Ryujin convoqué. Au pied !! [réservé]

- Vous ne pouvez pas laisser cette situation sans punition exemplaire, présidente.

Ce que cet humain m'énerve. Si je n'avais pas à devoir cacher ma nature divine, il serait à l'heure actuelle dans une réplique échelle 1/1 dans l'Enfer, partie Horreur. J'aurais put aussi changer cette pièce en un estomacs où des tentacules lui buriner l'intérieur. Ce que cela peut être frustrant de devoir se brider envers des créatures aussi faible.

- Nous proposons que Rinjin Ryujin soit expulsé définitivement du lycée.

C'était la phrase de trop, le crayon à papier que je tenais fut brisé en deux sous la colère.

- C'est à moi de décider !!! Dégagez avant que je ne décide de vous balancer par la fenêtre !!! Je m'occuper personnellement de son cas. Des questions ?

Je me mis à lancer des regards chargé de colère à tout ceux et celles qui osèrent ouvrir leurs petites bouche insignifiante. Dire que des fourmis sont capable de me faire sortir de mes gonds en énumérant un mec qui n'arrête pas de se battre.

- Convoquez le moi et vite.

J'allais pouvoir me défouler sur lui, ce petit cloporte allait douiller et pas qu'un peu. Je pris mon téléphone et composa un numéro.

- Minu ... oui, rapplique tes fesses j'ai besoin de toi pour une livraison. Apporte moi quelques une des tes bestiole, j'ai un élève qui doit souffrir.

Un bruit se fit entendre, c'était sans doute l'élève qui avait été "invité" à venir dans la salle de discipline.

- Entrez !!

Les festivités allaient commencer.

Heu ouais, convocation devant le comité de discipline... là, il était un peu largué. Qu'avait-il fait? Il n'avait fait que se défendre pour une fois !  Cela faisait dix ans qu'il se laissait presque voler son goûter tous les jours, ne se débattant que pour la forme, cela faisait dix ans qu'il se faisait brutaliser et martyriser par les plus grands, les plus forts, et après, on lui reprochait de s'être vraiment défendu ? Ça allait chauffer à la direction, il allait dire au comité de discipline ses quatre vérités. Enfin, ça c'était ce que le dieu souhaitait faire, mais l'homme avait d'autres projets : se la boucler, écouter et répondre si on lui posait des questions, répondre quelque chose de vraisemblable plus que la vérité si besoin était, même. Une technique lâche, mais qui entrait très bien dans les cordes du rôle que le dieu s'était attribué.

Sans ménagement, deux membres inférieurs du comité, des babouins sans finesse i cerveau, étaient venus le chercher pour l'y emmener, l'ayant chacun saisi par un bras pour le forcer à ava,cer, comme un prisonnier qu'on emmène à l'échafaud ! C'était charmant de se faire trimbaler comme ça dans les couloirs et les escaliers, aux yeux de tous, comme une séance d'humiliation avant la punition, d'autant que les gorilles ne faisaient rien pour passer inaperçu, c'était limite si ils ne criaient pas son nom  au fur et à mesure du Dédale.

Intérieurement, le dieux bouillait de rage, il était furax, si seulement il n'avait pas pris cette résolution, il les aurait emmené sous l'eau et il aurait fallu éventrer tous les poissons carnivores pour  retrouver les membres égarés, si il ne se décidait pas à en faire de la pâtée pour chat dans la seconde même ! Et tout ça pour respecter on rôle...ça le faisait vomir de devoir se laisser faire mais perturber le monde des haumins étaient quelque chose qu'il ne supportait pas comme idée. Donc il n'avait pas le choix.

Arrivé dans les locaux de la direction, on le secoua un peu l'envoyant presque au sol en le poussant, il se rattrapa d'ailleurs à al poignée de la porte, tentant subrepticement de ne pas montrer qu'il avait fait attention ne pas ouvrir celle ci par mégarde, comme l'aurait fait n'importe qui d'autre dans son état supposé.

On le « pria », non, on l'ordonna d'entrer, inutile de faire remarquer un manque de délicatesse, cela n'aurait servi à absolument rien. Il obéit et ouvrit la porte du bureau, bien sagement, comme un étudiant bien discipliné. Il entra et fera la porte derrière lui avant de s'approcher de la personne présente, une jeune femme, la présidente ! Houlà, ce devait être grave...

« Je...je suis là... »

Il semblait si timide, si apeuré, si vulnérable, mais en même temps, c'était l'image que le dieu avait voulu donner. Mais celui-ci était en même temps particulièrement inquiet de l'évolution des choses. En effet, il y avait quelque chose d'étrange. Techniquement, il n'était pas en infraction avec le règlement, alors pourquoi ?

« Mais...Mais pourquoi...pourquoi est-ce que je suis...là ? »

Enfin je pouvais voir cet humain ... attendez, un humain qui me donne un frisson ? Non ce ne peut pas être un simple humain, aucune personne ne peut me donner des frissons, hormis des êtres m'égalant, enfin ayant un rang identique aux miens. Mon intuition de chasseuse me disait que j'avais affaire à une divinité. Bah, dans tout les cas je verrais bien si je suis folle ou non, même si c'est lui qui risque de devenir fou, fou d'envie de ne plus faire la moindre connerie.

« Je...je suis là... »

Oui je sais que t'es là idiot, je te vois, je t'entends très bien, faut être vraiment con pour dire cette phrase. Il faut que je me calme sinon je serais capable d'écrabouiller sa tête contre le mur avant même de me présenter.

« Mais...Mais pourquoi...pourquoi est-ce que je suis...là ? »

Putain, mais il cherche vraiment à se faire claquer ? Bon on se cache la face avec la main droite, ainsi il n'aura pas à voir que je veux tuer cette fourmis. Faut que je me calme vraiment.

- Prend donc place, il faut que l'on discute.

Je croise mes doigts, reposant presque ma tête sur le socle que forme les mains. Je me mis à attendre qu'il s'assoit, ayant le choix de sa place.

- Je suis face à un dilemme. Les membres du conseil de discipline souhaite votre renvoi et veulent que je penche en leurs faveurs, ce qui a le don de me mettre de mauvais poil. Aussi ai-je décidé de me charger de cette affaire moi-même pour qu'ils me lâchent un peu les baskets.

Je sort d'un classeur un papier et le tient du bout du pouce et du majeur, pour montrer le papier.

- Ceci est un témoignage d'une personne qui me certifie que tu aurais agresser le groupe en premier.  Si je me fie à cette lettre tu es en tord sur toute la ligne, ce qui justifierais ton renvoi.  Aussi je te ...

Quelqu'un vint à frapper à la porte et d'une voix impérieuse je me mis à demander d'entrer.

- Salut, tu voulais le colis ? Le voilà.

- Oui Minu, tu as été rapide, comme toujours.

Elle entra avec un chariot où il y avait une bâche. Minu se mit à gager le chariot dans un coins.

- Dis tu t'occuperas de moi après ?

- Je suis occupé, maintenant dégage avant qu'un mec de l'administration te demande ce que tu fais ici.

Minu est une chatte en chaleur qui adore se faire martyriser par moi, c'est toujours amusant de la voir demander plus de douleur et en plus je peux utiliser de nouvelle méthodes.. Il est clair qu'elle aimerais être à la place de ce gamin. La déesse animale se mit à quitter la salle en lançant un "Bonne chance" à Ryujin.

Je me mis à soupirer, cette chatte ne sait décidément pas se tenir.

- J'en étaie où ... ha oui. Je vais t'annoncer une bonne nouvelle, tu ne seras pas viré, perso ça me gave de remplir la paperasse. Par contre la mauvaise nouvelle c'est que tu ne vas pas quitter cette pièce de si tôt. Même si en terme de temps tu n'auras passé que dix minutes dans cette salle.

D'un coup le verrou se mit à se fermer et la pièce changea d'aspect. Un torrent d'eau se mit à envahir la pièce, comme si la salle avait été immergée dans un océan. L'eau se ternis en un bleu très foncé avant de s'évaporer pour laisser place à un espèce de salon plongé dans une lumière bleuté des plus glaciale, un pure délice. Dans cette pièce pendait des cages où Ryujin pouvait voir diverse créatures et bêtes, même des humains apeurés. Des feufollet se baladait en toute liberté, semblant chercher quelque chose à bruler. Il n'y avait aucune trace de moi si ce n'est une espèce de gamine bizarre avec des couettes assise dans un spacieux fauteuil. Le seul problème c'est que la gamine en question était une géante, oui j'adore m'amuser avec les humains et leurs mythes. Vous savez que c'est moi la géante ? tant mieux ça m'évitera de blablater avec vous pendant des heures. Mais occupons-nous de cette divinité.

C'est avec ma voix de gosse que je lui parle, ayant un grand sourire.

- Nous allons jouer à un petit jeu. Dans ce monde tu es mon jouet, même une divinité ne pourrais utiliser ses pouvoir sans mon consentement, cela inclut leurs immortalité, j'ai tout pouvoir en ses lieux. Ici tu devras m'obéir sous peine ... que je joue davantage avec toi, plus d'une forte tête à finit dans mon estomacs et oui je peux dévorer mes proies en guise de punition, cependant la digestion est très lente et riche en émotion. *rire*

Une chaise à la taille du minuscule Ryujin apparut devant lui.

- Commence donc par t'assoir et pose moi des questions, je suis cependant libre d'y répondre ou non.

Pourquoi ne pas m'amuser tout de suite avec lui, parce que plus longue est l'attente plus délicieuse sera sa séance. Je en sais pas encore si je vais utiliser une des bêtes de Minu, oui car toute les créatures de Minu étaient présente dans les cages, ayant été réduit dans le monde des mortels pour optimiser l'espace. REtati à savoir si ses questions seraient assez intéressante pour que je prenne la peine de répondre.