Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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"Si Sainte Thérèse avait été un Brésilojaponais sévèrement burné." [Anderson]

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Azazel Ängelsson

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(Nota bene : Chronologiquement, si tout va bien, je positionne ce topic avant celui avec Edean et l'autre à venir avec Solaris.)

Lorsqu'il était arrivé au Japon, Azazel s'était trouvé face à un problème de taille : le financement de sa nouvelle vie au pays du Soleil Levant. En effet, le jeune sorcier avait arrêté les études à l'âge de dix-huit ans en Allemagne, ce qui l'avait laissé sans rien de plus qu'un simple « Abitur », qui, même s'il s'agissait d'un diplôme officiel, reflétait son absence de spécialisation et d'études supérieures ou professionnelles, et, de ce fait, son inaptitude à prétendre à de « vrais » métiers. Ce fut ainsi que, pour survivre, le jeune homme dut se résoudre à accumuler deux petits boulots – des baito (terme d'ailleurs dérivé de l'allemand « Arbeit ») comme ils disaient ici – pour survivre. Il divisait ainsi son temps entre un poste de serveur dans un café à thème et celui de surveillant au lycée de Seikusu. Là-bas, il passait difficilement inaperçu, avec son look un peu particulier, qu'il avait cependant eu le droit de conserver puisqu'il n'était pas un élève, et l'aura sombre qui l'avait entourée durant sa première année parmi les nippons. Aucun étudiant ne lui avait jamais adressé la parole pour lui dire autre chose que « oui, Angëlsson-san, bien, Ängelsson-san ». D'ailleurs, la manière dont il prononçait son nom avait fini par le faire sourire, une fois qu'il avait repris sa vie en main. « Ene-gué-lu-son ». Mais il ne le prenait pas du tout mal ; après tout, la prononciation suédoise était déjà un défi pour les Européens, alors les Asiatiques... À présent que le thaumaturge se montrait plus souriant et communicatif, beaucoup d'élèves s'étaient mis à l'apprécier, et même à profiter de ce nouvel aspect « bonne pâte » qu'il leur avait laissé découvrir. Combien d'entre eux évitaient plusieurs heures de colle en l'amadouant avec des regards suppliants et des explications larmoyantes, des promesses de meilleure conduite qui avaient tôt fait de lui attendrir le cœur ?

Lorsque ce changement plutôt radical de comportement arriva un beau jour jusqu'aux oreilles de la direction du lycée, Azazel apprit que, tant qu'il ne se déciderait pas à resserrer un peu la vis, ses horaires habituels seraient remplacés par de la surveillance du soir. En quoi cela consistait-il ? Tout simplement à surveiller les élèves en colle après les cours, ainsi que ceux qui s'occupaient de nettoyer et ranger leurs salles de cours, et à s'assurer que plus personne ne traînait dans les couloirs en douce – certains élèves, pour rire, se laissaient parfois enfermer dans l'établissement jusqu'au lendemain, et en profitait souvent pour effectuer des petits actes de vandalisme ou pénétrer dans la salle des professeurs pour connaître les questions du prochain test écrit. Bien que le jeune sorcier trouvât sa « sanction » aberrante – surtout qu'il n'était pas un élève, mais un adulte employé pour les surveiller et qui, en tant que tel, n'aurait pas dû se faire traiter comme un gamin –, il se garda bien de le dire, souhaitant conserver son poste qui était tout de même presque vital pour lui – à moins de vouloir se nourrir presque exclusivement de pâtes instantanées à longueur de temps et de boire uniquement de l'eau du robinet.

C'était donc pour cette raison qu'Azazel était à présent en train de faire le tour des divers bâtiments qui composaient le lycée de Seikusu d'un pas un peu traînant, un air passablement ennuyé peint sur le visage. Il aurait nettement préféré être en train de travailler au Gloomylshake ou avoir le nez plongé dans des ouvrages sur l'occulte et la parapsychologie plutôt que d'être ici – c'était si peu stimulant. Car, bien que d'un naturel calme, notre jeune mage n'appréciait que moyennement les activités qui ne lui apportaient rien d'autre qu'une rémunération sans aucune interaction sociale, ni aucun mouvement, ni aucun effort physique ou intellectuel. Au moins, lorsqu'il surveillait les lieux en journée, il avait de quoi faire – ne serait-ce que discuter avec quelques élèves ou quelques professeurs, ou faire un crochet par la bibliothèque scolaire durant sa pause de midi pour se divertir ou apprendre de nouvelles choses –, alors que là... Il n'y avait apparemment plus âme qui vive nulle part.

Pourtant, lorsqu'il passa du côté des douches, le doux bruissement de l'eau s'échappant en pluie d'un pommeau de douche avant de retomber en flaque sur le sol parvint à ses oreilles. Le jeune homme fronça ses fins sourcils. Qui donc utilisait encore les douches à cette heure ? Le soleil était sur le point de se coucher, mais les élèves qui résidaient dans les dortoirs se trouvaient tous à la cantine pour le repas du soir selon la liste d'appel – il le savait bien, puisque ça aussi, c'était lui qui avait dû s'en occuper, laissant ensuite à un autre surveillant le soin de chaperonner le repas.

S'engageant à l'intérieur du pas silencieux qu'était le sien, Azazel ne tarda pas à entendre, par dessus le bruit de l'eau, des... grognements. Oh non, pas des grognements d'animaux, mais bel et bien des grognements d'humain ; d'homme, indubitablement. Innocent comme il l'était, le jeune sorcier se demanda si quelqu'un était en souffrance à l'intérieur – peut-être un retardataire qui avait glissé en prenant sa douche ? – et traversa le vestiaire où les élèves se délestaient de leurs vêtements, remarquant au passage un sac et des habits laissés pêle-mêle sur le banc qui longeait le mur près de l'entrée de la salle d'eau – des douches communes, véritable attentat contre tous les pudiques du monde. Alors qu'il avançait toujours vers la source des sons qu'il entendait, il faillit marcher sur quelque chose qu'il s'empressa de ramasser et qui s'avéra être... un boxer noir, abandonné un peu plus loin. Mais le rougissement qui s'étalait à présent sur ses joues pâles n'avait rien à voir avec le fait qu'il tenait dans sa main le sous-vêtement de quelqu'un d'autre. Les yeux écarquillés, encore penché en avant, Azazel venait d'avoir un déclic, comme si la vision de ce morceau de tissu qui avait été en contact avec certaines... parties de l'anatomie d'un autre représentant du sexe masculin avait, par association d'idées, permis à son cerveau d'enfin décoder correctement ce qui lui parvenait : des grognements de plaisir. Et si le moindre doute demeurait en lui sur le genre de choses qui se déroulait dans la pièce adjacente, une exclamation extatique dans la ligne du célèbre « han » de littérature érotique adolescente résonna contre les murs carrelés et acheva de confirmer ce qui s'était finalement imposé à lui.

Relevant lentement les yeux, les iris mauves du thaumaturge se posèrent sur deux globes de chair bien fermes secoués de légers soubresauts induits par les mouvements sporadiques du bassin de leur propriétaire vers l'avant. Ou, dit de manière plus claire et plus crue : le garçon en question était en train de se masturber.

Par un réflexe totalement incongru, Azazel se plaqua contre le mur à côté de l'encadrement de l'ouverture entre le vestiaire et les douches, espérant que le jeune homme qu'il avait surpris dans ses... pratiques ne l'avait pas remarqué. Ses yeux étaient néanmoins toujours rivés sur la silhouette ruisselante, qu'il voyait à présent sous un autre angle suite à son saut précipité pour se camoufler, et sa curiosité naturelle le poussa à l'étudier. De ce qu'il pouvait tirer de son profil, il s'agissait d'un grand gaillard assez bien bâti, les cheveux rasés sur le ou les côtés du crâne en une coiffure qui faisait un peu mauvais garçon – mais c'était difficile à dire, puisque ses cheveux étaient actuellement trempés – ce qui suffisait déjà à le différencier du lycéen mâle nippon lambda. Bien que ses yeux furent en cet instant précis fermés – sans doute pour mieux visualiser peu importe ce qu'était le fantasme qui lui permettait d'accomplir sa... besogne –, Azazel remarqua néanmoins qu'ils avaient tout de même la forme en amande plus ou moins caractéristique des Asiatiques. Néanmoins, son teint, paré d'un hâle qui lui évoquait plutôt un latino ou quelque chose dans ces eaux-là, laissait penser qu'il s'agissait d'un métis. Ça, et la taille de son organe reproducteur. En effet, les Japonais n'étaient pas connus comme étant les mieux lotis à ce niveau, alors que ce jeune homme... Si le sorcier avait été un peu plus préoccupé par son apparence à mi-hauteur, il en aurait carrément été complexé.

Attendez, un instant.

Pause.

Était-il réellement en train de reluquer le... enfin le... bon, appelons un chat un chat – était-il vraiment en train d'observer avec insistance le pénis d'un lycéen ?! En réalisant qu'il était en train de se comporter comme un vil voyeur, le jeune homme aux yeux mauves voulut arracher son regard à ce spectacle déroutant et s'en aller sans le moindre bruit, mais il s'en trouva incapable. Il était comme hypnotisé, ses yeux suivants les mouvements de la main du métis sur sa hampe comme un chat aurait suivi du regard une pelote de laine. Et il commençait à avoir chaud tout à coup. Durant un instant, il perdit la notion du temps, et eut l'impression de complètement se détacher de son corps. Lorsqu'il revint à lui, il était à genoux, sa queue de cheval traînant sur le sol, toujours plus ou moins caché, le visage enfoui dans le sous-vêtement qu'il avait ramassé plus tôt, et une main dans son pantalon punk rouge à motif écossais dont il avait défait la ceinture pour palper avec avidité la bosse qui s'était formée dans son propre boxer.

« Oh mon Dieu ! » laissa-t-il échapper à mi-voix, avant de se plaquer une main sur la bouche, laissant tomber le morceau de tissu qui s'écrasa sans bruit – mais bien en vue de là où l'onaniste se trouvait, trop choqué par son propre comportement pour songer à le dégager de la voie vite fait d'une décharge télékinétique.

Il pensa immédiatement qu'il avait du culot d'oser prononcer le nom du Seigneur dans une telle situation. Était-il victime d'un sort ? Non, il ne ressentait rien de particulier près de ce jeune homme ; pas la moindre trace d'activité parapsychologique. Alors, cela voulait-il dire... qu'il était aussi vicié au fond, lui qui était toujours resté chaste et pur et indifférent aux plaisirs de la chair jusqu'alors ?

Tout à ses réflexions, Azazel était devenu complètement oublieux de ce qui se passait autour de lui, et notamment des actions et réactions du lycéen qui devait à présent être au courant qu'il n'était plus le seul participant – que ce fût volontaire ou non – de son petit moment récréatif.

« Modifié: jeudi 30 août 2012, 23:35:56 par Azazel Ängelsson »




Fiche de personnage // Demandes de RP

Dooaio Serafim Lelahel od wik Belioclya z ipuran ils...

Anderson

Humain(e)

Pour tout vous avouer, la douche de chez moi était apparemment en panne. Pas moyen de faire sortir ne serait-ce qu'une goutte d'eau. Assez embêtant. J'aurai pu, en effet, me doucher sur mon lieu de travail. Oui, j'avais trouvé un petit taff, dans un restaurant de la ville. Serveur. Pas trop mal payé. Mais la douche était absolument miteuse. Et je n'avais guère envie de me doucher entre poussières et araignées. Alors, j'avais opté pour les douches du lycée. Interdites aux élèves non-internes. Donc, interdites pour moi. Mais je devais bien me doucher. Je n'avais donc rien trouver de mieux que d'y aller à la tombée de la nuit, quand elles étaient même interdites aux internes. Je ne pouvais pas m'y rendre avant.

J'avais donc attendu dans un couloir la fermeture du lycée. La nuit tombait, plus personne n'était passé là depuis près d'une heure. Avec mon mètre quatre vingt-dix, j'étais difficile à cacher, mais j'avais réussi à me mettre dans un coin et à passer inaperçu des différents "pions" qui rôdaient par-là.
Toutes les portes du bâtiments étaient fermées.. toutes sauf une. Une petit porte, une issue de secours au fond d'un couloir que personne n'empruntait jamais, au fin fond du bâtiment. Elle donnait sur une arrière-cour au fond de.. la cour, et permettait d'accéder aux douches en quelques secondes, puisque celles-ci se trouvaient à une trentaine de mètres. J'avais ouvert la porte sans bruit, en vérifiant, de mes yeux verts, que personne ne passait. Puis, j'avais traversé les quelques mètres qui me séparaient des vestiaires sans un bruit. J'y étais enfin.

Arrivé dans les vestiaires, je vérifiais qu'aucune fenêtre ne donnait sur l'extérieur avant d'allumer la lumière. Simplement une petit lucarne, mais personne ne verrait de lumière par là.. Je m'asseyais sur un banc et me déshabillait en vitesse, posais la main à côté de moi pour tenter d'apprêter ma serv.. ma serviette.

*Merde.. j'ai dû l'oublier dans le couloir. Celui qui va tomber sur une serviette demain ne va pas comprendre*

Bon. Je devais donc faire sans serviette. Je posais mes habits en vrac sur le banc, laissant tomber mon boxer par terre, et pénétrait dans les douches. Je prenais la première venue, plutôt spacieuse, et laissait la porte légèrement entre-ouverte. L'eau commençait à couler, d'abord tiède, puis d'une chaleur réconfortante. Une sensation de bien être s'emparait de moi. Rien de mieux qu'une bonne douche. Ma longue crête, trempée, retombait sur un côté de ma tête, tel un coq mouillé par la pluie. Bon, un coq brésilien plutôt bien monté, mais un coq quand même.

Je dois vous avouer que je ne sais pas comment c'est arrivé. Etait-ce cette terrible sensation de bien-être, ou alors la privation sexuelle contre laquelle je devais faire face depuis au moins..5 jours -Bon d'accord, on a connu pire comme disette-, je n'en avais aucune idée. Mais je me retrouvais, la main autour de mon imposant pénis, en train de satisfaire une envie des plus primaires. Les yeux fermés, une main appuyée sur le mur, je me servais de ma main pour rendre cette douche encore meilleure. Dommage, j'aurai bien joué avec quelqu'un, mais il n'y avait personne. Du moins je le pensais, jusqu'à ce qu'un grand bruit me tire de mon plaisir solitaire. J'ouvrais les yeux, lâchais mon sexe tendu, et me retournais vers la porte, sexe dressé. Elle était légèrement entre-ouverte, comme je l'avais laissé en entrant. Mais derrière se trouvait, à genou, un homme qui, dans un état second, avait..la main dans le pantalon. Il semblait reprendre ses esprits. Lorsqu'il releva la tête, je m'aperçu qu'il était un des pions que j'avais tenté d'éviter durant tout le temps où je m'étais caché dans les couloirs.

La situation était très, très amusante. Moi, de toute ma hauteur, sexe dressé par plusieurs minutes de masturbation intensive, face à un pion, à quelques centimètres, à genou.. Amusant. Et..pourquoi pas ?

- Angëlsson-san.. Vous vous êtes perdus ?

Je le regardais, d'un de ces regards aguicheurs qui font succomber pas mal de femmes..et d'hommes. Je me rapprochais d'un pas, mon sexe se trouvant seulement à quelques centimètres de sa tête.

- Je peux vous aider Angëlsson-San.. ?

Azazel Ängelsson

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Azazel était réellement choqué par son propre comportement. Jamais, ô grand jamais, il ne s'était livré à une quelconque activité impliquant de près ou de loin un voyeurisme de quelque sorte qu'il fût. Le jeune homme n'avait jamais regardé de films pornographiques, n'avait jamais lu de romans érotiques, n'avait jamais compulsé ne serait-ce qu'un magazine cochon. Oh certes, comme toute personne de nos jours, le sorcier avait été exposé très tôt à la sexualité, mais jamais il n'avait été tenté. On aurait presque pu dire que le sexe lui inspirait de la méfiance ; l'acte en lui-même lui semblait... étrange. Et puis surtout, trop intime. Aussi n'avait-il jamais laissé aucune situation qui aurait pu mener à sa participation à un coït prendre cette voix, et, lorsqu'il vivait encore en Allemagne, à la douce époque où sa mère adoptive était encore en vie, ses quelques soupirantes (et peut-être soupirants, mais cela ne lui était dans ce cas jamais parvenu jusqu'aux oreilles) du lycée, et plus rarement de l'orphelinat, s'accordaient à dire que la Mère supérieure l'avait élevé dans la crainte du « Péché de Chair », et en avait fait un frigide. « Et la masturbation alors ? », me direz-vous. Bien entendu, comme tout garçon en bonne santé, le thaumaturge avait bien assez vite découvert la joie des érections – surtout dans les moments où il aurait préféré que ce phénomène n'existe pas –, et, en découvrant son corps au moment de la puberté, il n'avait pas tardé à réaliser qu'il existait également un moyen d'apaiser cette tension indésirable, et un moyen bien doux qui plus est. Néanmoins, l'éjaculation ne restait à ses yeux qu'un rejet du corps nécessaire comme il en est également des moins élégants. Certes, certes, l'androgyne portait de temps à autre un regard plus intéressé sur certains individus dont il trouvait le physique intéressant ; des jolies courbes, un torse musclé, des lèvres pulpeuses... Mais jamais encore le terme « désirable » ne lui était venu à l'esprit, et ses fantasmes masturbatoires, comme il en avait, se bornaient à des caresses fantomatiques prodiguées par des êtres flous et asexués.

Si vous ne l'aviez pas encore compris arrivé à ce point, le néo-gothique n'avait encore jamais couché avec personne, et n'y avait même jamais songé. D'ailleurs, il ne savait même pas quelles étaient ses « préférences ». Est-ce que la réaction qu'il venait d'avoir, et dont les effets étaient toujours affreusement comprimés par son boxer, indiquaient qu'il était au final homosexuel ? En tant que personne ouverte d'esprit, il avait arrêté son point de vue sur les relations sentimentales et physiques très tôt : pour lui, on ne tombait pas amoureux d'un genre, mais d'une personne, aussi cela ne l'avait-il jamais choqué de voir une femme avec une femme, ou un homme avec un homme. Et que certaines personnes trouvent l'amour (et du plaisir, même s'il mentionnait rarement ce point quand on l'amenait à parler sur ce sujet) aussi bien avec un sexe qu'avec l'autre lui semblait à dire vrai dans l'ordre des choses, aussi n'avait-il nonobstant jamais écarté la possibilité qu'il pourrait un jour s'éprendre d'un individu mâle à son instar. Pourtant, s'il y avait bien une chose que le chaste éphèbe n'aurait jamais imaginé, c'était qu'il suffirait d'une simple vision, d'un simple regard sur, avouons-le, un être qu'on aurait pu qualifier de friandise pour les yeux, pour que le rapport à la sexualité et l'image de lui-même qu'il avait bâtis à cet égard s'évaporent. S'évaporent comme l'eau chaude qui ruisselait sur le corps du lycéen.

Foutreciel, le lycéen !

Tout à ses réflexions existentielles, Azazel s'était complètement déconnecté de son environnement. Il n'avait pas entendu l'onaniste s'approcher. Il n'avait pas non plus entendu lorsqu'il avait appelé son nom. Il n'avait même pas eu conscience de l'invasion de son espace personnel – et surtout de son champ visuel –, par un appendice qui lui donnait, de si près, l'impression d'être au moins presque aussi épais qu'un de ses avant-bras, voire un peu plus gros.

Et là, deux neurones décidèrent qu'il était temps d'enterrer la hache de guerre, d'oublier le passé et de renouer le contact, et le cerveau du thaumaturge se remit à interpréter ce qui se passait dans la réalité plutôt que dans le monde intérieur de son propriétaire. Propriétaire qui fit un bond d'un bon mètre en arrière, si tant était qu'on pût faire un bond en étant avachi sur le sol.

Se relevant dans son élan, Azazel se retrouva debout face à l'élève, élève dont la stature lui faisait incliner la tête en arrière pour pouvoir le regarder dans les yeux. En effet, le jeune homme devait bien faire une tête et demi et des poussières de plus que lui. Son pantalon était toujours ouvert, mais l'avantage avec des modèles « skinny », en plus de mouler avantageusement les formes de certaines personnes, était qu'ils ne tombaient pas même complètement ouverts si on les remplissait suffisamment – et autant dire qu'il aurait fallu être anorexique pour que celui qu'Azazel portait soit assez lâche pour glisser de lui-même. Ainsi, son boxer gris était toujours bien visible, de même que la bosse toujours présente, que le surveillant, dans sa confusion, ignorait complètement. Ce dernier resta un instant sans voix, non seulement à cause de l'extrême embarras dans lequel il se trouvait, mais également car il était estomaqué de constater à quel point l'autre garçon ne semblait absolument pas affecté par le fait d'avoir été surpris en pleine masturbation dans un lieu où il n'aurait pas dû être par un autre représentant de son genre en train de se faire plaisir à sa vue. Et en plus, il bandait encore ! (Oui, quand Azazel est dans tous ses états, il lui arrive d'être aussi vulgaire que le jeune Européen moyen.)

Maintenant qu'il le voyait de face, et de près, le thaumaturge reconnut son interlocuteur. Il s'agissait d'un certain Anderson Kaeden. Il ne savait pas cela pour l'avoir personnellement déjà rencontré, mais il l'avait déjà aperçu de manière rapide durant les journées de cours, et surtout, il connaissait sa réputation. En plus d'être régulièrement qualifié de « beau gosse », « trop craquant avec son air bad boy », « t'as vu sa crête ? Il est trop cooool, » par de nombreuses filles dans les couloirs et durant les pauses, une bonne partie des élèves étaient au courant que le métis avait une forte activité sexuelle en ces lieux, et on le dépeignait comme sévèrement bien monté. Force était de constater que la rumeur était vraie. Merde, il avait rebaissé les yeux. Se ressaisissant enfin, Azazel, bien que rouge écrevisse tant la honte qu'il éprouvait était intense, replantant son regard dans celui du mâle affirmé qui se tenait devant lui – un beau regard vert, qui rajoutait encore à l'air étrangement tendre que lui donnait sa crête détrempée comme s'il avait couru sous la pluie et... STOP ! – trouva finalement la force de parler.

Avec hésitation et moult bégaiements.

« Ah, euh, heum. V-Vous ne devriez pas être ici, Kaeden-kun. Les douches sont réservés aux internes, » tenta-t-il d'asséner avec aplomb.

Autant dire qu'il échoua lamentablement, puisque la fin de sa phrase se perdit dans une espèce de son à mi-chemin entre le babillement d'un bambin et le discours d'excuse totalement dénué de conviction d'un gamin de primaire pris en train de tirer les cheveux d'une fille à la récré, sans compter que la phrase avait été déclamée à peu près sur le ton que le dit gamin aurait eu. Allons, il fallait se rendre à l'évidence, il s'était fait griller en beauté, et il fallait à présent qu'il trouve un moyen de se sortir de cette épineuse situation. L'ingénu n'avait même pas remarqué l'attitude aguicheuse de celui qu'il avait surpris sous la douche, tout indifférent qu'il était à la lubricité des autres envers lui. Tout ce qu'il réalisait à l'instant-même, c'était qu'il était susceptible de s'attirer de gros ennuis. Le jeune homme pouvait très bien le dénoncer pour voyeurisme, voire harcèlement sexuel, et il serait alors renvoyé, et sa réputation serait entachée à jamais. Car, bien entendu, le sorcier n'avait pas encore réalisé que la débauche suintait presque des murs de ce lycée tel du slime dans un film des Chasseurs de Fantômes. Tout naturellement, il songea d'abord à ensorceler Anderson afin de lui faire oublier que ces événements venaient de se produire ; néanmoins, il n'avait encore jamais trafiqué la mémoire de quelqu'un. Pour réussir son immigration frauduleuse vers le Japon, le mage avait perturbé des machines et charmé (au sens ésotérique du terme) des individus pour parvenir à ses fins, et était même allé, à sa grande honte, jusqu'à en soumettre quelques-uns à sa volonté, en faisant des pantins (et le laissant accessoirement complètement vide de pouvoir magique durant plusieurs jours) pour accomplir ses desseins. Aussi craignit-il de causer des dommages irréversibles à sa mémoire, ce qu'il ne se serait jamais pardonné. Et puis, s'il manquait son coup, non seulement il serait un harceleur, mais aussi un sorcier exposé au grand jour. Non, mieux valait oublier cette option. Il nota toutefois mentalement qu'il allait devoir s'entraîner à user de ce genre de sorts. Soupirant en détournant les yeux, Azazel finit par reprendre la parole :

« Bon, très bien, je suppose que c'est peine perdue. Est-ce qu'il serait possible que cela reste... entre nous ? » proposa le garçon à la mèche d'ébène, avant de se laisser influencer par le souvenir du côté bad boy d'Anderson et d'ajouter, bien loin de songer à toute ambiguité dans ses propos : « Je suis prêt à vous donner ce que vous voudrez en échange, Anderson-kun. »

Du coin de l'oeil, il ne put s'empêcher d'une fois de plus le détailler de haut en bas. À vrai dire, pour les quelques fois où il l'avait vu habillé, Azazel appréciait assez le style du métis ; lui-même était loin d'être conventionnel, aussi aurait-il était mal placé pour lui jeter la pierre. Mais une fois déshabillé... Il ressemblait à une gravure de mode, ou du moins c'était ce qu'en pensait l'androgyne. En observant les gouttes filer vers le bas sur la peau bronzée de son torse musclé, il se surprit à ressentir pour la toute première fois une envie presque irréfragable de caresser une autre personne d'une manière qui était tout sauf amicale. Et puis, encore plus bas... Ce membre viril, dressé vers lui. Il lui était déjà arrivé de voir d'autres garçons nus, et même parfois en érection, dans les douches après le sport, ou à l'orphelinat, dans un contexte à peu près similaire, mais c'était déjà il y a quelques années, et il aurait parié un mois de salaire qu'aucun d'eux n'avait à ce jour un engin aussi imposant que celui-lui. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il se sentait presque fasciné. Il n'avait pas la même forme que le sien, ni la même inclinaison, et... Mais à quoi pensait-il ?! Il ne pouvait pas vraiment être en train de détailler le phallus d'Anderson, c'était trop invraisemblable, il devait avoir avalé un truc pas net... Et pourtant, alors qu'il attendait la réponse de celui-ci, toute cette attention qu'il avait portée à son physique lui avait finalement fait reprendre conscience du sien, mais il n'osait plus bouger ses mains, qui pendaient mollement dans le vide, vers son entrejambe pour refermer sa braguette et dissimuler son érection à la vue de l'autre. D'ailleurs, le fait qu'il soit toujours aussi dur le laissait perplexe, car l'angoisse que quelqu'un se rende compte de son état avait jusqu'alors presque toujours suffi à le rendre flasque.

L'androgyne déglutit.
« Modifié: vendredi 11 janvier 2013, 18:07:24 par Azazel Ängelsson »




Fiche de personnage // Demandes de RP

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Anderson

Humain(e)

La situation était des plus étonnantes. Moi qui m'attendais simplement à pouvoir prendre ma douche tranquillement, voilà que ce surveillant venait me déranger. En théorie, ce pion était capable de me sanctionner pour ce que j'étais en train de faire. Prendre une douche dans le vestiaire réservée aux internes, de nuit. Dans ma vie, je n'avais que très peu souvent respecté les règles. J'avais pourtant toujours été dans des écoles "huppées" au Brésil, du fait de la grande fortune de mon père. Mais je m'étais permis certaines choses qui ne seraient peut-être pas passées..chez des fils aux pères moins aisés. Oui, j'en avais profité. Depuis mon arrivée ici, j'en profitais beaucoup moins. Mon compte en banque était toujours aussi bien garni, mais les japonais rigolaient moins avec le règlement. J'étais donc un élève plutôt calme, poli et respectueux. Alors oui, en théorie, il était capable de me créer de gros ennuis. Et bon nombres d'élèves auraient pu le penser. Mais pas moi.

Ce pion était apparemment d'une nature assez timide depuis son arrivée. Il n'était pas bien sévère, avait l'air un peu efféminé, et ne se faisait que peu respecter par certaines élèves qui jouaient les rebelles. Mais là, sa situation était bien pire. Il était en train de m'espionner pendant  que je me douchais, quitte et plus pendant que je m'accordais une petite séance de..bien être personnel. Il m'espionnait..et apparemment, ce qu'il avait vu lui avait plu, puisque son pantalon était encore ouvert, et une petite bosse pointait le bout de son nez sous son boxer gris. Très, très mignon. Je le reluquais de la tête aux pieds. Pas mal. Je m'arrêtais sur son boxer avec un sourire amusé, qu'il dû voir puisqu'il rougit instantanément. Bon, il n'avait pas l'air aussi bien monté que moi, mais ça avait quand même l'air très intéressant. Mon sexe eut un soubresaut et se redressa. Je remontais mes yeux jusqu'à son visage et le vit remonter les yeux. Tiens tiens, lui aussi se rinçais seul. A la moindre différence que j'étais complètement nu devant lui. Il pouvait donc observer ce qu'il n'avait pas dû voir chez beaucoup de japonais. J'avais été fortement gâté par la nature, et, au vu des réactions de cet Ängelsson, ça lui plaisait.


Il tenta de me réprimander. C'en était presque mignon tellement il était perdu, et il fini sa phrase presque en chuchotant. Il tentait vainement de reprendre ses esprits, mais mon pénis l'empêchait apparemment de se concentrer.
Je me passais une main sur le corps, en terminant par toucher ce qui devenait apparemment l'objet d'un désir inconnu pour lui. J'affichais une moue moqueuse en le regardant du haut de mon mètre quatre vingt-dix. Il reprit la parole, cette fois plus posément. Il semblait avoir comprit qu'il se trouvait dans une impasse. Le genre de situation où il est impossible de s'en sortir sans dégâts : il faut seulement savoir les limiter. Je ne l'écoutais que peu, mais sa dernière phrase m'interpella. Je ne sais même pas si, tout innocent qu'il était, il avait saisit l'ampleur et la portée que pouvait avoir ces mots. Amusant.


- Ängelsson-san.. Tout ce que je veux ? C'est bien les mots qui me sont parvenus aux oreilles ?


Le pauvre. Il n'était pas tombé sur le bon élève. Certains n'auraient même pas prit conscience du boulevard qui s'offrait à eux. Certains se seraient fait avoir, aurait tout fait pour qu'il ne les dénonce pas, et seraient parti sans demander leur reste. Mais il se trouve qu'il se masturbait en me regardant prendre une douche. Et, si je pouvais être sanctionné pour cette douche interdite, lui pouvait être démis de ses fonctions, et bien pire si je décidais d'informer les autorités de ce voyeurisme. Comment ne pas profiter alors du bâton, que dis-je, de la perche qu'il me tendait ? Je me rapprochais de lui, et, alors qu'il se reculait instantanément, il se retrouva contre le mur. Je ne m'approchais pas plus.

- Ängelsson-san.. Vous me dérangez pendant ma douche, alors que manifestement vous auriez aimé la prendre avec moi ? Au lieu de ça, vous jouez le petit voyeur en vous tripotant en solitaire derrière une porte.. Dites, ôtez moi un doute, ce n'est pas interdit pour tout salarié du lycée ça ? Se masturber devant un élève ? Il va vraiment me falloir une bonne raison pour ne pas vous dénoncer..

Cette intimidation avait l'air de fonctionner à merveille. En face de moi, sa peau changeait de couleur, passant du blanc au blanc pâle, puis au rouge, et je cru même apercevoir un espèce de bleu clair. Je me rapprochais alors, mon phallus touchait presque son ventre.

- Ängelsson-san, vous m'avez l'air tout..tendu.

J'avais, au moment même où le mot tendu était sorti de ma bouche, attrapé son sexe de ma main droite, par dessus son boxer. Je le malaxais quelques secondes. Bon, il était de taille forte acceptable. Parfait pour jouer. Je le relâchais, tournais les talons et lui offrais maintenant une vue dégagée sur mes fesses. Je retournais vers la douche, ouvrait le porte, entrait dans la pièce et la refermait. Il savait exactement ce qu'il avait à faire. Il était coincé, sans issu de secours. S'il sortait de ce vestiaire, il perdrait son poste.
J'allais au fond de la douche, me plaçais en face de la porte, le dos appuyé au mur. J'avais attrapé le poisson dans mes filets, il suffisait donc maintenant de remonter la corde.

Azazel Ängelsson

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Azazel sut immédiatement qu'il venait de se fourrer dans une situation encore plus épineuse qu'il ne l'avait pensé. Il s'était honnêtement attendu à ce que le jeune homme profite de l'occasion ; pour obtenir de l'argent, ou les réponses d'un examen à venir chapardées dans la salle des professeurs, ou quoi que ce soit de ce genre. Mais s'il y a bien une chose à laquelle il ne s'était pas attendu, c'était de se retrouver à la place de la victime dans le scénario de harcèlement sexuel dont il avait craint d'être accusé. Si le regard aguicheur du « bad boy » était passé inaperçu aux yeux de l'ingénu jeune homme, l'attitude qu'il adopta par la suite ne laissait plus aucun doute sur ses intentions. Le métis se mit à agir en véritable tentateur, se caressant de manière lascive et invitante, fixant l'androgyne d'une telle manière qu'il était impossible de ne pas comprendre le message qu'il désirait lui faire passer. Et si, d'une manière ou d'une autre, un doute avait pu encore persister en cet instant, Anderson acheva de mettre les choses au clair en parole comme en acte.

En réponse à la proposition du thaumaturge, le lycéen s'approcha de lui et, par réflexe, le jeune homme à la mèche d'ébène recula, jusqu'à se retrouver acculé contre le mur du vestiaire. Une fois qu'il fût ainsi coincé, l'autre garçon s'arrêta, et commença alors son odieux chantage. Car il savait très bien ce que l'Allemand risquait, et le pouvoir que cela lui donnait sur lui. En cet instant, Azazel espérait encore du fond du cœur qu'il n'allait pas exiger de lui quoi que ce soit qui avait un rapport avec sa nudité ; qu'il ne s'était conduit ainsi que pour le titiller, l'humilier encore un peu plus pour qu'il se sente piégé et obligé de lui rendre n'importe quel autre service.

Cet espoir ne tarda pas à s'éteindre.

Franchissant les derniers pas qui les séparaient encore, alors que le surveillant était sur le point de tomber dans les pommes, Anderson souligna par un sous-entendu on ne peut plus clair le fait qu'il n'avait aucunement manqué de réaliser la « condition » dans laquelle l'androgyne se trouvait et, d'un geste vif, il plaqua sa main sur sa verge. Ce fut comme si un éclair venait de lui traverser le corps. Jamais encore personne n'avait posé ses mains à cet endroit en dehors du mage lui-même, et il réagit en écarquillant les yeux autant qu'il était humainement possible de le faire, son corps entier se crispant comme un seul bloc, tandis qu'un gémissement court, mais fort et un poil trop aigu pour sonner de façon virile, lui échappait. Les autres restèrent cependant bloqués dans sa gorge tandis qu'il supportait, paralysé, les caresses que le garçon hâlé se mit à lui prodiguer. « Supportait », car malgré l'agréable chaleur qui commençait à se répandre en lui à partir de son bas-ventre malgré toute la volonté qu'il essayait de mobiliser pour faire cesser cette érection – définitivement la plus indésirable de sa vie –, le sentiment d'impuissance que cette situation lui procurait était la deuxième sensation la plus désagréable qu'il avait connue de sa vie jusqu'à maintenant, et ça, c'était une chose qu'il devait « supporter ».

Après un court instant, Anderson cessa ses attouchements et, en lui adressant un dernier regard qui ne laissait aucun doute à Azazel sur ce qu'il attendait de la suite de cette rencontre, se détourna de lui, et reprit le chemin de la douche, ses fesses fermes semblant narguer l'androgyne qui était en nage. Pour parachever son petit scénario sadique, le salopiaud alla même jusqu'à fermer la porte derrière lui, ce qui donnerait encore plus l'apparence que le thaumaturge l'avait rejoint de son plein gré. L'ensorceleur resta figé une bonne minute dans la même attitude qu'il avait eue pendant qu'il subissait la douce torture du métis, tentant en vain de trouver un échappatoire. Cependant, la seule solution qui lui restait était sa magie, et sa morale lui interdisait de s'en servir pour effrayer Anderson et lui voler sa casquette de maître-chanteur. Il se laissa alors glisser le long du mur, la fatalité de sa situation s'imposant à lui, de même que la résignation. Fermant les yeux pendant quelques secondes de plus, il inspira profondément, puis, tremblant légèrement, se releva. Lentement, il se mit à retirer ses vêtements – s'il devait entrer là-dedans, autant que ses vêtements ne gardent aucune trace de ce qui allait sans doute se produire.

Commençant par retirer sa chemise, Azazel la plia soigneusement avant de la déposer sur un banc le plus loin possible des habits d'Anderson, comme si cela faisait partie d'une quelconque préparation psychologique. Il en fit ensuite de même avec son pantalon, et fit même une boule en imbriquant une chaussette dans l'autre pour ne pas que l'un d'entre elles aille se perdre – sait-on jamais. Arriva ensuite l'étape de cette espèce d'effeuillage au rabais qui lui sembla la plus dure : retirer son caleçon. Baissant les yeux vers le boxer gris, toujours déformé par cette bosse qui en disait long sur ce que son corps – et peut-être son inconscient – pensait de la situation à son insu, le néo-gothique ferma les yeux en empoignant l'élastique de part et d'autre de ses hanches marquées. Pris derechef une profonde inspiration. Tira. Le sous-vêtement, consciencieusement replié sur lui-même, rejoignit le reste de la tenue sur le banc (de touche?).

Debout seul dans ce vestiaire, Azazel se tenait nu, son érection enfin libérée, son membre aussi raide et rigide qu'une épée, tirant légèrement vers la droite et légèrement recourbé vers le haut, la peau le recouvrant tout aussi pâle que partout ailleurs sur le corps de l'androgyne, faisant ressortir la couleur violacée du gland gorgé de sang à moitié décalotté. Le thaumaturge n'avait jamais, contrairement à beaucoup d'autres mâles, accordé beaucoup d'importance à l'aspect de son appareil reproducteur. Il ne l'avait jamais mesuré « pour savoir », ne l'avait jamais « comparé avec les copains ». À vue d'oeil, son pénis était indubitablement plus petit que celui d'Anderson. Il l'aurait estimé à quinze ou seize centimètres de longueur s'il l'avait vraiment fallu, pour un diamètre d'à peu près quatre centimètres. Une part de lui se demanda d'une façon qui lui sembla assez ridicule ce que le lycéen allait en penser. La perspective qu'il le voie nu ne le ravissait guère. Mais il n'avait plus le choix.

Se dirigeant vers la porte, l'androgyne plaça une main sur son membre, telle une coque, pour tenter de le masquer aux yeux de l'autre garçon, mais il était tellement dur que sa flexibilité en était réduite, et le gland glissait régulièrement hors de sa poigne pour se révéler au grand jour. L'autre main saisit la poignée de la porte et, après une dernière inspiration, il entra, et ferma aussitôt derrière lui. Avant même de regarder autour de lui, il replaqua aussitôt son main sur sa verge, et cela lui permit d'enfin se cacher entièrement, même s'il sentait la lance de chair appuyer contre ses doigts comme un animal contre les barreaux de sa cage. Finalement, ses iris lilas se posèrent sur le maître-chanteur.

Il se tenait là, au fond de la douche, appuyé nonchalamment contre le mur. Il ne se contenterait pas d'une proie passive, le salaud. S'avançant lentement vers lui, son membre toujours à l'abri des regards, Azazel tenta de lui asséner un regard coléreux, mais à peine leurs yeux se croisèrent-ils que la rougeur regagna son visage – sans compter que l'atmosphère chaude, vaporeuse et humide qui régnait autour d'eux n'aidait en rien. Arrivé à à un peu près un mètre de distance d'Anderson, l'androgyne, les yeux baissés, attendit quelques secondes que quelque chose se passe. Néanmoins, dans sa situation, une seconde semblait une éternité, et il avait l'impression d'avoir attendu beaucoup plus longtemps lorsqu'il se mit à parler, n'y tenant plus.

« E-Et maintenant ? » bafouilla-t-il, la résignation prenant peu à peu place en lui, redonnant à son ton, bien qu'encore hésitant, un peu plus d'assurance.




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Dooaio Serafim Lelahel od wik Belioclya z ipuran ils...

Anderson

Humain(e)

Je ne lui avais laissé aucune porte de sortie. Enfin si, bien sur, il pouvait. Il pouvait toujours sortir, aller voir le principal. Et ce serait sa parole contre la mienne. Et si je décidais de porter plainte pour harcèlement sexuel, voyeurisme et compagnie.. il allait prendre cher. Et il ne me paraissait pas avoir beaucoup de caractère, ou du moins il ne le montrait que peu. Alors, j'étais sur qu'il viendrait. Mais je n'avais pas prévu qu'il viendrait directement nu.

Il entra, tel une ombre, discrètement. Nu. Il n'avait pas un corps d'athlète, ça c'est sur. Il était totalement androgyne. Très excitant, pour sur. Il essayait, tant bien que mal et d'une manière hautement ridicule, de cacher une érection proéminente. Je le regardais de la tête au pied. Il n'était pas japonais, surement européen. Et son sexe devait au moins faire une quinzaine de centimètres. Pas mal du tout. Très loin du mien, mais ça n'avait guère d'importante. Son phallus était pâle, comme le reste de son corps, et cela contrastait totalement avec le mien, bien bronzé, à la limite du noir.

Il s'approcha et nous sorti une réplique dont je me demandais si elle était préparée à l'avance pour me faire rire.

- Et maintenant Ängelsson-san ? Très, très drôle..

Je me décollais du mur et me rapprochais de lui, marchant presque tel un félin. Il était ma proie, j'avais décidé que cette douche serait un lieu de plaisir cette nuit. Il était à moi. Je fermais la porte, totalement, et posais une main sur son torse. Deux doigts se refermèrent sur son téton, que je pinçais en douceur.

- Et..maintenant ?

Je le repoussais contre le mur et le collais contre les carreaux glacés. Il plaqua ses mains contre ce même mur, et découvrit donc la partie de son anatomie qui m'intéressait le plus. Enfin, la seconde, juste après ses fesses. Je me collais à lui et lui prit la main. Je la posais sur mes pectoraux, puis la lui fit descendre jusqu'à mon pénis.

- Maintenant, nous ne sommes que tous les deux..et vu la réaction dans votre pantalon.. vous en avez envie, peut-être inconsciemment mais vous en avez envie. Je vais vous faire découvrir le plaisir..

Je lui caressais le ventre et vint prendre son sexe dans une de mes puissantes mains. Mes doigts se refermèrent sur ce si doux phallus, et je commençais instantanément à le masturber en douceur. Je le toisais de toute ma hauteur, et c'est sans ménagement que je vins le coller au mur et entrer ma langue dans sa bouche. Il était ma proie, et j'allais en faire mon dîner du soir.

Je sentais son sexe gonfler entre mes mains. Sensation ô combien réjouissante. Ma langue dansait avec la sienne, et phallus, qui avait l'air de l'impressionner, se faisait caresser par les soins du surveillant. J'allais le décoincer, et de fort belle manière.

Azazel Ängelsson

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Azazel avait toujours imaginé – enfin, toujours pour les quelques fois où il y avait songé – que ses premières fois seraient abandonnées à une personne avec laquelle il aurait bâti un lien spécial, unique. Oui, vous avez bien lu, « ses premières fois. » Pour le thaumaturge, certes, la première relation sexuelle était quelque chose de spécial ; quelque chose qui, comme je vous l'ai déjà dit plus tôt, n'était de plus pas près de se produire dans son esprit, du fait de sa « méfiance » vis à vis de tout cela. Mais le premier baiser ; le premier baiser aussi était quelque chose d'exceptionnel. La première manière qu'un couple utilisait habituellement pour exprimer physiquement le lien qui les liait émotionnellement. Et voilà que tout cela allait être sacrifié sur l'autel de la luxure d'un lycéen qu'il connaissait à peine et qu'il avait eu le malheur de surprendre en se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Il était totalement à sa merci. Comme pour confirmer cette pensée, le cliquetis d'un verrou qui se ferme lui indiqua que, désormais, c'était eux deux, et juste eux, dans cette pièce, et ceci jusqu'à ce que le métis en décide autrement.

Lorsqu'Anderson posa une main sur son torse, l'androgyne trembla de plus belle, anxieux à l'idée de ce que le solide jeune homme lui réservait. Lorsqu'il commença à molester doucement un de ses tétons, le méché se fit violence et se résolut à ne plus émettre aucun son digne d'une pucelle, ne réagissant quand détournant un peu plus la tête et en soufflant par le nez comme un animal sauvage qu'on aurait énervé avec une pique. Puis le métis le poussa contre le mur. Le choc, tout de même un peu rude, contre le carrelage glacé le déstabilisa et, pour ne pas tomber, Azazel se rattrapa par réflexe à l'aide de ses mains, dévoilant alors son appendice masculin à l'autre garçon. Et l'attaque débuta.

Envahissant son espace personnel, le métis se colla à lui, le dominant de sa taille et de sa carrure, car il était vrai qu'en plus d'être plus petit que lui, l'androgyne avait à peine assez de muscles pour que ceux-ci soient finement visibles sous sa peau blafarde, qui le semblait encore plus par contraste avec la peau bronzée qui se frottait contre elle – bref, autant dire qu'il ne faisait pas le poids physiquement. Le lycéen pouvait à présent vraiment faire ce qu'il voulait, et il se saisit d'une des mains tremblantes du surveillant, qu'il plaça sur son torse, comme celui-ci en avait ressenti l'envie quelques instants plus tôt. Et, étrangement, malgré l'angoisse et la honte, une curieuse sensation de contentement le prit soudainement. La peau d'Anderson était douce, et les reliefs de ses pectoraux et de ses abdominaux avaient quelque chose d'envoûtant. Le mage n'eut cependant pas le loisir de les explorer plus en détail, car le métis ne tarda pas à faire descendre sa main vers son imposant dard, le faisait l'agripper, et il n'avait pas besoin qu'il lui fasse un dessin de ses desseins dans cette entreprise. Alors qu'Azazel s'apprêtait à s'exécuter, son regard s'étant fixé malgré lui sur le gourdin du métis et ne semblant plus vouloir le quitter, son attention fut à nouveau détournée de l'objet de fascination – et sans doute d'envie, car il commençait à avoir du mal à nier que le contact du tube de chair entre ses doigts ajoutait à la sensation de contentement qui l'avait pris. Anderson, d'une voix affreusement sensuelle, annonça qu'ils étaient seuls ici, et qu'il allait lui faire découvrir le plaisir. Un nouveau frisson, qui n'avait rien à voir avec une quelconque anxiété ou une brise d'air frais, parcourut l'androgyne de la nuque jusqu'au bas du dos, et son sexe palpita. C'était officiel, son corps réclamait de l'action après vingt ans de chasteté, et peu importe que la conscience qui l'habitait soit morte de trouille. Le thaumaturge avait la bouche à mi-ouverte, comme s'il allait répondre à ce que le métis venait de lui dire, lorsque celui-ci se saisit à son tour de son sexe. L'androgyne, ne s'y attendant pas, laissa échapper un « ah » sonore en se crispant à nouveau, se mettant malgré lui à se tortiller contre le mur, serrant les cuisses en réponse aux caresses. Enfin, jusqu'à ce qu'Anderson le plaque de tout son poids contre le mur, comme s'il avait voulu ne plus laisser une seule molécule d'air passer entre leurs deux corps, les chairs pressées ensemble si intensément que la température corporelle de l'androgyne fit un bond, lui faisant tourner la tête, alors que le lycéen introduisait de force sa langue dans sa bouche. Et contre toute atteinte, Azazel répondit.

Il ne savait pas ce qui le prenait, mais il n'avait plus le contrôle de ses gestes. C'était comme si la raison l'avait abandonné. Pour la toute première fois, il se laissait guider par des instincts primaires. L'envie de toucher, d'embrasser, de se frotter, de mordre, de lécher... Les images floues de ses rares fantasmes lui revenaient, mais en lieu et place des silhouettes fantomatiques, c'était Anderson qui manipulait son corps comme un outil de plaisir. Était-ce une défense de son esprit pour rendre cette situation plus supportable ? Se trompait-il lui-même ? Répondant aux caresses qu'on lui prodiguait, Azazel se mit maladroitement à faire des va-et-vient sur la hampe du métis, sentant son engin qui avait un peu faibli se regorger de sang sous ses doigts. Peu importait s'il semblait tout à coup bien enthousiaste ; la situation ne changerait pas s'il l'était moins, et mieux valait qu'il s'applique, au risque de donner envie à Anderson de le faire chanter un peu plus par insatisfaction. Ses lèvres toujours prisonnières de celles de l'autre garçon, l'androgyne ne put s'empêcher de gémir, son autre main se posant sans trop qu'il s'en rend compte l'épaule de son premier amant, semblant à la fois le repousser faiblement, mais ses ongles s'enfonçant paradoxalement, comme s'il tentait de le maintenir en place.




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Anderson

Humain(e)

Son comportement m'avait paru totalement étrange. D'un côté, il se masturbait en me regardant derrière une porte mal fermée. D'un autre côté, il semblait récitant à faire quoi que ce soit. Il était entré dans la pièce presque à reculons, surement conscient qu'il y était obligé, qu'il n'avait aucune autre alternative. J'avais parfaitement calculé mon coup. Avec un peu de chance, certes, il m'y avait bien aidé. Alors, quelle ne fut pas ma surprise, et surtout ma satisfaction, lorsque sa main se mit à s'activer autour de mon phallus ! Assez maladroitement au début. On voyait tout de suite qu'il n'était pas forcément un habitué des joutes sexuelles entre hommes, et je me doutais qu'il devait en être de même avec les femmes. Mais, rapidement, sa prise se fit plus ferme, le geste devint plus sur. Sa main était proportionnelle au reste de son corps, et paraissait assez petite par rapport à l'engin dont il devait s'occuper. Mais j'ai appris la qu'il ne fallait en aucun cas sous-estimer quelque chose de petit. Peu à peu, il se mit à me branler avec une tête vigueur que je me retiens de déverser une chaude semence au creux de sa pomme.

De mon côté, j'avais fermement refermé mes doigts sur son sexe, et je le branlais sans aucun ménagement. Pour le détendre, je caressais ses bourses, douces, que j'aurai grand plaisir à prendre contre ma langue. Mais, pour l'heure, cette double-branlette semblait le satisfaire. D'autant plus que je le plaquais véritablement au mur. Ma bouche dévorait sa bouche, ma langue ne laissant aucune sorte de répit à la sienne. Et il s'y plaisait. Il commençait à se lâcher, et sa main s'était agrippée à mon épaule. Je donnais un coup de bassin et le collais une nouvelle fois contre le mur.

Je faisais de lui ma proie, mais je me trouvais soudainement bien trop conciliant. Sans prévenir, ma bouche lâchait la sienne, et, en posant mes deux mains sur ses épaules, je le fis se mettre à genoux devant moi. Je posais les mains au mur et le regardais. A genoux devant moi, il ne pouvait s'empêcher de contempler mon sexe, qui le faisait, je le pense, de plus en plus fantasmer. Je rapprochais mon pénis de son visage et fit entrer en contact ses lèvres et mon gland. Il ne bougeait pas. Mon sexe claqua contre sa joue, et j'éclatais d'un rire amusé.

- Tu as l'occasion de goûter à l'objet de ton plaisir solitaire de toute à l'heure. Ouvre grand la bouche. Oui, "grand"..ça vaudrait mieux

Dis-je avec une moue amusée. Je passais une main sur ses cheveux et les caressais. Je replaças mon phallus juste devant son visage et fermait les yeux. Il était prit au piège, mais il me semblait qu'il était content, d'être prit au piège. Peut-être était-ce sa première fois ? Dans tous les cas, il était en train de comprendre que cela lui plaisait, et que ce sexe que je l'incitais à sucer lui plaisait. La partie commençait vraiment maintenant. Et cela allait être..jouissif. Je le sentais, tout mon corps n'attendais que ça. Et puis, après tout, cela faisait quelques temps que je n'avais pas visité un anus..

Azazel Ängelsson

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Peu à peu, Azazel commençait à prendre goût à ce qui était en train de se produire. Certes, ce n'était pas ainsi qu'il aurait imaginé se mettre à nu pour quelqu'un pour la première fois, mais Anderson, sous son air de dominateur vicieux, semblait se soucier que le moment soit agréable autant pour le thaumaturge que pour lui ; autrement, l'androgyne aurait été le seul des deux à toucher l'autre. Lorsqu'il le plaqua une fois de plus contre le mur, donc ils s'étaient imperceptiblement éloignés en s'embrassant, le méché se sentit vraiment déjà sur le point de jouir. Mais le métis en décida autrement.

Cessant abruptement ses baisers et ses caresses, il le saisit par les épaules et le poussa avec force vers le sol. Ne s'y attendant pas du tout, perdu qu'il était dans le flot des sensations nouvelles qui l'assaillaient, le sorcier ne put opposer aucune résistance et tomba à genoux, se retrouvant face à face avec l'aiguillon de l'amour – dans ce cas-ci, l'aiguillon devait être celui d'une grosse horloge –, comme il l'avait été quelques instants plus tôt, lorsqu'il était encore habillé. Néanmoins, cette fois-ci, il était bien conscient de ce qui se passait autour de lui, et il ne pouvait définitivement pas ignorer ce qu'il voyait. À vrai dire, plus que fasciné, il était obnubilé. Il se trouvait si près qu'il pouvait voir tous les détails de cette partie de l'anatomie du bad boy. Sa couleur, plus foncée à cet endroit précis. Les veines qui ressortaient. Et puis ses testicules, plus pesants que les siens. L'androgyne aurait pu rester là à l'observer encore longtemps, à se demander ce qui faisait que ce garçon, bien qu'il ait pris le parti de lui faire un affreux chantage, l'attirait et lui faisait perdre la raison et se conduire en débauché sans autant avoir à se forcer qu'il l'aurait souhaité... Il aurait pu, si celui-ci ne s'était pas mis en mouvement, venant cogner son gland contre sa bouche qu'il avait fermée. Azazel en resta paralysé.

Il avait très bien compris.

Le ganymède, bien que n'ayant jamais été directement intéressé par ce genre d'actes, avait surpris nombre de conversations durant l'exercice de ses deux emplois. Et le sexe, comme on pouvait s'en douter, était un sujet qui revenait souvent, d'autant que, dans les deux contextes, il était en majorité en contact avec de jeunes gens qui semblaient parfois n'avoir que cela en tête. Les jeunes hommes, tout particulièrement, avaient plusieurs fois mentionné, et parfois tellement en détail qu'Azazel s'était retrouvé à maudire sa curiosité qui le menait à de telles indiscrétions, cette « gâterie », comme ils l'appelaient parfois. Apparemment, il s'agissait de quelque chose que les individus de sexe masculin appréciaient beaucoup, aussi n'était-il pas si étonné que le métis l'exige de lui. Toutefois, le mage avait du mal à s'imaginer en train de faire... ça. Cela lui semblait si étrange d'utiliser sa bouche pour stimuler cette partie du corps. Sans parler du fait que ce n'était pas très hygiénique. Enfin, à priori, il avait surpris Anderson durant sa douche, alors il devait être propre.

Quand faut y aller, faut y aller. Le méché déglutit. Et ce fut ce moment que le lycéen choisit pour lui asséner une gifle. Ou plutôt une « bifle ». Ce terme grossier aussi, il l'avait entendu « malgré lui », et il avait été suivi par des rires gras très désagréables. À présent, il avait une bonne idée de pourquoi. Le regard à nouveau détourné, Azazel se sentait bouillir. Ses iris lilas fixait sa longue queue de cheval qui s'imbibait d'eau sur le sol humide comme s'il s'agissait de la chose la plus captivante au monde, mais son expression faciale démontrait clairement qu'il était en colère. Ses poings se serrèrent sur le sol. Pourquoi Anderson ressentait-il ce besoin de l'humilier encore un peu plus ? N'avait-il pas déjà obtenu ce qu'il voulait ? Est-ce que ça l'amusait de lui faire comprendre que, non seulement, il était son pantin, mais qu'au-delà de cela, il se rendait très bien compte de l'effet qu'il lui faisait, et que cela l'amusait de le voir se débaucher ainsi contre son gré? Par chance, l'androgyne ne releva pas la tête pour voir son visage, car s'il avait vu sa moue amusée, il aurait sans doute explosé. Et s'il se laissait dominer par ses émotions, il savait très bien ce qui allait se produire. Souvent, sa magie échappait à son contrôle sous le coup d'une émotion forte, et cela provoquait des petits évènements... amusants. Ou non. La colère provoquait souvent des dégâts, et il craignait que l'état d'excitation dans lequel il se trouvait en parallèle n'agrémente ses effets de petites surprises encore plus désagréables et encore plus dures à justifier aux yeux d'un humain ordinaire.

Inspirant un grand coup, Azazel desserra lentement les poings, tandis qu'Anderson lui caressait les cheveux – et il se fit violence pour ne pas interpréter ce geste comme un message du type « tu es ma chienne » – se martelant qu'il fallait qu'il soit fort, qu'il mette de côté l'aspect humiliant de la conduite du lycéen non seulement pour son propre bien, mais aussi pour le sien, car une mauvaise chute était si vite arrivée...

Recentrant son attention sur l'objet qu'on lui présentait, le thaumaturge tenta de ne penser à rien d'autre qu'à la nouvelle expérience qu'il était sur le point de vivre. Se saisissant lentement du membre hâlé du métis, l'androgyne ouvrit la bouche aussi grand que possible, pensant vraiment qu'accueillir un appendice si grand à l'intérieur nécessitait effectivement qu'il y fasse le plus de place possible, puis il s'avança et le prit directement plus qu'à moitié en bouche. Mauvaise idée.

Il fut pris d'un haut-le-cœur, et se hâta de l'en ressortir, toussant avant de prendre une nouvelle inspiration. Préférant ne pas laisser le temps à Anderson de se gausser de son incompétence dans ce domaine, Azazel le reprit immédiatement en bouche, mais il prit cette fois-ci garde de ne pas faire trop de zèle, et finit avec à peu près un quart du pénis sur la langue. Cette fois-ci, aucun haut-le-cœur ne le prit, et il put ainsi commencer à engranger de nouvelles informations. Le goût du membre, un peu amer. La texture de la peau, aussi douce ici que sur son torse. D'un mouvement de langue, il en fit le tour, sentant les veines se dessiner sous cette rapide rapide ; la dureté du membre érigé. L'androgyne n'avait aucune idée de quelle façon il fallait s'y prendre pour faire une fellation – bizarrement, c'était une fois une verge en bouche que le nom décidait de lui revenir –, néanmoins, il savait qu'il s'agissait d'une caresse strictement buccale, aussi devait-il sans doute faire quelque chose avec sa langue. Il avait déjà fait le tour du dard d'un coup de langue par pure curiosité, mais il ne savait pas si cela faisait partie de ce qu'on attendait de lui. Le méché commença alors à titiller le gland du lycéen du bout de la langue, tandis que son autre main palpait ses bourses de la même manière que celui-ci l'avait fait pour lui un peu plus tôt. Pour l'instant, ce qu'il faisait ne lui semblait pas être très spécial, et il n'y trouvait au final qu'un contentement moyen, ce qui lui laissa croire avec plus ou moins de certitude qu'il ne s'y prenait pas correctement. À aucun moment il ne leva les yeux pour croiser le regard d'Anderson. Il n'avait pas envie de se voir dans le reflet de ses yeux moqueurs.

Pas alors qu'il avait sa bite en bouche.
« Modifié: dimanche 13 janvier 2013, 15:24:03 par Azazel Ängelsson »




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Anderson

Humain(e)

Ses premiers gestes furent hésitants, maladroits. Je me doutais de plus en plus que c'était pour lui une totale première fois, en tout cas avec un homme. D'un côté, c'était jouissif, d'avoir devant moi un homme dont personne n'avait jamais visité l'anus. D'un autre côté, il n'avait aucune expérience, donc ne prendrait pas d'initiative comme pourrait le faire un homme déjà bien habitué aux joutes anales. Mais j'avais un appétit sexuel vorace, et j'avais envie de jouir. Alors, tant pis, on ferait avec.

Sa première "mise en bouche" de mon sexe fut un échec. Il sous-estima la taille de mon engin et voulu en prendre plus de la moitié dans sa bouche. Cela le fit tousser et il dut le ressortir. J'eus un sourire amusé. La seconde tentative fut plus réussie que la seconde, sans être parfaite. Ses coups de langues étaient désordonnées, il léchait la surface de mon dard sans réellement faire de va-et-vient, juste au gré de ses envies. Ce n'est qu'après plusieurs minutes de ce petit jeu qu'il sembla enfin prendre conscience de ce que j'attendais. Sa langue vint se coller à mon gland, et un frisson parcouru mon corps. Il m'avait déjà bien chauffé en me léchant la queue, le sang affluant dans cette dernière et la faisant gonfler dans sa bouche, mais le gland était, pour moi, la zone la plus érogène de mon organe génital. Mis à part, peut-être, mes bourses. Et, Ô joie, voilà qu'il venait de poser une main sur mes testicules et les malaxaient avec envie. C'est qu'il commençait à y prendre goût le petit.

- Allez.. Continuez à sucer Angelsson-san..et surtout on ne parle pas la bouche pleine.. Vous en prendrez bien un peu plus Angelsson-san ?

D'un habile mouvement du bassin, mon imposant phallus rentra un peu plus encore dans sa bouche. Je senti qu'il se retint de tousser, et je posais une main de chaque côté de sa tête en entamant moi-même des mouvements de va-et-vient avec le bassin, comme si je le pénétrais. Sauf que je m'introduisais dans sa bouche.
La tête lancée en arrière, la bouche à demi ouverte, je savourais ce doux plaisir d'une fellation réussie. Il s'occupait à merveille de mon gland, et avait découvert, sous mes testicules, à la limite des bourses, mon "point G". Il y appuyait un doigt qui me faisait crisper tous les muscles de mon corps. Je sentais venir le plaisir, un plaisir extrême qui allait se traduire par une belle éjaculation en gorge profonde. Un beau baptême  de l'air pour notre petit pion.


Mes mouvements de va-et-vient s'accéléraient, et lui aussi fermait les yeux. L'engin était peut-être dur à avaler dans sa totalité. Tête en arrière, je tremblais presque lorsque, ayant poussé au plus loin que je le pouvais, je ne pu me retenir. Sans prévenir et en lui maintenant bien la tête, je relâchais toute la pression accumulée au cours de ces préliminaires et de cette magnifique pipe, et me déversais dans sa gorge sans me contenir. Un flot de liquide chaud et épais quittait mon corps, et il l'avalait. Quand j'eus fini, je lui ordonnais de nettoyer, et c'est avec contentement que je le vis laper mon sexe tel un chat lape du lait.

- Levez-vous Angelsson-san. J'ai quelque chose à vous proposer.

Il dût penser qu'il allait pouvoir partir car une lumière d'espoir traversa son regard. Je l'éteins en quelques secondes.

- Vous allez choisir vous-même la prochaine chose que nous allons faire dans cette douche. Choisissez-bien, vous avez carte blanche.

Je pris son sexe en main et le branlais en lui envoyant des regards aguicheurs.

Azazel Ängelsson

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Malgré son hésitation et sa maladresse, Azazel semblait apparemment tenir le bon bout, car Anderson, loin de se plaindre, se faisait de plus en plus épais et tendu sous sa langue. De plus, lors de ses multiples passages sur le gland du lycéen, il recueillait des petites quantités de liquide, dans lequel il retrouva le léger goût amer qu'il avait senti un peu plus tôt. Il devait s'agir de sécrétion pré-séminale, qui avait déjà dû légèrement s'écouler lorsque le métis s'adonnait au plaisir en solitaire. Peut-être sa verge n'était-elle pas aussi amère en d'autres circonstances ? Toujours était-il que cette amertume n'était au bout de compte pas vraiment désagréable, et le thaumaturge commençait à trouver cela plaisant, car cette action, en plus d'exciter son commanditaire, l'échauffait lui-même, et, sans même s'en rendre compte, il avait lâché le membre de l'autre garçon, le soutenant désormais uniquement avec sa bouche, tandis que sa main à présent libre venait caresser son propre sexe, le faisant gémir de plaisir ; gémissements étouffés par l'appendice qui le réduisait au silence. Néanmoins, cela ne devait pas encore être suffisant pour Anderson.

Subitement, le lycéen, après de nouvelles paroles salaces auxquelles le méché commençait tristement à s'habituer, donna un coup de boutoir, et sa hampe s'infiltra plus loin dans la bouche de l'androgyne, qui fut à nouveau pris d'un haut-le-coeur. Nonobstant, le métis ne semblait en avoir cure, et ses mains quittèrent le mur pour s'emparer de la tête d'Azazel, le maintenant en place tandis qu'il commençait à mimer l'acte du coït. En un sens, c'était logique, et le thaumaturge, pendant les quelques secondes de lucidité dont il put encore jouir, se dit qu'il aurait dû songer à ce mouvement depuis le début. Cela lui aurait sans doute éviter de devoir se faire violence contre les réactions de ses entrailles à cette intrusion forcée, qu'il parvint néanmoins à réfréner, ce qui lui procura étrangement une sorte de fierté – après tout, il n'était pas un habitué de ces mœurs, alors il estimait qu'il s'en sortait avec les honneurs, même s'il n'était pas réellement sûr qu'il y eût un quelconque orgueil à en tirer. Ou peut-être avait-il juste besoin d'être un peu plus ouvert d'esprit ? Toujours était-il que le lycéen, dont le mage avait fini par observer la réaction au niveau de son visage, semblait extatique, surtout qu'Azazel n'avait pas stoppé ses attouchements sur ses gonades, dont il avait l'air d'être fort friand. Par le plus pur des hasards, le jeune sorcier pressa un endroit qui semblait déclencher chez le lycéen des pics de plaisir, aussi ne le quitta-t-il plus, et il s'étonna lui-même à se trouver très satisfait de l'effet qu'il produisait. Il commençait à comprendre quel genre de satisfaction personnelle certaines personnes devaient trouver dans le Péché de Chair. En un sens, il avait lui aussi du pouvoir sur Anderson ; il le tenait littéralement par les couilles, en vérité. Il pouvait décider de la manière et du moment où il jouirait selon l'énergie qu'il mettait à l'exciter, à le caresser et à le « sucer ». Il se rendait peu à peu compte que, s'il l'avait voulu, il aurait pu mettre fin à tout cela très vite, en procurant tellement de plaisir au lycéen que celui-ci se serait vite retrouvé à plat, cependant, l'expérience l'intriguait vraiment à présent, et il n'avait pas envie de la mener à terme trop tôt, de peur de manquer quelque chose des suites de sa précipitation. Il s'abandonna donc entièrement aux gestes du métis, et lui fit autant d'espace qu'il le pouvait – et quelle bonne idée il eut là.

En effet, plus ça allait, et plus Anderson semblait aller et venir vite dans sa bouche, avec plus de force, s'y avançant toujours un peu plus. Azazel sentait la tête lui tourner à chaque centimètre gagner, et il finit par fermer les yeux pour tenter de garder prise, sa langue parcourant de plus en plus rapidement et avec plus d'avidité la hampe du lycéen tandis qu'il se masturbait si vite que la peau de sa verge avait légèrement rougi, un peu irritée. Et alors, il sentit le gland du bad boy percuter le fond sa gorge, et la contraction de son membre et de ses bourses – et il n'avait aucun moyen d'échapper à ce qui allait venir quelques micro-secondes plus tard. Avec un dernier coup de rein, son sexe s'enfonça entièrement dans la bouche de l'androgyne, et Anderson éjacula directement dans sa gorge. Le méché ne sentit que vaguement le goût de son sperme à cette profondeur, mais il ressentit en revanche parfaitement la chaleur et la viscosité de cette éjection de matière dont il n'avait jamais jugé qu'elle pouvait ni devait finir dans un estomac. Et malgré tout, cette sensation l'amena lui-même à l'orgasme. Et jamais il n'avait joui aussi fort et en telle quantité. Il se répandit dans sa main, mais l'épaisse sécrétion blanche déborda d'entre ses doigts, éclaboussa légèrement ses cuisses et coula le long de son avant-bras tandis qu'à l'intérieur de sa bouche résonnait un son entre la plainte et le cri de plaisir. Néanmoins, si son éjaculat sortit rapidement et d'une seule traite, Anderson, lui, se déversa dans sa bouche pendant plusieurs secondes, et l'androgyne eut du mal à tout avaler, si bien que, lorsqu'il se retira enfin, son dard était encore recouvert de semence, qui glissa aussi des lèvres du mage jusqu'à son menton. À présent libre de respirer à nouveau sans souci, Azazel prit une grande inspiration, rouvrant lentement les yeux pour découvrir son « œuvre ». Son répit fut cependant de courte durée, car le métis lui ordonna de nettoyer son engin. Aussi étonnant que cela pût paraître, l'androgyne s'empressa de s'exécuter, curieux de goûter ce produit de l'organe mâle malgré son précédent avis sur la question. Petit coup de langue par petit coup de langue, il recueillit chaque goutte de foutre qu'il restait, découvrant que la substance avait bel et bien un goût plutôt amer, mais aussi un peu salé. Cependant, il avait entendu un groupe de filles discuter de la question autour d'un milk-shake, et avait appris avec étonnement que le sperme changeait supposément de goût et de texture selon l'alimentation et d'autres conditions, aussi chaque homme devait-il avoir un goût différent à une période donnée, ce qui était tout de même assez intriguant.

Lorsque sa tâche fut accomplie, Anderson lui demanda de se relever en déclarant qu'il avait une proposition à lui soumettre. L'espace d'un instant, Azazel eut le fol espoir que le lycéen en avait eu assez, et qu'il avait décidé que le reste de son chantage s'orienterait vers quelque chose de moins sexuel. Il aurait tout aussi bien pu espérer que le Lapin de Pâques fasse irruption dans la pièce et qu'ils finissent assis par terre en train de manger du chocolat en riant de bon cœur. Non, en réalité, son intention était plus ou moins de lui céder les rênes de leur petite « séance de jeu ».

Le thaumaturge en resta comme deux ronds de flan. Lui adressant un regard dubitatif, la rougeur de son visage toujours aussi vive, mais dorénavant plus d'excitation et de plaisir que de gêne, le méché se demanda quel coup fourré le lycéen lui réservait. Pourtant, il avait l'air on ne peut plus sérieux, et il appuya ses propos de nouvelles caresses sur la lance de chair d'Azazel, se couvrant les doigts des restes de la semence de sa victime sans sembler s'en soucier. Victime qui était toujours aussi dure malgré l'orgasme qu'elle avait vécu, ce qui acheva de lui faire accepter qu'il n'était plus le garçon chaste et pur qu'il avait jusqu'alors toujours été, et qu'il avait définitivement basculé du côté du vice. Commençant à réaliser ce qui venait de se passer, toute la tension, toute l'excitation du moment lui retomba tout à coup durement dessus, et l'androgyne faillit tomber à genou, son corps entier tremblant. Plantant son regard dans celui d'Anderson qui continuait de stimuler sa verge, il se mordit la lèvre, recueillant au passage plus par réflexe que par envie d'aguicher la semence qui se trouvait là, l'air hésitant. Plus il l'observait, plus l'impression qu'il avait eue plus tôt, et qu'il avait abandonnée lorsque le lycéen l'avait fait mettre à genoux et s'était adressé à lui comme à la dernière des catins, à savoir qu'il souhaitait que tous les deux prennent autant de plaisir à avoir ce rapport l'un que l'autre, lui revenait. Finalement, alors que la tête lui tournait encore une nouvelle fois et que des points de couleur se mettaient à danser devant ses yeux, sa respiration s'accélérant, il dégagea sans brusquerie sa verge de la poigne d'Anderson, et se laissa aller au sol. Se couchant sur le dos, les jambes écartées et repliées vers lui, sa queue de cheval presque entièrement trempée répandue sur son torse et sur le sol autour de lui, le jeune homme, n'osant pas regarder le métis pour lui demander cela, finit par répondre d'une voix faible, un peu hachée mais audible :

« F-Faîtes-moi la même chose, Kaeden-kun... S'il-vous-plaît. »
« Modifié: lundi 21 janvier 2013, 19:02:25 par Azazel Ängelsson »




Fiche de personnage // Demandes de RP

Dooaio Serafim Lelahel od wik Belioclya z ipuran ils...


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