Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[End] I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

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Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 15 samedi 03 novembre 2012, 10:55:48

Aoki, naturellement, était inquiète pour Félicia. Croisant les bras, cette dernière tâcha de lui répondre, de la rassurer. S’infiltrer dans un commissariat n’était nullement difficile pour elle.

« J’ai déjà infiltré des structures bien plus dangereuses qu’un simple commissariat, Aoki, et je... Aoki ? »

Sa belle blonde sembla revenir à la réalité. Elle avait regardé avec intensité Chippy, et Félicia regarda son chat. Ce dernier était assis sur un pouf, et regardait les deux femmes avec curiosité, avant de lécher l’une de ses pattes. Sa petite queue remuait de droite à gauche, et Aoki expliqua s’être crue dans la peau d’un chat. A cette idée, Félicia eut un léger sourire, et regarda également le brave Chippy, qui continuait tranquillement sa toilette. Effectivement... A la place d’un chat, on ne devait pas avoir trop de problèmes dans la vie... Du moins, c’était le cas pour ce brave Chippy. Si Félicia, toutefois, adorait les félins, elle ne s’imaginait pas encore à leur place. Aoki lui posa encore une question.

Avec un sourire, Félicia tendit les bras, prenant entre ses mains celles d’Aoki, et posa sur ses lèvres un gros baiser... Elle sentait bien que son amante en avait bien besoin, et ses mains glissèrent dans le dos d’Aoki, caressant sa peau. Elle rompit son baiser, et resta collée contre Aoki. Elle savait que sa belle blonde était triste, et c’était bien pour ça qu’elle lui proposait cette idée farfelue, afin s‘occuper son esprit, et de limiter ses idées moroses. Il aurait été superflu de vouloir lui montrer autre chose, comme l’emmener à un parc d’attractions, ou au cinéma. Félicia ne pouvait toutefois pas non plus la laisser déprimer dans sa chambre. A défaut, la seule chose qu’elle pouvait faire était de guider sa vengeance, de se présenter comme une alliée, afin qu’Aoki ne la rejette pas. Il y avait certes un peu d’égoïsme dans cette mentalité, mais la Chatte Noire agissait avant tout pour le bien-être de cette femme qu’elle aimait.

« Il faudra que tu les lises, et que tu trouves des indices. Ce que tu dois savoir, ma belle Aoki, c’est qu’il n’y a que dans les films que la police n’a aucun indice. Nous ne sommes plus dans les années 1960’s. Un criminel laisse toujours des traces derrière lui. Il y a toujours des témoins, des auditions, des pistes probables. »

Ce serait d’autant plus vrai que l’ampleur médiatique que prenait cette affaire allait conduire le gouvernement à donner des moyens financiers supplémentaires à la police. Le manque de moyens était l’un des plus grands ennemis de la police. Là encore, il n’y avait que dans les séries télévisées américaines que la police avait de somptueux locaux propres et sexys, avec d’immenses écrans plats, des grandes baies vitrées, et des bureaux classieux. La réalité était bien moins idyllique. Félicia tentait surtout de rassurer Aoki. S’il était vrai, dans une certaine mesure, que les méthodes d’investigation de la police avaient évolué, les tueurs en série étaient généralement de grands paranoïaques qui se débrouillaient pour laisser aussi peu d’indices que possible. Ils savaient très bien les risques qu’ils prenaient, qu’ils suffisaient parfois d’un cil, d’un poil, pour que la police puisse remonter à eux. La Chatte Noire, naturellement, ne le dit pas à Aoki, ne voulant pas la déprimer.

Elle continuait à la tenir contre elle, lui caressant sa belle chevelure, et parla à nouveau, revenant sur les inquiétudes d’Aoki :

« J’ai eu une vie assez agitée, Aoki... J’ai infiltré un manoir tenu par un Parrain de la Mafia, des complexes de recherche ultrasecrets, le château d’un dictateur dans un petit pays d’Europe de l’Est, et des bases militaires... Alors, ce n’est pas un petit commissariat de rien du tout qui va m’effrayer. Ne t’en fais pas pour moi, je suis une pro’. »

Félicia n’avait été capturée qu’une seule fois lors de ses cambriolages : dans un complexe du S.H.I.E.L.D. Un échec qui, avec le recul, lui avait été bénéfique, car il lui avait permis de sortir des griffes de Wilson Fisk. Le Caïd avait chuté maintenant. Elle aurait pu retourner à New York retrouver son ancienne vie, mais celle-ci lui convenait tout à fait. Elle se détacha un peu d’Aoki, et alla s’asseoir sur son canapé, à quelques mètres. Chippy en profita. Couché sur son pouf, il se redressa, et rejoignit sa Maîtresse, exigeant quelques caresses.

« On le retrouvera, Aoki, rassure-toi... »

Il ne restait maintenant plus qu’à attendre la nuit. La journée allait être longue.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 16 lundi 12 novembre 2012, 23:11:37

C'était compliqué de penser à autre chose, la blessure encore ouverte, la jeune femme avait bien du mal à se sortir de la tête les meurtres de ce type, surtout celui de Kanzaki, ayant parfois des flashs macabres sur la façon dont sa petite sœur spirituelle avait pu mourir entre les griffes de ce taré? Dans un sens, la police avait bien agi en lui évitant les détails mais chacune des images était de plus en plus hardcore, elle se maudissait d'aimer tant que ça les films d'horreur qui ne lui faisaient pour ainsi dire, peu d'effet. Elle comprenait avec le recul à quel point ce genre de film pouvait travailler l'esprit. Quitte à parler de films d'horreur, pourquoi ne souhaiter que ce salaud finisse enchainé dans une salle abandonnée, obliger de ce mutilé pour fuir sinon une étrange marionnette sur un tricycle allait le tuer d'une façon très poussé, digne d'un mélange entre l'art et la torture! Haa, les films font tant rêver les gens, dommage que personne ne soit là pour copier ce génie qu'était ce personnage fictif comme le créateur de la série Saw. Il y avait bien eu en Amérique ce fait divers de ce jeune homme qui avait poignardé sa petite copine après avoir regardé Scream il y a plusieurs années, pourquoi ne pas attendre qu'un type reprenne les bases de la saga Saw? Aoki irait même l'aider à payer sa caution en prison, il aurait même le droit à des visites!

La tristesse et l'ennuie pouvait conduire à des raisonnements étranges mais pour le coup, elle trouvait cette idée plutôt bonne? Dommage que personne ne voit dans sa petite tête. Et une chance que Felicia soit aussi là pour chasser ses idées noires avec ses douces lèvres. Que serait-elle aujourd'hui sans avoir croisé sa route? Elle voyait sa vie depuis leur rencontre dans le parc comme nulle sans Felicia et en ce jour tragique, elle serait une huitre, coincé dans sa couette à pleurer toutes les larmes de son corps en cherchant le pire malfrat qui accepterait de liquider une personne, quitte à vider ses économies. D'un simple baiser, d'un simple contact, ça allait déjà mieux en se sentant auprès d'elle. Si l'attente ne serait pas si longue, elle aurait aimé rester ainsi. Finalement, même plusieurs heures dans ses bras serait formidable bien qu'elle finirait par piquer du nez, elle se connaissait. Pour en revenir à son travail, trouver des indices et des informations, même des pistes de potentiels suspects, elle pourrait le faire, c'était dans ses cordes. Elle n'était pas détective mais elle savait tout de même reconnaître les choses importantes bien que certains détails pourraient lui échapper. Espérons qu'elle ne s'emporte pas dès le premier visage ou nom sous les yeux, il faudrait qu'elle reste concentrée sur sa mission. Sa mission, cette idée la faisait rire intérieurement, voilà qu'elle se prenait pour une drôle de dame!

La Chatte Noire finissait sur une chose trop vrai, c'était une pro'! Souriante, elle ne pouvait qu'être d'accord avec elle. Vu les lieux qu'elle avait visité, un commissariat au Japon semblait aussi simple que voler une sucette à un bébé! Lors de leur rencontre, elle avait douté sur le fait de croire que la belle Felicia Hardy soit une mutante ayant des superpouvoirs et même sa carte ne l'avait pas vraiment convaincu. Mais son papier officiel et sa combinaison moulante à souhait, sa poitrine plus belle et plus ferme, ses cheveux qui changeaient de couleur et son talent l'avait vite fait changer d'avis! Oh oui, leur première nuit avait été un de leurs meilleurs souvenirs pour le moment. Aoki avait eu des tonnes de marques sur le corps mais c'était si bon surtout en se rappelant la sensation de la langue de la belle chatte sur chacune de ses petites coupures. L'heure n'était pas aux souvenirs roses, Chippy s'installait près de sa maîtresse et Aoki n'en fit pas de même. Non, elle n'était pas jalouse d'un chat mais si ça aurait été une autre femme ou un homme, elle aurait vite rejoint sa place en embrassant la belle à pleine bouche! C'était sa petite chatte à elle! Rien d'officiel pour l'heure, elle attendait que Felicia prononce ses quelques lettres mises bout à bout mais elle savait qu'au fil des jours, des nuits, cette petite phrase finirait par sortir et cela risquait de bouleverser sa petite vie, pourvu que ce ne soit pas son troisième échec amoureux.

Jalouse ou non, elle fit quelques pas dans le salon, passant sa main sur la joue de la belle américaine. Un petit signe de reconnaissance, de jalousie, de plaisir, d'envie, elle pouvait interpréter ce signe comme elle le voulait. Aoki connaissait moins cet appartement contrairement à Felicia qui devait maintenant bien connaître celui de la jeune femme, à force de venir satisfaire les désirs d'Aoki, une à deux fois par semaine, plus parfois. Il n'y avait pas vraiment de photo ici, pas de portrait, pas de souvenir non plus. C'était un peu comme chez elle. Aoki avait quelques photos dans son appartement mais rien de bien nombreux. Une photo d'elle a la fac à la remise de diplôme, une quand elle était toute petite avec ses parents puis une d'elle-même encore une fois avec Rex et Kumaneko. Peut-être en aura-t-elle une avec la Chatte Noire dans quelque temps? Le reste, c'était sur son ordinateur ou sur papier glacer dans un coin. Elle les regardait souvent quand elle n'avait pas trop le moral, ça évitait parfois à Felicia de venir. C'est vrai que peu de choses étaient dévoilé dans l'appartement de Felicia, peu de petits bibelots qui pouvaient donner des indices sur ses gouts, peu de CD qui traînait – avec les ordinateurs, plus besoin de trainer des piles de CD en même temps – et de même pour les DVD, tout était bien ranger. Trouver une idée de cadeau quand elle connaîtra sa date d'anniversaire risquerait d'être compliqué! Comme chez elle au moins. Le temps risquait d'être long jusqu'à la tombée de la nuit! Puis, plutôt que faire ses premiers pas en tant qu'apprentie voleuse, autant demander directement à sa belle son service, ça serait plus rapide.

« Felicia, ça te dérangerait de me montrer quelques-unes de tes photos? Je suis certaine que tu étais très mignonne quand tu étais adolescente. »

Elle la voyait bien en cheerleader d'ailleurs! Avec les pom-poms, la minijupe puis la chorégraphie. L'occasion de voir comment était la Chatte Noire quand elle n'était que le chaton noir? Elle devait être aussi mignonne quand elle était une toute petite fille! Elle en aura bientôt la réponse mais ça pourrait être drôle, faire passer le temps et oublier un peu la raison de sa présence ici.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 17 mardi 13 novembre 2012, 01:07:16

Il allait falloir tuer le temps jusqu’à ce soir. Ce serait assez long, et Félicia se voyait mal faire du sport de chambre avec Aoki, ou regarder un film... Dans les deux cas, ce serait déplacé. Même s’il était très tentant de conduire Aoki dans sa chambre et de lui faire sauvagement l’amour, elle savait que sa belle blonde n’arriverait pas à se laisser aller, et aurait des scrupules, des remords, des hésitations, des doutes... Elle vit Aoki revenir vers elle, glisser une main sur sa joue, et Félicia se mit à espérer qu’elle ne cherche à l’embrasser, et à tenter, dans sa douleur, d’obtenir un peu de réconfort... La Chatte Noire aurait certes la désagréable impression de profiter de la situation, mais elle ignorait si elle aurait la force de résister... Le désir qu’elle ressentait pour Aoki était fort, et, dans la mesure où elle était une femme très animale, ce désir s’exprimait de manière assez sauvage, torride et physique.

Elle fut bien tentée de l’embrasser, mais Aoki la sortit de ses pensées érotiques en lui demandant si elle avait des photos d’elle... Félicia fut un peu surprise, et haussa les sourcils, avant de revenir à la réalité. Des photos d’elle adolescente ? Quand elle était mignonne ? Félicia sourit, et embrassa Aoki sur le nez, avant de la taquiner :

« Est-ce que ça veut dire que je ne le suis plus ? »

Sa question n’attendait pas de réponse, et elle s’écarta un peu.

« J’ai quelques albums... Assieds-toi sur le canapé, je reviens. »

Les albums étaient entreposés ailleurs... Félicia s’y dirigea en étant un peu nerveuse. Les photos... Elle n’en prenait plus beaucoup, maintenant. Une photo n’était pas qu’une simple image anodine. Elle était une image qui figeait le passé, le captait, une preuve forte, immuable. Les sentiments pouvaient altérer les souvenirs, la mémoire pouvait s’effacer, mais une photo, elle, ne mentait pas. Impossible de se dire qu’on n’avait jamais aimé son ex’ quand on tombait sur une photo de lui où on se voyait avec un grand sourire. A bien des reprises, la Chatte Noire avait envisagé de brûler ses albums. Elle avait failli le faire, mais s’était toujours retenue, sans trop savoir pourquoi.

Aoki avait eu une bonne idée... Ou pas. Se replonger dans son passé pouvait être déprimant, mais, si ça aidait Aoki à se sentir mieux... Félicia allait devoir se sacrifier un peu. Elle avança dans un couloir, entrant dans sa grande chambre, et ouvrit l’un de ses placards. Elle se pencha vers le bas, et sortit plusieurs albums bien épais. Entre-temps, dans le salon, Chippy regardait Aoki avec impatience. C’était l’un des chats les plus câlins de Félicia, et il se frottait lentement contre les jambes d’Aoki, avant d’avancer sa tête, miaulant timidement. Il se tenait entre les jambes d’Aoki, remuant sa queue de gauche à droite, et bondit sur le canapé, avant de se poser sur les genoux de la blonde, se frottant contre son corps.

« Chippy a l’air de beaucoup t’apprécier, Aoki... Il doit sentir sur ton corps que tu as une chatte. »

Le chat ronronnait, et Félicia se posa à côté d’Aoki, tenant plusieurs albums. Elle les posa sur une table basse, et écarta à nouveau Chippy, qui poussa un soupir, et atterrit à côté. Félicia avait sorti le premier de ses albums, et le posa entre les jambes des deux femmes.

« Prête à plonger dans mon passé, ma belle ? »

Elle écarta la couverture, et on vit la première image. Une femme, une belle blonde qui ressemblait assez à Félicia, mais de manière plus mâture, tenait une poussette devant elle.

« Les photos ne sont pas exactement dans l’ordre... Ça, c’est moi quand j’étais bébé... »

D’autres photos montraient la mère de Félicia à la maternité, avec un petit bébé qui se lovait contre elle, regardant avec ses yeux globuleux l’objectif. Sur d’autres images, on voyait de vieilles personnes aux cheveux grisonnants : les grand-parents maternels de Félicia. On vit notamment un grand-père soulevant entre ses bras Félicia bébé. D’autres photos montraient un paysage assez forestie. Un grand chalet en bois monté sur pilori près d’un grand lac, avec des arbres tout autour.

« Ce chalet était celui de mes grands-parents, dans le Maine. Mon père avait abandonné ma mère. Mes grands-parents l’ont soutenu pour qu’elle sorte de sa dépression, et soit une bonne mère. A cause de son métier qui la contraignait à voyager partout, j’ai vu beaucoup de pays en étant bébé, mais je ne m’en souviens plus énormément... On allait en vacances dans ce chalet. »

D’autres photos d’enfance montraient ainsi des paysages variés. Était-ce à cause de ça que Félicia était une femme adorant la liberté ? Sa mère était une femme d’affaires qui, partant de là, avait du beaucoup voyager. Chaque fois que c’était possible, elle avait emmené sa fille avec elle. On vit ainsi quelques beaux paysages, en Afrique, au Moyen-Orient, au Japon, et, naturellement, en Europe. Ce premier album se concentrait à la petite jeunesse de Félicia, et on voyait plusieurs photos d’elle en tant que bébé... Elle était en train de dormir, de sucer son pouce, de serrer dans ses bras une peluche... Une attirante photo la voyait allongée sur un tapis, tenant sa grosse tête entre ses petits mains, et regardant, la bouche entrouverte, les yeux très curieux, un chat noir.

« J’ai toujours aimé les chats... Hum, j’y pense... J’ai une photo qui pourrait peut-être te plaire... »

Elle alla chercher un autre album, l’ouvrit, et trouva rapidement plusieurs photos. Félicia était désormais une belle adolescente avec une longue chevelure blonde, et elle lui montra une grande photo où elle était dans une belle robe de soirée noire. L’appartement semblait assez classieux, avec de beaux rideaux, et elle souriait devant l’objectif, l’œil rieur. Elle tenait à la main un verre à pied. C’était une longue robe noire avec des paillettes.

« L’une des nombreuses soirées de Columbia... dit-elle, un peu rêveuse. Ma robe m’allait bien, tu ne trouves pas ? Je l’ai toujours... »

Félicia lui montra ensuite une autre image, et eut un léger sourire enfantin sur les lèvres. On la voyait... En tenue de pom pom girl ! Elle portait un shorty noir très serré, avec un haut de la même couleur, très court.

« A cette époque, je sortais avec Michael Morbius... J’avais du accepter de travailler comme pom pom girl afin de financer mon appartement... Il était venu me voir, et avait trouvé ma prestation admirable... Mais je pense que, plus que ma gestuelle, c’est mon petit cul moulant qui l’a marqué... »

Inutile de dire ce qu’ils avaient fait par la suite, d’autres photos assez sensuelles le montraient. Félicia avait toujours sa tenue de pom pom girl, mais n’était plus à un stade. Elle était dans un appartement, prise de profil. Un doigt innocemment posé sur les lèvres, elle faisait un clin d’œil à l’objectif de la caméra.

« Comment tu me trouves, ainsi ? » demanda-t-elle.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 18 mardi 20 novembre 2012, 23:06:39

Pour passer le temps, Aoki eut l'idée de fouiller dans le passé de Felicia sans même violer cette entrer, simplement en observant des photos. De son côté, elle était tout aussi prête à en faire de même quand ça ira mieux, lui montrer son enfance, ses souvenirs scolaires et pourquoi pas ses photos privées qu'elle avait faites avec ses quelques futures stars qu'elle formait. Elle avait remarqué que parler de ses anciennes aventures rendait souvent la belle chatte possessive, voulant se jeter sur elle le plus vite possible et lui faire oublier l'ombre de ses anciennes conquêtes ou coup d'un soir. Des photos, avant, pendant ou après l'acte, voilà qui risquerait de la transformer en furie! Dommage pour elles que la jeune femme n'ait absolument pas le moral à ça. Même un début de relation dans un lit, ça semblait encore trop tôt pour elle, seul le baiser lui semblait faisable. Pour sa demande, Felicia contra en lui demandant si elle n'était plus mignonne maintenant? Mais Aoki ne fit que sourire un peu plus. Bien sur que Felicia était toujours si belle, aujourd'hui moins que demain et plus qu'hier. Mais elle voulait bien voir sa petite bouille, l'imaginant avec ses petites couettes blondes, son petit sourire enfantin.

Le temps de patienter que Chippy venait déjà la voir pour commencer à l'adopter. Le chat n'hésitait pas à venir la sentir et se frotter un peu contre elle. Kumaneko serait sans doute ravi d'avoir un partenaire avec qui passer plus de temps que son gros compagnon Rex. À quoi elle pensait encore, ce n'était déjà qu'un rêve de la voire avec Felicia en tant que couple alors vivre chez elle – ou inversement – ce n'était pas pour demain. Cette relation avait beau bien durer et paisiblement, elle ignorait cependant si les mots qu'elle attendait risquaient de tout gâcher? Elle s'était faite un tel plaisir de retrouver Hitomi et de se voir habiter avec elle alors tout gâcher avec elle, hors de question! Elle préférait se dire que le plan cul était tout aussi bien et que tôt ou tard, la Chatte Noire verrait bien la passion d'Aoki, son amour pour elle. Elle espérait cependant que ce n'était pas un amour à sens unique. La vie d'un animal était tellement plus simple et surement meilleur. Malgré les petites caresses sur sa tête, Felicia écarta le matou pour commencer à mieux connaître Felicia, la petite Felicia Hardy.

Elle commença par le commencement, un beau bébé tenu par une femme ressemblant à Felicia avec un petit plus et un petit moins. Elle était sa mère, évidemment et le bébé était la ravissante femme qui faisait rayonner la vie de la jeune femme. Sans jamais avoir évoqué ce genre de détail, elle avait appris à ses photos et à la Chatte Noire que son père était absent, qu'il ne l'avait pas élevée, laissant ce devoir à sa mère et ses grands-parents. En avait-elle souffert de ce père absent? Surement a une période de sa vie mais vaut mieux ne pas savoir pourquoi. Le petit chalet était adorable, un vrai paysage de vacance. Elle se voyait bien au printemps dans ce même chalet à boire une bonne tasse de thé en tenant la main de Felicia...

« Ça a l'air magnifique. » Lâcha-t-elle doucement.

Oui, elle avait bien le droit de rêver un peu, oublier les tracas de sa vie actuelle. Loin des fous et des meurtres. La photo de sa tendre; bébé, en train d'avoir une bouille à croquer en observant un chat lui avait arraché un sourire naturel  en gonflant sa poitrine d'un bonheur naturel, innocent, suivi en même temps d'un petit soupir mielleux.

« Ooooohhhh... »

Pour peu, elle se serait posé sur son épaule en imaginant dans ses rêves les plus fous l'image d'un bébé ayant les traits de Felicia et les siens. Hélas, la médecine n'était pas encore à ses miracles. Aoki et Felicia pouvaient être lesbiennes, être ensemble jusqu'à la mort, jamais elles n'auront d'enfant ensemble. À la limite en jouant les mères porteuses pour un couple homosexuel, partageant leur enfant entre leurs papas et leurs mamans mais un enfant né de leur amour à elles seules, impossible. Triste songe qu'elle chassait en observant la photo suivante. Felicia avait quelques années en plus, dans une belle robe. C'est vrai qu'elle était toujours si belle, avant comme maintenant.

« Ravissante, comme toujours. »

Elle observa un peu plus son corps avant de revoir la photo, oui, elle voulait bien la croire!

« Pas tellement changer niveau taille, je suis sur que ça tirait encore à merveille. »

Soyons lucide, même en compliments, rares étaient celles rentraient encore dans leurs robes d'adolescente! Elle, c'était possible!e La seule difficulté pour Felicia risquait d'être au niveau de la poitrine? Surement la seule chose qu'elle ne se vexerait pas de dire qu'elle avait grossi. Pour la photo en pompom girl, là aussi c'était une Felicia à croquer! Déjà qu'elle était belle en étant jeune, elle osait à peine l'imaginer maintenant dedans, alors n'en parlons pas en étant Chatte Noire en plus de sa tenue de pompom gril! Au moins, même si elle parlait de l'un de ses premiers maris, elle était d'accord avec lui, elle avait un joli petit cul! Les autres photos étaient aussi sensuelles mais Felicia s'arrêta sur l'une, demandant l'avis d'Aoki. Elle en avait vu des photos avec son métier, des tonnes de photos de futures idoles, de mannequin, d'artiste alors même si elle n'était pas photographe, elle reconnaissait de beaux modèles!

« Fait moi retourner à cette époque et je t'embauche directement pour devenir ma petite protégée! Tu en aurais fait des podiums, tu aurais été sublime. Mais aujourd'hui encore, tu restes si belle, pas besoin de cette tenue, de robe de soirée, de costume de Chatte Noire, tu restes ravissante quoi que tu portes. »

Pour rien au monde elle ne jetterait sa tenue de Chatte Noire par contre! C'était si excitant de la voir dedans et puis ça en fait des souvenirs aussi dedans! Ne serait-ce que leur première soirée, son intrusion dans l'appartement.

« J'ai à peine vu ta petite enfance et ton adolescence mais tu semblais avoir une belle vie... On voit sur tes photos que tu es heureuse naturellement. Chez moi comme chez mes parents, à part quand je suis toute petite, mes quelques photos me montrent en train de sourire, discrètement, la plupart lors des résultats d'un concours, d'une remise de diplôme... »

Oui, rien de comparable avec cette Felicia au sourire assez coquin. Sa jeune enfance, les sourires sur les photos étaient au moins rayonnants alors qu'on la voyait parfois même avec d'autres enfants, cousin/cousines ou même amis de parc. La jeune femme posait sa tête sur l'épaule de cette femme si forte qui savait la supporter et lui redonner le sourire malgré cette ambiance. Elle allait doucement tourner la page pour la photo suivante mais juste avant, elle laissait quand même un petit message qu'elle comprendrait parfaitement.

« D'ici quelques jours, quand ça ira mieux, tu pourras me montrer comment tu es aujourd'hui dans ta tenue de pompom girl? »

Lui montrer comment elle était dans sa tenue voulait surtout dire qu'elles risquaient de finir sous les couettes à faire l'amour dans cette ancienne tenue. Ha oui, elle risquait d'aimer ça, mais pas aujourd'hui, ni demain... elle ne risquait pas d'avoir l'esprit tranquille de si tôt. Dans un sens, cette idée était la preuve qu'elle n'était pas totalement attristée, que jamais elle ne pourra revivre comme avant. Ainsi, elle prouvait qu'avec le temps, elle irait mieux... mais quand?

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 19 mercredi 21 novembre 2012, 09:42:48

Aoki avait visiblement été touchée par les multiples photos de Félicia. L’Américaine lui offrit un léger sourire, voyant les regards d’Aoki. Un regard doux et tendre quand elle la vit, en tant que bébé, observer un chat... C’était une scène que Félicia faisait beaucoup de fois quand elle était bébé. Elle poursuivait le chat, et, quand ce dernier était allongé, elle s’allongeait devant lui, et le regardait, ses deux mains posées sur le bas de sa grosse tête, son corps remuant lentement de gauche à droite. Sa mère l’avait même filmé une fois. Ceci rappela à Félicia une autre image, mais elle ne la montra pas encore, car Aoki lui demanda, à l’occasion, si elle pouvait lui montrer à quoi elle ressemblait dans sa tenue de pom pom girl.

Félicia eut un sourire, sachant très bien ce qui se passerait dans cette tenue. Au moins, Aoki n’avait pas encore totalement perdu le nord. C’était rassurant. La Chatte noire hocha assez rapidement la tête.

« Bien sûr, Aoki... »

Elle avait toujours cette tenue. Comme pour les photos, elle avait plusieurs fois hésité à s’en séparer. La voir lui rappelait toujours quand elle l’avait essayé avec Morbius. C’était lui qui l’avait encouragé à devenir pom pom girl, alors qu’elle n’était pas spécialement intéressée. Il lui avait dit que l’argent qu’elle obtiendrait leur serait bénéfique, ce qui avait effectivement été le cas. Grâce à cet argent, elle avait pu s’offrir des vacances en Europe avec lui, voir Paris, et quelques autres grands lieux touristiques parisiens... De petits moments de bonheur qui avaient mis longtemps à ne pas lui faire comme des pointes dans le cœur à chaque fois qu’elle y repensait.

« Ça me fait penser que j’aurais peut-être une image pour toi... »

A ce stade-là, le doute n’était plus vraiment permis. Pouvait-on encore logiquement considérer Aoki comme une simple partenaire sexuelle ? Félicia n’aurait pas, dans ce cas, été jusqu’à lui montrer des photos d’elle quand elle était bébé. Elle chercha dans son album, tournant rapidement les pages, sautant allégrement sur les photos avec ses anciens amants, qu’elle avait visiblement gardé... Morbius, Parker, Thompson... Autant de noms qu’elle aurait préféré oublier, même si c’était difficile, surtout pour le dernier. Ils avaient eu des enfants ensemble, mais ça, Aoki le savait plus ou moins. Félicia lui avait déjà dit qu’elle avait été mariée. Elle s’était mentalement jurée de ne plus jamais retomber amoureuse... Mais, si on pouvait contrôler le sentiment amoureux, alors le monde serait bien différent.

Elle ne tarda pas à trouver la photo qu’elle recherchait, et la retira de son plastique, pour la tendre vers Aoki. On voyait, encore une fois, Félicia en tant que bébé. Elle se tenait dans un lit pour bébés, un berceau en bois, sur un matelas rose, et dormait paisiblement, ses deux petits poings fermés se dressant et part d’autre de sa tête énorme. Son corps était enveloppé dans une fine couverture pour bébé. Outre cette image, on voyait aussi, collée contre elle, près de ses jambes, la forme arrondie d’un chat en train de dormir.

« Ma mère m’a dit que ce chat était un protecteur, quelqu’un qui veillerait toujours sur moi... Maintenant, je crois surtout qu’il dormait près de moi pour rappeler à sa maîtresse qu’il existait aussi, et qu’il exigeait d’avoir son quota journalier de câlins. »

C’était une hypothèse bien moins romantique, mais Félicia connaissait suffisamment les matous pour savoir qu’ils n’étaient pas vraiment des fous de guerre. Tout ce qu’ils parvenaient à chasser se résumaient à quelques oiseaux malencontreux, et d’éventuels rats.

« Je te la donne, Aoki... Je sais que tu en prendras grand soin. »

Félicia préférait, vu les circonstances, lui donner une image tendre et réconfortante, plutôt que sensuelle et érotique. Dans la foulée, elle aurait également pu lui donner toutes les photos de ses ex, mais Aoki aurait pu mal le prendre. Félicia regarda encore les différents albums. Il y avait, malheureusement, surtout des photos d’elle et de ses amants... Ainsi que des photos de ses filles. Elle eut un petit blocage en voyant une photo de famille. Elle était avec Flash, son mari, qui se tenait derrière elle, la tenant par la taille, tandis que chacune des mains de Félicia enlaçait les petites Gene et Felicity. Felicity tenait une sucette, et Gene semblait comme craintive, se blottissant contre la jambe de sa mère. Un sourire un peu rêveur éclaira les lèvres de Félicia. Ses deux filles...

Vu son passé criminel, le juge avait octroyé la garde exclusive au père, Félicia n’héritant de quasiment rien, et devant même verser des pensions alimentaires. Un choix qui avait fait bondir de rage son avocat, exigeant qu’on fasse appel, mais Félicia avait refusé. Ses filles avaient toujours été plus proches de Flash que d’elle. Ce n’était pas étonnant... Flash avait toujours été quelqu’un d’immature, d’ouvert, et de sincère... Des qualités qui avaient plu à Félicia après avoir eu consécutivement des amis sombres, ténébreux, à la limite de la paranoïa, que ce soit Morbius, ou encore (et surtout) Peter. Elle n’avait pas décidé de faire appel, car elle savait qu’elle avait été une mauvaise mère, trop absente... Les pensions, c’était une manière pour elle de se racheter, même si ses filles étaient bien loin, maintenant.

Elle referma subitement l’album, et se releva.

« Assez parlé du passé !lâcha-t-elle sur un ton décidé. Ça te dirait, que je te fasse un gâteau ? Ça fait toujours du bien ! »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 20 vendredi 30 novembre 2012, 14:37:58

Le fait de l'entendre affirmer que l'idée était bonne redonnait un soupçon de joie pour Aoki. Elle n'était pas prête d'oublier cette journée et la blessure ne se refermera pas comme ça. Mais au moins, elle savait que lorsque le cœur lui en dira, elle aura de quoi s'amuser avec Felicia! Voilà qui était déjà toujours ça de pris! C'était aussi ses petits moments de détente qui faisait qu'elle adorait Felicia. Pourquoi toujours parler sexe? D'accord, elle était un très bon coup et ne manquait pas de satisfaire Aoki mais là n'était pas la question. Elle était belle, amusante, sympathique, adorable, pas étonnante qu'elle ait craquée sur elle. Maintenant, elle ne pouvait plus s'imaginer sans elle d'ici quelques mois. Elle ne voulait pas finir officiellement en couple avec elle dès demain mais elle espérait que d'ici un mois ou deux, elle puisse se sentir amoureuse. Déjà que leur rencontre d'environ deux mois, un peu plus même. Elle ne voulait pas précipiter les choses mais elle ne voulait pas avancer comme un escargot. Ce rythme lui convenait pour le moment. Puis ce n'était plus à elle de faire le premier pas. Son homme l'avait quitté, sa meilleure amie l'avait quittée aussi même si elle gardait de bons rapports avec elle, la « rupture » fut douloureuse et il a fallu un certain temps avant de la revoir. Hors de question de foutre cette histoire en l'air!

Le cadeau de Felicia avait eu de quoi la toucher. Ce n'était qu'une photo, pas de message derrière cette photo, juste une adorable Felicia bébé qui dormait auprès d'un chat, ou le chat qui dormait auprès du bébé, ça revient au même. Mais ça restait un cadeau, de Felicia. Elle ne sut quoi dire à part sourire en ayant une bouffée de bonheur dans cette journée horrible. En temps normal, elle l'aurait surement câliné ou embrassé mais elle remua à peine des lèvres pour lui dire merci. La prochaine fois, elle lui offrira une photo similaire. Elle en avait plusieurs d'elle en étant bébé. L'euphorie de n'importe quel parent a mitraillé son enfant en photo, surtout le premier, à chaque seconde de sa vie, surtout lors des premiers mois. Laquelle pourrait-elle lui donner? Il y en avait une aussi touchante que celle de Felicia. Une photo où elle se trouvait bébé, mordillant l'oreille d'un ours en peluche, le regard sur l'objectif... mordre était un bien grand mot puisqu'elle n'avait pas la moindre dent! Cette photo lui fera certainement autant plaisir à elle que celle qu'elle venait de lui offrir. En tournant les pages, elle resta bloquer sur une photo d'elle avec un homme puis des enfants, deux filles. Ce sont les filles de Felicia?

Aoki n'ignorait pas ses anciens amants bien qu'elle n'ait jamais voulu tout entendre. Non pas par jalousie mais pour éviter d'ouvrir les vieilles blessures. Bien qu'elle savait que Felicia avait des enfants – car cette dernière les avait évoqué rapidement sans vraiment s'en rendre compte – jamais Aoki ne lui avait posé des questions à leurs sujets, jamais elle ne les avait vu et toutes les deux ressemblaient à leur maman. Du papa aussi, mais Aoki voyait surtout les similitudes avec la Chatte Noire. Elles étaient trognones la petite à la sucette comme l'ainée qui se cachait derrière sa mère. Combien de temps ne les avaient-elles pas vu? À quel point elles lui manquaient? Un de ses jours, ça sera surement à son tour de la réconforter à ce sujet... peut-être. Pour le moment, elles ne pouvaient pas s'épauler pour deux probablement à la fois. L'album se referma alors qu'elle lui proposa de faire un gâteau. Elle ne s'attendait pas vraiment à cette idée mais soit, ça devrait lui changer les idées. Jamais elle n'avait fait de gâteau avec Kanzaki, jamais elles n'avaient parler pâtisserie non plus même si elles en ont dégusté une fois ou deux. Un rapport entre un bon cadeau et sa petite sœur spirituelle? Aucun. Ça devrait donc être bon.

« Tu tiens tant que ça à me faire prendre du poids? » lâcha-t-elle sur un ton amusé « Une chance qu'avec toi, j'élimine facilement ce qui est en trop. »

Une nouvelle allusion? C'est qu'elle remontait la pente mine de rien! Il fallait éviter de la faire replonger mais c'était toujours mieux de la voir sourire un peu! Pour le moment, ses allusions étaient assez douces, d'ordinaire, elle va beaucoup plus loin que ça dans ses allusions. Pour Aoki, le sexe n'était pas un moyen d'oublier le reste, même pour un petit moment. Quand quelque chose la tracassait à ce point, elle pouvait à peine embrasser les autres, elle ne réussissait pas à aller plus loin, l'idée même de se dénuder la paniquait autant que se déshabiller devant des violeurs. Jamais elle n'avait connu cela, forte heureusement mais elle se doutait que sa peur n'était pas si forte, même si l'impression devait être à peu près la même. Se relevant à son tour, elle déposa ses mains sur les épaules de Felicia pour lui déposer une bise avant de continuer vers la cuisine à son tour.

« Seulement, je veut t'aider à le faire ce gâteau. »

L'idée de l'attendre à se tourner les pouces risquait de la rendre folle! Alors que là, elle passera le temps en se changeant les idées. Néanmoins, il lui faudrait éviter la vue des couteaux. Ça risquerait de lui rappeler ce pour quoi elle est ici. Sans ça, le reste devrait aller. Elle allait voir sa belle aux fourneaux, ça promettait! Elle allait pouvoir avoir un aperçut du talent de la ravissante maman Hardy en espérant que faire ça ne lui donnera aucune peine, aucune tristesse. Elle pourrait toujours tenter de lui changer les idées en évoquant le fantasme de voir l'autre nue sous un tablier, couverte de farine ou de crème au chocolat? Une idée succulente, elle ne manquait pas de le laisser dans un coin de son esprit pour plus tard. Retroussant ses manches, elle se lava les mains avant de patienter dans un coin en se demandant ce qu'elle allait faire?

« Ça va aussi être l'occasion de progresser. Je n'ai jamais été très douée en cuisine. Avec tes conseils, ça sera surement mieux? »

Qui sait, un jour, elle lui fera peut-être un bon petit plat? Une soirée romantique si un jour, marre d'attendre la phrase qui ne venait pas, elle se trahirait et avouerait une bonne fois pour toute ses sentiments à Felicia.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 21 dimanche 02 décembre 2012, 14:43:19

Félicia sourit à l’allusion d’Aoki, mais sans vraiment chercher à la relever. La Chatte Noire était relativement perturbée, troublée. Ce n’était pas la première fois qu’elle affrontait la mort dans sa vie. Elle avait perdu son père, et, dans une certaine mesure, on pouvait considérer que Morbius était mort. Son premier amant était devenu un vampire, et s’était séparé définitivement d’elle. Elle comprenait donc ce qu’Aoki ressentait, et se mettait à sa place. Et, à sa place, Félicia n’aurait pas spécialement apprécié qu’on l’embête. Il fallait prendre des gants, et amener l’esprit d’Aoki à s’occuper. Félicia la guida donc dans la cuisine, et elles firent un gâteau au chocolat. La rumeur disait que le chocolat était antidépresseur, c’était le moment d’éprouver la solidité de cette théorie. Félicia et Aoki firent donc un délicieux gâteau, la préparation n’étant interrompue que par les demandes de quelques chats près de leurs gamelles.

Lorsque le gâteau fut terminé, l’après-midi commençait à peine. Félicia fit un bol de crème anglaise, et commença à manger silencieusement. Elles parlaient de choses et d’autres, sans vraiment chercher à avoir une conversation intéressante, simplement à casser le silence qui s’instaurait entre elles. La Chatte Noire réfléchissait sur sa soirée. Elle allait devoir traquer l’Éventreur, obtenir des pistes, probablement suivre des policiers. Ce serait risqué, mais elle aimait bien ça. Elle ne serait pas une super-héroïne autrement. Il fallait un certain amour du danger et du risque pour faire ce hobby, pour se balancer de toit en toit, affronter des criminels, tout en défiant l’hostilité des forces de l’ordre, qui n’appréciaient que dans les films de voir des saltimbanques les faire passer pour des idiots, et compliquer le rôle de l’accusation du procès. Les chiffres ne mentaient pas : la plupart des prévenus arrêtés par des super-héros étaient relâchés pour des vices de procédure. Comment se fier à la parole d’un absent ? D’un individu violent qui agressait des individus ? L’accusation était bancale, fébrile, et s’écroulait facilement, les avocats n’ayant aucune difficulté à démontrer l’inefficacité des agissements super-héroïques. Ayant des connaissances en droit, et un ami avocat, Félicia le savait plutôt bien. Quand elle était chez Norman, elle s’était même amusée à consulter des articles doctrinaux traitant de la question. Sur cette question, le droit japonais était beaucoup plus strict.

*Je fonctionne différemment des super-héros classiques...*

Ce n’était pas pour rien si Félicia avait défendu la loi de recensement sur les super-héros, qui avait sonné la fin de l’indépendance des super-héros, et le début de leur légitimité. Elle n’avait rencontré aucun avocat sérieux, aucun auteur de doctrine crédible, qui avait pu être contre cette loi, tant la situation devenait ingérable. Félicia laissait vagabonder ses pensées, et finit par soupirer.

« Je pense que je ne vais plus tarder à y aller... »

L’après-midi était passée, et le soir approchait. Elles avaient fait plusieurs gâteaux, avant de s’occuper. Elle se rendit dans sa chambre, et enfila son costume, sa longue combinaison noirâtre avec de longs poils blancs, et se contempla dans le miroir. Elle lui allait toujours bien, et elle retourna dans le salon, tenant dans sa main son petit masque. Elle le tendit à Aoki, lui faisant un léger sourire.

« Tu veux bien m’aider à le mettre ? »

Elle portait encore sa chevelure blonde, signe qu’elle n’avait pas commencé à transformer son corps, mais ne tarda pas à le faire. De cette manière, elle ne donnait plus l’impression de glisser dans son costume, sa chevelure blonde devenant une belle chevelure argentée, ses seins enflant légèrement, grossissant un peu. Sa combinaison embrassa à la perfection sa peau, et elle posa ses mains sur les hanches d’Aoki. Lorsque cette dernière vint lui poser son masque, elle en profita pour lui voler un long baiser. La Chatte Noire et Aoki avaient passé une bonne partie de l’après-midi à montrer à cette dernière le fonctionnement de l’appareil, et la Chatte Noire portait avec elle un petit collier en cuir autour du cou. La petite particularité de ce gros collier était qu’il permettait d’incorporer une petite caméra, permettant ainsi à Aoki de voir où la Chatte Noire était.

Le baiser fut assez long, et Félicia finit par le rompre. Elle se mordilla les lèvres.

« Je... »

Elle retint ce qu’elle avait à dire, essayant failli se trahir, et l’embrassa à nouveau.

« Je pense à toi, se rattrapa-t-elle. Tout se passera bien pour moi, ne t’en fais pas. »

C’était une promesse qu’elle lui faisait.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 22 dimanche 02 décembre 2012, 23:25:04

Pour peu, cette après-midi était presque idyllique, sympathique, l'image même d'un couple qui passait une journée paisiblement. Mais cette ambiance paisible n'était du qu'à l'état de deuil d'Aoki qui tentait tant bien que mal de chasser ce qui pouvait la faire chuter et la faire redevenir triste. Pour le moment, elle s'entrainait avec Felicia à faire des gâteaux, en commençant par un au chocolat. C'était plutôt amusant, elle n'avait jamais été emballé par la grande cuisine ou ceux et celles qui passaient des heures à préparer un plat aussi bon à manger qu'à regarder. Du moment que ce qu'elle préparait ne semblait pas bizarre et que c'était bon, c'était parfait! Pour le petit cours de cuisine, elle trouvait ça beaucoup mieux de le faire avec cette femme qu'elle aimait tant. Dire que sans cette mâtinée catastrophique, elles auraient très bien pu passer du cours de cuisine à une autre façon de manger de la crème anglaise, de la chantilly ou autres. Ça semblait beaucoup plus amusant de déguster tout cela sur une autre personne, surtout quand ça se logeait dans des coins intimes. Eh oui, Aoki avait parfois poussé ses envies plutôt loin, mais jamais elle n'avait mangé quelque chose sur le corps d'une autre personne.

Bien qu'elle ait fait un effort pour en manger une part, puis une seconde, elle laissa le reste de côté. Ce n'était pas perdu et ça serait pour plus tard quand l'appétit lui reviendrait un peu. Cela ne les avait pas empêché de faire d'autres gâteaux pour se changer les idées et apprendre certaines choses. Quitte à parler pendant ce travail, elle en avait appris un peu plus sur les goûts de Félicia, que ce soit les pâtisseries, les gâteaux ou la nourriture en général. L'échange était équivalent et Aoki avouait certaines choses qu'elle adorait comme le chocolat, les éclairs au chocolat, les religieuses, les gâteaux saupoudrés de noix de coco aussi, ou ceux à la vanille! Oui, c'était une grande gourmande! Elle avait son petit salon de thé qu'elle visitait une fois par semaine pour une petite pause lecture avec un bon thé, quelques biscuits et parfois, une pâtisserie! En nourriture générale, elle n'était pas si difficile, seulement, il y avait certaines viandes et légume qu'elle ne supportait pas. Mais personne ne peut aimer tout ce qui est mangeable, il y a forcément une chose que l'on n'aime pas? Même chez les chefs cuisiniers. Le reste de l'après-midi, outre le petit cours culinaire, c'était aussi le temps de se familiariser avec le logiciel qu'Aoki devait utiliser. Savoir un peu mieux son rôle, ce qu'elle devait faire dans telle ou telle situation. Elle avait tout compris, même compliquer, elle aurait surement tout retenue. Ce n'était pas de l'amusement, Felicia allait traquer un fou dangereux et elle devait avoir le rôle d'observer et d'analyser ce qu'elle recevait comme information.

Même si elle aurait préféré une mission de terrain, c'était surement mieux qu'elle reste là. Son état pourrait la pousser à fauter, cela pourrait même être dangereux et contrairement à sa belle chatte, elle n'avait pas de super vitesse, super force ou des tas de gadgets. Elle laissa Felicia enfiler sa combinaison, sans éprouver ne serait-ce que le besoin de l'observer se changer et se sentir excité par elle. Même en étant une gentille perverse qui irait simplement la complimenter ou caresser son corps pour lui donner un peu de courage. Non, Aoki n'avait pas le cœur à ça. Si l'enquête de la police ou de leur part progressait bien et que justice semblait se faire, elle serait plus à même de s'amuser de nouveau avec elle dans quelques jours, pas pour le moment. Dans le salon, elle passait sa main sur la tête de Chippy qui réclamait un peu plus de caresses de sa part alors que la seconde et belle Chatte Noire arriva, ayant encore sa chevelure blonde, qu'elle changeait rapidement en argenté et lui demanda de l'aider pour son masque. C'était compliqué à mettre? Il suffisait juste de l'enfiler derrière la tête? Avec quoi, élastique ou ficelle? 

Elle lui passait le masque sur les yeux, sentant les mains de cuir de Felicia se poser sur elle avant de se rapprocher pour lui voler un baiser. Un baiser, la seule preuve d'amour physique qu'elle était encore capable de faire. Combien de fois l'avait-elle embrassé aujourd'hui? Beaucoup de fois, c'était une façon à elle de se sentir vivante et aimée, sentir que sa vie n'était pas si chaotique que cette nouvelle lui avait laissé. Elle avait tant à faire encore pour Kanzaki en passant avant tout chez ses parents pour présenter ses condoléances mais, pour le moment, c'était trop dur! Son baiser était délicieux comme d'habitude, Aoki se laissait volontiers prêter au jeu, laissant ses mains remonter le long des bras de Felicia pour se poser dans son dos pour la maintenir contre elle. Combien de temps pour cette douce sensation qu'elle partageait avec son amour? Combien de fois sa langue s'était retrouvée collé contre celle de la Chatte Noire? Elle n'en savait rien, plus long qu'un simple petit baiser mais ça restait si bon. Enfin décollée, elle gardait son regard sur elle, que ferait-elle aujourd'hui sans Felicia? Cette question devenait de plus en plus existentielle pour la vie de la jeune femme. Petit à petit, l'héroïne devenait une part de sa vie, une part qui prenait de plus en plus de place.

Juste avant de la laisser partir à la chasse aux informations, ce baiser ne serait pas la dernière chose qu'elle emportera avec elle car malgré une première phrase qui avait eu du mal à sortir, un faux espoir pour Aoki, son rattrapage sonnait un peu faux. Je pense à toi. Certes, elle aussi mais pour le moment, elle se voyait mal avouer ses sentiments pour oublier sa tragédie. Serrant Felicia dans ses bras, elle posait sa tête pour son épaule, gardant un peu de sa chaleur, de son odeur sur elle avant de la laisser partir. Elle avait connu bien pire, beaucoup plus dangereux comme endroit à infiltrer qu'un vulgaire commissariat dans une banlieue mais bon, le danger pouvait être partout.

« Tu pourrais me le dire cent fois que je continuerais à m'inquiéter pour toi... fait attention à toi... »

Le même message renvoyé à Felicia mais qu'importe, elle espérait que ce petit message serait comme une protection pour la jeune femme, ainsi, rien ne lui arriverait. Elle laissait Felicia partir, observant sa fuite jusqu'à ne plus la distinguer avant de se mettre sur l'ordinateur, activant la retransmission de sa caméra qu'elle avait autour du cou. Elle pouvait aussi lui parler mais pour le moment, elle la laissait se concentrer sur ce qu'elle avait à faire. Elle commençait à gérer ce qu'elle aurait à faire, gérer les informations qu'elle allait recevoir observer après ce qu'elle verra des caméras du commissariat sur la télévision, bref, un véritable épisode des drôles de dames des temps modernes, la troisième dame en moins aussi. Prenant son mal en patience, elle attendait sur une chaise, seule, chez Felicia. Une fois encore, dans d'autres circonstances, ça serait l'occasion de lui faire une bonne surprise pour son retour. L'attendre nue dans son lit? Avec des dessous sexy? Voir si la belle n'avait des objets qu'elle pourrait utiliser à son tour? Préparer un petit quelque chose de romantique sinon? Hélas, pas pour ce soir. Plusieurs minutes défilaient avant qu'elle ne reçoive un signal de la part de Félicia qui s'infiltrait dans le commissariat. Aoki précisa que tout semblait fonctionné, caméra, réception radio. Elle la laissait placer le petit objet top secret sur le système des caméras et bingo!

L'écran avait plusieurs petits écrans pour chaque caméra placer dans l'enceinte. Vraiment passionnant comme système! Si elle serait fourbe, elle userait du même système pour faire chanter sa boîte... Pas une mauvaise idée finalement. Elle adorait son job mais devoir subir les caprices de ses supérieurs, homme comme femme, ça devenait lassant, surtout depuis qu'elle fréquentait de plus en plus la Chatte Noire. Hélas, ils avaient des preuves contre elle, et au pire, même s'ils ne parlaient pas de ça, ils avaient les moyens pour qu'elle ne trouve aucun job similaire dans la ville. Renoncer à sa passion? Hors de question! Mais faire en sorte qu'elle ne soit plus embêtée par ce genre de problème, pourquoi pas! Il faudrait voir plus tard avec Felicia, pour le moment, il fallait jouer les espionnes.

« Annonce-moi le chemin à suivre, je te dirais si c'est libre. »

Elle devait à la fois gérer les caméras et le plan sur l'écran de l'ordinateur. Comme c'était une enquête actuelle, le dossier devait se trouver dans un bureau, pas dans une salle où toutes les preuves étaient stockées. Ça rendrait déjà les choses plus simples à condition de ne pas avoir de flics qui roderaient dans les parages. Il lui faudra surement retourner dans le bureau de ses deux inspecteurs de ce matin, c'était quoi leur nom déjà?

« Tu devrais commencer par le bureau de ce matin, la plupart des dossiers concernant l'enquête doivent s'y trouver. »

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 23 mardi 04 décembre 2012, 23:58:30

Embrasser Aoki était un maigre réconfort, une douce consolation, bien insuffisante aux yeux du chagrin qui accablait cette dernière. Félicia la maintint contre elle, éprouvant soudain l’envie féroce de rester avec elle, de se blottir contre elle, de la rassurer, et de ne surtout pas agiter du stress supplémentaire en allant au commissariat. Félicia agissait-elle pour le bien d’Aoki ? Ou par égoïsme ? Afin de se protéger ? Ses précédentes romances l’avaient tellement fait souffrir qu’elle se réfugiait inconsciemment dans sa tenue de Chatte Noire. Elle se décolla un peu d’Aoki, revenant sur la terrasse, et se retourna, la saluant de la main. Félicia plongea ensuite dans le vide, disparaissant dans les méandres de la ville. Elle se laissa tomber du toit, trouvant ce système plus rapide qu’emprunter l’ascenseur, et descendit en s’agrippant à différents promontoires, ralentissant ainsi sa chute, jusqu’à atterrir au sol. Empruntant sa moto, Félicia fila ensuite vers le commissariat central de Seikusu, roulant rapidement. Son esprit était perturbé, embrumé par tout ce qui se passait autour d’elle. Aoki, l’Éventreur... La blonde restait seule chez elle, et s’était énormément rapprochée de Félicia. Bien plus que cette dernière ne l’aurait initialement souhaité.

*L’amour est comme un feu... Quand on s’y frotte, il faut faire attention à ne pas se brûler, Félicia...*

Indéniablement, cette dernière s’était brûlée. Elle ne tarda pas à rejoindre l’impressionnant commissariat central. C’était un immense bâtiment noir qui se dressait près d’un boulevard, avec plusieurs autres petits bâtiments qui y étaient reliés. Des nuages gris dansaient dans le ciel, annonçant la tempête. Félicia s’arrêta au feu rouge, et fit le tour du commissariat, filant dans des rues latérales, voyant des passages menant dans le parking souterrain du commissariat. Elle arrêta sa moto dans un coin, en descendit, et se rapprocha du bâtiment, entreprenant de le grimper. Elle chercha une entrée, et ne tarda pas à la trouver, se retrouvant dans le commissariat.

Il était plus grand, et assez animé. Félicia avançait prudemment. Elle entra dans une salle sombre, et comprit qu’il s’agissait des serveurs informatiques du central. Elle ouvrit lentement la porte, s’aventurant dans un couloir, jusqu’à trouver un ordinateur. L’homme qui devait s’en occuper était probablement aux toilettes, ou parti se prendre un café. Elle observa l’ordinateur, et glissa dans l’un des ports USB de la tour sa clef, allant rapidement chercher plusieurs informations. C’était un ordinateur de maintenance, et elle s’en écarta rapidement, mettant dans sa clef quelques documents sur l’organigramme interne, afin de repérer les bureaux.

Félicia s’écarta ensuite prudemment, montant un escalier rapidement. Elle était attentive aux moindres mouvements annonçant des policiers, et s’abrita dans un coin en voyant deux individus s’avancer, descendant les escaliers. Aoki lui suggéra alors de se rendre dans le bureau où elles avaient été tantôt. Le bureau d’Hanzue...

« Indique-moi où il se trouve, et j’y irais. »

Aoki lui donna les informations requises, et Félicia s’avança. Elle atteignit le bon étage, mais ce dernier était bondé. Difficile de passer sans se faire remarquer. La Chatte Noire se mordilla les lèvres, réfléchissant à une approche, et aperçut que les toilettes étaient à proximité. Elle jeta un bref regard vers la pièce principale, et se faufila rapidement dans les toilettes. La porte des toilettes pour femmes s’ouvrit, et elle choisit donc de rapidement se réfugier dans les toilettes pour hommes. Félicia se dissimula dans une cabine, son cœur battant la chamade. Elle était excitée, et entendit la porte s’ouvrir. Un homme s’avançait dans la pièce, et ouvrit le robinet d’un lavabo. Elle tourna la tête, et vit un Occidental, un Américain plutôt sexy et bien bâti.

*Tout à fait mon genre de mec...*

Il se passa de l’eau sur la figure, avant de soupirer, passant sa main sur une barbe de plusieurs jours.

« Putain de soirée de merde » grogna l’homme avant de s’écarter.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 24 vendredi 07 décembre 2012, 23:07:48

C'était officiel, Aoki jouait les espionnes avec Felicia et elle avait plutôt bien endossé le costume. Malgré le fait qu'elle se trouvait là-bas à cause des évènements de ce matin, cela empêchait la jeune femme de penser à son malheur, même chez la Chatte Noire, elle ressentait l'excitation de la situation. Est-ce que c'était ça qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle allait cambrioler des choses? Qu'elle devait récupérer des dossiers secrets? Observant la situation depuis la microcaméra à son cou, elle ressentait une telle sensation de plaisir, de danger aussi. Elle savait que cette femme n'échouerait pas mais de vivre cela pour la première fois, elle avait l'impression d'être à sa place. En théorie, ça ne ferait pas autant d'effets mais pour le moment, elle était vraiment à fond dedans. Elle lâchait les caméras pour observer la carte sur l'ordinateur et la guider du point actuel au bureau de l'officier de ce matin. À moins que ce soit un inspecteur? Surement, elle ne savait plus et sur la carte, il y avait seulement le nom du policier, pas son grade. Avec la télécommande de la télévision, elle pouvait sélectionner une des caméras pour l'avoir en plein écran.

Elle avait pu voir le monde qui se dressait sur le chemin de la Chatte Noire, le temps de la prévenir, la voilà qui arrivait discrètement pour se diriger vers les toilettes et comme ce n'était pas de chance, elle rentra dans celui des hommes. Du moment que c'était vide! Elle y trouva aussi une caméra au-dessus de la porte mais ça permettait simplement de voir ce qui se passait au niveau des lavabos, elle ne pouvait pas voir Felicia. Elle trouvait ça agaçant de voir autant de policer au travail! Ils ne pouvaient pas retourner voir leur famille, s'occuper de leur enfant et laisser les preuves se copier! Pour une fois que des gens faisaient bien leur boulot, on ne pouvait pas leur jeter la pierre. La chatte avait connu bien pire alors ce n'était pas une petite équipe de policiers qui allait lui faire peur! Le temps que ce flic quitte les toilettes, elle annonça à Felicia qu'elle allait observer les autres caméras, voir si elle ne pouvait pas obtenir quelques indices de son côté. Zapant sur les différents plans, elle voyait le petit attroupement juste à côté des toilettes, des policiers qui discutaient sur le travail qu'il devait accomplir. Bien sur, Aoki n'avait pas le son, mais il y avait une carte de la ville sur la table et tous étaient autour en train de bavarder. L'éventreur? Peut-être bien... Mais il n'y avait pas que cette affaire sur laquelle ils bossaient.

Parcourant les différentes caméras, elle trouva beaucoup de couloir vide, elle trouva même les cellules de dégrisement et autres hurluberlus enfermer pour des petites choses. La plupart étaient des hommes, certains dormaient, d'autres étaient déjà alcoolisés et se plaignaient de tout et de rien, certaines restaient calmes. Son regard se porta surtout sur un type qui semblait avoir un long discours, tout seul. Il se baladait entre les quatre murs, remuaient les bras comme s'il y avait foule devant lui, une foule a impressionné. Sauf qu'il n'y avait que la solitude, à la limite, ses autres camarades qui devaient en avoir marre de ses longs discours. Ce visage... il lui disait quelque chose... Ce n'était pas un de ceux qu'elle avait vus ce matin? Oui... Il tenait des discours d'apocalypse ou quelque chose comme ça? Il était toujours là? Il devait surement attendre de se faire enfermer en psychiatrie alors! Néanmoins, elle remarquait un détail étrange avec lui? La lumière de sa cellule semblait fatiguait, s'éteignait rapidement pour se rallumer juste après. Bizarre mais pas le temps de s'attarder sur les fous, sauf s'il était l'Eventreur! Mais elle le voyait simplement comme un pauvre gars. Retournant sur la caméra la plus importante, celle de la salle que Felicia devait traverser pour rejoindre les bureaux. Toujours autant de monde, peut-être un ou deux policiers en plus ou en moins, elle n'avait pas compté à vrai dire.

« Ils sont toujours-là, tu veux que je tente d'appeler pour une fausse alerte? Je peux toujours leur demander de faire un saut près de mon appartement car un de mes voisins aurait vu quelqu'un rodé près de ma porte? »

Pas sur, au pire une patrouille irait mais pas eux, sauf s'ils étaient les seuls mais faut pas trop compter dessus. Elle observait un peu mieux la caméra, il y avait une chance et Felicia devrait pouvoir la saisir? Après, elle ignorait si c'était possible. C'était la vraie vie, pas un film! Quoi qu'avoir une super héroïne en guise de « presque » petite amie, ce n'était pas banal.

« Si tu te faufiles doucement sur la gauche en sortant, tu pourrais longer les bureaux, ils ont l'air très occupés sur un plan de la ville, je pense. Si tu ne fais aucun bruit, tu devrais pouvoir atteindre le couloir pour accéder aux bureaux. Mais fait quand même attention, s'il te plaît. »

Elle lui faisait confiance mais on n'était jamais trop prudent.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 25 mercredi 12 décembre 2012, 21:11:10

Depuis les toilettes, la position de Félicia était relativement précaire. Elle regardait autour d’elle, cherchant des solutions, tandis qu’Aoki parlait dans son oreillette. La Chatte Noire esquissa un lent sourire suite à la première solution d’Aoki. Elle ne voulait pas lui faire de la peine, mais la police ne risquait pas d’envoyer toute la cavalerie pour une histoire de chats écrasés, ou de voisins un peu trop bruyants.

*Ma pauvre Aoki, tu dois voir trop de films à l’eau-de-rose...*

Félicia garde ses réflexions pour elle. Aoki elle-même semblait réaliser l’absurde de ses propos, car elle ne tarda pas à faire une proposition plus intéressante. Félicia, prudemment, se rapprocha de la sortie des toilettes, et jeta un coup d’œil. Il y avait des rangées de bureaux, mais les policiers semblaient effectivement observés une conférence de presse sur un écran plasma. Elle devait porter sur l’Éventreur. La Chatte Noire vit une ouverture, et se cacha derrière un box, attendant qu’un homme passe, un gobelet de café à la main, des dossiers dans l’autre. C’était la logique de l’entreprise : toujours donner le sentiment qu’on a une pile d’affaires, de dossiers, à faire. Elle resta à l’abri, et s’avança ensuite vers l’escalier, continuant à suivre les instructions d’Aoki.

Elle fila dans un couloir, reconnaissant les lieux. Elle avait été avec Aoki ce matin, afin de répondre aux questions des inspecteurs. La plupart des bureaux étaient plongés dans l’obscurité, et elle n’eut aucune difficulté à trouver celui qu’elle cherchait. Félicia tourna la poignée. Le bureau n’était pas fermé, et elle s’avança à l’intérieur. Elle espérait que le flic n’emportait pas ses dossiers chez lui, mais ne tarda pas à trouver ce qu’elle cherchait. Elle s’assit sur la chaise, allumant une petite lampe pour lire, espérant que des visiteurs ne passeraient pas à l’improviste. Elle vit de nombreux procès-verbaux, des analyses médicales. Les pièces de l’instruction. Il y avait parfois des annotations, des soulignements, mais rien de bien concret. Félicia consultait le lourd et épais dossier, mais ne vit rien. Ne se décourageant pas, elle le reposa, et alluma l’ordinateur. Le temps que la machine se mette en marche, elle regarda par la vitre. Personne dans les coins.

« Je vais essayer de trouver des fichiers intéressants à t’envoyer, Aoki... De ton côté, avertis-moi si jamais quelqu’un se rapproche. »

La machine était plus lente à démarrer que son propre ordinateur, et elle constata qu’Hanzue était quelqu’un d’assez ordonné. Elle trouva un dossier « Affaires », et, à l’intérieur, deux sous-dossiers : « [Affaires classées » et « Affaires en cours ». Elle double-cliqua sur le second dossier, et ne tarda pas à voir une série d’autres dossiers, correspondant à des numéros procéduraux. Se mordillant les lèvres, Félicia reprit le dossier qu’elle avait trouvé, et trouva, sur la première de couverture, un chiffre. Elle n’eut ensuite plus qu’à trouver le dossier avec le même chiffre, et l’ouvrit. Il y avait de nombreux fichiers à l’intérieur. Hanzue avait numérisé les PV les plus importants, ainsi que certains rapports. Elle enfonça sa clef USB dans la tour, et téléchargea les données.

Félicia ouvrit un fichier intitulé « Rapport psychiatrique », et vit, sans surprise, un avis psychiatrique sur l’Éventreur. L’expert employait des termes assez techniques, et elle s’intéressa à ce qu’Hanzue avait surligné : « personnalité complexe », « sociopathe », « désir de défier l’autorité ». En conclusion, l’expert indiquait que l’Éventreur semblait avoir une personnalité tout à fait « atypique ». Ce rapport était toutefois sujet à caution, l’expert, en prélude, indiquant clairement que ses observations étaient faites à partir des scènes de crime. La Chatte Noire ferma la page, et en chercha d’autres. L’Éventreur s’attaquait aussi bien aux hommes qu’aux femmes, ce qui était assez original pour un serial killer. Les femmes étaient généralement les cibles de ces derniers. Ceci semblait éloigner un trouble psychologique ayant pour origine un problème œdipien. Comme le psychiatre l’avait indiqué, on s’éloignait du cadre des psychopathes pour rentrer dans celui des sociopathes.

Le sociopathe, contrairement au psychopathe, n’était pas quelqu’un ayant forcément des problèmes avec ses parents, qu’il exprimait à travers des meurtres ritualisés évoquant ces traumatismes passés. Un sociopathe était un individu froid, amoral, qui ignorait toute norme sociale. Manger une glace, défoncer le crâne de quelqu’un, ne lui faisait aucun effet sensiblement différent. Inversement, un psychopathe, quand il tuait quelqu’un selon un rituel précis, sentait généralement une sorte de plaisir, d’excitation profonde, de satisfaction inconsciente. Concrètement, cette distinction n’apportait pas grand-chose, mais pouvait expliquer pourquoi l’Éventreur n’avait pas un modus operandi uniforme d’un meurtre à l’autre. Dans un dossier « Annexes », Félicia vit une série de fichiers .PDF sur les tueurs en série, des études sur la psychopathie et la sociopathie, et alla voir autre chose. Elle continuait à faire des recherches, ouvrant de nombreux fichiers, mais réalisa qu’elle passait un peu trop de temps ici. Elle se releva.

« Tu as bien reçu les données ? Je vais aller fouiller dans d’autres bureaux... »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 26 mercredi 19 décembre 2012, 16:35:18

N'ayant comme seule vision celle de la caméra autour du cou de Felicia, elle pouvait tenter de voir à peu près où elle se trouvait sur les caméras? Après tout, comme il y avait peu de monde, ça n'empêchait pas la Chatte Noire de se faufiler et d'accompagner l'obscurité pour éviter d'être repérée par la police. Laissant sa partenaire faire le boulot, elle continuait d'avoir un œil sur les caméras car il ne faudrait pas que l'une de ces personnes ne croise par hasard le chemin de sa tendre voleuse. Elle qui avait déjà volé son cœur... Ce n'était pas le moment d'être romantique, elle était sur une mission importante avec elle! Le temps que sa voleuse arrive à destination, Aoki observait rapidement les autres caméras, rien de suspect? Quelques policiers allant se chercher un bon café pour tenir le coup, certains qui allaient aux toilettes, bon, ils ne semblaient pas avoir vu Félicia, c'était toujours ça de prit. Les chats de sa – future, car elle en était sûre! – petite copine dormaient paisiblement, l'un non loin de l'autre. Un petit retour à la mission. La Chatte Noire était arrivée dans le bureau de ce matin. Un flash-back d'horreur d'entendre de nouveau leur voix qui laissaient échapper leurs informations, même peu, sur Kanzaki et ce qui lui était arrivée. Elle empoigna le petit micro pour respirer un bon coup, faire quelques inspirations et expiration pour ne pas ravoir le cœur dans la bouche, prêt à lui faire verser de nouvelles larmes...

De la vision de Félicia, elle voyait l'ordinateur s'allumer, les dossiers qu'elle consultait mais rapidement, elle inséra sa clé USB pour lui envoyé le tout, de son ordinateur, ça sera plus simple d'inspecter tout ça! Évidemment, pas de photo de suspect, même potentiel. Un simple profil fait par un spécialiste sur l'état mental de ce tueur, quelques fichiers sur les profils célèbres de ce genre de malade, des études de psychothérapie, et autre domaine médical sur le cerveau humain et ceux qui en ont des problèmes au cerveau! Ça risquait d'être de la lecture assez chiante ça mais pour trouver le tueur, elle était prête à souffrir mentalement pour mieux cerner son coupable!

« C'est bon, j'ai tout reçu. Je jette un œil aux caméras pour voir si tout va bien d'abord. »

Passant de son écran à la télévision, elle observa rapidement le tout, apparemment le même nombre de policiers dans le bureau central, quelques-uns disperser dans le commissariat pour la pause pipi, la pause-café, ils avaient bien le droit de souffler un peu les pauvres. Elle regardait chacune des caméras, tour à tour, quand elle repassait sur les cellules, le fou de ce matin continuait son monologue, son néon de cellule déconnait toujours autant! Ça devait être frustrant! Logique qu'il ne puisse pas dormir! Mais quand on parle du loup, voilà justement qu'il avait lâcher, plongeant ce pauvre homme dans le noir. Espérons que ce ne soit pas phobie sinon il aurait un mauvais souvenir de ce jour. Même sans lumière, il semblait toujours si agité contre la vitrine de sa cellule d'isolement puis ensuite, il s'était calmé. Elle ignorait pourquoi mais elle était assez figé par les mésaventures de ce pauvre type. C'est comme observer le passage d'une mouche quand on est trop fatigué, ça hypnotise! Lorsque la lumière revint comme par magie, il semblait avoir pris peur de ça justement. Il se terrait dans son coin, comme un petit enfant qui avait vu le monstre du placard durant la nuit. Pauvre gars, ça devait être ses voisins qui seront soulagés d'avoir un peu de calme. Malgré la lumière et sa peur, il semblait avoir un petit sourire... Difficile à dire vu le niveau de la caméra, puis il n'y avait pas de zoom. Reprenant le fil de ses idées, elle visionna rapidement le reste des caméras, repassant quand même par ceux où était Félicia au cas où ça aurait bougé durant sa petite pause.

« La voie est libre, tu peux y aller. »

Mine de rien, ça avait un petit côté excitant de jouer les espionnes, même à distance! Laissant sa partenaire bossée à côté, elle observait avec un peu plus d'attention ce qu'elle lui avait envoyé. Elle commença par le rapport d'analyse sur le comportement que ce tueur « semblait » avoir. Rien de bien rassurant évidemment. Aucun lien parmi le nom, âge et sexe de ses victimes, pas même de famille, d'amis, simple relation? Selon les témoignages, aucun lien entre toutes ces personnes avec en bas du nom des victimes, celui de Kanzaki... Ce salaud devait payer! Elle observa en coup de vent les autres fichiers envoyés mais c'était le genre de chose à lire attentivement, au calme. Juste des profils de psychopathe, de serial killer comme on dit, quelques expertises médicales sur leur mode opératoire, leur façon de penser, d'agir... Et « Lui », avait-il des habitudes pour sélectionner ses proies? Ça lui rappelle cette série, Dexter. Même si ce personnage est un tueur, il prenait le soin de voir le passé de ses victimes et de voir si, une fois sortis de prison, ils recommençaient à truander ou non. Si ce n'était pas le cas, il leur laissait cette seconde chance, en général. En revanche, si ce n'était pas le cas... Un long rituel, toujours préparer avec soin. Et lui, il avait ça? Elle ne pensait pas. Musique forte, une chambre abominable de ce qu'elle avait retenu des détails de l'inspecteur... 

Que pouvait-il reprocher à Kanzaki? D'aimer la vie? Ses amies? Sa famille? Elle aurait refusé une de ses invitations? Si ça se trouve, c'était un Stawlker ce mec! Il fallait vérifier ça mais elle n'avait aucun moyen pour cela. Fermant les diverses fenêtres sur l'ordinateur, elle observa ce que consultait Félicia depuis la caméra qu'elle avait autour du cou.

« Tu as pu trouver du nouveau? Tout est calme pour le moment dans le commissariat, tu n'as rien à craindre mais... rien... »

Reviens-moi vite... impossible de lui dire ça. Elle n'aimait pas la savoir là-bas, elle savait qu'elle ne risquait rien, elle avait un œil partout dans ce commissariat mais... elle avait une drôle d'impression de la savoir là-bas. Peut-être parce qu'elle savait que c'était mal? Car elle avait quand même peur du pire? À moins que ce ne soit tout autre chose? Il n'y a que dans les films où l'on voit des membres des forces spéciales piéger une voleuse comme ça ou alors des truands qui débarquent dans un commissariat pour éliminer leur adversaire de la justice. Même les grands bandits ne sont pas assez fous pour commettre ce genre de coup tordu! À part ça, rien ne pouvait arriver dans ce commissariat! Mais plus vite elle sera avec elle, mieux ça sera...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 27 jeudi 20 décembre 2012, 22:56:29

Tandis que Félicia explorait les lieux, dans les cellules du commissariat, aux étages inférieurs, près des garages, un homme tapait contre les barreaux en parlant à voix forte, énervant ses voisins. A chaque fois que le néon éclairant les cellules faiblissait, l’homme poussait des hurlements hystériques.

« Ne me laissez pas dans l’obscurité ! Il arrive ! Le Jugement va s’abattre sur les impies et les Hérétiques ! Il frappera dans l’ombre ! »

Un homme s’avança rapidement vers lui, et frappa avec sa matraque contre les barreaux.

« Ta gueule, le cinglé ! hurla le flic.
 -  Il détruira votre âme ! répliqua l’homme. Repentez-vous de vos péchés, car...
 -  Laisse tomber, lâcha un autre agent, ce mec est complètement atteint !
 -  Il a rien à foutre ici. Ils font quoi, à l’asile ?
 -  Ils ne se déplaceront pas avant demain matin.
 -  Putain de merde...Ces Amerloques, tous des cinglés... »

Et le néon, pendant ce temps, continuait à clignoter, grésillant dangereusement. Le type qui paniquait était un Américain, et, à voir sa tête, une bonne cure de désintoxication ne lui ferait pas de mal. Les flics ne prêtaient toutefois aucune attention aux délires de cet homme, et retournèrent regarder la télévision.

Félicia, de son côté, pénétra dans une sorte de grand bureau, qui ressemblait à une salle de réunion. Il y avait de nombreux sièges, et un énorme tableau blanc avec de nombreux mots. Ce devait être la salle de réunion des inspecteurs travaillant pour arrêter l’Éventreur. En s’approchant, elle vit, sur le long tableau, de nombreuses pistes. Plusieurs colonnes avaient été tracées, et elle vit aussi une grande carte de la ville, recensant, avec des punaises et des posts-its, les différents lieux où on avait retrouvé les cadavres. Les policiers s’en servaient pour essayer de détermine rune géolocalisation des nombreux meurtres, afin de déterminer la zone d’activités du tueur. Elle prit différentes photos de la scène, et reçut ensuite un message d’Aoki. La Chatte Noire sourit lentement, s’empressant de la rassurer.

« Tout va bien, ne t’en fais pas... Une chatte retombe toujours sur ses pattes, Aoki. »

Elle comprenait la nervosité de cette dernière. Félicia s’en voulait un peu de l’abandonner dans son appartement, mais elle estimait que c’était le mieux pour elle. Lui occuper l’esprit. Félicia continua à regarder la pièce, décortiquant un peu le tableau. On avait essayé de dresser le point commun entre toutes les victimes de l’Éventreur, mais les nombreux points d’interrogation semblaient témoigner de la difficulté des enquêteurs à trouver quoi que ce soit. Le mode opératoire de ce dernier était visiblement de traquer ses proies dans des endroits animés, comme des discothèques, des night clubs, des cabarets... On retrouvait généralement les victimes dans des lieux désolés, des chambres d’hôtels, qui étaient généralement proches de certaines discothèques. La Chatte Noire continua à observer la carte, et constata rapidement que bien des meurtres avaient été accomplis près d’une boîte de nuit en particulier : la K-Night. Félicia avait entendu parler de cette discothèque. Elle se concentrait sur ce phénomène musical en vogue actuellement dans le monde : la K-Pop. Au lycée, beaucoup de jeunes s’y rendaient.

Félicia supposa que les flics devaient avoir investi les lieux, à la recherche de leur homme. Elle hésita. Elle ne trouverait probablement plus rien d’utile au commissariat. Il était donc temps pour elle d’aller faire des recherches ailleurs.

« Je vais me rendre à cette boîte de nuit, Aoki. »

Qui sait ? La chance lui sourirait peut-être. Elle sortit du bureau, et remonta le long d’un couloir, s’approchant d’une fenêtre dans un bureau. Elle l’écarta, et sentit le vent frais remuer ses cheveux. Elle sortit dehors, le long de la façade en verre, et utilisa ses griffes pour descendre lentement.0 En approchant du sol, elle bondit, décrivant une petite pirouette en l’air, avant d’atterrir en douceur sur un toit longeant le commissariat, puis elle sauta dans une rue, et rejoignit sa moto, avant de décoller.

« Tout va bien, Aoki ? s’enquit alors Félicia. Les chats ne t’embêtent pas trop ? »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 28 vendredi 28 décembre 2012, 23:08:49

Aoki faisait tant bien que mal de rester devant l'écran d'ordinateur et la télé pour surveiller Félicia et remplir sa tâche. Ce n'était pas très compliqué mais elle ne voulait pas qu'il arrive la moindre chose à sa Chatte Noire. Elle voulait qu'elle sorte sans que personne ne se doute de quelque chose, sans qu'ils ne trouvent le moindre cheveu perdu sur le sol! Ça, ça devait être compliqué mais elle avait confiance en elle et ses talents. Elle prenait souvent des informations sur ce qui se passait, elle avait l'image mais avec l'obscurité, ce n'était pas terrible, même en infrarouge. Félicia était une professionnelle et ce n'était pas ce petit commissariat qui allait la repérer mais amoureuse comme elle était de la belle chatte, Aoki ne voulait absolument pas la perdre, surtout pas en ce moment avec tout ce qui se passe autour d'elle. Même si ça allait bien pour elle, elle continua un peu les recherches pour finalement trouver un véritable indice, après les quelques informations envoyées, elle voulait se rendre dans la boîte de nuit qui avait fait le plus de victime de « sa » part? Une bonne idée, un bon indice? Peut-être l'endroit où Kanzaki fit piéger? Elle ne dit rien sur le coup, la laisser se préparer pendant que tout cogitait dans sa tête.

Avec tout ce qu'elle a comme indice, elle n'arriverait pas à trouver ce taré, comprendre éventuellement un peu mieux ce qui clochait chez lui mais ce n'était pas ainsi que les filles trouveront le coupable. Puis passer la nuit à lire ce genre de document, ce n'était pas son délire. Aider Félicia était une seule mais lire, seule, des rapports pyscologiques et tout ce qui peut s'en rapprocher, ça risquait de l'endormir! D'ailleurs, à force d'avoir les yeux si près de l'écran pour lire chaque ligne en attendant le retour de Félicia, elle sortit ses lunettes pour les mettre sur le nez. Elle ne les portait pas toujours mais pour être au bureau ou devant un écran, c'était essentiel pour elle. Devait-elle la suivre? Il n'y avait pas vraiment de danger en plus? Elles n'étaient pas flics, il n'y avait pas vraiment un rapport direct avec Kanzaki, elle n'était pas de sa famille, juste son employeur. Et de plus, comment ce dingue pourrait la connaître? Félicia semblait prête à partir, reprenant des nouvelles d'Aoki pour savoir si ses chats ne l'embêtaient pas, là, elle devait le lui dire avant qu'elle ne soit déjà bien loin!

« Je vais venir aussi t'accompagner en boîte! »

Vu la rapidité, ça pourrait laisser croire à une petite jalousie pour que personne la drague sans qu'elle ne le voit mais elle n'avait pas précisé comment elle irait? Elle aurait pu infiltré une entrée et rester incognito dans l'ombre, au-dessus des pistes après tout? Mais Aoki voulait se rendre plus utile, ce n'est pas en boîte que la discrétion d'une minicaméra et de son micro risquait de payer. À part d'éventuelles photos, c'est la seule chose à gagner! Mais comment savoir qui était le coupable? Il était comment? Petit, gros, beau, grand, blond, brun, bronzé, environ la quarantaine, personne n'avait d'indice physique sur lui! Puis elle repris plus doucement à la suite de sa demande.

« Deux paires d'yeux valent mieux qu'une. Toi-même tu sais que je ne veux pas te suivre pour m'amuser, je veux t'aider à coincer ce salaud! Le moindre indice que l'on trouvera sera surement fait pour faire avancer les choses. On se rejoint sur place. Ah et je t'emprunte quelques vêtements aussi. »

Elle passerait mieux en boîte avec quelques vêtements un poil aguichant plutôt qu'un jean et un pull. Elle coupa la communication pour éviter que Félicia lui fasse changer d'avis. Elle était prévenue au moins et Aoki devait autant aider la chatte que la mémoire de Kanzaki! La boîte que Félicia visait était effectivement à la mode ses derniers temps, Aoki y avait déjà fait un tour une fois ou deux avec quelques-uns de ses jeunes stars dont elle avait la garde. Une petite photo dans les salles VIP, ça ne mangeait pas de pain pour les journaux people du lendemain. Parfois, ça permettait d'avoir un autre petit coup de pouce dans leur carrière, un duo en chanson avec une des stars en vogue, ça aussi ça marchait même mieux pour les faire produire. Comme souvent, il y avait leur producteur avec eux, du moins un certain temps et entre artistes et producteurs, on s'entendait souvent bien, surtout si c'était rentable pour les deux partis! Se dirigeant vers sa chambre, elle ouvrit son armoire et piocha quelques petites choses assez passe partout, surtout pour ce genre d'endroit. Une petite chemise aux manches courtes, le haut ouvert de quelques boutons pour commencer à voir la fente de sa poitrine. Une petite veste marron sans manche par-dessus la chemise, ce genre de petite chemise comme porte certains garçons de café. C'était vraiment pratique d'autant plus que le dos était ouvert avec un long lacet à nouer! Ajuster à la taille de Félicia, ça allait à peu près mais elle allait devoir lui demander de lui renouer tout ça dans les toilettes pour que ce soit plus confortable!

Son nombril était presque visible, la boucle de ceinture était assez classique et avec cela, un pantalon noir assez moulant! Pour quelques centimètres près, elles faisaient la même taille! S'observant dans le miroir, aucun bijou fera l'affaire, surtout que les bijoux d'une femme, ça avait parfois plus de valeur sentimentale qu'autre chose, comme son collier en forme de cœur. Elle ne prendrait donc aucun bijou de Félicia. Le maquillage! Après une telle journée, elle devait se faire une petite beauté quand même! Une chance qu'elle avait le minimum dans son sac! Un peu de rouge à lèvres, un crayon pour les yeux, un peu de produit anticerne, c'était déjà mieux. En revanche, elle devait prendre une paire de chaussures avec des petits talons, est-ce qu'elle avait ça? Ayant une ou deux pointures en-dessous de la sienne, Aoki du essayer plusieurs paires avant d'en trouver une plus petite qui allait à son pied! Fin prête, elle commanda un taxi qui l'amena rapidement sur place. La queue était déjà bien longue mais par chance, ça avançait vite! Est-ce que il y avait beaucoup d'entrée ou au contraire du recalage? Qu'importe, Félicia devait être déjà là? Zut, elle avait zappé! Elle sortit de son sac à main la petite oreillette pour la mettre à son oreille en cachant le gadget autant que possible.

« Félicia, je suis arrivée à la boîte. Tu pourrais m'attendre dans les toilettes? Je vais avoir besoin de toi pour un petit service... »

Ce n'était rien de serrer un peu plus le nœud, après tout, l'américaine était un peu plus grande qu'elle donc déjà, il y avait une petite différence. Une fois le message bien reçu, elle coupa l'oreillette pour la placer dans sa poche, au cas où. Non pas qu'elle avait l'idée de profiter de la situation, elle n'en avait pas vraiment le cœur, pour une fois, il ne fallait pas chercher trop loin que le sens des mots. Une fois à l'intérieure, elle confia son petit sac au vestiaire avant de chercher les toilettes pour s'y diriger avant même de chercher à la repérer au milieu des autres ou de trouver un premier type louche! Ouvrant la porte, elle la voyait là, dans le fond, près des lavabos en train de l'attendre! Ni une, ni deux, elle courra la rejoindre pour sauter dans ses bras en blottissant sa tête dans le creux de son cou. Dans ses moments, il valait mieux se taire plutôt que dire quoi que ce soit. L'étreinte dura facilement une bonne minute avant qu'elle ne se redresse un peu pour la regarder dans les yeux. Dieux qu'elle était belle! Elle devait faire tache avec peu de maquillage et la fatigue de la journée encore assez marquée. Elle aurait aimé lui dire qu'elle l'avait manqué mais inutile de rendre cet instant trop cucul, ça ne faisait qu'à peine une heure, un peu plus qu'elle l'avait quitté. Néanmoins, elle s'autorisa un petit baiser langoureux en la serrant contre elle.

Son regard se perdait ensuite dans le sien une fois cette petite preuve d'amour fini. Ses lunettes glissaient doucement sur son nez. Elle aurait pu la regarder encore longtemps comme ça mais d'une part, le temps presse! Elle se rappela soudainement comme échappé d'un beau rêve.

« Ha oui! Je t'ai emprunté cette petite chemise pour être sur de rentrée mais tu pourrais la resserrer un peu? Comme je suis un peu plus petite, la ficelle pend un peu... »

Du coup, elle l'avait glissé dans son pantalon. Aoki retira la petite chemise marron et son dos était en partie visible, tout comme le fait qu'elle avait ôté son soutien-gorge. Une chose qui aurait pu être amusant en d'autres circonstances. Tenant la petite veste dans ses bras, elle commença à retirer la ficelle glisser dans le pantalon et n'attendait plus que Félicia pour que tout soit opérationnel. Oh bien sur, elle n'était pas resté tranquillement chez elle mais ici, ce n'était pas dangereux tant qu'elles ne s'éloignaient pas trop. Elle voulait l'aider plus que tout! Félicia faisait ça pour elle mais Aoki devait bien agir aussi!
« Modifié: vendredi 28 décembre 2012, 23:16:55 par Aoki Kou »

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 29 samedi 29 décembre 2012, 11:28:23

Dehors, Félicia comptait se rendre au K-Night, quand Aoki lui affirma qu’elle allait venir. Se tenant sur un toit, près de sa moto, la Chatte Noire s’arrêta, légèrement surprise. Avait-elle peur que Félicia ne cherche à draguer de jeunes minettes ? La Chatte Noire ne répondit pas sur le coup, et, pensant sans doute que cette idée lui était venue à l’esprit, Aoki décida de se justifier. Elle lui expliqua qu’elle estimait que deux paires de yeux étaient préférables, mais, pour Félicia, tout ça sonnait comme des excuses. Elle pensait plutôt que la vraie raison pour laquelle Aoki venait était qu’elle n’avait pas envie de se sentir seule. La Chatte Noire aurait pu rentrer chez elle pour se changer, mais elle avait peur de louper quelque chose ce soir, de manquer de temps.

« D’accord, Aoki, dit-elle. On se retrouve là-bas. »

La Chatte Noire rejoignit ensuite sa moto, et démarra. Le moteur vrombit, et elle fila le long des boulevards, ses cheveux blancs volant au vent. Elle n’était pas Spider-Man, elle ne pouvait pas balancer des filaments de toile pour se suspendre dans les airs, ni Superman. Elle ne volait pas dans les airs, se contentant de son petit bolide. Ayant bien du mal à respecter les limitations de vitesse en vigueur, elle filait à toute allure, slalomant entre les voitures, grillant les feux rouges, s’attirant parfois quelques klaxons furieux. Il ne lui fallut qu’une dizaine de minutes pour rejoindre le K-Night. La boîte de nuit était le long d’un boulevard, avec d’autres boîtes de nuit à côté. Il y avait plusieurs parkings, et elle se gara dans un coin.

« Sexy, la combi’ ! » lâcha un homme qui passait par là, en compagnie d’autres types.

Félicia se contenta de sourire, et partit dans une ruelle à l’arrière de la boîte de nuit, enjambant un grillage. Elle rejoignit assez facilement le toit, d’où elle se posa en observatrice. Ce n’était pas la Toussaint, mais l’un des quartiers les plus en vues de Seikusu. On pouvait parfois se croire à Tokyo. Il y avait des enseignes partout, dont des petits stands ambulants avec des vendeurs de nouilles, ou de sushis. On pouvait sûrement acheter aussi des rāmens, mais Félicia doutait qu’il y ait des hot dogs. Observant la région autour d’elle, elle aperçut également, à plusieurs reprises, les mêmes voitures qui faisaient le tour du pâté de maisons. Les flics. Il y en avait sûrement également d’autres à l’intérieur de la discothèque. Elle profita de ce moment pour modifier un peu son oreillette, de manière à pouvoir capter les appels radios de la police. Travailler avec le S.H.I.E.L.D. lui permettait de pouvoir faire cela.

Ce faisant, la Chatte Noire chercha ensuite une entrée, et entendit alors Aoki lui parler, lui demandant de la retrouver aux toilettes.

« D’accord, j’y serais » répliqua-t-elle rapidement.

Félicia Hardy s’avança le long du toit, et entra par un conduit de canalisation. Elle atterrit rapidement dans la boîte de nuit, entendant une musique endiablée. Fuse des Hudson Mohawke résonnait dans la pièce. Ce n’était pas vraiment de la K-Pop, ce qui tranchait un peu avec l’enseigne, mais cette musique underground semblait ravir les jeunes, qui se déhanchaient sur la piste de danse dans une ambiance électrique. Cette image rappelait à Félicia son passé, quand elle s’y rendait à l’époque du lycée, puis de l’université. Elle avait dansé toute la nuit dans des countrys clubs, des night-clubs, à écouter Chuck Berry, Bruce Springteen, Steppenwolf, les Gun’N’Roses... Même à cette époque, danser sur Johnny B. Goode ou sur Sultans of Swing vous classait dans la catégorie des gros ringards, les boîtes de nuit préférant généralement mettre Scooter, Masterboy, des morceaux bien plus électros, bien plus modernes.

La Chatte Noire sortit de ses pensées. Elle descendit depuis le conduit, atterrissant sur une mezzanine en hauteur, juste devant un homme qui dansait avec une jeune femme. Ils la regardèrent en clignant des yeux. Félicia les regarda, et leur sourit.

« La laisse pas filer, elle est sexy !
 -  Euh... Merci... » balbutia l’homme, médusé.

Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Félicia les planta là. Elle se rendit vers les toilettes, qui étaient plutôt grands, et se rendit dans ceux faits pour femmes. Une femme était dans une cabine, et Félicia se dissimula dans un coin, attendant qu’elles s’éloignent. Elle parlait à voix forte au téléphone :

« Ouais, je l’ai eu il y a genre quinze minutes... Putain, ce qu’il est lourd ! Merde, je suis suffisamment grande pour pouvoir aller en boîte sans devoir l’inviter ! C’est pas de ma faute s’il s’est barré à Tokyo pour ses études ! ... Ouais, genre, y va faire le mec jaloux, t’sais ! Qu’est-ce que je dois dire, moi, hein, quand il traînait avec cette pétasse de Naomi ? »

Félicia haussa les yeux au ciel. La jeune fille se repoudrait le nez devant le miroir, avant de sortir, continuant à parler à toute allure. Voilà sans doute une chose qui ne lui avait pas manqué. Dans les toilettes, Félicia pouvait entendre la musique rugir. Elle s’approcha des lavabos, et ne tarda pas à entendre la porte s’ouvrir à nouveau. Elle eut un sourire en voyant Aoki. Cette dernière alla se blottir dans les bras de Félicia, qui lui caressa les cheveux. La revoir lui faisait toujours autant plaisir. Et elle constata qu’Aoki avait choisi quelques judicieux vêtements, comme son chemisier court avec le dos nu. Une petite trouvaille qu’elle aimait plutôt bien. Aoki avait également opté pour un pantalon noir qui moulait magnifiquement ses formes, ainsi que pour une veste noire sans manches, et un peu de maquillage.

« Ha oui! Je t'ai emprunté cette petite chemise pour être sur de rentrée mais tu pourrais la resserrer un peu? Comme je suis un peu plus petite, la ficelle pend un peu... »

Félicia sourit.

« Tu avais sérieusement peur qu’on te refoule à l’entrée ? » plaisanta-t-elle.

Aoki ôta sa veste, et se tourna face à Félicia, qui vit qu’elle avait coincé la ficelle sous son pantalon. Il était très tentant de venir caresser ses belles fesses, de les presser, de glisser ses doigts sous le pantalon pour les caresser. Aoki avait ôté son soutien-gorge, et elle se demandait si elle avait conservé sa culotte ou non.

« En tout cas, mes vêtements te vont plutôt bien. Tu es d’une grande beauté ce soir. »

Ses mains vinrent s’attarder sur la ficelle, et elle fit des nœuds un peu plus serrés. Aoki et Félicia faisaient à peu près le même poids et la même taille, même si Félicia était légèrement plus imposante. Elle s’occupait de son dos quand la porte s’ouvrit, livrant passage à plusieurs filles qui gloussaient comme des poules.

« T’as vu la tronche qu’il a tiré quand il a renversé de l’alcool sur son pantalon ?! »

Ce fut tout ce qu’elle capta. Les adolescentes se calmèrent, rougissant légèrement en voyant les deux femmes. Félicia tourna la tête, embrassant Aoki dans le cou.

« Ça donnerait presque envie... »

Elle termina de nouer le lacet du chemisier d’Aoki, et la retourna. Félicia resta près d’elle, lui caressant tendrement les cotes, avant de l’embrasser sur les lèvres, ne pouvant se retenir. Elle la plaqua légèrement contre le rebord des lavabos, avant de cesser son baiser, un sourire sur les lèvres.

« Miam... Je devrais peut-être te faire cadeau de ce chemisier... »

Cessant de plaisanter, elle relâcha Aoki, avant de croiser les bras.

« J’ai l’intuition qu’il va se passer quelque chose ce soir. Comment vas-tu ? Tu te sens mieux ? »

Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être inquiète pour elle. C’est qu’elle y tenait, après tout, à sa petite Aoki !

DC d’Alice Korvander.

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