Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

El MacKenzie

Humain(e)

Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

jeudi 20 novembre 2008, 02:19:26

Du calme et de la pondération. Voilà ce qu’il lui fallait. Mais où diable allait-elle trouver ça ?!

« Respire à fond ma petite Ely, tu vas y arriver !»

Est-ce qu’elle pourrait trouver un endroit dans les parages où fondre en larmes un bon coup  pour décharger la pression ? Où alors une piscine ou un mur d’escalade pour se défouler une bonne fois ? D’un autre côté… à choisir entre être un petit peu tendue sur les bords ou arrivée trempée et en retard, elle préférait encore la première solution.

Elle inspira profondément et effaça de son visage toute trace de son stress. Quand elle fut certaine que ses yeux n’étaient plus agrandis par la peur et qu’elle ne se mordait plus la lèvre inférieure, elle s’estima satisfaite. De fait, elle n’avait pas seulement supprimé toutes impressions de malaise, elle semblait sereine. Franchement dans son élément même. Elle affichait l’air d’une jeune femme sûre d’elle, qui avance en terrain conquis, bien loin des tourments qui l’agitaient en réalité ! Comme quoi, tout était une question d’éducation. Elle ne se faisait aucune idée fausse : si elle réussissait à faire illusion ce serait uniquement grâce aux conseils de ses diplomates de grands-parents maternels !

Le poids réconfortant de ses rollers pesant contre son dos dans son sac de toile noire, elle s’avançait dans les couloirs vers le bureau de la directrice de l’établissement. Elle avait du faire un détour par les toilettes pour nettoyer l'écorchure que lui avaient valu ses accrobaties mais retrouver son chemin n'avait pas été très dur.
Quelle idée aussi de n'avoir retirer ses rollers qu'en arrivant à l'entrée du batîment? Le résultat avait été sa rencontre avec l'allée du parc. Elle n'était pas entièrement coupable non plus : c'était ce rigolo aux cheveux décolorés (elle devrait vérifier que ce n'était pas interdit d'ailleurs) qui avait jeté son paquet de cigarettes vides pour ainsi dire sous ses roues. Et ça elle était quasiment certaine que c'était interdit. Fumer ET jeter des déchets par terre.

Bien évidemment, quand elle avait repris ses esprits, son sang n'avait fait qu'à tour et elle ne s'était pas privée pour tancer vertement le garçon. Bon, pusqu'elle n'appartenait pas à l'établissement, elle n'avait pas pu faire grand chose de plus que de l'obliger à s'excuser, à ramasser son paquet et à décamper avant qu'elle ne perde définitivement patience. Cela ne l'avait pas empêcher d'être affreusement gênée quand elle avait constatée que la scène avait attiré l'attention des élèves présent mais aussi d'une femme aux cheveux courts. Elle, devait être de l'administration. aussi Ophelia ne s'attarda-t-elle pas, de crainte de se faire gronder à son tour. Elle espérait que cette femme n'aurait pas trop à faire du côté de son bureau si elle était prise : comment paraître sérieuse et professionnelle sinon?!

Ainsi, elle rejoignit avec toute la discrétion dont elle était capable (et que lui permettait son apparence) l'entrée la plus proche, retira ses rollers pour enfiler des ballerines et se dirrigea vers les toilettes les plus proches pour réparer les dommages portés à son apparence par l'incident. Quand elle s'estima présentable, elle repartit.

Elle arriva dans le bureau qui serait le sien en cas de réussite) et qui servait d’antichambre au saint des saints : le bureau de Madame Miko. Ophelia s’accordait un dernier instant d’humanité avant d’arborer son masque de « femme du monde » : elle humecta ses lèvres, passa une main dans ses courtes mèches rousses pour y remettre un semblant d’ordre, lissa son jean, remonta ses lunettes et s’assura que le haut qu’elle avait créé ne partait pas en lambeaux comme ça arrivait dans ces cauchemars, quand elle finissait immanquablement dans son uniforme de l’école religieuse trop petit pour elle, coincée avec un panier de pomme de terre et de champignons à devoir chanter Flower of Scotland devant les débutantes de Londres.

Aussi satisfaite qu’elle eût pu l’être dans ces circonstances de sa tenue, elle se décida à frapper à la porte attendant sagement qu'on lui répondre avant de s'avancer.
« Modifié: jeudi 20 novembre 2008, 02:41:11 par El MacKenzie »

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 1 jeudi 20 novembre 2008, 02:51:37

Calme et pondération, c'était tout ce qu'était Shizuru alors qu'elle se trouvait dans son bureau a classer des dossiers. C'était tout l'avantage du grand jeu, la plupart du temps le flot des âmes déviante prête a se plonger dans le jeu corps et âme se dirigeait tout naturellement vers elle, c'était ça avoir une attribution telle que l'amour au maximum. Ramener ceux qui peuvent entrentenir une passion autour d'elle, inconsciement. Une passion au terme physique comme au terme philosophique bien sur. Car l'amour n'est pas seulement limité au corps, il s'étendais a toutes les choses qu'il englobait. Et Aphrodite était la déesse de l'amour. Il lui était difficile de l'oublier. Mais il y avait quelques particularitées. Par exemple celle de ses avatars. Partie d'elle sans l'être. Shizuru était un être artificiel dont toute la vie n'avait été qu'un mensonge. Bien sur, pour Ely Shizuru n'apparaîtrait pas comme un robot, mais bien plus comme un être humain tout ce qu'il y a de plus normal, dans sa banalité la plus absolue. Shizuru avait sa personnalité, ses propres envies, et sa vie. Néanmoins elle ne le savait pas, mais ce corps était celui de la déesse lors de ses materialisations d'urgence sur terre...L'identitée qu'elle avait arboré jusqu'a regagner assez de puissance.

Son premier avatar depuis des millénaires. Elle y était donc assez attachée.

Des gens sont naturellement attirés vers Seikusu, donc, ces gens qui ont certaines prédispositions. Mais il arrivait parfois qu'une âme égarée finisse par être prise dans l'engrenage du destin et atterir ici. Celà semblait être le cas d'Ely qui venait postuler avec un serieux sans précédent pour la place de professeur dans son école. Soit. Pour l'instant Aphrodite demeurait en sommeil, ce serait Shizuru qui serait l'instigatrice de cet entretiens. De toute manière Aphrodite reprenait toujours les commandes quand la situation l'interessait. Et dans le cas d'Ely elle l'était. Elle n'aimait rien de plus que les humains, les plus mysterieux ils étaient, et plus elle les aimait. Qui plus est le fait qu'elles se soient rencontrées par erreur avant l'entretiens amusait la déesse, qui faisait part d'un peu de son ubiquitée absolue pour écouter d'une oreille l'entretiens. Pour le moment Shizuru n'était pas trop convaincue. Mais a jamais, et ça elle l'ignorait, c'était la déesse qui prenait les décisions, pas elle. La secrétaire lui informa que son contact était là.

Oui ce fameux contact rencontré il y a quelques minutes plus tôt et qui lui était rentré dedans. elle
-N'avait Pas de tenue correcte
-Pas une attitude présentable aux jeunes.
-Aucun serieux...

Mais Shizuru décida de lui donner une chance. Devant Ophelia se trouvait une jeune femme mure et blonde, portant un chemisier blanc dont les trois premiers boutons étaient ouverts et une jupe noire, des bas resille ainsi que des lunettes strictes, cette même femme qu'elle avait rencontré il y a quelques minutes plus tôt...Un esprit créatif, Aphrodite adorait ça, Shizuru beaucoup moins.


"Asseyez vous je prie"

Dans ce contexte, cette phrase sonnait comme celle ci "Quand on attaque l'empire, l'empire contre attaque." Rien de bien rassurant pour Ely. Shizuru prit le dossier d'inscription qu'elle avait préalablement envoyé par courrier et regarda le nom

"Mademoiselle Ophelia MacKenzie, bonjour, je suis Shizuru Miko la directrice de cette établissement. Pourriez vous me parler un peu plus de vous et de vos aspirations, pour le poste d'enseignant dans...?"

Commença t'elle, laissant son interrogation en suspens dans le but qu'elle lui réponde.

El MacKenzie

Humain(e)

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 2 jeudi 20 novembre 2008, 03:32:39

Son superbe masque de respectabilité faillit bien se craqueler quand elle reconnut la directrice. Confusément, elle songea que quelqu’un quelque part lui en voulait. Dieu, Allah, Bouddha, la Force, qu’en savait-elle ! Toujours était-il qu’une telle situation n’aurait pas du être possible s’il n’existait pas quelque part une entité supérieure qui avait décidé de s’amuser à ses dépens.
Enfin tel était la réflexion qui fut la sienne dans la fraction de secondes pendant laquelle elle salua la femme d’une légère inclinaison du buste. Seul signe de son traumatisme, la légère rougeur qui avait gagné ses pommettes.


« Je le savais que j’aurais du fermer ma bouche, se morigéna-t-elle en subissant l’examen de la directrice. Et j’aurais du commencer par mettre un tailleur… Et je ne pourrais pas marcher comme tout le monde ? Non mais sérieusement, qu’est-ce qui m’a pris de postuler pour ce boulot ? Je n’aurais jamais du quitter l’Europe de toutes façons. Ca m’apprendra à n’en faire qu’à ma tête… Pourquoi je ne suis pas tombée sur la tête toute à l’heure ? Ca m’aurait évité ce calvaire !! »

Tout cela ne lui prit que quelques secondes, et il était évident, même pour elle qu’elle se contentait d’exprimer son stress par le seul moyen à sa portée : le dialogue intérieur. En effet, elle pouvait répondre à chacun des reproches qu’elle s’était adressés. Elle ne s’était pas tu parce que ce n’était pas son caractère et que ce garçon l’avait mérité. Elle avait choisi sa tenue selon ses goûts parce qu’il fallait bien qu’on l’accepte comme elle était et qu’elle n’était pas indécente après tout ! Elle circulait en rollers parce qu’elle avait toujours eu beaucoup d’énergie à dépenser et que ça allait tout de même plus vite après tout. Elle avait postulé pour ce poste parce qu’elle en avait envie et qu’elle se savait capable. Elle avait quitté l’Europe parce qu’elle rêvait de voyager et que son milieu l’étouffait. Elle n’était pas tombée sur la tête… Parce qu’elle n’était pas SI maladroite que ça.

Relativement rassérénée par ce nouveau flot de réflexion, elle put supporter stoïquement l’air peu amène de Madame Miko qui l’invitait à s’asseoir. Lui souriant poliment, elle prit place, posant son sac à dos à ses pieds
:

- Je vous remercie.

Sa voix ne trahissait aucun trouble : pour le moment elle se contrôlait, se raccrochant à son éducation comme une moule à son bouchot ! Tout allait bien se passer après tout : soit elle avait la place, soit elle trouvait autre chose. Rien de bien effrayant donc. Autant se comporter normalement, avec la réserve qu’elle adoptait toujours quand elle avait affaire à de parfaits inconnus. Polie et réservée. Elle acquiesça posément et prit le relais :

- D’anglais, madame. Comme vous l’avez lu dans mon curriculum vitae, je suis diplômée en littérature britannique et langues appliquées pour le japonais, l’anglais et le français. Diplômes validés par le Japon ainsi que par le Royaume-Uni. J’ai eu l’occasion de suivre plusieurs stages dans des établissements de la métropole. Mes lettres de recommandations sont dans mon dossier…

Elle continua son petit discours, avançant point par point ses arguments. Consciente de sa valeur, elle l’énonçait sans fausse pudeur. Ce n’était que des faits, il ne lui restait plusqu’à espérer que la directrice les jugerait suffisants… Et qu’elle ne s’attarderait pas sur une première impression qui aurait pu être… disons… surprenante.

Le professionnalisme qu’Ophelia affichait réussirait-il à la convaincre, elle ne pouvait que l’espérer. C’était la première fois qu’elle devait se vendre de la sorte et elle souhaitait ardemment ne pas avoir à renouveler l’expérience de sitôt. Plus elle avançait dans son argumentaire plus elle avait envie de saisir la jeune femme aux épaules pour la supplier de la prendre, de lui laisser une chance de montrer ce qu’elle valait.

Avant d’en arriver à ces extrémités, elle acheva son discours :


- Je suis sérieuse et je n’ai pas peur de travailler dur. Je serais honorée si vous acceptiez de considérer ma candidature d’un œil favorable.

Elle se tut, affichant le petit sourire serein que sa mère lui avait enseigné. Si elle ne s’en était pas trop mal sortie, on lui poserait d’avantages de questions. Sinon on lui indiquerait la sortie. Dans un cas comme dans l’autre, elle avait les nerfs en pelote ! Sa respiration qu’elle s’efforçait de maintenir à un rythme lent soulevait sa poitrine avec une régularité de métronome. Il n’eut plus manqué qu’elle hyperventile !

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 3 jeudi 20 novembre 2008, 04:30:10

MacKenzie avait l'air tendue, mais néanmoins elle ne se départit pas et choisit de faire face a la menace plutôt que de fuir. Courrage ou folie?Tout dépendait de l'aval de la directrice et celui ci serait sans appel :Aphrodite aimait déjà beaucoup ce qu'elle voyait, mais laissait pour l'instant faire Shizuru. Comme d'habitude, avant de reprendre le contrôle de l'examen. Mais les rougeurs sur les joues de MacKenzie étaient adorables. Une raison de plus pour la séduire. Son monologue n'avait pas fini de l'amuser, puisqu'elle ne semblait pas même se rendre compte qu'elle parlait a voix haute.

Pour une raison évidente de politesse, Shizuru fit mine de l'ignorer, mais la déesse elle ne cessait de se pourlécher les babines. Cette femme représentait ce qu'elle aimait chez l'humain de la terre :l'extravagence, le coté extraverti et la pensée que chaque personne est unique en son genre. Avec ce genre de raisonnement comment ne pouvait t'elle pas apprecier de compter Ophelia dans son établissement?Bien entendu, le but qu'elle y atteindrait était bien loin d'enseigner l'anglais. Bien sur, il fallait qu'elle se débrouille un minimum dans cette matière, mais au lycée de Seikusu, le principal pour être embauché, c'était d'avoir du potentiel dans le domaine de l'amour.

Et MacKenzie avait surement un potentiel encore inconnu jusque là, elle le ressentait...Tout ça a cause du manque d'experience...Mais elle n'avait pas a s'en faire, elle ferait surement experience de ça dans son établissement...Et bien plus tôt qu'elle ne le pensait...Car déjà Aphrodite observait la cuisson de son plat principal avec une aviditée digne d'une ogresse...Pour l'instant l'entretiens était ennuyeux et stoïque. Shizuru regardait le dossier, puis Shizuru regardait les lettres de motivations, et tout semblait convenable, sauf l'attitude d'Ely selon elle...Etait ce suffisant pour être recallée?Eh bien, Seikusu était un établissement serieux, et il avait une réputation a défendre (Shizuru étant la seule personne a vraiment croire celà bien sur) Il fallait un peu plus de tenue. Elle allait donc lui demander de revenir au moment où elle en aurait une déscente et de repasser l'entretiens. Mais celà ne se passa pas comme ça...Malheureusement ou heureusement pour Mackenzie Aphrodite redicta la conduite de Shizuru au moment ou celle ci s'appretait a porter la conclusion de son entretiens et ouvrit la bouche...Pour se taire.

Il ne fallait pas que le changement soit trop brusque, sinon elle se douterais de quelque chose. Mieux valait la jouer fine, c'était pour ça qu'Aphrodite n'avait pas pris le controle de Miko pour le moment.

La directrice perdit son air de frustration et lança avec une voix plus posée et plus décontractée.


"Mademoiselle MacKenzie, le but de cet entretiens n'est pas que vous me repetiez ce que je sais déjà..."

Le ton aurait pu être ironique si elle ne s'était pas adoucie d'elle même, tournant ses yeux bleux vers MacKenzie pour la première fois, elle baissa un peu ses lunettes carrées et serieuses pour lui demander

"Une relation de confiance est nécéssaire dans le corps enseignant de cet établissement, c'est aussi ce que je demande a mes enseignants. Nous devons être soudés pour prodiguer un enseignement de meilleure qualitée a ces enfants."

Shizuru eut un sourire gracieux et demanda

"Parlez moi un peu de vous, Mademoiselle MacKenzie."

Au moins ça avait le mérite d'être clair...Aphrodite avait renversé la pression en faisant naître des pulsions régulières dans le corps de son avatar, la rendant plus sensible...Au charme par exemple...En d'autre termes elle était a présent charmée par MacKenzie et voulait se rapprocher d'elle

El MacKenzie

Humain(e)

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 4 jeudi 20 novembre 2008, 14:48:55

Rester ainsi, impuissante sous le regard perçant de la directrice, était plus qu’intimidant. Franchement paniquant même. Ophelia aurait presque pu lire l’exaspération dans ces yeux bleus, une antipathie profonde exsudait par tous les pores de sa peau. Pouvait-elle encore redresser la barre ou ne lui restait-il qu’à partir la tête basse et la queue entre les jambes ?

D’un autre côté, c’était absolument injuste ! Elle était parfaite pour ce travail : elle avait les connaissances, elle avait le caractère suffisamment bien trempé pour résister aux pressions inhérentes au poste, peut-être même son tempérament et sa façon de pensée pouvaient-ils apporter beaucoup à l’établissement ! Bon… ça c’était peut-être un peu exagéré… Mais Ophelia en était arrivée au point où elle devait s’accrocher à tout ce qui lui permettrait de sauvegarder son moral et plus encore son amour-propre.

Pourtant, contre toute attente, Madame Miko ne lui asséna pas le refus net et sans répliques qu’El s’était préparée à encaissée la tête haute. Elle poursuivit l’entretien comme si la jeune femme avait encore eu toutes ses chances ! Ophelia n’était pas du genre à bouder sa chance ! Elle rougit bien un peu quand la jeune femme lui reprocha de lui dire ce qu’elle savait déjà, mais c’était bon signe après tout : elle voulait en savoir plus à son sujet. Et cela, elle le comprenait parfaitement ! Shizuru dirigeait un établissement scolaire et ses responsabilités l’obligeaient à prendre l’affaire très au sérieux : elle ne pouvait pas embaucher la première petite européenne venue ! Elle aurait pu être une perverse, une tueuse en série, ou pire : une fanatique hippie qui voudrait endoctriner les jeunes âmes sous sa responsabilité ! Enfin, elle n’était rien de tout ça mais ça la directrice ne pouvait pas le deviner juste en regardant dans ces yeux en amande !

Elle hocha la tête, partageant tout à fait l’opinion de son interlocutrice sur la relation solide et fiable qui devait se nouer au sein de l’équipe administrative. Elle se détendit instantanément. Madame Miko commençait-elle à envisager sérieusement de l’engager ? Laissant quelque peu tomber son masque d’indifférence sensé la faire paraître sûre d’elle, elle rendit un sourire chaleureux à la directrice.


- Bien sûre, je comprends. Eh bien… J’ai la nationalité Britannique, je suis née et j’ai grandi en Ecosse mais j’ai eu l’occasion de passer beaucoup de temps à Londres.

Ses joues rosirent à nouveau et elle sourit d’un air gêné, presque intimidé à Shizuru.

- Je ne sais pas trop quoi vous dire de plus… Je suis la benjamine de trois enfants… Ma mère m’a nourrie au sein et je me suis cassée le bras en tombant d’un banc sur lequel je faisais le poirier quand j’avais dix ans…

Ophelia était tellement perdue, avait tellement de mal à supporter le stress de cet entretien tout en réfrénant son tempérament naturel, qu’elle parlait sans vraiment réfléchir, sortant des informations sur elle un peu au hasard puisqu’elle ne savait pas ce que la directrice voulait vraiment savoir à son sujet. S’humectant les lèvres avant de les mordiller, elle repoussa une mèche rebelle, trouvant dans ces petits gestes rassurants un moyen de gagner du temps.

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 5 jeudi 20 novembre 2008, 15:19:49

Elle semblait pour le moment bien incapable d'être constructive...Son invitée était stressée par l'entretiens d'embauche qu'elle était en train de passer. Quoi de plus naturel?Elle était tendue et tenait a donner une impression serieuse, d'autant plus maintenant qu'elle se rendait compte qu'elle l'avait bousculée en arrivant a l'école. Pour l'instant Shizuru était passive. Mais elle était bien décidée a renverser la pression quand le moment sera venu...En attendant elle rongeait son freint et écoutait MacKenzie, un stylo en main, porté a sa bouche. Il fallait dire que si Shizuru n'avait pas embrassé la carrière scolaire, surement qu'elle aurait pu être manequin avec un corps pareil que même un vetement aussi strict mettait si bien en valeur. D'ailleurs avant celà Aphrodite avait joué les manequins, quand elle était encore en mal de pouvoir et qu'elle avait besoin d'un accès rapide et profond a de l'amour. Quoi de mieux que d'être une gravure de mode et de récolter l'admiration de tout le monde?Evidement, ça s'était passé il y avait au moins 40 ans de ça, elle avait fait simuler sa mort depuis, puisque de toute évidence son avatar ne vieillissait pas, et avait réecris ses souvenirs.

Bref, ce fut cette fois a Shizuru de se sentir assez mal a l'aise...Comment se faisait t'il qu'elle n'arrivait pas a renvoyer cette femme d'où elle venait?Elle se sentait éprouver un élan de sympathie pour elle sans en comprendre la raison...Alors que pourtant son travail devait rester plus important que ça...Ce sentiment était d'autant plus troublant que pour Shizuru c'était la première fois qu'elle ressentait celui ci pour une autre femme et non pour un homme...Un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien des années...Shizuru se contenta de croiser les jambes et de baisser les yeux vers le dossier. Les rôles semblaient s'être inversés et a présent c'était Shizuru qui était intimidée par Ophelia elle prit une petite inspiration pour calmer ses esprits avant d'enchainer avec la suite de l'entretiens


"Mais...Quel genre de personne êtes vous?Quelles seront vos...Methodes pour enseigner l'anglais aux élèves?"

Demanda t'elle alors que le mot "sein" la fit rougir sans trop qu'elle sache pourquoi...Et qu'une phrase inconsciente sortait de ses lèvres

"Êtes vous ouverte d'esprit?"

La question semblait banale comme ça, et pouvait peut être passer comme partie de l'entretiens, mais Shizuru se rendit compte que c'était surtout pour elle qu'elle posait cette question...Mais pourquoi son inconscient lui désobeissait?

Aphrodite elle, regardait la nature humaine faire le reste

El MacKenzie

Humain(e)

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 6 jeudi 20 novembre 2008, 16:20:55

Ophelia suivait le moindre des gestes de Shizuru comme si elle craignait que celle-ci se jette sur elle pour s’abreuver de son sang… ou comme si elle ne voulait pas perdre une miette du charmant spectacle. En effet, d’un point entièrement esthétique (elle ne se serait permis rien d’autre, bien évidemment !), elle devait admettre que cette directrice était plus que séduisante. Chacun de ses gestes trahissait une élégance impressionnante, une sensualité affleurait dans son moindre souffle qui provoquait chez Ophelia un léger trouble, à mi-chemin entre la tension et la langueur.

Elle s’efforça de remonter ses yeux de la bouche de la directrice à ses yeux. Elle avait un regard perçant et en se concentrant pour se souvenir qu’elle était en entretien d’embauche, elle se souvint qu’elle devait faire bonne impression, et pas laisser son esprit divaguer sur des sujets oiseux, comme la bouche de la directrice ou son corps que plus d’une star lui aurait envié.

De fait, elle se prépara à répondre aux nouvelles questions que Madame Miko ne devrait pas manquer de lui poser si elle devait se fier à la façon dont elle s’installa dans son fauteuil comme pour se préparer à un interrogatoire long et approfondi. Une fois de plus, Ophelia songea combien la directrice prenait à cœur son travail. Elle ne l’en admira que d’avantage.

A présent qu’elle avait à peu près réussi à se concentrer sur la raison de sa venue (entretien d’embauche, faire bonne impression, etc) c’est à peu près sereinement quelle attendait la suite. La directrice semblait perdre de sa raideur, et l’espace d’un instant, la jeune Ecossaise songea que, peut-être, la blonde vénuséenne souffrait de la même manie qu’elle : affichant une distance et une sérénité de façade jusqu’au moment où son tempérament naturel reprenait le dessus ? Bon, elle doutait qu’il puisse prendre autant le dessus que le sien dans une société d’apparence comme la société japonaise, mais peut-être leurs relations se réchaufferaient-elles de sorte que la pédagogue saurait apprécier son potentiel à sa juste valeur ?

Mais assez de plans tracés sur la comète, on abordait la question de ses méthodes de travail. Mais déjà, la directrice continuait. Si elle ne l’avait pas vu rougir, Ophelia n’aurait vu dans sa dernière question qu’une précision demandée pour jauger de ses caractéristiques pédagogiques. Mais de voir cette femme, jusqu’alors si flegmatique afficher une telle preuve de trouble ne pouvait que lui arracher un frisson quand elle envisagea des sous-entendus plus tirés par les cheveux les uns que les autres.

Il lui fallut faire appel à toute sa concentration pour recentrer ses pensées et tenter de répondre de façon cohérente. Elle se racla la gorge et commença en balbutiant :


- Je… Eh bien… Plutôt… Je veux dire, je ne suis pas pour restreindre l’étude de l’anglais à la littérature la plus classique… Je suis aussi pour l’usage des dictées et d’interrogations fréquentes… On peut dire que j’ai l’esprit ouvert.

Elle ne s’étendit pas sur la façon dont elle avait demandé la première fiche de lecture de l’année précédente sur des comics (une école privée qui était fort troublée par les références culturelles qu’elle encourageait). Selon, elle, chacun devait commencer le chemin par le pas de sa porte, c’était à elle de leur donner envie de continuer jusqu’aux œuvres classiques.

Revenue sur un domaine plus sûr, celui du travail, elle se sentait plus à l’aise. Elle se demanda d’ailleurs pourquoi elle éprouva le besoin d’en rajouter :


- Je pense d’ailleurs que ce trait de caractère se retrouve dans tous les aspects de ma personnalité et pas seulement dans ma vie professionnelle !

Elle ponctua ces mots d’un large sourire, plein de fossettes. Ses yeux brillaient à mesure qu’elle se réchauffait. Pour se justifier, elle songea qu’après tout, la directrice voulait en savoir plus sur elle avant de l’engager.

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 7 vendredi 21 novembre 2008, 14:26:07

Quelle perfection dans ces réponses. Ophelia s'avera être la candidate parfaite aux yeux d'Aphrodite. Elle n'aimait rien de plus que d'être surprise. Être une déesse et vivre dans un monde crée selon ses bons désirs était amusant quand on avait envie d'assouvir ses désirs mégalomaniaques inhérents au poste de déesse des plaisirs...Mais ce qu'elle aimait par dessus tout c'est être surprise. Quand on était une déesse telle qu'elle, on avait tout vu et tout fait il était plutôt difficile de l'être. Pourtant les humains étaient toujours une source de surprise pour Aphrodite qui n'aimait rien de plus que d'être tiré de sa banalité. Après des milliers d'années d'histoire là où même les dieux se sont ennuyés ils ont su réussir a innover. C'était pour ça qu'elle détestait la médiocre banalité et ne voulait s'entourer que de gens au carractère qui sortaient de l'ordinaire. MacKenzie en faisait partie, et a partir de ce point là elle considérait avec aisance que celle ci avait réuni les conditions nécéssaires pour faire partie du corps enseignant, et faire des party avec son corps d'enseignant quand elle le voulait.

Shizuru remonta ses lunettes instinctivement, tandis qu'Aphrodite reflechissait. Hm. Ce lycée était plein d'opportunités pour ses élèves comme pour le corps enseignant. Elle pensait nottament a Nasira, une de ses pretresses qui se faisait passer pour l'infirmière de service et qui s'occupait de devergonder un peu cette jeunesse...Peut être aimerait t'elle également avoir un bout de cette jeune fille?Aphrodite considérait cette question avec neutralité. Que ça soit Shizuru ou Nasira qui s'occupe d'Ely, elle ne serait qu'observatrice. Si elle se joignait a la mélée la partie de jambe en l'air ne durerais pas très longtemps. Elle était une déesse après tout. Si elle apparaissait en public avec toute son aura divine, celà serait catastrophique pour l'entourage de la ville. Avez vous déjà joui rien qu'en regardant une personne?Si Aphrodite apparaissait nulle doute que tout le monde se précipiterais sur elle dans le but de la prendre ici et maintenant, ne retenant plus aucunement leurs désirs, qu'ils soient homme ou femmes. C'était ça d'être l'amour a l'état brut, ça n'avait pas que des avantages. Et dans l'interêt du jeu de la seduction, il ne fallait pas que ça se passe ainsi.

Shizuru se leva et alla chercher un dossier dans ses classeurs derrière elle, se baissant elle récupéra celui ci dans un des tiroirs en métal du bureau, sa jupe strict moulant pendant quelques secondes a la vue de MacKenzie, la chute de ses reins. Elle finit par se relever et a tendre un dossier a Ely, arborant cette fois le décolleté qu'elle pouvait voir depuis les quelques boutons en moins de la chemise. Shizuru lui sourit


"Je crois que vous n'avez pas besoin de m'en dire plus. Voilà les dernières formalités a remplir, je vous embauche."

Shizuru arbora un sourire et s'assit, laissant Ely remplir les dossiers.

"Je rajouterais quelque chose après que vous ayez fini et nous concluerons si vous le voulez bien."

Fit elle alors qu'elle croisait les jambes. Les mots comme d'habitude étaient sortis tout seul de la bouche de la directrice...Comme ceux qui allaient suivre, elle laissa un peu de temps planer avant de lancer avec un petit sourire malicieux.

"Vous me plaisez beaucoup, mademoiselle MacKenzie."

Conclure, c'était bien le mot. La phrase était a double sens, elle pouvait encore feindre de ne pas voir la seduction...

El MacKenzie

Humain(e)

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 8 samedi 22 novembre 2008, 00:27:13

Plus le temps passait, plus Ophelia était optimiste. Le regard que la directrice posait sur elle avait grandement perdu en désapprobation. Elle imaginait déjà comment se passerait leur travail ensemble ! Elles deviendraient peut-être les meilleurs amies du monde et ce serait comme si elle avait une nouvelle grande sœur ! Sa famille lui manquait tant… Bon, elle exagérait peut-être la sympathie –pour le moment absolument hypothétique- que lui vouait Shizuru.

Impatiente de voir la suite, elle se retenait difficilement de trépigner sur place. Elle mourait d’envie d’être fixée et s’efforçait de se convaincre que si la réponse était non, elle ne devait pas plus aller pleurer sur l’épaule de la directrice qu’elle ne devrait lui sauter au cou si elle était finalement engagée. Son regard était attiré par les mouvements de la blonde presque magnétiquement. Ledit regard descendit le long de la silhouette élancée de Shizuru comme répondant à l’appel hypnotique de la vue qui s’offrait à elle. Les formes de cette femme, qu’elle n’avait guère que devinées jusque là étaient délicieusement mises en valeur par sa position et Ely se surprit à se demander si elles seraient aussi fermes sous ses doigts qu’elles semblaient l’être.

Comme électrisée par ces pensées, elle sursauta. Oh mon dieu ! A quoi pensait-elle ? Fantasmer sur la croupe de son éventuelle supérieure en plein entretien d’embauche ? Elle tenta de se convaincre que ses hormones lui jouaient des tours parce que la directrice lui rappelait un peu sa sœur… voilà ce devait être ça ! Ne parvenant pas à détourner les yeux de la directrice, elle tenta de ramener ses cogitations sur un sujet moins sensible. La femme était grande, plus que la majorité de ses concitoyens, plus grande qu’elle-même ! Elle ne s’estimait pas petite pourtant.

Ely avait à peu près retrouvé contenance quand Shizuru se retourna vers elle. Son regard se perdit néanmoins sur le renflement de ses seins. Elle avait remarqué son décolleté bien avant bien sûre, mais la tension de l’entretien, la distance que la directrice mettait entre elles et l’obstacle physique du bureau avait rapporté cette vue au niveau d’un détail décoratif. Depuis, son esprit avait commencé à la trahir. Quand elle réalisa qu’elle en était à se demander le goût qu’aurait sa peau si elle posait ses lèvres sur sa poitrine qui était à portée de sa main, elle devint écarlate et releva prestement les yeux pour l’écouter.


« Oh mon Dieu, songea-t-elle en prenant les formulaires. Pourvu qu’elle ne m’ait pas vue en train de mater ses seins ! »

Sentant le sang affluer à ses joues, elle s’empressa d’acquiescer avant de se hâter de remplir la paperasse. Elle remercia intérieurement l’inventeur des questionnaires administratifs de lui permettre de baisser la tête sans paraître suspecte, laissant ses mèches rousses dissimuler un tant soit peu la rougeur de ses joues.

Elle pensait avoir retrouvé son calme quand elle releva finalement le nez de ses papiers. Ses joues avaient presque repris leur couleur habituelle. Elle lui tendit ses formulaires en lui souriant. Voilà, son esprit était de nouveau sous bride et elle pouvait se comporter normalement. Malheureusement, quelqu’un quelque part du juger que ce n’était pas satisfaisant comme conclusion et décider de jeter de l’huile sur les braises incandescentes qu’El avait eu tant de mal à étouffer. Le sourire de Shizuru la fit littéralement fondre et elle ne put s’empêcher de le lui rendre.


- J’en suis contente, vous me plaisez vous aussi… Je veux dire cela me semble prometteur… Pour nos relations à venir…

Son sourire s’élargit et une lueur espiègle s’alluma dans ses yeux. Voilà qui était amusant. C’était comme de jouer à flirter. Si Shizuru ne parlait que d’un point de vue professionnel, les propos d’Ophelia étaient suffisamment inoffensifs pour qu’on ne la poursuive pas pour harcèlement sexuel à cause de son petit jeu. Si en revanche, la directrice approuvait les sous-entendus de leurs paroles, ce n’était pas Ophelia qui allait s’en plaindre ! Déjà, son regard s’égarait de nouveau trop bas pour la tranquillité de ses pensées. Bien vite, elle plongea ses yeux dans ceux de la directrice et demanda d’une voix légèrement voilée :

- Vous…

Elle se racla la gorge et esquissa un sourire innocent.

-
Vous parliez de conclure ?

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 9 samedi 22 novembre 2008, 00:53:59

Shizuru eut un sourire espiègle alors qu'elle attrapait le dossier, elle pouvait presque sentir le regard d'Ophelia comme une flèche dans son dos, prête a la transpercer tellement son regard s'appuyait sur elle...Il n'en fallait pas plus pour convaincre la déesse que son petit numéro avait marché...Peu de gens résistaient a son charme.

En tout cas peu de gens qu'elle choisisait d'embaucher, beaucoup de choses pouvait néanmoins sauter aux yeux des gens qui avaient un temps soit peu de logique...Shizuru était blonde, avec des yeux bleux et blanche, mais elle portait un nom typiquement japonais...Une petite erreur de lancement lorsqu'Aphrodite s'était materialisée pour la première fois et qu'elle ne connaissait pas le monde qui se tenait devant elle, ayant tellement changé en plusieurs siècles d'absence. malgrès l'allure a priori serieuse de ses vetements elle gardait une vue possible sur sa poitrine comme une petite touche de provocation qui, dans une société japonaise, aurait fait grimper aux rideaux des parents soucieux de leurs enfants...Pourtant ils avaient une réputation du tonnerre malgré ça.

Shizuru porta un stylo a la bouche distraitement pendant qu'Ely signait les papiers mordillant le bout de celui ci comme si elle se rongeait le frein patiement en attendant la signature...Un peu comme une diablesse attendant qu'Ely lui vende son âme. La corrélation n'était pas forcement trop péjorative. Puisque ce n'était pas son âme qu'elle lui vendait, mais son corps dans des torrents de délices que l'institutrice ne saurait bientôt plus restreindre. Elle enseignerais peut être a des élèves, mais cet enseignement dans son lycée serait double. Elle apprendrais également d'elle, après avoir cultivé son esprit, il était grand temps pour elle de cultiver son corps...Mais elles avaient tout leur temps pour ça.

Et Shizuru ne serait pas le seul professeur d'Ely...Elle esperait que, comme une bonne élève, celle ci se ferait son idée en cumulant plusieurs point de vue contraire et opposés...Il n'y avait qu'ainsi qu'on apprennait, avec l'experience...Les cours étaient sur le point de commencer pour elle, et a présent que les formalitées était remplies, la démoniaque directrice au sourire d'ange allait prendre possession de sa nouvelle acquisition.

Shizuru fit mine de se lever et incita Ophelia a faire de même...Une fois que celà était fait Aphrodite lacha les reines qui bridaient la directrice et alla directement se coucher en se gavant de pop corn a l'ambroisie. Elle n'avait plus qu'a contempler la suite des evenements. La poussée d'émotion dans la poitrine de la directrice devrait suffir pour qu'elle se jette sur elle...La réponse d'Ely l'enchanta. Elle aimait beaucoup les filles qui savaient utiliser leur tête pour jouer sur les sous entendus comme elle venait de le faire...Et celà ne fit qu'agrandir la passion dans le coeur de Shizuru


"Oui...Il ne reste plus qu'a porter au fer rouge cette conclusion...Et célébrer votre arrivée dans le personnel de mon établissement..."

Shizuru eut un doux sourire alors que ses mains enlacèrent les hanches de MacKenzie et qu'elle déposait un baiser sur ses lèvres...L'attaque était plutôt directe, mais l'attente avait été bien trop longue pour la directrice.

El MacKenzie

Humain(e)

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 10 samedi 22 novembre 2008, 04:06:44

Quand Shizuru se leva, Ophelia comprit que son entretien touchait à sa fin. Elle n’arrivait pas encore à réaliser qu’elle avait réellement obtenu le job. Car c’était le cas : elle avait signé les papiers et elle allait vraiment travailler ici ! Lentement, elle laissait l’idée l’imprégner. Elle ressentait pourtant une pointe de frustration. Partir comme ça la laissait un peu sur sa faim. Elle n’arriverait pas à chasser la silhouette de la directrice de son esprit maintenant qu’elle s’était mis des idées bizarres dans la tête.

Tout était de la faute de sa sœur. Sa famille lui manquait et quand elle avait vu la directrice qui se montrait un peu plus chaleureuse à chaque fois, ç’avait été comme si elle était en manque. Le type européen de Shizuru n’avait rien fait pour arranger cela, pas plus que son corps de déesse antique ! Maintenant, ce que sa sœur lui avait enseigné la veille de son départ lui revenait en tête et elle se demandait si ce serait aussi bien que dans son souvenir. Son frère lui avait appris d’autres choses mais si elle en jugeait d’après l’aperçu qu’elle avait eu des charmes de Shizuru, elle ne risquait pas de mettre en œuvre son apprentissage avec la directrice. A quoi pensait-elle ? Elle n’allait pas mettre en œuvre quoi que ce soit avec sa patronne !! Diable ! Elle avait besoin de s’arroser le visage et d’une séance de sport histoire de se décharger de son trop plein d’énergie et de sa frustration.  Une balade en rollers… Ou mieux, un tour à la piscine ! Ca irait mieux quand l’excitation de son nouveau job serait tombée. Alors, elle se rendrait compte qu’elle avait imaginé les sous-entendus de la pédagogue et que son apparence n’avait somme toute rien d’exceptionnel ! Bon, ce dernier point était sujet à caution. Mais elle reprendrait ses esprits !

Ces cogitations n’avaient pris qu’une seconde, une très longue seconde pour Ophelia qui avait fait là de grands efforts. Efforts que balaya la blonde plantureuses en un instant. Elle sourit. Mais son expression était plus langoureuse, plus voluptueuse qu’elle ne l’avait été jusqu’alors.


- Je suis pour célébrer cela comme il se doit…

 Elle était comme enivrée par l’excitation, une douce euphorie s’épanouît en elle, prenant sa source dans sa poitrine et dans le bas de son ventre. Elle eut du mal à croire qu’elle ne fantasmait plus quand elle sentit les bras de Shizuru autour de sa taille, son souffle sur sa peau puis ses lèvres sur sa bouche. Pendant une fraction de seconde, elle songea qu’elle était devenue folle, qu’elle avait des hallucinations, mais qu’il y avait pire comme maladie. La fraction de seconde suivante, elle réalisa comme un frisson la secouait qu’elle n’avait pas de visions. Confusément, elle pensa qu’elle ne devait pas faire ça, que c’était mal. Mais cela ne dura vraiment qu’une fraction de seconde. Elle comprit rapidement que ce n’était pas mal, c’était bien… très bien… très bon…

Ses mains agirent comme d’elles-mêmes, les doigts de sa main droite dansèrent de son épaule à son cou, cherchant le contact de cette peau soyeuse qui lui avait tant fait envie, et le trouvant en se lovant dans sa nuque, son autre main partit aussi de son épaule mais elle laissa sa paume froisser le fin tissu blanc de son chemisier. Elle s’arrêta juste au dessus de sa poitrine comme n’osant pas aller si loin sans autorisation. Ophelia se sentait tiraillée entre une excitation fébrile, une faim brûlante, et une timidité de jeune fille, une hésitation qu’elle devait à son inexpérience autant qu’à sa peur de dépasser les limites qu’acceptait Shizuru.

Le compromis lui convenait pour le moment, la douceur enivrante de la peau de la directrice le disputait en elle à la proximité torturante de ses courbes. Comme pour trahir son trouble, ses lèvres rendirent la faveur qui leur était faite.  Elle répondit d’abord par un baiser lent et tendre qui se faisait doucement plus volontaire. Ne pas plaquer son corps contre celui de Shizuru était une torture supplémentaire qui lui donna la chair de poule autant que la chaleur des mains de la blonde à travers son haut.
Elle en voulait plus, elle en exigeait plus, mais la petite Ely ne prendrait pas d'avantage que ce qu’on voulait bien lui offrir.
« Modifié: samedi 22 novembre 2008, 04:25:19 par El MacKenzie »

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 11 dimanche 23 novembre 2008, 11:35:06

Le fruit était déjà mur, il n'avait pas fallu grand chose de plus qu'un simple geste vers celui ci pour le décrocher et l'apporter a la bouche de Shizuru, comme une grosse cerise, apetissante, et juteuse, Ely repondait positivement a l'appel de sa bouche et elle n'attendait plus grand chose pour pouvoir mordre dans ce qu'elle lui offrait a pleine dents et profiter enfin de son excellente saveur...Quel gachis de laisser un tel délice dans des bouches profanes. Elle ne pouvait qu'apprecier pleinement les délices que lui procuraient l'étreinte et le baiser, et elle était sûre que MacKenzie ferait une professeur ravissante et une enseignante de choix a rajouter dans sa collection personnelle. Shizuru sourit. En temps qu'amatrice de fortes saveur elle ne demandait pas mieux que d'être entrainée toute entière par l'essence qui se dégageais de plus en plus de MacKenzie. Mais il ne fallait pas oublier qu'elle n'était qu'humaine, elle n'était qu'un pion entre les mains de la déesse, mais ça elle ne le saurais jamais, et de toute manière, elles y gagnaient toutes les deux. Alors pourquoi se plaindre?Pourquoi essayer de repousser ce qui lui plaisait tant, a elle comme a ce dieu?

Ely se lova contre la directrice et celle ci la regarda avec satisfaction, la main sur son épaule attisant les flammes d'un feu déjà très bien parti pour embraser bientôt Shizuru et, comme un incendie de forêt, se communiquer a Ophelia si ça n'était pas déjà le cas. Ely avait l'air d'avoir du mal a réaliser ce qu'elle était en train de faire, et celà amusa beaucoup la directrice, après tout le voile tombant sur les yeux des amants n'était t'il pas chose naturelle?N'était t'il pas un exemple d'une certaine confusion embrumant un esprit pour le pousser simplement vers le désir le plus pur et la simple attirance mutuelle?Les barrières des convenances, bien que largement tombées depuis l'époque de la déesse, étaient toujours un obstacle pour l'expression des sentiments les plus vifs et les plus anciens, les sentiments primaires...Mais sans ces barrières l'homme ne serait rien de plus qu'un animal et le jeu n'en vaudrais plus la chandelle. Nulle doute que si elle avait bondi sur MacKenzie a l'instant où elle l'avait vue et qu'elle s'était attaquée a elle aux yeux de tous elle aurait rencontré quelques problèmes...C'était grâce au plus beau jeu de l'humain qu'elle était arrivée a ses fins.

Celui de la seduction.


"J'espère que vous appreciez mon mode de paiement...Je sais récompenser comme il se doit les éléments prométteurs..."

Lança t'elle avec serieux, un sourire en coin aux lèvres...Ca devenait bizarre même pour Shizuru, elle n'avait pas pu se refrener de lui sauter dessus, comme ça, alors qu'elle avait une réputation a tenir et un établissement a gérer...Bah, au diable l'avarice, maintenant qu'elles y étaient autant ne pas lesiner sur les moyens...Ce fut Shizuru qui colla son corls a celui de MacKenzie, leur poitrines se rencontrant, leurs corps s'avançant dans un élan presque magnétique, elle passa le dos de la main sur la joue de la jeune fille avec un simple sentiment de grâce et de douceur intense, ainsi qu'un fin sourire alors qu'elle embrassait le cou d'Ely...Mais rencontra la résistance de son haut...Maudits vetements, ne cesseraient t'ils jamais d'entraver son chemin?Shizuru commença a faire coulisser le haut d'Ely, peu importe comment...Par bouton, par tirades...Mais elle arriverais a l'en débarasser...Bientôt Ely comprendrais que les vetements seraient leurs ennemis pour le reste de la durée de l'entretiens. Ca la frapperais comme une évidence et ne pourrait pas y échapper.

El MacKenzie

Humain(e)

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 12 lundi 24 novembre 2008, 02:46:53

« Encore un peu… Un tout petit peu plus… » se répétait Ophelia en elle-même.

Ely s’était toujours flattée de savoir garder son calme en toutes circonstances. Et c’était vrai : elle conservait son (apparente) sérénité… jusqu’à ce que son caractère brûlant prenne le dessus. Mais ça n’arrivait pas souvent… pensait-elle. En tout cas, jamais parce qu’elle succombait à l’emprise de ses sens.

Avec sa sœur par exemple, elle avait fondu lentement.  Sa sœur l’avait rejointe dans la nuit, Ely n’avait pas fini de préparer ses affaires (elle avait commencé à trier les livres pour savoir lesquels emmener quand bien sûr elle s’était mise à les feuilleter… à les lire même), aussi trouva-t-elle une distraction bienvenue dans la visite de sa sœur. La nuit était douce et ni l’une ni l’autre n’avait éprouvé le besoin de se couvrir plus que de raison. L’aînée lui avait fait ses yeux de cocker et « Je n’arrive pas à croire que ma petite sœur chérie va partir loin de moi » et de la prendre dans ses bras… Ely, bonne poire, n’avait rien vu venir : un instant elle frottant gentiment le dos de sa sœur qui s’accrochait à son cou, l’instant suivant…

Toujours était-il que ce premier contact avec sa sensualité, de (trop) nombreux mois plus tôt, avait été amplement provoqué ! Qu’avait fait la directrice pour lui faire perdre la tête si ce n’était poser ses lèvres sur les siennes ? Sa réaction était absolument disproportionnée ! Elle aurait du mettre un terme à cela et s’excuser d’avoir fantasmée sur la blonde aux formes, il est vrai, on ne pouvait plus alléchantes. Elle aurait du la repousser et lui sourire tranquillement… Elle aurait du… elle aurait du…

Mais quand la bouche de Shizuru abandonna ses lèvres (il n’y avait pas d’autres mots), ce ne fut pas le soulagement ou l’assurance de faire le bon choix qui l’envahirent mais une terrible sensation d’abandon. Un gémissement lui échappa tandis qu’elle ouvrait les yeux pour les fixer sur ces lèvres. Tandis que Shizuru lui parlait, Ophelia étudia son visage comme pour graver chaque détail de son exquise beauté dans sa mémoire. Alors qu’elle aurait voulu trouver la force de se retirer dignement, elle se surprit à répondre à sa saillie d’humour avec un lent sourire rêveur. Rapidement, comme les paroles de la directrice éveillait en elle un frisson d’excitation, son sourire se teinta de gourmandise et elle humecta ses lèvres, dans un geste machinal. Comme si inconsciemment, elle l’encourageait à recommencer, ou mieux : à aller plus loin.

Sentant la blonde vénuséenne serrer ses courbes contre les siennes, son corps tout entier se tendit comme pour la sentir plus près d’elle tandis qu’elle gardait son regard vissé dans les yeux bleus de Shizuru. Ce fut la suite qui la perdit corps et bien. Quand la directrice effleura sa joue du dos de la main, Ophelia ferma les yeux avec un soupir. Elle pressa son visage contre sa main comme pour prolonger le contact, la douceur de l’instant, comme pour absorber sa chaleur. Dès que la jeune femme posa ses lèvres sur sa peau, un gémissement lui échappa. Sa voix avait prit une teinte velouté qui trahissait ouvertement chacune de ses sensations.

Rapidement, elle participa. D’abord, sa main remonta sur la nuque de la directrice pour détacher ses cheveux, se glissant entre les mèches avec une volupté évidente. Elle se repaissait du contact de la matière dorée sur sa peau, portant les mèches à son visage pour sentir leur parfum. Son autre main, qu’elle avait un instant posée sur la taille de sa patronne remonta lentement vers sa poitrine. Ce fut d’abord un contact furtif, presque accidentel. Puis ses doigts se firent plus fermes, moulant son sein à travers le tissu. C’est là qu’elle prit en grippe le tissu sous toutes ses formes. Ely voulait sentir sa peau, elle voulait pouvoir dessiner chaque arrondi sans avoir à déjouer un quelconque obstacle. Shizuru devait partager son avis puisqu’elle commença à abaisser son haut sur son épaule. C’était un exemple flagrant de la raison pour laquelle, à ce moment elle détestait le tissu : elle voulait sentir la bouche de la directrice sur elle et si cela passait par retirer ce chiffon totalement superflu, le choix était vite fait !

Son haut était constitué de plusieurs morceaux distincts, apparemment reliés sans logique par des lacets. Mais en réalité, une des lanières, apparemment semblable en tous points aux autres permettait d’ouvrir le haut en deux en une sorte de ligne brisée qui dévoila d’abord une épaule, puis un sein couvert de dentelle d'un rouge sombre, une teinte plus foncée que celui de son haut… Ayant réglé ce problème, elle s’attaqua au second. A son grand regret, elle lâcha le sein de Shizuru pour ouvrir les boutons de son chemisier qui étaient encore fermés.

Cela ne lui prit qu’une poignée de secondes… Elle posa sa bouche contre l'oreille de Shizuru et la taquina des lèvres et des dents. Puis, après un petit rire de gorge, murmura :


- J’aurais mérité ma récompense…

Et tandis que le dessus de ses doigts caressait le ventre de la blonde, elle exhala un soupir de délice, reprenant le chemin de sa position précédente : elle souhaitait continuer son exploration. Ophelia frotta tendrement sa joue contre les cheveux de la directrice, l’encourageant à continuer les caresses de sa bouche, un peu comme un chat réclame l’affection de son maître…
« Modifié: lundi 24 novembre 2008, 02:58:04 par El MacKenzie »

Shizuru Miko

Avatar d'Aphrodite

Re : Don't worry, be happy [PV Madame Miko]

Réponse 13 vendredi 28 novembre 2008, 20:51:53

Elle ne s'était pas trompé, elle se trompait rarement a vrai dire, elle était guidée par l'incarnation même de la féminitée, alors comment pouvait t'elle faire fausse route?Le corps de Shizuru s'enflamait d'une aura de feu tout en plongeant son regard dans celui de MacKenzie, elle put comprendre parfaitement les sensations qui l'envahissaient et sourit de plus belle...Elle laissa la jeune femme parcourir son corps tandis qu'elle entreprenait de dégrapher le haut. Clairement, ces vetements étaient redoutables...Mais pas pour longtemps...Elle allait leur apprendre...Elle allait les dompter...Bientôt ces frèles tissus qui protégeaient le corps de MacKenzie ne servirait plus a rien contre ses assauts. Car a présent, ils ne la protégeaient aucunement, bien au contraire, ils l'étouffaient...Et visiblement elle avait peu de difficulté a le comprendre elle aussi. Alors qu'elles se serraient l'une contre l'autre, Shizuru l'entendit murmurrer près d'ellle, souriante, elle tendit ses lèvres près de son oreille

"Ne t'inquiète pas...Tu en aura beaucoup plus..."

La directrice la vit s'humecter les lèvres et s'ensuivit la main de Mac Kenzie qui détacha ses cheveux blonds reliés en chignon, libérant Shizuru de son étreinte sévère pour la détendre un peu plus, sa chevelure d'or était tout ce que voyait Ely, mais a présent, sentant a quel point elle était receptive a ses caresses, elle compris, elle comprit rapidement...Ely était une fleur, un tournesol, une de ces plantes qui se tournent vers le soleil pour fleurir, grandir, s'élever au dessus de la masse des autres femmes et irradier de chaleur. Shizuru n'en ressentit que plus de plaisir lorsqu'elle s'apperçut qu'elle serait celle qui aiderais la jeune fille a s'ouvrir grand au monde et a sentir déjà la douceur de ses pétales, s'ouvrant pour dévoiler le soutien gorge carmin, elle se savait déjà accro a cette flagrance, a ce parfum si doux qui lui faisait tourner la tête avec malice...Mais avec un tel délice qu'il était impossible pour elle de le refrener. Elle porta la main a ses lunettes et les posa derrière elle, mais ce fut bien naïf de sa part.

Ely avait profité de ce mouvement pour empoigner sa poitrine. Surprise de ce premier mouvement inatendu, elle sentit ses joues s'empourprer et elle lacha un soupir vaporeux s'élevant dans les airs comme un nuage chaud remontant a la pluie...C'était bien joué, attendre qu'elle soit prise au dépourvu pour commencer l'attaque...Ca lui donnerait la main pour ce coup ci...A charge de revanche...Shizuru céda donc sous les assauts audacieux d'Ely. Elle pu sentir l'empressement qu'elle mettait a déboutonner son haut, elle put sentir a quel point le désir montait en elle, et tout celà plaisait a Aphrodite, car plaisir était synonyme de puissance pour elle...Et la puissance se dégageant de l'aura d'Ely aurait suffit a faire tourner un moulin a vent, ou concrètement, créer plusieurs héctoires de territoires a partir du néant...C'était l'ambroisie dont elle se nourissait a chaque instant, a chaque fois qu'une de ses créations ressentait du plaisir ou de l'amour, la puissance d'Aphrodite se gorgeait. Lorsque le désir ou la passion était forte, alors la puissance de la déesse devenait exponentielle...

Mais pour l'instant regardons ce qui s'ensuivit...

Les caresses bucales d'Ely rendaient Shizuru completement folle, le visage écarlate, elle entreprit de lécher le lobe de son oreille et de son cou et s'assid sur son bureau, avant de mettre en route l'interphone la reliant au sécrétariat.


"Ici la Shizuru, je ne veux être dérangée sous aucun prétexte."

-Bien Mlle Miko

Elle coupa court a la conversation et le regard bleu hypnotique de l'avatar se tourna dans celui d'Ely.

"Je suis tout a toi maintenant."

Elle entreprit d'enlever sa jupe et son chemisier, maintenant inutile. La directrice se retrouvait donc en sous vetements et porte jaretelles, savourant les caresses adroites d'Ely, la voyant s'attarder sur son ventre elle lui caressa les cheveux...Et apperçut la fermeture de son soutien gorge...Elle se pencha donc dans le but de l'enlever d'un geste expert...avec les dents. Ce a quoi Shizuru n'arriva pas sur le premier coup, mais comme la déesse en avait marre d'attendre, elle lui donna un petit coup de pouce divin qui fit céder l'agraphe dès la seconde tentative...

C'est ça avoir des millénaires d'experience...

A peine eut t'elle finit que la langue de feu de la directrice descendit le long de la gorge de MacKenzie pour retrouver la poitrine


Répondre
Tags :