Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Smoking Haven [Lyan Rose]

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Coyote

Dieu

Smoking Haven [Lyan Rose]

mardi 30 octobre 2012, 12:36:12

Parfois, l'ignorance fait bien des choses.

Tout commença en début d'après-midi, lorsqu'il débarqua sur ce drôle d'endroit absolument pas en accord avec Terra. « Soit », se dit-il, c'est la vie. Étrangement pas plus perturbé que ça (bon, faut avouer qu'il a paniqué un peu), notre homme a décidé à s'adonner à cette joyeuse activité qui est « l'exploration sans se faire repérer ». Et oui, Coyote n'est pas des plus discrets avec son physique typé Indien et toutes ses couleurs. Même s'il était moins bariolé, il n'aurait pas passé une rue sans attirer tous les regards. Bref. Sa route le mena jusqu'à cet étrange endroit vide de personne (l'écriteau à l'entrée du bâtiment indiquait : « piscine fermée pour cause de nettoyage »). Derrière ce bâtiment se trouvait LA fameuse piscine en extérieur : un simple rectangle d'eau entouré d'un carrelage plus que casse-gueule une fois humide. Mais non, Coyote visualisait la chose différemment : en fait, la nuit étant tombée, les lumières s'étaient allumées. Ainsi, le fond bleu de l'eau ressortait énormément dans l'obscurité. Malgré la sale odeur de chlore, le Décepteur prenait cet endroit pour un genre d'endroit sacré et pur, peut-être faut-il mettre ça sur le compte des substances prises l'heure d'avant.

Face à cette « magnifique » source d'eau, Coyote se dit :


   - Il faut que je m'arrête ici. C'est un chouette endroit.

Évidemment, Serpent et Corbeau voyaient ça d'un œil suspicieux, mais soit, Coyote reste le dieux des illusions tombant souvent dans ses créations.

   - Par le Grand Esprit !
   - Qu'est-ce qui te passe par la tête, mon frère ?!
   - Je veux parler aux Esprits. Fit Coyote en étalant ses divers accessoires rituels sur le carrelage, tout à fait convaincu de l'action qu'il voulait entreprendre.

Si Serpent avaient des mains, il se serait facepalm. Il s'en alla donc sous la grille pour rejoindre des buissons. Corbeau s'envola, se jurant de revenir chercher Coyote une fois qu'il aura terminé son délire.

Pourquoi. Ô diable. Pourquoi.

Une fois ses peintures faciales refaites, les dessins faits au sol et les offrandes (des ossements) posées au sol, il commença à bourrer sa pipe avec cet étrange de tabac mêlé avec une étrange plante utilisée lors de rituels. Les Humains ne lui donnent pas de nom : elle a disparue depuis l'invasion des colons aux Amériques. Coyote avait un secret pour la faire pousser, mais comme sus-dit, c'est un secret. Il bourre le fourneau du calumet avec des pincées de tabac jusqu'à le remplir entièrement. Cette opération est très délicate et importante pour la préparation du calumet : l'herbe en question est une herbe servant à faire divers rituels « mystiques ». Elle aurait la faculté de faire entrer son consommateur en une sorte de transe, une transe permettant au consommateur d'avoir quelques révélations face à sa vie actuelle. Après, il faut voir si ça marche toujours... L'endroit n'était peut-être pas empli d'énergie assez pure pour ce genre de choses, mais Coyote allait tester ça anyway. Il porte le tuyau à sa bouche et il claqua des doigts : une petite flammèche apparu le long de son pouce qu'il porta au-dessus du fourneau. Enfin, il aspira un léger coup et le calumet était enfin allumé.

Rapidement, l'endroit commençait à sembler brumeux avec la fumée de ce tabac. C'était incroyable toute la fumée qu'il pouvait produire... Puis le Décepteur commença à se sentir plus calme, plus posé : il entama quelques chants indiens, d'une voix lointaine et floue.
"All is violent. All is bright."

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Lyan Rose

Terranide

Re : Smoking Haven [Lyan Rose]

Réponse 1 mardi 30 octobre 2012, 16:38:57

Il était tard. C'était presque la fin de ta journée, toi ô grand fonctionnaire surpayé. Il te restait bien peu de choses à faire : classer un peu de paperasse, donner à manger au recycleur de papier, tourner la clé deux fois dans la serrure de ton bureau, descendre deux étages en ascenseur et rentrer chez toi. C'est ce que tu espérais, avant de recevoir un coup de fil qui ne présageait rien de bon. A chaque fois que le téléphone sonnait à partir de dix-sept heures, ça ne voulait dire qu'une chose : les ordres viennent d'en haut et les soucis se pointent avec un grand sourire et en faisant coucou avec la main.

Faisons une ellipse de dix minutes pour épargner à certains yeux innocents la vue d'une centaine d'injures diverses, variées et originales. Ainsi, après une discussion animée avec le procureur en chef à propos d'une mission de la plus haute importance et qui ne pouvait pas attendre, tu avais raccroché rageusement et tu avais manqué d'éclater le téléphone en morceaux. Il faut dire qu'on pouvait faire quelques blagues suggestives à propos de ton bras droit, bien plus musclé que ton bras gauche. Sans réfléchir, tu avais dégainé ton paquet de clopes et ton briquet. Une bouffée plus tard, une alarme retentissante cornait les oreilles de tout un étage. L'alarme fut bien vite coupée, un représentant de sécurité entra dans ton bureau furieux, tu l'accueillis avec la clope à la bouche et ton majeur pointé vers lui. Décidément, la soirée s'annonçait folklorique.

En quoi consistait la mission sus-mentionnée ? Rien de bien méchant, démanteler un trafic d’ecstasy. Selon les informateurs qui allaient sans doute se faire massacrer par les fournisseurs et les consommateurs derrière, ils profitaient des horaires de nettoyage de la piscine pour aller dealer à l'abri des regards. C'est pourquoi aux alentours de neuf heures du soir, tu te trouvais devant les portes de la piscine. Rien que le fait de devoir démanteler un trafic t'emmerdait : tu savais que certains jeunes vivaient de ce trafic, que les arrêter les conduiraient à la mort de faim, de soif et autres joyeusetés une fois relâchés. Au fond, malgré ce que les gens pensaient, t'étais pas si froid et insensible que ça. Tu te souciais quand même de la relève, tu ne faisais plus ton boulot pour régler la justice comme on te l'avait inculqué il y a trois ans.

Non, tu voulais vivre dans un monde juste. Ce n'était qu'une utopie, et tu le savais : il y aura toujours un humain pour commettre un meurtre, un pourri pour laisser passer et des fonctionnaires sensibles aux pots-de-vin. La seconde raison pour laquelle tu ne voulais pas te mêler à ces affaires de trafic était parce que si ç'avait été de la drogue plus douce, tu aurais pu être l'un des clients. Ces derniers temps, les douleurs dans ton corps étaient devenues insupportables : c'était donc à grands renforts de weed et de shit que tu calmais les assauts de la faiblesse corporelle. Rien que d'y penser, des dizaines de chansons te passaient en tête. Oui, tu étais devenu accro à la musique. Peu de gens le savaient, mais c'était une obsession.

Trois jeunes venaient de sortir de la piscine. Rien qu'à leur look et au pognon qui dépassait de leurs poches, tu devinais que c'étaient les fournisseurs. Ceux qui se faisaient les couilles les plus dorées sur les trafics, mais aussi ceux qui se les faisaient arracher au massicot si ils se faisaient choper. Un élan de compassion. Tu diras qu'ils t'ont échappé, que vous savez vu mon état j'ai pas pu les poursuivre, que non je n'ai pas vu leurs visages. Mais envers eux, un petit sourire aux dents pointues suffira. Un signe de la main droite pour compléter, tandis que ton oeil blanc s'illuminait d'une lumière bleue. Leurs corps étaient un peu rouges, mais pas tant que ça. Ils tenteraient de t'attaquer uniquement si toi tu tentais de les arrêter, et telle n'était pas ton intention. Soulevant ton bras gauche, tu croisas les bras avec un petit sourire.


-Salut les jeunes. Bien vendu ?

Flottement. Anxiété, envie de fuir, puis relâchement en voyant que tu ne faisais rien pour les arrêter. Donc c'est avec un petit sourire qu'ils répondirent.


-Pas trop mal, ouais. Attendez une minute... vous ne seriez pas M. Rose, le procureur ?

-Ouais, c'est moi... je compatis, les jeunes. Vivez la vie. Je suis censé vous arrêter, là, maintenant, mais je ne vous ai pas vus. OK ?

Deuxième frisson chez eux, tu le ressentais. Ils se méfiaient de toi, mais ils t'accordaient leur confiance. Au fond, ils devaient savoir que tu avais été jeune toi aussi. Ton enfance n'avait pas été exactement la même, mais elle avait été baignée dans un crime plus grave, ce qui faisait que tu les comprenais d’autant mieux. Puis les langues se dénouent.


-Dites, vous pourriez aller voir vers la piscine extérieure ? Y'a un type chelou qui fume une sorte de pipe bizarre !

Sans répondre, tu te dirigeas vers l'entrée tandis qu'ils partaient dans la direction opposée. Diversion pour partir ou bien réalité ? Tu ressentais une sincérité touchante chez eux, donc tu étais réellement parti voir. Tu fus accueilli par une fumée si dense que tu en avais oublié que vous étiez à ciel ouvert. Devant toi ? Une sorte d'amérindien qui chantait, un calumet tout emplumé dans la main droite. Tu t'avanças lentement, un peu mal à l'aise. Tu reconnaissais l'odeur très facilement : weed. Un type d'herbe inconnu pour toi, par contre. Tu te raclas la gorge, l'air de rien, et tu tentas la conversation bateau du type bien qui ne juge pas mais qui tient à savoir.


-Heu.. Qui êtes vous ? Et qu'est-ce que vous faites ici ?

D’instinct, tu sortis une clope de ton paquet et tu l'allumas. Tout ce que tu avais fait, c'était rajouter un peu plus de fumée dans l'endroit, déjà si enfumé qu'on aurait pu penser qu'il s'agissait du brouillard... Ou d'un aqua. Oui, tu venais seulement de le réaliser, mais la densité de la fumée aurait permis de faire un aqua en plein air, ce qui est tout à fait contradictoire.

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Ça se prononce "Layanne" fils de pute.

Oh, et ce kit génial a été fait par Connor. o/

Coyote

Dieu

Re : Smoking Haven [Lyan Rose]

Réponse 2 mardi 30 octobre 2012, 17:30:38

Dans ses pensées, il ne remarquait absolument rien. Les yeux fermés, il pouvait voir des formes danser dans son subconscients : ces formes se muèrent en silhouette. Enfin, ces silhouettes eurent un visage. D'abord, Coyote semblait reconnaître son frère Loup et lui-même, encore enfants, dans le néant et le vide. Il vit Corbeau et Serpent sous leur forme humaine. Et là, il vit son amour de « jeunesse », Estsa. Elle lui parlait, le sourire aux lèvres, mais il n'entendait absolument rien. Pourtant, il tendait l'oreille, il lui demandait de répéter, mais elle ne semblait pas l'entendre non plus. Coyote se leva et tenta de l'attraper, la prendre dans ses bras : elle s'évapora en une fumée bleue. Tout disparut autour de lui : il était seul. Un peu comme en cet instant. Je ne parle pas du fait d'être seul physiquement, mais de la vraie solitude que l'on ressent quand tout ceux que l'on aime ont disparu. Pourtant, le Décepteur sourit : il faut savoir prendre la vie du bon côté. Derrière ce sourire mélancolique se cache une tristesse bien réelle. Sauf que cette tristesse, il allait l'étouffer dans toute cette fumée.

Il ouvrit les yeux : il n'avait pas bougé d'un pouce en réalité, tout ce qu'il avait pu imaginer venait tout droit de son imagination. Coyote inspira à nouveau dans son calumet avant de basculer la tête en arrière pour observer les étoiles naissantes du soir. Là encore, il ne voyait pas grand chose : diable, qu'est-ce que cette herbe pouvait produire de fumée. Il ferma à nouveau les yeux, enivré par cette douce et chaude odeur. Fredonnant un air de chez lui, il oubliait la source de ses tourments. En chantant, il commença à ricaner, puis il ria de bon cœur, d'un rire rauque et pourtant sincère.

Le temps passait si lentement : cela faisait combien de temps qu'il était là ? Pour lui : des heures. En réalité : quelques minutes. Finalement, une voix l'arracha de ses abstraites contemplations. En temps normal, Coyote aurait été surpris, mais ça n'est pas le cas : son état second fait bien des choses. Le Décepteur sourit :


   - Et toi, que fais-tu ici ?

Cela aurait presque pu paraître insolent s'il n'avait pas un grand sourire aux lèvres. La question qu'il venait de poser était relativement stupide : pour lui, n'importe qui avait le droit de se trouver ici. Certes c'était vrai, mais l'apparence de Coyote avait de quoi en perturber plus d'un. Sa cape de fourrure blanche semblait faire partie de cet amas de fumée mais cela n'était qu'une illusion. Au contraire, ses cheveux et sa peau peinte de rouge contrastaient avec l'environnement pâle et brumeux. Tout cela avait l'air d'être faux tellement cette scène semblait éthérée.

Coyote ne put s'empêcher de rire.


   - Approche, donc, visage pâle. Il baissa la tête mais son sourire joueur restait visible. Cela ne semble pas aller... Tu ne vas pas bien ?

Toujours assis, il releva la tête, plongeant son regard rouge (en plus d'être rougit par les plantes) dans le regard hétérochrome de son invité. Les objets au sol : deux crânes (un de corbeau, l'autre de bouc), quelques fémurs et tibias, vibrèrent, emplis d'une énergie mystique. Coyote ne parlerait pas à un Esprit ce soir, non. Mais si dans cette situation-là, c'était lui l'Esprit à qui on voulait parler ? À moins qu'il ne s'imagine trop de chose, ce qui est fort probable avec tout ce qu'il a dans le sang en cet instant. Pourtant, grâce à cette herbe, il arrivait à sentir des choses qu'il ne sent pas d'habitude : par exemple, il savait que quelque chose clochait avec l'homme se tenant en face de lui. Il en était certain.
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Lyan Rose

Terranide

Re : Smoking Haven [Lyan Rose]

Réponse 3 mardi 30 octobre 2012, 23:49:20

Au fond, tu n'étais pas dérangé par la fumée plus que ça. Elle embrumait un peu ton esprit, ce qui prouvait comme disent les jeunes que "c'est d'la bonne". Elle arrivait à te faire perdre le fil sans même pénétrer ta gorge. Un petit sourire parcourut tes lèvres l'espace d'un instant en entendant la réponse de l'indien en face de toi. Soit il ne te connaissait pas, soit il avait des couilles en acier trempé. L'un comme l'autre, ça t'arrangeait. Lentement, tu fermas les yeux tandis qu'un petit sourire naissait sur tes lèvres et que les sons sortaient de ta gorge, prise par la fumée de ta clope.

-Rien de spécial... je traque les criminels. Enfin, c'est ce que j'étais censé faire.


Tu avais réussi à répondre aussi honnêtement et sur un ton posé grâce au petit sourire espiègle sur les lèvres de l'indien. Si il n'y avait pas eu ce sourire mais plutôt une expression grave, jamais tu n'aurais pu répondre sans être sur la défensive. Le rouge et le blanc qu'il formait contrastait énormément avec le noir quasiment intégral qui te caractérisait. Une petite pensée pour toi-même : vous vous étiez accordés pour avoir le dos blanc. Lui avec une cape blanche faite d'une fourrure que tu n'approuvais guère en tant que procureur, toi avec ton veston blanc comme neige. Un petit rire grave te tira de ta rêverie, et une voix de basse arriva jusqu'à tes oreilles.

-Approche, donc, visage pâle. Cela ne semble pas aller... Tu ne vas pas bien ?


Avec un petit haussement d'une épaule, tu avanças de quelques pas laborieux vers l'amérindien qui t'invitait à venir. Tu ne t'assis pas cependant. D'une parce que t'asseoir à même le sol te tirait toujours une grimace de douleur au moment de plier les jambes, de deux pour être plus apte à réagir en cas de danger. Tu avais ton armement habituel, au cas où, mais il y avait toujours de ces situations qui nécessitaient de devoir bouger rapidement. Puisqu'il te l'avait demandé, tu répondis calmement à sa question.

-Eh bien... on peut considérer qu'un bras en miettes, une moitié de visage sans nerfs et une jambe contenant un plomb sont synonymes de ne pas aller bien, ouais.


Tandis que tu parlais, tu remarquas une petite vibration. Par réflexe, tu portas la main à ton portable avant de te rappeler que ton portable était éteint. Donc la vibration ne venait pas de celui-ci. Tu regardas à tes pieds et remarquas que tu étais entouré d'ossements d'animaux divers, qui vibraient autour de toi. Qu'est-ce que c'était que cette vibration, tu n'en savais rien. Tu tiras une autre bouffée sur ta clope, que tu recrachas lentement par le nez. Ca t'avait toujours diverti de recracher la fumée ainsi. C'était un peu enfantin, mais ça te suffisait amplement.

Ton sourire s'élargit lorsque tu vis le regard rubis de l'indien percer à même ton être. Un regard assez sérieux, dont tu devinais qu'il lisait en toi comme dans un livre ouvert. Ou alors, il était juste en bug à cause des substances contenues dans son calumet emplumé. Les deux solutions étaient envisageables. Un léger silence s'installa, silence durant lequel on n'entendit que l'inspiration et l'expiration d'une bouffée tirée sur ta clope. Puis, regardant avec mélancolie le petit millimètre qu'il te restait avant le mégot, tu repris la dernière latte que tu pouvais avant de lâcher ton mégot sur le carrelage. Tu décidas de briser le silence comme tu pouvais.

-Marrant, ces ossements... Ca sert à quoi ?

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Coyote

Dieu

Re : Smoking Haven [Lyan Rose]

Réponse 4 vendredi 09 novembre 2012, 11:52:48

Clean, la deité Amérindienne se serait posée beaucoup de questions. L'esprit embrumé, il allait tantôt du plus simple au plus compliqué. Il n'y avait plus aucune logique dans ses pensées aussi embrumées que l'était cet endroit. Coyote réfléchissait beaucoup et peu à la fois, à tout et à rien. Le « lobelia inflata » ne pardonnait pas lors de ce genre d'utilisation : en effet, cette plante était connue pour aider à se délivrer de l'addiction du tabac, du moins c'est ce que la médecine actuelle pense. Cette plante, plus communément appelée « tabac Indien », avait beaucoup d'effet purifiants : elle pouvait provoquer des vomissements, des quintes de toux affreuses et elle faisait transpirer, débarrassant ainsi l'organisme de toutes les merdes qu'il pouvait recueillir. C'est un excellent stimulant respiratoire de ce fait, et elle permet de lutter contre les spasmes musculaires. Avec tout ça, il faut compter un effet euphorisant provoqué par une autre petite plante que Coyote avait rajouté dans sa mixture d'herbes. Le tout provoquait aussi une sensation « mystique », comme il le dit si bien : le consommateur pouvait ainsi voir des révélations quant à sa vie actuelle – ou passée. Cela devait être une œuvre des Esprits.

Le sol continuait de vibrer, produisant un léger grondement semblable à un orage lointain. Pourtant, tout cela semblait irréel, onirique. Oui, on se serait cru dans un rêve mais sans ce retour à la réalité imminent. Un rêve éveillé, lucide, semblablement éternel. La fumée du calumet suintait de sérénité. Le grondement, bien que sourd, paraissait comme une légère berceuse envoûtante. À l'extérieur de cette fumée, tout semblait si lointain et si irréel, comme si cette « bulle » n'était paradoxalement que la seule chose de vrai. La nuit ? Quelle nuit ? La zone était comme intemporelle, entre le jour et la nuit, le matin et le soir. Crépusculaire sous un soleil de midi, tantôt brumeuse tantôt dégagée. C'était le début de la transe de Coyote.

Les os étaient toujours à leur place, et bien sûr son invité ne put s'empêcher de lui demander leur utilité. C'est avec un sourire que le Décepteur lui répondit :


   - Ce sont des offrandes aux Esprits, pour qu'ils sachent où nous sommes et pour qu'ils nous accorde leur Sérénité toute-puissante. Ils ont du te mener jusqu'ici, à moi. Je sais que ta douleur va au-delà de la souffrance physique, mon Enfant...

C'était un tic de langage de Coyote d'appeler les Humains ses enfants. Après tout, il est le créateur de l'humanité et cette appellations peut être justifiée avec leur différence d'âge. Notre protagoniste tira une dernière bouffée du calumet avant de le tendre vers son invité, les plumes et les perles émettant un léger bruit en s'entrechoquant.

   - ...et je suis ton sauveur. Viens, assieds-toi, joints-toi à moi et fume. Que risques-tu ? Absolument rien.

Une personne lambda l'aurait pris pour un fou, pour sûr. Hors, la situation était plutôt insolite. Comment allait-il réagir ?

La voix de Coyote semblait résonner en ces lieux, un doux écho presque hypnotisant appelait le procureur. "Viens, viens..."
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