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Changement radical [Adriana Mikkelsen]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Changement radical [Adriana Mikkelsen]

mercredi 01 août 2012, 16:09:43

Difficile de dire à quel point son dernier séjour sur Terre avait perturbé la Princesse de Sylvandell. Elle y avait fait une rencontre phénoménale, tout simplement hors du commun. Elle avait réalisé, d’une part, que ce qu’elle pensait savoir sur sa mère était en partie faux, et aussi, d’autre part, que sa famille ne se limitait pas qu’à son père. Elle avait en effet retrouvé sa tante, et sa cousine, qui lui ressemblait, selon les dires d’Oberyn, comme deux gouttes d’eau. « Autant qu’une fesse gauche ressemble à sa fesse droite », aurait probablement dit les soldats de son père. Même Alice avait du avouer qu’il y avait une forte ressemblance physique. Cette rencontre l’avait empêché de dormir toute la nuit dans sa chambre d’hôtel, où elle se tournait et se retournait dans le lit, envahie par des émotions et des sentiments contradictoires, certains avouables, d’autres plus sombres...

La joie, cette joie naturelle qu’on ressentait quand on revoyait (ou voyait, plutôt) des êtres proches. Quoi qu’on puisse en dire, la joie avait été le sentiment dominant, car elle allait enfin pouvoir répondre à des questions auxquelles elle n’avait jamais eu de réponses. Qui était sa mère ? Pourquoi était-elle morte ? Ces questions avaient marqué la Princesse, et elle allait enfin pouvoir y répondre. Outre ça, elle était tout simplement heureuse d’avoir de la famille, une cousine qui avait l’air de ne pas ressembler à une barbare sanguinolente, mais à une jeune fille frêle et gracieuse, comme elle. Elles avaient tant de choses à se raconter !

La tristesse, car elle avait été dans l’ignorance de cette partie de sa famille pendant une vingtaine d’années. Il y avait de quoi s’en sentir nostalgique, pour toutes les fois où Alice s’était désespérément sentie seule au monde, avec un père qui ne l’avait jamais compris. Tout était maintenant plus clair : Alice avait l’air de ressembler énormément à sa mère, et Tywill, son père, avait du se sentir coupable en voyant sa fille, cette fille qui lui rappelait constamment cette femme qu’il avait brisé, qu’il avait violé... Alice était sûre qu’Oberyn n’avait pas tout dit, qu’il avait volontairement omis les détails les plus sombres. Comme il l’avait dit, c’était une autre époque, un autre contexte, mais ça ne les rendait pas moins responsables pour autant. Oberyn, Tywill... Ils étaient tous responsables de la mort de la mère d’Alice, et il avait fallu que cette dernière tombe enceinte, qu’elle s’accroche désespérément à la vie, jusqu’à pouvoir mettre cet enfant au monde. Alice n’était pas née par amour, et sa cousine et sa tante le lui avaient rappelé. Elle avait donc pleuré dans son lit, de joie et de souffrance.

La jalousie envers sa cousine, car, contrairement à la Princesse, cette dernière avait pu bénéficier d’une mère. Elle avait pu avoir des câlins maternels, et non pas à travers des servantes qui étaient généralement plus terrorisées qu’autre chose, elle avait pu goûter à la joie de cet amour sincère et honnête, l’amour d’une mère envers sa fille. Ce n’était pas un sentiment avouable, mais Alice l’avait pourtant ressenti. Bien sûr, ce sentiment n’était pas dominant, mais était tout de même là.

Sa nuit fut donc agitée et longue, et elle se réveilla aux premières lueurs, chose assez inhabituelle pour elle, et qui surprit Oberyn. Le Commandeur avait peu dormi, également préoccupé, et était rentré de la boulangerie en bas de l’hôtel, apportant quelques viennoiseries. Il avait vu Alice debout, ou, plutôt, assise sur le lit, l’esprit perdu dans le vague. Ses yeux rougis témoignaient du fait qu’elle avait pleuré, que ce soit de joie ou d’autres choses. Oberyn était un guerrier réputé, quelqu’un qui avait de l’esprit et de la culture. La seule chose qu’il avait dit de la matinée, c’était d’y aller.

Ils retrouvèrent Adriana et Kariska sur une place. Oberyn avait tenu à laisser une nuit s’écouler, le temps que chacun rentre de son côté, et analyse la situation. Ils avaient ensuite emprunté l’un des nombreux portails disséminés dans la ville, prenant celui qui se trouvait dans un entrepôt désaffecté. La porte fermait mal, et le portail était dissimulé dans une petite pièce sombre au fond d’un couloir. Il était invisible en temps normal. Oberyn sortit une étrange fiole, l’ouvrit, et la balança devant lui, envoyant une espèce de poussière qui matérialisa une espèce de vortex bleuâtre.

« Ce portail nous amènera à Sylvandell, à proximité de la Griffe. »

Alice avait profité de cette soirée pour offrir à sa cousine et à sa tante un livre présentant sommairement Sylvandell et l’Empire d’Ashnard, afin de leur permettre de se repérer plus facilement. Oberyn était passé en premier, et Alice avait tenu la main d’Adriana, en lui souriant délicatement. Elles avaient peu de valises. Le Commandeur leur avait dit de porter peu de choses, au moins au début.

« Allons-y... » lâcha Alice avec un léger sourire.

Les trois femmes passèrent à travers le portail, et arrivèrent presque instantanément de l’autre côté. L’entrepôt avait totalement disparu, laissant place à un superbe paysage montagneux. Un vent frais vint leur fouetter le visage. Il y avait d’immenses montagnes partout, et un grand soleil était en train de paresseusement se lever. C’était l’aube à Sylvandell, et le Portail se trouvait sur le sommet d’une montagne. Il y avait de l’herbe, et Alice s’avança lentement, rabattant quelques mèches de cheveux en arrière.

Depuis la montagne, on pouvait voir, au loin, les tours de la partie haute de Sylvandell. Alice tendit le doigt.

« Sylvandell est là-bas ! »

Des dragons volaient déjà dans le ciel, poussant parfois des rugissements. Le soleil se levait. C’était une vue magnifique. La Princesse adorait l’observer avec Sakura. C’était une pratique courante à Sylvandell, que du faire du camping dans les hauteurs pour des couples, et faire ensuite l’amour en se reposant en voyant le soleil se lever. Alice se retourna vers Adriana et Kariska. Pour des citadines, ça devait leur faire un choc.

Deux chevaux ne tardèrent pas à approcher. Alice sourit, reconnaissant Éclipse, ainsi que le cheval d’Oberyn, Joeggurn. Éclipse se rapprocha d’Alice, frottant sa crinière contre sa tête.

« Brave Éclipse, lâcha Alice, tu m’as fidèlement attendu. »

Alice se tourna alors vers Adriana et Kariska.

« Ma tante, je vous suggère de monter avec Oberyn. Je vais prendre Adriana avec moi. »

Dans sa petite tête, Alice se demandait aussi ce que Sakura penserait lorsqu’elle verrait sa femme lui annoncer qu’elle avait trouvé une cousine et une tante égarées sur Terre. Ce n’était pas banal, mine de rien ! Alice se rapprocha d’Adriana. Éclipse avait sa selle. Les deux chevaux avaient attendu ici toute la nuit que leurs propriétaires reviennent.

« Tu as déjà monté à cheval ? »

Adriana Mikkelsen

Re : Changement radical [Adriana Mikkelsen]

Réponse 1 dimanche 16 décembre 2012, 17:42:59

Si Alice avait beaucoup pleurée durant la nuit, ce fut également le cas de Adriana et sa mère. Mais pas pour les même raison. Pour Adriana, Alice était une cousine comme du coté de son père, même si elle était, certes, une vraie princesse. En revanche, la mort de son père l'avait effectivement bien retournée. Apparemment, celui-ci avait été tué dans un accident et sa mère n'avait pas sut comment le lui annoncer. Kariska en revanche, n'avait pas dormis de la nuit en se remémorant la nouvelle concernant sa sœur. Le fait qu'elle avait été capturée et violée "pour échapper aux démons" entre autres. Au moins avait-elle une nièce dont elle pourrait s'occuper, vu que le père de cette dernière en semblait incapable. Aussi, lorsqu'elles retrouvèrent les Sylvandiens le lendemain, les deux Norvégiennes avaient d'énormes cernes sous les yeux, preuve qu'elles n'avaient que très peu dormis.

Le petit groupe s'aventura donc jusqu'à un vieille entrepôt délabré et, quelques minutes plus tard, il se retrouva à flanc de montagne. Le soleil commençait à peine à se lever et l'air était frais et pur, ce qui changeait grandement de Seikusu. Au loin, des tours s'élevaient vers le ciel.

- Sylvandell est là-bas !

Adriana était comme scotchée devant le tableau, avec les dragons qui volaient parmi les nuages. Elle était à la fis fascinée et anxieuse. Même si elle trouvait le décors fantastique, elle ne savait pas encore comment réagir dans un environnement médiéval, ni si elle allait réussir à s'adapter. De même, elle avait un peu peur de la réaction de son oncle, lorsqu'il les verra arriver. Kariska au contraire, versa une unique larme, tant elle était heureuse de revenir sur Terra, de renouer avec ses origines. Pourtant, tout comme sa fille, elle appréhendait sa rencontre avec Twill. Ce n'est que quelques instants plus tard que deux chevaux arrivèrent au trot.

- Brave Éclipse, lâcha Alice, tu m’as fidèlement attendu. Ma tante, je vous suggère de monter avec Oberyn. Je vais prendre Adriana avec moi.

- Hum... Tu peux m'appeler Tante Kariska ou tantine, répondit-elle avec un sourire. Ça me met un peu mal à l'aise lorsqu'on est trop formel avec moi.


Néanmoins, elle monta derrière Oberyn, retrouvant des sensations depuis longtemps perdues. Bien malgré elle, elle se tint par sa taille, d'avantage pour éviter une chute malencontreuse qu'autre chose.

- Tu as déjà monté à cheval ?

La question sortit Adriana de sa contemplation pour se tourner vers sa cousine, presque jumelle, puis regarder la jument à la robe noire.

- Jamais essayée encore... Mais si je m'accroche à toi, ça devrait allez non ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Changement radical [Adriana Mikkelsen]

Réponse 2 dimanche 16 décembre 2012, 18:31:08

Tantine... Alice sourit à cette idée. Elle n’avait pas dix ans non plus, mais ne s’en formalisa pas. Elle était bien trop heureuse de voir sa famille s’agrandir pour ça. Adriana lui répondit alors :

« Jamais essayée encore... Mais si je m'accroche à toi, ça devrait allez non ? »

Alice eut un léger sourire, et hocha la tête.

« Oui... Ne t’en fais pas, Éclipse est un bon cheval. Accroche-toi à moi, et profite-en pour observer le paysage. Si tu as mon sang, tu ne pourras qu’aimer ça. Nous, les Korvander, nous avons toujours préféré les grands espaces, les montagnes, à l’océan. »

Elle tapa sur les hanches de son cheval, et ce dernier se mit à avancer. Alice commença assez lentement, mais Oberyn, restant en retrait derrière elle, savait à quoi s’attendre. Il restait avec Kariska, et tourna sa tête vers elle.

« Normalement, le Roi sera au château. Je ne vous apprendrais rien en vous disant qu’il est un peu bourru, mais tout devrait bien se passer. »

Un peu bourru relevait presque de l’euphémisme. Alice s’éloigna suffisamment d’eux pour ne plus les entendre, et accéléra progressivement l’allure, suivant un sentier qui longeait un vide impressionnant. On pouvait voir toute une région sauvage, avec de nombreuses montagnes, des dragons, et aucune trace de civilisation. Éclipse allait de plus en plus vite, faisant légèrement rebondir Alice. Elle adorait ça, tout simplement ! Éclipse se mit ainsi rapidement à distancer Joeggurn, tandis qu’elle sentait Adriana rester derrière elle. Il ne fallut à Éclipse qu’un petit quart d’heure pour rejoindre le château. On vit les tours au loin, et Alice arrêta la course du cheval depuis un poste d’observation en hauteur, permettant de voir la ville haute. Un énorme pont séparait le Château d’une grande plaine où quelques bâtiments étaient placés ici et là. On pouvait notamment voir la colonne de feu verdâtre s’échappant de la Cathédrale, les cours d’entraînements, ainsi que les tentes des marchands.

« Voici la partie haute de la ville. Je me sens si bien, ici... »

Elle émit un léger soupir de plaisir.

« Bon, allons au château. »

Est-ce que sa femme serait là ? Alice l’ignorait totalement, car Sakura avait parfois un emploi du temps très chargé. La Princesse descendit devant le pont, et le traversa rapidement.

« C’est ma maison » annonça Alice avec une certaine fierté dans la voix.


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