaque ! Et elle ne pouvait même pas faire un procès à ce foutu livre ! Elle allait se redresser, quand son regard s’attira, en même temps que celui d’Alexeï, sur sa proéminence. Son sexe se mettait en effet à grossir démesurément, et Jane papillonna des yeux, littéralement sur le cul.

*Par les couilles de Merlin, ça a marché ?!*

Sous ses yeux, Jane vit en effet le sexe de l’homme se redresser, et grossir à vue d’œil. Alexeï eut une nouvelle et belle érection, plus forte que l’ancienne, comme si son sexe avait gagné quelques centimètres, et elle se mordilla les lèvres. Ça, c’était son œuvre ! La potion avait marché ! Elle aurait presque dansé de joie, mais elle se contentait de l’observer avec envie, se rappelant qu’elle n’avait toujours pas joui, et que sa culotte était dans un triste état. Elle s’attendait presque à ce qu’il retourne la baiser, mais, au lieu de ça, Alexeï agit... De manière inattendue. Il se mit à suer abondamment, son corps se recouvrant de plaques rouges. Il attrapa Jane, avec une lueur de perversion dans les yeux, et l’envoya contre la banquette arrière. Surprise par cet excès de virilité et de sauvagerie, elle se laissait faire. Sa potion venait de stimuler ses hormones, et devait aussi agir sur les endorphines, afin de limiter leur sécrétion, de manière à mieux l’exciter. Il était donc normal qu’il réagisse de manière violente, mais, qu’il ait ai chaud... ? Jane allait sans doute devoir revoir ses cours sur la biologie. Il mordait dans le cou de la future sorcière, ses doigts près de son intimité, parlant en grognant presque :

« Tu sens ça ? Tu le sens dis ? Ouais tu le sens... Il fait chaud...
 -  O-Oui... réussit à articuler Jane. Je le sens, Alexeï, je le sens... »

Pour le coup, son cœur se mettait à battre la chamade, car elle craignait aussi que l’homme ne devienne violent, et ne cherche à la battre, ce qui ne la tentait guère. Seule sa sœur avait droit de la fouetter. Elle sentait la chaleur de l’homme. Son corps ressemblait à une espèce d’usine à charbon. Il s’écarta d’elle, et se rendit vers le bac à glace de la limousine, se livrant à un curieux spectacle avec les glaçons et les bouteilles d’alcool. Médusée, Jane l’observait, se remettant sur la banquette arrière, sans rien dire, n’osant pas articuler un mot, de peur de l’énerver. Oui, pour le coup, Jane se sentait un peu dans la peau du Docteur Frankenstein face à sa création, qui échappait à son contrôle. Mais c’était les risques du métier, après tout, ma pauvre Suzette. La magie, c’était une loterie. On mettait son ticket, on faisait rouler la boule, et Dieu seul sait quand elle s’arrêterait. Pour le coup, il fallait croire qu’elle avait du trop forcer sur le dosage. Après tout, ce genre de potions se jouait à la goutte prête. Alexeï était en chaleur, et elle s’attendait presque à pouvoir faire cuire un œuf sur son dos rouge, comme s’il avait attrapé des coups de soleil.

*C’est peut-être lié au fait que c’est un Russe… L’hiver, après tout, ils se baignent dans des lacs gelés…*

A sa surprise, elle le vit ouvrir la fenêtre, faisant remuer les longs cheveux de Jane, avant d’hurler dehors des choses inintelligibles. Heureusement, personne ne pouvait voir la sorcière. Il se retourna, la regardant, avec une lueur de prédateur sexuel dans les yeux... Une lueur qui excita Jane, et réveilla en elle l’ombre de la sorcière ayant sous son pouvoir des hommes costauds, des colosses qui n’attendaient qu’un claquement de doigts de leur propriétaire pour aller massacrer des gens, se scarifier, ou même mourir. C’était le plus grand fantasme de Jane : inventer des potions qui la rendrait irrésistible, des sortilèges de séduction qui amèneraient des foules entières à se prostituer devant elle. Elle serait alors la réincarnation moderne et parfaite de Jean-Baptiste Grenouille, et offrirait sa propre version du Parfum.

« Y-a que ça que t’attends, hein grosse pétasse ? » grognait Alexeï à ton intention.

La fenêtre était toujours ouverte, et Jane se permit un sourire, avant que l’homme ne se rue vers elle. Ce petit sourire fut tout ce qu’elle réussit à faire avant de le sentir lui sauter dessus. Il s’était déshabillé, n’ayant plus qu’une chemise qui pendait misérablement, et ses chaussettes, avant d’enfoncer son sexe en elle, lui ôtant rapidement sa culotte. Il s’enfonça sous sa minijupe d’écolière, et, en sentant cette grosse queue taper en elle, Jane poussa un soupir, fermant les yeux, avant de tendre ses mains. Elle agrippa la nuque de l’homme, réalisant qu’elle l’avait transformé en une espèce de bête de sexe. Elle imaginait sans peine ses descendantes faisant ça avec leurs maris, ou simplement avec des hommes bien bâtis. L’excitation que Jane ressentait était double. Elle était fière, car elle venait de comprendre que la magie était l’arme suprême pour manipuler et forcer les gens à vous obéir. Ce fut donc avec un sourire ravi qu’elle s’abandonna complètement à cette étreinte :

« Là, je la sens ! Enfonce, allez, remue-toi le cul ! Défonce-moi !! Allez, REMUE-TOI !! »
DC d’Alice Korvander.

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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 36 vendredi 14 juin 2013, 03:11:34

Laide, si laide, Dieu que cette femelle était laide : ses narines sombres, ses oreilles difformes, son teint blême, ses yeux gluants, ses gémissements abrutis, le tout mal brassé pour donner ce chaos organique qui lui servait de visage. Pourquoi cette symétrie ? Pourquoi n’a-t-on pas la bouche en haut, les yeux en bas, pourquoi deux oreilles pour un seul nez ? Même de cette façon on se trouverait beau, du moins s’en convaincrait-on assez pour rendre son prochain baisable. Bien à ceux qui savent baiser tout en acceptant la laideur de l’autre – j’ai été drogué, je ne compte malheureusement pas : la drogue avilit l’homme et pour preuve, mon vocabulaire, qui s’était réduit aux pires inconvenances.

– Défonce-moi !
– ТААГ… Еулеус…САЛОПП ! !

J’avais du mal à parler, les efforts – pour le moins excessifs – mis dans chaque coup de buttoirs saccadaient ma respiration. A chaque fois mon gland curait plus profondément dans ses entrailles, surfait sur sa muqueuse, en un ballet moins gracieux que pragmatique. Toute la brutalité du monde était derrière moi ; je haletais tel un ogre, quand je ne vociférais pas quelque insulte dans ma tendre langue ; je fracassais la carrosserie, guidé par une rage mystérieuse. Je la défonçais elle, avec ma grosse bite. D’après ses gémissements je répondais à ses attentes à merveille... faute d’exhausser les miennes. Pourquoi ça vient pas ?!? Ce n’était pas faute de la vouloir. Pour pouvoir dire que je la désirais du plus profond de mes tripes, je manquais cruellement d’organes. C’est-à-dire, je sentais en moi plus de désir qu’en un bataillon de marines en pleine séance de branlade collective. C’en était à un tel seuil que le plaisir n’était guère plus qu’une information : ma queue brûlait à moitié moins que le Soleil, et c’est à peine si j’y-pensais.

Il faut moins d’une minute à l’homme pressé et surexcité pour déverser sa semence. Or, en voilà bien dix que j’avais beau consacrer toute mon énergie – surhumaine pour l’occasion – à la tâche d’en finir, rien n’y-faisait. Je sentais pourtant que l’explosion de joie était imminente ; ce invariablement depuis la première pénétration. J’étais dans le Tartare, à côté de ce pauvre Tantale tout à sa maudite rivière. On échangeait des regards compréhensifs. Mes efforts semblaient parfaitement inutiles, mais je n’avais pas la force, la volonté, ni simplement l’idée de m’interrompre. Je répondais aux ordres de ma conscience... qui n’avait de cesse de me hurler « Baise-là ! »

Soudain, la limousine prit de la vitesse. Une vitesse que d’aucuns qualifieraient d’excessive. L’évènement m’énerva encore davantage ; or, il s’avérait que la puissance de mes coups de reins était justement proportionnelle à mon état d’énervement.
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Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 37 samedi 15 juin 2013, 14:27:56

La baiserie, ce n’était pas une invention moderne. Dès les Grecs, ce genre de trucs existait. On les appelait les bacchanales, et les sorcières avaient perpétué la tradition, à travers les sabbats. À dire vrai, Jane s’imaginait bien ses ancêtres droguer ainsi des villageois pour se les taper pendant des jours... Pas étonnant que l’Église et les coincés du cul la composant aient finalement décidé de les traquer, afin de les massacrer. En tout cas, c’est ce que Jane aurait fait, à leur place. Le Russe était froid en apparence, mais, dès qu’il buvait un peu de vodka, sa langue était déliée. Avec Alexeï, la potion avait fait l’effet de la vodka, le transformant en une bête de sexe. Il grognait en la prenant, et elle ne comprenait pas ce qu’elle disait, et s’en moquait. Sentir son sexe en elle était tout ce qu’elle demandait, une belle et grosse queue gourmande, qui lui pétait la chatte, lui explosait son sexe. Blottie contre lui, elle haletait et gémissait, yeux clos, en le sentant la défoncer.

« Haaaa... Haaaa... Putain, oh putain, aaaaahhh !! »

Elle gémissait, griffait son corps sans même s’en rendre compte. Une bête, voilà ce qu’elle en avait fait. Elle frissonnait, réalisant que sa potion était une magnifique drogue du viol... Elle voyait déjà de nombreuses perspectives, alors que son amant la baisait, la baisait si fort que son dos heurtait la carlingue de la voiture, rebondissant contre cette dernière, alors qu’il continuait à la prendre, sans s’arrêter. Il grognait, comme un animal en rut, une espèce d’ours humanoïde qui serait en manque, et dans l’incapacité de se satisfaire. Putain, ce qu’elle pouvait aimer ça ! Il n’y avait tout simplement pas de mots assez forts pour décrire ça. C’était même pas du sexe, plutôt de la baise. Sans romantisme, sans fioriture. Rien d’autre qu’un homme défonçant une femme, sans se poser de questions.

Jane ne pouvait pas dire y être insensible. Elle mouillait follement en gémissant, sentant la grosse queue de l’homme la labourer sans ménagement. Il était vraiment dominateur, et la prenait, encore et encore, n’arrivant pas à jouir. Était-ce lié à sa potion ? Cette dernière était-elle assez vicieuse ? Connaissant les sorcières, Jane le pensait bien... En tout cas, c’est ce qu’elle aurait fait. Plus le mâle était frustré, et moins il arrivait à se contrôler, ressemblant plus à un animal qu’à un homme. Jane avait mal au dos, et avait l’impression que son con était en feu. Ça brûlait, à l’intérieur.

La limousine se mit à accélérer, et Jane perdit son appui contre le flanc de la limousine, tombant sur le sol, entraînant l’homme avec elle. Elle s’écrasa entre les fauteuils, indifférente aux secousses de la voiture. Quand on avait une verge dans son trou, avec un porteur surexcité, le sens des priorités était légèrement modifié. Elle était en sueur, quelque chose de terrible, et haletait, sentant l’homme s’écraser sur elle. Elle n’essayait même pas de parler, ne sachant pas trop si l’homme arriverait à l’entendre. C’était improbable, vu l’état dans lequel il était.

Mais ça ne l’empêchait pas de gémir.
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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 38 mercredi 26 juin 2013, 00:58:01

La prise de vitesse du véhicule aidante, Jane glissa, chuta, et puisque je devais coûte que coûte rester uni à elle, je la suivis. Nous chutâmes, elle m’étreignant passionnément, moi l’agrippant âprement. L’opportunité était belle : l’inertie de la dégringolade, l’accélération de la limousine... Je laissai à ma queue un peu d’élan, me saisis d’une prise en dessous d’un siège, elle se réceptionna, je m’enfonçai.

« HAAAANNN !!! »

Sous l’effet du plaisir, tous mes muscles se contractèrent comme un seul. D’un coup je me sentais plus massif, comme accablé de quelques kilos supplémentaires. Etait-ce possible ? Peut-être une impression mais tout de même, et sur mes bras, biceps et triceps avaient l’air plus saillants, plus sculptés. S’il en était, soit, ou mieux que soit ; cela ne pourrait que me servir. Je l’emboutirai plus efficacement. Lui dérouiller les parties jusqu’à atteindre l’orgasme. Changer de position, trouver quelque chose avec de meilleurs appuis pour plus de puissance. De face ? De dos ? Missionnaire ? Je me saisis de ses jambes, les fléchis, les enroulai autour de ma taille, y-laissa une main quand l’autre se fixa au flanc de son visage. Sitôt repris le va-et-vient, je postillonnai d’un râle fauve sur son visage. En guise de mot doux.

A quoi bon ? Je harcelais ma queue de caresses vaginales en vain. Sans doute, si je me retirais, descendais de la limousine et partais appliquer les méthodes de méditations les plus avancées, pourrais-je vivre dans cet état de trique continuelle ? Car le désir n’est pas, non plus que l’assouvissement. Ce genre de pensées fonctionne davantage à l’ombre d’un roseau qu’au creux d’une femme. Un coup en entraînait un autre, je continuais à me frustrer, à frapper encore, à m’enfermer dans ce cercle vicieux. Pendant ce temps, j’entendais s’empiler ses gémissements de femelle au plaisir égoïste.

Quand bien même il n’y-ait rien de pis pour un souffrant que d’assister au bonheur des bien portants, je me penchai sur elle pour mieux l’écouter. Des premiers fourmillements à mes oreilles, résulta la rage. De la rage, l’énergie d’en mettre toujours plus, puis l’idée de me soulever, elle avec moi, et, encore une fois, de glisser et de tomber au sol, elle d’abord, pour mettre tout mon poids dans la pénétration suivante. Je manquai de peu de lui briser la nuque, mais l’opération fonctionna à merveille. Faute de jouir, mon gland hurlait de joie. Pendant ce bref moment, je fus aux anges.
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Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 39 dimanche 30 juin 2013, 11:39:01

Le Russe était doué, et avait pour lui l’avantage d’être riche, et d’avoir séduit Jane avec une limousine. C’était bien plus efficace qu’un ridicule bouquet de fleurs qu’elle aurait jeté dans la première poubelle venue... À moins de lui offrir des fleurs magiques pour ses potions et ses expériences en herbe. Pour l’heure, elle avait toutes les raisons du monde d’être contente et de bander comme une putain de vache en rut. Elle avait réussi sa première potion ! Bon, il fallait sans doute encore revoir un peu les finitions, mais, honnêtement, le résultat final était sacrément réussi ! Alexeï était devenu un mâle uniquement préoccupé par ses pulsions sexuelles fondamentales, une bête qui ne pensait qu’à faire l’amour, et qui, visiblement, n’arrivait pas pour l’heure à jouir. Était-ce lié aux effets de la potion ? Jane l’ignorait, mais elle l’espérait. Un truc comme ça, c’était vraiment vicieux ! Typique d’une sorcière aimant faire souffrir ses amants, en somme. C’est que ça avait du bon, d’être une salope.

Alexeï l’avait amené à se coucher contre le sol, mais il ne resta pas éternellement dans cette position. Leurs corps entremêlés remuèrent ensemble, Jane soupirant et gémissant, ayant bien du mal à réfléchir, à penser à autre chose que cette grosse queue qui  lui labourait le corps. L’homme ne la ménageait pas, et, tout en la remuant, elle entoura ses jambes autour de sa taille, tout en posant ses bras sur ses épaules, afin de mieux le sentir remuer en elle.

« Haaaann... Haaaaaaan, aaaaaah, ouuuuuiiiiii, haaaaaaaaaaaaa... »

Elle gémissait et soupirait en se tortillant, sentant le corps d’Alexeï s’écraser contre elle. Ses ongles s’enfonçaient instinctivement dans sa peau, alors qu’elle se sentait comme emportée par les élans de son amant. Et elle, contrairement à lui, n’était pas restreinte au niveau de son plaisir. Elle mouillait abondamment, et eut son premier orgasme, sentant le plaisir exploser. Ce rôle passif lui convenait très bien, elle n’avait rien d’autre à faire que laisser l’homme, le mâle, la défoncer. Sous ce traitement, semblable à une espèce de mer déchaînée, ses digues s’effondraient et se brisaient comme de misérables murets de sable incapables de lutter contre la montée de la mer.

Son orgasme fut fulgurant et magnifique, tout son corps semblant exploser, se recroqueviller sur le corps de l’homme .Ce fut intense et éphémère, mais quand elle se sentit redescendre de son nuage, Jane n’avait qu’une envie : retourner à nouveau caresser les nuages et les ailes des Anges. Elle maintenait donc l’homme contre son corps trempé de sueur, haletant et gémissant, tandis que sa mouille roulait le long de ses jambes, tachant la limousine. Jane aimait bien laisser ses marques.

« Ah ! gémissait-elle. Baise-moi, allez, encore, encore, encore !! »
DC d’Alice Korvander.

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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 40 mardi 02 juillet 2013, 19:18:12

Les seins d’une femme sont constitués essentiellement de graisse. Les seins se secouent pendant l’amour (les biologistes ne disent rien de ce phénomène). Les seins parlent, certes dans une langue non articulée, mais leurs signes sont assez explicites pour qu’on puisse en saisir les grandes lignes. Saisir les seins ? Non, les grandes lignes. Ils appellent quelqu’un, ce quelqu’un DOIT saisir les seins. Je connaissais ce quelqu’un. Je saisis un sein et le malaxai, pour me calmer, puis grognai. Cela put faire penser à de la joie.

Elle, son corps moite et répugnant, son plaisir indécent, son élixir redoutable et ses griffures cruelles. Elle, gentille élève à la poitrine un peu courte, elle chaudasse noctambule, et surtout elle terrible sorcière sans scrupule (Tout pour me plaire, pourtant je la haïssais). Que me griffait-elle au dos ? Des runes ? Des formules pour m’empêcher de me libérer ? J’essayai de lui capturer les mains, mais la voilà qui m’étreignait de toutes ses forces, et pour cause, elle jouissait. Meurs. Comme frappé d’un résidu de bienséance, je la laissai faire, avant de capturer ses poignets et de les plaquer contre le sol. J’avais besoin de mes deux mains pour m’assurer qu’elle ne me maudisse davantage, et tant pis pour son sein. Ses jambes ceignant ma taille, j’étais son captif autant qu’elle était la mienne. Les conditions étaient bonnes pour mon travail. Peu importe s’il m’appelait. Peu importe si son contact chaud et moelleux fut jadis le seul réconfort à mon tourment.

L’orgasme passé, elle en redemandait, comme si j’avais le choix. Le choix était un concept bien trop abstrait pour une bête en rut, de toute façon, au même titre que le devoir, la liberté, la bonté ou la vilenie. Je comprenais encore le besoin, le désir, voire le plaisir. Ca simplifiait son monde.

Le plaisir, ou la douleur, je ne faisais plus bien la différence. Et la différence entre désir et besoin ? Plutôt qu’hésiter à lui reprendre le sein, autant le faire. Elle me grifferait, elle me maudirait, ça valait bien un sein. Ou bien, je pouvais toucher l’autre. Lequel fut le meilleur ? Celui de droite. Ou bien je pouvais lui lécher une joue, ou même la mordre. Ou bien étouffer ses geignements en la bâillonnant. On n’entendait plus guère que moi, la voiture, et les bruissements extérieurs. On aurait dit du calme.

Je lui lâchai la mâchoire, la relevai, l’assis sur le bord de la banquette, en biais ; ainsi pourrais-je mieux user de mes jambes. Ma main faisait quelque chose à ses fesses, un truc à cheval entre une caresse et une tentative d’arrachage. Je la tripotais, je la mordais, je la léchais, je la recrachais, entre désir et répulsion ; une fois j’essayai de me libérer de l’étreinte de ses jambes, en vain. Bientôt je la couchai complètement sur la banquette, puis nous retombâmes au sol à la faveur d’un coup de volant. Je la baisais, invariablement des positions. Je lui soutirais sa mouille par litres, et toujours pas une goutte de mon précieux nectar.

Le temps passait, Dieu sait à quelle vitesse et à mesure, pointa une première crampe, puis une deuxième. J’avais du mal à respirer, un peu comme si je fatiguais.

Je la relevai pour aller chercher la fenêtre que j’avais ouverte tout à l’heure. Du fait d’un – certain – excès de vitesse, le courant d’air y-avait – à peu près – la violence d’une tornade, c’était  bien. On était passé sur une voie rapide à l’extérieur de la ville, terrain de jeu favori de Fuku qui, comme de juste, cramait toutes les limitations comme au volant d’un bolide. J’allais la baiser ici. Je passai un bras au travers de la fenêtre pour bien nous y-maintenir, et je l’enfonçai, revigoré par le nouvel air.
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Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 41 mercredi 03 juillet 2013, 22:58:23

Couchée sur le sol, Jane était sans défense, soumise face aux pulsions d’un homme qui tenait plus du mâle ancestral qu’autre chose. Son sexe était comme un torrent bloqué par un barrage. Il avait beau se forcer, quelque chose le bloquait, ce qui engendrait de la frustration, et le rendait encore plus violent, encore plus dominateur. Jane planait sévère. Ce pouvait être risqué, il pouvait devenir violent, en la voyant jouir comme une traînée, à maculer le sol de sa limousine, alors que lui avait le zeppelin bloqué. Le trop plein refusait de sortir, même pas une goutte. Dur ! Elle l’aurait presque plaint... Mais, si Jane Watson se mettait à plaindre les autres, c’est que le monde tournait à l’envers. Il lui agrippa les poignets, l’immobilisant sur le sol, et elle l’observa en souriant, comme si elle se moquait de lui. Son sexe était fermement planté en elle, comme une épée de chair, et il n’y arrivait pas. Rien ne voulait sortir.

*Ça pousse, ça pousse, hein ? Mais rien ne sort... Dur !*

Elle aurait bien aimé lui sortir ça, mais elle était un peu trop excitée pour arriver à dire quoi que ce soit d’autre que des mots brefs et des cris. Ce sexe lui faisait mal, il lui déchirait les entrailles, de cette douleur qui vous excitait tout le corps, qui vous enflammait comme une traînée de poudre. C’était si bon, si intense ! Ça, c’était le sexe ! Elle avait eu totalement raison de confectionner cette potion, elle était bien plus incapable que tout ce que Jane pensait. Alexeï se défoulait sur elle. Difficile, après ça, de prétendre que les Russes avaient le sang froid... Une fois qu’ils étaient lâchés, ils étaient de vrais animaux, puissants et brutaux.

La brave Jane enchaînait les orgasmes, en gémissant et en soupirant, laissant Alexeï agir avec force et efficacité. Cet homme était vraiment doué. Elle sentit alors une main se poser sur sa gorge, et rouvrit les yeux, poussant un soupir étouffé. Était-il en train de péter les plombs ? Est-ce que Jane avait été trop loin ? Elle sentit un brusque vent de panique la traverser. Il était possible qu’elle ait mit une ou deux gouttes de trop, après tout... On sous-estimait l’importance de la rigueur dans les formules magiques. Elle gémissait, partagée entre le plaisir, la douleur, et la peur. Un curieux cocktail, que seul le sexe savait procurer.

Il finit par libérer sa gorge, la souleva, la ramenant sur la banquette de la limousine. À l’image d’Alexeï, la voiture était lancée à toute allure. Une bête humaine échappant à tout contrôle. Depuis une vitre ouverte, on pouvait entendre les sifflements du vent. Ils étaient à l’opposé de la fenêtre, et Jane vit Alexeï se diriger vers la fenêtre, probablement pour obtenir de l’air frais. À voir les grosses plaques rouges sur son corps, le brave était dans un état fort de surexcitation.

*Est-ce que son sexe va exploser ?*

Elle se le demandait presque, à voir comment il se trouvait. Malheureusement, elle était incapable de dire combien de temps ce sortilège durait encore. Il dépendait de bien trop de critères. Elle espérait qu’il ne soit pas permanent. Autrement, il lui faudrait inventer un antidote, mais ça risquait d’être compliqué. L’apprentie-sorcière jouait avec le feu, et elle aimait ça. Après tout, ce n’était pas elle qui s’y brûlait, mais ses cobayes.

*C’est cool, la magie !*

Et ça l’était encore plus quand ça tombait sur les autres.
DC d’Alice Korvander.

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Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 42 samedi 13 juillet 2013, 19:59:09

Le marathon sexuel poursuivait jusque dans la nuit, à travers l’obscurité relative, sous les étoiles et sous les flashs de quelques paires de phares. Quelques coups de klaxons. Au croisement d’un radar ou d’une patrouille Fuku ralentissait, l’air de rien, puis reprenait sa vitesse dès à l’abri. De quoi m’éprouver un peu plus pour me maintenir debout. Le marathon sexuel poursuivait. Je m’acharnais à l’enfiler sans aboutir, elle enchaînait ses orgasmes dans une cadence infernale. Cette injustice, les astronomes ont trop de vertige pour la quantifier. Parfois j’en avais marre, alors avec mon bras traînant dehors je me défoulais sur une vitre adjacente à la fenêtre ouverte. Etrange comme tout paraissait plus fragile : un rien de pression suffisait à laisser une fissure, un coup de poing répandait des éclats un peu partout à l’intérieur, éventuellement sur nous. Toute douleur n’était plus qu’une vague et éphémère distraction, la sensation de trique intersidérale le long de mon sexe détenait le quasi-monopole de mon attention.

En un sens, et quoiqu'atroce, l'épreuve était facile. Un sportif lutte contre son désir de faire une pause ; pas moi. Je la désirais elle, et n’imaginais qu’un seul moyen pour que ça cesse. Certains muscles tétanisaient, quelque chose essorait mon cœur, et ma tête essuyait des maux suspects. Mais je la désirai toujours. Je crevais de soif, aussi sabrai-je – manuellement – une bouteille de vodka, la bus, et la balançai par la fenêtre. Bien plus que d'alcool j'étais ivre, et si j'en ressentis quelque effet, ce ne fut que dans le sens de ma colère. Ce qui me revitalisa pour quelques minutes.

Mais mes forces me quittaient, malgré les maléfices et des stratagèmes aux efficacités fugaces. Les signes de l’épuisement se multipliaient, et lorsque je m’en rendrais compte, si je m’en rendais jamais compte, je m’énerverai – encore – davantage, pour peu que ce fût possible. Pour l’heure je gutturai à chaque pénétration un mélange de russe et... d’arabe peut-être. Cependant que je luttai inconsciemment contre la soudaine faiblesse de mes jambes. Et contre l'envie de vomir mes tripes.

Je lâchai l’extérieur de la voiture, la main meurtrie d’avoir brutalisé la vitre, me tractai Jane en marche arrière, mes hanches toujours cerclées de ses jambes, et puisque les miennes ne tenaient plus, je me laissai plonger vers le sol, elle d’abord, reproduisant la manœuvre par deux fois employée pour l’enfoncer une ultime fois.

Nous nous étalâmes  sur un sol constellé d’éclats de vitre, sous peu pointillé de sang, imbibé de sueur, de cyprine et que sais-je ? Nul orgasme. Soudain, la chaleur de mon sexe s’étalait, une vague ardente envahissait mon être. A nouveau je brûlai mais cette fois, nul tourments ni jérémiades. Je suis chaud, remarquai-je simplement. L’énergie thermique, par un processus dont j’ignore les rouages, m’offrait un second souffle. Et pour un souffle ! Je lui lissai ses seins moites par des caresses d’une tendresse pour le moins inattendue ; peut-être la plaignais-je déjà. La pauvre fille s’adonnait à des expériences ésotériques audacieuses, d’un certain point de vue, sans en mesurer ni la portée, ni les risques. Je m’emparai de son dos, de ses fesses, la serrant contre moi.

– Et si on faisait l’amour, Jane ?

A partir de quoi, à chaque pénétration, la limousine branlerait, s’épandrait en craquements et en fracas, échos de nos passions. Une puissance prodigieuse secouait la scène, un sexe d’acier trempé – encore brûlant – plongeant furieusement dans un autre tout tendre. Se retirant, humide d’un baiser foudroyant, et s’y-retournant causer de nouveaux ravages. Une alchimie explosive, une tempête de sensations en résultait. S’emmêlaient la douleur fortifiante et le plaisir merveilleux, obsessionnel, et – Ô mon Ange ! – progressif. Enfin, après la torture, après l’horreur, le bout du tunnel. Existe-t-il un meilleur moment au monde ?

Encore une. Plus qu’une. La charge ultime. Toute la frustration, toute la rage accumulée ce soir – et peut-être hier – derrière mon geste pour accomplir ce qui fut, ma foi, un chef d’œuvre. Je hurlais ; la voiture criait. Je débordais de bonheur ; elle débordait de mon nectar. Nous glissâmes vers l’arrière, entraîné par ma frappe. Les suspensions cédèrent, les jantes crissaient, la voiture dévia, freina, heurta quelque chose, rebondit. Percutant les quatre coins du véhicule, distraitement, je m’accrochai à la première chose qui me vint sous la main : Jane. Nous rebroussâmes, fîmes face à nos poursuivants affolés, dont certains se tamponnaient déjà. Finalement quelqu’un nous emboutit, assez violemment pour nous projeter contre le cockpit.

Par miracle nous survécûmes, bien que quelques secondes s’effacèrent de ma mémoire. Je souffrais d’un peu partout, du sexe notamment, je saignais au visage, et ne parlons pas de l’épuisement. Mais le plus assaillant fut ma migraine. De dehors provenait un tintamarre intenable. En me concentrant fort, je percevais les alarmes de voitures, le crépitement des flammes, les pleurs d’un bébé, et les gueulades des survivants.
Le rp est une espèce d'égocentrisme social où se joignent les délires de chacun : un réseau de frustrations, d'obsessions et de fantasmes, orné d'effets stylistiques et scénaristiques et de fautes d'aurtaugrafe.


Jane Watson

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 43 dimanche 14 juillet 2013, 18:20:01

Prise dans cette tornade de sexe, Jane ne sentait pas le temps passer, n’en avait pas conscience. Et, pourtant, alors que les deux amants dansaient dans leur bulle, et se perdaient à l’intérieur, l’horloge, elle, tournait, et le temps, inlassablement, continuait sa course folle. Les minutes s’enchaînaient, le seul indicateur temporel de Jane étant ses orgasmes répétés. Elle gémissait et couinait, comme une fille brisée sous les assauts fougueux de l’homme, de ce mâle qu’elle avait retourné comme une crêpe, le transformant en un amant sauvage et bestial, agressif et coléreux, une sorte d’agresseur sexuel que rien n’arrêterait. Jane avait inventé la potion ultime du viol. Si elle était un peu plus vicieuse, elle se voyait volontiers venir en soirée, et en remplir les bouteilles d’alcool de sa substance. Voilà qui promettrait des soirées intéressantes ! À moins que ce ne soit lié au fait qu’Alexeï soit Russe... Les Russes n’étaient pas tout à fait comme les gens normaux.

La limousine filait rapidement, rebondissant, roulant, et Alexeï était de plus en plus violent, dynamisant à chaque fois la belle Jane, qui poussait des hurlements de plus en plus prononcés, ses actions se divisant entre de longs et lascifs soupirs en sentant la queue de l’homme en elle, et des cris de douleur quand il se mettait à s’exciter. Ils étaient brinqueballés dans la voiture, et Jane sentit son corps revenir sur le sol, heurtant des bris de verre. Elle n’avait pas halluciné : Alexeï avait défoncé des verres en tapant dessus.

*Violent jusqu’au bout des ongles...*

Elle haletait et gémissait, sentant son corps remuer. Tout ce qu’elle essayait de faire, c’était de veiller à coller ses jambes autour de sa taille. Des morceaux de verre glissaient le long de son dos, un dos sali. Elle avait atterri sur des flaques de sueur et de mouille. Sa mouille. C’était crade. Dégueulasse, même. Mais putain, ce que c’était bon ! La froideur du Russe s’était complètement craquelée, révélant un homme chaud bouillant. Ses ongles pointus s’enfonçaient dans la chair de l’homme, et elle fermait les yeux, soupirant et gémissant, ses seins s’enfonçant contre son torse, son corps aplati contre celui de l’homme. Il était sauvage, dominateur, brutal, et Jane haletait et hurlait, insensible au monde extérieur.

Le monde extérieur, en revanche, ne fut pas insensible à eux.

Le bout de la limousine rentra en collision avec une voiture. Difficile de dire qui était en tort. Était-ce Fuku, qui roulait largement au-dessus des limitations kilométriques ? Ou cette mère de famille au volant, qui avait tourné la tête vers son enfant en passant au vert ? Le bout de sa voiture heurta la limousine, et l’airbag s’enclencha, aplatissant la mère de famille contre son siège. Le fauteuil du bébé protégea ce dernier, mais se renversa, les ceintures l’empêchant de placer le bébé dans une position mortelle. Les courses à l’arrière, dans le coffre, s’écroulèrent, et les pneus arrière de la voiture se soulevèrent pendant quelques secondes, avant que la voiture ne recule dans un crissement.

La limousine, quant à elle, fut plus résistante que cette misérable voiture, mais le choc la déstabilisa. La physique reprit ses droits. Les forces physiques agirent, avec un vecteur force très prononcé. La limousine fila sur la gauche, évita de justesse une voiture qui pila, et s’écrasa contre une voiture stationnée, terminant sa course dans un concert de klaxons et de hurlements paniqués.

Les corps soudés ne l’étaient plus. Jane avait heurté le mur sur la gauche, et roula ensuite sur le sol, avant d’heurter le mur à droite. Les bouteilles dans le minibar se renversèrent, explosant à côté d’elle, et de la vodka s’étala sur ses jambes. Sonnée, Jane resta là, inerte, avant de progressivement revenir à la réalité, en sentant quelque chose s’égoutter sur sa tête. Elle posa ses doigts sur son front, et les lécha. C’était de l’alcool. Elle rouvrit alors les yeux, et tourna la tête, avant d’éternuer.

« What the... ?! » s’étonnait-elle.

Elle cligna des yeux, essayant de comprendre comment elle avait pu se retrouver là, dans cette situation. Il y a quelques secondes avant, elle se faisait prendre comme une truie, et voilà que la limousine était encastrée dans une voiture. Elle soupira, et entreprit de se relever, sentant son dos craquer, et eut le réflexe de chercher ses vêtements. Sa main attrapa sa culotte, et elle s’empressa de la mettre, puis chercha son soutien-gorge.

*Quelle merde ! Ça pue la mort ici !*

Sonnée, Jane titubait à moitié, divaguant. Elle espérait surtout que des curieux ne se rapprocheraient pas avant qu’elle n’ait pu se rhabiller. Dehors, elle entendait des bruits de voix, mais ses oreilles sifflaient et bourdonnaient. Rien n’était clair.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Alexeï Dayinski

Humain(e)

Re : Vodka Cola [Jane Watson]

Réponse 44 samedi 20 juillet 2013, 21:21:45

J’étais étalé sur mon ventre, jambes repliées, en travers de l’aile avant de la banquette. Assez confortablement, si bien qu’on aurait pu croire que ma position fut volontaire. Ma force devait rester encore quelque peu surhumaine : j’arrivais à me redresser jusqu’en position assise, quand bien même mon corps pesât plus d’une tonne. Je respirais, acte nécessaire, bien que l’air pénétrant mes narines avait subi nombreuses maltraitances, et s’était mué en un gaz lourd et saturé. Les coulis de boissons échappées du bar exhalaient l’odeur de l’alcool ; nos peaux moites de l’effort accompli, celle de la sueur. Du sperme et de la cyprine éparses, me parvenait l’arôme du sexe. S’y-mêlèrent ensuite les senteurs fortes de l’essence, et d’autre chose. Une odeur m’en évoquant une autre, d’un homme sauvagement découpé à l’ombre d’une ruelle (mais c’est une autre histoire), qui  provenait du compartiment conducteur. Il avait du prendre chaire.

(Notre monde est injuste. Deux amants à l’arrière, tenants des positions aux antipodes des règles de sécurité et dont les ébats sont causes de l’accident vivent, quand leur chauffeur y-passe malgré ceinture et airbag.)

Dehors, des immeubles. Fuku nous avait ramené en ville. De part et d’autre, des voitures explosées, renversées. Les odeurs, les bruits, le spectacle... je réfléchissais intensément pour faire le lien entre chaque élément, pour me constituer une compréhension de la situation. Un accident ? compris-je enfin. Fuku est mort, je suis vivant... Dehors, le bébé pleura de plus belle, relançant mon mal de tête. « TA GUEULE ! » lui sommai-je. Ce fut comme sommer à la mer de stopper ses vagues.

Jane se rhabillait, le geste gauche. Plutôt que de l’imiter, je resterai là, à la voir faire, à reconstituer les faits récents. Elle m’a droguée. Ma bite a brillé, puis il a fait très chaud. La séance de baise qui suivait me revenait mal, mais j’en retrouvai quelques passages importants. Je gardais bon souvenir de nos plongés, auxquels je me jurai de trouver un nom. Puis il y-avait eu la séance contre la vitre, venteuse et épuisante. Et enfin, l’orgasme, pour lequel je lui pardonnais tout. Alors que je m’étais enfoncé plus loin qu’en aucune femme, si loin que je m’étais senti passer au travers d’elle. Ses fesses avaient même laissé leurs marques sur le sol, sous la forme de deux cratères siamois. Pile à ce moment, aux environs de juste en dessous, l’essieu avait émis un drôle de crissement et Fuku perdait le contrôle du carrosse.

Le bébé pleurait, que moi je riais. Intéressante réaction nerveuse, ou joie sincère un peu trop assumée.

– T’as vu ça ?
 
Mon ton était badin, ma question stupide.
 
– Je veux dire, t’as vu CA ? On a explosé toutes ces bagnoles ! Wow, du sexe comme ça, j’en veux tous les jours. Je contemplai mon pénis flasque. Quoique, ça lui ferait beaucoup.

Au souvenir de la tripotée d’orgasmes qu’il lui avait offert, la fierté m’envahit. Je l’avais comblée comme aucun autre, elle la poupée Californienne, à la fois fantasme mondial par la fenêtre hollywoodienne, à la fois ennemie jurée de la Mère Patrie – soit un fantasme national. Mais mon orgueil était naïf, et je le savais. Ou plutôt, je le sentais. Par-dessus les légions de puanteurs, toxicités et autres déplaisances olfactives, un subtil effluve de vanille me parvint. La douceur du parfum n’avait d’égale que son vice. Sans ce parfum peut-être me serais-je plus méfié, et quelques personnes supplémentaires vivraient dans ce bas monde. Soit, je ne pouvais plus être orgueilleux, mais ma joie de vivre n’en fut point altéré.

– A propos de ta potion, puisqu’elle est la cause première de tout le désastre. C’est toi qui l’as créé ? Peu importe, tu es le Diable. C’est ce qui a du me séduire.
Le rp est une espèce d'égocentrisme social où se joignent les délires de chacun : un réseau de frustrations, d'obsessions et de fantasmes, orné d'effets stylistiques et scénaristiques et de fautes d'aurtaugrafe.



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