Une voleur + Une voleuse + Un bijou = ? ( Pv Rouge ♥ )

« Mes félicitations, Rouge. El Torino a bien reçu le bijou, et nous n’attendons plus que votre rapport... Mais il peut attendre demain, si vous le souhaitez. »

Rouge reçut le message sur son répondeur en rentrant chez elle. Elle s’était enfin débarrassée du vampire, et était rentrée chez elle, en commençant par faire un petit détour pour glisser le bijou dans une boîte aux lettres. Le temps qu’elle retourne dans son appartement, elle avait consulté les messages de son répondeur. Une annonce publicitaire inutile... Un message émanant d’un correspondant sur un site de correspondances... Et le message de l’un des seconds de Torino. Rouge avait effacé les messages, et pris un long bain, se soulageant en essayant de ne plus penser à ce qui s’était passé ce soir... Ce vampire irritable... Elle aurait du l’achever, et regrettait son excès de compassion pour lui. En lui laissant la vie sauve, elle avait fait preuve de clémence. Elle s’était à moitié endormie dans son bain chaud, et se traîna dans son lit, dormant silencieusement et longuement.

La semaine s’était ensuite écoulée tranquillement. Le lendemain, Rouge avait tapé son rapport, l’envoyant à l’une des adresses du GGT, puis avait été fait l’amour le soir avec une Tekhane qu’elle n’avait jamais vu. Elle avait passé sa semaine à se détendre, jusqu’à recevoir un nouveau courriel l’avertissant d’une mission à venir. Le GGT était une organisation ayant plusieurs succursales et autres repaires, notamment dans les Badlands. Or, la cellule du GGT spécialisée dans les Badlands était en manque de munitions. Torino avait donc décidé d’envoyer un fourgon blindé pour les Badlands, et Rouge était chargée de le surveiller de loin. Visiblement, Torino craignait qu’un gang rival ne tente d’attaquer le fourgon. Les Diablos étaient en guerre contre le GGT dans les Badlands, une lutte sanglante, et ils enverraient sûrement des escouades pour prendre le fourgon.

Rouge avait naturellement accepté la mission, et, le soir venu, elle suivait avec sa moto le fourgon, restant éloignée. Ce dernier avait une puce permettant son traçage GPS, et elle pouvait ainsi ne pas rester à proximité, et le suivre. Torino avait tenu à affecter une précaution minimale au fourgon, afin de ne pas se faire repérer. Le fourgon quitta la ville sans encombre, évitant les énormes autoroutes pour s’engager le long d’une route menant vers les Badlands. Le trajet allait prendre toute la nuit, et Rouge restait à  bonne distance.

*Tu parles d’une mission géniale...*

Le fourgon commençait à s’éloigner des tours de Tekhos Metropolis, et Rouge le suivait le long de plaines désertes... Jusqu’à ce qu’elle entende des crise, et ne voit le fourgon filer de gauche à droite, tandis qu’elle vit les hommes tomber au sol.

« Un type nous a sauté dessus ! Il vole le fourgon !! »

Rouge eut un léger sourire. De l’action, enfin ! Elle accéléra le rythme rapidement, suivant le fourgon, tandis que le pilote et le copilote se mettaient à courir dans la poussière. Il y avait d’autres tueurs dans le fourgon, mais ils n’avaient pas accès au cockpit. Elle accéléra donc, et activa le pilotage automatique de la moto avant de sauter, déployant rapidement ses ailes. Elle atteignit ainsi le toit du fourgon, et resta recourbée, sentant le vent fouetter ses cheveux. Elle s’avança lentement le long du toit blindé, se dirigeant vers la cabine... Quand elle vit des lumières sur la gauche se rapprocher rapidement.

*Les Diablos !*

Dans ce cas, qui avait tenté de voler le fourgon ? Qui se tenait à l’intérieur ? Rouge tenta de rejoindre la cabine, mais les Diablos attaquèrent alors. Ils avaient deux types de véhicules : des véhicules d’assaut lourds, et des voitures de combat. Ils se mirent à ouvrir le feu, les voitures filant derrière le fourgon, tandis qu’un autre véhicule heurta le flanc du fourgon.

« Envoyez des renforts ! hurla Rouge dans son communicateur. Les Diablos attaquent !
 -  Je croyais que quelqu’un avait pris possession du fourgon ?
 -  Je ne sais pas qui a pris le contrôle du fourgon, mais ce n’est pas un Diablo ! »

Rouge grogna, et dut se plaquer contre le toit du fourgon, sentant les balles fuser. Elle se retourna, couchée sur le ventre, et utilisa ses ailes pour se rapprocher de la cabine.

Voler un putain de véhicule... Alala. Décidément, j'avais pas eu froid aux yeux, d'autant plus si j'avais su que je ne volais pas un simple tableau. Des fois, je me demande s'il existe pas un dieu de la poisse qui m'adore... M'enfin, la vie est ainsi, tant pis. Soupirant au volant, je ne remarquais pas grand chose... Je prenais une route puis j'en sortis pour aller dans les plaines alentours, m'apprêtant à m'arrêter. Après tout, j'allais prendre le tableau puis basta, le revendre au marché noir ou non, et empocher le fric. Quant au fourgon... Peu importe je m'en cogne de lui. Mais alors que je me disais que j'allais enfin me stopper me jugeant loin de la ville, mais j'entendis un bruit de moteur plutôt bruyant et ça venais pas du mien... Tss... C'est quoi ça ? Un coup dans le rétro et PIM... Au moins deux voir trois véhicules qui me collent à la plaque d'immatriculation. Ce sont qui ?

" Merde.."

Un violent coup de volant, mais mon véhicule est empêché de faire ça, un autre rentrant dans mon flanc. Quelle plaie... Je fouille la boite à gant comme pour trouver un truc et PAF... Un pistolet ? Tch... C'est pas ça qui va m'aider mais bon, le trouvant zarb, autant essayer. Visant le capo, je tire et me laisse surprendre... Un rayon bleu flashy sort de l'arme semblant geler le moteur visé de l'autre voiture la laissant sur place. Ecarquillant les yeux je repose l'arme sur le siège co-pilote m'exclamant.

" Et ben mon vieux.. Je sais pas ce que t'es... Mais t'es pas fucking useless..."

C'est alors que j'entends des bruits étrange provenant d'au dessus de moi. De la visite ? Mince... Je cache l'arme sous mon haut et accroche ma ceinture craignant la classique main qui vous aggripe et qui avec force vous ejecte via la fenêtre. On me prendra par surprise... Puis une idée me vient.. Si les autres véhicules sont derrières moi, que j'ai un intru au dessus... Alors le mieux à faire est de freiner, ainsi, les véhicules iront valser dans mon arrière et j'irais les achever, tandis que celui ou celle du haut sera ejecté vers l'avant. Sourire aux lèvres, je me dit oki pour faire ça.
Appuyant sur le klaxon juste pour déconner un peu, je laisse un bras sortir de la vitre à ma gauche pour faire un signe de bye bye aux mecs de derrière et alors enclencher le frein à main tout en ecrasant le frein. Dès lors, le véhicule comment à faire un bruit strident se stoppant violemment. C'est dans ces cas là qu'on remercie la ceinture de sécurité. Sentant comme prévus deux impacts à mon arrière je me cogne la tête violemment l'air bag me surprenant. Jurant contre moi même, je me débat fortement jurant par-ci par-là.

" Ptain.... La merde d'air bag... Tous merdique aussi bien ici que là bas sur terre... "

Heureusement dans le rétro je vois bien les mecs enfoncés dans leurs par brises. Au moins, j'ai le temps de me sortir de cette position ambarrassante. Du moins, c'est sans compté cette moto qui semble arriver vers moi sans personne à son bord... Télécommandé ? Hm ? Bloqué par l'air bag, je jigote grommelant.

Quant est-il de la demoiselle ? Le temps nous est compté avant que d'autre ennemis et ou alliés arrivent.

Les Diablos mitraillaient le fourgon avec toute la capacité disponible. Leurs mitrailleuses lourdes canardaient les portes arrières. Même si le fourgon était blindé, ils avaient des gros calibres, endommageant ce dernier. Depuis le toit, Rouge tentait de réfléchir à une stratégie, mais elle avait du mal à en trouver une. La priorité était de récupérer le contrôle du fourgon, et d’attendre que les renforts arrivent. L’espèce de voiture qui était le long du flanc du fourgon se rapprochait de plus en plus du cockpit, quand Rouge, en levant la tête, vit un bras sortir. Elle n’eut pas le temps de voir la tête du pilote, mais vit un rayon filer, heurtant le capot de la voiture. Cette dernière se mit à geler, et arrêta là sa course, se retournant presque. Il ne restait dès lors plus que deux voitures à neutraliser, et ces dernières se rapprochaient rapidement, probablement pour prendre en sandwich leur proie. Une stratégie classique, et Rouge, de son côté, était toujours plaquée contre le toit du fourgon.

Ce dernier se mit alors à ralentir subitement. Il n’y eut aucune réelle incidence pour la Terranide, dans la mesure où elle était allongée. Elle entendit en revanche deux chocs sourds, lorsque les voitures ennemies, trop proches, heurtèrent l’arrière du fourgon. Sous l’impact, ce dernier partit sur la droite, s’enfonçant dans le bas-côté. Elle osa jeter un regard en arrière, et vit que les gangsters n’étaient pas neutralisés pour autant. Les capots de leurs voitures fumaient dangereusement, alors ils crurent bon de sortir, portant des armes à feu. Le fourgon était immobilisé, et ils s’approchèrent de la cabine de pilotage, se séparant en deux.

« C’est jour de livraison », lâcha l’un des hommes.

Depuis sa position, Rouge réfléchissait à une stratégie à adopter pour neutraliser ces individus. Trois étaient sur la droite du fourgon, et elle décida de leur sauter dessus. Étant immobilisé, le fourgon ne pourrait pas aller bien loin. Il fallait juste attendre que les renforts promis par Torino arrivent. En attendant, elle sauta, atterrissant sur le Diablo le plus en retrait. Elle le frappa à la tête, et bondit sur les deux autres, se servant de ses ailes. Profitant de l’effet de surprise, elle put ainsi les assommer tous les deux, et entreprit ensuite de se rapprocher de la cabine de pilotage du fourgon, lentement et furtivement.

*J’ignore qui est responsable de ce bordel, mais, si je lui tombe dessus, il a intérêt à avoir un bon argument...*

Décidément... Je gigotais dans ce fichu air bag. J'étais pris au piège oubliant que les voitures avaient juste percuté le véhicule, elles n'avaient pas sautés, de ce fait, les gens dedans étaient peut-être encore en vie. Sans rien dire donc, je me débattais au milieu de ce coussin sensé me sauver la vie. Je le perça ceci créant un grand boom, ne me faisant donc pas entendre les cris de frustration des gens de dehors attaqués par la terranide. Pour moi, j'étais seul. Prenant l'arme spéciale le mettant sous mon haut, je soupirais ouvrant la porte droite du fourgon, de ce fait, je me trouvais de l(autre côté de là où est la belle. Sifflant dans l'air.

" Punaise... Faut que je revoit mon créneau et freinage d'urgence... Bon... Allons voir ce tableau..."

Soupirant, je me dirigeais vers l'arrière puis ouvrit la porte de manière brutale le verrou étant cassé. Regardant la chose, je fut bien content qu'il n'y ait rien de cassé. Mais alors que j'allais sortir, un mec semblait encore en vie. Je m'approcha avant de finalement le geler faisant un bruit pas possible me faisant repérer pour sûr par la belle. Me croyant seul, certain d'avoir ejecté l'intrus sur le toit, je revenais dans la cabine et là... Ce fut la sublime surprise. Alors que je me croyais seul, je voyais dans le rétro une silhouette qui ne m'étais pas inconnu.

" Et ben... On dirait que tu peux plus te passer de moi on dirait..... Rouge the bat..."

Priant qu'elle m'ait entendu, je l'attendais la voyant approcher dans le rétro, sûr qu'elle m'avait vu... ou pas qui sait...

Rouge avait neutralisé plusieurs Diablos, et s’avançait maintenant vers le cockpit. Elle avançait rapidement, ayant pour priorité de reprendre le contrôle du fourgon. Le GGT enverrait bientôt ses hommes. Par conséquent, elle n’avait plus qu’à tenir la position, en espérant que des renforts ennemis ne débarqueraient pas pour compliquer une situation déjà complexe. Le fourgon, bloqué, était dans un piètre état, et elle se rapprochait de la cabine de pilotage... Avant de sursauter en voyant un homme qu’elle reconnaissait bien. Le vampire du musée ! Par toutes les chauves-souris, que fabriquait-il ici ?! Rouge s’envola d’un coup d’ailes, et atterrit sur le toit de la cabine, s’en servant pour passer à travers l’une des fenêtres, atterrissant à côté du vampire.

« On se croise un peu trop ces temps-ci, toi et moi... »

Elle n’ajouta rien de plus, les tirs fusant autour d’eux. Il restait encore d’autres Diablos, à l’arrière. Rouge n’en avait assommé qu’une partie. Elle regarda autour d’elle, mais il n’y avait rien qui pourrait les aider. Réfléchissant rapidement, elle bandit ses jambes, et s’en servit pour frapper le pare-brise. Ce dernier était déjà endommagé après avoir atterri dans le talus, et il se brisa. Elle fila rapidement sur le toit. Elle avançait le long du toit, tentant de profiter de son effet de surprise. Elle ignorait ce que ce vampire fabriquait ici, mais comprit que c’était lui qui avait attaqué le fourgon. Comment avait-il pu être au courant de son existence ? Elle l’ignorait, mais, honnêtement, c’était anecdotique. Le fourgon était immobilisé, de toute manière. Elle sauta sur le sol, tombant sur un autre Diablo, et roula sur le sol, fauchant les jambes d’un autre, le renversant au sol, avant de bondir à l’aide de ses ailes. Rouge tournoya en l’air, et son pied rencontra le ventre de l’homme, le sonnant pour de bon.

« Je vais te régler ton compte, saloperie ! »

Tournant la tête, Rouge vit un gangster pointer sur elle une arme à feu. Elle bondit de côté, évitant les balles, en s’abritant derrière le fourgon. Les autres gangsters, énervés, se rapprochaient vers elle, afin de la neutraliser. Rouge, de son côté, réfléchissait rapidement, envisageant une stratégie pour les terrasser. La bataille risquait d’être très difficile, mais rien n’était insurmontable pour elle. Elle s’en sortirait. Elle ignorait encore comment, mis elle était une femme qui aimait improviser, et agir dans le feu de l’action. C’était toujours mieux ainsi !

Qu'est-ce que c'est chiant les mafieux ou personnes du genre qui se croient tout permis. Moi qui voulais juste voler un tableau, me voilà pris au milieu d'une guerre de gang ou truc du genre, sans que je le sache. C'est ça le pire... Je le sais même pas. Sourrie aux lèvres, j'admire la belle avant qu'elle s'envole pour le toit. Elle aussi apprécie la revoyure * blague *. Sa fait chaud au coeur d'ailleurs, mais je n'ai pas le temps de la serrer dans mes bras comme la semaine dernière que visiblement les occupations reviennent. Décidément, on peut jamais être en paix. Moi qui m'imagine déjà dans des ébats romantique avec une belle chauve sourit à la limite de lui demander ce qu'elle fait et comment joindre ses rangs... NON... Toujours des emmerdeurs qui me coupent dans mon élant.
La belle devient flamme vivante, elle brûle tout sur son passage. De façon imprévisible, elle danse, faisant tomber un, deux, trois personnes. Alala, c'est beau à voir. Je la laissais faire jusqu'à en avoir assez. Sans rien dire, je monte sur le toit puis alors que quelques personnes sont occupées avec la belle demoiselle, moi je me lève pour alors froncer les sourcils et tirer sur ce qui bouge, sauf la belle. Il serait dommage de la blesser. Un.. Deux... Trois... Puis tous finissent gelés. Mort ou non, je m'en fiche, mais étant tranquillee, je range l'arme pour alors m'exclamer l'air fier.

" Sorry de geler l'ambiance... Mais c'est trop bruyant pour nos deux personnes... On est plus tranquille pour parler..."

Sautant du toit, je me retrouve proche d'elle, levant légèrement les mains signe que cette fois je la toucherais pas trop à mes aises. Sourire aux lèvres, je m'apuie au fourgon pour alors lui dire.

" Tu m'expliques un peu ? Pourquoi tu court après ce fourgon qui contient juste un tableau de valeur moyenne ? De plus... Faudrait qu'un jour tu me montre ton employeur... J'aime bien mn rôle de voleur et cherchant un truc à mi temps.... Si je peux passer plus de temps aveec toi, c'est good..."

Clin d'oeil. Au fond je suis come ça... Taquin. Exaspérant doit-elle se dire, mais c'est ainsi. Jee l'aime bien dirions nous. Je lui sourit attendant la suite.

Les Diablos étaient bien décidés à se débarrasser d’elle, cette gêneuse qui avait neutralisé plusieurs de leurs complices. Ils devaient se dire qu’elle était la seule à défendre ce fourgon, négligeant ainsi la présence du vampire. Rouge restait donc discrète, prudente, et sentit alors la situation se modifier. Depuis le toit, le vampire utilisa le pistolet cryogénique pour paralyser les derniers gangsters. Rouge le regarda, prudente, mais il n’essaya pas de lui tirer dessus, levant les bras en signe de paix. Les ailes de Rouge, tendues, se décrispèrent alors un peu. Ce n’était pas pour autant, loin de là, que la Terranide lui faisait confiance. Elle savait que cet homme, s’il en avait eu l’occasion, n’aurait pas hésité à la violer. Elle avait du refroidir ses ardeurs, et le voir ne lui faisait donc que moyennement confiance. Elle se doutait au pire, et s’apprêtait à devoir à nouveau se battre... Lorsque l’homme lança une phrase qui la surprit.

« Tu m'expliques un peu ? Pourquoi tu court après ce fourgon qui contient juste un tableau de valeur moyenne ? De plus... Faudrait qu'un jour tu me montre ton employeur... J'aime bien mon rôle de voleur et cherchant un truc à mi-temps.... Si je peux passer plus de temps avec toi, c'est good... »

Un tableau ? Son employeur ? Pour le coup, elle fut franchement surprise, et ne sut pas quoi répondre. Elle secoua finalement lentement la tête, revenant au monde présent, et décida d’éclaircir la lanterne de cet homme.

« Il n’y a aucun tableau là-dedans, tu devrais revoir tes sources. Ce fourgon comprend des armes à destination d’une planque dans les Badlands.  Je ne lui courais pas, je le protégeais des types qui l’ont attaqué. »

Elle croisa lentement les bras sur sa poitrine, se demandant s’il était sérieux. Rejoindre le GGT ? Après tout, Rouge avait commencé sa carrière auprès de Torino en attaquant ce dernier. Il était donc possible que Torino accepte qu’un vampire rejoigne ses rangs. Il avait effectivement l’air suffisamment doué pour plaire à Torino, mais Rouge ne savait qu’en penser. Il se pouvait que ce ne soit qu’une forme de ruse, ou un piège malicieux dont elle n’avait pas encore saisi toutes les subtilités.

« Ce fourgon appartient à mon employeur, un baron du crime tekhan. On l’appelle Torino. Ce n’est pas à moi de décider s’il voudra de toi ou non, mas, vu que tu as attaqué l’un de ses fourgons, c’est tout à ton intérêt de le rejoindre. »

Les renforts ne tarderaient maintenant sûrement plus. Elle décroisa les bras, et jugea utile de faire une précision :

« Au fait... Je travaille en Solo. »

La nuit était devenue déjà plus calme. Nous avions mis hors d'état de nuire tout les diablos... Du moins, je le croyais. Sans rien dire donc, j'admirais les pupilles écarquillées de la demoiselle. Mon dieu qu'elle semblait étonné. Bah quoi ? Au fond, c'est pas si con que demander si je peux la rejoindre, après tout, nos intérêts sont communs alors bon. Attendant patiemment, je respirais l'air de la nuit souriant tranquillement. Mon corps restait immobile signe que je n'allais pas lui sauter dessus, bien qu'elle me plaise ça je ne le cache pas. De toute façon, j'aurais mon fantasme à jour... Pour sûr que je l'embrasserais un soir ou l'autre. La belle vint à s'expliquer sur le fourgon et son contenu. Ainsi donc, j'avais volé un mauvais fourgon ? Pourtant le tableau était bien là et intact.... J'avais donc volé un tableau ET des armes... Me voilà bien.
Je la laissais croiser ses bras sous sa poitrine la faisant remonter donc. Si agréable à la vue... Alala. Souriant, j'attendais une réponse sur le partenariat, mais cette décision ne lui revenait pas visiblement. Elle me dit que vu la situation, c'est tout en mon intérêt de le rejoindre. Quoi ? Histoire de dire sorry d'avoir volé votre fourgon ? Au fond, ça prouve que je suis compétant ayant mis en déroute deux de ses hommes... Donc bon. Puis je suis un vampire et non un simple humain. Bref, c'est dans mon intérêt et le sien.

" Je  te suivrais donc.. Et j'irais lui demander à El Torito."

Rigolant doucement, j'écoutais sa dernière phrase qui répondait sans doute à mon histoire de passer du temps avec elle. Ricanant lentement, je ne répondais rien à ça. Je m'approchais juste m'apprêtant à répondre quelque chose en saisissant son menton pour la regarder droit dans les yeux, mais soudain... Un bruit se fit entendre, un bruit de gachette qu'on ajuste. Je vis un point rouge au niveau de son ventre et immédiatement, je vins à la pousser sur le côté entendant dès lors un coup de feu. Une légère trace de sang se fit au sol.. Visiblement le coup avait réussis à la toucher au niveau des côtes déchiçhirant une brève partie de sa tenue en latex faisant sortir un peu de sang. Dès lors, mes yeux devinrent rubis tandis que ma respiration s'accélérait.

" ... "

Je me retourna vers l'homme assis au sol contre le fourgon  puis je vins à apparaitre juste devant lui le saisissant par le col. Le secouant tel une bouteille d'eau, je vins à finir par lui briser la nuque en signalant qu'il n'avait pas du faire ça... Soupirant en revenant à moi même, je revins aux côtés de la demoiselle voir comment elle allait, voir si ce n'était pas grave.

" Rien de cassé ? ... Hey... Rouge..."

Visiblement, au loin des lumières et bruits de moteurs se faisaient entendre. Les renforts pour nous arrivaient. Je lui sourit attendant la réponse bien que je regardais cette blessure priant que ce soit mineur.

« Je  te suivrais donc.. Et j'irais lui demander à El Torito. »

El Torito ? Rouge tiqua. Elle faillit lui dire que son chef s’appelait Grand Torinno, et non Torito, quan delle entendit du bruit. Tournant la tête, elle vit que l’un des Diablos, pas encore totalement vaincu, pointait sur elle une arme. Elle n’eut pas le temps de réagir que la vampire la poussa, et qu’une balle vint la toucher. Elle se réussit une balle au niveau des cotes, et poussa un petit cri de surprise et de douleur en tombant au sol, son sang se mettant à s’échapper de sa blessure. Le Diablo tenta à nouveau d’ouvrir le feu, mais Iruka l’immobilisa rapidement. Soupirant, Rouge était assise sur le sol, contre le fourgon, et soupira, ayant envie de s’injurier lui-même. Sous la surprise de voir cet arrogant vampire, elle en avait oublié les précautions élémentaires, comme s’assurer que le périmètre autour d’elle était sécurisé. Les Diablos n’étaient pas encore vaincus. Elle avait fait preuve d’un amateurisme navrant, et en payait le prix.

Le vampire retourna devant elle, et elle le regarda, essayant de rester là. La balle ne s’était pas uniquement contentée de l’effleurer, et elle n’arriva pas à parler, le sang jaillissant de sa bouche. Plusieurs voitures se rapprochèrent rapidement, et des hommes arrivèrent. Rouge les entendait parler à voix forte, pointant leurs armes sur le vampire. Soupirant, Rouge tenta de parler.

« Ne... Ne tirez pas ! »

Son ton était toutefois trop faible pour que les autres l’entendent. Iruka dut s’écarter, et un homme se rapprocha d’elle, se penchant vers elle.

« Elle est blessée !
 -  Bordel ! C’est quoi, cette merde ? »

Rouge toussa, et désigna de la main le vampire.

« Il... Il... Avec nous... » réussit-elle à dire.

Sa vision se brouillait, se voilait, et elle sentit alors une seringue s’enfoncer dans sa nuque. Ceci la réveilla brutalement, et elle ouvrit les yeux, regardant à droite et à gauche.

« Il faut l’emmener à l’hôpital. Vous, occupez-vous du fourgon ! Acheminez-le vers le point de destination ! »

Rouge avait du mal à retenir le sang qui s’échappait de son corps, et les hommes la soulevèrent, la dirigeant vers l’une des voitures.

Débile comme façon de mourir... Balle stupide, heureusemeent que mes réflexex sont dévellopés, sans quoi, elle serait morte qui sait. Sans rien dire donc, j'allais l'épauler, du moins, j'essayais car à peine étais-je près d'elle que des véhicules enfermèrent cet endroit. Pas le temps de l'aider, j'étais visé via des lasers d'armes à feux. Mais heureusement, la demoiselle sût trouver la force de dire d'attendre avant d'agir. Ouf... Car même étant vampire, ça aurait été dur d'éviter toutes ces balles. En l'air notamment, mais bon. Les gens me forcèrent à m'écarter tandis qu'ils s'activaient. Sans rien dire, je laissais les gens me faire monter avec elle dans le même véhicule. Ceux-ci démarérent immédiatement nous emmenant je ne sais où. Alors que dans le véhicule, des médecins vinrent à s'activer inutilement... Du moins, ils pouvaient tenter de retirer les morceaux de balle ou autre... Ils galéraient pour rien. Soupirant, je vins alors à me débattre légèrement pour alors dire.

" Je peux l'aider..."

Bien entendu, un inconnu qui dit ça... LOL de la part des autres. Ils me fusillèrent du regrd tandis que moi, je vins à sortir une sorte de petite fiole. Oui oui... Une fiole remplit d'un liquide rouge très foncé. Souriant, je vins à montrer la chose, puis je pris le bras du mec à côté de moi.

" Promis ça tournera pas mal..."

Immédiatement, je vins à passer mes ongles sur le poignet de l'homme qui se vit entaillé de manière plutôt importante. Mais immédiatement, avant qu'ils crient au scandale et me canardent pour avoir osé faire ça... Je laissa plusieurs gouttes de ce liquide couler sur sa plaie celle-ci se refermant rapidement sous les yeux de ces personnes. Je tendis alors la fiole à trois quart pleine pour dire aux "médecins".

" Mettez ça sur la plaie... Elle ira bien mieux.... C'est du concentré de mon sang... Très trèèèèèèèèès riche en globules rouges et autres substances qui me sont propres... Voyez ça comme un super elexir de purification.... Intérieurement, toutes les particules étrangèrent à l'être humanoide seront détruites... Fragments de balles compris... Puis elle sera revitalisé de A à Z... Alors faites moi confiance..."

Histoire de prouver ma future loyauté si on peut dire. Je les laissaient choisir... Même si malgré la preuve à l'instant, il faudrait être con pour ne pas accepter.

" Alors... ?"

Durant ce temps, le voyage continuait vers la destination encore inconnue de ma personne.

Les hommes du GGT étaient intervenus relativement vite, et une équipe allait se charger de déplacer le fourgon, le remettre sur la voie, et reprendre la route vers le poste. Une autre équipe se chargerait, plus tard, de se débarrasser des cadavres, et une troisième s’occupait des blessés. Rouge était un élément plutôt important au sein du GGT, une agente talentueuse et expérimentée. S’en séparer serait une perte lourde pour le GGT. On la conduisit donc dans une voiture. Les hommes et les femmes regardaient le vampire avec circonspection, lui accordant le bénéfice du doute. Pouvait-on vraiment se fier à un inconnu ? Ce dernier agressa l’un des hommes de l’équipe, leur disant d’utiliser son sang. Le GGT avait, en la matière, une certaine procédure à respecter, et cette dernière s’appliqua.

L’un des agents pointa vers le dos du vampire un pistolet, et ouvrit le feu, envoyant deux décharges électriques qui frappèrent le vampire dans le dos. Il y avait de quoi assommer un éléphant, et le vampire s’écroula comme une pierre. Les agents hésitèrent entre eux. L’enterrer ici ? Ou le conduire à Torino ? Finalement, ils optèrent pour l’approche la plus logique, et l’embarquèrent avec eux.

*
*  *

« Ses signes vitaux émergent...
 -  Ils se réveillent...
 -  C’est bien un vampire. Un humain normal serait toujours dans le coma... »

Assis sur une chaise, Iruka était solidement attaché par des harnais mécaniques. Il portait une cagoule sur la tête, lui empêchant de voir quoi que ce soit, ainsi qu’un harnais sur les lèvres, l’empêchant de parler. Des femmes à talons parlaient autour de lui, et l’une d’entre elles décida de lui ôter sa cagoule. Iruka avait été conduit au cœur du GGT, devant Gran Torino en personne... Et sa petite suite personnelle, soit une série de femmes terriblement belles dans des uniformes sexys. Elles étaient sa garde personnelle, ses esclaves sexuelles, et ses assistantes, l’ensemble formant un spectacle des plus attirants :

Plusieurs capteurs étaient contre le torse d’Iruka, permettant à d’autres femmes d’avoir sur lui des informations très précieuses. Torino, de son côté, était assis dans son énorme armure, fumant un énorme cigare qu’une femme allumait avec un chalumeau. Il tira quelques bouffées, laissant le temps à Iruka de comprendre où il se tenait. Torino parlait peu, et ce fut l’une de ses adjointes qui s’exprima à sa place.

« Dans son infime générosité, notre Maître, Torino, a daigné épargner votre vie, vous laissant le bénéfice du doute. Vous ne le sentez peut-être pas, mais votre dos est relié à une série d’électrodes qui s’enfoncent dans votre épiderme. Il nous suffit d’appuyer sur un bouton pour vous faire griller. »

En guise de démonstration, l’une des femmes tourna lentement un voyant, faisant frémir la machine. Estimant la démonstration suffisante, la femme lui fit signe de la main d’arrêter, et reprit.

« Nous allons vous ôter votre harnais, et, si vous ne répondez pas précisément à nos questions, nous augmenterons l’intensité des électrodes. »

Torino l’observait silencieusement, sans rien dire, se contentant d’expirer de la fumée.

« Pour commencer, déclinez votre identité, et ce que vous faisiez près de l’une des cargaisons de Maître Torino. »

Le harnais d’Iruka fut arraché par une autre femme, lui permettant de parler.

Les humains sont tous les mêmes... On les aides et en échange, ils nous poignardent dans le dos. Pour ma part, je m'étais bien fait avoir. Tendant la fiole de sang pur pour la demoisele à qui je tenais un peu, je sentis trop tard le pistolt pointer ma personne. Deux points se firent sentir, un choc puissant, puis plus rien. Mon corps m'abandonnait totalement, Une décharge électrique avait totalement endormi mon corps... Mais heureusement, mon coma ne dura pas longtemps. Alors que j'ouvrais les yeux, je ne voyais rien... Visiblement, on m'a muselé la gueule et on m'a masqué. Tss.. Grommelant dans ma tête, je tentais de bouger les bras, mais en vain aussi. Soudain, le voile fut levé. On retira la cagoule que j'avais sur la tête me dévoilant ains à un monde de technologie et de beau gosse attitude. Ainsi donc... Non sérieux...  Pleins de meufs dans des tenues sexy genre infirmière ou femmes qui font des tuning sur les voitures, centrées autour d'un mec dans une immense armure. Un homme aux allures de latino... EL Torino ? Et ben...

Une des demoiselles vint à parler tranquillement, Tandis que l'homme lui se contentait de fumer son gros cigare me regardant dans les yeux. La belle pensait faire pression ? Même si ces trucs dans le dos me font mal, ça ne me tuera pas... Il en faut plus pour me tuer, mais ça me ferait chier de griller vivant pour revivre et devoir subire. Me détendant au maximum, je les laissais dire, jurant des mots dans ma tête quand elle fut une démo rien que pour moi... ça piquais bon sang...
Une belle vint à me dire en gros " Parle ou toi cramer.. ". Autant dire que j'avais intérêt à parler. Quand elle vint à me retirer ce harnais, je vins à m'exprimer tranquillement.

" Badidonc... Chaleureux l'acceuil... Ce serait possible de me retirer ce harnais aux mains ? C'est agaçant de pas pouvoir bouger... Surtout que bon, même vampire, qu'est-ce que je pourrais faire contre cette armure en métale ? Au mieux la salir en crachant dessus... Allons...
En plus suis pas là pour faire du mal au boss... Sinon me serais-je donné la peine d'aider une de ses recrues ? Elle va comment d'ailleurs ? Rouge."

Scrutant les gestes d'une des demoiselles, quand je la vis approcher sa main du buton, je vins à reprendre la parole faisant signe de la tête que j'allais parler.

" Oki oki... Moi c'est Iruka... Iruka Seishi. Je viens de la terre... Ce que je faisais ? Je voulais voler une oeuvre d'art qui a été mise dans le même véhicule que le votre, du coup, j'ai volé un tableau et des armes, mais je le savais pas... Usez d'un détecteur de mensonge si ça vous tente... En attendant, j'ai aidé Rouge à protéger les armes et je l'ai même sauvé ... Alors bon... "

Haussant les épaules, je me mis à forcer sur les choses qui me retenaient et à force, avant qu'lle n'activent un quelconque mécanisme électrique ou autre, je vins à réussir à les torder légèrement, démontrant malgré tout une grande force. Mais c'était vain.

" De plus... ça tombe bien... C'est vous le grand Torino ? Hola sénior... J'aimerais être un de vos hm.... Pion ? Je cherche un certain boulot à mi temps... Je suis pas trop chiant pour le type de paie, je fait un boulot mieux qu'un humain, puis je suis aussi très marrant vous verrez... Un contract ? C'est possible ? Un contracto ? Es d'acuerdo boss ?...
Por favor... J'aimerais parler entre hommes.."

Quoi de plus normal quee vouloir comment est mentalement le futur boss de ma personne si ça se trouve. J'attendais la suite avec impatience.

Les femmes observaient le vampire silencieusement. Ce dernier commença par se montrer assez... Désinvolte, provocant. L’une des femmes allait l’électrocuter lorsqu’il se ravisa, choisissant d’être plus coopératif. Il se mit à parler rapidement, divulguant son identité, et indiquant qu’il pensait attaquer un tableau. El Torino, comme à son habitude, parlait peu, se contentant de fumer. On aurait presque pu le croire muet. Certaines femmes marchaient autour de l’immense armure. La tête d’El Torino faisait toute petite par rapport à ce corps en acier trempé. Preuve de son toupet, l’homme alla jusqu’à demander à être embauché. Un éclair de contrariété passa dans les yeux de Torino. La tirade du vampire se termina par une série d’éclairs dans le dos.

Torino repoussa alors le cigare de ses lèvres, et expira une longue bouffée, avant de se mettre à parler, d’une voix cassante et vibrante :

« Tu me prends pour un bouffon ? Hein ? Tu crois que je suis un putain de chef d’entreprise, que tu peux venir chez moi, attaquer mes hommes, et déposer ton CV ? »

L’homme parlait avec un léger accent.  Il n’ajouta rien de plus sur le moment, comme s’il réfléchissait. A vrai dire, le choix était, pour le moment, assez vite fait. Torino restait un Tekhan, un homme qui avait du se battre contre le sexisme ambiant à Tekhos. Tomber sur une espèce de primate avec un humour d’attardé n’était clairement pas ce qu’il aimait faire.  El Torino réfléchit lentement. Il savait que plusieurs de ses petites femmes n’hésiteraient pas à torturer Iruka jusqu’à la mort. Chacune des belles dames qui se trouvaient ici n’étaient pas de vulgaires esclaves, ni même des prostituées, mais bien les femmes de Torino. Tekhos autorisait le mariage polygame, et, si ce dernier était généralement polyandre, rien n’interdisait de se marier avec plusieurs femmes. Toutes ces dames étaient donc ses femmes, et il savait qu’il y avait, dans le lot, un certain nombre de psychopathes qui adoreraient torturer l’homme.

Ceci lui donna des idées.

« Ce n’est pas toi qui peux déposer ta candidature, mais moi qui te propose... Le genre d’offres qu’on ne peut pas refuser, tu saisis ? »

Iruka ne pouvait pas répondre, car, à chaque fois que ses lèvres s’écartaient, des décharges électriques s’enfonçaient dans son corps.

« Tu as trois options. Soit l’une de mes poupées te tue rapidement, soit tu montres de quoi tu es capable. Tu te prends pour un homme, hein ? Un mâle ? Très bien, cabron, on va voir de quoi tu es capable. »

Ses femmes regardaient Torino, attendant que ce dernier donne ses ordres.

« Si tu réussis à survivre pendant cinq minutes à ma petite Katsumi, tu seras l’un de mes hommes. Autrement... »

Torino n’acheva pas, car il n’était pas bien difficile de comprendre ce que ça signifiait. Katsumi s’avança vers lui, un sourire sur les lèvres. Elle était une ancienne soldate ashnardienne, une assassine d’élite qui avait tué de nombreux démons. Un petit vampire ne pourrait pas vraiment l’effrayer. Les harnais retenant Iruka se retirèrent alors, et il ne tarda pas à se recevoir un coup de talon à la joue, qui l’envoya sur le sol, laissant une fine traînée de sang.

Katsumi se tenait à bonne distance, les avant-bras levés en avant, prête à se battre.

Qui aurait cru... Moi qui pensais que mon jeux allait plaire au grand Torino. Appellation qui lui va a merveille. J'attendais qu'il parle pour savoir la suite, et d'ailleurs, il le dit. Retirant le cigare d'entre ses lèvres, il laissa filer sa voix de ténor. Ses paroles étaient sèches et faisaient bien boss. Au moins il joue son rôle a merveille. Souriant sans trop sembler confiant, je faisais un simple oui de la tête. Sa réplique du IL propose les affaires et J'accepte m'avait tué sur place. Un boss qui a de la gueule, quoi de plus plaisant.

L'écoutant parler, je nota que au lieu de me donner trois options, il m'en donna que deux. Simple détail mais bon... Sourire aux lèvres, je le laissais parler. Me faire buter ou survivre ? Ma fois,  le choix était vite fait. Alors qu'il montra mon adversaire, il le libera de mes truc qui m'immobilisaient et la... PAF...
Je vola en arriére suite a son coup au visage réussissant a me faire saigner. Décidément, les femmes ici sont vraiment des bouts plaisants et non des soumises... De véritables amazones. Crachant e sang, je gagna une bonne minute pour me relever puis la regarda lâchant l'air 
Blasé.

" Tcha... Ça fait mal hey.... Sur terre c'est lâche de taper une femme... "

Suite a ces mots, je fonça vers elle pour lui donner un coup, mais elle esquiva via un mouvement que je ne pu analyser. Étrange mais bon, encaissant la contre attaque, je laissa mon corps reculer suite a des coups puissants. Et ben... Deux minutes sont passées, et j'ai l'impression d'affronter la mort.
L'odeur du sang parcours mes narines. Je ne vais pas tenir , mes yeux deviennent de plus en plus rouge et mes dents le démangent.  Usant de ruse, je fit genre un signe de pause pour alors dire a Torino gardant un œil sur l'autre demoiselle.

" ... Hm... Malgré tout... Dans le cas où je crève... Connaitre l'état de santé de Rouge serait il possible ? " 

Malheureusement la ruse ne marcha pas. La demoiselle avait foncé mais je pare son coup, attrapant son poing je le sera avant de prendre un coup de genoux dans le ventre crachant du sang. Tout en tenant sa main, je referma la poigne pour alors me mordre les lèvres et réaliser un mouvement de tourniquet avant de l'envoyer balancer contre le bas de l'armurerie Torino. 
Malgré que je sois blessé, je tenais debout. Amoché je regardais la montre  notant que trois minutes étaient passées. 
Une question me trottait... Les armes sont elles autorisées ? 

Katsumi n’était pas l’une des femmes de Torino pour rien. Ceux qui travaillaient pour le sein du GGT savaient pertinemment que les femmes de Torino n’étaient pas que des bombes sexuelles, mais également des guerrières surentraînées, voire même, pour certaines, des psychopathes en puissance. Comment diable Torino faisait-il pour permettre à toutes ces cinglées de vire ensemble sans s’entretuer, c’était là l’un des secrets propre au personnage. Katsumi était une véritable enragée, et offrit à Torino et aux autres femmes un spectacle plaisant. Elle jouait avec le vampire, indéniablement, lui portant une série de coups précis et mortels. Un simple humain se serait déjà effondré, mais Iruka, en tant que vampire, était plus à même de résister. Elle lui lacérait le corps avec ses talons, le frappait avec ses poings, enchaînait des coups de pieds renversés. Elle était une véritable hyène, une fureur, et Torino se plaisait à la voir ainsi. Elle torturait ainsi ses victimes, en les frappant. Une manière particulière, originale. Katsumi n’utilisait pas, contrairement à d’autres, des instruments, utilisant ses pieds et ses poings. Elle frappait fort, sans le négliger.

Iruka réussit toutefois un réel exploit, en envoyant Katsumi contre l’armure de Torino. Ce dernier sourit lentement. Tekhane jusqu’au bout des ongles, elle avait sous-estimé la résistance du vampire. Blessé, ce dernier continuait à s’intéresser à Rouge. Katsumi revint vers lui, enchaînant des roulades sur le sol, à l’aide de ses jambes, et se mit à danser sur place, enchaînant ses attaques sur Iruka, poussant des cris à chaque fois. Elle tenta un coup de pied retourné vers la tête du vampire, qui para en levant le bras. Depuis sa position, Katsumi réagit instantanément, prouvant sa grande agilité. Elle avait une main sur le sol, et s’en servit comme appui, attaquant avec son autre jambe, fauchant les jambes du vampire. Elle roula ensuite sur le sol, et atterrit à califourchon sur l’homme, le frappant au visage... Et Torino arrêta là les hostilités.

Restant à califourchon sur l’homme, Katusmi le regarda avec mépris, puis se releva.

« Très bien. Nous verrons de quoi tu es capable en mission. »

Le test était passé. Katsumi retourna près de l’énorme armure de Gran Torino. Une autre des femmes se rapprocha de lui.

« Nous allons régler toutes les questions administratives vous concernant. »

Elle s’approcha d’un communicateur, et demanda qu’on amène le vampire à l’hôpital. Dans le complexe du GGT, l’hôpital se trouvait sur quelques étages de ce dernier, s’occupant des membres de l’organisation criminelle. Rouge se trouvait là-bas, en observation, et des gardes armés entrèrent dans la pièce, entourant Iruka, afin de lui faire subir différents tests médicaux, et obtenir un moyen de le contacter.