Piro emménage [Fini, suite plus loin]

(Je n'ai jamais participé à ce genre de forum, soyez indulgent)

Après l’acquisition d’un appartement dans le centre ville, la semaine ne fut pas de tout repos pour Piro. Il ne se doutait pas que l’emménagement d’un nouveau lieu de résidence serrait aussi laborieux. C’était bien la première fois qu’il allait vivre seul, ayant l’habitude d’être chouchouté par ses parents, il allait devoir apprendre à se débrouiller. La solitude ne le gênait pas vraiment, il en avait même l’habitude. Ce n’était pas le fait de n’avoir d’amis ou de copines, c’était son choix, s’enfermer dans sa chambre et travailler sur sa programmation. Pourtant ses camarades appréciaient la gentillesse de Piro. Il avait aussi pas mal de succès avec les filles, car il jouait dans un groupe de rock et était tout le temps entouré de groupies.

Mais sont cœur était déjà pris et donc il n’osait jamais discuter avec ses jeunes fans. Le jour de son départ, ce fut un déchirement entre lui et sa petite amie. Comme ils savaient très bien qu’une relation à longue distance ne fonctionnerait jamais, ils ont décidé de rompre.

Maintenant il était la à Seikusu, seul, mais vraiment motivé pour commencer une nouvelle vie.

*Ouvre la fenêtre et pousse un soupire de soulagement*

Il se sentait détendu. Il faisait beau, l’appartement était correctement rangé et surtout il était rassuré de n’avoir oublié aucune pièce d'ordinateur chez ses parents. En regardant par la fenêtre, il remarquait la beauté de la petite ville. Rien que le soleil lui donnait le sourire. Et donc finalement avant de se plonger dans son univers habituel, il se décidait à sortir un moment visiter le quartier. Il y espérait rencontrer de chouettes personnes. Donc il descendit les marches et sorti de chez lui.

L’atmosphère dehors était détendue, les gens semblaient heureux de vivre dans le coin. Après cette semaine de rangement, la bonne humeur était maintenant de mise.
En passant devant la piscine, il se dit qu’il fallait à tout pris qu’il s’y inscrive. Hé oui, Piro passe quand même beaucoup de temps assis sur une chaise, et il souhaite garder la forme.
Même s’il est suffisamment musclé en dessous de ses vêtements amples, il préfère ne pas se négligé. Surtout qu’il apercevait aussi dans les ruelles plusieurs restaurants qui lui donnait déjà l’eau à la bouche.

La nourriture est sa deuxième passion dans la vie. D’ailleurs cette passion pour la nourriture lui apporte souvent des ennuies, car quand on pense comme lui d’abord avec son ventre et puis seulement avec son cerveau. On risque de faire quelques bêtises. Et des bêtises, il en était le roi. D’ailleurs sa maladresse n’allait pas tarder à se montrer dans cette nouvelle vie.

*se prend le pied dans une rigole et trébuche….plaf*

Qu’est ce que je vous disais. (*soupire*)

Rock on!

Un déluge de son se mit a pleuvoir dans les oreilles de Piro, Deux guitarres electriques accompagnées d'une basse et d'une batterie faisaient un malheur a un paté de maison d'ici, on pouvait les entendre de là. Et le show était vraiment mortel en cette fin de soirée pour un petit peu de musique...Apparement la composition provenait d'un café non loin de là, où plusieurs jeunes étaient posés a une table et écoutaient un groupe de jeunes gens jouer du hard rock, voire du metal en fonction des morceaux choisis, alternant entre compositions originales et reprises de morceaux connus pour ne pas que son auditoire se perde a revasser et les écoutent...Piro put voir en passant que sur un troitoir se trouvait un groupe qui avait décidé de s'arrêter en face d'un café pour jouer un peu. Des albums disposés dans une valise noire en face d'eux. Visiblement un groupe de rock amateur cherchant a se faire connaître du public, et qui n'avait pas encore trouvé son succès.

Le groupe était entièrement constitué de filles. Ce qui ressortait tout de suite, c'était la nationalité du groupe. Ici au japon, le groupe n'était pas constituée d'une seule japonaise, surement pour ça qu'il avait autant de mal a percer a première vue, les japonais n'ayant que peu d'attirance en général pour les Gaijins, surtout quand ils essayaient de leur jouer du visual. A la guitare basse se trouvait une jeune blonde a la peau mat qui et aux allures bresiliennes qui s'appellait Banford, elle était plutôt grande et musclée, montrant qu'elle devait être une sportive aguerrie et accompagnait la musique en saisissant les accords rapidement. A coté d'elle se trouvait une petite femme plutôt replette a la mèche batante montrant qu'elle était ce que le net appelle a présent "Une Emo", c'était le dernier style vestimentaire de Marsh, qui en changeait régulièrement, a 20 ans cette fille donnait l'impresion d'en avoir 14, mais essayez seulement de le sous entendre et ça allait barder, la petite française en avait sous le capot!A la batterie se trouvait une femme portant de la dentelle noire et un maquillage qui s'en rapprochait. Henriette, l'allemande était un des pilliers du groupe. Et enfin a la guitarre electrique et également aux lyrics se tenait Hazel.

Hazel Rochester, 15 ans, anglaise, établie a Seikusu depuis bientôt un an, rêve de devenir artiste de rock et a tendance a jetter ses études par la fenètres pour s'accrocher a son solo. Elle avait la volonté de percer et d'aller loin dans son domaine. Elle voulait que son nom soit connu, devenir une star et être lancée pour de bon dans une carrière internationale. Et elle y mettait tout son coeur. En temps qu'artiste, interprette et parolier de leur petit groupe encore naissant. Hazel portait un de ces costumes attractifs qui attirent le regard. Un top décolleté blanc sur lequel pendait une cravate rouge, un minishort jean avec des bretelles et une casquette en cuir. il n'était pas difficile de réaliser que tous les albums qui avaient été vendus l'avaient été a cause de son talent plus que du reste du groupe. Son talent autant physique que mental je veux dire. Son costume laissait place a l'imagination et son nombril nu s'agitait au nez des foules ainsi que son décoleté, propulsant les ventes. Mis a part ce détail physique, Hazel était sacrement douée pour son âge.

Malheureusement la prestation s'arrêta sur une fausse note et un juron de la guitariste qui laissa retomber son instrument sur son épaule et referma précipitament la valise avec les CD et l'argent, immitée par les autres membres du groupe, alors qu'un duo de policiers japonais arrivaient en sifflant

-Arrêtez!Vous n'avez pas de licence de representation bande de voyoux!

"Henriette occupe toi du matos!"

La petite gothique resta interdite devant les deux policiers qui lui posèrent la main dessus, se retrouvant avec les baffes et sa baterie, elle ne pouvait pas prendre la fuite. La réaction de la gothique fut immédiate et elle mordit la main du policier jusqu'au sang qui se mit a hurler. Il faut savoir qu'Henriette était une autiste. Une autiste de la musique, et qu'elle ne sortait que pour jouer avec son groupe. Egalement que sa mère était chef de la police de la ville et qu'elle ne risquait jamais aucun problème.

La fille a la guitare tourna a la première ruelle qu'elle trouva alors que les autres filles se séparaient dans d'autres directions

En se relevant, Piro remarqua un petit rassemblement de gens un peu plus loin. Intrigué par l’attroupement. Il y découvrit un petit groupe de rock composé only by girlz. La musique y était forte, le groupe se lâchait vraiment. Piro devint nostalgique, il se rappelait quelques souvenirs de son ancien groupe de rock. Les débuts étaient difficiles. Il se rappelle d’avoir chercher une salle durant des mois pour leur premier concert. Ce n’est pas évident de faire confiance à un groupe qui n’a encore jamais fait ses preuves. Il le savait bien et pour cette raison, il était fasciné par ce groupe de filles. Le niveau était plutôt bon, même très bon. Au premier abord, Piro, remarqua une petite gothique très jolie. Elle lui rappelait son premier amour. La dentelle le rendait fou à vrai dire. Il la regarda durant quelques bonnes minutes sans la lâcher des yeux. Il n’avait pas encore fait attention à la guitariste / chanteuse. Mais quand le groupe repris Creep de RadioHead, son regard se détourna.

But I'm a creep, I'm a weirdo !!!

Le chant était si intense qu’il avait l’impression de s’être réveillé. Tout d’un coup, sa concentration venait de changer de cible. La guitariste. Elle était peut être jeune, et cela se voyait, mais on voyait surtout aussi sa beauté et son talent. Cette jeune femme, jonglait si facilement avec des techniques de guitares compliquées et atteignait de si hautes notes avec sa voix. Elle tirait à elle seule le groupe vers le haut.
Qui plus est, le choix des chansons était varié et pourtant dans chaque domaine elle excellait. Piro était déjà persuadé que d’ici quelles temps, ce simple groupe d’amies se ferait connaitre.

Subitement, la guitariste s’arrêta de jouer net.les quatre jeunes filles rangeaient leurs matériel d’une telle vitesse que lui-même ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait.

Piro aperçu alors les deux policiers qui couraient vers le groupe de filles. Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre ce qu’il se passait. Il était bien évidement aussi déjà passé par ce genre situations.
Et par un pur reflexe habituel, Piro se mit à courir dans l’autre direction. Sans même s’en apercevoir la guitariste s’enfuyait elle aussi. Comme il ne connaissait vraiment pas le quartier, il décida de la suivre à travers les petites ruelles typiques de Seikusu.

Après quelques temps, il jeta un regard en arrière pour s’apercevoir que les flics ne les suivaient plus. Mais regarder dans son dos au moment même ou la personne devant vous s’arrête n’est pas une bonne idée… Vous connaissez la suite.

*rentre de plein fouet dans la jeune fille….paf*

Piro se retrouva à nouveau par terre. Il en avait l’habitude maintenant. C’était toujours comme ca. Il s’apprêtait déjà à se faire engueulé sévèrement par la jeune fille. La plupart du temps, il faisait ce genre de gaffe avec les filles. Tomber sur elles et se rattraper en agrippant leurs jupes, ou tomber en se retrouvant le nez entre leurs seins. Même si, ce n’était vraiment l’un de ces scénarios, il se releva vite fait et s’excusa au prêt de la chanteuse.

- Pardon pardon, je suis désolé, je ne l’ai pas fait exprès.

Hazel ne s'en faisait pas pour Henriette, mais il était temps pour elles d'avoir un permis de representation dans les quartiers, elle en avait assez d'être poursuivie en permanence par les flics juste au moment où elles allaient commencer a vraiment remporter un paquet de fric.

C'était toujours la même chose, lançant de brefs regards derrière elle, elle tourna immédiatement dans la ruelle adjacente pour espérer s'y cacher un moment, mal a l'aise, elle se retourna soudainement mais eu a peine le temps de se retourner que quelque chose la percuta et elle tomba en arrière, laissant la malette contenant les quelques 5000 yens qu'elles avaient récolté en vendant leurs albums et son petit paquet d'échantillon a vendre elle serra les dents et gémis un peu...Mais repris bien vite ses esprit quand elle pensa que c'était peut être un flic, braquant sa guitarre entre Piro et elle comme si il s'agissait d'un fusil a pompe pour le repousser avant de se lever.

Elle cligna un peu des yeux. Non, c'était pas un flic, mais un mec qui semblait paumé. Elle soupira d'aise, et retira son "arme" de la portée de Piro.

"Tu m'a foutu les jetons."

Fit elle simplement en posant la main sur son coeur avant de s'essuyer un peu son front, couvert de transpiration suite a sa performance et sa course poursuite. Hazel soupira et se baissa pour commencer a ramasser ses affaires et les mettre dans la valise de manière plus soigneuse, empochant tout d'abord les sous puis ramassant les CDs. Une fois ça fait elle referma la malette et la porta par dessus son épaule de manière décontractée. Puis remarquant de Piro était toujours dans ses pattes, elle lui demanda

"T'as pas une clope?"

Demanda t'elle en réajustant sa basse sur son autre épaule, puis soudainement, l'évidence.

"Et euh, qu'est ce que tu me veux au juste?"

On était encore loin du "Qui t'es toi" mais c'était déjà pas mal

Ses excuses, un brin exagéré, n’avaient pas l’air d’être totalement arrivée à l’oreille de la jeune fille. Elle devait être encore sous le choc car elle était encore à terre. Piro n’avait pas vraiment remarqué, mais la jeune femme était plutôt sexy. Elle était à terre dans une position qui laissait entrevoir son ventre, d’ailleurs son nombril, Piro aurait pu le regarder durant un bout de temps. La sueur dégoulinant sur sa peau la rendait attractive et il n’avait qu’une envi d’aller l’essuyer.

Mais finalement la jeune fille, semblait s’éveiller et la réaction ne se fit pas attendre. Elle prit sa guitare en main et la pointait déjà sur lui. Ca y est le coup allait venir et celui la serait bien violent se disait-il.

Il y eu un moment d’hésitation chez la rockeuse, puis d’un regard étonné, elle soupira et déposa sa guitare. Rien que dans son regard, il savait déjà qu’il n’avait pas fait bonne impression. C’est vrai qu’il n’avait pas la carrure d’un beau jeune homme et qu’il avait l’air plus perdu qu’autre chose. Et par-dessus tout, comme dans un de ses mangas qui se veulent comiques, il était tombé de nulle part sur la fille la plus jolie des environs.

Bon premièrement, une bonne surprise. Piro n’avait reçu aucun coup sur la tête, ni même une simple baffe. Elle le regarda, posa sa main sur son cœur et en s’essuyant le front elle s’exclama qu’elle avait été surprise. Le plus surpris ‘était bien entendu l’informaticien qui avait failli se prendre un coup de shootgu..itare.


- Encore une fois, je suis désolé, je n’essayais pas de vous faire peur mademoiselle… heu..Quel est votre nom ?

Elle ne semblait l’écouter, se penchant pour ramasser les CD et les quelques pièces d’argents qui étaient tombé sur le sol. Elle ne se rendait pas compte qu’elle agitait son derrière devant le pauvre geek. Son mini short lui allait très bien, il était bien serré surtout quand elle se penchait pour ramasser ses affaires. Il n’avait pas l’habitude de côtoyer ce genre de nanas qui s’habillait de manière aussi provocante. Ce n’était pas qu’il n’en avait jamais vu, mais rarement sans que celles-ci ne soient faites de pixels. Il ne savait pas ou se mettre et c’est ainsi qu’il tourna sa tête vers une autre direction. Son visage était devenu tout rouge mais celui-ci redevint normal quand Hazel lui demanda s’il n’avait pas une cigarette... Piro soupira.

- .. Vous avez du talent.. Pourquoi fumez-vous ? Pensez vous que ca vous rend intéressante ? Ou est ce juste la rock attitude ? C’est bien dommage qu’une femme plein de talent comme vous se détruise à petit feu.

Il avait cette mauvaise habitude, de dire ce qu’il pensait aux gens de manière franche sans se soucier des conséquences que cela pouvait avoir. Tout le monde le prenait pour un gamin, qui passait encore ses soirées devant un pc à jouer à des jeux vidéo. Mais au fond de lui, il avait toujours été très responsable. Tout lui avait toujours réussi, que ce soit les études, les jeux ou la musique, il a toujours été le premier dans ces domaines. Il savait bien que surement la jeune fille en avait déjà plus que marre qu’on lui fasse la leçon et surtout par un parfait inconnu. Elle n’avait encore rien dit, puis sorti de sa bouche quelques mots.

- Et euh, qu'est ce que tu me veux au juste?

Piro s’empressait de répondre.

-   Vous savez il y a d’autres moyen de se faire remarqué. J’ai eu moi aussi un groupe à l’époque. C’est pour cette raison que quand les policiers ce sont pointé, j’ai eu ce vieux reflex que de commencer à courir. Je suis passé par les mêmes problèmes que vous au début. Trouver une salle, se faire connaitre…

Il ne savait pas exactement ce qu’il espérait en parlant de cette façon à une personne qu’il venait à peine de rencontrer.

Hazel était posée dans cette ville depuis un peu plus d’un an, elle n’allait pas en cours, ou alors pour y dormir, avait de bonne notes en sport, et profitait des récré pour se taper des solos de malade et réviser ses accords. Elle était interprète et compositeur, elle devait pas se reposer sur ses lauriers si elle voulait un jour avoir son propre groupe de rock qui faisait un tabac comme toutes les ado de son âge !Enfin, pas comme toute les ado de son âge, mais bref !Hazel voulait percer, avec ou sans son groupe, elle voulait se défoncer pour atteindre la pôle position et cartonner au top 50 de MTV japon devant les groupes de chochottes miyaviesques et les fanatique de Hide. C’était peut être un peu prétentieux pour une Gaijin, mais les rêves sont faits pour être des chimères en permanence, si ce n’était pas le cas quel intérêt de les poursuivre toute sa vie ?La rockeuse avait de l’ambition et la force d’atteindre ses objectifs. Le rock c’était toute sa vie, elle n’avait rien d’autre que ça comme passion, si elle n’arrivait pas a briller au sommet de sa gloire elle se brulerais les ailes en essayant.

 Chercher la perfection, en sachant qu’on ne l’atteindrais jamais, tel était le crédo de ceux qui voulaient percer. Pour Hazel le rock était peut être mort, mais dans son cœur et dans les cieux, ils vivait a jamais, forant avec une veilleuse géante pour percer le ciel !Hazel ne croyait pas en elle, elle croyait en le rock qui croyait en elle. Who the hell do you think she is ?La rockeuse au moral d’acier avait en revanche perdu son paquet de cigarettes en prenant la fuite, et ne pouvais pas revenir en arrière le récupérer...De toute façon elle supposait que quelqu’un en manque de nicotine l’avait déjà ramassé et était en train de bien en profiter...La poisse !Elle se palpa un peu...Rien a faire, elle l’avait bel et bien perdu sur la route...Quelle poisse. Bon, au moins elle avait l’oseille, alors tout n’était pas perdu, mais après l’effort, le réconfort n’était pas là, alors comment était t’elle sensée se réconforter de la perte de son paquet chéri ?Elle esquissa une moue et oublié un instant Piro avant qu’il ne lui revienne a l’esprit...Oh c’est vrai, y’avais encore ce mec qui avait surgit de nulle part pour traîner dans ses jambes

« Hazel, Hazel Rochester »

Elle se disait bien que c’était ça qu’elle avait oublié de demander lorsqu’elle lui était rentrée dedans, elle enchaîna

« Et toi ?C’est quoi ton blaze ? »

Oh là là, c’était le moment rêvé pour ressortir une expression que plus personne n’utilisais depuis les années 70 au moins. Remercions tous l’auteur du post pour ce retour dans le temps. Elle lui demanda une clope. Elle se fit réprimander. Elle cligna un peu des yeux, il continua a la réprimander...Allons bon, on voyait bien qu’il savait pas a qui il avait affaire celui là. Qu’il soit plus vieux qu’Hazel ne la dérangea pas des masses, Piro s’attendait a être frappé de toute façon, alors cette fois il ne fut plus surpris quand Hazel l’attrapa par le cou et le tira vers elle comme le ferait une petite brute d’école primaire pour lui expliquer deux ou trois choses. Elle était bien sympa, mais pas quand elle avait pas de clope pour la calmer

« Tu t’prend pour qui pour me faire la leçon ?T’es pas ma mère ! »

Fit elle avant de le relâcher. C’est vrai qu’elle n’était qu’une fille et qu’en comparaison Piro pesait des tonnes dans sa poigne. C’était généralement Banford qui s’occupais de ça, pas elle. Il lui annonça qu’il avait un groupe de rock. Bien, on allait voir un peu ce qu’il valait, sans dire plus elle décrocha sa guitare et la lui balança

« Moins de parlotte, plus de musique, montre moi ce que tu vaux l’asticot ! »

Et qu’il ne pense même pas a laisser tomber la gratte...

Chiyo débarqua du bout de la ruelle, elle était monté sur son vélo fétiche, un carton sur le guidon et Junkie juché dans la capuche de son petit haut.
La camion de déménagement n'avait pas pu avancé dans la ruelle, elle était trop étroite.

Chiyo n'était pas une étudiante comme les autres, elle avait réussit à dégoté un poste dans une grosse entreprise de jeux vidéo, elle était chargé avec son imagination débordante de créer des quêtes pour un jeux vidéo très connu, mais jamais elle en parlait. Elle ne programmait rien, elle écrivait juste. C'est comme cela qu'elle eu les moyens de s'installer dans son propre appartement...même si on ne pouvait pas réellement appeler ça un appartement. Elle logeait au dernier étage d'une vieil immeuble, mais la vue sur la ville l'avait faites craqué, et puis elle ne se voyait absolument pas vivre en chambre avec 4 autres filles dans un dortoir à l'école...Ça non JAMAIS!

Revenons-en a cette ruelle étroite donc, les gens se poussaient sur son passage car la demoiselle avait perdu tout contrôle de son frêle véhicule. Elle avait voulu jouer la pro devant son frère qui l'aidait à déménager...Elle commençait à penser que finalement ce n'était pas une bonne idée.

Poussez vous! écartez vous!

La petite future étudiante fonçait sur son vélo qui n'avait plus de frein, Junkie miaulait dans sa capuche, tout d'un coup, elle se mit a réalisé le comique de la situation et se mit a rire de bon cœur. Jusqu'à ce qu'elle vit ce couple étrange qui avait l'air bizarre et qui malgré ses vociférations ne se poussait pas...

MAIS ÉCARTEZ-VOUS! VOUS DEUX! POUSSEZ VOUS DE LA J'AI PLUS DE FREINS!!

Ce fut très rapide, il s’y attendait de toute façon. La jeune fille n’avait pas l’air d’avoir apprécié la réflexion faite par le gars tombé du ciel. Elle s’empressa de lui sauté dessus comme une brute à l’école et essaya de l’étrangler. Sa force n’était pas assez puissante pour réellement pouvoir faire quelque chose, mais son acharnement était à félicité, elle en avait dans les tripes cette petite. Pourtant Piro se laissait faire, ce n’était pas le genre de garçon à aimer la bagarre. Pour être franc, il était plutôt content, c’était plutôt un bon signe, si ca s’était vraiment mal passé, la rockeuse serait déjà partie. Comme elle ne pouvait espérer le vaincre, elle fini par le relâcher.

L’annonce comme quoi il aurait fait parti d’un groupe de rock n’avait pas l’air non plus de passer correctement. Pas vraiment convaincu par cette affirmation la jeune femme s’empressa de trouver une parade. S’il avait vraiment fait parti d’un groupe de rock, il pourrait lui jouer un morceau là tout de suite ! C’est ainsi que Piro se retrouvait maintenant avec une guitare en mains.

Sans vraiment faire attention à ce qu’elle venait de lui dire, le simple fait de retoucher une guitare lui rappelait de bons vieux souvenirs. Elle était délicate et robuste en même temps, ses cordes venaient d’être changées il y a peu et on pouvait même apercevoir qu’elle était régulièrement nettoyer. C’était un fait, Hazel s’occupait bien de son instrument. Puis entre deux respirations Piro poussa un juron.

-Et merde, je savais bien que j’avais oublié quelque chose chez mes parents.. Ma gratte !

Il n’en revenait pas. Comment avait il pu oublier une chose si importante. Il a passé tellement de temps à vérifier toutes ses pièces d’ordinateur qu’il n’avait plus pensé du tout à sa guitare.  Durant les coups durs c’était auprès de cette dernière qu’il trouvait du réconfort. C’était d’ailleurs souvent après une rupture qu’il composait ses meilleurs morceaux. La sienne n’était plus aussi neuve que celle qu’il avait en main, elle était très usée et avait des entailles partout. Mais Piro aimait le son qu’elle produisait.

-Tu ne connais pas un magasin de guitares dans le coin ? J’aurais besoin d’une nouvelle guitare tant que je ne retourne pas voir mes parents.

Il ne pensait plus trop au défit que lui avait lancé Hazel. Il n’aurait de toute façon pas accepté. Rien à prouver, se dirait-il. Sa vie était construite sur l’idée qu’il n’avait pas besoin que les autres apprécient son travail pour qu’il soit heureux. Pour cette raison, il ne souhaiterait pas faire le malin juste pour prouver qu’il avait raison.

A ce moment là, un cri aigu se fit entendre derrière son dos. Il ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait, il était toujours absorbé par son reflet dans la guitare. Mais le cri s’amplifiait, il n’était plus possible de rester à rêvasser devant l’objet en question, il se retournait finalement pour se rendre compte de la scène qui se produisait devant ses yeux. Une tarée fonçait droit sur lui a une grande vitesse. Il n’avait plus le temps d’esquiver. A force de jouer aux jeux vidéo, il avait gagné une grande dextérité avec ses mains, il pu vite balancer la guitare dans les mains d’Hazel. Ok il était doué de ses mains, mais était il aussi rapide de ses pieds ? Et non, Piro n’était pas le super sportif qui court chaque jours quelques kilomètre pour s’échauffer.  C’était inévitable.

- *PAM*

Piro prit le vélo en plein fouet, il fut projeté à quelques mètres plus loin. On pouvait voir durant le vol plané un petit sourire sur ses lèvres. Un sourire qui pouvait facilement se traduire par « pourquoi toujours moi .. » C’est vrai que ce genre d’événement devenait de plus en plus fréquent pour le pauvre garçon.

Piro se retrouvait de nouveau à terre.

Chiyo vola dans les airs, lorsqu'elle percuta Piro, elle s'étala de tout son long sur lui, sa tête sur le torse de Piro. Le carton qu'elle portait sur son guidon avait explosé dans le choc et une multitude de petites culottes se répandaient dans la rue...l'une d'elle mauve avec un diablotin vint se juché sur la tête de la jeune fille.

Aïe, Aïe, Aïe...

Junkie, lui aussi avait volé dans les airs un court instant...Pour retomber sur ses pattes, devinez où? Sur le visage de Piro!

Toujours avec sa petite culotte sur la tête, Chiyo se releva péniblement et attrapa Junkie.

Tu n'a rien mon poussin?

Maouw!

Elle le prit dans ses bras et le câlina. Elle était assise sur ses genoux, entre les jambes de Piro, son chat dans ses bras en train de lui faire un énorme câlin et une petite culotte sur la tête.

On entendait le vélo, quelques mètres plus loin, qui avait la roue avant qui continuait à tourner. Elle se releva doucement et entreprit d'établir l'ampleur des dégâts.

Ou là, c'était pas une si bonne idée que ça d'être sur ce vélo!
Toi retourne dans ta cachette!

Elle fit un bisou sur le nez à Junkie et le remit dans sa capuche puis elle commença a ramasser ses dessous éparpillés dans la rue en les remettants, tant bien que mal, dans le carton éventré.

Lorsqu'elle se rendit compte qu'une de ses petites culottes était sur sa tête, alors sans aucune gêne, elle l'enfonça encore plus sur sa tête en souriant vers Piro!

Ça va je t'ai pas fait mal? Mais qu'est-ce que vous fichiez la comme des statues?

La fréquence entre les différents coups sur la tête grandissait ces temps ci. Il ne sortait plus sans se prendre quoi que ce soit sur la tête. Il sentait quelque chose d’ailleurs sur son visage. C’était doux et chaud, mais cette chaleur ne resta pas sur lui bien longtemps.  En partant, le chat lui griffa le visage.

Il eu du mal à se relever, mais en persistant il commençait à récupérer ses esprits.  Se levant lentement, son cerveau commençait à se remémorer des derniers instants avant le choc. La guitare, le défit, le cri et surtout le vélo. Sa tête tournait, sa vision était perturbée et son équilibre, même assis, c’était fait la male. Il voyait les formes floues, rien n’était réellement clair.  Une jeune fille  semblait à la recherche de quelque chose sur le sol.  Il voulu en savoir plus alors il dit :

Sorry, who are you, please? Would you like some help?

Piro lost his marbles and started to speak in English without noticing.  And of course  … hum Arg excusez moi, si même le narrateur perd les pédales, nous n’arriverons pas bien loin. Je disais donc. Piro ne savait plus vraiment ou il se trouvait, il avait perdu ses esprits et se trompait même de langue. Se rendant compte de son erreur, il força sur ses jambes pour se relever.

Pardonnez-moi…je..  Je suis Piro ! Laissez-moi-vous aidez.

Dit il en encore perturbé par le coup sur la tête. Il ne la distinguait pas totalement mais sa bonté le fit se pencher pour ramasser les affaires de la jeune inconnue.  Il prit la première chose qui lui tomba sous la main.

HAAAA Mais c’est une culotte !

Il lâcha tout de suite le morceau de textile et fit un bon en arrière. Maintenant il avait retrouvé totalement ses esprits. Il fixait la jeune demoiselle… Et poussa un second cri en voyant que celle-ci portait un de ces culottes sur la tête. Il se retourna d’un coup vif et s’excusa à plusieurs reprises pour cet affront vu qu’il pensait avoir fait quelque chose de mal.

Elle se retourna et le regarda bizarrement.

Tu ne trouve pas qu'il est bizarre Junkie?

Le chat sortie de la capuche et mit ses deux pattes sur l'épaule droite de sa maitresse, il poussa un miaulement et retourna dans sa capuche.

Oui, tu as raison!

Enchanté Piro, je vais habiter la haut tu vois?

Elle lui montra le haut du toit d'un vieil immeuble. Puis après s'être assurée qu'il avait compris quel était l'immeuble, elle lui fourra son carton de petite culotte dans les bras et lui dit:

Tu monte la haut, il y a Catherine ma maman, tu lui donne le carton, moi je vais en chercher un autre!

Elle ramassa la dernière petite culotte que Piro avait jeté par terre lorsqu'il s'était rendu compte ce qu'il avait dans les mains, et la mit dans le carton. Après avoir vu son air ahuri, elle lui secoua les cheveux et lui dit comme a un tout petit garçon:

T'inquiète pas c'est juste des sous-vêtements toi aussi tu dois en avoir dans tes placards non?

Elle se retourna et partit chercher un autre carton dans le camion au bout de la rue...

Alalala...Ses garçons, on dirait qu'ils ont jamais vu une petite culotte de leur vie! N'est-ce pas Junkie?

Miaouw?! Oo

La première expression sur le regarde de notre cher amis, fut l’étonnement. La jeune fille le prenait surement pour un gamin. D’ailleurs il savait très bien qu’il n’était pas mature, et puis ca ne l’intéressait pas. Le plus flagrant chez cette Chiyo était son sourire, elle souriait sans cesse. A chaque regard dans sa direction, Piro recevait directement dans les yeux un éclat de soleil. C’était comme si tout l’univers était derrière elle pour la rendre encore plus belle. Elle se présentait, sans dévoiler son nom et ni d’où elle venait. Puis, cette magnifique jeune fille pointait une immeuble plus haut, juste à coté du siens. Elle emménageait soit disant. C’était une bonne nouvelle, elle venait d’arriver en ville et de plus elle habitait juste à coté de chez lui.  Après avoir ramassé ses affaires, elle refila le paquet à Piro. Ha, il devait servir de transporteur ! Ca ne le dérangeait pas bien évidement, mais il se disait qu’il n’avait pas eu le choix non plus. Il se mit donc en route. Le carton pesait plus lourd qu’il n’en avait l’air et la pente plus raide que dans ses souvenirs. Ce qui l’agaçait le plus, c’était de n’avoir que peu de renseignements sur la jeune fille. Il aurait bien voulu savoir son nom, d’où elle venait, pourquoi souriait-t’elle tout le temps ? Tout ce qu’il était au courant c’était qu’il devait rejoindre une certaine Catherine au sommet de la colline. Puis une autre chose lui venait à l’esprit, c’était le nom de son chat. Un nom bizarre qu’était « Junkie » et en y pensant bien, ca le faisait rire. Les passants le regardaient bizarrement, voir un gars plus qu’étrange transporter un carton plein de culottes et presque mort de rire, ca avait de quoi attirer les regards.
Arrivé tout en haut, il ne lui fallu pas chercher bien loin pour savoir ou il devait apporter le paquet. Car devant une porte, il y avait pleins de cartons et surtout une femme adulte avec presque exactement la même tête que la fille qu’il avait rencontré plus bas. De plus, elle s’emblait tout aussi farfelue et tout aussi égaillé. Il s’approcha et ne proposa que un simple « bonjour, j’apporte cette caisse » et puis il reparti.
En redescendant la pente, plusieurs pensées lui traversaient l’esprit. Cette jeune fille, venait presque de l’invité chez elle et puis elle était vraiment belle. Pour une première sortie de chez lui dans cette ville, il se sentait chanceux, il venait d’avoir deux contacts avec deux filles différentes et toutes les deux très intéressantes. D’ailleurs il se demandait ce qu’était devenu la petite rockeuse, mais ce petit flash c’est vite envolé, quand il revu le visage de Chiyo qui descendait d’autres caisses du camion. Oui c’était bel et bien son jour de chance, il allait peut être pouvoir rester en contact avec elle. Il n’était pas sur de lui, bien entendu, sa timidité l’empêchait d’aller franco et de la flatter sur sa beauté. Mais cette fois ci, il fallait bien qu’il se bouge les fesses. S’il laissait passer cette occasion, il s’en voudrait à coup sur.
S’approchant d’elle, en regardant vers le sol, Piro rougit et sorti un son bizarre de sa bouche. Un espèce de « heu » étrange, mêlé d’incertitude et plutôt marrant. Pas très content de lui-même il réitéra l’essai.

Enfaite, ca vous dirait d’aller dîner un soir avec moi ?

Bon c’était dit, ou se cacher ? Il réfléchissait vraiment trop et sans même qu’elle eu le temps de dire une chose, il c’était déjà fait tout un film dans lequel, il venait de se prendre un bus et que pour finir elle venait le piétiner en lui disant qu’il n’était pas son genre. L’attente était longue, il transpirait et s’emblait prêt à courir d’un moment à l’autre.

Elle croisa le jeune homme avec un carton dans les bras, il n'était pas lourd, celui la c'était son linge de toilette et c'était le dernier.

Elle racontait une histoire drôle a Junkie en avançant dans la rue...mimant les geste avec son gros carton et imitant les voix des gens qui parlaient.

Alors tu vois la fille demande "Tu crois pas que j'ai grossit?" le gars sympa il lui fait "non" et la fille elle est contente tu vois, les filles ca aime pas quand on leur dit qu'elles sont grosse puis la le gars il rajoute pour la tuer "T'as toujours été grosse chérie"

Chiyo se mit alors a rire et Junkie lanca un miaouw perplexe, il aimait bien quand sa maitresse parlait mais lui contrairement a elle avait vu Piro et avait entendu très bien sa demande.

Elle le regarda avec des grand yeux...Que pouvez lui vouloir ce garçon, elle avait l'habitude qu'on la regarde comme cela mais la il avait l'air d'attendre une réponse, de quoi elle ne le savait pas...mais alors pas du tout...

Elle le regarda en souriant comme une grande blonde a forte poitrine sans cervelle aurait pu le faire, pas que toute les blonde a forte poitrine sont sans cervelle mais voila c'est un cliché quoi...

Après de longue minutes de silence ou elle espérait qu'il réitèrerait sa question elle tenta une sortie fine et désespérée.

Tu viendrais diner a la maison demain soir?

Elle vu l'air ahuri de Piro et elle continua, espérant qu'il avait oublié la question qu'il lui avait posé et dont elle n'avait aucune idée.

J'aime pas sortir! On commandera des bento! J'ai vu un petit restaurant pas trop loin et il livre, je crois que le chef va devenir mon meilleur ami parce que tu vois je déteste sortir...Enfin je raconte plutôt ma vie la!

Elle le regarda dans les yeux, le jeune homme était toujours silencieux...

Alors, tu veux venir demain ou pas?

Comme sa demande s’emblait s’être égaré quelque part, il prit un nouveau carton et recommença son boulot de transporteur. Cette fois, il était accompagner de la charmante jeune fille, bon sa demande venait d’échouer lamentablement, mais il ne s’attendait pas à pouvoir sortir avec l’ange tombé du ciel et en vélo, donc il n’était pas démoralisé. Cet ange là,  par ailleurs souriait toujours autant, elle parlait avec son Junkie, et n’avait pas vraiment l’air d’avoir compris sa petite demande. Surtout qu’elle lui racontait de petites histoires drôles et que  le chat avait l’air d’assimiler ça tout naturellement. Ceux qui ne comprenaient rien à la scène, était bien entendu les passants. La scène était encore plus bizarre que tout à l’heure, cette fois ce n’était plus juste un garçon qui rigolait tout seul, avec son carton de culottes, mais deux personnes tout aussi farfelues. Le premier n’était plus réellement le centre d’attention pour ceux qui l’avaient déjà observé quelques minutes au part avant, mais la deuxième surprenait par sa faculté de pouvoir rigoler avec les animaux.

Après un petit silence de mal aise, la jeune fille proposa à son nouveau partenaire de déménagement s’il voulait bien dîner avec elle, dans sa nouvelle maison. Piro, n’en croyait pas ses oreilles, c’était à quelques choses prêt sa demande de il y a quelques secondes. N’avait t’elle pas entendu ses paroles, après tout le mal qu’il s’était donné, il commençait même à se demander s’il n’avait pas imaginé ça dans sa cervelle de moineau. Bien entendu, il était béat d’avoir été invité, car ce qu’il désirait, c’était ne pas la perdre de vue. Le pire c’est que après cette révélation, le mal aise ne s’était pas envolé, notre amis n’avait pas encore donné de réponse. Et s’il se faisait encore des films, si elle n’avait rien dit à l’instant ? Perdu dans les méandres de son cerveau, il regardait par terre pour essayer d’apercevoir d’éventuelles miettes de pain égaré. Mais quand celle-ci raconta qu’elle n’aimait pas trop sortir, Piro se réveilla.

Ce n’était surement pas un rêve, elle l’avait bien invité à dîner chez elle. Comme toujours pas de réponse, Chiyo le regarde droit dans les yeux et Piro se plongea dans son regard, elle avait quelque chose de magique tout au fond de son âme. Il savait maintenant, il en était sur, cette petite tenait du divin et il fondait comme neige au soleil.

Oui je veux bien, avec plaisir même !

Ce n’avait pas été aussi dur qu’il pensait, d’ailleurs rien n’était compliqué avec Chiyo, elle avait cette joie de vivre qui correspondait parfaitement à Piro. Arrivé au sommet de la petite pente, il déposa le dernier carton prêt de Catherine. Cette dernière semblait tout aussi enchantée d’avoir rencontré Piro que ne l’était sa fille. D’ailleurs, il parlait aisément de tout et de rien avec elle, il avait encore quelques difficultés avec Chiyo, mais ca viendrait se disait-il. Après une petite conversation à trois, il regarda sa montre pour s’apercevoir qu’il commençait à se faire tard. Il se rappelait aussi des paroles de la jeune fille. Elle voulait se faire livrer le bento alors que le magasin se trouvait juste à quelques mètres.

Demain soir donc ? J’apporterais le bento, j’irais le chercher, c’est peut être une meilleure idée vu que le traiteur se trouve juste à deux pas et que je ne sors pas beaucoup non plus, donc ca me fera du bien, dit-il.

Pour finir, il lâcha un ‘au revoir’ aux deux filles, puis s’en allait, mais deux pas plus loin, il se retourna et dit.

Heu c’est quoi ton nom ?

Puis renta chez lui.

Moi c'est Chiyo!

Elle lui secoua la main très fort et lui colla deux bisous sur la joue.
Junkie sorti de sa capuche en soufflant contre Piro.

Et ça c'est Junkie...Il me protège!

Elle tapota la tête de son chaton et fit un signe d'au revoir a Piro.

A demaiiiiiiin!

Puis elle claqua la porte de chez elle.