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Dépression nauséabonde [ Hypocras]

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Yamie Kuroïe

Dieu

Dépression nauséabonde [ Hypocras]

samedi 20 octobre 2012, 15:46:53

Je marche tranquillement dans les contrées du chaos, ou je me trouve actuellement je suis dans un terrain hostile ou il y'a des collines a pertes de vue et ou la nature ce fait rare, pour définir ce lieu je dirai que c'est un coin parfait si on veut s'isoler car pas beaucoup de monde n'y vient. Ou alors très rarement, cependant  moi j'y suis venue parce que je suis déprimer et complétement ivre, voyez vous ça ? Une déesse ivre ? C'est le comble je pense,  les raisons qui mont pousser a boire sont les suivantes; Je ne prends plus aucun plaisir a tuer les humains et je me sens fatiguer.... Toujours fatiguée aller savoir pourquoi je le suis.  Je me promène donc sur une de ses colline et je la monte bien que je sois bourrer je marche en zigzag ce qui ralentit mon ascension.  

Une fois en haut je regarde loin, je vois ses collines d'un macabre cette nature morte me plait comme décor, j'y vais souvent quand je déprime. Mais la je crois que j'ai toucher le fond, et puis je sent l'air frais sur mon visage ça me fait un peu bizarre. Si on mélange ça a la chaleur du soleil je dirai que c'est un mélange de sensation très bizarre; Mais ce silence est briser par un type qui marche vers moi...  Ce type est surement un chasseur vu les pistolet qu'il a a son ceinturon il me remarque et voit que je suis ivre, il s'avance vers moi et me rejoins en haut de la colline. Son regard change alors et iil pointe décide alors de me frapper pour x raison.

Une fois que ce type repart je suis couchée au sol dans un sale état  il a utiliser son pistolet a plusieur reprise afin de me faire souffrir longtemps et doulereusement, ma vie sera menaçer si je ne me dépèche pas de me heal, mais dans mon état actuel c'est a dire blessée de partout  du sang qui coule au tour de moi et mes vêtement qui sont en lambeau, je suis dans un de ses pétrin, je me met a pleurer par terre, mes larmes rejoignent l'ocean rouge qui est mon propre sang qui est en train de s'échapper de mon malheureux corps, gisant sur ce sol pueril baignant dans mon sang je regarde alors le soleil dans les yeux le maudissant.... Mais je n'ai pas assez d'énergie pour rechanger de position je suis donc sur le cotée au sommet de la colline dans un sale état...
« Modifié: dimanche 28 octobre 2012, 20:55:24 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras] ( édition finie)

Réponse 1 mercredi 24 octobre 2012, 01:51:25

Les Contrées du Chaos, région perdue, sauvage et imprévisible par excellence sur Terra, se dévoilant sans fin en des paysages au caractère dantesque rivalisant de grandeur naturelle, mais également de dangers divers : ce territoire infini était probablement l'incarnation de l'imagination en friche d'Aphrodite, ses horizons se peuplant aléatoirement de mille et uns paysages et créatures tous plus surprenants les uns que les autres. Autant dire qu'il y avait là de quoi ravir les yeux de tout artiste en quête de pittoresque, et même si de telles perles de beauté primaire se payaient aisément cher étant donné la faune peu clémente qui y rôdait, cela n'empêchait pas d'audacieux promeneurs d'en arpenter les étendues vierges de toute main industrieuse, ces touristes de l'extrême saisissant la chance de pouvoir capturer dans leurs souvenirs l'immensité impitoyable de ces lieux à l'apparence apocalyptique.

Hypocras n'était certes pas une bleusaille en matière d'explorations du genre, mais ce n'était pourtant pas sans un sentiment d'exaltation tonifiante mâtiné d'une crainte sous-jacente prenante qu'il s'avançait à foulées lestes et enthousiastes, infime entité au sein des plaines ravagées, buvant avec abandon les traits de ce tableau magistral. Ce qu'il lui lui était donné de pouvoir observer était d'autant plus impressionnant qu'il se trouvait là à la lisière des Landes Dévastées, les forêts, la savane et les montagnes ayant fait place à une sorte de vaste plateau gangrené de monticules d'allure torturée, seules de rares et modestes pousses trouvant la force de se hisser péniblement des ingrates bandes de roche vaguement terreuse. La poussière flottant au vent, le soleil blafard luisant, et la teinte d'ocre glauque quasi-omniprésente conféraient au tout une qualité purement chthonienne, aptes à évoquer chez un esprit créatif des images d'entités immémoriales déchues, de sombres secrets perdus, et de rêves révolus. De fait, le vieux vadrouilleur appréciait sans réserve la qualité d'outre-monde de cet endroit si terriblement unique, propice à plonger dans le délire les âmes trop vulnérable, lui-même se sentant à l'occasion saisi de frissons d'excitation en songeant à toute la matière à d'innombrables récits inoubliables que représentait ce cadre.


Ainsi donc, arborant comme à son habitude une expression d'assurance matoise sous le couvert de sa barbe roussie, le satyre vit pourtant ses traits se contracter sous le coup de la réflexion ainsi que d'une légère surprise lorsqu'un élément attira son attention : tournoyant cauteleusement dans le ciel, un oiseau charognard, dont la nature ne se cantonnait probablement pas à celle d'un banal vautour, signalait ainsi à coup sûr la présence d'une proie morte ou mourante à ses congénères. Voilà qui aurait poussé n'importe quel esprit un tant soit peu raisonnable à bifurquer pour s'orienter vers des horizons moins propices au danger, mais le faune était un être aux humeurs capricieuses et à la curiosité coupable, aussi, sur le coup, laissant son envie de savoir prendre le pas sur la prudence (et la lâcheté) qu'il avait cultivée, il redoubla l'allure pour aller voir de quoi il retournait, se faisant pour se rassurer la réflexion qu'il n'y avait probablement plus de risques à s'approcher, le ou les responsables de la présence de cette carcasse devant avoir délaissé les lieux depuis au moins quelques minutes déjà.

Réduisant par conséquent la distance qui le séparait du point de mire du sinistre volatile, il put rapidement discerner que l'objet de ses attentions se situait au sommet d'un mamelon naturel, élévation rocheuse désolée qui se dressait sèchement et muettement au cœur du désert hostile. A pas prestes et légers, il s'approcha du pied de cette petite colline stérile, fronçant des narines sous l'odeur prenante et métallique de sang qu'il reniflait d'ici, mais ne laissa pas sa gaillardise se laisser entamer par si peu, entamant hardiment l'ascension de cet amoncellement de rocs durs et de terre friable. Pressentant déjà la nature peu ragoûtante du spectacle qui l'attendait, il se prépara au pire, et même si la vérité ne dépassa pas les pires craintes de l'imaginatif faune, elle fut à la hauteur de ses prévisions.


Que l'on juge plutôt : étendue sur la surface de roche plate et nue, une enfant semblait avoir été plaquée là par un poing invincible et martelée par des pieds acharnés, la silhouette distordue baignant dans une flaque de sang qui imbibait ses vêtements noirs et avait ruisselé en rigoles dans les fissures pierreuses. Point notable et apte à interpeller le commun des mortels, la malheureuse avait les cheveux blancs, mais Terra était loin de représenter un cadre commun, aussi cette anomalie ne faisait-elle office que de curiosité peu importante... tout comme c'était le cas pour le fait de tomber au beau milieu de nulle-part sur le cadavre malmené d'une gamine. Quant à savoir comment et pour quelle raison cette infortunée s'était retrouvée en un pareil lieu en un pareil état, voilà qui paraissait indiscernable, bien qu'Hypocras n'en eût cure : il restait qu'un meurtre probablement ignominieux avait été commis ici, et il ne restait par conséquent maintenant plus qu'à lui rendre les derniers honneurs.

Bien entendu, l'environnement autant que les circonstances ne se prêtaient guère à une inhumation ni même à une cérémonie en bonne et due forme, mais cela n'empêcherait pas le baroudeur vétéran de faire preuve d'un tant fût put de décorum. Ainsi, il retira le chapeau de paille à large bords qui lui protégeait la tête des possibles intempéries, cet accessoire constituant par ailleurs l'entièreté de ses effets vestimentaires puisqu'il était autrement nu comme à la naissance dans un souci de confort et de simplicité, sa seule autre possession étant son habituelle sacoche qu'il portait en bandoulière. Posant donc son couvre-chef contre son torse en signe de respect, il observa une minute de silence à la mémoire de la défunte anonyme, après quoi il repartirait pour laisser les charognards accomplir leur morbide besogne, ne pouvant rien faire d'autre pour cette inconnue que lui consacrer un moment de considération.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras] ( édition finie)

Réponse 2 mercredi 24 octobre 2012, 19:11:13

Moi qui suis allongée par terre sur ce sombre tableau qui a pour titre "les terres sauvages" je suis  en train de mourir a petit feu, mais voila que le silence du lieu est briser par un homme j'entends quelqu'un venir je ne suis donc plus seule allongée sur cette colline bientôt rouge sang. Mais je dois avertir cet humain que j'ai besoin d'aide alors je tente un petit effort car celui ci a priori me crois mort, ce qui me vexe un peu mais je n'ai pas vraiment le choix vue ma position.

Je tente alors de contracter mes muscles afin de me lever mais c'est dur et tout ce que je parviens a faire c'est a rassembler suffisamment de force pour m'assoir et encore j'ai une vision très floue ce qui donne un effet assez monstrueux au décor que je ne préfèrerais ne pas vous décrire, j'ai du l'effrayer un peu a m'assoir alors que je suis dans un sale état, le sang coule toujours mais moi je suis toujours en vie. Mais plus pour très longtemps si je ne décide pas de réactiver ses foutus pouvoirs magique. Pour l'heure je suis tête baisser collée contre ma poitrine ensanglantée et je suis perdue dans mes pensée, je décide de re ouvrir mes yeux pour voir a qui j'ai a faire, bien que la vue ne soit pas géniale je peux voir que c'est un homme tiens.

Mais ... Mais ? Que fait-il ? Une minute de silence ? ça va pas la tête ou quoi ? Je suis pas morte moi ! Ben voila je suis vexer mais je ne vais pas le tuer pour autant cela ne servirai a rien vu les circonstance, de plus étant en dépression je ne peux pas tuer comme ça. De toute façon... Ah mais j'oubliais ms yeux rouge vif sont également révéler vu que j'ai toujours ma forme divine. Mais bon je ne pense pas que celui ci fuit je continue de perdre du sang et je me met a tousser en mettant ma main devant ma bouche.

-Ohé... t-toi aide moi  sil te plait ! 

dis-je en bégaillant de plus belle.   

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras] ( édition finie)

Réponse 3 jeudi 25 octobre 2012, 14:23:39

Les paupières fermées et l'air digne, Hypocras s'efforçait de faire montre de toute l'insigne considération qu'il pouvait manifester, lorsqu'une sorte de crissement spongieux juste devant lui le fit rouvrir les yeux, lesquels s'écarquillèrent aussitôt de surprise tandis que sa main gauche se crispa sur le chapeau qu'elle tenait. Par tous les diables, le cadavre s'animait ; la petite avait l'air décidément bien animée pour une morte ! Sur le coup, le satyre en fut si interloqué que son premier instinct fut de fuir sans demander son reste, mais le caractère saisissant de la scène le retint sur place, le regard fixé sur la silhouette menue invraisemblablement meurtrie qui ne semblait pourtant définitivement pas vouée à passer ad patres de sitôt, posant ses iris d'une rouge vif dérangeant sur le faune comme deux ronds de flan.

Ce dernier eut cependant tôt fait de se reprendre face à cette étrangeté, car si déstabilisant que pût être le fait de voir une gamine recouverte de sang revenir soudainement d'entre les morts, le vieux baroudeur en avait assurément vu d'autres, et se contenta par conséquent d'attendre de voir ce que la fillette allait bien pouvoir faire, remettant pendant ce temps machinalement son couvre-chef sur sa tête cornue. Si audacieux qu'il pût être par moments, il savait bien qu'on pouvait rapidement se fourrer dans des ennuis pas possibles à se trouver en présence de la mauvaise personne au mauvais moment, aussi n'avait-il toujours pas rejeté la possibilité de prendre ses jambes à son cou si jamais les choses prenaient une tournure fâcheuse.


Toutefois, si spectaculaire que fût le retour à la vie de l'enfant, elle n'en paraissait pas pour autant en grande forme, respirant lourdement et crachotant, et ayant apparemment bien de la peine à se redresser. Ah, ça lui ressemblait bien tiens : s'il y avait une seule donzelle réduite en compote qui avait besoin d'aide dans toutes les Contrées du Chaos, il fallait que ce soit lui qui tombe dessus ! Et comme de juste, elle ne tarda pas à réclamer son attention, suscitant un soupir bougon étouffé de la part du vadrouilleur qui se disposa tout de même à faire contre mauvaise fortune bon cœur : ce n'était après tout pas en se détournant de tout ce qu'on croisait qu'on arrivait à se faire des souvenirs ! Par conséquent, s'approchant non sans circonspection du fait de l'odeur et de la vue du sang qui n'étaient pas sans le déstabiliser, il décida tout de même de ne pas faire le délicat, et passa par conséquent franchement un bras contre le dos de la blessée, la soutenant de son avant-bras au niveau de son aisselle pour la redresser doucement mais hardiment sur ses pieds, cela non sans grimacer en sentant le contact gluant du sang contre sa peau. Ceci fait, sans la lâcher de crainte de la renvoyer aussitôt sur le carreau, il jeta un coup d’œil circonspect aux alentours, le paysage désolé n'offrant pas des perspectives très encourageantes pour un duo tel qu'eux. Ce ne fut pourtant d'un ton nullement défaitiste qu'il lança :

« Bon, on ferait mieux de trouver un abri où tu pourras te remettre un peu. » puis, après un regard dubitatif sur la condition physique guère encourageante de la jeune fille, il enchaîna. « Tu te sens comment ? »

Question à l'allure stupide, certes, lorsqu'on prenait en considération l'aspect agonisant de la demoiselle, mais celle-ci venait de montrer qu'elle était bien plus résistante qu'elle n'y paraissait, et Hypocras avait appris depuis longtemps que plus d'un être de Terra possédait une ressource insoupçonnable impressionnante.
« Modifié: jeudi 25 octobre 2012, 19:21:13 par Hypocras »
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
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Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras] ( édition finie)

Réponse 4 jeudi 25 octobre 2012, 23:13:59

Celui ci accepte de m'aider et s'avance donc vers moi pour me prendre par le dos et ainsi m'aider a me mouvoir. Cependant le voila qui suggère de trouver un abri, pour que je puisse surement récupérée de mes blessures ; Ce n'est pas une mauvaise idée mais je suis très mal partie car tant que je suis ivre je ne pourrais pas activer ses maudites compétences de régénération ou sinon je risque d'en payer le prix fort. Je prend quand même le risque de répondre...

-Je me sens très faible, mais j'ai déjà connue la mort par le passer.

J'ai du lui embrouiller l'esprit avec ma phrase remplie d'énigme, c'était le but remarque mais bon ce genre de détail n'est pas super important car je dois m'assurer de ne pas mourir ce serai ennuyer quoi, moi la déesse de la mort mourir ici comme une moins que rien... Non je dois éviter que ça arrive. Je peux surement compter sur l'aide de cet humain, qui pour l'heure me porte sur son dos cherchant désespérément un abri ou s'abriter mais mon état ne fait qu'empirer de minute en minute et je commence a ressentir ; La douleur de la mort. La vision qui se trouble, le corps qui tremble et un mal de tête abominable, je tend le bras pour lui signaler quelque chose...

-J-je ne vais pas pouvoir tenir très l-longtemps..

Dis-je en bégaillant pour au final perdre conscience dans ses bras, ce n'est certes pas le moment de pioncer mais je n'y peux rien vu mon état mon corps ma fait perdre connaissance. Je dois lui faire confiance si je veux survivre, a moin qu'il ne m'abandonne la et me regarde mourir ? C'est comme un test tiens. Pour tester la pureté de son âme, va t-il laisser une gamine crever ou bien va t-il faire un effort pour essayer de la sauver, c'est a ce moment qu'on reconnait si un homme ou une femme est bonne ou mauvaise. Enfin c'est une certaine façon de vérifier bien que celle ci soit accidentelle et non volontaire...
« Modifié: vendredi 26 octobre 2012, 19:11:39 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 5 mardi 30 octobre 2012, 21:02:40

Hypocras n'était nullement un être malchanceux ; il bénéficiait d'ailleurs même le plus souvent de coups de pouce du destin avec une régularité et une facilité qui frisait l'insolence, et qui lui permettait de s'acheminer sur le chemin de son existence avec une insouciance vagabonde. Cependant, comme certains le croient, la bonne fortune a ses revirements, et quelques guignes doivent bien tempérer les aisances même du plus chançard des lascars ; ainsi quelque divinité capricieuse du hasard et du destin semblait-elle avoir jugé bon de mettre une gamine sanguinolente sur le chemin de ce pauvre hère de satyre qui n'avait rien demandé à personne. Encore une fois, le bougre fut tenté de lâcher l'affaire et de reprendre tout simplement son chemin, mais malheureusement pour lui, s'il n'était pas dénué de lâcheté et d'égoïsme, il était loin d'avoir un cœur de pierre, aussi aurait-il probablement tôt ou tard laissé peser sur sa conscience son crime de non-assistance à personne en danger.

Qui plus était, la demoiselle irradiait d'une particularité olfactive qui ne lui sauta qu'à présent aux yeux tant l'odeur du sang était forte sur elle : se mêlant à la puanteur métallique du sang, il se pouvait percevoir un parfum d'alcool, manifestement de qualité assez médiocre, qui laissa le faune encore plus perplexe quant à la nature de cette rencontre inopinée... et que dire lorsqu'elle mentionna ne pas être étrangère au trépas ! Toutefois, cela ne déstabilisa pas tant que ça notre bon vadrouilleur, celui-ci étant habitué de longue date aux entités étranges de tous poils... ainsi qu'à celles frappées de folie, comme pouvait très bien l'être cette donzelle après être passée par les cuisantes et épouvantables épreuves qu'elle avait subies. Quoi qu'il en fût, il semblait bien que le baroudeur cornu était comme voué à se coltiner cette petiote pas banale, aussi fut-ce avec un soupir fataliste ponctué d'un grognement d'effort et d'inconfort qu'il hissa contre son dos le corps rendu gluant par le sang de la blessée.


Jetant ensuite un coup d’œil alerte et soucieux aux alentours, il fit en sorte de se concentrer sur la marche à suivre plutôt que sur les propos balbutiants de l'enfant, toute son expertise ne promettant pas d'être de trop pour se sortir d'affaire aux abords des Landes Dévastées, avec un matériel minimal et une cargaison ensanglantée qui n'allait pas manquer de rapidement attirer tout ce que les parages comptaient de prédateurs... Le vieux de la vieille n'était heureusement pas dénué de ressources, et après quelques longues minutes d'exploration durant lesquelles l'état de la fillette ne le laissa pas moins inquiet que les dangers potentiels ambiants, il finit par dénicher une crevasse suffisamment large pour les abriter et dans laquelle il se glissa, ce recoin offrant un refuge raisonnable pour se reposer un moment tout en passant inaperçu.

Ayant allongé la petite aussi confortablement que possible, il se disposa ensuite à lui prodiguer les soins qu'il pouvait, et, n'ayant guère de moyens sous la main, déchira sans cérémonie les vêtements déjà bien abîmés qu'elle portait et dont il put faire une charpie à peu près potable, s'en servant pour panser les plaies douloureuses à voir qu'elle affichait et pour maintenir ses membres contusionnés dans une position raisonnablement peu douloureuse. Au cours de ses traitements, il fit un usage prodigue de la gourde de schnaps de mirabelles qu'il avait emportée avec lui, s'en servant comme agent désinfectant autant que nettoyant, lavant sommairement la gamine de son sang, et épongeant au passage les fluides vitaux qui avaient maculé son propre dos.

Une fois cela fait, et son état par conséquent aussi stabilisé que possible, il ne resta plus qu'à attendre qu'elle émergeât de son inconscience, ce que l'ancien Grec se disposa à faire en s'asseyant en tailleur dans un coin de cette niche souterraine d'à peine quelques mètres carrés, sirotant posément le reste de sa boisson en contemplant d'un œil pensif la forme allongée sur le sol irrégulier de la faille envahie de pénombre, non sans se faire la réflexion qu'il avait décidément bien souvent à faire le garde-malade ces derniers temps.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 6 dimanche 04 novembre 2012, 01:48:30

Bien que cet homme est le courage de me porter jusqu'à une grotte, le voila qui m'y allonge par terre. Je me demande bien ce qu'il compte faire car je suis vraiment dans un sale état ! Et pour cause mes blessures et ma dépression son a prendre en compte, maintenant que va t-il faire ? Va t-il m'abandonner ici ou bien me soigner et essayer de me sauver la vie ? Enfin, une bien piètre vie je pense je passe mon temps a tuer des gens et ça je dois le faire sinon un déséquilibre catastrophique aura lieu. Et ça je ne le souhaite pas, et puis je n'ai pas envie d'avoir les dieux contre moi en un moment aussi difficile que celui ci.

étant allongée par terre a demi morte les yeux entre ouverte je tente de le regarder. Mon sang continue de se répandre au tour de moi mais heureusement pour moi il a choisi de m'aider et commence donc a me soigner, malheureusement pour moi je ne peux pas avoir la suite du prélude puisque je m'évanouis a cause de mes blessures. Suis-je morte ? Je me trouve a présent dans le pénombre des ténèbres en train de tomber dans le vide infini. Ma vitesse s'amplifie mais moi je suis toujours dans l'incapacité de bouger, des images passent a présent dans ma tête. Pourquoi celle-ci ? Je l'ignore mais c'est très dérangeant ; Des hommes sont en train de mourir parce que je devais les tuer pour le bien de l'humanité... Des séries de meurtres particulièrement sanglants refont surface, mais moi aussi je me réveille et en sursaut, la sensation de vertige était abominable... 

-.............. ? ? ? ? 

J'essaye de parler mais pour l'instant impossible ! et en me redressant d'un coup seulement, mais c'est alors que mes blessures crispent mon visage et un petit gémissement de douleur ce fait entendre par la suite, il ne faut pas que je force trop, car ça va rouvrir les blessures et ce serai regrettable que je meurs ainsi, cependant j'en ai pas l'intention alors je me rallonge ou plutôt me laisse tomber, oui c'est ça me laisser tomber de toute façon je peux faire que ceci car je n'ai que très peu de force et une chance pour moi les effets de l'alcool ce sont dissipés avec le temps. Mais qu'a cela ne tienne l'odeur du sang reste présente elle et elle me révulse et me révolte cependant je ne peux pas y faire grand chose, et je devrais être contente d'être toujours en vie. 

J'essaye de prononcer un mot pour essayer de communiquer avec l'humain hélas aucun son ne sors de ma petite bouche , mais je sens planer des menaces au tour de cette petite grotte, alors je me concentre un instant de manière a discuter sans être déranger par un quelconque intrus. Ah mais suis-je bête la télépathie bien sur ! C'est un très bon moyen de parler avec lui, et je n'ai qu'a lui expliquer comment faire pour qu'il me réponde, ainsi voila j'économise des forces physique et mental aussi parce que la télépathie pour une déesse de mon envergure ce n'est rien du tout comparer au sort que je peux lancer. Je m'y emploie de ce pas, je ferme mes yeux et me concentre le sort fait son effet je suis en mesure de communiquer avec lui...

"N'aie crainte c'est la voix de la  jeune femme qui est au sol, je te parle par télépathie si ça ne t'ennuie pas car pour l'instant il semblerait que je ne puisse utiliser ma voix. "

Ma bouche qui formait un smiley de joie, affiche désormais une mine toute triste, et même avec des larmes. Attention la dépression commence a revenir, et pour couronner le tout je suis dans un piteux état, et mes vêtement sont a moitiés arracher mais bon d'un certain coté mieux valait ça que de mourir a cause de vêtement. Je ne suis pas capricieuse dans ce genre de situation, même si quand je joue avec mes victimes je le suis la je fais une fleur, je suis gentille et j'essaye de me montrer respectueuse, je devrai peut être commencer par lui dire merci de m'avoir sauver. Je m'y emploie donc.

"Je je t-te remercie de m'avoir aidée... "

Mais quelque chose cloche dans ma voix par télépathie, on voit bien que quelque chose ne va pas. On entre dans le vif du sujet a présent, ma dépression c'est ce qui fait que ma voix a un ton plutôt amer et triste. Je regrette j'en ai marre de tuer des gens, mais il le faut bien pour équilibrer ce monde, sinon comme je l'ai dite plus haut c'est la catastrophe ! Et je ne prend plus aucun plaisir a tuer les créatures comme les humains... En fait c'est l'idée de tuer qui me répugne désormais, je pense qu'il le remarquera vu que cet humain a l'air intelligent. Déjà mes yeux a l'iris rouge, et a la pupille blanche, ont du le faire tilter... Je ne sais pas on verra. Mais dans tout les cas des larmes coulent actuellement de mes yeux et pas qu'un peu car des images des gens que je tue me traversent l'esprit et il y'en a vraiment beaucoup...

« Modifié: dimanche 04 novembre 2012, 01:55:59 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 7 dimanche 04 novembre 2012, 20:09:13

De longues minutes de pseudo-silence s'écoulèrent, s'égrenant avec une lenteur presque sordide dans ce cadre désolé, envahi de l'odeur de sang à peine couverte par celle de l'alcool, et rendu d'autant plus angoissant par les sons lointains et diffus qui venaient d'en surplomb, et qui faisaient craindre le pire quant au genre de visiteur qu'un touriste des Landes Dévastées pouvait rencontrer. Le satyre, cependant, ne se montrait pas particulièrement agité ou même inquiet, se contentant de détailler les traits trompeusement juvéniles de l'étrange entité qu'il avait transbahutée jusqu'à cette cachette, se demandant simplement quelles autres surprises cette fillette pouvait bien lui réserver après les circonstances pour le moins frappantes dans lesquelles il l'avait trouvée. Quelques vagues théories lui trottaient en tête,  mais il ne se donna pas la peine de les approfondir, toujours envahi de son optimisme fataliste et un brin paresseux qui lui dictait que se retourner le cerveau ne ferait probablement pas grand-chose pour changer la donne. Il restait toutefois qu'avec sa résilience peu commune, la gamine aux cheveux blancs ne faisait manifestement pas partie du commun des mortels, et Hypocras n'était pas sans éprouver une certaine curiosité à son égard...

Ainsi donc, raisonnablement confortablement installé sur son séant, le visage baissé et pianotant machinalement sur son genou gauche, le faune redressa vivement la tête lorsque subitement, la petite émergea de son inconscience avec un hoquet de douleur. Pour l'occasion un brin attentiste, le vieux Grec ne vint pas directement à son chevet, se contentant de se rapprocher légèrement pour indiquer sa présence à la convalescente, laquelle semblait se rendre compte de son état de faiblesse caractérisée qui l'empêchait apparemment de pouvoir s'exprimer convenablement. Aussi immobile et posé que le Penseur de Rhodes, le baroudeur roux attendit patiemment qu'elle rassemblât ses idées, se demandant de quelle façon il allait pouvoir saluer son réveil, lorsqu'il fut saisi d'un bref sursaut à entendre retentir tout à coup à la lisière de son ouïe une voix désincarnée, dont la provenance ne resta toutefois pas longtemps mystérieuse.


Alors comme ça, la demoiselle possédait également le talent de la télépathie ? Et bien, il y avait des choses plus étranges sur Terra, aussi, une fois la surprise initiale passée, il ne s'en formalisa guère, ayant d'ailleurs déjà eu par le passé l'occasion de communiquer d'une telle façon, même si elle ne lui revenait guère tant il préférait largement entendre la voix de son interlocuteur et faire entendre la sienne. Quelques secondes de latence, et sa patiente poursuivit en le remerciant, suscitant chez le chèvre-pied millénaire la satisfaction de savoir qu'il n'avait au moins pas affaire à une ingrate ou à une impolie. Plutôt ragaillardi par cette première approche favorable, il vint se mettre plus directement à ses côtés, se rendant alors compte de la respiration haletante de la jeune donzelle, ainsi que des larmes qui rigolaient le long de son faciès. Diable, rien d'étonnant pour quelqu'un qui venait d'être tabassé et laissé pour mort !

Mais si Hypocras était loin d'être un parangon de vertu, il lui déplaisait de voir les gens s'abîmer dans le chagrin, aussi alla-t-il avec un soupir conciliant chercher dans sa besace un grand mouchoir en tissu qu'il transportait avec lui pour pratiquement toutes les occasions. S'asseyant ensuite en tailleur auprès de la jeune fille, il passa délicatement son bras gauche sous sa tête pour la faire se redresser légèrement tandis que de la main droite, il essuya adroitement son visage au teint si pâle. Ce faisant, il prit la parole, son ton s'ourlant d'une assurance et d'une bienveillance issues de son expérience des tribulations de l'existence :

« Allez, courage. Je sais que le présent est pas rose, mais je t'assure qu'y'a toujours moyen de remonter la pente, même  quand on est au fond du trou. » Se fendant alors d'un sourire chaleureux pour appuyer la certitude de ses dires, il acheva son nettoyage d'une gentille chiquenaude sur sa joue, concluant avec éclat et gaillardise. « Parole ! »

Voilà qui aurait pu paraître une façon bien condescendante de s'adresser à cet être qui avait certes le physique d'une simple gamine mais n'en était de toute évidence pas une. Cependant, c'était là la façon d'être de l'ancestral satyre : peu importe les circonstances, il ne lui arrivait qu'en cas de force majeure de se départir de son naturel matois et gaulois, faisant toujours preuve de bonne humeur et d'alacrité même en face de la situation la plus désastreuse qui pût être. En l'occurrence, peut-être eût-il été plus adapté de s'adresser à la demoiselle d'une autre manière ou en faisant usage d'un autre registre, surtout si l'on prenait en considération la nature mystérieuse de l'inconnue, mais l'homme-bouc n'avait pas l'intention de déguiser son caractère véritable, s'affichant avec toute la bonhomie et l'entrain qui le caractérisaient.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 8 dimanche 04 novembre 2012, 23:08:05

Le voila a présent qui essaye de me réconforter, avec de bien belles paroles. Mais que valent-elles face a la personne que je suis ? Je prends des vies chaque secondes ce n'est pas un travail très  honorant si seulement je pouvais avoir des vacances quelques minutes ce serait vraiment bien, cependant je ne peux pas rester sans répondre a son action, alors je lui répond toujours pas télépathie...

"Quoi que je fasse je touche le fond de toute façon, je ne prend plus aucun plaisir a tuer les être vivant sur ce monde... oui, je l'admet je suis une tueuse sanguinaire, peut être même la déesse de la mort, cependant tu na pas a avoir peur je ne prends plus du tout plaisir a tuer les autres et vu que tu ma aider je ne te ferai aucun mal, tu en a ma parole... "

Je me demande ce que va être sa réaction face a  ça, mais je continue de pleurer malgré le mal qu'il se donne a essayer de me réconforter je ne veux plus tuer, j'en aie eu ma dose, y'a des moments ça va bien mais la ça ne va pas du tout. Mais alors vraiment pas du tout, cependant pour lui prouver que je suis bien authentique comme déesse, je fais apparaitre mon marquage divins  sur ma peau quelques instants et je lui réponds toujours par télépathie.  Cependant je vais être en mesure de  bientôt me soigner, l'alcool a presque disparu j'attends ce moment avec impatiente car pour l'heure c'est  vraiment horrible, et je continue de pleurer du sort qu'il m'est réserver en tant que déesse... 



« Modifié: lundi 05 novembre 2012, 01:03:22 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 9 lundi 05 novembre 2012, 12:26:40

Dans l'allure d'Hypocras, il se dégageait bien souvent un étrange mélange d'empathie compréhensive et de détachement, le satyre donnant facilement l'occasion d'en savoir plus qu'il ne le disait, et de garder pour lui les secrets que pouvait receler l'intérieur de son crâne ancestral. Il y avait de cela dans son attitude présente, le gaillard à la tignasse rouille se tenant en surplomb de l'entité à l'allure de fillette en arborant sur son visage une circonspection alerte mâtinée de quelque chose de mutin, comme s'il était au courant de quelque astuce suprême lui donnant modestement la main haute sur la situation, quand bien même il était en présence d'une personne qui était à l'en croire une tueuse sanguinaire... difficile à prendre au sérieux, certes, mais une fois de plus, les apparences étaient souvent trompeuses sur Terra, lui-même cachant bien des choses derrière son air de quadragénaire bonhomme..

Pour l'heure, d'aspect toujours aussi posé et sage, il reposa précautionneusement la tête de la blessées avant de se mettre à plier son mouchoir humidifié avec un soin et une dextérité dignes d'une ménagère attentive, ne semblant nullement inquiété par la possibilité que l'être auquel il tenait compagnie pût le faire passer de vie à trépas aussi aisément qu'elle le revendiquait. Plutôt que de se montrer agité ou même méfiant devant une telle déclaration, il répondit d'une façon non moins péremptoire et assurée que la première fois :

« Et bah dans ce cas, arrête donc si t'en peux plus. Trouve-toi une autre carrière ; c'est pas les opportunités qui manquent après tout. Simple comme bonjour. »

Conclut-il tout bonnement, aussi cordial que s'il s'était agi d'une conversation amicale au beau milieu d'une brasserie, et non d'une discussion assez épineuse avec une gamine qui était soit folle à lier, soit aussi redoutable qu'elle le prétendait. D'ailleurs, à peine eut-il fini sa phrase que, comme en réponse à ses propos, la peau nue de la demoiselle se couvrit d'étranges arabesques dont le sens lui était fondamentalement inconnu, mais dont l'apparition subite lui fit hausser momentanément un sourcil de perplexité. Ce fut cependant là son unique réaction, le faune prenant les choses comme elles venaient et ne s'encombrant pas de réflexions de haute volée, comme il en avait l'habitude. Après tout, si cette nouvelle manifestation avait eu quoi que ce fût d'alarmant, à coup sûr, lui ou la petite l'auraient remarqué, pas vrai ? Certain de ce raisonnement, Hypocras ne releva donc pas particulièrement cette nouvelle étrangeté, gardant sa position en tailleur et laissant la fille méditer ses bonnes paroles.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
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Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 10 mercredi 07 novembre 2012, 18:18:55

L4atmosphère devient encore plus sombre, et j'en aurais presque envie de crier, l'alcool a certes cesser de faire son effet mais je n'utilise pas encore mon sort de soin sur moi. Et pour qu'elle raison ? La dépression... Quel intérêt aurais-je a me soigner si le sens de ma vie n'en vaut pas la peine ? Je préfèrerais rester comme ça et attendre que mes blessures ce soignent d'elle même. Seulement avec les balles dans mon corps je n'ai pas le choix, grumpf. Qu'a cela ne tienne, il essaye de me réconforter encore une fois, et cette fois je lui répond avec ma voix. 

-Malheureusement c'est impossible, je suis la déesse de la mort. Je ne peux pas confier cette tache a quelqu'un... Qui sait ce qu'il ferait avec autant de pouvoir ? Certainement pas son boulot !

Je pense qu'il a comprit le "pourquoi" ce n'est tout simplement pas possible de refiler ce travail a quelqu'un. Et pour l'heure je continue encore de tuer des gens par la pensée a mon grand regret. Ce boulot la c'est très dur car quelques petites erreurs de jugement peuvent provoquer une catastrophe. Si quelqu'un qui mérite d'aller en enfer par exemple, ce retrouve au paradis, ce sera l'anarchie totale ! Bref je ne peux pas le refiler c'est impossible. Oh et puis zut ! Aller je me soigne car je suis vraiment trop mal... Je me concentre, alors un instant et le sort de soin commence a agir discrètement, sans qu'il ne s'en aperçoive. Ce sera toujours mieux que d'être handicapée a vie. Et ceux dans ces terres très dangereuse. Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça pensais-je avec de l'angoisse et de la frustration.

Cependant, au fur et a mesure que le sort fait son effet l'atmosphère du lieu lui se détends. Il y fait plus bon et l'air est plus "respirable", je fais également en sorte qu'il n'y ait plus cette odeur infecte que dégage le sang. Je ne veux plus le voir d'ailleurs. Ah ça non ! Plus du tout, je croise les bras et vu la façon dont je le fais il dois voir que je n'ai plus mal nul part.

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 11 jeudi 08 novembre 2012, 01:36:22

Posé et attentif, Hypocras attendait et écoutait, dans une posture digne d'une image d’Épinal de vieux sage rompu à l'expérience des réalités de la vie, même s'il manquait probablement quelques années à son physique, une longueur supplémentaire à sa barbe, et un teint plus blanc à sa pilosité pour que le tableau fût complet. Et tandis qu'il prêtait une oreille aimable aux paroles de la convalescente, ses doigts s'activaient à triturer dextrement l'étoffe épaisse de son mouchoir, s'amusant de façon à moitié inconsciente à y tracer de vagues motifs et à lui faire prendre des formes diverses, le satyre supportant la plupart du temps difficilement de ne rien faire. Cela n'empêchait qu'il gardait tout le flegme qui l'avait caractérisé jusqu'alors, et s'il fut déstabilisé par la révélation fracassante de la fillette, il ne le laissa pas voir autrement que par un sourire qui plissa les traits profondément marqués de son visage.

Pensant à la réponse qu'il allait pouvoir donner à une pareille réplique, il se fit la réflexion que les dieux étaient décidément des personnes comme tout le monde, tout autant capables de défauts et d'erreurs de jugement que le commun des mortels. D'ailleurs, encore une fois, rien ne disait que les allégations de la demoiselle reflétaient la vérité, mais de toute manière, si tel était le cas, qu'importait ? Déesses, sorcière, magicienne, druidesse ou quoi qu'elle pût être, cela ne changeait pas grand-chose à l'équation : avec un zigomar tel que lui comme opposant potentiel, elle aurait probablement tôt fait de le mettre sur le carreau du fait des pouvoirs qu'elle possédait manifestement. A partir d'une certaine échelle de puissance, ça ne fait pas une grande différence...


Bref, s'étant définitivement remise à vitesse éclair de ses blessures (ce qui confirmait qu'elle était en tout cas dotée de moyens qui surpassaient de loin ceux d'un humain lambda), et parvenant même désormais à parler et à bouger, elle n'en restait apparemment pas moins pénétrée d'un gros cafard, donc Hypocras avait en réalité bien du mal à voir la raison au fond. Pour lui, la solution était simple et, sans se formaliser de la guérison miraculeuse de la gamine, il la partagea avec elle :

« Dans ce cas, pourquoi tu prends pas simplement des vacances... ou tu dis pas tout bonnement « Je démissionne ! » ? » Voyant venir la réponse qu'elle allait lui retourner, il anticipa avec un geste désinvolte de la main. « Ouais, je sais, tu vas me dire que c'est ton devoir ou je ne sais quoi d'autre, mais au fond, qu'est-ce qui t'empêche de jeter toutes ces préoccupations-là au feu ? Le monde va pas s'écrouler pour ça ; je te parle d'expérience. »

Il aurait pu terminer cette phrase sur un ton mystérieux, ou même dramatique, mais il n'en fit rien, se cantonnant au même bon sens qui avait dicté ses paroles depuis le début. Il ne se sentait pour l'heure pas particulièrement d'humeur à partir dans de grandes manifestations verbales rugissantes de formules bien amenées et de mots bien sentis, trouvant qu'une approche terre-à-terre seyait bien à la situation.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 12 samedi 17 novembre 2012, 14:49:18

Tiens donc, il ne c'est pas enfuit a ma révélation. Ce n'est pas vraiment une mauvaise chose c'est même un soulagement pour être honnête. Mais le voila même qui reste stable et qui ne laisse pas perturber, bien qu'au fond de lui même il doit ce poser des questions assez douteuses. Il a également remarquer ma faculté de régénération a grande vitesse. Plutôt pas mal jouer pour un humain, il ne sont peut être pas si stupide que ça dans le fond mais pourquoi ? Pourquoi c'est moi qui est la tache de les tués ? Non il y' en a qui doivent mourir, c'est la règle c'est tout. 

Si je lui montrait quelques images de ce que je vois moi ? Ce n'est pas une mauvaise idée, mais le voila qui essaye de me réconforter une fois de plus et je ne peux pas m'empêcher de répondre le contraire de sa phrase, et puis de toute façon prendre des vacances est impossible pour moi, même si je le voulais et si je les suppliai de confier ma tache a quelqu'un d'autre je ne voudrai pas ! Je m'empresse de lui expliquer le pourquoi.

-Je le sais bien ! Mais c'est impossible pour moi de confier cette tache a quelqu'un d'autre ! Que ce passerait-il si au lieu de faire son boulot il exploite son pouvoir pour ses désirs et rien d'autre ! Et je ne pourrais plus m'assurer qu'il le fasse puisqu'il aurait certainement vite fait de m'éliminer. Et je ne pense pas que quelqu'un d'autre soit en mesure de supporter ces images horribles a long termes... Sauf si tu en veux un exemple histoire de te faire une idée ? 

Je pense qu'il n'acceptera pas, car les humains ont souvent tous très peur de l'inconnu, oui c'est ça ! De l'inconnu, mais enfin on verra bien ce que ça donne avec lui, il a pas l'air d'être une mauvaise personne et si il veut reellement comprendre ce que j'endure jour et nuit alors lui donner un aperçu est la meilleure des option, mais je me dois de l'avertir d'une chose.

-Je te préviens ces images si tu l'accepte risquent de te choquer alors, ne vient pas te plaindre après... Maintenant que tu est prévenu c'est a toi seul de décider. si tu veut les voir ou non..


Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 13 dimanche 18 novembre 2012, 03:27:52

Décidément, les choses ne semblaient pas être disposées à progresser aussi rapidement qu'il l'avait espéré, la fillette (il ne pouvait s'empêcher de la qualifier de la sorte en son for intérieur, malgré les révélations récentes) semblant pénétrée de ce même syndrome qui caractérisait souvent les puissants : ils se sentaient investis d'une sorte de mission de grande ampleur, et si jamais il leur paraissait qu'ils s'en détournaient un tant soit peu, ils ne pouvaient apparemment plus en fermer l’œil de la nuit, éprouvant comme le besoin de se destiner à de grandes choses. Peut-être bien que la personne en surplomb de laquelle était bel et bien une divinité contractuellement obligée de se charger de la moisson des âmes, comme elle l'affirmait, mais cela ne la contraignait nullement à arpenter un chemin aussi noir qu'elle le dessinait. Dame, ce n'était pas à l'époque de sa jeunesse que l'on aurait vu un Zeus ou un Mercure se plaindre de la sorte ; les divins pères savaient s'assumer dans le temps !

Laissant toutefois de côté ces ruminations rétrogrades, il prêta une oreille à moitié distraite à ce qu'elle lui disait, s'étant mise à entonner le même couplet de responsabilité plaintive et, jugeant ses affirmations trop peu convaincantes (comme elles l'étaient à vrai dire effectivement pour Hypocras), se proposa même de faire preuve de davantage d'éloquence en lui donnant un aperçu nettement plus direct de la situation. A cela, le satyre répondit d'instinct par un toussotement en apparence singulier mais qui ne masquait pas tout à fait une nervosité bien réelle. C'était que malgré les siècles passés, le bougre n'était nullement désabusé, et il tenait autant à sa peau que lors de ses plus vertes années. Or, l'idée de se voir infliger les pires images qu'une entité supérieure pouvait conjurer lui évoquait à tout moins une perspective d'aliénation mentale peu engageante. Désireux d'écarter cette éventualité, il répondit sans ambages :

« Sans façons. » Puis, désireux de réorienter la conversation vers un sujet moins sujet à le voir finir comme un légume à l'esprit défoncé par une invasion mentale surpuissante, il renchérit. « Pour en revenir à ce que je voulais dire, je me répète, mais pourquoi tu prends pas des vacances ? Tu dois bien pouvoir t'aménager un moment par-ci par-là pour décompresser. Une pause pour se délasser, se défouler, et repartir du bon pied. »

Conclut-il, se faisant conciliant. Il restait persuadé qu'il aurait tout simplement été possible d'abandonner carrément toute responsabilité, mais puisque la gamine bourreau de travail tenait manifestement mordicus à ne pas se détacher de ce poste qui lui avait été attribué, il était bien obligé de louvoyer pour espérer l'amener à s'orienter vers des envies plus réjouissantes que de se lamenter sur son sort.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 14 dimanche 18 novembre 2012, 18:01:08

Allons bon le voila qui refuse ma proposition ! Mais je pense que sans cela il ne comprendra pas l’intérêt... Que faire ? Lui projeter les images dans la tête ? Il a dit non je ne vais quand même pas le forcer si ?  Mais non voyons a la place il continue de radoter les même paroles, en réalité c'est quand je joue avec des proies que je prends des vacance même si je continue de faucher ces âmes répugnantes ! Mais que faire pour lui faire convaincre de ma situation. ah ben tiens je peux toujours lui montrer ma faux !

-Regarde je vais te montrer mon arme, n'ait crainte, je ne vais pas m'en servir contre toi, c'est juste pour te la montrer....

dis-je d'une voix un peu blessée. C'est le genre de voix qui fait que quelqu'un est blesser ou non mais je ne sais pas ce qui me prends de lui réveler quelques trucs que les humains craignent tant ! En temps normal les humains fuiraient rien qu'en sachant que je suis la mort mais lui il ne fuit pas et il écoute aller c'est cadeau, je tends mon bras sur le coté et je me concentre un instant, mes marquages divins réapparaissent et  une forme commence alors a ce dessiner dans l'ombre, puis elle prend la forme d'une faux et elle apparait dans ma main. D'habitue c'est un brasier de flamme noir mais la non juste l'ombre. Bref je lui montre la véritable apparence de la mort, tel qu'elle devrait être avec les yeux rouge vif et tout le tralala qui va avec...

-Bon voici la forme divine qui ma été accordée depuis la nuit des temps... Mais entre nous je déteste ces marques elles sont inutiles...  Puisqu je suis la, est-ce que tu veux quelque chose qui te ferai plaisir ? Je peux donner ce que je veux.

C'est cadeau même si, le ton de ma voix n'est guère encourageante, alors je suis bien curieuse de savoir ce qu'il va me demander vu comment il ma aider je lui dois bien ceci. Par contre je ne peux ressusciter les morts moi hades ne serai pas content et ce n'est pas possible de toute façon pour moi la faucheuse je draine les âmes au paradis ou en enfer.  Mais que va t-il choisir...


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