Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

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Mélinda Warren

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 60 mardi 04 septembre 2012, 17:49:21

« Non, ne t'inquiète pas. Avec une invitée à la maison elle ne fait pas n'importe quoi. »

Clara haussa un sourcil. Elle préférait ne pas imaginer à quoi Makiko ressemblait sans invitée, alors... La curiosité est parfois un fort vilain défaut, et Clara hocha la tête, puis alla chercher quelques affaires. Elle portait un pyjama assez court, plutôt sexy. Il étaitrose, en deux pièces, et, sur son shorty, il y avait écrit, derrière : « KISS *T ». Une forme de provocatrion qui convenait très bien à la jeune femme. Elle était trop patraque, hier, trop absente, pour avoir choisi un pyjama plus sobre. Elle fila dans la salle de bains, ferma la porte, et se déshabilla rapidement, puis rentra dans la cabine. La porte se ferma, et elle considéra la taille. Il y avait plus petit, et il y avait plus grand. La cabine pouvait aisément contenir deux personnes, et Clara ne se faisait aucun doute là-dessus ; elle avait contenu deux personnes. Elle connaissait suffisamment Hitomi, et se faisait une idée suffisamment claire de Makiko, pour imaginer les deux femmes se faisant des câlins endiablés le matin.

L’eau fila sur sa peau, et... Mon Dieu, ça faisait un bien fou ! Elle la monta de quelques degrés, et se laissa absorber, l’eau filant depuis le pommeau pour couler le long de son corps nu, telles des cacades aquatiques silencieuses. Elle soupira de plaisir, buvant quelques gorgées, yeux clos. Une douche lui avait toujours permis de se détendre, lui procurant un bien fou. Clara était tout à fait ce genre de femmes qui passaient une heure dans la salle de bains, non pas parce qu’elle passait un temps excessif à se maquiller, mais surtout parce qu’elle aimait sentir l’eau sur elle, la chaleur, la vapeur... C’était une expérience presque onirique, parfois, et elle pouvait laisser libre court à ses pensées...

Makiko, Hitomi, Mélinda, Shii, Tiffany, Maman... Tant de noms qui se mirent à défiler dans sa tête, au fur et à mesure que l’eau coulait. Elle ruisselait le long de tout son corps, et elle commença appliquer du shampooing sur sa chevelure rose. La teinture tenait bon sans problème, et elle ferma les yeux, s’absorbant... Chaque minute qui passait la voyait se rapprocher de cet instant fatidique où elle serait au café, à attendre sa mère. Elle n’avait qu’à fermer les yeux pour s’imaginer la scène. Elle pouvait entendre les bruits des voitures, les klaxons furibonds, les moteurs qui ronronnaient, Tokyo vivant à son allure habituelle, comme un coureur olympique en fin de course, elle pouvait voir les nombreux clients, des hommes d’affaires pressés, des couples, des familles, les serveuses épuisées à courir à droite à gauche, et elle attendant... D’où viendrait sa mère ? Une voiture ? Maman avait une voiture, mais elle connaissait Tokyo, et savait qu’on ne pouvait pas se garer dans la ville à certaines heures, mais... Est-ce que ça l’empêcherait d’essayer ? C’était le plus probable... Elle n’avait jamais aimé les transports en communs. On est serrées comme des coques de noix qu’on envoie à l’abattoir, s’expliquait-elle.

*Elle ne viendra pas à pied... Non, elle viendra en voiture... Est-ce qu’elle a toujours sa Toyota ?*

C’était une belle bagnole, une Toyota Prius que Papa lui avait acheté pour son anniversaire. Il avait touché une prime avec son boulot, et avait décidé de la dépenser dans une voiture pour Maman. Ce simple détail suffisait à angoisser Clara, lui rappelant combien elle ignorait tout de ce qui s’était passé. A quoi ressemblait sa mère maintenant ? Que lui dirait-elle ? La giflerait-elle pour avoir été une mauvaise fille ? La prendrait-elle dans ses bras en pleurant ? Ces deux hypothèses lui semblaient toutes deux aussi pires l’une que l’autre. Elles ne s’étaient pas revues depuis des mois, et Clara espérait surtout que Tiffany ne serait pas là.

*Détends-toi, Clara ! Il te faut encore glisser la lettre dans sa boîte aux lettres ! Ne pense à rien, pense simplement à l’eau qui coule sur ton corps, et laisse-toi aller, laisse le temps filer sans essayer de le retenir, laisse-toi emporter par le courant...*

Ce fut à cet instant que la porte de la salle de bains s’ouvrit.

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Yamagashi Hitomi

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 61 vendredi 14 septembre 2012, 15:34:51

Savoir Clara toute nue sous la douche à seulement quelques mètres ne m'aide pas à me calmer. La connaissant comme je la connais, je dirais même que ça rend la situation insupportable. J'angoisse encore de provoquer une nouvelle catastrophe, et plus j'angoisse plus j'ai des chances que ça se produise. Si je suis excitée par dessus le marché on coure droit dans le mur. Parce que ça commence à venir. C'est le problème quand on fait du sexe la réponse à tout. La preuve par Mélinda : si je ne m'étais pas entêtée à me serrer aveuglément la ceinture, tout aurait pu être différent. Et encore une pensée qui me fait monter le stress.

Je paries que du côté de Clara ce n'est pas plus la joie. Tout ça doit la chambouler encore plus que moi, forcément. Elle va devoir affronter des visages connus, mais aussi refaire connaissance avec sa propre famille. Rien que d'y penser ça me fait froid dans le dos : devenir une étrangère pour mes parents, ou même mes amis. Pourtant il faudra bien que ça arrive avec elle, et les autres. Toujours appuyée au plan de travail, ma tasse de café qui refroidit entre les mains, je réalise que j'ai les jambes qui tremblotent. Et aussi que mes cuisses frottent un peu l'une contre l'autre. Également que si ma tasse de café est froide, c'est qu'elle est vide. Et que d'après l'heure Makiko n'est pas près de rentrer.

J'en ai réalisé des choses, en deux secondes. Je repose ma tasse pour commencer à faire les cents pas. Les doigts croisés derrière ma nuque et les épaules tombante, je dois vraiment avoir l'air dépitée. Je le suis. Et la douche qui s'arrête pas ! Elle va passer combien de millions d'années à poils là-dedans ? Je veux mon tour. Un petit moment sous l'eau pour me détendre sans en passer par Makiko juste sous le nez de Clara... maintenant que j'y pense...

Je m'arrête au milieu de la cuisine, et je me mordille la lèvre en fixant la porte de la salle de bain. À quoi tu penses, Hitomi ? Oublie ça tout de suite ! Mais je ne peux pas. Rien que d'y penser j'ai le cœur qui s'emballe. J'avance vers la porte sur la pointe des pieds. Je suis attirée, c'est plus fort que moi, ou je me laisse seulement dominer par mes envies. Sur le moment je ne cherche pas aussi loin. J'abaisse doucement la poignée pour ouvrir. L'air est déjà chargé de vapeur, chaud et humide. S'il me restait une once de volonté elle vient de se dissoudre. Je referme la porte pour garder cette atmosphère.

La silhouette de Clara n'est pas très nette, mais je crois bien qu'elle fait exactement ce que je pensais. C'est une connerie, une très grosse connerie ! Pourtant je suis déjà en train d'ôter mon T-shirt. Je le laisse tomber dans un souffle qui n'a aucune chance de surpasser la pluie dans la cabine. Puis mon pantalon. C'est vraiment une connerie. Je viens ouvrir la porte de la cabine de douche, juste ce qu'il faut pour me glisser à l'intérieur dans le dos de Clara. Mes bras filent en douceur ceinturer son ventre alors que je penche la tête vers son oreille.

" Chhhhhhh... Je sais ce que tu en penses... Mais on en a autant besoin l'une que l'autre... "

Et j'en ai terriblement envie, une dernière fois avant de la laisser partir. Ma main droite descend vers le creux de ses cuisses alors que l'eau brûlante s'écoule sur nos corps, entre mes seins pressés dans son dos. Mon autre main reste masser son ventre alors que je chuchote encore à son oreille.

" Laisse-toi aller, Clara... Pour beaucoup de choses je suis la reine des catastrophes... mais pour ça tu sais que je suis douée. "

Mélinda Warren

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 62 samedi 15 septembre 2012, 01:12:53

L’eau était délicieuse, vraiment. Clara adorait ça, et était en train de se shampooiner. Elle avait pris un flacon, et le répandait sur sa main gauche avant de remuer ses doigts dans ses cheveux, en fermant les yeux, et en se laissant aller. L’eau ruisselait sur son corps, formant de délicieuses cascades. Elle se passait du savon sur le corps, et en vint à frotter ses seins, glissant ensuite ses doigts près de son intimité. Il n’y avait pour autant aucune pensée sexuelle dans ce qu’elle faisait. Clara n’était naturellement pas contre le sexe, mais elle n’était pas en état d’y penser. Elle continua à se savonner, alors que, derrière elle, Hitomi s’approchait et se déshabillait. Clara ne l’entendit pas, car elle était perdue dans ses pensées. Elle envisageait d’arrêter de se doucher quand la porte s’ouvrit derrière elle, et qu’un appel d’air la fit frissonner.

« Hiii... ! »

Clara faillit hurler, mais des bras tenders serrèrent son ventre. La panique explosa en elle, et Hitomi parla alors dans le creux de ses oreilles :

« Chhhhhhh... Je sais ce que tu en penses... Mais on en a autant besoin l'une que l'autre... »

La lycéenne avait le cœur qui battait la chamade, et ne dit rien, affolée et paniquée. La porte se referma derrière Hitomi, les enfermant dans la douche, et elle sentait son cœur palpiter dans sa poitrine. Hitomi cessa de la ceinturer, et glissa ses mains sur le corps de Clara, caressant tendrement son corps. Elle pouvait sentir les seins de la femme contre son dos, s’enfoncer dessus. Tendre et délicieux... La lycéenne se mordilla les lèvres, et tenta de repousser cette femme, cette insupportable veuve noire... Mais c’était impossible. Elle rougit furieusement, sentant la température de la cabine monter en flèche, alors qu’Hitomi enchaînait, tentant de la réconforter, de la laisser se faire prendre :

« Laisse-toi aller, Clara... Pour beaucoup de choses je suis la reine des catastrophes... mais pour ça tu sais que je suis douée. »

Oui... Oui, pour ça, elle était douée, Clara le savait. Ce n’était pas pour rien que Mélinda avait adoré faire l’amour à sa charmante prof’, jusqu’à l’inviter à ses soirées orgasmiques avec ses amies. Clara rougit lentement, et se retourna, faisant face à sa senseï... Elle loucha sur le corps d’Hitomi, et comprit bien mieux pourquoi Mélinda l’aimait tant. Elle avait un corps délicieux, que ce soit ses lèvres, ses seins, ses longs cheveux écarlates glissant sur ses épaules. Elle était l’incarnation du désir, et Clara était loin d’être insensible aux charmes de cette femme.

Mais c’était une mauvaise idée... Clara voulait la repousser, lui dire de calmer ses hormones, d’aller se toucher devant un porno, mais de ne pas rester là ! Elle secoua lentement la tête, essayant de lui dire de partir, de la laisser... Mais rien n’arrivait à sortir de ses lèvres, et elle se rapprochait lentement de la femme. Hitomi était un peu plus grande qu’elle, et Clara glissa ses mains sur les hanches de la femme, caressant ses cotes délicieuses. Son petit ami devait bien avoir de la chance de pouvoir se la taper quand il le voulait...

*Il ne faut pas, Clara ! Tu ne la reverras plus après ça ! Ne te laisse pas tenter, repousse-là ! Dis-lui d’aller se faire foutre ! Si elle te voulait, elle n’avait qu’à pas faire sa crise avec son mec ! Elle veut juste te baiser parce qu’elle n’a pas eu sa dose, tu la connais, non ? Le sexe est sa drogue ! Et toi, tu n’es qu’un objet de désir pour elle !*

La voix était persuasive, mais très insuffisante. Clara rougissait, et tremblait, commençant à en entendre une autre, plus forte, plus douce, moins ferme, se mettre à parler dans son oreille, alors que son visage se rapprochait de celui de cette femme qu’elle avait détesté, jalousé, haï, aimé, et adoré...

*Quelle importance, hum ? Tu comptes établir une relation avec elle ? Sois sérieuse, Clara, elle te considère peut-être comme un simple moyen de tirer un coup, mais ça te tente aussi ! Elle est belle, attirante, qu’as-tu besoin de plus ? Tu comptes faire quoi exactement ? Te morfondre ? Tu sais très bien que tu le regretteras, si tu la repousses ! Tu as toujours eu envie de te la faire !*

Ça, c’était vrai... Hitomi avait couché avec bien des élèves, incluant plusieurs des filles de Mélinda, dont Shii, mais Clara avait toujours échappé à cette démoniaque et irrésistible femme... Ce qui n’était pas sans lui poser quelques regrets... Elle soupira donc, et embrassa Hitomi dans le cou, doucement et lentement, prenant un peu d’assurance, puis se hissa sur la pointe des pieds, remontant l’une de ses mains pour s’appuyer sur la nuque d’Hitomi, appuyant sur sa peau, à travers ses cheveux. Leurs lèvres se rapprochèrent, Clara souffla sur la bouche de la senseï, et parvint à retrouver sa voix :

« C’est une folie, Hitomi... »

Elle l’embrassa doucement, ses lèvres attrapant la lèvre supérieure d’Hitomi. Elle tira un peu dessus, et souffla, avant de rompre le baiser, de passer sa langue sur ses propres lèvres, rapidement, et d’ajouter, sur un ton un peu plus mutin :

« Mais c’est toi l’adulte, alors... »

Avec son autre main, elle vint pincer l’un des tétons d’Hitomi.

« ...C’est toi la responsable... Je ne suis qu’une innocente adolescente... »

DC d’Alice Korvander.

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Yamagashi Hitomi

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 63 mardi 18 septembre 2012, 12:54:53

Faire des trucs insensés, pervertir la jeunesse, me foutre royalement des conséquences : enfin je me retrouve ! Surtout on ne dira rien à maman, mais soyons un peu honnêtes. Si Mélinda avait été là elle lui aurait fait l'amour toute la nuit. Sans doute pas aussi énergiquement que d'habitude, tendrement, en la câlinant, mais lui aurait fait l'amour quand même. Crétine de vampire, pourquoi il a fallu que tu en veuilles autant ? Puisque tu vas répondre sort de ma tête, j'ai mieux à faire que ressasser... Bien mieux.

Une connerie à rattraper, sans doute en en commettant une autre. Mais depuis le temps que cette insupportable petite peste traînait dans mes parage, si près, je ne pouvais pas résister à l'envie d'un tête à tête. Je pouvais partir sans goûter à cette petite friandise acidulée rose-bonbon. Je me mordille la lèvre alors qu'elle me pince le téton. Mais c'est déjà trop peu. Je la repousse contre la cloison carrelée, sans doute encore un peu froide, en lui imposant un baiser qui n'a rien d'innocent.

Ça me démangeait depuis longtemps, trop longtemps. Comme de serrer les doigts sur son joli petit cul, et de sentir nos poitrines presser l'une contre l'autre. Je vais la bouffer toute crue et toute nue, la faire gémir tellement fort qu'on l'entendra jusqu'à Seikusu. Et peut-être déjà planter un bon souvenir de Tokyo au milieu de toutes les horreurs qu'elle y a vécu ? Toutes ces responsabilités, je veux bien les assumer. Ici et maintenant, avec elle, et plus rien d'autre ne doit compter. Je penche juste le buste en arrière, passant une jambe entre les siennes.

" J'ai envie de toi, Clara... "

L'une de mes mains file devant, sans plus d'ambages, pour se glisser entre ses cuisses et masser ses petites lèvres. Mes yeux se plantent dans les sien.

" Très envie, depuis très longtemps... Alors si tu veux t'imposer, il va falloir être une vraie petite peste. "

Puis je me penche pour atteindre sa poitrine. Mes lèvres se referment sur son téton, ma main remontant de ses fesses pour venir pendre son autre sein. Finalement Makiko peut cavaler encore un petit moment, la douche n'est pas près de se libérer. Je suçote et mordille, je palpe et je pince, je masse et je caresse. Puisque c'est une folie je veux être bien certaine de la rendre folle.

Mélinda Warren

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 64 mercredi 19 septembre 2012, 23:58:50

Acculée dans la douche, Clara était sans défense contre cette femme. Elle déployait ses charmes irrésistibles sur elle, formant comme une espèce de baume contre ses ennuis, un moyen de s’enfuir de cette oppressante réalité qui lui était tombée dessus en quelques jours. Sa famille, Tokyo... Les souvenirs refoulés qui refaisaient surface... Elle savait très bien qu’il ne fallait pas, qu’elle devrait repousser cette femme, et pas parce qu’elle était sa senseï. Oh non, Clara ne s’arrêtait pas à ce genre de détails, mais parce qu’elle ne la reverrait plus, parce qu’Hitomi avait fait un choix qui les excluait, un choix sur lequel on ne pouvait pas revenir. Elle poussa la brave Clara, l’envoyant contre le mur, et cette dernière était électrique, tremblante, voyant ce corps nu et ravissant qui se rapprochait d’elle. Prends-moi, avait-elle envie de dire. Ici et maintenant, là, dans cette douche, contre ces carreaux froids. Prends-moi et baise-moi. Elle crevait d’envie de le dire, mais aucun son ne parvenait à sortir de sa gorge sèche... Curieux, vu le taux d’humidité ambiant. Hitomi se rapprocha d’elle, et ce fut l’occasion d’un autre baiser, un sulfureux baiser, probablement le genre de baisers qui avaient fait fondre le cœur de Mélinda. Clara en ferma les yeux pour mieux l’apprécier, gémissant faiblement dans la bouche de cette femme.

« J'ai envie de toi, Clara...
 -  Haan... » se contenta de répondre Clara.

Yeux mi-clos, elle sentit les doigts d’Hitomi filer entre ses cuisses. Effectivement, elle allait vite en besogne, la prof ! ‘Pas étonnant, se dit la lycéenne, qu’elle ait trouvé un mec aussi facilement, et que ce dernier ne la lâche pas. Ils devaient faire les quatre cent coups ensemble, et Clara ne se sentit pas spécialement honteuse pour ça. Elle savait ce qu’elle faisait. Elle desserra lentement les jambes, afin de faciliter les doigts inquisiteurs et affamés d’Hitomi, tandis qu’elle tendait une main pour s’agripper à la nuque de la prof’. Clara était pour le moment en train de subir, se remettant du choc, essayant de retrouver ses repères.

*Te voilà bien, ma brave Clara... Tu t’es toujours dit que tu repousserais cette femme, si jamais elle en venait à te prendre en traître... Qu’il était inconcevable de coucher avec un prof’... Et là, à moins que je ne m’abuse, c’est PRÉCISÉMENT ce que tu es en train de faire ! Alors, qu’attends-tu pour la repousser ? Fixer clairement la limite ?*

Clara était rouge au niveau des joues, voyant l’eau du pommeau tomber sur la tête d’Hitomi, plaquant ses magnifiques cheveux flamboyants sur sa tête. Fuir était impossible, Clara était acculée, et elle vit Hitomi la regarder. Une véritable dominatrice. Clara était sûre que Mélinda avait du fantasmer sur elle en tenue de cuir, avec des bottes et un martinet. Clara, en tout cas, se mit à fantasmer dessus.

« Très envie, depuis très longtemps... Alors si tu veux t'imposer, il va falloir être une vraie petite peste. »

Clara fronça les sourcils. S’imposer ? Ma foi, c’était un défi intéressant... Un sourire vint éclairer les lèvres de Clara, mais, encore une fois, elle ne dit rien, car Hitomi se pencha sur elle, et vint s’attaquer aux seins de la lycéenne aux cheveux roses. Cette dernière se cramponna, courba lentement son dos, et releva un peu ses jambes, ses fesses glissant contre le mur contre lequel Hitomi l’avait acculé.

« Haaan !! »

Elle tendit ses mains, et les plaqua sr les cheveux d’Hitomi, tout en se forçant à relever ses jambes, et à les enrouler autour des hanches de la prof’. Depuis très longtemps... C’était clairement ce qu’elle avait dit. Était-ce pour lui faire plaisir ? Pour la convaincre qu’elle n’était pas un simple coup qu’Hitomi prenait pour se détendre ? Clara n’arrivait pas à y croire. Hitomi avait des défauts, mais aussi des qualités, et elle était honnête... Suffisamment honnête pour aller dire en personne à Mélinda qu’elle ne voulait plus d’elle. Elle n’avait donc aucune raison de lui mentir, et Clara se sentait trembler de plaisir en sentant le corps vigoureux et superbe de cette femme se presser contre elle, lécher et titiller ses seins avec envie.

Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de Clara. Elle laissait Hitomi agir. Elle était l’adulte, la plus expérimentée, et la repousser relevait maintenant du rêve utopique. Clara réussit malgré tout à prononcer quelques mots :

« De... Depuis combien de temps, Hi... Hitomi, hum ?! Dis-le moi... »

Clara voulait le savoir, elle voulait entendre Hitomi lui dire depuis combien de temps cette femme la désirait... Juste pour se faire une idée de sa perversion.

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Yamagashi Hitomi

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 65 mercredi 26 septembre 2012, 19:06:39

J'ai encore du mal à croire qu'elle se laisse faire. Cette fille ne m'avait jamais laissé la moindre chance pour des raisons que j'ignorais, maintenant je les connais mais elle devrait me repousser. Pourtant ce n'est pas le cas, au contraire. Je ne vais pas chercher la petite bête, Clara me fait envie depuis trop longtemps et maintenant que je suis lancée plus question de reculer. De toutes façons, si comme elle l'a dit elle ne me déteste pas, elle me regrettera. Autant ne pas nous priver, me priver ne m'a menée qu'à plus d'ennuis et de douleur. Bordel, Mélinda ! Pourquoi il a fallu que tu en veuilles autant sans oser me le dire ? Est-ce que c'était la seule fin possible ou est-ce qu'on a tout fait de travers comme les crétines bornées qu'on est ?

Et maintenant que je suis assise dans cette douche avec une de tes protégées, est-ce que je peux vraiment être franche sans tout foutre par terre ? Et puis merde ! Je libère sa poitrine et relever la tête. En tous cas tu sais les choisir. Elle est belle à tomber. Au lycée, même ses victimes ne savent pas ce qui leur feraient le plus envie. Lui rendre coup pour coup ou devenir ses choses. Je lève une main pour caresser ses cheveux trempés alors que l'autre se glisse au creux de son dos.

" Tu le sais très bien, Clara. "

Je l'attire à moi sans quitter ses yeux, au plus près, qu'elle sente mon souffle sur ses lèvres.

" Tu n'es pas aveugle. Tu as bien vu comment je te regardais, à chaque fois... "

Mon souffle comme mes lèvres partent se perdre dans son cou. Je frissonne malgré l'eau brûlante qui coule sur moi, le corps pressé contre le mien est encore plus chaud. Enfin je peux la savourer de tous mes sens, et c'est un vrai régal. Je regrettais de devoir la quitter sans connaître ça. maintenant je regrette de ne plus avoir droit au peu que j'ai déjà eu.

" Quand je faisais gémir Shii... Ou quand Mélinda râlait de plaisir... Quand toutes passaient entre mes mains... À chaque fois, j'avais un regard pour toi... Tu me faisais assez comprendre que tu ne voulais pas de moi... Mais moi je te voulais... Je voulais que tu me désires... "

Je me penche en arrière pour la dévorer des yeux, laissant ma main glisser de ses cheveux, puis sur sa poitrine et finalement sa hanche, tout en parlant.

" Tu es très belle, Clara. Et tu as du tempérament. Les filles comme toi me font craquer. "

Comme Mélinda elle n'aurait pas eu grand chose à faire pour profiter de tout mon enthousiasme... Mais Mélinda en demandait trop.

Mélinda Warren

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 66 jeudi 27 septembre 2012, 02:57:42

C’était l’heure des révélations. Et Clara comprenait. Le fruit interdit. La porte fermée dans la maison et qu’on cherchait désespérément à avoir. Le désir pervers, le frisson de l’excitation de commettre quelque chose d’interdit, quand on caressait sa copine chez soi, qu’on lui roulait une pelle, en ayant peur que les parents nous surprennent... Tout en étant inexplicablement excitée par ça. Hitomi se collait contre elle, l’embrassait dans le cou, la caressait, et Clara se laissait faire, des frissons électriques parcourant son corps... Cette femme était tellement belle, tellement ravissante, et les paroles qu’elle lui disait... Qu’elle avait toujours pensé à elle... Clara aurait du être offusquée que sa prof’ dise ça ouvertement, mais elle se sentait au contraire tout excitée. La main de cette dernière fila le long de son corps avant qu’elle ne s’écarte.

« Tu es très belle, Clara. Et tu as du tempérament. Les filles comme toi me font craquer. »

Un sourire éclaira les lèvres de Clara, qui s’avança alors vers la femme. Elle empoigna l’un de ses solides seins dans sa main, le pressant à hauteur du téton, frottant son pouce dessus, et fléchit légèrement les genoux, afin de pouvoir le prendre dans sa bouche. Ce faisant, le corps d’Hitomi heurta la vitre. Clara suça son sein, tirant dessus, avant de le libérer, et de glisser sa tête entre la confortable poitrine d’Hitomi, léchant sa peau.

« Et bien... Je ne suis pas médium, Hitomi... »

Honnêtement, Clara ne se serait jamais doutée que la senseï avait toujours fantasmé sur elle. Comment aurait-elle pu le savoir, après tout ? Clara ne lisait pas dans les pensées des gens, et elle était la mauvaise élève, après tout. Pour quelle raison est-ce qu’une prof aurait craqué sur elle ? C’était presque ironique... Elles avaient toutes merdé. La lycéenne aux cheveux roses soupira entre les seins de la femme, puis releva la tête, plantant son regard dans le sien. Comment elle la regardait... Facile à dire, maintenant, mais Clara n’y aurait tout simplement jamais pensé. Sa main alla pincer l’autre sein d’Hitomi, et elle glissa l’autre vers le bas du dos de la femme, posant le bout de ses doigts sur l’une de ses fesses.

« Je pense que tu as la seule prof’ avec qui j’ai jamais eu envie de coucher... Prends-le comme tu le veux, Hitomi, mais, pour moi, tu n’es pas vraiment le modèle d’une bonne prof’... Au sens où la société aimerait l’entendre... Et c’est pour ça que je te désire... »

Clara se pencha, et l’embrassa à nouveau sur les lèvres, se hissant sur la pointe des pieds, et serra la fesse d’Hitomi entre sa main, l’extrémité de ses doigts se faufilant dans la raie noirâtre entre ses fesses. Voilà qui expliquait pourquoi Mélinda avait tant fantasmé sur elle... Tout s’expliquait, et Clara se permit un sourire amusé, avant de rompre le baiser, et de se retourner, montrant son dos à la femme, avant de bomber un peu ses fesses en l’arrière. Elle avait légèrement écarté les jambes, offrant à Hitomi une silencieuse invitation. Elle tourna légèrement la tête, et lui fit un sourire.

Viens... Voilà ce qu’elle lui disait. Clara se moquait bien de ce qui avait eu lieu entre Hitomi et Mélinda, de leur passif. C’était un problème qui concernait Mélinda, pas elle. En somme, Clara n’aurait aucun remords à faire l’amour à Hitomi. Pour elle, la senseï était une mauvaise prof’... Mais elle était une mauvaise élève, alors... Fatalement, elles étaient faites pour s’entendre. Une logique infaillible.

*Profite-en, Hitomi, car je ne t’offrirai pas ainsi mon corps si facilement...*

Encore une chose dont elle ne devrait pas parler à sa mère. Elle se voyait lui balancer qu’elle avait baisé dans une douche avec sa prof’ deux ou trois heures environ avant de la revoir... Elle risquait de mal le prendre.

DC d’Alice Korvander.

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Yamagashi Hitomi

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 67 lundi 08 octobre 2012, 02:43:39

Médium, je commence à me dire qu'on devrait toutes l'être. Si chacune avait pu voir ce qui s'agitait dans le crâne des autres on aurait pas eu tous ces emmerdements. On aurait su comment se prendre, et peut-être se garder. mais eu lieu de ça on s'est toutes fuit comme la peste en prétendant vouloir rester les unes avec les autres. Et même Clara, au final, si elle aussi m'a désirée sans le dire. Tant pis. Une page va bientôt se tourner, il faudra faire avec. Ce sera dur de les avoir toutes sous le nez jusqu'à la fin de l'année mais je ferais avec.

Pour l'instant Clara est là, nue avec moi sous une pluie chaude. Une seule fois, ma dernière chance avec elle, le dernier plaisir que j'aurais soutiré en douce à Mélinda Warren. Est-ce que je suis en train de faire une connerie ? Je ne sais pas, et je m'en fous royalement. Je ne fais que des conneries depuis si longtemps. Bien avant ma rupture avec Kyle, ou notre rencontre, avant Gabriel, Mélinda ou Aoki. Avant Seikusu. Depuis le jour où un docteur m'a annoncé aussi doucement que possible que ma vie n'avait plus de sens. Il aura fallu du temps, mais j'aurais guéri de cette blessure. Depuis ce week-end ma vie a retrouvé un sens. Il aura fallu me battre contre les autres et moi-même, et souffrir. Il le faudra encore. Mais je n'avais pas dit ces mots en l'air, j'ai été beaucoup trop longue à tenir parole mais finalement j'ai réussi à en faire une vérité : pour lui, je suis prête à tout affronter.

Alors puisque j'ai encore un pied dans cette vie merdique et vide, comme elle ne repartira qu'avec le train, je peux au moins lui faire mes adieux en beauté. Clara. Tu seras ma dernière et peut-être, si Mélinda l'apprend, ma plus grosse connerie. Alors profites-en bien, parce que ce ne sera plus jamais le même jeu. C'est mon enterrement de vie de jeune fille, en somme. Ma dernière fiesta. À quoi ? Sept heures du mat' ? Il n'y a pas à hésiter. Viens me presser contre elle, faire peser mes seins sur son dos cambré alors que je me penche pour déposer de petits baisers.

" Je ne suis peut-être pas un modèle, Clara... mais je suis une bonne prof... Mes classes ont de bonnes moyennes, dans l'ensemble... "

Épaule, deux dans la nue, puis un en haut de son dos avant de commencer à descendre. Et je laisse ma main prendre de l'avance jusqu'entre ses cuisses. Je masse doucement ses lèvres, je presse d'un doigt contre sa petite fente sans m'y aventurer encore. Est-ce qu'elle mouille ou est-ce seulement la douche ? Difficile à dire. Elle veut jouer à ça ? La mauvaise prof et la mauvaise élève ? Ça me rappelle quelqu'un avec qui j'aurais dû me contenter de ce jeu. Mais cette fois il n'y a aucun risque. Tout ce qui suintera de nos corps partira dans les égouts de Tokyo. Quelque part il y a une logique. J'ai quitté une ville qui a détruit ma vie pour arriver dans une autre le cœur plein d'espoir. Et après combien d'épreuves, me revoilà dans cette ville pour enterrer mon ancienne vie, et quand je reviendrais à Seikusu mes espoirs seront déjà comblés.

J'arrive finalement accroupie devant ses jolies petites fesses que je palpe des deux mains sans la moindre gêne. Mais je préfère exciter encore un peu ma mauvaise élève, jouer la mauvaise prof un peu garce qu'elle semble désirer.

" Tu l'as remarqué, non ? Forcément que tu l'as remarqué, Clara. Les garçons et aussi les filles qui se mettaient à faire leurs devoirs pour me plaire. Tu as dû bien te payer leur tête. Et je ne m'en suis pas tapé tant que ça. "

Je me mordille la lèvre en dévorant ce magnifique petit cul des yeux. Combien de fois j'aurais voulu relever sa jupe pour en profiter ? Je ne sais pas, combien de secondes je l'ai eu sous les yeux alors qu'elle portait une jupe ? Maintenant que j'y suis je ne me prive pas. Comme elle l'a dit c'est moi l'adulte, et je compte bien lui faire comprendre que je la prends au mot. Je passe la main entre ses fesses, je longe sa raie de bas en haut, lentement, qu'elle ait le temps de se demander si je vais vraiment faire ce que je vais faire.

" Je ne couche pas avec tout le monde, il faut quelque chose de spécial. "

Ma main est à peine libre qu'elle retrouve sa fesse, et j'écarte pour filer jouer de la langue à la surface de son petit œillet maintenant découvert. Je frissonne d'excitation, et je me demande si dans l'idée ça lui plaît. Une prof, même une mauvaise prof, en train de dévorer son petit cul avec appétit. Dommage qu'on ne soit pas au lycée, sur le bureau, devant le sacrosaint tableau noir, ça aurait été encore meilleur. Et je prends soin de mes amantes, surtout quand elles sont mes élèves. L'une de mes main glisse le longe de sa cuisse, puis remonte en longeant l'intérieur pour revenir à sa petite fente.

C'est d'autant plus grisant qu'elle est à moi, rien qu'à moi. Pour très peu de temps, mais nous sommes seules. Pas de Mélinda pour nous piloter, se glisser entre nous, tout envahir comme elle ne peut s'en empêcher. Même pas de lycée pour nous rappeler qu'on ne devrait pas. Deux femmes qui se désire, et ne se cherche plus de raison de se retenir.

Mélinda Warren

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 68 mardi 09 octobre 2012, 00:57:32

Une bonne prof’... Peut-être qu’à force de se le dire, elle finirait par s’en persuader. Tout comme si Clara essayait de se dire qu’elle n’était, foncièrement parlant, pas si mauvaise que ça. Il suffisait de rien, d’une petite poussière, pour qu’un chemin pleinement tracé s’oriente dans une direction totalement opposée. Il suffisait de quelques secondes pour qu’une « bonne » personne en devienne une « mauvaise ». Hitomi se prétendait bonne prof’, mais cet avis ne serait sûrement pas partagé par les commissions pédagogiques et les médias si la vérité venait à être connue... Dans un sens, elles se ressemblaient, car Clara aussi jouait un rôle. Hitomi jouait celle de la bonne prof’, celle qui ne pensait qu’au bien-être de ses élèves, et elle, elle allait jouer celle de la fille rebelle qui se repentait, et qui tenterait de prouver à sa mère qu’elle était une bonne élève.

*Dans le grand théâtre de la vie, nous jouons tous des rôles, mais ce n’est pas nous qui écrivons les scripts, ni plantons les décors... Nous ne sommes que des marionnettes, des pantins manipulés par d’autres pantins et par d’autres marionnettes...*

Mais, dans le fond, les efforts d’Hitomi lui importaient peu. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, ça n’avait pour Clara aucune incidence. Elle était belle, et elle savait faire l’amour. Clara n’en demandait pour l’heure pas plus. Il ne resterait d’elles plus rien, ensuite. C’était un moment volé, une délicate et (trop ?) courte parenthèse dans leurs existences. Elles n’avaient pas choisi de se séparer, mais c’était ce qui se passerait. Clara savait combien le sujet Hitomi était difficile et douloureux pour Mélinda, même si la vampire prétendait le contraire. Elle savait qu’elle ne pourrait décemment flirter avec Hitomi sans s’attirer la suspicion des autres filles. Hitomi, quant à elle, avait choisi sa voie ; elle avait choisi de rompre. A quoi rimerait ses décisions, si elle se tapait Clara en douce par la suite ? Chacune des deux allait devoir se calmer. C’était la dernière fois. Le baroud d’honneur.

Dos tourné à la senseï, Clara la sentait glisser près de ses fesses, les caressant. Elle posa ses mains contre le mur, écartant les jambes, dans la position du suspect se faisant fouiller par un policier... Sauf qu’il s’agissait ici d’une fouille très particulière, très intime. Clara ressentait des tremblements tout le long de son corps, alors que l’eau continuait à ruisseler sur son dos, formant des cascades de gouttes qui glissaient sur ses fesses et ses jambes. Voilà au moins un point commun entre Hitomi et Mélinda : la même passion pour les petits culs bien faits. Clara ne comptait plus le nombre de fois où Mélinda s’était retrouvée entre ses fesses, à les caresser, à les lécher, à les écarter, précisément comme le faisait Hitomi en ce moment... Et, à chaque, c’était le même plaisir renouvelé qui revenait dans les veines de la lycéenne aux cheveux roses, la même envie de sexe, la même pression autour de son bassin, qui rendait ses parties intimes hypersensibles. Elle pouvait sentir la langue d’Hitomi se glisser entre ses fesses, et continuait à gémir, à soupirer, à laisser son bonheur véhiculer hors de son corps.

Quand les doigts d’Hitomi vinrent se glisser dans sa fente, Clara frémit. Elle mouillait clairement, sa mouille intime se mélangeant à toute cette flotte qui tombait dans la pièce. C’était une sensation merveilleuse, totale et pleine, qui chassait ses pensées, qui la noyait dans une vague de désir rose, de sensualité, et de sexe. Ce moment, elle le chérissait. Elle aurait baisé les pieds d’Hitomi s’il l’avait fallu pour ce cadeau qu’elle lui offrait : la perspective de pouvoir penser à autre chose qu’à son après-midi, de pouvoir, pendant un bref moment, s’abandonner complètement. Oublier passé et futur, oublier les causes et les conséquences, pour se concentrer uniquement sur l’instant présent.

« Haaa... Vas-y, Hitomi... Mon petit trou te démange, hum ? Tu as peur de me faire mal ? Tu sembles oublier que j’ai été formée à la bonne école... »

Elle s’amusait à la narguer, à la provoquer, rejouant le rôle de l’élève rebelle et indisciplinée qui se plaisait à défier toute forme d’autorité. Mélinda avait été la seule à la mater, mais, après tout, elle était une esclavagiste endurcie. Clara n’avait pas le profil de lutter contre elle, et elle n’avait rencontré personne qui l’avait. Hitomi n’avait pas réussi à dompter Mélinda, elle s’était contentée de fuir au lieu d’accepter les règles du jeu. Pour Clara, c’était une erreur, mais elle n’était pas dans la tête d’Hitomi.

*On aura beau se persuader du contraire, tu n’oublieras jamais ça, ma belle senseï aux cheveux flamboyants... Tu ne serais pas en train de me tripoter le cul autrement.*

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 69 mardi 23 octobre 2012, 14:58:20

Elle se moque de moi... Elle manque pas d’air, ça il faut le reconnaître. Mais elle ne sait pas à qui elle parle. Peur de lui faire mal ? Qu’est-ce qu’elle croit ? Elle m’a pourtant vu faire avec les autres, au moins Shii. Mes doigts restent bien sagement à l’œuvre, ils ralentissent même un peu. Mais ils reviennent chaque fois aussi loin que possible pour la retenir. Je laisse glisser ma langue le long de son dos en me redressant, puis j’enjambe ces beaux cheveux roses pour déposer un petit baiser sur son épaule. Puis mes lèvres montent vers son oreille.

« Je ne suis pas elle, Clara... »

Je viens soudain plaqué ma main contre la cloison, mes doigts se crispent sur le carrelage. Je soupire à son oreille pour la ramener un peu dans la réalité.

« Aucune chance que j’arrache ces carreaux à coups de griffes... Ou que je me fasse pousser une queue... »

J’agite mes doigts un peu plus vite en elle, j’étire gentiment sa chair chaude et trempée. Je fouille pour trouver un petit endroit, à l’intérieur, qui lui passera délicieusement l’envie de parler.

« Mais je peux quand même te donner du plaisir, à ma façon... Alors lâche prise... Laisse-toi aller, Clara... Et profite de ce que j’ai à offrir... »

Ou nos adieux risquent de venir plus tôt que prévu. Depuis quelques jours je me suis enfin retrouvée. Je suis venue ici, avec cette fille, jusque dans cette douche, pour dire au revoir. C’est déjà assez dur comme ça, alors si elle ne fait que me prendre de haut et me comparer à Mélinda le trait à tirer sera bien plus sec. Ça fera tout aussi mal, et je préfère ça que me contenter de peu en feignant ce dernier moment, ce seul moment avec elle.

Ma main quitte les murs, puis vient glisser sur son épaule, dans son dos, pour ramper sous ses côtes jusque sur son ventre.

« Laisse-moi prendre soin de toi comme je sais le faire. »

Le bout de mes doigts atteint enfin le haut de ses lèvres intimes, et commence à masser doucement en petits cercles. Qu’elle pense ce qu’elle veut, que je suis une autre si ça lui chante. De toutes façons très peu de personnes ont su voir qui je suis, au lieu de vouloir me plier à leur convenance. Je ne suis pas venue ici pour retomber dans mes anciens travers. Bien au contraire je suis venue en tout égoïsme pour mettre un point final satisfaisant à tout ça. Et finalement peu importe comment, peu importe ce que les autres pensent. Je ne pourrais qu’être satisfaite au final. Parce qu’une fois de retour à Seikusu, je serais enfin libre...

... Je serais toute à toi, Kyle.

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 70 mardi 23 octobre 2012, 17:37:11

Pourquoi diable fallait-il toujours qu’elle en revienne à parler de Mélinda ? De son point de vue, Clara n’avait jamais tenté d’établir une quelconque de forme de comparaison. Qui était-elle pour comparer, de toute façon ? Son avis était totalement biaisé, elle s’était juste contentée de dire à Hitomi qu’elle pouvait la sodomiser sans crainte, glisser ses doigts dans les profondeurs de son anus. Pourquoi diable avait-il donc fallu que l’esprit de cette prof’ en vienne à considérer que Clara l’avait comparé à sa Maîtresse ? Ce n’était même pas un piège, et Hitomi était pourtant tombée dedans. Elle se pressait contre Clara, et continuait à lui parler. Sa voix était suave, mais Clara ne pouvait s’empêcher d’y ressentir des échos qu’elle n’appréciait pas... De la jalousie ? Peut-être. De la rancune, des remords ? Il faut voir. Mais, en tout cas, cette histoire n’était pas passée, et Clara commença à le réaliser.

« Aucune chance que j’arrache ces carreaux à coups de griffes, glissa-t-elle donc. Ou que je me fasse pousser une queue... » renchérit-elle, histoire de bien enfoncer le clou.

Clara fronça les sourcils, et, malgré les recommandations de sa senseï, elle n’arrivait pas à se laisser aller. C’était comme si elle entendait une superbe partition, mais agrémentée de quelques fausses notes. C’était une belle femme, et Clara aurait adoré continué à lui faire l’amour... Mais le charme était rompu. Elle se sentait absente, déconnectée, avec, de plus en plus, cette impression qu’Hitomi ne lui faisait pas uniquement l’amour pour son propre charme. C’était peut-être inconscient, mais elle avait aussi le sentiment qu’elle le faisait pour essayer de se prouver qu’elle avait toujours une forme d’emprise sur les filles de Mélinda, une manière de revenir vers le passé, de zigzaguer entre les deux chemins qu’elle avait choisi. Quand ça s’était mal passé avec son mec, n’avait-elle pas amorcé une sorte de retour ?

La lycéenne ferma les yeux lentement. Elle allait revoir sa famille cet après-midi, et elle allait devoir leur montrer qu’elle était devenue une fille mâture... Autant dire que ça ne serait pas simple, vu la réputation qu’elle avait au sein du lycée, et vu son engouement naturel pour embêter les autres.

« Laisse-moi prendre soin de toi comme je sais le faire » sussurra-t-elle de sa voix douce.

Clara secoua la tête, et attrapa alors le poignet d’Hitomi, la forçant à se retirer de son intimité.

« Non, décida-t-elle alors, sentant une froide résolution s’emparer d’elle. On ne peut pas faire ça... »

Clara se retourna alors, plantant son regard dans celui d’Hitomi. Elle soupira à nouveau, et tendit une main pour éteindre le pommeau de la douche. L’eau s’arrêta de couler, et la disparition de cet arrière-fond sonore était des plus agréables, comme s’il sonnait symboliquement la fin de cette mascarade. Le rideau tombait, et les masques se retiraient.

« Tu appartiens à mon passé, Hitomi, et j’appartiens au tien. On ne doit pas faire ça... »

Elle ne tenait pas à être une espèce de roue de secours qu’Hitomi, consciemment ou non, utiliserait quand les choses iraient mal avec son copain. De son point de vue de petite adolescente, les choses ne pourraient qu’aller mal, car, malgré tout ce que la senseï disait, elle ne s’était toujours pas sortie Mélinda de la tête. Faire l’amour avec elle, ce serait une mauvaise idée. Clara ouvrit la porte de la douche, et posa ses pieds sur l’un des tapis de bain, avant d’attraper l’une des serviettes, agissant vite.

« Je vais me sécher, m’habiller, et je partirais. Je te remercie pour tout ce que tu as fait, Hitomi... Mais c’est mieux comme ça... Et je pense que tu en es aussi convaincue. »

Avec sa serviette autour du corps, Clara sortit alors de la pièce. Il fallait tourner la page, écrire là la dernière ligne de son chapitre, et passer à un autre. A ses retrouvailles avec sa famille, à une sorte de renaissance. Hitomi ne serait pas là pour y assister, et, avec un peu de chance, elles ne se reverront plus... Clara, intimement, le souhaitait. Les fantômes perdus du passé devaient rester là où ils étaient. Le temps leur permettrait d’oublier, et Clara l’espérait pour Hitomi, car, même si elle l’avait bien cherché, dans le fond, elle l’aimait bien.

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Yamagashi Hitomi

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Re : Les ailes flamboyantes d'un Phénix [Yamagashi-senseï]

Réponse 71 mercredi 24 octobre 2012, 14:42:23

Alors c'est comme ça que ça doit se finir ? Ça devrait sans doute me fendre le cœur, je dois bien avouer que je ne suis pas d'humeur à sauter au plafond. Mais je ne vais pas fondre en larmes ou tenter de la retenir. Je reste dans la douche pendant qu'elle prend la fuite. Jusqu'au bout il n'y aura rien eu à sauver, avec aucune d'entre elles. Jusqu'au bout elles m'auront toutes refusée. Comme avec Gabriel, il n'y avait tout simplement pas moyen et je me suis acharnée. Mais c'est fini. J'arrête les frais.

Je la laisse sortir et lancer ses derniers mots, ses adieux. Et je ne suis pas étonnée de ce que j'entends à la fin. Elle pense. Finalement elles n'auront toutes fait que ça : penser, mais pas vérifier. Une vrai chaîne, avec à son extrémité une femme qui pense tout savoir et a trop l'habitude qu'on se range à son avis sans discuter. Résister ou subir, rien de plus, alors j'ai résisté. Ma seule erreur aura été d'y croire trop longtemps.

Clara quitte la pièce et je reste seule dans cet endroit chargé de souvenirs dont elle ne fera jamais partie. Point final. Ces derniers mois ressemble à ces chapitres qu'on écrit sans parvenir à en faire quelque chose. On s'acharne, on brode, on plante ça et là un rebondissement en espérant qu'une idée lumineuse va arriver et donner du sens à tout ça. Mais au bout d'un moment il faut se résigner et tout effacer pour passer à autre chose.

J'ai perdu trop de temps et d'énergie, je me suis trop acharnée pendant trop longtemps. Je n'ai plus la force ni l'envie de sortir de cette douche pour courir après Clara. Même pas pour lui dire au revoir ou que je lui souhaite tout le bonheur possible. C'est vrai, pourtant je ne veux plus faire l'effort. Je n'aurais jamais dû en faire, pas pour elles. Je suis fatiguée, pourtant je sens un petit sourire m'étirer les lèvres. C'est fini, et d'une certaine manière c'est triste de perdre toutes ces filles que je commençais à connaître, surtout après tout ça.

Mais c'est fini. En quelques seconde elles ont toutes basculé dans le passé. Je n'aurais plus à leur parler, à leur plaire, à me demander si elles ne vont pas encore me renvoyer à la gueule la moindre de mes paroles. Je n'aurais plus à m'acharner pour les revoir et leur montré que je ne les abandonne pas. Elles sont parties, l'une après l'autre. Et je me sens légère, libérée. Je vais enfin pouvoir avancer sans leur poids sur le cœur. Coupez, c'est nul, on jette. Et on la refait pas. De toutes façons je ne vois pas en quoi je devrais encore m'inquiéter pour elles ? Elles sont toutes assez grandes pour s'en sortir, et de toutes façons je n'aurais fait que foutre la merde du début à la fin. Alors c'est mieux comme ça, sans se dire adieu. On se sépare parce qu'on ne pouvait pas avancer ensemble, tout simplement.

J'ai trouvé quelqu'un avec qui je pourrais avancer. Je me suis trop gaspillée à essayer de garder plus. Mais maintenant c'est fini.

Alors je rallume l'eau. Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit et je vais donner pas mal de fil à retordre à Makiko dans les jours qui viennent. Une pause, un interlude, puis je rejoindrais enfin l'homme de ma vie sans autre préoccupation que nous deux.


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