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Déchéance urbaine [Alastyn]

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Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 60 mercredi 19 décembre 2012, 00:27:15

Que Nexus en soit à envoyer ses gardes d’élite illustrait une chose : cette révolte inquiétait beaucoup ses dirigeants. La population de Nexus comprenait surtout des ouvriers et des dockers. Si tous ces derniers se mettaient à faire grève, et à manifester dans les rues, l’économie de Nexus, sa puissance principale par rapport à Ashnard, en pâlirait. Il fallait donc faire un exemple, écraser la révolte dans l’œuf. C’est cette mentalité qui devait justifier l’envoi de puissantes forces d’assaut. Nariko avait été surprise. Ce chevalier était redoutable, et elle n’avait pas le temps, ni les moyens, de l’affronter. Mieux valait opter pour un repli stratégique. En temps normal, affronter toute une armée ne l’aurait pas dérangé, car c’était, plus ou moins, ce qu’elle avait fait contre Bohan, mais els circonstances ne jouaient pas en sa faveur. Le trio se mettait à courir rapidement le long d’une grande rue, mais Nariko s’arrêta vite en voyant, au bout de la rue, d’autres Nexusiens approcher, dont de nombreux archers et arbalétriers qui se mirent en position.

Avisant une ruelle sur la gauche, elle s’y précipita, tandis qu’une pluie de flèches et de carreaux s’abattirent sur les révolutionnaires qui tentaient également de se replier. Nariko entendit plusieurs hurlements de douleurs des rebelles, pris en étau. Elle courut le long de la ruelle étroite, jusqu’à voir une porte s’ouvrir. Un homme leur fit signe d’approcher. Un sympathisant ? Nariko n’avait guère le temps de se le demander, et entra dans une pièce sombre, sentant une forte odeur de nourriture. Probablement un garde-manger.

« Refermez la porte, vite ! » s’exclama un homme.

Il la poussa derrière Kaï, la fermant à double tour, tandis qu’une patrouille de soldats s’avançait dans la ruelle.

« Dire que j’ai quitté ma masure pour m’installer ici... maugréa l’homme. Vous faites partie du Réseau ? »

Nariko ignorait totalement ce qu’était le Réseau, mais confirma en hochant la tête. Visiblement, l’homme était un rebelle. C’était un ancien serf, qui était ici en toute illégalité, puisqu’il avait rompu son serment de vassalité. Un serment qu’il estimait n’avoir jamais fait, car il était né sur les terres d’un seigneur qui avait, pour soutenir l’effort de guerre et la reconstruction des forts nexusiens, considérablement augmenté les impôts. L’homme était parti à Nexus, croyant que, en tant que docker, il gagnerait plus facilement sa vie. Il avait déchanté, en réalisant que les guildes bourgeoises l’escroquaient, et que les taxes à payer étaient particulièrement lourdes ici aussi.

« Nous devons rentrer au QG faire notre rapport... Mais les rues ne sont pas sûres.
 -  Pas sûres ? Ça, c’est le moins qu’on puisse dire. »

L’homme se mit à marcher, et demanda de l’aide pour écarter de lourds tonneaux. Il était plutôt âgé, ce qui était la principale raison pour laquelle il ne défilait pas dans la rue. Sous le tonneau, l’homme révéla une trappe, d’où une forte odeur s’échappait.

« Entrez dans les égouts. Ce n’est pas un endroit très sûr, mais c’est toujours moins dangereux qu’au-dessus. »

Nariko avait entendu parler des égouts de Nexus. Un dédale de couloirs, entrecoupés par des cryptes, des catacombes. Un labyrinthe inextricable rempli de monstres se nourrissant des déchets de la ville, mais qui servaient aussi aux contrebandiers. Les gardes y faisaient parfois des descentes, mais les égouts étaient plutôt dangereux, fourmillant de légendes sur des caves où des sectes se regroupaient massivement pour procéder à des rituels sacrificiels.

« Je n’ai pas l’habitude d’emprunter les égouts. Comment rejoindre rapidement le QG ?
 -  Je vais vous donner une carte. Attendez ici. »

L’homme âgé s’écarta, boitant à moitié, et ouvrit une porte. Nairko entendit plusieurs voix hystériques, mais ne perçut aucun son intelligible, l’homme refermant très vite la porte.

« Kaï n’aime pas cet endroit... minauda-t-elle.
 -  Tu es remise ? »

Elle hocha la tête en clignant des yeux, ce qui était une approbation. Soupirant de soulagement, Nariko se tourna vers Alastyn.

« J’espère que vous allez bien... »

Ils n’eurent pas spécialement le temps de prolonger cette conversation. Le vieil homme revint, et leur tendit une carte annotée. Elle l’observa, voyant une série d’indications.

« Vous êtes ici, indiqua l’homme en posant son doigt au beau milieu d’une ligne, et il vous faut rendre là.
 -  C’est assez éloigné. Nous ferions mieux de commencer rapidement. »

L’odeur était vraiment repoussante, mais ce n’est pas comme si elle avait le choix. Nariko descendit la première, avançant le long d’une petite échelle en bois, jusqu’à atterrir en contrebas. Elle observa ensuite l’égout, ne pouvant s’empêcher un commentaire sarcastique :

« Charmant décor. »

DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 61 jeudi 20 décembre 2012, 10:16:31

Alastyn continuait de suivre les deux femmes et lorsqu’il vit que les troupes de soldats se mettaient en position de tir, Nariko tourna dans une ruelle et il la suivit sans demander son reste. Les flèches volèrent, accompagnées de carreaux et il se dit qu’il avait eu beaucoup de chance de tourner assez vite, sans quoi il aurait sûrement été transpercé lui aussi. Il n’eut pas beaucoup de temps pour réfléchir, il voyait déjà les deux guerrières entrer dans un bâtiment et il les suivit avant que le vieil homme ne referme derrière eux. Il resta alors un peu près de la porte, écoutant ce qu’il se passait au dehors et finit par rejoindre les autres personnes. Les réponses de Nariko parmi les révolutionnaires l’impressionnaient et il se dit qu’elle devait avoir l’habitude de réagir aussi vite et naturellement.

« Entrez dans les égouts. Ce n’est pas un endroit très sûr, mais c’est toujours moins dangereux qu’au-dessus. »

Les égouts… Il n’en voulait pas, il n’avait pas envie d’y aller mais il se résigna, le vieux avait raison, c’était plus sûr en bas que dans la rue au milieu de ces soldats et de ces rebelles. Lui aussi avait entendu pas mal de légendes sur les égouts de Nexus mais il n’y prêtait pas attention, ce n’était pas le genre de discussions qu’il suivait de manière intéressée. Lorsque le rebelle leur proposa une carte, Alastyn se sentait un peu mieux, il connaissait la réputation de ces dédales et la carte les empêcherait de se perdre… Enfin, il suffisait simplement de suivre le chemin tracé et tout irait bien… Surtout si les monstres dont parlaient les légendes étaient faux.

« J’espère que vous allez bien... »

Il leva alors la tête, ressortant de ses pensées et vit l’homme revenir avec la carte. Il leur donna alors quelques explications, leur montra où ils étaient et leur destination et Nariko descendit la première. Alastyn laissa passer Kaï et la suivit sur l’échelle en bois. Une fois en bas, il observa les alentours, sa vieille habitude de tout observer était plus forte que le reste. L’odeur le répugnait mais s’expliquait facilement en voyant les alentours et en sachant que c’étaient les égouts. Il ne fut pas surpris, d’autant plus que l’eau était vaseuse, la pourriture attaquait tout ce qu’elle pouvait trouver, que ce soit les quelques tonneaux laissés là, à l’abandon ou bien la vieille échelle de bois qu’ils avaient empruntées pour descendre.

« Charmant décor. »

Cette remarque le fit sourire, il avait bien compris que c’était ironique, qu’elle ne lui trouvait rien de charmant.

« Il fallait s’y attendre, ces égouts ne sont pas réputés pour leur propreté ni leur entretien. »

Sans perdre plus de temps, il commença à se diriger vers leur destination, se méfiant des environs. Il en avait entendu parler, des monstres mais n’était pas certain de leur existence, il restait donc sur ses gardes malgré tout. Toutes ces histoires, elles pouvaient très bien être vraies… Et puis il restait aussi la possibilité que quelques gardes soient dans les parages. Finalement, ils avaient demandé les renseignements pour atteindre Orphée et ne s’en servirait pas, leur approche avait totalement changé, ils s’infiltraient par les égouts, par là où le paladin devait arriver.

« Cette rébellion semble changer le plan de départ. Vous allez bien toutes les deux ? »

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 62 jeudi 20 décembre 2012, 22:55:32

« Il fallait s’y attendre, ces égouts ne sont pas réputés pour leur propreté ni leur entretien. »

C’était le cas de le dire. Les égouts étaient lugubres, sales, et puaient atrocement. Ils existaient depuis des siècles, et Nariko était sûre qu’ils avaient une histoire à raconter. Elle-même ne pouvait imaginer combien de cadavres on avait du balancer là-dedans, combien de fuyards avaient tenté d’échapper à la justice en se réfugiant dans ces souterrains. Elle savait que les égouts étaient dangereux. Bien des monstres y rôdaient, et servaient à l’entretien de la ville en se nourrissant des déchets, permettant, à leur manière, de nettoyer les égouts. Pour autant, ces créatures n’étaient pas franchement hostiles à de la chair fraîche. Nariko avançait donc prudemment, sentant Kaï derrière elle. La jeune femme tirait la langue, clairement écœurée par cette odeur infecte. Le trio n’avait toutefois pas le choix. Nariko contempla la carte, et avança le long d’un pont en bois surplombant cette eau sombre et poisseuse.

*Prions pour que je ne tombe pas là-dedans, elle a l’air dégueulasse...*

Elle reprit sa route, s’avançant à travers une obscurité assez prononcée. Les égouts étaient faiblement éclairés par des meurtrières, de petites fenêtres dans les coins, qui devaient servir à l’évacuation des eaux. L’endroit restait globalement très sombre, et elle regretta de ne pas avoir demandé une torche à l’homme qui les avait aidés. Elle arrivait à déchiffrer la carte, et c’était l’essentiel. Plus que jamais, son clan lui manquait. Ses grands espaces, ce calme, cette paix... Et cette bonne odeur, surtout.

« Cette rébellion semble changer le plan de départ, fit alors remarquer Alastyn. Vous allez bien toutes les deux ? »

Le plan de départ... Nariko se rappela que l’Archevêque de Nexus comptait envoyer des paladins par les égouts, un groupe d’assaut qui attaquerait le harem. Sur le coup, la révolte lui avait totalement occulté de l’esprit cette force de frappe. Elle doutait toutefois que les paladins, avec leur lourde armure, empruntent un chemin similaire aux leurs.

« Bien des églises ont de profondes cryptes qui mènent dans les catacombes. L’Ordre utilisera ces chemins détournés et connus d’eux seuls, plutôt que de s’aventurer dans les égouts. »

Elle continuait à marcher, tandis que Kaï grognait.

« Nonobstant cette odeur pestilentielle, je me sens comme un charme, ironisa-t-elle.
 -  Cette odeur perturbe les sens de Kaï...
 -  Ne t’en fais pas, Kaï, je suis là pour te protéger.
 -  Kaï n’aime pas cet endroit sombre et clos... Les murs lui font peur ! »

Ça, elle en était sûre. Nariko ne dit rien, nerveuse. Elle entendit des bruits de pas venant d’en haut, ainsi que des hurlements, et vit du sang jaillir brièvement depuis une ouverture dans un coin. Visiblement, là-haut, la bataille continuait à faire rage. Elle observa à nouveau le plan, et continua à marcher. Elle espérait qu’Orphée lui offrirait une bonne douche, car Nariko en avait bien besoin. Plus elle avançait dans ces dédales, et plus elle s’accommodait à cette odeur repoussante. Elle ne savait pas s’il fallait s’en féliciter ou s’en inquiéter. Parfois, elle avait l’impression de voir des bulles éclore à la surface de cette eau sinistre, comme si des monstres se terraient là-dessous. Un endroit merveilleux... Encore un peu, et elle le recommanderait presque pour le tourisme !

Nariko continuait à s’avancer, avant d’entendre des bruits émanant de l’eau. Elle s’arrêta, la main sur la garde de son épée, et observa les reflets de l’eau. Elle ne voyait rien, et le temps sembla se ralentir, les secondes s’étirer. Tous ses sens étaient aux aguets, et une forme jaillit alors des profondeurs de cette eau verdâtre. Elle vit une gueule effrayante, un corps rachitique, et tendit le pied, envoyant ce dernier s’écraser sur la tête de cette indescriptible horreur. Parallèlement, d’autres monstres jaillissaient ici et là de l’eau, fondant sur le trio. Il s’agissait de créatures qu’on apercevait généralement dans des zones humides et sauvages, comme des marécages, des marais, ou encore de grands égouts : des noyeurs. Grisâtres, petits, ils avaient d’énormes yeux globuleux, des palmes le long de la colonne vertébrale, et fondirent vers les voyageurs. Heavenly Sword jaillit, et Nariko décapita un noyeur à côté d’elle, faisant jaillir de son cou un sang verdâtre. Un autre bondit alors hors de l’eau, et s’écrasa sur l’elle, la griffant au visage. Elle poussa un hurlement, tombant au sol, le sang jaillissant de sa joue gauche, mais sa main réussit à frapper le noyeur à la tête, le forçant à se reculer. Kaï se mit à bondir en l’air, évitant un noyeur, et atterrit de l’autre côté, où elle fit feu avec son arbalète. L’un de ses carreaux transperça le dos d’un noyeur, le carreau ressortant au milieu de son estomac.

« Saloperies ! » s’exclama Nariko.
DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 63 vendredi 21 décembre 2012, 17:19:37

« Bien des églises ont de profondes cryptes qui mènent dans les catacombes. L’Ordre utilisera ces chemins détournés et connus d’eux seuls, plutôt que de s’aventurer dans les égouts. »

Là, elle marquait un point, il voyait mal ces paladins traverser cet endroit puant et dégoutant. Ils avaient leurs catacombes, sûrement bien mieux entretenues que ces égouts, pour se balader sous terre. Lorsque Kaï dit qu’elle se sentait mal, Alastyn la comprit, lui aussi se sentait mal, enfermé à se demander dans combien de temps ils sortiraient. Pour le moment, ils étaient prisonniers de ce dédale, à marcher sous les différents lieux de bataille plus haut. De temps en temps, il voyait le sang couler par les orifices des plaques d’égouts et entendait les cris de plusieurs personnes. Pas de doute possible, la rébellion continuait et les gardes ne faisaient pas de prisonniers. Finalement, ils étaient bien, là en dessous… Enfin, bien pour leur sécurité, l’odeur pestilentielle l’empêchait de respirer normalement mais c’était le prix à payer pour éviter le bain de sang.

Lorsque Nariko s’arrêta et ne bougea plus, il l’observa, main à l’épée, prête à dégainer et se disait qu’il avait du rater quelque chose. Son manque d’expérience en bataille devait sûrement y être pour quelque chose. Il vit alors une forme surgir de l’eau poisseuse et se jeter sur Nariko qui l’accueillit avec un coup de pied dans le visage. D’autres surgirent alors presque instantanément et l’ESPer put les observer. Rien que de les voir sortir de cette espèce de mélasse ne lui donnait pas vraiment envie de les toucher mais ils semblaient avoir faim vu comme ils les avaient attaqués.

« Alors ce n’étaient pas que des histoires… »

Leurs griffes ne semblaient pas que faites pour la décoration et ils semblaient savoir s’en servir. Il les regarda, sachant très bien qu’il avait déjà utilisé beaucoup de son pouvoir, il devait se défendre à mains nues cette fois et cette idée le répugnait. Enfin, il fallait bien passer par là pour progresser et il avait vu assez de combattants pour avoir quelques notions de self-défense. Il plia et déplia les doigts de sa main engourdie et remarqua qu’il pouvait l’utiliser. Finalement, il avait eu assez de temps pour récupérer un peu de forces.

Il serra alors les poings, les leva au niveau de ses épaules et frappa le premier noyeur qui s’approcha. Comme il pouvait s’y attendre, il n’était pas assez expérimenté pour pouvoir mettre son adversaire ko en un coup mais, au moins, ça l’empêchait de s’approcher trop près. Après les avoir observé, il avait noté qu’ils avaient à peu près la même physionomie que des humains et hors de l’eau, ils devaient certainement respirer comme eux.

*C’est ça, leur couper la respiration.* Pensa-t-il avant d’arrêter un coup de griffes avec son avant bras. Il frappa alors dans le plexus de la créature mais sa coupure le rappela à l’ordre. Rien à faire, il était vraiment trop handicapé pour le moment et pas assez expérimenté pour pouvoir lutter comme les deux femmes.

« Meurt saleté ! » Cria-t-il avant de donner un plus gros coup sur le visage de la bestiole face à lui. Le noyeur tomba alors à la renverse et Alastyn continua de résister, espérant qu’il n’y en ait pas de trop, ils n’avaient pas que ça à faire.

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 64 mardi 25 décembre 2012, 15:33:40

Les noyeurs attaquaient toujours en bande. Seul, un noyeur n’était pas très dangereux, alors ils préféraient se regrouper. Néanmoins, ce groupe-ci semblai tassez désœuvré. On trouvait généralement à la tête d’un groupe un noyeur plus puissant que les autres, un noyadé. Il n’y en avait aucun ici, signe qu’ils étaient probablement affamés, et désorganisés. Nariko se releva rapidement, après avoir reçu un coup de griffes. Elle avait de vilaines blessures, mais ces dernières commençaient déjà à cicatriser. La magie d’Heavenly Sword était en train de parler. Son agresseur réfléchit, impressionné par cette grosse épée. Kaï, de son côté, commençait à faire parler ses carreaux, et tua deux autres noyeurs, avant qu’un autre ne tente de l’attaquer. Il courut rapidement vers elle, mais Kaï était particulièrement agile. Elle utilisa ses jambes pour bondir en l’air, tournoyant sur elle-même, évitant le noyeur, et tira avec son arbalète alors qu’elle se tenait en l’air, atteignant le monstre à la tête.

Nariko, de son côté, tua deux noyeurs d’un seul coup. Les survivants auraient probablement eu la décence de s’enfuir, mais ils préférèrent se battre. Un se glissa dans le dos de Nariko, et elle l’entendit approcher trop tard. Il la griffa dans le dos, la faisant à nouveau hurler, et elle se retourna rapidement, envoyant son coude se nicher dans la nuque du noyeur, l’envoyant dans l’eau. Sa tête en ressortit, et un carreau de l’arbalète de Kaï se planta dans l’un de ses yeux, le tuant sur le coup. Nariko se permit ensuite un soupir de soulagement. Les monstres avaient été vaincus.

« Et ben... Ce n’est pas de tout repos... »

Les griffes des noyeurs n’étaient pas très longues, fort heureusement, la guerrière sentit ses blessures disparaître rapidement, ne laissant même pas de cicatrices. Elle rangea son épée dans son fourreau. L’odeur des cadavres des noyeurs était horrible, manquant la faire vomir.

« J’en ai ma claque de ces putains d’égouts. Dépêchons ! »

Elle reprit ainsi la route, sans plus de considération pour cette courte bataille. Les égouts étaient remplis de noyeurs, et Nariko espérait que leur groupe ne tomberait pas sur pire qu’eux. Leur marche fut assez silencieuse, au milieu des égouts. La luminosité ambiante diminuait parfois fortement, les plongeant presque dans l’obscurité. L’eau verdâtre en venait à les éclairer, brillant dans la nuit, tandis que des débris flottaient dessus. Nariko voyait de la moisissure verte le long des murs, et se rappela que certaines plantes qui poussaient dans les égouts avaient des propriétés alchimiques. Aucun autre noyeur ne vint les attaquer, mais elle ne tarda pas à apercevoir d’autres cadavres, qui flottaient le long des galeries. Des noyeurs.

« Les cadavres sont frais... »

Elle vit des traces d’épées, des flèches, et s’avança un peu. Nariko dut malheureusement marcher dans l’eau fétide des égouts, mais elle était peu profonde. Elle prit un chemin à droite, et arriva près d’une autre ouverture. Il y avait une espèce de petite fontaine à droite, plantée dans le mur. Elle s’approcha de cette dernière, et se retint de boire à l’eau... Avant d’entendre des bruits de combat. Nariko se pressa, traversant cette galerie, arrivant à un autre couloir. Sur la gauche, des barreaux avaient été ouverts, et des hommes se battaient avec acharnement contre des noyeurs.

« Repoussez-les !
 -  Tuez ces saloperies ! »

Nariko devina, à leurs vêtements, qu’il s’agissait de révolutionnaires, et elle s’empressa de les aider.

« Merci de votre aide ! s’exclama l’un des hommes.
 -  Il n’y a pas de quoi. Nous cherchons à rejoindre le QG. Nous avons des informations de dernière minute à transmettre. »

Le révolutionnaire hocha la tête.

« Suivez ce chemin. Sur votre gauche, il y aura une porte en bois. Elle est déverrouillée, et mène dans des cryptes. Méfiez-vous, il y a des brouxes, mais ce chemin mène tout droit au bordel qui jouxte l’auberge. »

Nariko le remercia, et se mit en route. Les brouxes... Des vampires sauvages, qui avaient perdu toute humanité, toute conscience, pour devenir d’abominables suceurs de sang. Des ennemis redoutables, mais il en fallait plus pour impressionner Nariko. Le trio s’écarta ainsi des rebelles, qui cherchaient probablement à utiliser ces égouts pour rejoindre d’autres batailles ayant lieu dans la ville. En venant les aider, Nariko avait réussi à ôter tout doute sur ses intentions.

« Nous y serons bientôt » soupira-t-elle avec soulagement.
DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 65 vendredi 28 décembre 2012, 09:12:00

Alastyn continua de se défendre, frappant le peu de noyeurs qui s’approchaient de lui jusqu’à ce que l’un d’eux attaque Kaï. Il profita de ce moment pour se focaliser sur celui qui resta seul. Il l’attrapa par la tête et l’envoya contre le mur sale le plus proche. Ça avait suffit à l’empêcher de nuire mais l’ESPer se dit que ça ne suffirait pas à le tuer… Qu’importe, ils devaient juste rejoindre le QG des rebelles au plus vite et le temps que celui là se réveille, ils seraient déjà loin.

« Et ben... Ce n’est pas de tout repos... J’en ai ma claque de ces putains d’égouts. Dépêchons ! »

Il ne put s’empêcher de regarder les deux femmes et vit qu’elles n’avaient pas de blessures, ce qui le soulagea. Nariko avait raison, il valait mieux ne pas trainer et lui aussi en avait marre de ces égouts puants et envahis de créatures dégueulasses. Lorsque Nariko fit sa remarque sur la fraicheur des cadavres, Alastyn les observa un peu plus longuement tout en continuant d’avancer. Le courant allait dans le sens opposé, ce n’étaient pas ceux qu’ils venaient de tuer. Il y avait quelqu’un d’autre dans ces égouts, les révolutionnaires étaient sûrement proches, ils touchaient enfin au but, ils pourraient enfin respirer l’air frais de l’extérieur au lieu de cette odeur de moisi, de cadavres et de sang.

Lorsqu’il vit la petite fontaine, il sourit, voir une telle chose dans un endroit pareil avait de quoi dérouter, un peu comme une oasis en plein désert… Sauf que l’oasis, on s’y attend un peu, on l’espère même. Il continua de suivre Nariko, louchant parfois sur ses formes. On avait beau dire ce qu’on voulait, elle restait tout de même une femme assez attirante et il se sortait de la situation actuelle en l’observant furtivement. Des voix s’élevèrent, Nariko se précipita et Alastyn releva la tête, les révolutionnaires étaient là, il ne s’était pas trompé en observant les corps des noyeurs flotter à la surface de ce qu’on ne pouvait plus vraiment qualifier d’eau. Après que Nariko les eut aidés, l’un d’eux les guida, leur indiquant le chemin à prendre, la dernière ligne droite pour sortir d’ici.

Des brouxes… Encore des créatures sauvages qui tenteraient certainement de leur bloquer la route, de se nourrir de leur chair. Eux, c’était autre chose que les noyeurs, eux, étaient immortels, invulnérables aux coups normaux, des vampires. Sauvages certes, mais des vampires quand même, il ne savait pas lutter contre ces choses… Il n’avait jamais vraiment voulu apprendre à les affronter non plus.

« Nous y serons bientôt
En espérant ne pas tomber sur ces foutus vampires… »

Alastyn s’avança alors sur le chemin indiqué par le révolutionnaire et s’arrêta devant la porte en bois, il soupira et posa sa main sur la poignée.

« Bon, il faut bien passer par là… »

Après ces quelques mots, il ouvrit la porte et laissa passer les deux femmes avant de leur emboiter le pas et de refermer la porte derrière eux.

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 66 vendredi 28 décembre 2012, 16:44:44


« Bon, il faut bien passer par là…
 -  Finement observé » plaisanta Nariko.

La porte s’ouvrit lourdement en grinçant, donnant sur une zone particulièrement sombre. Nariko s’avança lentement, fronçant les sourcils. Impossible d’y voir quoi que ce soit. Elle pesta, et se décida à se servir encore une fois de son épée, n’ayant aucun élixir avec elle, ni aucune torche. La lame d’Heavenly Sword se mit à briller, s’illuminant dans l’obscurité. Un ajout qui leur serait indispensable. Nariko s’avança en tête, la lame dans son fourreau, émettant un halo bleuté autour d’eux. La crypte était sombre, silencieuse. On entendait l’écoulement des eaux, mais, au moins, il n’y avait pas cette puanteur atroce. On sentait plutôt une forte odeur de renfermé. De nombreuses galeries étaient obstruées par des éboulements. Nariko vit plusieurs tombeaux et sarcophages abîmés, détruits. Des squelettes pourrissaient dans des cercueils partiellement ouverts. On n’enterrait pas le commun des mortels dans les cryptes. Il devait s’agir d’une ancienne famille de nobles, appartenant à la longue et interminable histoire de Nexus.

« Kaï n’aime pas cet endroit. Il y fait sombre et lugubre, intervint alors la jeune femme.
 -  Nous sortirons bientôt de là, Kaï », promit Nariko.

Naturellement, le plus tôt serait le mieux. Avec tous ces éboulements, se perdre était difficile. Il y avait peu d’embranchements, et elle vit également que plusieurs pièces avaient été emmurées. Mieux valait ne pas se demander ce qui avait du se passer là-dedans. Elle avait vu à la bibliothèque des volumes entiers sur les souterrains de Nexus. A eux seuls, ils formaient une véritable ville, avec ses codes, ses lieux, ses menaces, ses parias. Égouts, catacombes, cryptes, grottes souterraines, anciennes mines, oubliettes des donjons... Il y avait de quoi se perdre. Nul doute que des vampires et des goules devaient rôder dans ces lieux, se nourrissant de la chair des cadavres, d’un sang putride et infect, qui vous faisait perdre la raison. La guerrière regardait craintivement autour d’elle, ayant l’impression que des milliers de yeux les observaient.

Les révolutionnaires leur avaient dit qu’il y avait des brouxes. Ces vampires se tapissaient dans l’ombre, redoutant la lumière du jour. Rien de religieux là-dedans ; les brouxes erraient tellement dans l’obscurité que des lumières vives leur brûlaient la rétine. Mais cette crypte avait l’air très ancienne, et devait donc avoir son lot de goules en tout genre. Kaï était de plus en plus nerveuse, reniflant dans le vide.

« Kaï sent une odeur... »

Nariko sentait aussi l’odeur... La pourriture des corps, les cadavres en décomposition... Probablement des révolutionnaires... Et, alors que le trio s’avançait, elle entendit également des bruits... Des grognements, de la chair qui claque, arrachée... Elle n’eut pas besoin d’intimer le silence à Kaï et à Alastyn, celui-ci s’imposant de lui-même. Nariko s’avança lentement, près d’un embranchement sur la droite. Il menait dans une grande pièce sombre avec, au fond, un escalier permettant de sortir. L’escalier, malheureusement, s’était effondré sur lui-même. Plusieurs goules se trouvaient là, dévorant les cadavres. Les goules étaient énormes, et Nariko reconnut sans hésitation des graveirs, de puissantes goules à la peau rouge, relativement grandes.

Elle les observait lentement, sans bouger. Les graveirs étaient accroupies sur le sol, dévorant les cadavres, arrachant les bras. Ils n’avaient pas encore perçu la présence du trio, trop occupés à dévorer les cadavres. Il y avait néanmoins d’autres menaces que les graveirs. Au-dessus du trio, une forme avançait silencieusement dans l’obscurité, voûtée contre le plafond. Elle était indiscernable, de longues ailes l’enveloppant, la dissimulant dans la pénombre. Quand elle baissait la tête, on pouvait furtivement voir deux yeux rouges observant les trois proies. Nariko, de son côté, se retourna vers les deux autres. Les graveirs étaient visiblement affamés. Elle avança alors lentement, évitant l’embranchement, mais, au bout de plusieurs mètres, elle déchanta en réalisant que ce couloir était bloqué. Le seul passage était donc par la pièce avec les graveirs, où il y avait d’autres couloirs.

La guerrière se retourna, décidée à rebrousser chemin, quand le monstre attaqua. Il tomba juste derrière Nariko, et sa grande forme noirâtre l’enveloppa. Nariko n’eut pas le temps de réagir qu’elle sentit des crocs froids se rapprocher de sa gorge, tout en entendant un grognement. Le monstre frappa vite, mais Nariko avait de bons instincts. Elle sentit les dents s’enfoncer en elle, mais sa tête partit en arrière, frappant celle du monstre. Il poussa un couinement, et Nariko, en fléchissant les genoux, put se retirer. Elle avait mal au cou. Du sang s’échappait de cette zone, mais la blessure n’était que superficielle. Le monstre était un redoutable noctule.


Le noctule était un vampire redoutable, un prédateur nocturne particulièrement puissant. Outre ses longues griffes, ses dents pointues, il pouvait aussi envoyer des ondes sonores particulièrement puissantes, qui pouvaient désarmer quelqu’un. Nariko s’écarta, prudente. Fort heureusement, les crocs d’un noctule n’étaient pas empoisonnés, mais il avait de très belles dents. Le noctule grogna, et Nariko sortit son épée de son fourreau... Avant de voir ce dernier lâcher une puissante attaque sonore. Elle fendit l’air, et frappa Nariko, l’envoyant sur le sol, tandis que ses oreilles se mirent à bourdonner. Le noctule bondit alors vers Nariko, ses longues griffes en avant, mais Nariko roula sur le sol, l’évitant en se relevant.

Entre-temps, entendant les bruits, les graveirs s’étaient redressés, et, sortant de leur repas, commencèrent à sentir la chair fraîche. Ils s’approchèrent lentement, leurs lourds pas résonnant dans cette pièce sombre et silencieuse.

*La situation est sensiblement en train de se compliquer...* nota Nariko.
DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 67 dimanche 06 janvier 2013, 12:45:44

« -  Finement observé.
- C’est tout un art chère dame. »

Une fois à l’intérieur, Alastyn marchait plus doucement, silencieux. Le respect des morts l’intimait à se taire, à marcher en silence comme à son habitude. Toujours le regard baissé, il n’aperçut pas la chose qui les suivait depuis le plafond, dans l’obscurité. Il sentait bien les regards mais mettait ça sur le compte des nombreux crânes aux regards vides tournés vers eux. Avec ce genre de restes, pas besoin de globes oculaires, juste un visage tourné pouvait sembler vous observer et vous narguer avec un sourire froid. Autant dire qu’il n’était pas très à l’aise dans ces sombres catacombes. Il suivait toujours les deux femmes, éclairées par la lueur de l’épée, plus ils avançaient, plus il se sentait mal à l’aise, il voulait sortir de là, tout comme Kaï… Et certainement aussi comme Nariko mais lorsqu’ils atteignirent un escalier, celui-ci sembla être impraticable pour sortir.

Et comme si ça ne suffisait pas, d’énormes goules étaient sur le chemin, ça n’allait pas être facile de passer. Alastyn les observa, lui aussi tout en regardant la pièce dans laquelle elles se trouvaient. Leur nourriture le répugnait mais telle était la loi de la nature. Il marcha alors dans les pas de Nariko lorsque celle-ci s’avança et restait le plus silencieux possible. Une fois au bout du couloir, le trio fut déçu de n’y trouver qu’un cul de sac. Ils étaient sur le point de repartir lorsqu’une chose tomba du plafond et attaqua la guerrière rousse. Alastyn ne suivit pas ce qu’il s’était passé, trop surpris de l’apparition de la chose. Il voyait que c’était un vampire et entendit bientôt le lourd pas des goules se rapprocher. L’heure du diner était finie… Enfin, en pause pour un moment. Elles devaient sûrement vouloir goûter à leur chair encore fraiche.

En se retournant, il put apercevoir les goules se rapprocher. Maintenant ils étaient encerclés, d’un coté les mangeurs de chair, de l’autre le suceur de sang et un mur pour les bloquer. Alastyn soupira…
*Pas le choix*

Il revint aux deus femmes, se rapprocha d’elles et se concentrait déjà. Il attrapa leurs mains et regarda une dernière fois le noctule.

« Prêtes à courir ? »

Sans attendre de réponse, il les téléporta dans la salle de déjeuner des goules et commença à courir vers un chemin inconnu. Peu importe le chemin qu’il prenait, il savait que les goules n’étaient pas loin, que le vampire était plus rapide mais ce saut dans l’espace leur donnait un peu d’avance. Il lâcha alors les deux femmes, vérifiant par moment qu’elles le suivait alors qu’au loin le cri du vampire retentit, se répercutant contre les murs sombres et en ruine des catacombes.

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 68 jeudi 10 janvier 2013, 18:13:37

D’un côté, le noctule. De l’autre, les graveirs. Nariko n’était pas en état de les repousser, et Alastyn le réalisa, car il s’empressa de les tenir, avant de se téléporter derrière les graveirs, au milieu des cadavres.  Elle n’allait pas se faire prier, et se mit à courir. Les graveirs et le noctule les poursuivraient, elle le savait. D’une part, les graveirs préféreraient la chair d’humains frais, à celle d’un vampire... Quant au noctule, le sang des goules était sa seule nourriture, et elle se doutait bien que le sang d’humains serait plus intéressant que celui des graveirs. Semer les goules ne serait pas difficile, car les graveirs était plutôt lents, mais le noctule, en revanche, pouvait les rattraper. Ces créatures se déplaçaient rapidement, profitant de l’obscurité pour fondre sur leurs proies. Le noctule les pourchasserait, et Nariko n’avait pas envie de l’affronter dans son repaire. Le tiro se mit à courir rapidement, et emprunta des escaliers en colimaçon qui descendaient. Ils cessèrent de courir progressivement, au bout de plusieurs minutes, lorsque Nariko réalisa qu’ils avançaient dans une partie un peu trop poussiéreuse.

« Avançons plus calmement... Nous ne sommes pas à l’abri d’une autre menace, et courir précipitamment ne peut que nous conduire dans une situation encore plus délicate.
 -  Kaï a un mauvais pressentiment... »

Nariko ne dit rien, savant que les intuitions de Kaï pouvaient parfois se révéler justes. Le trio s’avança à travers un couloir sombre et très ancien, poussiéreux. Elle n’entendait pas le spas des graveirs, signe qu’ils avaient du les semer... Ou débarquer dans un endroit encore plus dangereux, où les goules n’osaient pas s’aventurer. Nariko était en tête, attentive. Les souterrains de Nexus étaient un monde à part, un endroit particulièrement dangereux, et ce couloir étroit n’était pas spécialement rassurant. A droite et à gauche, elle croyait voir d’autres passages, mais ils étaient tous emmurés, condamnés. Elle avait l’impression d’entendre des bruits sinistres derrière. A moins que ce ne soit son imagination ? La guerrière n’aimait vraiment pas ces endroits, se sentant oppressée. Il faisait terriblement chaud. Commençait-elle à devenir claustrophobe ?

*Ça n’aurait rien de surprenant, dans le fond... Je ne suis pas habituée à des espaces aussi étroits. J’ai l’impression qu’il y a des menaces tapies dans n’importe quel coin d’ordre...*

Rien de bien rassurant, en effet. Nariko continuait à marcher, et le couloir devant eux se brisait, les conduisant dans un autre couloir, avec un tapis rouge complètement décrépi. La guerrière s’avança, et atterrit, au bout du couloir, à ce qui semblait être le hall d’entrée d’un château. Un château souterrain ? Voilà qui était surprenant ! Il y avait un double escalier intérieur longeant les murs, et un lustre brisé gisait sur le sol. Nariko se mit à descendre, prudente, les escaliers en bois craquant sous ses pieds.

« Je serais bien curieuse de savoir qui a songé à construire un château souterrain... »

Il faudrait sans doute se plonger dans l’historique de Nexus pour le savoir. Quoiqu’il en soit, Nariko se demandait franchement comment elle allait faire pour ressortir de ces souterrains, désormais. Ils avaient du faire de légers détours pour se retrouver là. La guerrière regarda autour d’elle. L’entrée du château était obstruée par des éboulements, mais, entre les escaliers, il y avait une double porte qui filait. Nariko s’en approcha rapidement. L’une des deux portes était tombée sur le sol, et, en s’avançant, Nariko vit, à l’intérieur, plusieurs couvées d’œufs, ainsi que, sur un mur, un graffiti représentant une grande toile d’araignée, avec, au centre, une tête de lion. Elle le regarda lentement, et sentit un frisson la parcourir. Ce sigle était le logo d’une secte nexusienne, le culte de l’Araignée à tête de lion. Cette secte croyait en un Dieu païen revendiquant des sacrifices rituels. Nariko se mit à reculer, avant d’entendre des bruits. Des créatures se mettaient à descendre le long des murs.

« Kaï sent une vilaine odeur...
 -  Je la sens aussi... Nous sommes dans le repaire d’une secte qui élève des araignées géantes. »

En fuyant le noctule, le trio était tombé dans le repaire d’une secte ! Voilà ce qui s’appelait aller de Charybde en Syclla. Les araignées, gardant les lieux, se mettaient à descendre le long des murs. Il y avait probablement une sortie en traversant le nid, de l’autre côté.

« Couvre-nous, Kaï ! Il faut passer à travers le nid, en espérant ne pas tomber sur la Reine ! »
DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 69 vendredi 11 janvier 2013, 14:02:04

« Kaï a un mauvais pressentiment... »

Personne ne répondit à cette phrase. Après avoir échappé au vampire ainsi qu’aux cadavres ambulants, voilà qu’ils se retrouvaient un étage sous le précédent. La sortie n’allait pas être simple à trouver, d’autant plus que le danger de rencontrer d’autres créatures était plus présent que jamais. De la poussière partout, c’était le signe que les goules ne venaient jamais ici. Il ne savait pas pourquoi mais, soit elles avaient peur, soit elles ne savaient pas descendre les escaliers. Il n’avait pas étudié les rapports sur les goules et autres morts-vivants, il savait juste ce qu’en disaient les croyances populaires. La tension que le trio émettait devait sûrement être perceptible pour un œil extérieur, ils étaient tous les trois silencieux, observant chaque recoin du couloir qu’ils empruntèrent, un ennemi pouvait se tapir n’importe où.

*Un château sous les catacombes ?!*

Il s’arrêta un instant, prenant l’image de ce château enfoui en photo dans sa tête. Cette découverte, il n’était pas prêt de l’oublier de si tôt. Il pressa un peu le pas et rejoignit assez vite les deux guerrières, les suivant précautionneusement dans les escaliers en bois décrépit.

« - Je serais bien curieuse de savoir qui a songé à construire un château souterrain...
- Peut-être un très ancien souverain et le château n’était alors pas souterrain. »

Lui-même ne croyait pas ce qu’il disait mais c’était une possibilité parmi tant d’autres. En tout cas, si on avait bâti ce château alors que le souterrain était déjà là, ça indiquait une forte possibilité de volonté à se cacher. Quand Nariko s’approcha de la double porte, Alastyn attendit, il voyait que la guerrière observait quelque chose à l’intérieur et d’après son frisson, ça ne sentait pas bon.

« Kaï sent une vilaine odeur...
 -  Je la sens aussi... Nous sommes dans le repaire d’une secte qui élève des araignées géantes. »
*Et meeeeerde*

Après les noyeurs, le noctule, les graveirs voilà qu’arrivaient les araignées géantes. Décidément, rejoindre DeathClaw par ici n’était pas une partie de plaisir mais il fallait bien passer par là. Passer à travers le nid… Alastyn n’était pas vraiment pour cette idée mais c’était ça ou retourner voir les créatures du dessus. Il s’avança à la suite de Nariko, laissant Kaï les couvrir avec son arbalète. Il y avait des œufs partout, des toiles d’araignées dans tous les coins et les énormités à huit pattes derrière. Faire demi-tour n’était désormais plus possible, il leur fallait avancer mais l’histoire de la reine inquiétait l’ESPer, avec la chance qu’ils avaient il y avait de fortes possibilités qu’ils tombent dessus. Une reine dans un château… Il ne pouvait que s’amuser de l’ironie de la chose malgré la situation actuelle tout en traversant le nid, il souriait à l’idée de la reine araignée assise sur le trône. C’était con, ce n’était pas le moment de penser à ça mais au moins, ça avait le mérite de lui éviter de penser à d’autres choses et d’éviter de le laisser céder à la peur.

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 70 dimanche 13 janvier 2013, 12:00:51

Le culte de l’Araignée à tête de Lion était initialement né à Ashnard. D’aucuns pensaient qu’il s’agissait d’une sorte de culte drow réadapté par les humains. Derrière une sorte de philosophie de comptoir, complètement imbuvable, le texte fondateur du culte préconisait le recours à des sacrifices humains pour permettre d’honorer l’Araignée. Ce culte comprenait un clergé, rempli de cinglés, qui devaient notamment manger vivantes des araignées. Certains rapports anciens affirmaient également que certains fanatiques de ce culte s’étaient reproduits avec des araignées géantes. Ce culte existait avant le développement de la guerre entre Ashnard et Nexus, et avait été banni de l’Empire, ainsi que de Nexus, où il avait commencé à prospérer. Cette secte existait visiblement toujours. Le trio avançait rapidement le long du château, fuyant les araignées qui gardaient l’entrée de ce tombeau.

Il y avait une série de couloirs sombres, et Kaï était en tête, son flair lui permettant d’éviter les endroits regorgeant d’œufs. L’endroit était particulièrement sombre et sinistre, avec des fissures dans le sol, des toiles d’araignées un peu partout, des inscriptions le long des murs. Kaï grimpait un escalier, et le trio atterrit en hauteur d’un grand hall. Ils s’arrêtèrent, entendant des bruits. En contrebas, il y avait une scène qui donna envie à Nariko de vomir. C’était une partie du nid, et il y avait des hommes... Qui couchaient avec des araignées géantes.

« Seigneur... » soupira Nariko.

Elle pouvait voir l’une des araignées sur un homme, enfonçant probablement son dard entre lui.

« Laissons-les batifoler, et foutons le camp... suggéra Nariko.
 -  Kaï sent l’odeur de la sortie. »

Encore une bonne nouvelle ! Kaï s’avança le long du couloir, passant à travers un nouvel escalier en colimaçon qui montait. Les narines de Kaï avaient toujours été particulièrement sensibles, ce qui était parfois très utile. Le trio continua à grimper, s’éloignant de cette secte. Nariko espérait ne plus jamais y mettre les pieds, mais quelque chose lui dirait qu’elle reviendrait dans ce château abandonné. L’escalier était plutôt long, se terminant sur un couloir en pente qui montait, avant d’atteindre une échelle rouillée. Nariko pouvait désormais entendre les bruits au-dessus, et commanda à Kaï de s’accrocher à son dos, tandis qu’elle se mit à grimper.

Au bout de l’échelle, il y avait une plaque que la jeune femme écarta, pour être partiellement aveuglée par la lumière du soleil. Elle fronça des yeux, et sortit rapidement. Ils étaient enfin sortis ! Elle attendit qu’Alastyn monte également, et referma la plaque. Ils se tenaient dans une petite cour pavée entourée de murs et de petits immeubles.

« Pour tout vous avouer, je ne suis pas déçue d’être sortie de là... Il ne reste plus qu’à trouver cette maudite auberge. »

Pour entrer ou sortir de la cour, il y avait une grosse porte en bois. Nariko soupira, reprenant son souffle, et se rapprocha de la porte. Elle l’ouvrit légèrement, pour voir une petite rue silencieuse et calme. Trop calme. Elle l’ouvrit, prudente, et s’avança un peu. Il n’y avait que des volets clos le long des maisons aux murs clairs. Nariko se mit à s’avancer, prudente, suspicieuse, et entendit du bruit sur la droite, entre deux immeubles. Elle se colla contre le mur, et, en tournant la tête, vit une sorte de place publique avec une fontaine, quelques discrets arbres, et des hommes armés au centre, qui s’agglutinaient autour d’une arme de siège. C’était une baliste montée sur roues. La baliste était une arme de siège défensive qu’on utilisait pour envoyer des projectiles, généralement de lourdes flèches. Elle vit que plusieurs hommes la maniaient pour la bouger, avec un carquois comprenant d’énormes flèches, chacune faisant au moins un mètre.

La guerrière ne vit aucun uniforme, et en déduisit qu’il devait s’agir de rebelles. Elle s’approcha alors, prudente, et se présenta comme une sympathisante de la révolution, devant s’entretenir avec DeathClaw. Les rebelles, fort heureusement, la crurent sans hésiter.

« L’auberge est à côté. Remontez par cette rue, prenez à droite, et vous la verrez. »

Nariko espérait juste ne pas arriver trop tard. Le groupe de l’Ordre devait attaquer par les égouts, et il valait mieux être là pour les soutenir. Ils avaient perdu un temps fou dans ces catacombes.
DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 71 lundi 14 janvier 2013, 14:24:33

Kaï en tête, le groupe avançait dans les couloirs de ce château souterrain. Il n’y avait pas à dire, cette tireuse était une bonne aventurière, elle leur permettait d’éviter les nids et, par la même occasion, d’avoir plus d’araignées aux trousses. La secte qui avait bâti ce château devait vraiment être fanatique de ces bestioles. Lorsqu’ils furent en haut d’un grand hall, ils baissèrent la tête pour voir l’origine des bruits et Alastyn se recula directement. La secte avait toujours ses membres et, en plus, ils s’accouplaient avec les bestiaux. Il était prêt à parier que ce qu’il vit à ce moment là, il se le rappellerait dès qu’il verrait une araignée, aussi petite soit elle.

« Laissons-les batifoler, et foutons le camp...
 -  Kaï sent l’odeur de la sortie. »

Ça, c’était une bonne idée suivie d’une bonne nouvelle. Malgré le spectacle… Bizarre qu’ils venaient de voir, savoir que d’autres humains étaient ici signifiait une sortie plus sécurisée que les vampires et autres goules de l’étage supérieur… Ou inférieur, il ne savit plus trop où ils se trouvaient en hauteur au vu des montées et descentes qu’ils avaient prit dans ce château de misère.

Lorsqu’ils arrivèrent au pied de l’échelle rouillée, il laissa les deux femmes passer en premier et les suivit avant que Nariko ne referme la plaque. Il lui fallut un moment pour se réhabituer à la lumière du jour. Il cligna plusieurs fois des yeux et finit par retrouver sa vue habituelle.  Une petite cour emmurée, de petits immeubles… Ils étaient revenus dans la réalité de Nexus, c’en était enfin fini de ces choses sous la ville. S’il avait le choix, il n’y retournerait certainement pas. Les horreurs du dessous pouvaient bien rester seules.

« Pour tout vous avouer, je ne suis pas déçue d’être sortie de là... Il ne reste plus qu’à trouver cette maudite auberge.
- Moi non plus, il était temps. » Dit-il en jetant un dernier regard sur la plaque qui les séparait de ce château aux occupants étranges.

Comme pour la situation en dessous, Alastyn suivit silencieusement, sur ses gardes. Le calme et la tension de Nariko devait avoir eu cet effet de méfiance qu’il ressentait maintenant. Il se colla lui aussi au mur le plus proche et observa les rebelles manipuler la baliste. Il se demandait ce qu’ils allaient faire avec ça et vit Nariko s’avancer. Le manque d’uniforme devait l’avoir rassurée sur le fait que c’étaient des rebelles et non des soldats de Nexus. Comme avant, elle se présenta comme quelqu’un devant s’entretenir avec DeathClaw, celui à qui elle s’adressa sembla la croire sur parole et leur indiqua le chemin à prendre. Selon ses indications, ce n’était plus très loin, Alastyn poussa un soupir de soulagement et se dirigea dans la direction indiquée en remerciant le rebelle qui les avait dirigé. Il ne put s’empêcher de s’exprimer tout en respirant une bonne fois.

« Enfin l’air libre, enfin fini avec ces araignées, vampires, goules et tout le reste. »

Il se retint de parler de l’animaegi qu’il restait encore à rencontrer. Ils étaient sortis des sous terrains mais ce n’était pas une raison pour crier victoire, le temps passé sous la ville les avait bien ralentis.

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 72 mardi 15 janvier 2013, 20:56:19

« Enfin l’air libre, enfin fini avec ces araignées, vampires, goules et tout le reste. »

Nariko n’aurait pas dit mieux, mais avait clairement le sensation que son corps avait conservé les odeurs des égouts. Les individus dans les rues les regardaient en fronçant les sourcils, ou en se tapant les côtes, riant entre eux. Nariko ne disait rien, ayant conscience que les odeurs des égouts étaient plutôt persistantes. Ce quartier était visiblement entre les mains des rebelles, et les affrontements avaient lieu au loin, à moins qu’ils n’aient stoppé. La guerrière ignorait pendant combien de temps elle avait erré dans les égouts, mais la situation avait pu évoluer depuis. Le trio finit par se rapprocher de l’auberge, reconnaissable au loin, car il y avait de nombreux gardes devant, et la structure avait été fortifiée. C’était rudimentaire, mais tout de même bien fait. On avait mis des barbelés, des protections devant les fenêtres, renforcé l’épaisseur des murs, et il y avait de nombreux arbalétriers et autres dans les fenêtres. Nariko s’avança prudemment vers la cour de l’auberge. Il y avait un grand panneau d’affichage dehors, diffusant des tracts, et trois types bourrus se tenaient à l’entrée. Ils ricanèrent en voyant le trio s’approcher.

« Qu’est-ce qu’y viennent faire là, les mignons ?
 -  ’Sont-ti parfumés, les meugnons ! »

Il y eut de nouveaux ricanements. Nariko essaya de ne pas tenir compte de l’avis de ces derniers, se dirigeant vers la porte d’entrée de l’auberge, mais une solide main se posa sur son épaule, la forçant à reculer.

« J’ai un message important à transmettre à...
 -  Vous puez comme une tripotée de putains de rats, les corniauds ! » rétorqua l’un des hommes.

Ceci fit ricaner à nouveau les autres gardes. Ils étaient une bonne vingtaine dans la cour, avec des forges improvisées, des armureries. C’était bel et bien une place forte, avec de nombreux hommes. Les videurs se refusaient à les laisser passer, et une entrée en force n’était pas la meilleure.

« Nous revenons des égouts, ceci explique l’odeur.
 -  Ça, ma p’tite belle, pour sentir cette odeur de cul farci, je me doute bien que t’as pas du gambader dans le parc ! »

Nariko serra les poings. Est-ce qu’elle allait devoir les frapper ? C’est à cette occasion que quelqu’un d’autre intervint. Un garde qui nettoyait le tranchant de sa hache.

« Vous devriez aller prendre un bain aux thermes publiques. Elles sont juste à côté de l’auberge. Les videurs font ça avec tout le monde. L’odeur importune les dames qui accompagnent Claw. »

Nariko ferma les yeux.

« Kaï pense qu’elle devrait sentir mieux, cette odeur la perturbe...
 -  Je crois que je vais rejoindre ton avis, Kaï. Un peu de détente ne pourra pas me faire de mal... Surtout si ça nous débarrasse de cette odeur de mort. »
DC d’Alice Korvander.

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Alastyn

E.S.P.er

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 73 mardi 29 janvier 2013, 10:10:12

Alastyn suivit Nariko, évitant de regarder aux alentours mais ne pouvant s’empêcher de repérer les lieux. Des rebelles circulaient librement, couverts par les archers positionnés en hauteur. Lorsque Nariko voulut entrer dans l’auberge, l’attention d’Alastyn se porta sur le type qui l’avait retenue, pas vraiment le genre de personne qu’il côtoierait s’il avait le choix. Il se recula alors mais savait que cet homme avait raison, ils puaient suite à leur aventure dans les égouts mais la rencontre avec DeathClaw était capitale.

« Vous devriez aller prendre un bain aux thermes publiques. Elles sont juste à côté de l’auberge. Les videurs font ça avec tout le monde. L’odeur importune les dames qui accompagnent Claw. »

Il écouta les femmes et partageait leur avis, un bon bain ne leur ferait pas de mal, il suffisait juste de ne pas trop trainer pour éviter de perdre à nouveau un temps de dingue. Son regard se porta au sol, se demandant où en étaient les soldats de l’Ordre et il effaça vite fait ces pensées, se dirigeant déjà vers les thermes.

*Quelle idée ils ont eu d’utiliser les égouts aussi…*

Il y pensait mais ne dit rien, les thermes étant juste à coté, les videurs pourraient l’entendre. Il entra alors et paya pour les trois avant de se tourner vers Nariko. Elle émettrait peut-être une réserve sur son acte mais il n’en avait rien à faire.

« Voilà, vous pouvez y aller. Et si ça vous dérange que j’aie payé pour vous, dites-vous que c’est un remboursement pour la nuit dernière. »

Il se dirigea alors du coté des hommes et attrapa une serviette en continuant son chemin. Nexus était une des villes les plus évoluées, excepté Tekhos et les thermes étaient séparés. Bien sûr, quelques hommes tentaient d’aller chez les femmes et inversement, mais généralement, les contrevenants se faisaient attraper vite fait. Il se déshabilla alors et entra dans l’eau chaude. C’était bon, relaxant. Enfin un moment où il ne lui arriverait rien depuis le début de cette histoire. Ils étaient si proches de l’animaegi et pourtant c’était presque à ses cotés que leur moment de répit arrivait. Il se laissa aller, se détendant un maximum, oubliant la pression de ces dernières heures. Là, c’était comme un autre monde, un monde qui n’avait rien à voir avec la bataille à l’extérieur. Un havre de paix chez des rebelles en guerre, voilà comment il voyait la chose.

Nariko

Humain(e)

Re : Déchéance urbaine [Alastyn]

Réponse 74 jeudi 31 janvier 2013, 12:24:49

Après leur escapade dans les égouts et les catacombes putrides de la ville, le trio se rendait maintenant aux thermes publiques. L’équivalent ancestral des piscines, mais dont la fonction première n’était pas tant de barboter dans l’eau que de prendre un bain commun. L’hygiène était difficile à concevoir dans une ville médiévale, mais, pourtant, les thermes étaient quelque chose d’implantés dans toutes les grandes villes. Avoir sa propre baignoire était un luxe que seuls les bourgeois pouvaient se permettre, et même certains d’entre eux, en temps normal, préféraient l’usage des thermes. Évidemment, vu le contexte politique, Nariko ne s’attendait pas à trouver qui que ce soit de noble dans les thermes des bas-fonds. Le trio rejoignit ces dernières, une sorte de bâtiment avec des colonnades, et la mention « THERMES » à l’entrée. Un perron y menait, et, à l’intérieur, il y avait un guichet. Alastyn se chargea de payer pour les trois, s’empressant de se justifier :

« Voilà, vous pouvez y aller. Et si ça vous dérange que j’aie payé pour vous, dites-vous que c’est un remboursement pour la nuit dernière. »

Nariko haussa les épaules.

« Merci répondit-elle simplement. On se retrouve dans une demi-heure, ce devrait être suffisant. »

C’était aussi le temps qu’il faudrait pour laver les vêtements aux thermes. Dans les vestiaires, Nariko et Kaï les confièrent au personnel, afin qu’ils soient nettoyés. Le duo se rendit ensuite dans les thermes, comprenant plusieurs bassins enfumés, ainsi que des jacuzzis. La nudité était de rigueur, et les bassins étaient assez vides en ce moment. Nariko et Kaï se plongèrent dans un bain assez chaud, et Nariko ferma les yeux, entreprenant de se détendre, plongeant une bonne partie de sa tête dans l’eau chaude. Après tout ce qui s’était passé dans les catacombes, elle en avait bien besoin. Elle avait le sentiment que le pire était derrière elle, mais se doutait bien que des épreuves l’attendaient encore. DeathClaw, pour commencer, ou encore ce chevalier nexusien invincible... Sans parler de toutes les horreurs sommeillant dans les catacombes, comme cette secte remplie de cinglés copulant avec des araignées géantes.

Nariko soupira longuement, se parfumant, se shampooinant, nettoyant son interminable chevelure. La demi-heure passa après vite, car l’eau était très confortable. La femme dut laisser parler la guerrière, afin de réussir à sortir. Ses vêtements étaient là, et elle les récupéra, ainsi que son épée, après s’être nettoyée. Pendant un bref instant, elle se mit à regretter que les thermes ne soient pas mixtes, mais ce regret fut éphémère, durant en fait le temps qu’elle sente quelque chose dans ses vêtements. Un papier froissé. Surprise, elle le prit, l’ouvrit, et vit un simple message, sommaire, bref :

« Retrouvez-moi dans la ruelle derrière l’auberge. »

La guerrière fronça les sourcils en contemplant ce message, se demandant si c’était un canular ou non, mais il n’y avait personne dans les vestiaires, à part elle et Kaï. Nariko s’empressa de sortir, retournant dehors. Il faisait toujours calme, signe que les affrontements avaient du cesser. Il n’y avait que des hommes armés qui circulaient, les révolutionnaires. Nariko attendit qu’Alastyn approche, et lui parla assez rapidement de cet énigmatique mot. Il n’était pas signé, mais tracé d’une belle écriture ronde.

« Vous en pensez quoi ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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