Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

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Mélinda Warren

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Fort-Hiver

« Messieurs, Mesdames, mes chers confrères, c’est avec honneur et avec un plaisir sincère que je déclare ouvert notre colloque. Comme vous le savez, il portera, sans surprise, sur un thème qui avait déjà été préalablement évoqué dans un précédent colloque, il y a de cela plusieurs années, et qui, rappelons-le, avait abouti sur la parution d’un petit manuel de recommandation : l’usage de la torture ou, plus généralement, de la violence dans le dressage des esclaves ! »

Les invités hochèrent lentement la tête, silencieux. L’assemblée d’esclavagistes ashnardiens était assez remplie. Le châtelain de Fort-Hiver, qui s’appelait tout simplement Sire Hiver (personne ne savait si c’était son vrai nom, ou un surnom qui avait été tellement utilisé qu’il était devenu le sien), ouvrait ce nouveau colloque. Il comprenait une bonne partie des esclavagistes de l’Empire d’Ashnard, et était organisé par ce dernier. Les colloques existaient depuis des siècles, et se généralisaient fréquemment. Si la présence d’un esclavagiste n’était pas requise, elle était en tout cas recommandée. Au sein de la guilde des esclavagistes d’Ashnard, cela faisait clairement mauvais genre de ne pas venir à un colloque.

L’objectif officiel des colloques était d’« améliorer la qualité de l’esclavage ashnardien, de le moderniser afin d’en accroître l’efficacité et la performance ». Un exercice ambitieux, qui consistait généralement en de nombreuses conférences, des tables rondes, des buffets, des repas, avec généralement, à la fin, un livre, plus ou moins épais, qui résumait les différentes idées étant issues de cette tempête des cerveaux. Mélinda, naturellement, y assistait, ayant emmené avec elle l’une de ses esclaves : Liana. Pour des raisons de sécurité et de logement, les esclavagistes n’étaient autorisés à amener qu’un seul esclave, et, dans la mesure où ces colloques étaient généralement l’occasion d’impressionner les autres, la vampire était venue avec l’une de ses plus belles créatures : Liana. Elle était sur ses genoux, dormant silencieusement.

« Je tiens à vous rappeler que ce fort comprend tout ce dont nous avons besoin, et que nos réserves nous permettront de tenir. La tempête qui s’abat risque de durer une bonne partie du colloque. Nous ne pourrons donc pas skier, et vous m’en voyez navré... »

Il y eut quelques éclats de rire polis.

« ...Mais, rassurez-vous, nous avons des masseuses et des bains thermiques. »

Les rires redoublèrent. La réunion avait lieu dans une espèce d’amphithéâtre qui rappelait un peu les amphithéâtres des universités ashnardiennes... Si on faisait abstraction des larges fauteuils en cuir, et des superbes hôtesses qui avançaient entre les rangs, dans des tenues légères, avec des colliers autour du cou, en proposant des rafraîchissements. Fort-Hiver était, depuis longtemps, une plaque tournante du commerce esclavagiste de l’Empire. Sire Hiver était, outre un noble, un redoutable esclavagiste, dont les masseuses étaient généralement les masseuses personnelles des Empereurs.

Dehors, il neigeait terriblement. Une tempête se levait, mais, fort heureusement, Fort-Hiver était un château puissant, solide. Il se composait d’une série d’énormes murs et de tours empêchant ainsi les agressions. De toute manière, seul un fou aurait osé mener une armée contre Fort-Hiver. Le château était reclus dans les montagnes, le rendant difficile d’accès, et était lourdement fortifié. Outre le froid, les avalanches, le terrain escarpé, il fallait donc aussi réussir à positionner les armes de siège, à affronter le manque de nourritures. Il y avait également de nombreux gardes, des dispositions magiques de détection, des monstres dans des cages... La sécurité était infaillible.

« Sur ce, nos charmantes hôtesses vont vous remettre le programme... Et je vous invite à passer au buffet ! A moins que vous n’ayez des questions, bien sûr... »

Un esclavagiste ne tarda pas à lever la main.

« Combien, pour avoir une masseuse dans son lit ? »

Nouveaux éclats de rire. Sire Hiver sourit légèrement, amusé.

« La maison offre ! »

Mélinda sourit. Peut-être que ça ne serait pas aussi chiant que prévu, après tout... Elle participait même à quelques tables rondes, ainsi qu’à une conférence. La classe !

La vampire était cependant encore loin de se douter qu’un vieux fantôme de son passé allait bientôt refaire surface, et que ce vieux fantôme était suffisamment têtu pour venir l’attaquer en plein milieu d’une congrégation d’esclavagistes, au cœur d’une tempête de neige !
« Modifié: mardi 10 mars 2015, 01:13:07 par Princesse Alice Korvander »

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Enfin! Combien de temps s'était-il écoulé depuis ce soir où elle avait perdu son honneur, sa mission, sa camarade qui avait gagné un séjour en asile quelques jours après? Cent vingt-trois jours qu'elle repense à cette mission à Tékhos chaque jour, se rappelant de chaque détail horrible pour son amour-propre, engrais de sa haine. Déesse merci, elle était sur la voie de guérison mais pourra-t-elle redevenir un bon soldat? Pourrait-elle tenir de nouveau une arme et tuer ses pourritures d'esclavagiste? Suki l'ignorait, les médecins préféraient lui éviter tout ce qui pourrait réveiller ses cauchemars et l'armée comme Suki n'était donc pas dans les discussions des examens même si Kairi avait parfois demandé Suki sans trop insister non plus. Que ce soit pour lui parler ou avoir des nouvelles de sa lieutenante et son unité. Elle avait plein d'amies après tout dans les rangs et la voir ainsi, elle ne pouvait pas en vouloir à ses amies et ses subordonnés si un jour elle venait à recevoir la pierre de cette mission. Il était enfin possible pour elle de corriger le tir, elle ne pourra pas voyager dans le temps, c'était chose impossible même si les meilleurs chercheurs de Caelestis continuaient d'y travailler dessus.

Aujourd'hui, elle avait une grosse mission! La mission celkhane, raser cette forêt qu'étaient les esclavagistes. Il y avait de tout dans cette forêt, du petit arbre qui poussait, encore faible et fragile au chêne aux multiples branches qui ralliaient plusieurs petits groupes esclavagistes en un seul. Oui, des alliances parfois bien que ce soit rare. Mais les gros chênes étaient difficiles à vaincre et le plus souvent, il fallait y aller branche par branche. Naturellement, avant chaque mission, les celkhanes savaient à quatre-vingt-dix pour cent des cas quelle branche ils allaient briser? Une branche de la forêt Ashnard? Nexus? Et de quelle famille de taré? Un petit arbuste, une branche d'un arbre solide? Évidemment, Suki était toujours écartée des missions lorsqu'il y avait un lien même petit à propos de Warren Mélinda. Il est vrai que si elle tombait sur l'une de ses connaissances ou de ses employés, elle allait le tuer avant même qu'il avoue savoir quelque chose! Pour ce genre de situation, il faudrait vraiment que ce type ait une mâchoire d'acier avec des dents en titanes car Suki prévoyait des coups de poing en torrent!

Mais pas aujourd'hui, c'était un grand jour pour l'armée et le peuple de Caelestis, les fières soldates allaient pouvoir tenter de raser plusieurs arbre en un seul coup! Avec des informations de valeur sûre et récupérer avec beaucoup de difficulté, les esclavagistes d'Ashnard avaient une sorte de réunion, qui sait de quoi ses tarés allaient parler ou pratiquer? Tout ce que savait Suki, c'est que les celkhanes allaient raser le monde de plusieurs salopards en chef et qu'elle allait surement trouver son pire adversaire. Il serait préférable de la garder en vie pour lui faire tout payer mais soyons lucide, si Mélinda était en position de faiblesse et que Suki voit ça, elle allait se jeter sur elle comme un molosse le ferait sur un morceau de viande après des jours entiers sans rien avaler. La tuer en une fois, peut-être mais si elle pouvait, c'est sa tête qu'elle enverra à Kairi pour qu'elle sorte de chez les foldingues! Cette mission, elles n'étaient pas beaucoup et c'est en apprenant cette mission que la lieutenante avait fortement insisté pour faire partie de la mission, faisant promettre qu'elle n'agira pas stupidement!

De toute manière, hormis l'armée, elle avait une autre raison de rentrée en vie, encore en tant que lieutenante et sans être blessée, mutilé ou au bord du suicide à cause d'une nouvelle erreur. Si Kairi n'aurait pas été là le matin, elle aurait surement songé depuis longtemps à se faire exploser le crâne. Plutôt mourir en mission et perdre pour Mélinda un moyen de pression sur Suki plutôt que redouter chaque jour un message de la part de cette vampire si elle venait à mettre les pieds en dehors de l'archipel céleste. Depuis tout ce temps, malgré les missions au sol, elle n'avait jamais revu cette femme, elle la cherchait, un moyen de localiser sa base et venir la tuer pendant son sommeil. Pas très loyal mais efficace. Hélas, malgré ses quelques compétences en informatique, les informations étaient sécurisée et Motoko avait l'ordre de ne laisser filtrer aucune information nouvelle sur Mélinda, surtout pas à Suki ou une de ses subordonnés et ce, qu'importe le chantage.

Demain, ça ne sera qu'un mauvais souvenir de cette vie, Suki allait vivre ce qu'elle voulait depuis longtemps, faire éclater les cerveaux de cette bande – au sens propre comme littéraire – et prendre sa revanche sur Mélinda. L'armée avait sorti les gros moyens pour cette grosse opération, tenues nouvelles, nouveaux gadgets, tout laissait à croire que cette mission ne sera que plus simple malgré les protections en tous genres autour du fort! À leur tenue étaient intégrer un système caméléon. Avec les mains, avec les semelles, on se fondait dans le décor et sans la moindre lunette spéciale, impossible de voir un quelconque défaut avec le décor. Juste avant la mission, un nouveau produit révolutionnaire, surtout quand on combat un vampire. Une fois injecter dans le cou, on n'avait plus aucun pouls, plus aucun battement de cœur malgré que l'on vive toujours. Mais cette substance était dangereuse et instable, pas plus d'une injection par mois pour commencer et pas trop de stress ou d'une forme d'afflux sanguin sinon tout redevient normal. Combinaison anti-bouclier, elles pouvaient passer n'importe quelle barrière comme une simple brise, rien d'impossible sauf s'ils découvraient mieux que l'avancement celkhane.

Sans compter la palette d'armes à leur disposition, Suki était prête pour se venger et raser de nombreux arbres à la racine! Une dizaine de celkhane en tous genres dont Suki, toutes des expertes en infiltration et en mission d'assassinat. Aucune d'elles n'égalait la renégate Hattori, disparu du jour au lendemain sur une mission près d'Ashnard mais la relève ne se défendait pas trop mal! Des belles femmes, des bonnes coéquipière pour une telle mission! Ce soir, les esclavagistes vont avoir une mort douce, mourir dans le sommeil. À moins que cela ne parte rapidement en sucette et que ce soit une guerre totale au sein même du fort?

Les dix Celkhanes fut largué à environ un kilomètre du fort, la condition météo jouait en leur faveur pour dissimuler le vaisseau déjà si silencieux et discret. Vive les combinaisons celkhane qui bloquaient froid et chaleur naturelle à un certain degré. Là, elles avaient froid mais pas autant que des êtres humains normaux en tenue moulante par un temps pareil. Bien dispersé mais à vue de l'autre avec des kits pour rester en communication, chaque celkhane avançaient pour atteindre les hauts murs du fort. Chacune muni de fusils sniper, elles visaient un des rebords du fort pour agripper un petit grappin qui tracta tout le commando en peu de temps. Vu la vitesse de la traction, elles apparaissaient aux yeux des quelques gardes par un bond surhumain. Là, un simple coup pour pousser les gardes peu sur leurs gardes avaient suffi à les faire chuter, la plupart en silence, ne voyant même pas ce qui venait de se passer. Avec la tempête, les corps en bas seront vite camouflés. Sans même s'en apercevoir, elles avaient passé les boucliers. À présent, ils ne restaient plus qu'à gâcher la fête de ses connards! Les celkhanes pénétraient dans la tour la plus proche, en se faufilant comme une ombre, le chemin vers les esclavagiste se réduisait de seconde en seconde. La mort allait bientôt frappé, et elle était très bien armée! Mais les monstres arrivaient à peine à détecter la menace déjà au sein du fort, qu'allait-il arriver aux femmes invisibles lâcher dans la souricière?

Certains pourront surement sentir quelque chose d'anormal? Ce n'était pas impossible, plus de « vie » de détecter de leur part mais il reste tant de chose qu'elles ne peuvent camoufler... Ce fut le cas d'un des esclaves dans le fort, en pleine réunion, un néko en bonne forme physique, sélectionné non pas pour se vanter mais pour se protéger avait senti une petite chose étrange et malgré qu'il observa rapidement la salle, il ne détectait rien de dangereux. Que pourrait-il arriver de pire? Il servait cet homme pour ne pas voir sa sœur devenir une véritable esclave brisée entre les mains d'un bourreau sans âme! Surtout que dans la demeure, ses deux filles jumelles semblaient avoir des drôles de vues sur sa sœur comme sur lui... rien n'était rassurant dans la demeure de cet esclavagiste même si son sort n'était pas à plaindre comparé à certains esclaves là-bas, comme ici...
« Modifié: vendredi 17 août 2012, 23:22:32 par Suki Tetsuhiko »

Mélinda Warren

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« Nyaaa... Mmm... Grrrr... ! »

Jouant sur le grand tapis rouge au centre de la chambre, Liana était en train de s’attaquer à une grosse pelote de laine, plantant ses dents à travers, avant de la faire rouler sur le tapis, puis de la poursuivre, l’attaquant à nouveau, sa queue de neko se dressant fièrement en l’air. Dans un coin, une massive cheminée en pierre crépitait, un tableau ornant cette dernière. Le tableau montrait un paysage hivernal, montrant, dans un coin, les tours noirâtres de Fort-Hiver, éclairées par des feux au milieu de la tempête. Le cadre du tableau précisait le titre de l’œuvre : « Phare ». Elle avait été réalisée par l’un des esclaves de la famille Hiver, il y a de nombreuses années. Mélinda l’avait silencieusement regardé, avant de contempler la grande baie vitrée montrant le paysage. On ne voyait pas grand-chose. En montagne, la nuit tombait vite, et le vent sifflait. Il y avait de la neige un peu partout sur les vitres, et, depuis les parties visibles, la vampire voyait des flocons tomber en cadence.

La chambre comprenait une mezzanine où on trouvait le lit, un grand lit 2 places. Liana pouvait éventuellement dormir sur le canapé, mais Mélinda ne voyait aucun problème à ce que la neko dorme avec elle. Elle réfléchissait au déroulement de la semaine. Elle avait reçu le planning du colloque, et le contempla à nouveau :

LUNDI

09h – 12h : Conférence par Alexeï DIVINSKY : Historique de l’esclavage ashnardien : la pratique de la violence et son évolution à travers les siècles
14h – 17h : Conférence par Izaël LACHSTRICK : La question de la légitimité de la violence : éléments de droit comparé entre l’esclavage infernal et l’esclavage ashnardien

MARDI

09h30 – 13h : Table ronde sur le thème : L’efficacité des méthodes alternatives
15h – 19h : Conférence par Jonas DEMETER : Le maintien de la reconnaissance de la violence légitime

MERCREDI

09h – 11h30 : Conférence par Jung BARROW : Panorama des différentes pratiques esclavagistes : de la nécessaire distinction entre l’esclavage industriel et l’esclavage de qualité et ses conséquences
14h30 – 18h : Présentation de l’Exposition de l’Art esclavagiste à la Galerie des Arts

JEUDI

10h – 13h : Conférence de Mélinda WARREN : Pour une réforme des pratiques esclavagistes : la prédominance du lien de confiance entre maître et esclave au profit d’un lien de terreur
15h – 20h : Table ronde sur le thème : L’intérêt de la violence esclavagiste

VENDREDI

11h – 17h : Conférence de clôture du colloque
*

Mélinda ignorait ce qui était le plus fort dans ce planning : qu’on ne mentionne à aucun moment les pratiques nexusiennes (bien que cela soit compréhensible, Ashnard comparant Nexus à un tas de nobliaux ambitieux et antipatriotiques), ou qu’elle allait devoir s’exprimer pendant trois heures d’affilée devant ses confrères. C’était la durée normale d’une conférence : trois longues heures. Elle n’allait pas faire que parler, bien sûr, car les trois heures incluaient aussi une période de questions. De plus, dans la mesure où une conférence démarrait généralement 15 ou 20 minutes en retard, sa durée réelle approchait les deux heures. Mélinda préparait néanmoins cette conférence avec une certaine excitation. De grands pontes étaient venus à ce colloque, comme à chaque fois. Et, s’il y aurait son éternel rival à Ashnard, Jung Barrow, Mélinda avait aussi vu d’autres esclavagistes bien plus puissants qu’elle, ceux qui faisaient partie de ce qu’elle appelait « l’esclavage industriel », soit ces grands propriétaires terriens qui possédaient des centaines, voire même des milliers d’esclaves, entassés dans des cités-esclaves tyranniques, et qui étaient utilisés pour entretenir l’industrie et l’agriculture de l’Empire ou de ses alliés. La tâche de Mélinda serait d’essayer de convaincre ces puissants. Certains étaient même venus en personne.

En gros, toute une bonne partie du gratin esclavagiste était réunie à Fort-Hiver, et la sécurité, naturellement, y était renforcée. Tandis que Liana jouait, et que Mélinda consultait ses notes, de nombreuses patrouilles survolaient le fort. Outre les gardes, il fallait également compter sur les détecteurs magiques, nombreux, les démons, les chiens de guerre infernales, qui ne craignaient pas le froid, et qui erraient dans les cours, leurs gueules infernales soupirant, prêts à cracher des flammes, les gargouilles qui se tenaient sur le toit de tourelles, et observaient toute la zone. L’importance du colloque avait amené Sire Hiver à des mesures de protection draconiennes. Chaque esclavagiste et sone sclave personnel avaient reçu une carte d’identification à présenter aux gardes. Il y avait deux gardes devant chaque chambre, sans compter ceux qui se promenaient dans les couloirs. Impossible de sortir ou d’entrer sans tomber sur des gardes. Dans la mesure où certains esclavagistes étaient parfois paranoïaques, la sécurité du fort avait été l’une des priorités de Sire Hiver.

Depuis son bureau circulaire au sommet du donjon, le châtelain regardait, depuis une baie vitrée, la région au loin. Il n’était pas sans ignorer l’existence, même au sein de l’Empire, de groupes terroristes antiesclavagistes, qui se confondaient généralement avec les anarchistes démocrates réclamant, à coups de bombes, d’attentats et de prises d’otages, l’instauration d’une démocratie. Cette lie n’était pas particulièrement dangereuse, et bien moins solide ou active qu’à Nexus, mais l’était tout de même suffisamment pour que certains esclavagistes se sentent gênés. Cessant d’observer les lieux, son domaine, Sire Hiver se tourna vers une série de cartes sur un coin, en observant plusieurs, celle présentant le domaine, et celle présentant le château. Fort-Hiver comprenait plusieurs petits villages dont les activités touristiques rapportaient un peu d’argent. Les finances de la seigneurie reposaient essentiellement sur tout un complexe minier permettant notamment de produire du fer, et d’autres ressources minières. Fort-Hiver disposait aussi d’une carrière, protégée par de hauts murs pour permettre l’extraction de pierre.


Le château, quant à lui, se présentait comme une structure en deux parties. D’un côté, le périmètre extérieur, qui était une grande cour en pente où de nombreuses patrouilles s’affairaient. Des chiens infernaux accompagnaient les gardes, et on pouvait voir des tentes, des cages vides, ou presque... Les jumelles celkhanes permettraient sans doute aux commandos de voir un sinistre spectacle dans ces cages en fer.

Il y avait des gens à l’intérieur. Ils portaient des haillons, et, pour les plus chanceux, grelottaient, les autres étant morts de froid. C’était là l’une des cruelles punitions de Sire Hiver pour tous ceux qui commettaient l’erreur de se rebeller dans les mines ou dans la carrière. Ils étaient enfermés comme des bêtes dans des cages, ou mis au pilori, et devaient endurer ce froid hivernal. Malheureusement pour ces derniers, leur punition était tombée au cours de la tempête.

Le long du périmètre extérieur, on ne trouvait que des gardes, et ceux que les Celkhanes avaient tué n’alerteraient pas beaucoup la garde. Il était fréquent que, avec des bourrasques, des gardes inexpérimentés tombent dans le vide et se brisent le cou. Les Celkhanes avaient actuellement réussi à traverser le premier mur, et se tenaient prêts d’une espèce de grosse tente chauffée et éclairée dans la cour extérieure, où plusieurs esclavagistes se tenaient avec d’autres. Cette grosse tente abritait en effet une patinoire. Sire Hiver avait naturellement pensé au confort et aux loisirs, et ce fut dans cette tente qu’un neko perçut une présence extérieure. Il ne fut néanmoins pas le seul à les sentir.

Dehors, l’un des chiens de guerre s’arrêta sur place, et se mit à grogner, montrant d’énormes dents avant de s’approcher de l’une des tours. Il tirait sur sa laisse, agité, et les deux gardes se consultèrent du regard, avant de s’approcher de la tour. L’un des deux tapa à la porte, et attendit un peu. Les deux gardes portaient de longs manteaux noirs et des casques avec des fourrures. L’un des gardes à l’entrée regarda par la trappe, et ouvrit.

« Ben quoi, les gars ? Vous vous les gelez ? »

Cette réflexion lui valut une bourrade de la part d’un des deux patrouilleurs, qui s’aventura au rez-de-chaussée, attirant avec lui des flocons de neige. Plusieurs gardes étaient en train de se détendre en jouant aux cartes.

« Le chien a senti quelque chose ! expliqua l’homme en désignant la bête, qui continuait à grogner.
 -  J’ai rien senti d’anormal, moi... rétorqua le sergent.
 -  Une chance que je ne me fie pas à l’avis des blaireaux ! lâcha le patrouilleur. Vous avez relevé les gardes du haut ?
 -  La prochaine relève est dans une heure. »

Le patrouilleur soupira, continuant à tenir le chien infernal par la bride. Ce dernier continuait à grogner, de plus en plus nerveux.

« Moi, je dis qu’il y a quelque chose de pas net. Les chiens infernaux ne s’excitent pas sans raison. Il a du ressentir de la chair fraîche.
 -  Peut-être un esclave qui s’est échappé du donjon...
 -  M’étonnerait..., objecta un autre garde, assis. Vu l’état dans lequel ils sont, ils sont totalement incapables de ce genre de prouesses. »

Le patrouilleur grinça des dents.

« Fermez vos gueules, minables ! On grimpe au sommet de la tour ! Le premier qui chiale surveillera les cages, ou donnera à manger aux clébards ! »

Une perspective guère encourageante : le dernier garde qui avait fait ça avait perdu sa main, le chien l’ayant dévoré au passage. Les gardes se rendirent à l’avance, et prirent leurs fléaux, leurs hallebardes, leurs boucliers et épées, avant de commencer à monter, sans se douter qu’ils avançaient vers une escouade de Celkhanes.

[* : La police utilisée pour le planning du colloque est Arabic TypeSetting.]

DC d’Alice Korvander.

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Les celkhanes avaient rempli le premier objectif, s'infiltrer dans le château! Bon, elles n'étaient pas encore au chaud mais elles étaient au moins dans le périmètre de ce château où se tenaient beaucoup de tête pensante du réseau esclavagiste. La troupe de femmes était clairement visible à leur arrivée, une fois les gardes partent faire le saut de l'ange, les capteurs sous leurs semelles les rendaient invisibles comme le vent et chacune progressait doucement, se fiant à leur plan, chaque soldat avait sa mission pour le moment. Suki avait la sienne et à pas de velours sous les souffles de glace, chaque celkhane avançaient, ne laissant que leur emprunte dans la neige. Plus aucun garde en vue, les autres étaient surement un peu plus au chaud à redouter le moment où ils devront mettre le nez dehors. Les pas silencieux se faisaient lentement et en observant ce qui se tramait plus en haut dans le périmètre extérieur. Un spectacle des plus écœurants! La cruauté de ses hommes poussant à enfermé ses pauvres gens dans des cages, dans le froid avec pour ainsi dire, rien sur le dos! Ça les révulsait toutes, en tant que Celkhane, l'esclavagiste était vraiment une forme horrible de maltraitance!

Mais ainsi, en plus des gardes en patrouille, elles pouvaient voir des créatures qui servaient de chien de garde, ce que leurs yeux ne peuvent voir, leur nez le sentent? Bien jouer mais ses femmes avait plus d'un tour dans leur sac! Leur lunette sur le nez, chacune pouvait voir l'autre et celle au centre donna des ordres gestuels que chacune comprenait et acceptait la tâche annexe à cette mission importante. Faire tomber des têtes, certes, mais celkhane avant tout! Alors qu'elles allaient se préparer à passer à l'action, celle qui était la plus proche d'une des portes du personnelle vit plusieurs gardes venir vers elle, un chien grognant vers elle en tête. Brave bête, il allait pouvoir se réchauffer en cet hiver des plus froids dans cette région hivernale! Elle décrocha de sa ceinture une petite bille en verre blanc qu'elle jeta sur la jambe du soldat qui tenait la laisse. La bille éclata dessus et il avait surement ressenti le choc sauf si le froid lui avait ôté toute sensation mais la suite, il allait la sentir. Le chien de guerre se calma en reniflant une nouvelle odeur et il se tourna vers la jambe de son maitre pour soudainement grimper sa jambe, faisant tomber sont propriétaires dans la neige! Qu'est-ce que ce chien avait senti? Une femme en chaleur? Peut-être bien, la bille contenait des phéromones animales pour exciter le plus chaste des animaux!

Aussitôt ressenti, l'animal se jeta sur la jambe pour le prendre comme s'il s'agissait d'une femelle très chaude! Faisant rire ses camarades qui se moquaient de lui, certains disaient que la zoophilie était dégoutante, d'autres disaient qu'il y avait des jambes pour ça mais personne ne voulait essayer de retirer ce fauve de la jambe, pas même le principal intéressé. Si en les nourrissant, ils pouvaient perdre une main, qu'est-ce qu'ils allaient perdre en coupant l'acte? La celhkane esquissa un sourire avant qu'ils ne rentrent au chaud, ayant bien rigolé sur ce spectacle et pour laisser les tourtereaux ensemble. Il aurait été facile de les supprimer tous ensemble mais il ne fallait pas éveiller les soupçons. Faire croire à des choses « naturel ». Les chutes, l'animal en chaleur, à présent, les esclaves! Là, la tâche se compliquait et chacune des femmes sauta dans le vide, usant de sort de vent pour rebondir une fois proche d'une quinzaine de mètres. Une simple zone de neige un peu balayée, rien de remarquant! Les hommes armés de leur chien faisaient leur ronde même si les chiens avaient déjà repéré sans voir la menace. Après la saison des amours, la saison des morts!

Chacune des soldates près des gardes ou chien retira une petite bille grise qu'elles jetaient sur leurs propriétaires. Tout comme l'autre procédé, le chien détecta une odeur avant de sauter sur le soldat qui tenait la laisser et le tuer ou l'amocher salement! Un tel mouvement de panique faisait paniquer autant les hommes que les chiens, distrait par ça! Les quelques chiens qui avaient sauté sur leur maître furent eux, exécuté! Sans sommation. Trop tard pour certaines, infirmerie d'urgence pour d'autres, la zone c'était bien vidé en bas même si les cekhanes étaient rester de marbre au milieu de la neige. Que restait-il? Six soldats, les chiens enfermés par peur qu'un drôle de virus court, que demander de mieux? Il était temps pour ses femmes de prouver qu'elles représentaient bien leur section, l'infiltration et l'assassinat – hormis Suki même si elle participait – et tel des fantômes, elles arrivaient dans le dos des autres pour enfoncer leur lame dans le cou pour le tuer sans qu'ils ne puissent crier. C'était à dame nature de faire la suite! Les quelques soldats mouraient comme une chute de dominos et leur corps étaient un peu cachés près d'un tas de neige, pour ce qui reste de visible, la prochaine ronde les aura déjà couvert.

Sans se faire voir une seule seconde, les celkhanes approchaient le fort et une des femmes de l'armée coupa le cadenas avec un couteau laser, retirant son camouflage quelques secondes. Une femme d'environ vingt-cinq ans, le visage assez rouge à cause du froid, des lunettes noires sur le nez, elle plaçait son index sur ses lèvres pour indiquer le silence. Elle confia quelques armes pris sur les soldats morts et leur ordonna de se cacher et d'attendre que la tempête se calme pour fuir. Ses esclaves devaient bien connaître un petit coin ou personne ne passaient ou rarement? Les cadavres dans les cages suffiront à faire croire que tout le monde est mort ou calme pour ceux qui observe au loin. Au pire, leur arme serviront à se défendre pour leur liberté. Phrase à double sens puis une autre tempête se préparait aussi mais dans le confort et le luxe de ce fort où étaient groupés les esclavagistes. Les esclaves n'avaient même pas le temps de parler que la femme disparaissait de nouveau pour rejoindre le reste de la troupe. Même s'il y avait quelques hommes dans la cage, elles n'avaient pas le temps de le laisser crever de froid, pour une fois, ses hommes aussi seront libres.

Rien à craindre du petit couple laisser plus tôt là-haut, le temps que les gardes abattent les chiens et transportent les blesser, ils étaient retourné dans le fort, non pas avec une grande honte, surtout que le mot avait surement déjà parcouru chaque oreille du personnel de sécurité... Après cette petite bifurcation pour sortir du fort, elles y retournaient de la même façon qu'en arrivant sauf qu'il s'agissait d'un nouveau mur plus grand encore! De nouveau prête, chaque soldates utilisa leur grappin pour se hisser à une vitesse folle en haut du mur sauf que cette fois-ci, personne! La pause? La panique à cause des chiens? Un piège? Les celkhanes restaient bien groupés et suivaient leur ordre en progressant doucement... Suki marchait avec l'idée de se venger mais pas pas tout de suite, elle pouvait néanmoins passer ses nerfs sur quelques soldats au service de ses démons.

Mélinda Warren

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Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 4 mercredi 29 août 2012, 22:46:04

Sire Hiver était en train de comparer dans son bureau plusieurs vins quand on vint l’avertir. En fin connaisseur, il les humait, avant de boire quelques gorgées, et devait bien admettre une chose : le vin ashnardien, et ce même si on était un fervent adepte du principe de préférence nationale, était infect. Difficile de dire si la qualité exécrable de ce vin était lié aux terres ou à la dextérité des agriculteurs ashnardiens dans la confection du vin. Or, Sire Hiver ne pouvait clairement offrir un vin de faible qualité à ses hôtes. Il décida donc d’opter pour du vin importé depuis certaines provinces terriennes. Il en avait dans ses caves, et en était là quand on toqua à sa porte.

« Entrez ! »

La porte s’ouvrit, livrant passage à une délicieuse femme. Elle avait une minijupe, des collants, et un pull bleu qui la rendaient très sexy. Pendant un bref moment, l’alcool aidant, Sire Hiver se demanda si elle ne venait pas pour un « massage » particulier, mais se retint, en se rappelant, fort à propos, qu’il n’avait jamais fait ça. Essayant de ravaler sa crainte devant cet homme, l’esclave ne tarda pas à parler, et lui expliqua plusieurs choses qui contrarièrent Sire Hiver. Plusieurs des chiens infernaux avaient inexplicablement perdu la raison en s’attaquant aux gardes. Un tel phénomène était courant avec les molosses de guerre infernaux, mais les chiens de Sire Hiver étaient bien entraînés, justement pour prévenir ce type d’incident !

« Et... Hum... Les esclaves ont été libérés... »

Sire Hiver ne dit rien, mais une moue contrariée traversa son visage. Les esclaves n’iraient pas bien loin, mais qu’on joue avec son autorité l’énervait. La moue devint une lueur agressive dans son regard, et il frappa du poing sur son bureau. Ah, ils voulaient s’échapper ? Se soustraire à sa punition ? Furieux, Sire Hiver se redressa, et s’approcha de la baie vitrée, réfléchissant rapidement.

« J’espère sincèrement pour vous que vous avez vérifié si leurs colliers sont toujours opérationnels.
 -  Ils... Ils le sont, Monsieur... »

Les colliers étaient un terme qui désignaient un gros collier qu’on attachait autour du cou d’un esclave, avec, à l’intérieur, une charge explosive. Un tel collier était impossible à retirer sans la clef d’origine, à moins d’être un éminent spécialiste en la matière. Une fausse manipulation provoquait l’explosion de la charge, qui se contentait de pulvériser la tête de son porteur. Ce petit procédé, d’origine tekhan, et savamment distillé par les raiders à travers le monde, assurait un contrôle absolu sur les esclaves. Sire Hiver hésita à les faire sauter, mais les esclaves étaient trop affaiblis pour tenter de sortir du château. Dehors, le froid les tuerait à coup sûr.

« Il semblerait que nous ayons des invités surprises... »

Réfléchissant pour lui-même, le châtelain ordonna d’un ton sec qu’on les retrouve, le plus rapidement possible. La femme en profita pour s’éclipser, et le seigneur regarda pensivement depuis sa fenêtre. Cette maudite tempête avait du recouvrir les traces de ces agents infiltrés. Qui étaient-ils ? Des espions nexusiens ? Sûrement pas de simples terroristes désorganisés et idéalistes. Pour perturber les chiens de guerre, ils devaient avoir un équipement de pointe, voire même des affinités magiques. C’était ça, le problème, avec les démons. Leur loyauté était constamment vacillante. Quoiqu’il en soit, le châtelain ne pouvait permettre que des trouble-fêtes viennent les déranger.

Dans sa chambre, Mélinda, bien loin des soucis de Sire Hiver, et bien loin de se douter que Suki, sa vieille « amie », était très proche, continuait à peaufiner sur son discours, à le relire pensivement, à mettre de simples notes. Ici, pense à retenir ton souffle. Là, elle devait marquer une intonation, laisser le temps se suspendre, ou ici, aller vite. Elle était plongée dedans quand elle sentit quelque chose frôler sa jambe. Surprise, Mélinda leva la tête de ses papiers, et vit, près de l’un de ses pieds, le corps de Liana, avec sa petite tête qui léchait sa jambe. Semblant réaliser qu’on l’observait, Liana leva la tête, des yeux suppliants, et se frotta contre les jambes de sa propriétaire.

« Myaaaaw... »

Esquissant un léger sourire, la vampire selaissa attendrir, déposa ses feuilles sur une table, et se laissa tomber sur le sol, se recevant sur ses genoux. A hauteur du tapis, elle caressa le corps de Liana, qui se mit à ronronner.

« Désolée, Liana... Il ne faudrait pas que je néglige ton bonheur...
 -  Hum... Rrrrrr... Je... Je suis une-une neko en... En manque d’af... Affec... Aaaaah... »

Et, dans une autre partie du château, une escouade de Celkhanes avançait. Elles avaient utilisé leurs grappins pour atterrir sur l’un des murs du château itself. Elles pouvaient dès lors voir à quel point le château semblait immense. Le donjon était encore très éloigné, le périmètre intérieur du château étant un ensemble de murs, de tours, de balistes, de trébuchets fixés sur les murs, de rondins de bois retenus à la muraille. Plusieurs escaliers en pierre longeaient les murs, menant à d’autres murs entre des murs, et il y avait de nombreux gardes. Elles avaient atterri près d’une tour allumée où des gardes discutaient entre eux d’une situation qui pourrait bien les intéresser, car elle leur offrirait leur première réelle victime.

« Ces putains de cris sont flippants, n’empêche !
 -  Ne t’en fais pas pour ça, ce n’est rien d’autre que Crasper.
 -  Crasper ?
 -  L’un de nos chers invités. Il est venu avec plusieurs esclaves. Toute une famille, en fait. Il est dingue. J’ai pitié pour eux. Mais les ordres du patron sont clairs : on n’intervient pas. S’il a envie de s’amuser avec eux, c’est son droit.
 -  N’empêche que ça me fait flipper ! Et pourquoi il fait ça dans notre cellule ?
 -  Pour être en paix... Bon, et maintenant, arrête de me faire chier ! T’as été assigné à la surveillance de la porte de la cellule, alors t’arrêtes de faire ta fine bouche, ou je te fous au trou ! »

Le garde, de mauvaise grâce, capitula, et se mit en route. Il fallait juste le suivre pour atteindre la porte menant à la grande cellule commune de ce secteur, où Craster, fruit d’une union consanguine, était en train de fouetter ses esclaves à sang, par pur plaisir sadique.

DC d’Alice Korvander.

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 5 mercredi 05 septembre 2012, 22:51:14

La phase un était rempli, infiltré le château. C'était chose faite! En chemin, elles avaient foutu un petit bordel bien vite maitriser et dont les chiens infernaux étaient jugé coupable sans l'ombre d'un doute, les sauveuses d'esclaves pourront continuer leur mission en bonne et due forme! Les esclaves libérée et armée, celle chargée de les libérer n'avaient rien pu faire pour leur collier mais par ce temps, même libérer, ils n'auraient surement pas idée de les tuer purement et simplement? Même atroce, ce genre de personne aimait donner pire que la mort en guise de punition et ils ne se doutaient pas de leurs armes. Si jamais elles trouvent la clé, elles tenteront de les libérer mais pour le moment, il faut espérer qu'elle trouve un moyen par elles-même de trouver la clé et de se libérer pour fuir cet enfer très très loin. Un nouveau rempart était franchi et le château et ses têtes à faire tomber approchaient. Oh bien sur, le menu fretin était toujours là mais il était souvent facile de les esquiver. Surtout qu'elles avaient tout un arsenal pour toutes les possibilités sur leur route.

Vu la mission, les têtes pensantes de l'armée n'ont pas oublié de les armer de gadget en tous genres pour tout genre de situation. Il devrait bien y avoir quelque chose où elles ne disposent de rien, surtout que leur tenue ne leur permettait pas de trimballer toute une valise sur elles! Du coup, même si une porte en métal, épaisse de plusieurs centimètres venaient à leur barrer la route, elles ont de quoi passer! Ça ressemblait à un stylo mais le laser peut transpercer une couche épaisse de presque dix centimètres! Mais vu la puissance du laser dans un si petit objet, il n'est utilisable qu'une fois et chacune en disposait d'un. Avec, elles pouvaient faire un trou assez grand pour qu'une fille passe par le trou, sans ramper ou quoi que soi. Mais pour le moment, les défenses n'étaient pas si hautes, preuve qu'ils pensaient le château imprenable. Impossible n'est pas et bientôt, elles allaient mettre un grand coup de fusil à pompe dans la ruche. Certaines abeilles vont se mettre en colère et foncer dans le tas mais un bon tas va mourir en peu de temps qu'il n'en faut pour remarquer que quelque chose cloche.

Sur les remparts du nouveau mur, les celkhanes avançaient doucement, quelques mètres de distance, les discussions de quelques gardes avaient attiré l'attention de la première soldate en avant. Les autres ne tardaient pas à savoir ce qui se passait et malgré la mission, ses femmes au cœur d'or ne pouvaient cautionner ça! Celle qui semblait être à la tête des opérations manipulait la magie pour parler via les esprits et demanda un volontaire pour les sauver pendant que la mission va continuer, malgré qu'elles vont attendre la volontaire un peu plus loin mais en s'assurant que rien ne cloche plus loin? Chacune était assez tenté mais il restait la mission. Et puis ce Crasper restait une des cibles. L'armée avait un bon dossier sur ce taré! Un esclavagiste qui adora autant acheter de nouvelles victimes qu'en vendre! Son défaut, jouer un peu trop avec ses victimes et une fois morte, les jeter comme un vieux mouchoir usagé. Quelques-uns de ses petits commerces firent stopper par le passé, élimination complète de ses complices. Rares étaient ceux qui ont vainement tenté de donner une bonne raison à leur acte. Suki leva la main, moins femme de glace qu'avant, entendre qu'une famille entière se faisait maltraiter pour le bon plaisir d'un sadique, elle allait s'en occupé, un bref signe de tête pour leur signaler de reprendre la mission alors que Suki allait se charger de ce Crasper.

La jeune femme suivait le garde qui devait retourner près de cette pièce des horreurs et en effet, les cris étaient horribles et insoutenables! En approchant, elle remarquait que c'était surtout une voix de petite fille qu'elle entendait, crier et supplier en vain. Le garde arriva près d'une cellule isolé, au fond d'un couloir, calme sans l'ombre d'un second garde dans le coin. Même pas le silence en guise de compagnon, non, des cris terrifiants! Le garde mal à l'aise faisait quand même son boulot alors que Suki rasait les murs, son doigt effleurant la surface la rendait totalement invisible, comme le vent! Elle approcha du garde, une main sur son arme, la seconde à la gorge, elle lui coupa la circulation sanguine avec deux doigts! Le cerveau n'avait plus de sang, il tomba dans les pommes en quelques secondes. Champ libre à présent, elle entrouvrait doucement la porte qui, heureusement ne fit aucun bruit. Passant un œil, elle fit ce taré d'esclavagiste se donner du plaisir en foutant une bande d'esclaves enchainés au mur. Côte à côte, du plus grand au plus jeune, ça ressemblait à une famille, tous avaient des cheveux noirs, le dos en sang. Un homme, une femme, une jeune femme environ dix-sept ans, un garçon de dix ans à peu près et une fillette de sept ans.

Suki se faufila dans la pièce en laissant la porte entrouverte en cognant volontairement dedans pour attirer l'attention de Crasper. Ce dernier se retourna et apercevait la porte à peine ouverte. Un grand coup de pièce dedans pour la refermer avant de reprendre son rire de timbré. À peine caressait-il son fouet en long que Suki posa le pied sur le bout du fouet et son coup n'avait donc rien fait puisque le bout était maintenu. Pensant que la pointe était accrochée quelque part, il tirait doucement dessus avec sa face d'ahuri où l'on pouvait y lire facilement la folie de cet homme. Le crâne presque chauve, le regard assorti à son sourire débile, il vivait là ses derniers instants. Elle ne saurait dire à quel point elle avait envie de l'attaché dans un coin et lui faire subir la même chose mais elle ne pouvait pas. Le signal n'était pas donné et puisque mort il devait être, accident cela devait paraître. Comme un imbécile, il s'acharnait à tirer dessus alors que la clekhane maintenait l'arme avec son poids. Puis pour abréger ses souffrances à chaque essai, un couinement purement débile profond, elle donna un grand coup, la main bien allongé sur sa nuque.

D'ordinaire, cela pouvait seulement assommer mais vu la puissance de ce petit bout de femme, elle l'avait bien tué! Et dans le doute, elle renversa une chaise et brisa l'un des pieds. Le morceau de bois entre les mains, elle donna un très grand coup sur la nuque et le craquement s'était bien entendre par tout le monde. Les esclaves ne devaient pas comprendre grand-chose? Allaient-ils subir une nouvelle folie de leur maître? Eh bien non! Une fois son forfait accompli, elle plaçait le pied de la chaise derrière la nuque de Crasper, la chaise derrière pour imiter une chute malheureuse! Attention au détail, elle avait même mis le pied de la chaise dans le bon sens. Mais un homme même fou ne tombe pas si facilement! Il était fou, non? Suki abaissa le pantalon du mort pour faire croire que frapper les autres en caleçon était nettement mieux, ainsi, cet esclavagiste s'était pris les pieds dans un nouvel élan et il était malheureusement tombé la nuque la première sur la chaise! Pour en rajouter une couche, elle versa un peu d'alcool sur sa veste, un peu beaucoup, la bouteille près du corps et le verre renversé sur la table. Voilà, ivre mort, la chute paraissait plus naturelle, comme la chute qui l'aurait bien tué sur le coup!

Suki désactiva sa tenue quelques instants pour venir rassurer les esclaves car une voix inconnue et invisible qui tente de les rassurer, ça ne fonctionnerait pas! Dans sa tenue habituelle, elle se plaçait tout à droite, à côté de la plus jeune des filles et observa la petite famille encore en vie.

« Ne craignez rien, il est mort. Rester comme ça, si quelqu'un demande ce qui s'est passé, raconter qu'il vous à brutaliser et que apparemment, ses propos étaient de plus en plus étranges avant d'entendre le bruit d'une chute. Ainsi, ils devraient tout gober une fois qu'ils s'apercevront de tout ça. Je reviendrais vous chercher après. J'ai un boulot à finir avant alors garder espoir! »

Un bref sourire vers la plus petite avant qu'elle ne redevienne invisible. Elle quitta la pièce en observant tout avec ses lunettes, pas le moindre cheveu de tomber? Pas de trace? Pas d'indice, tout concordait à une chute d'un bourré? Bon, c'était parfait! Un esclavagiste en moins et il n'était que le premier avant la boucherie en groupe! Suki quitta la pièce, refermant doucement la porte, le garde assied contre le mur semblait lui aussi avoir eu un coup de barre. À la différence que lui, il était toujours en vie. Sa mort rendrait les choses plus louche. Avec la magie du leader, elle les retrouva bien vite un peu plus loin pour la suite de la mission.

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Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 6 vendredi 07 septembre 2012, 21:15:13

« Craster est mort... »

Sire Hiver répétait l’information en essayant de la digérer, mais elle avait un goût acre dans sa bouche. L’un de ses invités était mort... Certes, ce n’était pas une grande perte, mais une mort restait malgré tout une mort. Craster était le fils malade d’un esclavagiste qui avait acquis une bonne réputation, mais sa folie avait conduit son domaine à s’affaiblir. A dire vrai, Hiver ne l’avait invité que parce qu’il descendait d’une lignée prestigieuse, et qu’il respectait les traditions. Mais, pour autant, il n’aimait pas Craster. Un jeune dandy prétentieux qui brutalisait bien trop sa marchandise.

On lui avait rapporté l’information. Chaque invité avait sur lui une espèce de cristal magique qui était reliée à ses fonctions vitales. Une fonction de sécurité indispensable, et celle de Craster avait cessé d’émettre, confirmant qu’il était mort, et que quelque chose se tramait .Des commandos s’étaient infiltrés, et, pour avoir réussi à aller aussi loin, ils devaient être bien équipés et bien entraînés.De quoi donner du souci à Hiver, qui ignorait totalement de qui il s’agissait. En aucun cas, il ne pouvait s’agir de simples amateurs, de ces terroristes ashnardiens qui prônaient la liberté et la mort du commerce par l’abolition de l’esclavage. Ils étaient bien trop fanatiques, et manquaient trop de moyens pour réussir un tel coup d’éclat. Mais alors, qui ? Hiver n’avait, à vrai dire, que l’embarras du choix. Il pouvait s’agir d’esclavagistes nexusiens, tekhans, ou même d’un commando envoyé par un esclavagiste ashnardien afin de faire le ménage en supprimant quelques rivaux. Difficile d’enquêter pour le moment, car Craster était détesté et haï par la majorité des esclavagistes. Sa mort semblait inévitable. Le milieu de l’esclavage était impitoyable, et le marché que Craster détenait était convoité par bien des rivaux. Avec sa mort, c’était une prestigieuse lignée qui s‘éteignait.

« Pour autant, je ne peux décemment pas tolérer qu’on massacre impunément mes invités... »

Il se leva de son siège, poussant un soupir. L’individu qui était avec lui restait dans un coin, attendant fidèlement qu’on lui donne ses instructions. Dans un monde où des épées croisaient des pistolets à énergie, Hiver ne pouvait se permettre d’avoir comme seuls gardes des chevaliers en armure et des démons. Il avait aussi pris le soin d’embaucher des individus un peu plus performants... Tel l’être qui se tenait dans son bureau, et qui avait désactivé son camouflage optique et thermique.

« Le dernier signal vital émis par le cristal de Craster se trouvait dans l’un des cachots extérieurs. Je veux que vous y alliez, que vous découvriez qui l’a tué, et que vous mettiez fin à tout ce bordel. »

L’individu hocha lentement la tête, et Sire Hiver se retourna vers lui.

« Si vous réussissez, vous aurez droit à une confortable prime, vous savez que je ne lésine pas sur les moyens... Mais je ne supporte pas l’échec, alors, si jamais vous revenez bredouille... Considérez que toute mort supplémentaire sera une perte de gain sur votre salaire. »

L’individu ne dit rien pendant plusieurs secondes, et, quand il parla, ce fut à travers un brouilleur, qui rendait sa voix forte, caverneuse, et mécanique :

« Les termes du contrat sont acceptables.
 -  Alors, en piste ! » s’impatientait l’homme.

L’individu n’avait pas besoin de plus. Sire Hiver ignorait tout de lui. Il ne savait même pas son sexe, et le considérait, à défaut, comme un homme. Il ignorait son âge, son nom, sa nation, et ne savait qu’une seule chose : il appartenait à l’une des plus vieilles et des plus renommées guildes de mercenaires et d’assassins d’Ashnard. A dire vrai, la confrérie était si ancienne qu’elle n’était pas réservée à Ashnard, mais les Ashnardiens étaient ses principaux clients. Leurs services n’étaient pas donnés, loin de là, mais la confrérie des Sans-Nom se devait d’être à la hauteur de sa réputation. Autant dire qu’on ne faisait appel à eux que pour des situations exceptionnelles. Ce mercenaire avait été dépêché par les Sans-Nom pour assurer la protection des esclavagistes.

Le Sans-Nom s’approcha lentement de la baie vitrée, et l’ouvrit. La neige et le vent s’engouffrèrent rapidement dans la pièce. Mais on lui avait demandé d’aller vite. Hiver vit ses vêtements s’envoler, ainsi que ses papiers. Dehors, c’était la tempête, et la baie se referma derrière l’homme, qui s’avança sur la terrasse, son corps uniquement reconnaissable par les rayons bleutés qui éclairaient son corps. Le Sans-Nom s’approcha du rebord, et activa son camouflage optique, puis sauta dans le vide.


Le Sans-Nom

Tout en chutant, le Sans-Nom répétait ses objectifs dans sa tête. Aller voir le corps de Craster, trouver son assassin, et le neutraliser. C’était, pour lui, une mission facile. Le Sans-Nom était un spécialiste de l’infiltration, et un expert en armes blanches, qui n’utilisait quasiment jamais d’armes à feu. Il privilégiait l’utilisation de ses deux longues épées, ou, à défaut, de sa magie. Le mercenaire était ce que les Tekhanes appelaient un Techno-Mage, c’est-à-dire quelqu’un capable d’utiliser la magie et la technologie. Un guerrier du futur. Sa chute libre le rapprochait de la caserne où le corps de Craster avait cessé d’émettre. Il s’y dirigeait sans difficulté, son viseur lui permettant de visualiser clairement l’objectif. Il tendait les bras pour se diriger dans sa chute, et renforça la résistance de son armure en approchant du point d’impact, puis enveloppa son corps d’un bouclier magique de protection. Sans un cri, le Sans-Noms s‘écrasa violemment dans la poudreuse, faisant voler de la neige tout autour de lui. Il se redressa alors, et regarda autour de lui, puis s’approcha de la porte d’entrée, invisible et silencieux, traqueur monstrueux et amoral.

A l’intérieur du château, les Celkhanes, quant à elles, avaient réussi à entrer à l’aide de leurs grappins, filant par une terrasse qui leur permettait d’entrer dans le cœur du fort d’Hiver. Il s’agissait d’une partie sombre du château, avec quelques gardes, et qui menait vers l’une des salles de réception. On pouvait y entendre des rires, de la musique, et une délicieuse odeur qui remontait à travers les couloirs du château. Mélinda, quant à elle, était toujours assez éloignée, mais avait choisi d’envoyer Liana. La vampire avait faim, et la neko aussi, et elle lui avait mis autour du cou un collier avec un pendentif rouge. Son symbole. La petite neko s’avançait rapidement à travers les couloirs, filant le long des escaliers, guidée par son flair.

Ce flair-ci la conduisit à prendre d’autres couloirs, et à se rapprocher, sans le savoir, des Celkhanes. Elle se dépêchait, car elle était dans une zone lugubre, qui lui faisait peur. Peu de gardes, et des couloirs sombres.

« Idiote de neko ! se sermonna-t-elle en s’arrêtant et en regardant autour d’elle. Brrrr, que cet endroit est lugubre ! Je n’aurais pas du suivre mon flair...#

Elle était dans un grand couloir, et les mugissements du vent la faisaient trembler. Elle ne pouvait pas le sentir ou le voir, mais les Celkhanes n’étaient qu’à quelques mètres d’elle. Tournant la tête, elle remarqua que l’odeur qu’elle suivait émanait d’une porte entrouverte. Elle se faufila à l’intérieur, et s’avança au milieu d’objets encombrants, des meubles poussiéreux, des armures dans des coins, et des caisses. Elle reniflait, et s’approcha de la cheminée, avant de s’arrêter, et de regarder autour d’elle, en fronçant les sourcils, la queue redressée.

« Qui.. Y a quelqu’un ?! Je vous préviens, s’il y a quelqu’un, ma Maîtresse se fâchera toute rouge !! »

Personne ne lui répondit, et elle regarda attentivement, avant de soupirer, et de se taper sur la tête avec la queue.

« Ce château sinistre me rend lugubre... Pourquoi diable Maîtresse m’a-t-elle emmené dans un endroit aussi terrifiant ? Je suis sûre qu’il y a plein d‘araignées et de fantômes, et d’autres créatures sinistres, dans les coins ! »

Liana aimait bien parler toute seule. Elle avait plus de 80 ans, après tout ! Elle paraissait si jeune grâce aux potions magiques de sa Maîtresse, mais ça n’empêchait pas qu’elle soit assez âgée. Elle se rapprocha de la cheminée, et renifla, puis comprit son erreur. L’odeur était forte, mais venait d’en-dessous. Elle regarda à nouveau la pièce sombre, persuadée qu’il y avait quelqu’un, mais sans pouvoir se l’expliquer. Elle se dépêcha de filer, se sermonnant à haute voix en sortant de la chambre pour filer dans le couloir.

« Vite, vite ! Maîtresse Warren ne sera pas contente, si tu continues à traîner comme ça ! »

DC d’Alice Korvander.

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 7 mardi 25 septembre 2012, 21:51:38

Après les gardes, voilà un connard en moins sur la liste des cibles à abattre. Suki s'était chargé de faire passer ça pour un tragique accident idiot en plus! Pourquoi leur donner un beau rôle dans la mort? Trop presser, il s'était pris les pieds dans son pantalon descendu aux chevilles puis il s'était briser la nuque qu'une l'un des pieds de chaises, tout simplement! Comme en plus, il avait l'air d'un taré, ça passerait encore mieux. La lieutenante n'était pas maîtresse dans l'art de parler par télépathie mais elle avait vite rejoint son groupe dans le château en faisant tout pour laisser le moins de trace possible. Les esclaves devraient s'en tirer sans trop de problèmes, ils risquaient d'être légué à d'autres esclavagistes en attendant ou conserver par le propriétaire du château mais elles viendront les chercher une fois le grand bazar mis en place. Quel esclavagiste viendrait s'inquiéter de sa marchandise avant de sa propre vie? Suki comme ses camarades n'en connaissait pas personnellement. Le garde assoupi ne tarderait peut-être pas à reprendre conscience pour voir le tragique spectacle qu'il avait raté devant son assoupissement. Si ça se trouve, les celkhanes n'auront pas besoin de le tuer, le maître des lieux le fera pour elles.

Avançant doucement dans le château, elles savaient ce qui allait se dérouler sur les prochains jours, où et quand? Elles n'avaient pas les détails exacts de qui passe quand et pour quel sujet mais elles savaient que cette réunion se tenait là. Et si l'horaire était respecté, il restait un tas de gros porcs qui mangeaient des petits plats en bavardant, peut-être sur des choses anodines, peut-être sur des choses horribles à propos d'humaine traitée en marchandise? La salle était de plus en plus proche mais le commando se rapprochait de plus en plus de la salle de réception. Quand des gardes passaient au milieu du couloir, rien à craindre, les clekhanes rasaient les murs en étant aussi visible que le vent mais quand il s'agissait d'un terranide aux capacités plus développées comme l'odorat ou l'ouïe, pas un bruit, pas un geste! Il ne fallait pas miser sur une esclave trop brisée qui verrait en son propriétaire un sauveur ou une raclure mais dont l'esclave aurait le syndrome de Stockholm. Quand une néko passaient près d'elles en parlant seule, elles se savaient déjà soupçonnée mais pas détecter. Sans odeur, sans « présence » grâce aux produits injectés dans leur corps, elles étaient presque indétectables.

Laissant la néko passer pour rejoindre une pièce, à travers les signes du leader, chacune des femmes s'employait à sa tâche spécifique! Pour Suki, c'était comme pour la plupart des membres, posé des pièges. Quelques-unes des celkhanes avaient pour but d'avoir plus de renseignements pour être vraiment sur de la suite des opérations, pour d'autres, c'était de l'exploration pour éclaircir certaines zones d'ombre de leur plan et information. Suki passait devant la salle où se trouvait la petite néko, au milieu de vieux meuble et de poussière. Cette dernière avait détecté une présence sans en ressentir vraiment la source. C'est vrai qu'ici, elle devait être aussi discrète qu'une morte dans un cercueil, six pieds sous terres. Par curiosité, elle observa la jeune chatte qui parlait toute seule et se sentit honteuse. Honteuse de n'avoir pu sauver cette pauvre fille avant de voir en sa « maîtresse » une personne formidable! Quelle stupide créature! Ou plutôt quel monstre se cachait derrière elle? Qui avait oser la fouetter jusqu'au sang pour que chaque coup sur son corps ne devienne une marque d'affection? C'était quelque peu utopique, surtout pour le moment, mais vivement le jour où le mot esclave portera en définition; fin d'une privation de liberté, ayant pris fin grâce aux Celkhanes. Ce jour-là, elle pourra mourir en paix!

Voyant la petite reniflée la cheminée, elle voulait passer son chemin et se mettre à la mission avant que cette petite idiote ne parle à voix haute et ne cause un véritable électrochoc à Suki. Trois pas après la porte, stopper net, le regard fixe sur un petit plateau avec une cruche d'eau, le silence brisé par quelques mots qu'avait annoncé la néko. Maîtresse Warren! Il n'y avait pas trente-six Warren à sa connaissance, elle n'avait pas la biographie de chaque personne de sa famille mais à sa connaissance, il n'y avait que Mélinda et son frère. Et à moins que ce dernier n'ai fait un changement de sexe, elle pensait à la même personne que la petite néko? Le regard doucement tournée vers la salle, elle aurait mieux fait de continuer son chemin ou redouter des gens plutôt inquiétants qui commençaient à enquêter sur les deux derniers phénomènes étranges qui venaient de se produire dans ce château bourré d'esclavagiste. Si les autres celkhanes ne se doutaient pas de ce qui se déroulait, la leader le savait! Un mini-détecteur sur son bras lui indiquait que le numéro quatre – donc Suki – commençait à avoir un rythme cardiaque affolant qui risquerait bien de la faire détecter par une personne au puissant odorat ou à l'ouïe assez fine pour entendre les battements de son cœur.

Une pause dans le couloir, elle lui ordonna de se calmer avec sa magie, donnant même l'ordre de se calmer et de lui expliquer la raison de cet affolement. Quand le nom Warren tomba dans son oreille, elle comprenait que sa camarade rêvait de crier vengeance mais il était encore trop tôt pour cela. Le plan se mettait à peine en place, hors de question de s'attaquer à un si gros morceau, dangereux en plus, pour assouvir une vieille rancune à cause d'un odieux chantage. Oui, les membres du commando connaissaient cette histoire puisqu'elles avaient aussi pour but de la surveiller vu qu'elle faisait partie de la mission. Malgré l'augmentation de sa température corporelle – qui risquait d'annuler le fait que son cœur était aussi vif que celui d'un presque mourant –, Suki devait se calmer, oubliant cette chance pour la retrouver plus tard! Ce n'était que partie remise... avec un arrière-goût par contre! Dire qu'elle aurait pu simplement lui empoisonner son plat, la rendre plus faible, plus amorphe, une bonne gastro au pire, au point de se vider de ses organes! Mais non, les ordres sont les ordres! Suki la laissait filer, sans même tenter de connaître la position. Employant quelques mots qui ont su la convaincre, Suki oublia la néko, devant continuer sa mission.

La salle de réception était dangereuse, malgré leur équipement, elles risquaient de se faire remarquer à cause des nékos, des inus, et autres créatures possédant des attributs animaux pour protéger leur maître. Mais comme la salle devra être utilisé de nouveau dans quelques heures, une surprise attendra les invitées à leur retour! Quelques chambres vides commençaient à être piégé, de façon à ce que tôt ou tard, ils fassent Boom! Les Celkahnes savaient quand mais eux? Une micro-bombe pas plus grande qu'une cartouche d'encre pour un stylo à plume, caché sous une latte, qui irait trouver ça? Les celkhanes agissaient comme des fantômes, sans un bruit, sans une preuve, les esclavagistes vont bientôt craindre un esprit vengeur alors qu'ils seront dix et bien vivant en plus! De son côté, Suki devait piéger la future scène pour une future représentation et elle ne devait pas oublier d'accrocher une bombe légèrement plus grosse sous un siège au centre de ceux qui seront présents dans la salle. Les plus éloignés auront peut-être la chance de survivre mais pour combien de temps? Qu'est-ce qui attendait ses pourritures? Qu'est-ce qui attendait les celkhanes? Qui le sait vraiment?

Mélinda Warren

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Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 8 jeudi 27 septembre 2012, 03:04:02

« ♫ Au pays des nekos... Il y avait une joyeuse neko qui n’avait peur de rien... Qui n’avait peur de rien... ♫ »

Avançant à travers les couloirs, Liana sifflotait à voix basse. Elle marchait sur ses pattes arrières, ce qui était difficile pour elle, mais bien plus simple pour tenir le plateau comprenant ce que sa Maîtresse lui avait demandé. Elle faisait attention à ne rien renverser, ne voulant pas recevoir la fessée... Quoique... Ce pourrait être amusant... Mais elle voulait pouvoir goûter à la crème anglaise bien chaude qui était dans le bol, et elle savait que, si elle faisait des bêtises, Maîtresse Mélinda ne lui autoriserait jamais ce petit plaisir. Liana monta donc prudemment les escaliers, récitant une comptine neko à voix basse.

La salle de réception, quant à elle, comprenait en réalité plusieurs pièces, des petits salons intimistes et de grands halls où les convives pouvaient observer de nombreux tableaux qui appartenaient tous à Sire Hiver. Il s’agissait de tableaux familiaux, généralement peints par des esclaves, mais dont l’auteur officiel était, en vertu de la loi ashnardienne, le propriétaire légitime de l’esclave. Il y avait beaucoup de tableaux, représentant des paysages, des œuvres abstraites, ou des autoportraits. Les Celkhanes avançaient discrètement le long des coursives et des mezzanines, des couloirs latéraux, se faisant aussi discrètes que possible. On pouvait entendre des accords discrets de piano émettant d’un esclave dans un élégant costume. Plusieurs cheminées réchauffaient l’atmosphère. Dans l’un des petits salons, plusieurs esclavagistes discutaient entre elles, leurs esclaves à proximité. L’une d’elles avait ainsi sa neko sur les genoux, la serrant dans ses bras, alors que la brave petite dormait paresseusement.

« Cette réception est charmante... Voilà qui change des soirées survoltées d’Ashnard, ne trouvez-vous pas ?
 -  Tout à fait, très chère ! Mais ma petite Kiwi est quand même épuisée... »

Suki se tenait dans l’une des amphithéâtres où on allait organiser demain un discours. La pièce était plongée dans la pénombre, et il n’y avait personne, à part une Celkhane qui était en train de mettre une bombe... Jusqu’à ce qu’une porte s’ouvre, livrant passage à une femme qui était en train de rire à gorges déployées, et qui tenait par la main un homme en smoking.

« Allez, viens !!
 -  Je… Maîtresse, je ne suis pas sûr que...
 -  Je t’ai déjà dit d’arrêter de m’appeler comme ça ! Ce que tu peux être agaçant, parfois !
 -  Pardon, Maî... Daphnée... »

L’homme était rouge de honte, et avait une belle chevelure blonde. Daphné se retourna, et s’avança le long des sièges, ses mains glissant le long des dossiers.

« Une femme et un homme, seuls dans une grande pièce sombre.. On pourrait croire qu’elle est la victime d’une espèce de prédateur sexuel affamé...
 -  D-Daphné, je...
 -  Oh, cesse de parler, et viens donc me baiser ! »

Voilà qui était franc.

Loin de là, le Sans-Nom ressortait de la prison, avec ses informations. Des Celkhanes. Probablement un commando. Qui avait pu les informer de ce colloque ? Est-ce qu’il y avait un traître ? Probable... Dans tous les cas de figures, le Sans-Nom n’était pas payé pour se poser des questions d’ordre éthiques. Les Celkhanes posaient problème à son employeur, et il comptait s’en débarrasser rapidement. Le Techno-Mage s’avança, retournant tranquillement dans le château, et alluma un petit terminal greffé à son poignet. On ne l’avait pas engagé pour rien. Les Sans-Noms étaient la référence en matière d’assassinat et de mercenaires, des spécialistes dans tous les domaines. Le Sans-Noms avait que les Celkhanes devaient utiliser des armures avec camouflage optique, et, comme l’Archipel n’avait aucune industrie susceptible de produire ces armures, elles se fournissaient auprès de Tekhos. Il bidouilla légèrement ses capteurs, afin de repérer les signatures électroniques des armures, et pouvoir ainsi les rattraper. Le Sans-Nom fut toutefois légèrement surpris quand son radar perçut plusieurs autres signaux.

*Elles sont en train d’installer des dispositifs explosifs, comprit-il. Typique des commandos celkhans...*

La priorité était d’assurer la sécurité du personnel, des invités. Elles n’avaient pas pu se rendre encore dans les chambres d’hôtes, car elles étaient solidement gardées. Au lieu de cela, elles avaient visiblement du étudier la structure du bâtiment, car elles plaçaient des bombes à des emplacements stratégiques, à des points-clefs de la structure. Si d’autres esclavagistes venaient à mourir, la réputation de la Confrérie serait entachée, et le Sans-Nom risquait quelque chose de pire que la mort : le déshonneur. Le Techno-Mage commença à s’avancer, et rejoignit rapidement la première bombe, dans un cellier, sous un panier de fruits. Une bombe adhésive contenant une puissante charge explosive. Il commença à la désamorcer L’exercice lui prit plusieurs minutes ; les bombes celkhanes étaient généralement de bons explosifs. Elles étaient des pros... Mais lui était un maître, qui, grâce à la Confrérie, disposait d’un équipement de pointe.

Il était toujours possible que les Celkhanes réalisent qu’une de leurs bombes avaient été désamorcées, et le Sans-Nom décida de rester dans le coin pendant encore quelques minutes. Son appareil de traçage des signaux électroniques n’était pas particulièrement minutieux, et ne donnait que des approximations. Il fallait qu’il se rapproche beaucoup des signaux électroniques pour pouvoir les tracer de manière plus fiable. Il n’avait pour l’heure que des approximations, et espérait que les Celkhanes tomberaient dans le piège.

Autrement, il les poursuivrait. Ça lui prendrait juste un peu plus de temps, mais le Sans-Nom avait confiance. Un Sans-Nom n’échouait jamais dans une mission, c’était ce qui faisait leur fierté.

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Frustrée, Suki était déçue de ne pas pouvoir suivre cette neko qui la menait à Mélinda de façon innocente comme si ça sentait le gros piège. Une chance que dans cette opération, elle était une simple soldate aux ordres d'une autre femme. Elle savait qu'une erreur grave comme lui désobéir pour mener sa petite vengeance lui risquait gros. Une chose qu'elle ne voulait pas voir arrivée et pour elle, la pire chose qu'elle pouvait subir restait d'être viré de l'armée, c'était sa vie après tout! Outre le fait de libérer les esclaves, l'armée était sa seconde famille et elle y passait beaucoup de temps malgré qu'elle y passant tout de même moins d'heure ses derniers temps. Occupé un peu ailleurs, ce n'était pas plus mal pour cette jeune femme de ne pas rester éternellement dans les casernes militaires. Sa mission était la même que d'autres celkhanes, posé des bombes pour que tout cela fasse une jolie explosion qui enverrait en enfer une bonne brochette des pires esclavagistes ashnardiens. Il restait aussi ceux de Nexus mais chaque chose en son temps, Ashnard était pire et surtout, elles n'allaient pas fermer les yeux sur cette réunion sous prétexte qu'il fallait attendre qu'une réunion similaire ait aussi lieu pour leurs adversaires de Nexus pour pouvoir faire à peu près la même chose dans les deux camps.

Dans une grande pièce vide, un amphithéâtre, la jeune lieutenante posait une bombe discrètement. Déjà petite, elle l'installait sous l'une des places centrale, sans oublier d'en mettre une moins puissante sur scène. Ça ne ferait qu'un seul mort mais un mort de marque! Ce n'était pas des débutants que l'on envoyait sur les planches, le commando n'avait pas tout en tête mais elles étaient sûrs de ça. Voyant le calme se couper par l'entrée d'un couple homme/femme d'où l'esclavagiste semblait être la femme. Bon, Suki n'avait rien contre les couples logiques, elle avait reçu une éducation celkhane qui les poussait fortement à aimer une femme ou une futanari mais elle savait que si elle aurait grandi à Tékhos, on l'aurait poussé à aimer une femme – comme ses mères – mais aimer un homme n'aurait pas été un crime. De même qu'être née à Nexus par exemple, elle aurait surement pu aimer un homme... mais pour le coup, elle voyait ça impossible! Finissant de bien fixer l'explosif, elle voulait laisser le couple en paix, surtout que la femme semblait du genre impatiente et le spectacle qu'elle risquait d'avoir sous les yeux pourrait la dégouter. Elle quittait la salle, déçu de ne pas avoir une idée qui provoquerait la mort naturelle de cet esclavagiste et surement de son esclave ou non? La priorité de ses femmes était de libérer les femmes esclaves mais un homme restait un esclave malgré tout et si elle pouvait faire une bonne action envers cette race interdite sur l'archipel, elle aura fait un heureux pour une fois.

Mais comme elle n'avait pas reçu la permission de tuer comme bon lui semblait, elle laissait le couple s'amuser en poussant doucement la poignée de la porte pour la refermer derrière elle dans le plus grand silence. Cette salle était piégée, en comptant celles que ses camarades devaient faire, il en restait encore pas mal à piéger dans la possibilité où après les premières explosions, ses trouillards se terrent ailleurs pour échapper à la punition de la libération. Certaines devaient tenter de piéger certaines chambres importantes mais la difficulté était au rendez-vous bien qu'elles devaient essayer sans faire naître des soupçons et si vraiment rien ne passe, la chef leur donnera de nouvelles instructions. Cette dernière ne posait pas de bombe. Elle avait le rôle le plus important dans cette mission en plus de gérer le commando, elle devait éviter certains pièges. Qui sait, Hiver savait peut-être qu'elles étaient là? Peut-être que leur plan semblait parfait mais qu'en réalité, il allait leur exploser à la figure? Comment savoir que l'on n'était pas l'arroseur arroser? Via son petit ordinateur portable sur le bras, elle suivait le parcours de son commando, sachant quand et où une bombe était installée.

À vue d'œil, l'installation des bombes en était à trente, voire trente-cinq pour cent de réussite. Mais en observant un peu mieux ce qui se déroulait, elle put voir une bombe ne plus emmètre de signale et ça ne peut que vouloir dire deux choses, une explosion ce qui n'était pas le cas où alors qu'elle ne fonctionnait plus pour X raison. Il était possible que cela ne soit qu'un défaut de fabrication, c'est rare mais pas impossible même si l'on était en droit de se dire qu'il fallait qu'une mauvaise bombe soit pour elles alors qu'elles avaient une mission de la plus haute importance! Tant pis, elle ira vérifier ce souci plus tard, le lancement des explosions n'était pas pour tout de suite et elle réglerait ce souci à la fin, une fois moins chargé. Elle en informa quand même celle qui avait placer la bombe en lui disant de continuer et qu'elle vérifiera plus tard. Ça lui semblait bizarre mais dans le groupe, elle devait être la mieux placer en ce qui concerne les explosifs, et en tous genres. De son côté, Suki profitait de sa position pour continuer de poser les bombes. La prochaine étape, la prison. Eh oui, là devait être stocké leurs esclaves qui n'obéissaient pas ou alors une sorte de stockage quand il y avait trop d'esclaves. Peut-être y avaient-il quelques rares ashnardiens ou prisonnier contre l'esclavagisme et en libérer ne sera pas de trop. Mais comme pour les autres, ils allaient devoir prendre leur mal en patience et attendre l'heure H pour se sentir libre.

Arrivant sans trop de difficulté dans une salle obscure, humide, un véritable cachot gardé par quelques gardes qui passaient le temps en jouant aux cartes. Les pauvres filles gardées ici devaient mourir de froid! Même si les barreaux étaient loin d'être rouillé, ce n'était pas un problème! Trop confiant, leur porte était simplement fermée, sans user d'une clé. La lieutenante de l'escadron de Caelestis ouvrit doucement la porte et malgré ses talents, la mauvais entretien des lieux et l'humidité firent grincer la porte. Mais les gardes, tellement concentré sur leur jeu de cartes et peut-être une certaine habitude, se contenta simplement de rouspéter contre le bruit, sans rien faire d'autre. Pour la celkhane, il se préparait un long préparatif, installer entre chaque verrou, une micro-bombe acide. Une fois enclenché, l'acide se déversait dessus et la porte s'ouvrait en poussant simplement la porte puisque rien ne la laissait fermer. Fine et discrète, elle se plaçait entre la porte et le verrou de façon à ce qu'un garde pousse la clé normalement sans rien sentir ou bouger de l'installation. Le trou restait intact mais les verrous allaient fondre comme une glace sous un soleil de plomb en plein désert. Vu le nombre d'esclaves enfermer, Suki devait passer du temps ici à placer une bombe sur chaque porte, aussi en mettre sur des cellules vides au cas où elles risqueraient de se remplir.

Dans les cellules, elle avait pu voir autour de leur cou le même collier que pour ceux enfermer dehors, une autre précaution de leur part? Pas le temps de le savoir pour le moment. Suki continua sa mission jusqu'à en finir avec son stock de micro bombe acide et d'en placer une dernière sur celle de l'entrée. Ce serait bête d'être libre mais bloquer derrière les autres barreaux de la salle des geôliers. Elle avait bien fait, en repoussant la porte grinçante, un garde un peu de mauvaise humeur à cause de sa partie ferma la porte à clé pour être sur de ne plus l'entendre grincer. À présent, il lui restait à passer à la suite du programme...

Mélinda Warren

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Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 10 mercredi 17 octobre 2012, 11:15:46

LE SANS-NOM

Il attendit patiemment, mais personne ne vint. Frustrant. Soit elles se doutaient que quelque chose n’allait pas, soit elles étaient occupées à placer d’autres bombes. Le Sans-Nom ignorait qui était leur artificier, mais ces bombes étaient de très bonne qualité. Il ne pourrait pas le désamorcer sans se faire repérer, et risquait ainsi de déclencher les autres bombes. La meilleure solution qu’il avait en stock consistait à étudier le système de cette bombe. Connaissant les Celkhanes, il devait s’agir d’une onde radio, un signal. Un détonateur qui, en appuyant dessus, déclencherait les bombes selon une certaine fréquence. Il ne craignait pas que clele-ci explose, il l’avait court-circuité. Prudemment, il chercha les vis d’une plaque, et les ôta, observant les circuits imprimés, les câbles, la charge explosive, et la petite radio à l’intérieur. C’était le signal, et il pianota avec ses doigts sur le clavier intégré à son armure futuriste. Il avança ensuite prudemment, très prudemment, son doigt, et un fin connecteur optique en sortit. Il heurta très délicatement la radio, et fit quelques prélèvements, permettant ainsi au Sans-Nom de se connecter au réseau. La Confrérie des Sans-Nom faisait partie de l’une des guildes d’assassinats les plus réputés de tout Terra. Leurs clients n’étaient pas de vulgaires culs-terreux, mais uniquement des individus extrêmement riches ou puissants : esclavagistes, chefs militaires, hommes politiques, chefs d’États... La Confrérie, parfois, demandait de l’argent, mais parfois d’autres choses. Cette armure avait été fournie par l’un des clients tekhans de la Confrérie, CyberData. La Confrérie avait volé les schémas tactiques, et CyberData continuait à leur envoyer certains modèles. Parfois, il y avait des choses plus précieuses que l’argent, et la Confrérie le savait. Son armure n’avait rien à voir avec les armures assistées rafistolés du marché noir, que les raiders revendaient à prix d’or aux Ashnardiens. C’était un prototype, un modèle futuriste qu’on ne trouvait que dans certains corps d’élite tekhans.

Son armure se mit à travailler intensivement, les processeurs intégrés se mettant à travailler, mais il put se relier à la fréquence de la bombe... Et ainsi savoir qu’il y avait plein d’autres bombes. Un véritable tissu qui l’amena à devoir remettre ses plans à jour. Les Celkhanes avaient agio rapidement. Des professionnelles. Mais lui était un virtuose. Il lui fallait trouver un moyen de court-circuiter ce signal, mais il doutait d’y arriver. Il lui fallait accéder à son laboratoire, qui se trouvait dans le château, dans une partie inaccessible, et il y passerait des heures. En d’autres termes, il n’avait pas la possibilité d’empêcher les Celkhanes de déclencher les bombes dès ce soir. Il retourna donc faire son rapport à Sire Hiver.

MÉLINDA WARREN

Dans une autre partie du château, où aucune bombe n’avait encore été placée, Mélinda se réchauffait près du feu de camp. Il faisait terriblement froid par ici ! Certes, elle était une vampire, et était en ce sens un peu mieux protégée que de simples humains au froid, mais ce n’était pas pour autant qu’elle irait se rouler nue dans la neige. Elle avait utilisé un souffleur et une tige pour alimenter le feu, écartant les braises pour laisser le feu respirer et brûler, avant de mettre des morceaux de bois. Elle avait tiré le fauteuil près du feu, et tendait ses longues et fines mains pâles, se réchauffant, observant les flammes hypnotiques. Elle continuait à se réchauffer, à entendre les flammes craquer, lorsqu’elle entendit quelqu’un toquer à la porte. Liana ? Déjà ?

« Entrez. »

Elle tourna la tête, et vit une délicate femme entrer, dans une armure fine et légère, avec une minijupe.

« J’ai... J’ai accompli ma ronde, Maî... Maîtresse... »

La jeune femme ôta son casque, révélant le délicat visage d’Ayumi, l’une des esclaves de Mélinda, une ESPer manipulant à la perfection l’eau, et qui était à son service, ainsi qu’à celui d’Ashnard. Elle avait profité de cette soirée pour convaincre l’Empire d’envoyer Ayumi assurer la protection des esclavagistes, et la jeune femme avait accepté. Bien que ce colloque ne concerne pas à proprement parler l’Empire, le regroupement des plus influents esclavagistes ashnardiens en un seul point était suffisamment important pour qu’il s’y mêle.

« J’en suis ravie. Tu veux t’asseoir ? »

La jeune femme rougit à nouveau, en regardant ses pieds. Même ici, loin de Seikusu, Ayumi était toujours aussi coincée. Elle ne se réveillait que quand on lui faisait l’amour, et elle s’avança timidement, les mains jointes dans le dos. Mélinda, de son côté, avait reposé son discours.

« O-Oui, Maî... »

Elle n’arriva pas à terminer, et Mélinda, avec un léger soupir, ferma les yeux, et profita de la chaleur du feu.

« On a une très belle vue d’ici... Tu n’as rien vu ? Aucun garde n’a essayé de te poser une main aux fesses ? »

Ayumi rougit comme une pivoine, et secoua négativement et frénétiquement la tête de gauche à droite. Un léger sourire éclaira les lèvres de Mélinda. Ayumi l’amusait, et elle observa à nouveau les flammes qui dansaient dans l’âtre de la cheminée.

SIRE HIVER

« Des Celkhanes ? Alors, c’est une certitude ?
 -  Oui, répliqua simplement ce dernier. Cette méthode d’agissement est typique des commandos d’intervention celkhans. De plus, le schéma technique de leur bombe est typique des Celkhanes. »

Sire Hiver hocha la tête, visiblement convaincu, et reporta son attention vers la femme qui se tenait à l’intérieur.

« Vous le saviez, n’est-ce pas ?
 -  Pourquoi donc pensez-vous que l’Empire vous a permis de disposer des services d’un Sans-Nom ? Cet homme vaut à lui tout seul plus que toute votre garde réunie. Vous ne pensiez tout de même pas que nous aurions appelé la Confrérie pour chasser des ours ? »

Miranda était une femme forte, dominante, une Ashnardienne belle et puissante. Elle faisait partie de shautes sphères de l’armée, et était la responsable de sécurité à Fort Hiver le temps du colloque.


Miranda

Il ne fallait pas se fier à l’air angélique qui s’échappait du visage radieux de Miranda ; cette femme était excessivement dangereuse. Elle était une militaire de carrière, mais aussi une politicienne acerbe et entraînée, qui avait été pendant un temps diplomate à Nexus, avant que l’ambassade ashnardienne ne soit fermée. Elle avait participé à plusieurs tentatives de paix avec les Nexusiens, et était dans la bonne grâce du Conseil Impérial. Et, visiblement, elle lui cachait quelque chose, ce que Sire Hiver n’appréciait que moyennement.

« A quoi est-ce que tout cela rime ? J’aimerais savoir !
 -  Il y a quelques années, quand nos renseignements s’intéressaient aux Celkhanes, nous ne voyons en elles que des fanatiques idéalistes, des droguées survitaminés qui avaient décidé de s’offrir un joujou volant dans le ciel, et s’en servaient pour fonder un harem féminin, loin de n’importe quel mâle. Une approche qui n’est maintenant plus exacte. Les Celkhanes sont de mieux en mieux équipées, de mieux en mieux instruites, formées, et leurs opérations sont de plus en plus spectaculaires. Elles sont susceptibles de devenir un fléau que l’Empire ne peut plus tolérer. »

Le franc-parler de Miranda était louable, très rare, au sein d’un Empire qui pratiquait à outrance la propagande. Mais Sire Hiver était bien placé pour savoir qu’elle disait vrai. Caelestis commençait en effet à devenir un problème, et les esclavagistes ashnardiens envisageaient déjà des manières de les stopper. Que l’Empire prenne les choses en main était une bonne chose ; c’est pour ça que les esclavagistes leur redonnaient une partie de leurs revenus, après tout.

« Alors quoi ?
 -  Elles ont frappé les premières en éliminant ce brave Craster. Nous allons devoir répliquer. Ces jeunes femmes arrogantes vont comprendre que chaque action entraîne une réaction, et engendre des conséquences. Sans-Nom, pensez-vous pouvoir trafiquer leur signal ? »

Aucune réponse du Sans-Nom. Miranda leva les yeux au ciel, se rappelant que, avec un Sans-Nom, il ne fallait pas supposer. Un Sans-Nom n’était pas payé pour émettre des suppositions, mais pour établir des certitudes.

« Arriverez-vous à trafiquer leur signal ? rectifia Miranda.
 -  Oui, répliqua immédiatement le Sans-Nom. Mais ça ne se fera pas en une nuit, il est bien protégé. »

Croisant les bras, Sire Hiver ne disait rien. Miranda était descendue de ses appartements quand elle avait appris que le Sans-Nom avait été envoyé, et traînait avec elle deux Corbeaux Noirs, les guerriers ashnardiens d’élite. Sire Hiver était légèrement intimidé, et se sentait légèrement spolié. Cette femme agissait comme si elle était dans son palais, mais cette demeure appartenait aux Hiver ! Pas à l’Empire !

« Très bien. Pouvez-vous utiliser leur signal pour que je leur envoie un message ?
 -  Fort bien.
 -  Leur envoyer un message ?! s’exclama Sire Hiver. Ce...
 -  C’est ce qui fait la différence entre un civil et un militaire, esclavagiste. »

Elle attendit, et envoya ensuite son message, sachant que les Celkhanes le recevraient :

« Mesdames, je vous souhaite la bienvenue à Fort-Hiver. Inutile de me répondre, ni même de vous demander comment je suis au courant de votre présence ici. Je sais que vous êtes là, et que vous avez plastiqué le château de Messire Hiver. Je sais que vous prévoyez de le détruire afin de tuer la plupart des esclavagistes d’Ashnard, et ainsi malmener le commerce d’esclaves au sein de l’Empire. Vous comprendrez naturellement que je ne peux pas vous permettre de le faire... Mais peut-être devrais-je commencer par me présenter. Je suis celle qu’on surnomme la Dame d’Acier. Miranda Thorne. Vous avez sûrement du entendre parler de moi ? »

La Dame d’Acier, qu’on surnommait aussi la Lame Inflexible, avait mis publiquement à mort des captives celkhanes lors d’une opération qui avait mal marché. Elle avait veillé à ce qu’elles soient torturées, et avaient été crucifiées sur les remparts du palais impérial, avant d’être promenées en cage le long des boulevards ashnardiens. Elles s’étaient reçues des pommes pourries et de nombreuses insultes. Miranda avait été d’une cruauté typiquement ashnardienne, et avait même profané leurs cadavres. Elle avait décapité les Celkhanes et greffé sur leur tête des animaux empaillés. C’était un sacrifice violent, mais nécessaire. Il fallait que Caelestis comprenne qu’on ne pouvait pas attaquer en toute impunité les Ashnardiens.

« Vous devez donc savoir que je ne recule devant rien pour protéger mon pays. Vous avez tué l’un des nôtres... La logique imposerait que je vous tue, mais, comme je suppose que vous n’allez pas vous rendre, je vais vous proposer autre chose. Je suis convaincue que vous avez été dans les cachots... Mais je suis tout aussi convaincue que vous ignorez que j’ai amené avec moi quelques esclaves personnelles. Essentiellement des enfants, de jeunes filles effrayées, et même des mères avec des nouvelles-nées. »

Les Celkhanes devaient probablement commencer à comprendre.

« Bien sûr, il se peut que je bluffe, que je n’ai aucune esclave avec moi, mais... Pour des libératrices, le risque serait un peu trop gros, non ? »

Les Celkhanes ne pouvaient pas lui répondre, et Miranda se fiait au Sans-Nom pour savoir que le message était reçu. Elle s’adressa ensuite au guerrier.

« Trouvez-les, et qu’on en finisse avec cette histoire. »
« Modifié: dimanche 21 octobre 2012, 11:29:27 par Mélinda Warren »

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 11 samedi 20 octobre 2012, 23:42:57

Crow

Pour le moment, la mission suivait le bon chemin, il y avait déjà eu un mort esclavagiste et des soldats morts, maquillé en accident à cause de leur chien de garde diabolique. Mais là n'était pas la mission, elles ne comptaient pas tuer ses vermines comme un enfant qui écraserait une fourmi, l'une après l'autre avec son doigt, non, un bon coup de talon sur une meute de fourmi agglutiné autour d'un morceau de nourriture. Sur les dix Celkhanes dissimulé dans le fort, seules trois d'entre elles à présent ne posaient plus de bombes, une simple bombe posée, voire deux ou trois puis ensuite, la suite de leur mission. Pour le bien de la mission, toutes les femmes avaient des noms de code, d'animaux noirs essentiellement, et dangereux par ailleurs. Celle qui était  à la tête des opérations portait le nom de code Crow, le corbeau. Pourquoi? Oiseau de couleur nuit, intelligent, insignifiant mais inquiétant, surtout en grand nombre. Elle veillait sur le bon déroulement de la mission, elle était par ailleurs en quelque sorte la roue de secours du groupe. Si l'une échouait, elle pouvait toujours la remplacer à tout moment. La meilleure du commando aussi en ce qui concerne les bombes, si elle le désirait, elle pouvait très bien fabriquer une bombe artisanale avec ce qu'elle avait sous la main mais là n'était pas son but. Elle avançait doucement dans le fort, dans les couloirs et c'était elle la plus prudente. Chaque garde, chaque personne passant près d'elles auraient pu avoir une chance de la repérer pour une raison ou une autre? Défaillance momentanée de son système d'invisibilité, pouvoir d'ESPer, qui sait encore?

Quand le message radio arriva dans les oreilles du commando, ce fut une véritable panique pour les Celkhanes. Toutes se posaient des questions sur l'éventuelle traîtresse du groupe, d'une erreur de leur part mais toutes étaient attentives aux dires de Miranda. Oh que oui la Dame d'Acier était connue sur l'archipel. Une des têtes prioritaires à abattre pour l'empire Ashnard. Elles savaient ce que cette femme avait déjà fait à de pauvre soldates capturées par l'ennemi et l'envie de lui faire la même chose semblait être une idée commune chez les Celkhanes. Et son annonce, sa provocation était un véritable combat moral? Vérité ou non? Piège ou vérité? Comment trouver le vrai du faux? Le message coupé, panique générale! Mais avant tout débordement, Crow imposa aucun contact radio pour éviter d'être espionné, elle et une seconde Celkhane maitrisait la magie télépathique donc elles allaient pouvoir gérer le tout sans risquer de fuite. Bien que cette méthode était plus longue car elle devait transmettre ordre par ordre à chaque soldate, une à une, ça évitait les pièges. La plupart devaient continuer à poser des bombes et redoubler de prudence mais à présent, la mission se faisait en groupe pour éviter de se retrouver face à un adversaire trop puissant ou un piège dangereux.

Pour Crow, pas question de perdre ses femmes au combat! Mais pas question d'agir en douce si leur présence était connue sans le moindre doute à présent. Que chaque esclavagiste reste bien au chaud car à présent, sauf si Hiver voulait que cette erreur soit secrète pour éviter la panique dans ses invités car sinon, les morts allaient tombés plus tôt. C'est vrai qu'en général, le mot Celkhane chez les esclavagistes des deux clans étaient comme le mot tabou. Craster était mort même s'il n'était pas sur l'ordre du jour mais ainsi, il était la première pierre de l'édifice, vu le nombre de tête importante qui pouvait tomber bientôt, c'est un très joli monument aux anciennes esclaves qu'elles allaient bâtir! Une façon de dire aux esclaves toujours prisonnière de ne pas perdre espoir et que leur tour viendra bientôt... Le temps que chacune rejoigne sa partenaire, il pouvait en arriver des choses mais si Miranda disait vrai, il n'y avait pas de temps à perdre et la priorité pour libérer les « esclaves » de cette femme, ça devait être ses appartements privées? Mais sur leur plan, il n'y avait pas de chambre portant le nom de Miranda Thorne, sa pièce devait donc être une des chambres proches de celle d'Hiver mais laquelle?

Suki (Scorpion) & Panther

Pour elle aussi, cette annonce était un coup de fouet! Mélinda avait donc une copine aussi sadique qu'elle? Elle en avait connu des pourritures mais comme ça, rarement! Voilà qui allait encore retarder le moment où elle posera le canon de son fusil entre les deux yeux de cette vampire! Mais comme toutes les autres, elle ne pouvait pas laisser ses pauvres filles être torturée plus longtemps par cette odieuse femme! Elles devaient sauver ses esclaves, pour toutes les autres et pour leurs compatriotes tombées au combat! Suivant les ordres du corbeau, Scorpion devait attendre sa partenaire qui ne devrait pas être très loin, Panther. Suki se demandait depuis la distribution des noms pour quoi elle avait eu celui de cet insecte? À cause de sa taille? D'un côté, le scorpion était dangereux et sa piqure était le plus souvent mortelle... ou alors c'était le hasard? Pour ce qui était de la panthère, tout le monde savait que ce fauve était rapide et surtout un dangereux prédateur. Sa mission sera simple, continuer de placer certaines bombes et visiter une ou deux salles supplémentaires pour trouver de nouveaux indices que le corbeau avait dû trouver depuis l'annonce?

Les bombes suivantes devaient être placées dans une réserve, là où il devait y avoir un bon stock de nourriture et d'armes? Une autre était dans une pièce qu'Hiver semblait aimer passer du temps selon le rapport. Que ce soit une bibliothèque ou une salle de torture pour les pauvres esclaves, cette salle allait être piégée à son tour! La troisième salle était grande mais sans la moindre information dans le rapport, cette pièce devrait donc être inspectée avec la plus grande prudence! Quelle mission avait les autres équipes? Seule Crow et Snake le savaient? Avec ce retournement de situation, les combats risquaient d'avoir lieu et toutes les situations étaient possibles? Du plus gros piège à une armée entière de soldats équipés pour les combattre? Lorsque Panther arriva près des cachots, d'un signe de tête, elles pouvaient se mettre en route, radio éteinte comme pour toute l'équipe.

« Tu n'as rien vu dans les cachots? » lança Panther dans le but de savoir si les esclaves mentionnés par Miranda étaient là?
« Rien de spécial, il y en avait de tout âge et de tous les sexes. »

La possibilité d'avoir mélangé « ses » esclaves à des prisonniers ou esclaves désobéissants étaient très minces et dans ce cas, elles avaient déjà la clé de l'évasion. Si tout le monde s'unissait contre les trois malheureux gardes, ils seraient vite à terre.

« Ne perdons pas de temps et occupons-nous d'abord de nos objectifs. Nous verrons ensuite. »
« Tout à fait. »


Ensemble, le scorpion et la panthère se dirigèrent vers la première des trois salles, celle de stockages. Des autres côtés, la plupart agissaient en groupe de deux, plus ou moins déjà réunis mais leur mission restait la même, seul un groupe avait pour mission de mettre un nom sur chacune des chambres des esclavagistes dans le cas où il faudrait passer à la dernière solution, la moindre discrète, la plus risquée mais peut-être la plus rapide et efficace, rasé les esclavagistes un à un. Elles étaient libres de rentrée rapidement dans la chambre si les gardes étaient absents en faisant croire qu'un fantôme hantait ses lieux, d'user de technologie pour voir à travers la porte ou même de rester devant à écouter les bavardages des gardes pour ceux qui passaient le temps... et qui avaient de bonnes informations.

Mélinda Warren

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Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 12 dimanche 21 octobre 2012, 11:29:10

SIRE HIVER

« C’est un scandale ! Vous n’aviez pas le droit ! Je porterais plainte, sachez-le ! »

Hiver ne décolérait pas. Son colloque s’était transformé par la faute de l’armée en un appât pour Celkhanes. Sa réputation était ruinée, foutue ! Si d’autres invités étaient tués... Non, n’y pensons pas... En théorie, il devrait immédiatement alerter les invités de ce qui se passait, mais Miranda le lui avait interdit. Il laissait libre cours à sa rage, tandis que la femme restait assise, silencieuse, mais visiblement de plus en plus agacée par le comportement du civil.

« J’ai tous les droits, jugea-t-elle utile de rappeler. Un récent décret impérial a classé Caelestis et ses commandos comme ennemi officiel d’État. Leur présence en ces lieux étant attestée, les effets de ce décret rentrent en application, et font de Sire Hiver une structure militaire.
 -  Vous ne vous en sortirez pas avec vos pirouettes juridiques ! Ce n’est pas vous qui allez payer les pots cassés de cette opération désastreuse, mais moi ! Croyez-vous sérieusement que je pourrais organiser un nouveau colloque dans les prochaines années ? Ces sommets sont très importants pour ma famille ! Pour notre commerce !
 -  L’Empire n’échoue pas. »

Sire Hiver était blême, mais il n’était pas du genre à se laisser dominer, même par une foutue salope comme elle. La Dame d’Acier restait inébranlable.

« Elles ont des armes à feu ! Un équipement technologique qui fait passer nos soldats pour des putains d’enfants qui jouent dans une saloperie de bac à sable !
 -  Méfiez-vous, Hiver... Je pourrais interpréter vos paroles comme de la médisance envers la capacité de notre armée... Une forme de trahison qui est pénalement répréhensible. »

Hiver en fut outré, tellement outré qu’il n’arrivait même plus à parler. Il dut reprendre son souffle, et s’assit lourdement sur son fauteuil.

« Vous... Vous me... Me mena... ? »

Hiver se mit à tousser violemment, en proie à une crise d’asthme, ce qui ne lui était pas arrivé depuis de nombreuses années.

« Pour moi, vous n’êtes qu’un vulgaire marchand de poissons. Les Celkhanes vous ont en grippe, et nous vous proposons d’y mettre un terme... Et, avec de la chance, vous pourrez même vendre quelques-unes de ces charmantes créatures... L’Empire tient à vous céder les éventuels prisonniers qu’il fera... Dès qu’elles ne nous seront plus utiles, cela va de soi.
 -  Vous... Vous ne vous en so... En sortirez pas... C-Comme ça... »

Il leur faisait une promesse, mais Miranda s’en moquait totalement. Cependant, il devait reconnaître que la perspective de vendre une Celkhane serait une douce vengeance... Mais, si jamais il avait la chance d’en obtenir une, il ne la revendrait sûrement pas. Oh ça non ! Il les ferait souffrir, ces petites salopes. Il prendrait leur temps avec elle, et leur montrerait toute l’ingéniosité ashnardienne. Il se servirait de tout ce qu’il savait, de toutes ses connaissances, pour réussir à les maintenir en vie le plus longtemps possible. Ce serait délectable, et ça, ce serait sa vraie revanche sur ce qu’elles avaient osé lui faire.

CASSANDRA TATES


Aurait-elle du se sentir heureuse d’être là ? Certes, elle n’était plus dans les cachots de la Prison impériale, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était libre. Depuis les poutres de soutènement en-haut de cette grande pièce, Cassandra Tates réfléchissait au sens de sa vie, et à sa meilleure manière de fuir pour de bon ces maudits Impériaux. Membre particulièrement douée d’une guilde de voleurs nexusienne, elle avait reçu une mission-suicide consistant à s’infiltrer dans le Palais impérial, afin de voler une relique qui appartenait à l’Empereur lui-même ! Le genre de missions que tous les voleurs refusaient, mais Cassandra, tête brûlée, y avait vu un excellent moyen de mettre au défi ses compétences. Elle s’était déjà illustrée au sein de sa guilde pour avoir réussi à subtiliser à l’un des puissants nobles de Nexus une épée ancestrale, qui appartenait à sa famille depuis quinze ou vingt générations. Cassandra était une femme douée, une femme excellente, qui avait un talent naturel pour l’esbroufe. Et le palais impérial d’Ashnard était réputé pour être l’une des places fortes les plus sécurisées de la planète.

Indéniablement, elle avait échoué. Les Ashnardiens l’avaient capturé, mais elle avait réussi à aller là où aucun autre voleur avant elle n’avait réussi à aller, dans les quartiers personnels impériaux. On l’avait capturé, et enfermé dans les geôles, mais elle avait vite compris que son sort était traité de manière particulière, dans la mesure où aucun garde ne l’avait violé, ou torturé. Ce n’était pas conforme aux habitudes ashnardiennes, et elle avait fini par trouver la réponse quand une vieille cintrée, Miranda Thorne, était venue la voir en lui disant qu’elle avait peut-être le moyen de lui permettre de racheter sa dette.

Elle se tenait dans la grande réserve du château, près de la cave à vins. Une petite porte dans un coin menait d’ailleurs directement à la cave, mais elle était solidement fermée. Ici, il y avait de nombreuses caisses en bois, de la poussière, et une mezzanine au fond de la pièce, accessible par deux escaliers. L’endroit était éclairé par des candélabres et des torches sur les coins. Aucun lustre sur le toit. Cassandra était ici depuis environ une ou deux heures, mais ça ne la dérangeait pas. Elle avait parfois du attendre cinq ou six heures d’affilée dans des arbres, dans des buissons, voire même dans des tombes, afin que sa cible se déplace. Miranda était sûre que les Celkhanes viendraient mettre une bombe ici, car la réserve était grande. Cette pièce était un grand bric-à-brac où on entretenait tout ce qui ne servait pas. Il y avait ainsi, pêle-mêle, des objets de torture, des armes endommagées,  et des stères de bois. A dire vrai, il y avait surtout du bois. Des piles et des piles empilées dans les coins, ou d’autres qui étaient dans de grandes caisses de chargement.

*Je dois trouver un moyen de foutre le camp... J’en ai plus qu’assez de l’hospitalité ashnardienne...*

Une porte grinça alors dans un coin, et Cassandra tourna la tête, avant d’enclencher son propre brouilleur thermo-optique, la rendant invisible. Comme au Palais... Elle s’était attendue à échapper ainsi aux Ashnardiens, mais elle avait sous-estimé leur équipement technologique. Personne ne sortit de la porte entrouverte, mais Cassandra savait que les Celkhanes étaient là. Elles avaient du enclencher leur propre brouilleur, commettant en ce sens la même erreur qu’elle au Palais. Car, malheureusement, les Ashnardiens ne se contentaient pas d’utiliser de simples épées et de vulgaires arcs pour défendre des positions sensibles. Quand Cassandra était entrée dans l’une des salles où l’Empereur exposait ses trésors, et quand elle avait pris l’objet qu’elle convoitait, une grenade avait explosé, une bombe IEM qui avait désactivé son brouilleur. Une vingtaine de gardes avait ensuite débarqué.

Silencieuse et immobile, elle attendit, jusqu’à ce que les Celkhanes se mettent à positionner la bombe, près de stères de bois. L’un des endroits les plus fragiles de la réserve. Les ayant repérés, Cassandra se laissa doucement descendre à l’aide d’un filin, telle une espèce d’araignée. Le filin était très fin, le rendant presque indétectable, et elle descendit très lentement, minimisant les bruits. Elle avait dans sa ceinture une propre grenade IEM, et c’était à elle qu’il revenait de lancer le signal. Elle hésita brièvement. Elle pouvait laisser les Celkhanes agir, et faire sauter ce fort. Avec un peu de chance, on la croirait pour morte, et elle pourrait retourner chez elle... Cassandra avait certes juré à Miranda de la servir le temps de cette opération, qui croirait la parole d’une voleuse ? Miranda avait tenté de lui prouver qu’elle était honnête, en lui montrant un acte impérial, un décret honnête, qui proclamait sa libération. Le cachet impérial ainsi que la signature de l’Empereur attestaient de son authenticité et de sa validité, mais il fallait encore que le décret soit opposable. Pour cela, Cassandra devait tout simplement l’avoir, et Miranda l’avait avec elle. Les mots sont du vent, avait-on coutume de dire... Mais ce décret avait l’air authentique.

*Et puis, il est trop tard pour reculer...*

Elle arma la bombe, appuyant sur le bouton se trouvant à son sommet, et désactiva son brouilleur, avant de lancer le projectile, et de se protéger en fermant les yeux, et en fixant le sol. Il y eut une intense explosion blanche, et plusieurs portes s’ouvrirent alors avec fureur. Depuis la mezzanine, de nombreux arbalétriers et archers débarquèrent, tandis que, depuis d’autres portes latérales, des spadassins, des hallebardiers, et d’autres hommes d’armes se ruaient rapidement en hurlant. Cassandra, de son côté, se redressa, voyant les deux femmes. Deux belles blondes qui étaient désormais encerclées.

« Vous êtes cernées, Mesdames ! hurla Cassandra. Déposez vos armes, et rendez-vous ! A la moindre tentative d’hostilité, ces messieurs vous transperceront comme de vulgaires pastèques. »

DC d’Alice Korvander.

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Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 13 lundi 22 octobre 2012, 23:20:00

Crow

Parmi toutes les possibilités du plan initiale, le fait de se retrouver à découvert pour X raison et se balader en territoire ennemi pendant que ce dernier le savait était celles qu'elles espéraient le moins se voir réalisé. Tout un plan presque modifié, leurs proies pouvaient partir à tout moment, la moindre erreur de leur part pourrait être fatale! Mais Crow devait garder la tête sur les épaules! Elle était leader de ce groupe, elle était celle qui mènerait cette mission à bien et qui rentrerait à Caelestis avec les dix Celkhanes qu'elle avait en arrivant au fort. Pour elle, deux missions capitales! En tant que Celkhane déjà, elle se devait de vérifier les appartements de Miranda – bien qu'elle ignorait quelle était la bonne pièce? – pour trouver et aider les fameuses esclaves prises en otages et ensuite éliminé le mal à la racine. Cette femme Ashnardienne était l'une des pierres en haut de la pyramide d'esclavagistes, surtout sur le tableau d'Ashnard. Sa mort pourrait bien affaiblir le secteur des esclaves vendus et capturé. Rajoutons le fait qu'elle avait exécuté et humilié des compatriotes, elle avait sur le dos la haine de pratiquement toutes les soldates de Caelestis! La jeune femme n'était pas sotte au point de foncer dans un piège. Si elle agissait trop rapidement, elle ne serait pas digne de mener à bien ce commando!


Plan couloir

Arrivant dans un des couloirs proches des appartements d'Hiver, les gardes étaient nombreux autours des portes en bois massif. Voyant le plan, elle savait que la chambre sur sa gauche était celle du maître des lieux, peu de chances que ce soit là que se trouvent les esclaves de Miranda sauf si elle comptait les offrir mais ce n'était apparemment pas dit dans son message. Elle avait dit personnelle, pas cadeaux pour Hiver. Ce qui lui laissait deux possibilités et chacune d'elles étaient bien gardé. Deux gardes pour chaque chambre, aussi large que des armoires et des armures aussi épaisses que les types à l'intérieur. Le plan? Assez simple et vu la matériel Ashnard, impossible pour eux de viser juste! Crow avait gardé son invisibilité et marchait à pas de velours sur le tapis rouge qui avait dû couter des milliers de pièces d'or, d'argent, bref, sur un tapis cher! Les gardes ne bougeaient pas d'un poil, on aurait pu presque les confondre avec une décoration qui montrerait simplement une armure vide. D'un coup de pied vertical, elle retira le casque du premier, surpris par quelque chose qui ne s'attendait pas et dans la foulée, elle bondit pour donner un coup de pied latéral au soldat à la tête nue. Son pied écrasa sa tête au niveau de l'oreille, lui faisant perdre l'équilibre sur son camarade. Crow ouvrit la porte avant de pousser le second soldat dans la chambre d'hôtes A.

Tombant au milieu de la pièce, une énorme cage aux barreaux d'acier épais lui tomba dessus pour éviter toutes fuite. La porte restait ouverte et la jeune femme put voir que la chambre était classique, pas de trace d'esclaves mais de piège. Il restait deux pièces à présent. Comme les quatre autres étaient sur la défense, il lui était difficile de passer inaperçu maintenant. Crow usait donc d'une arme très utile dans cette situation! Elle décrocha à sa ceinture une grenade grise, apparemment classique, elle le jeta entre les quatre gardes, sur le tapis et le bruit du choc attira de suite les regards, certains avaient leur épée pointé en direction de la grenade. Elle n'explosa pas et restait au sol, inactif? Faux! Crow courra d'abord entre eux pour échapper à son piège et leur laissa la surprise! Avec un petit « boum » inoffensif, presque aussi dangereux qu'un pétard d'artifice, elle dispersait une poudre argentée qui se colla aux décorations du couloir et aux armures surtout. Suite à cela, ce fut l'amour fou entre eux! Les quatre gardes étaient collés, leur armure refusait de se décoller de celles de leurs camarades. Eh oui, une grenade aimantée! Ce n'était que temporaire pour une dizaine de minutes mais c'était suffisant pour que ceux-là ne la gênent pas! Sans la moindre crainte, elle ouvrit la chambre d'Hiver mais à première vue, pas d'esclaves mais elle n'allait pas mettre un pied dedans. Après avoir vu ce que cachait la chambre d'hôtes, celle de leur employeur devait être pire?

Ouvrant la seconde chambre, rien non plus à part une pièce vide, semblable à celle où se tenaient un garde entre les barreaux. Comme elle avait pris son temps, le garde qui fut sonné avait retrouvé ses esprits et tentaient tant bien que mal de décoller ses compagnons avant de remarquer les pièces ouvertes sans savoir si l'intruse était dedans ou non? Comme les esclaves de Miranda n'étaient pas là, elle devait continuer à chercher dans les autres pièces! Ça risquait d'être long! Tant pis, des vies étaient en jeu actuellement et pour l'avenir aussi!

Suki (Scorpion) & Panther

Les deux blondes se dirigeaient vers la première salle à piéger, une salle se stockage, c'est tout ce qu'elle avait comme information sur leur carte, placé sur le micro-ordinateur sur leur bras droit. Comme ce n'était pas à elle de trouver les esclaves, les ordres étaient les ordres et Suki serait bien la dernière à désobéir à un ordre! Oh bien sur, il y avait quelques fortes têtes prêtes à jouer les héroïnes en voulant faire ci ou ça mais ici, dans ce groupe, toutes étaient des fidèles Celkhanes, la mission, leur devise et les ordres avant tout! Donc, poser les bombes, sauver les esclaves sur leur route et réussir la mission. Arrivant dans l'endroit de stockage, Suki scannait la pièce, pas de piège apparemment, pas d'activité non plus, même pas un rat? Tout avait l'air bon. Elle rangeait ses lunettes dans un coin de sa combinaison avant de s'aventurer dans la pièce en observant les coins, juste au cas où? Personne, vraiment? Bon, elles posèrent leur bombe et sans crier gare, une bombe IEM leur tombèrent dessus, retirant momentanément quelques fonctions de leur tenue et empêchant de voir ce qui se passait autour d'elle à cause du flash. Fini l'invisibilité, cette grenade avait détraqué leur costume. De plus, des gardes arrivèrent de toutes parts, encerclant les Celkhanes. Dos à dos, les deux blondes observaient le comité d'accueil, des gardes en tenue d'Ashanrd, classique avec une femme en guise de chef? Ce n'était pas Miranda, surement une esclavagiste de plus sur leur liste alors?

Les Celkhanes abordaient leur tenue moulante, objet de nombreux fantasmes mais pour cette mission, tout le monde avait opté pour le noir, même Suki. Fini sa tenue jaune, la même mais en noir. La situation n'était pas perdue, pas totalement, il suffisait d'être rapide.

« Arbalète, arc, épée, hallebarde, ils ont tous prévu. »
« Plutôt presque tout... Je propose le P.A.7., tu en penses quoi Panther? »
« Parfait Scorpion, top? »
« Top! »


Autant dire que non, elles ne se rendaient pas! Le fameux P.A. qu'elles parlaient était littéralement traduit par Plan d'Attaque. La chef serait surement la plus coriace et pour le moment, elle était simplement à éviter. Suki et Panther se jetèrent sur les soldats à l'épée, se bloquant dans le dos d'un d'eux pour qu'ils reçoivent les coups de carreaux ou de flèche des plus paniqués, parfois les coups d'épée des gardes qui prenaient peur d'elles ou de leur supérieur en sachant qu'elles refusent de se rendre. Quand un soldat était mort, elles passaient au second mais à force, ils évitaient de tirer à tort et à travers. De plus, c'était ridicule, ils se faisaient avoir toujours de la même façon! Suki – ou Panther – leur prenait le poignet qui tenait l'arme pour la bloquer dans le dos en les maintenant par le cou. Quand les coups cessaient de pleuvoir vers leurs compagnons, elles relâchèrent le cou de leur bouclier et repliaient la main en arrière, libérant un couteau caché dans leur combinaison, en dessous de la paume. L'arme contondant se plantant dans leur cou, ils tombaient comme des mouches. Suki était à l'aise ici, esquivant les quelques projectiles en combattant les autres. Un simple coup bien placer et ils étaient sur le chemin de la mort. Le cou le plus souvent ou la tête.

« Trop primitif vos armes! »
« C'est pour ça que je n'aime pas les arbalètes, c'est trop long à charger! »


Sans attendre, Panther bondis sur un mur pour en prendre appuie avant d'arriver près des autres gardes à l'écart, cette fois-ci pour la blonde pulpeuse, pas de mort – ou très peu! Elle enchaina les coups physiques, poings ou pieds, elle cassait des nez et des côtes à tous vas en les expulsant sur leurs compagnons armés. Quitte à faire connaissances, autant leur tirer les vers du nez, même si c'était la femme qui devait détenir les meilleures informations! Où était-elle passé celle-là d'ailleurs? Cachée ou enfuie? Pour le savoir, il fallait finir d'abord avec ses sales serviteurs d'esclavagistes! Dire qu'ils auraient pu servir une noble cause, ils ont choisi le mauvais chemin! Ils auraient pu choisir une armée qui prônait la libération des esclaves et pour une fois, les Celkhanes auraient pu féliciter des hommes mais non, les grosses bourses pleines d'or attiraient toujours les moins malins! En deux minutes, montre en main, les deux blondes avaient étalé les soldats, tuant trois soldats sur quatre aussi. Les derniers résistants avaient fini le nez écrasé contre un mur le plus souvent. Laissant les gémissements des gardes encore conscient les ramener à la réalité, les deux Celkhanes voyaient le problème maintenant.

« Ta vu où elle s'est enfui? »
« Non, trop occupé à leur apprendre la vie... »
« On fouille ou on continue? »


Difficile comme choix. Elle était peut-être ici à se cacher et prier les dieux pour sa survie ou alors elle avait couru de toutes ses forces pour ramener plus de gardes armée jusqu'aux dents? Malgré le peu de sueur et de fatigue apparente, les deux jeunes femmes observaient la pièce. Suki montra son œil et fit un cercle en désignant le plafond. Code de Celkhane qui veut dire, on observe la zone. Si rien ne porte ses fruits, la seconde pièce les attendait en espérant que leur combinaison fonctionne mieux? Si elle avait pu échapper à leur vigilance, soit elle était rapide, soit elle était forte! Ce n'était pas bien grand à fouiller après tout? Elles auront peut-être la chance de trouver un trouillard, l'occasion de demander où sont les esclaves de Miranda ou d'autres informations tout aussi utiles.
« Modifié: mardi 23 octobre 2012, 12:30:07 par Suki Tetsuhiko »

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Re : La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]

Réponse 14 mardi 23 octobre 2012, 14:15:02

SIRE HIVER

« Vos hommes sont morts » annonça Miranda très simplement.

Hiver était blême, pâle, avec une envie de vomir de plus en plus forte. Ce piège dans la réserve était autant une idée de Miranda que la sienne, mais il avait tenu à déployer ses hommes, afin de s’assurer de la prise des Celkhanes. Il avait insisté auprès de Miranda, et la femme avait fini par accepter.

« Vous... Vous plaisantez, je suppose ?
 -  Ai-je l’air de plaisanter ?
 -  Mais, mais... Mais enfin, ils... Il y avait tout une section ! Elles ne sont que deux !
 -  Vos hommes ne sont rien de plus que de vulgaires primates à qui vous avez donné de belles armes et de jolies armures. »

Le seigneur était blême, complètement abattu. Il n’y avait plus d’options possibles : il fallait avertir les invités, et fuir. Il avait de solides chariots, qui permettraient de rejoindre le village... Non, cette idée était grotesque, et il le réalisa rapidement. Le blizzard était trop épais dehors. Le colloque était annulé. Comment pourrait-il dissimuler la mort de vingt personnes à ses invités ? Hiver était blême, et avait clairement envie de vomir. C’était un véritable cauchemar éveillé qu’il vivait. Cependant, se fustiger soi-même n’était pas dans la tradition du seigneur, qui se retourna donc vers Miranda, qui était à ses yeux la parfaite responsable.

Après tout, c’était Miranda qui avait amené les Celkhanes ici, qui avait transformé ce colloque en un guet-apens. Il ouvrit la bouche, mais remarqua alors quelque chose de curieux. La Dame d’Acier restait calme et stoïque. Comment pouvait-elle être calme, alors qu’ils venaient de perdre en quelques minutes une trentaine d’hommes ? Il réalisa alors quelque chose, et lâcha, toujours aussi blême :

« Vous... Vous le saviez, n’est-ce pas ? Vous saviez que mes hommes se feraient massacrer comme des moutons !
 -  Je le supposais, pour être exact. J’ose espérer que, maintenant, vous entendrez enfin la raison, et me laisserez la pleine direction des opérations.
 -  Je... Et c’est quoi votre prochain plan, hein ? Sacrifier mes invités pour attirer ces petites putes ? »

Miranda ne répondit pas, fixant silencieusement l’homme. Il est vrai qu’elle était belle. Une véritable beauté ashnardienne, selon les critères en vigueur dans l’Empire. Forte, un âge incertain. On la sentait âgée, mûre, mais sans aucune ride venant salir son si beau visage. Elle était très impressionnante.

« Je vous ai posé une question, lui rappela-t-elle.
 -  Allez vous faire foutre ! Trente morts ! Trente morts, bordel ! Je vous traînerais en justice, je vous... »

Miranda leva une main vers lui, et une onde magique en jaillit, frappant de plein fouet Hiver, qui s’envola comme un fétu de paille, et passa à travers la vitre. Il poussa un hurlement de panique en tombant dans le vide, tandis qu’un vent violent et glaçant s’engouffrait dans son bureau. Miranda resta assise pendant encore quelques secondes, puis se releva. Hiver termina sa course sur un toit, son corps brisé et désarticulé étant à la merci du vent.

LE SANS-NOM

La tanière du Sans-Nom était une petite pièce sombre dans laquelle il avait installé un ordinateur et des machines. Il était venu à Fort-Hiver il y a environ deux semaines, et avait installé plusieurs dispositifs, notamment de petits insectes mécaniques, discrets, presque invisibles, qui lui servaient de caméras. Depuis un immense écran, il pouvait ainsi les voir. L’ordinateur qu’il avait était un modèle archaïque, lent et inutile, mais dont le seul intérêt était de lui permettre d’accéder à l’ordinateur central de Reaper Wing, son vaisseau aérien. R.W. était dans une grotte à quelques kilomètres du château, et était la maison volante du Sans-Nom. Son ordinateur disposait des derniers processeurs en vigueur, et même d’une I.A. révolutionnaire. Cette I.A. était en train de traiter le signal celkhan, afin de pouvoir le pirater, lorsqu’il reçut un appel de la part de Miranda, son employeur. L’appel arriva à Reaper Wing, et les serveurs le retransmirent à l’armure du Sans-Nom.

« Sire-Hiver est mort. Ses héritiers étant dans l’incapacité matérielle de s’emparer de son fort, en vertu de la loi ashnardienne, Fort-Hiver devient un fort militaire. »

A nouveau, le Sans-Nom ne dit rien, et Miranda poursuivit :

« Je vous ai demandé de régler ce problème, et je vais devoir être dans l’obligation d’incriminer les Celkhanes pour la mort de Sire Hiver. Votre incompétence est flagrante. »

Encore une fois, le Sans-Nom ne disait rien. Se sentait-il blessé par les propos de la femme ? Nullement. Et elle ne lui avait toujours pas demandé de parler. Partant de là, il restait muet. Il n’avait pas été payé pour protéger Hiver, mais pour neutraliser les Celkhanes. C’est bien ce qu’il comptait faire. Ses appareils avaient repéré une petite Celkhane qui s’était perdue dans les quartiers supérieurs, et c’était justement là qu’il se rendait. Il se tenait précisément sur le toit de la tour où il avait installé sa planque, et n’aurait aucune difficulté à rejoindre les appartements situés dans les parties supérieures du donjon.

« Je veux que vous m’ameniez une Celkhane dans mes appartements d’ici dix minutes... Et je veux également que vous supprimiez ces deux putes qui se trouvent dans les réserves. Est-ce clair ?
 -  Ce sera fait. »

Le Sans-Nom termina la communication, puis dialogua avec R.W., et lui ordonna de déployer l’un des drones Predator-II. Il configura les deux cibles : les deux blondes qui se tenaient dans la salle de stockage, et cherchaient des survivants. R.W. demanda confirmation, et le Sans-Nom confirma. A l’intérieur du vaisseau, un compartiment s’ouvrit, et, en vrombissant, l’un des Predator-II se mit en place. D’après le combat qu’il avait vu, les femmes avaient un équipement inutile pour venir à bout du blindage du Predator-II, et leurs armures ne pourraient rien faire contre les balles et les arcs électriques du Predator-II. Il arriverait dans approximativement dix minutes. De son côté, il devait retrouver la Celkhane qui était dans les quartiers supérieurs, et fouillait les chambres. Le combat serait rapide, et il devrait surtout prendre garde de ne pas la tuer.

Depuis le toit de la tour, il regarda celui du donjon, et trouva rapidement une terrasse sur laquelle se poser. Dans son dos, son jetpack se mit à vrombir, et il utilisa son armure pour bondir en l’air, pulvérisant sous l’impulsion quelques-unes des tuiles du toit de la tour. Le jetpack se mit en place, lui permettant de ralentir considérablement sa chute, et pouvoir ainsi atteindre la terrasse. Il s’avança dans les quartiers de feu Sire Hiver, et s’avança dans le couloir, son camouflage optique activé. Il pénétra dans le couloir, et vit les quatre gardes reliés entre eux par une bombe aimantée. Des amateurs. Il choisit de les laisser là, et s’avança sur les pas de la Celkhane, jusqu’à la repérer. Ce fut suffisant pour lui. Il ne pouvait pas la voir, mais son armure était très améliorée, et il pouvait voir les traces de ses pieds sur le sol, sa respiration, percevoir les infimes ondulations sonores que son armure dissimulait, mais que les capteurs ultrasensoriels du Sans-Nom pouvaient percevoir.

Sans un seul coup de semonce, il tendit la main vers le dos de la Celkhane, et des arcs électriques puissants jaillirent. Éblouissants, ils frappèrent le dos de la femme, la faisant décoller du sol pour l’envoyer s’écrouler sur le sol, grillant tous ses circuits, tout en lui infligeant une douleur atroce. Le Sans-Nom était le seul homme que Miranda ait vraiment envoyé ; tout le reste appartenait à Hiver, même les démons enfermés dans les profondeurs du donjon. Il était entièrement suffisant. Il s’avança rapidement vers la femme, la prit à la gorge, et la balança à travers un mur. Son armure possédait des nanoimplants qui accrurent sa force musculaire, et le coup envoya la femme sur la terrasse, manquant de peu la faire basculer dans le vide. A dire vrai, parler d’armure pour désigner l’équipement du Sans-Nom était une faute ; il aurait été plus logique de parler d’une nanoarmure, voire même, tout simplement, d’une nanocombinaison. Il s’avança lentement dans la pièce. Sa beauté le laissait de marbre, et il regarda le temps écoulé. Deux à trois minutes. Il lui restait encore sept pour présenter cette femme à Miranda, morte ou vive. Sans dire un mot, le Sans-Nom s’avança vers elle. Elle avait reçu de quoi tuer n’importe qui. Les éclairs avaient été suffisamment puissants pour qu’on sente une odeur de brûlé, et son coup avait du l’achever. Elle était sans défense, et aucun de son équipement ne pouvait l’endommager. Elles étaient douées, des virtuoses, mais il était un maître. Et il abattait ses cartes.

DC d’Alice Korvander.

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