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Six Feet Under ~ La vie après la mort ?

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Lanfear

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Six Feet Under ~ La vie après la mort ?

vendredi 21 septembre 2012, 01:59:58

Bon, pour pallier à mon envie de DC, j'vais plutôt faire un OneShot.



Voici Wendy, une jeune duchesse.

Vous pouvez être l'un des compagnons de James (voir plus bas), un acheteur, un libérateur... Bref, n'importe quoi. Mais je préférerais un homme plutôt qu'une femme. Comme ça sera sûrement hentai... Je ne suis pas à l'aise avec l'amour saphique, à l'écrit.



Un royaume, quelque part sur Terra.

Wendy était la seule héritière du domaine d'Elle Dorado, la célèbre duchesse connue pour son goût prononcé des jeunes hommes. Pas qu'au figuré, d'ailleurs. Wendy n'a ni frère, ni soeur. Son père a fini aux cuisines. Non pas en tant que marmiton, mais en tant que plat. Sa mère s'était régalée, dit-on. Mais Wendy n'avait pas assisté au banquet. Elle était dégoûtée des manières de sa mère. Elle ne supportait pas l'idée de manger son prochain. Et pourtant, Elle avait beau essayer de la convaincre, lui disant qu'en mangeant les hommes on acquiert la force et la vigueur inhérente à ceux-ci, Wendy n'avait jamais cédé. Pas un jour ne passait sans qu'elle ne maudisse sa mère.

Et un jour, ça porta ses fruits. La terrible Elle Dorado mourut, étouffée avec un bout de viande qui passait de travers. Wendy fut alors élevée au rang de Duchesse, et le pays souffla. Plus de disparitions de jeunes gens, plus de "banquet" forcés... Wendy était une bonne suzeraine. Aimable, avenante, polie, généreuse... Tout le contraire de sa mère. Pourtant, physiquement, elle était son portrait craché. De sa chevelure corbeau qui lui descendait jusqu'aux omoplates à son teint pâle, en passant par ses lèvres grenat, sa poitrine généreuse, sa taille fine et ses yeux d'un bleu si clair qu'ils en paraissaient blanc.

Un jour, pourtant, la paix du Duché fut rompue. Un clan Barbare venu du Nord raya chaque village de la carte, les incendiant et massacrant les populations. Ils arrivèrent très vite jusqu'au château où résidait la belle Wendy. Les soldats, prit au dépourvus, se firent massacrer aussi. Leur tête reposèrent sur des piques, entourant l'enceinte du château. Et Wendy... La pauvre petite fut capturée par le chef. Forcée de voir le supplice des quelques survivants. Forcée de regarder à longueur de temps les têtes fichées sur des piques. Violée. Fouettée. Frappée. Violée encore.

Un mois de ce traitement la rendit aussi inerte qu'une poupée. Elle subissait en silence. Les larmes ne coulaient plus. Son corps était fourbu et pleins de plaies. Un jour, pourtant, les tortures cessèrent. Elle fut soignée. Son dos, qui n'était que plaies ouvertes, guérit. Il n'y avait plus que des cicatrices sur sa peau d'albâtre. Amenée devant le chef barbare, elle ne broncha pas. Elle vit la lame s'approcher de sa gorge, étincelant dans la lueur des chandelles, mais elle ne bougea pas d'un poil. Plantant son regard dans celui du chef, elle se laissa égorger par le soldat derrière elle en se montrant inaccessible. Froide. Elle partait presque gagnante... Le noir s'abattit devant ses paupières, et son corps inerte flancha, tombant au sol.

Elle s'attendait à cesser d'exister. Elle ne pensait pas mériter le paradis que convoitait toujours sa mère. Elle ne pensait pas non plus mériter l'enfer. Mais elle pensait se trouver au purgatoire, pour toujours. Peut-être était-ce cela, d'ailleurs. Elle ouvrit les yeux sur un désert. Tâtonnant, elle se rendit compte qu'elle était habillée de sa robe fétiche. Celle qu'elle portait lorsqu'elle est devenue duchesse. Une robe sombre, dont les bordures étaient de fils d'or. Un saphir marquait le centre du décolleté. Une ceinture soulignait sa taille fine, et le tissus fluide retombait ensuite sur ses jambes. A ses pieds, des petites ballerines dorées.

Elle se leva et toussa. Elle cracha du sang. Passant une main sur sa gorge, elle se rendit compte qu'il y avait toujours une fine entaille. Sa gorge tranchée était partiellement guérie. Un bourrelet de chair se forma sous ses doigts, formant une cicatrice qui devait être hideuse. Des traces de sang maculaient sa gorge. Elle tenta de parler, mais elle n'émit que quelques croassements désagréables et douloureux.

Au loin, une vieille dame arriva.

- Du calme, petite ! S'exclama-t-elle. Tu viens juste de ressusciter. Les dieux, là-haut, ont sans doute jugé que tu étais digne de prendre un nouveau départ. Ne parle pas tout de suite, ta gorge est à peine cicatrisée en surface, et presque pas en profondeur. Suis-moi.

Étrangement, Wendy faisait confiance à la vieille. Du haut de ses dix-neuf ans, elle respectait l'ancienne. Docilement, elle suivit la femme jusqu'à une masure un peu délabrée mais coquette.

- Tu viens du monde d'en-haut toi. Pauvre petite. La cruauté des hommes m'étonnera toujours. assieds-toi.

Wendy se posa sur une chaise, légèrement, un peu nerveuse.

- Je suis Marisa. J'accompagne toutes les nouvelles âmes au début de leur nouvelle vie.

La vieille remua une louche dans un chaudron, remonta un peu de la soupe qui y cuisait, goûta, et rajouta des épices.

- Tu dois savoir qu'il y a plusieurs mondes.

Elle se mit alors à les énumérer, levant un doigt pour chaque.

- Le monde des dieux, le plus haut. Aucun mortel n'y accède, sauf s'il est élu par l'un des dieux. Ensuite, il y a le monde des anges. Ces personnes pures qui obéissent aux dieux et qui possèdent des ailes. Il y a aussi les âmes des humaines les meilleurs, une fois qu'ils se sont réincarnés suffisamment pour laver leur âme ou la souiller tout à fait. Puis il y a ton monde. Celui des hommes. Aucune créature n'y habite. Ensuite, il y a ce monde-ci, où se réincarnent les plus valeureux et pures des humains. Mais on y trouve aussi des anges, qui peuvent aller sur n'importe quel monde, des démons, qui sont l'opposé des anges, et des créatures rares, mythologiques ou bien monstrueuses et toute plus étranges les unes que les autres. Après, il y a le monde des créatures. C'est de là que viennent celles que tu verras ici. Puis il y a le monde des démons, et enfin ce qu'on appelle également l'Enfer. Mais là n'y vivent que ceux qui prônent le mal, les êtres maléfiques durant leur vie humaine, etc... C'est aussi de là que viennent les démon, engendrés par le dieu et la déesse les plus maléfiques qui soient.

Hagarde, Wendy essaya d'assimiler ces nouvelles données sans tourner de l'oeil. Le goût du sang, métallique contre son palais, la dégoûtait. Et la surprise, l'incrédulité l'habitait face à ce que lui révélait Marisa. Elle toussa encore une fois, une douleur vive transperçant sa gorge. Une quinte de toux la prit alors, et elle cru s'étouffer. Mais Marisa l'étendit sur le dos et lui fit avaler de l'eau fraîche.

- Bois. C'est un fortifiant. Ça va guérir ta gorge. Et tu vas pouvoir dormir un peu. A ton réveil, tu garderas toujours cette cicatrice, et une voix rauque. Mais tu pourras parler.

Effectivement. Peu de temps après avoir ingéré la potion, elle perdit connaissance et sombra dans un sommeil sans rêve tandis que son corps se guérissait.

Elle s'éveilla deux jours plus tard. Elle cracha quelques mots, et s'efforça de continuer jusqu'à pouvoir parler sans que sa gorge ne lui fasse mal. Ça tiraillait toujours un peu, mais elle put dire son nom à la vieille.

Pendant quelques mois, elle vécut avec Marisa, l'aidant à recueillir les nouveaux arrivants. Auprès de certains, elle apprit à se défendre. Auprès d'autres, elle apprit que le Tyran qui l'avait faite tuée était mort, ayant trébuché sur un clou et s'étant cassé le cou dans les latrines.

Elle s'habitua tout à fait à ce monde étrange. Elle était sereine. Presque heureuse. Les cauchemars qui hantaient ses nuits, souvenirs de sa captivité et de ses tortures, s'espacèrent pour finir par ne plus la tourmenter.

Mais sa seconde vie idyllique prit un autre tournant quand Marisa ne s'éveilla pas un matin. Tristement, Wendy lui offrit un bûcher funéraire. Elle souhaita de toutes ses forces que la bonne vieille dame ait fini par rejoindre les anges et les dieux. Un matin, une jeune femme se présenta à elle. Envoyée pour prendre la suite de Marisa. Wendy décida alors qu'il était temps de partir. Il y avait d'autres cités plus loin. Elle allait tenter sa chance. Auprès de Marisa, elle avait apprit la science des herbes, des poisons. Elle s'était bien améliorée en self-défense, et savait lire et écrire à la perfection.

Armée d'une dague, d'un ballot de robes, d'une carte, d'une bourse contenant quelques pièces d'or et d'un arc avec un carquois plein de flèches (cadeau d'un archer qui avait séjourné ici peu de temps auparavant), elle fit ses adieux à la remplaçante de Marisa et prit la route.

Le chemin jusqu'à la prochaine cité était en terre. Elle gagna la cité en quelques décades. Là, elle prit une chambre dans une auberge, et demanda à aider l'apothicaire du coin qui était plutôt âgé. Elle démontra son savoir, et gagna ainsi le poste.

Tout aurait pu être parfait. Elle s'était liée avec une jeune femme exubérante, avait une légère inclination pour un guerrier de la cité, et s'était fait de formidables contacts. Elle avait été désignée comme héritière de la boutique de l'apothicaire. Tout allait pour le mieux. Mais un jour, sa meilleure amie disparu. La jeune femme exubérante, Anthéa, avait été enlevée en revenant de la cité voisine où vivait ses parents.

Pour la première fois de sa vie, Wendy n'eut aucun doute quant à ce qu'il fallait faire. Prévenant James, le guerrier pour qui elle ressentait peut-être plus que de l'amitié, elle partit à sa rechercher. James tint à venir avec elle, ainsi que quelques uns de ses confrères. Elle accepta.

Ils suivirent les preuves et les témoignages de l'enlèvement de son amie jusqu'à un territoire qui ressemblait à un désert de sable chaud. Des centaines de grottes le parcouraient. Il fallait à présent retrouver Anthéa parmi toutes ces cavernes.

Il fut décidé qu'ils s'arrêteraient à la taverne avant de commencer leur périple dans le désert. Wendy, qui ne buvait jamais d'alcool, se laissa tenter pour une fois, pour apaiser son angoisse. La boisson lui monta vite à la tête. Elle se sentit très vite mal. Mais quand elle s'en ouvrit à James, celui-là la laissa pantoise. Il n'était plus le gentil guerrier qu'elle connaissait. Il profita même de son état d'ivresse pour lui expliquer qu'Anthéa avait déjà été vendue comme esclave aux peuples d'au-delà du désert. Ils l'avaient attirée ici pour faire croire qu'elle avait disparu en chemin, ainsi personne ne la chercherait dans la cité.

Elle a perdu conscience, après cette révélation. Quand elle se réveilla de nouveau, Wendy était ligotée. Sa robe était déchirée. Elle avait mal au ventre. Les rustres avaient profité d'elle alors qu'elle était inconsciente.

Décidément, Wendy n'avait pas de chance. Même après la mort, elle était encore une victime de la cruauté des hommes...
Lanfear est aussi Katell Carlton et Sohleyn Khuprus et Tétishéri et Théa.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Six Feet Under ~ La vie après la mort ?

Réponse 1 vendredi 21 septembre 2012, 14:43:54

Ragra Sterma avait obtenu un nouveau tuyau par un contact, un indicateur dans le monde de l'esclavage, revendeur très connu dans les milieux souterrains, il voyageait beaucoup pour trouver les perles rares. C'était quelqu'un dintelligent qui avait très bien négocier, quant à corrompre, disons que ce n'était pas trahir, juste enrichir un éventuel allié...il avait detrès bon contacts un peu partout, sauf bien évidemment chez les anges, ces parangons de vertue qui ne méritaient que de crever  en ayant subi des souffrances inimaginales ces saletés.

On avait parlé à ce démon de quelqu'un qui avait un bâtiment en plein milieu de la ville, dont les sous sols avaient quelque chose d'assez spécial, c'étaot particulièrement bien rempli de chair fraiche, nnon, pas un garde manger pour vampire, mais de la marchandise plus qu'intéressante ! Et il avait l'intention de faire du proft, beaucoup de profit, énormément de profit.

C'était donc en palanquin qu'il s'y était rendu, un palanquin complètement noir, aussi sombre que l'être qui l'utilisait, ainsi qu'une petite escorte de soldats eunuques particulièrement efficaces ! Il s'agissait de soldats brisés par sa volonté et émasculés qui avaient une expérience plus que valable dans les arts militaires et même martiaux en général ! Dans sa tenue sombre, on remarquait bien évidemment sa peau blanhche beet ses yeux de glace.

Regardant à droite et à gauche avant d'ouvrir le palanquin, les gardes s'assurèrent que personne ne traînait dans leurs pattes, vu la nuit noir, ça aurait été juste de la malveillance ! En effet, ils avaienta ttendu cette période pour venir, la grand vente ayant lieu en général la nuit. En fait le système étaiit simple, une date était prévu pour une grande vente aux enchère, et toutes les nuit de la semaine précédent cette date, les potentiels acheteurs pouvaient examiner les marchandises disponibles pour se préparer à la vente, savoir quoi achter sur ploace directement. Ce service n'était pas gratuit, bien évidemment, mais cette somme, était modique comparées aux autre sommes dépensées lors de la vente.

L'autre avantage de ce système était la possibilité pour les acheteurs, en y mettant un prix des plus conséquents, d'acheter en avance certaines marchandises, une manière de poser une option si on veut, mais le prix était alors directement très élevé, et il fallait bien jouer. Si on avait le compas dans l'oeil, on savait acheter à l'avance les produits dont les prix qui, on le savait décolleraient vraiment et ce, avant que cela n'arrive, alors que l'on pouvait repérer des esclaves abimées d'une certaine manière qui les rendait moins précieuses en termes de prix et ainsi attendre les enchères, que les prix ne décollent pas pour acheter peu cher. Cette méthode permettait de faire des affaires en or pour les deux, car dans le doute, on attendait la vente aux enchères.

Celle ci était prévue demain même heure, mais pour la troisième fois cette semaine, notre acheteur passait voir un peu toute la marchandise. Chaque jour il y avait des nouveautés, pas énormément, mais un contact au sein de l'organisation lui avait certifié qu'une marchandise était arrivée ce soir et était particulièrement intressante, connaissant ses goûts. Alors il était venu aussi tôt qu'il l'avait pu., faisant ouvrir l'endroit un eu plus tôt comme par magie....

En effet, un homme sortit de sous un auvente te l'un des gardes lui remit une bourse pesante dans la main, le droit d'entrer, puis il lui remit une autre bourse, plus petite, le droit d'arriver plus tôt que le surveillant empocherait personnelement. Puis, faisant une haie d'honneur ou de protection, à vous de voir, ils laissèrent descendre leur maitre, haut d'un bon mètre quatre vingt dix, malingre, fin et peu musclé, mais au regard incroyablement dur, dur comme des glaces éternelles, un regard d'un bleu qui vous glaçais le sang....

On lui ouvrit servilement la porte de la demeure et il entra se contentant d'un signe de têtte très léger pour remercier le portier et on le conduisit en bas, dans les immenses sous sols, le faisant passer par l'immense salle des enchères pour emmener derrière où il y avait un long couloir avec de part et d'autres, des cellules, cellules contenant, vous vous en douterez bien, des esclaves.

« Où est-elle ? »

Le portier le conduisit dans la première cellule sur la gauche, pièce de pierre brute, comme ci la pièce avait été bâtie à même la roche, creusée dedans en fait,  il entra et on alluma la lumière. Une lumière relative, tout ce qu'une torche pouvait montrer. Et de ce qu'il voyait elle avait pas mal de vécu.

« Hum, relevez-la ! »

Deux de ses hommes la saisir par les épaules pour la soulever afin de mettre au niveau de son visage, et la main de l'acheteur fusa versw son menton, par dessous, pour le tenir alors qu'il approchait la torche pour mieux y voir. Le visage était pas mal, on voyait qu'il était bien soigné, mais la cicatrice à la gorge...pas de quoi vraiment défigurer, mais elle perdait une partie de sa valeur à cause de cela...dommage, il aurait pu, une fois qu'il l'avait acheté ici, la revendre particuli_èrement cher enfin bon, il la lâcha e et glissa sa main sur sa mâchoir pour observer ses dents, blanches, elle sembla_t en bonne santé....

« Dites à James que je suis preneur, qu'il vienne pour le prix. Je négocierai avec lui. »

Il fit un signe, les gardes la lâchèrent, la laissant tomber sur le sol.

«  Comment t'appelles-tu ? »

Alors qu'il disait cela le portier fila à toute vitesse prévenir son maître, il se doutait bien qu'il devait êre dans les parages, il savait toujours tout ce squi se pasait dans le coin, donc il n'était pas loin, les négociations commenceraient alors, ce serait serré...

Lone Wanderer

Re : Six Feet Under ~ La vie après la mort ?

Réponse 2 lundi 24 septembre 2012, 18:39:51

Meet Orion et Major.

http://www.askell.com/Troy/Lanfeust/Odyssey/Couverture-T1.jpg

Le premier est un ancien commandant de l'armée de Magrathea. Il était connu pour son sens de l'honneur exacerbé, « Droit dans ses bottes » comme son aide de camp le répétait souvent. Fils de bourgeois, celui-ci acheta à prix d'or pour sa progéniture une place dans l'école royale de formation des officiers civils. Celle-ci assurait une place dans l'administration du pays, au niveau ducal voire même, pour les plus doués, national. Mais quand on est l'enfant d'un gueux, côtoyer pendant des années des nobles qui vous considère comme de la bouse de gramoche. Aussi, il y a quelques disputes... Jusqu'à ce qu'on lui propose, cordialement, de quitter l'école.

Il refusa avec véhémence. Parce qu'il se pensait destiné à devenir quelqu'un, en dépit de ce que pensaient les aristocrates. Quelques mois dans des salles de classe prestigieuses avait transformé un jeune freluquet à peine éduqué en quelqu'un capable de servir auprès des pontes de la Nation. Il n'allait pas retourner à l'état de simple civil !

L'histoire arriva dans les oreilles d'un commandant de corps d'armée qui, après avoir décidé de voir le garçon par lui-même, l'invita à être l'un de ses aides de camp.

Il fallut donc passer dans une autre école, bien plus exigeante, celle des officiers militaires. Cette fois-ci, il ne se fit pas remarquer. Et presque une année plus tard, ayant été nourri de stratégie et de techniques de combat, il rejoint l'entourage du commandant.

Une brillante carrière plus tard.

Ayant pris la place du commandant, Orion mena son groupe d'armée sous une nouvelle façon. Il interdit formellement toutes les exactions, pillages, occupations forcées qui avaient cours sous l'ancien régime. Il se fit plus dur, plus exigeant avec sa troupe. Il avait un concept d'un respect de l'adversaire et de l'honneur militaire tels qu'on en faisait plus. Ca ne déplaisait que trop à ses pairs.

Mort de la façon la plus glorieuse qu'il soit, au combat, une arme à la main, défendant sa patrie, il atterrit dans un autre monde...

« C'est ça ma seule récompense ? »

Aussi, après être retourné à un état de rien absolu, au bas de l'échelle sociale, en étant presque au stade de la mendicité, il devient vite un gros pourri. Ses compétences de soldat et d'officier firent de lui un redoutable brigand, craint et redouté, et il se tirait toujours de tous les mauvais pas.



Major est une créature. Vivant de ses exactions bestiales, il fit un jour la rencontre d'Orion dans des circonstances particulières : Pendant que l'un était discrètement en train de détrousser la maison de campagne d'un noble, la nuit, pendant que ses propriétaires pionçaient, l'autre arriva pour tout fracasser. Ils s'allièrent dans le crime, histoire de piller, violer et tuer à deux, rien qu'une fois.

Et finalement, voyant que leur tandem marchait bien, ils eurent la bonne idée de faire un bout de chemin ensemble.



« -Orion ! »
La bestiole massive descendait les escaliers pour débarouler dans la cave souterraine où ils avaient élu domicile. L'appelé redressait la tête de son sofa, détachant les yeux de l'un des livres qu'il chourrava le matin-même.
« -Ramène-toi ! Y a de la marchandise qui arrive ! »

Tapis sur un toit, les deux compères surveillaient l'étrange manège d'une groupe d'hommes et de miliciens. Une femme se trouvait avec eux, inconsciente, visiblement dans un sale état. De l'argent passa d'une main à une autre. Orion sourit. 
« -Elle va aller dans une geôle. Probablement celle du quartier est.
-Tu penses ?
-'suffit de regarder l'insigne que le gros barbu porte sur sa bourse.
-On fait quoi ? On les suit et on les déglingue pour récupérer la fille ? »

L'ancien commandant levait un sourcil. 
« -Tu veux récupérer la fille ? Pas le blé ? »
Le monstre portait l'ongle de son pouce entre ses dents, réfléchissant un instant. 
« -Elle est gironde je trouve. Mais t'as raison, y a probablement un peu de maille à se faire... »
Les deux groupes se séparaient. La captive avait changé de main, et était maintenant portée par la soldatesque. 
« -On tire à la courte paille ? » 


Quand la porte de la cellule s'ouvrait, trois soldat y entrèrent, deux d'entre eux transportant la nouvelle détenue. L'autre préparait les liens pour l'attacher. Un officier, appuyé négligemment sur le chambranle de la grille, souriait. 
« -Faites gaffe avec elle. On ne la blesse pas. Et on ne la baise pas. Elle va probablement être livrée à du client de luxe, il faut qu'elle soit en parfait état. »
Les soldats sortaient ensuite, une pointe de regret dans le regard et la mine. Un pesant silence s'installait dans la prison, à peine brisée par la faible respiration de l'inconsciente noble. 

L'ombre se mouvait soudain. Un homme habillé de sombre sortait du coin de la pièce. 
« -T'es pas la plus laide que j'ai croisé aujourd'hui toi... Bien au contraire. » 
Orion s'accroupit près d'elle, levant son visage endormi vers lui, menton tenu fermement par sa poigne. Il caresse avec une douceur perverse les lèvres de la noble, qui ne peut pas réagir dans son état. 
« -Si j'arrive à te faire sortir, on va s'amuser tous les deux. Tous les trois même. Mais pour l'instant, il n'y a que moi qui vais jouer... »


Un deuxième orgasme poind. Cette fois-ci, il sera à l'extérieur. Il sort brusquement de l'intérieur de la captive, saisit ses deux cuisses, les resserre autour de son vit, et donne ses derniers coups de reins. Sa jouissance s'épand sur son ventre qu'il a dénudé. Il se laisse quelques secondes de repos, puis se penche sur elle, une main sur un sein, et embrasse le quasi-cadavre.
« -Dommage que t'aies pas pris ton pied autant que moi. »
Il sent un bref mouvement nerveux chez elle, mais elle ne reprend pas conscience. Ouh, elle a dû être sacrément droguée pour ne pas s'être réveillée après ce traitement. Il constate son méfait : Non seulement il n'a pas été tendre avec le corps, mais aussi avec sa robe, qui est en piteux état.

Il hésite maintenant. Doit-il remettre le couvert une troisième fois, histoire de maltraiter de nouveau l'évanouie, comme explorant à fond un fantasme morbide ? En même temps... Tant que Major n'a pas donné signe de vie, il ne peut pas s'extraire avec elle.
Il se mord la lèvre en hésitant, et un grincement se fait entendre. Un garde arrive. Il rabat la robe de sa victime, puis remet sa capuche noir et son foulard, retournant se terrer dans l'ombre.

Deux soldats entrent, ne clanchent pas la porte.

« -Ouai, t'avais raison. Pas mal.
-Pas vrai ?
-Du coup... On a le droit ?
-Non. Mais si ça se voit pas, et si on reste discret, ça ira, tu vois. Et puis si elle se réveille, on lui remet un coup derrière la nuque. »


Ils continuent de tergiverser sur les rondes qui vont passer, vont-ils être tranquilles pour faire leurs saloperie avec elle... Orion comprend donc qu'ils ne sont pas près de partir. Aussi, il décide de jouer la sécurité : se tirer.

Dans leur dos, il marche lentement vers la porte, mais alors qu'il l'ouvre, celle-ci grince. Non, elle ne grinçait pas avant, il en était sûr. Son visage se lève vers les gardes. Ces derniers se retournent vers les yeux flottant dans l'ombre. Duel, immobiles. Et l'action reprend tambour battant.

Orion ouvre la porte, la referme brutalement en la faisant claquer, puis tape un sprinte jusqu'à la sortie, bondissant dans les escaliers, bousculant au passage un garde. Il ouvre une fenêtre qui donne sur le rez-de-chaussée, y saute, et s'évanouit dans la nuit. Et pas de trace de Major...

Peu importe. Il a jeté son dévolu pervers sur la Duchesse. Il la veut, et l'aura.


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