Une semaine en enfer...

[La version calomnieuse, calomniante et tout à fait erronée se trouve ici : >.<]
[NB : Le récit ci-dessous n'est pas toujours à prendre au pied de la lettre, à vous de voir...!]

UNE SEMAINE EN ENFER

      15h03 à la gare d'Avignon. Le sol du quai tremble, la chaleur étouffante du tgv qui ébouriffe les chevelures et répand dans nos narines poussières et cette odeur presque âpre des énormes ventilateurs de la machinerie.
Un long sifflement, les portes s'ouvrent, une masse de parisiens se désengouffre des wagons, des cris de joie, des regards perdus qui cherchent quelqu'un, un bras tendu, des essoufflements, des agents de quai qui aident les vieux à descendre, tout cela se presse et se bouscule alors que se frayant au travers de ces méandres humains, une tête rousse juchée de lunettes de soleil cherche elle aussi de son regard étrange au travers des verres fumés une tête familière.
Soudain, oui ! Le voilà ! Le seul pseudo viking mais en tout cas métalleux du train pose un pied au sol, puis deux, puis un fracas : la valise qui suit. Un moment ses yeux cherchent eux aussi, puis s'agrandissent de surprise : la tête brune est devenue très rousse, presque rougeoyant par le soleil. Et le teint un peu blanc de l'hiver a fait place à un teint légèrement hâlé dû au soleil nantais (ou presque) du Hellfest.
Une bise qui claque et c'est parti... !

Lâche, la tête rousse ne porte même pas la valise de celui qui s'est évertué à payer un billet de train pour venir la voir, à se payer plusieurs de trajet... La rousse n'est pas reconnaissante... ? Non. En fait elle s'est proposée, mais s'est fait envoyée paître.
Les remparts époustouflent le viking qui s'exclame d'un « c'est trop cool ! » bien viril et pas du tout anachronique pour un viking.
La faim dévore les entrailles des deux compères et leurs pas les mènent dans un restaurant très typique du sud de la France et du Vaucluse : le McDo, autrement surnommé par la tête rousse, le McDalle. Après un repas fort sympathique, les deux compères se dirigent enfin vers l'appartement de la très délicate et attentionnée (SI ! C'est vrai!) hôtesse. Le viking est tout à fait séduit par la décoration et l'appartement, quoi qu'il regrette les deux étages sans ascenseur et avec une valise.
Maaaaaais pas de temps à perdre, quelques instants plus tard, la tête rousse abandonne l'unique métalleux avignonais (quoi que temporairement) et s'élance vers sa séance de kiné (où elle souffrit, comme d'ordinaire.)

Revenant, et faisant admirer ses brûlures aux cuisses dues aux électrodes utilisés par ce sadique de kiné, les deux joyeux compères s'élancèrent vers le supermarché pour faire les réserves nécessaires à leur survie.
Hélas ! Dans leur folie, ils ne prirent que deux sacs (dont un à la contenance réduite, il faut l'avouer!). Faisant leurs courses, le caddie se remplissait, se remplissait ! Las ! Pauvres petits êtres insouciants ! Arrivés à la caisse, ils n'eurent d'autres choix que de... SUBTILISER UN CADDIIIIIIE ! Après, néanmoins, avoir consulté l'avis de la caissière qui leur avait exposé son point de vue d'un franc et sincère « Oh bah moi j'm'en fiche hein, c'est pas mon caddie! ». Ainsi ces deux jeunes criminels à l'ordre publique, la bienséance, le sens civique, empoignant virilement le caddie, s'aventurèrent dans l'Avignon sauvage et brutal.


      La traversée fut longue et douloureuse. Les cagoles nous balançaient des grenades visuelles qui nous éblouissaient et nous faisaient perdre le contrôle de l'imposante machine de guerre lourdement chargée. Ladite machine, réticente, freine dans le sable, s'oppose à la montée des marches (et pourtant nous ne sommes pas à Cannes... Trolololo.), bref, en un mot, le terrain semble aussi miné que le soutien-gorge des cagoles. Finalement, suant et haletant, nous parvînmes au devant du théâtre proche de l'appartement. Mais oh ! Effroi ! Après avoir choqué nombre d'habitants avignonais, nous butâmes sur le Saint professeur de latin/grec/culture de l'Antiquité des classes préparatoires !
Ô rage, ô désespoir, ô caddie ennemi,
Qui trahit en un jour tous mes beaux lauriers,
Auprès de la noblesse professorale !
Accompagné de ses jumeaux et son épouse, il s'exclame, surpris de me voir ! Constate mon vol, se fourvoie et me roue de reproches... Mort de rire. Damned. Une réputation anéantie. Tout ça à cause de deux saucissons, une pizza et quelques victuailles diverses telles que petits suisses et autres Gervais. Mais le mal est fait, et bientôt le vénérable sage savant s'éloigne, toujours ivre de rire, nous laissant là, pendants, couillons.
Une ultime poussée, nous voilà à l'immeuble, mais il faut encore gravir la marche du perron, puis les quatre du hall. Mais là, idée lumineuse de la femme : Vidons le caddie avant de le faire grimper ! Et hop ! Nous escaladons les deux étages, les bras chargés de victuailles. Accueillis dans l'appartement par les couinements d'Azénor, na nouvelle mascotte cochon d'inde, nous déposons le mangeage avant de descendre ranger le caddie près de Gilbert, mon vélo.
Remontant, rangeant, je nourris Azénor et le viking barbu s'installe face à sa cage ouverte pour « surveiller qu'elle ne s'échappe pas ». Mais bientôt, le viril et poilu personnage tout autant qu'imposant s'exclame : « Oooooh elle est trop mignonne quand elle mange sa salade ! » qu'il tente aussitôt de justifier par un bourru « Haem, mais non mais comme ça après je pourrais la manger ! ». Bien sûr.
L'homme viril et asservi par cette virilité se sent alors obligé de démontrer sa force et son agilité en démontant son ordinateur portable. Mais les ventres crient famine et pauvre de moi, je me retrouve reléguée à la cuisine, telle eh bien... Une femelle. Préparant avec une attention charmante un bon poulet au four, l'homme continue sottement son bricolage, ne réalisant pas que la cuisson de mon poulet m'intéresse davantage que sa démonstration technologique. Mais je ne dis rien, il ne faut pas contrarier un homme, après il pourrait se mettre à penser et après il se met à souffrir et lors c'est le plus pénible car il faudrait se plier au douloureux rituel du saucisson de montagne où, bien entendu, je jouerai le saucisson et lui le boucher en train de le bourrer. Amen.
Aussi enfournais-je le poulet, coupais-je les patates, etc.
Vaguement, en même temps qu'il fait donc cette fameuse et im-pres-sion-nan-te démonstration, l'animal viril jette un œil sur le documentaire sur De Caune et Garcia que je lui ai mis, histoire de ne pas l'entendre : « Alors, c'est beau ou c'est pas beau, ça? »
Finalement nous dînons, alors que je mange avec distinction, celui ci se jette sur la viande comme un possédé, et, le pilon à la main, mord courageusement la viande cuite et juteuse et, entre deux rots sonores, expliquent la lourde, compliquée et délicate opération qu'il vient de pratiquer sur son ordinateur.
Désolé de n'avoir participé à la préparation du met, le petit être vil et lâche rampe et ramasse piteusement les assiettes ainsi que les restes, qu'il tente de glisser discrètement de glisser dans sa manche. Car l'animal mange la nuit. Je vais me retrouver avec des os de poulet dans le lit.
La question d'un film s'impose et l'être lâche est, bien évidemment incapable de choisir quel film il voudrait voir... ! Nous échouâmes sur les dessins animés et son choix se porta sur Là-Haut. Il faut que vous sachiez quelque chose : en vrai, Law le viking, c'est une tapette. Au bout des premières minutes du film, des larmes roulent sur ses joues, qu'il tente de dissimuler sous un bourru « C'est d'la merde ces films ! »

Mais bientôt l'animal se rapproche, se colle, sous prétexte qu'une poussière lui gène l'oeil. Peut-être a-t-il une poussière dans l'oeil, mais moi j'ai une torche dans l'lit !

Aussitôt, je cours me réfugier dans la salle de bain, fermée à clef, barricadée dans la baignoire, j'entends de l'autre côté de la porte des feulements animal.
A l'aide, chers internautes, je sens que mon heure approche, je savais que lui permettre de venir me rendre visite était une erreur cruelle... ! Il y avait nécessairement anguille sous roche...

A l'aide internautes, à l'aide, venez sauver une de vos modos adorées... !

Les tambours résonnent, la porte tremble...

Il arrive...

L'animal s'est calmé après une satisfaction qu'il ne doit qu'à lui seul.

L'animal a fait un câlin à ma poubelle que je dois sortir demain matin, il dort désormais par terre, enroulée dans ma peau de mouton qui me sert ordinairement de carpette...

Je crois que Law le viking en est vraiment un...

J'ai de plus en plus peur, mais je devrais peut-être rendre ce séjour comme étant une enquête sur la bête...

Nora reporter, pour vous LGJ.

Second jour de calvaire forcé.

Mais quelle mouche m'a piqué quand j'ai accepté, devant sa mine implorante et sa posture agenouillée à la webcam de merde de son pc de merde, qu'il vienne squatter chez moi le temps d'une semaine... ?
L'animal est pénible, il ne veut jamais rien bouffer, exige des boudins – saignants – comme nourriture quasi principale, dans lesquels il trempe avec entrain un figolu à moitié décomposé dans sa grosse main calleuse. Ah non, vraiment, c'est à vous couper l'appétit.
Si le matin nous l'avions passé à geeker (quoi que, lui, caché derrière son écran... Non, à mieux y réfléchir, je ne tiens pas à savoir d'où provenaient ses longs soupirs et sa mine concentrée. Il devait jouer au démineur, oui, c'est sans doute cela. N'est-ce pas...?) nous décidâmes de bouger un peu. Comme il se frottait contre ma jambe en m'implorant de le laisser venir avec moi à mon rendez-vous chez le kiné, je ne pu m'y opposer, et cahin-caha, nous partîmes.
Tout heureux, il trottinait à ma suite comme... vous savez, ces Yorkshire et autres chiens de mamie qui trottinent avec leurs longs poils qui se balancent ridiculement tandis que ne serait-ce que la démarche sautillante de ces chiens suffit à vous achever... ? Ouais, bah voilà. Vous avez « Law le viking ».
Mais, finalement, ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée, je lui fis ainsi découvrir l'illogisme des sudistes : le kiné, hier, m'avait dit « à demain », en fait le rendez-vous n'était pas jeudi comme il le pensait, mais vendredi... : et un aller-retour pour rien, un ! En prime de l'illogisme, je lui fis découvrir le sirop à la violette : il était content et remuait ardemment sa queue (mais laquelle... ? L'histoire ne le dit pas.) pour manifester sa joie.
Nous rentrâmes et tandis que je m'évertuais à ranger, à laver l'appartement, bref, à enlever toutes les cochonneries qu'en une nuit ce luron avait pu faire, celui-ci reparti sur son ordinateur et, passant derrière, je pu constater à quel point son travers sexuel était grand (je parle bien du travers, le reste serait peut-être un peu trop présumer de l'importance du personnage!) : il était sur un site où il jouait un dresseur d'esclaves sexuelles. Ce dépravé m'incitait qui plus est à regarder tout ce qu'il était en mesure de faire subir à ces pauvres femmes – quoi que certes virtuelles – et à observer de quelle façon il les matait enfin pour en faire de simples trous.
Me regardant brusquement, il sourit cruellement comme s'il s'imaginait la scène réelle de dressage qu'il souhaitait m'imposer. Mais je partis avant que l'idée n'ait trop fait le chemin dans son esprit, et je me réfugiais dans la vaisselle, tâche ingrate s'il en est. Tout particulièrement quand c'est aussi moi qui fait les repas et lave l'appartement. Le viking semble allergique et ignorant des tâches ménagères. Tout comme de l'hygiène : si l'animal a bien amené une serviette de toilette avec lui, il ne l'a pas encore utilisé. Le sale sale.

Ce soir, fête de la musique ! J’exhorte à la sortie, mais la bête rechigne, freine des quatre fers et me prive ainsi de voir ma prof d'anglais accessoirement chanteuse lyrique qui faisait un show ce soir. Au lieu de quitter l'appartement à 18h30 comme nous en avions convenu, l'animal traîne encore la patte et nous n'avons même plus le temps de ramener le caddie au Leclerc. Nous quittons – ENFIN – ma demeure alors que l'horloge indique 22h passée. Mais avec ses conneries nous n'avons pas même eu le temps de dîner et bientôt l'imbécile congénitale se plaint d'une faim tenaillant son estomac. Il me traîne – encore – au macdalle et chouinant pour m'inviter, encore, il me force à prendre un frappé à la vanille alors que j'ai une sainte horreur de ce truc. Bon gré mal gré j'avale mon frappé qui, habillé comme je l'étais, et me forçant à sucer une paille me fait me sentir bien... observée par les mâles alentours, y compris mon accompagnateur qui, grognant, se frotte avec vigueur contre un des lampadaires publiques. Excité, il me contraint à hurler comme je l'aurai fait au Hellfest car il veut entendre mon cri de bête, s'imaginant sans doute que je ferais pareil s'il venait à me chevaucher. Prudente, je marche le plus loin possible de lui.

Mais l'animal est pervers, passant devant un glacier, il me force encore à prendre une glace, ne me laisse pas même choisir le parfum, et me colle l'affaire dans la main, regardant et guettant mon piercing entrer en contact avec la glace. De temps en temps il jette un regard à mon ventre : veut-il me chevaucher ou me bouffer ? Voilà maintenant qu'on dirait qu'il cherche à m'engraisser...

Le viking serait-il cannibale... ? Un viking anthropophage ? Fichtre.

Après des errances sympathiques – ou pas, ça dépendait – nous tombâmes nez-à-nez avec mon ami Florent, que Law se hâta de saluer d'un clin d'oeil et d'un mordillement de lèvre. Croit-il que les gays se saluent de la sorte ? Est-il à ce point en manque de sexe qu'il serait prêt à se faire... ? A... un autre homme ?

Le viking serait-il bisexuel ?

La théorie de la très grande faim de l'animal se confirme alors que ses yeux tombent systématiquement dans les décolletés et s'écrasent sur les reins des damoiselles environnantes.

Insortable est le viking.

N'en tenant plus, je le traînais par les cheveux, comme il est de coutume chez eux, jusqu'à l'appartement où, après avoir déposé une écuelle près de la baignoire, je voulus l'enfermer dans la salle de bain. Mais la bête fourbe s'était déjà échouée dans mon plumard et ronflait, les chaussures encore aux pieds, salissant mon drap, et embaumant généreusement la pièce...

Le viking est une couille molle qui ne tient rien. La preuve, il dort déjà et ne fera pas son rapport.

Nora reporter, pour vous LGJ

(Qu... Quoi ?! Dundun ne connaissait pas le sirop de violette ?! Si j'avais su, je l'en aurai gavé, tiens D: ! )

(En tout cas, je suis super fan x) )

Troisième jour : je vis toujours !

Evidemment hier soir, couchée tard, en particulier après le numéro de l'animal qui m'a bassiné pour que je lui chante des chansons jusqu'à pas d'heure, émerveillé qu'il était parce qu'il trouvait que « [j'imitais] à merveille Amy Winehouse, Patricia Kaas et Mademoiselle K ! » et que j'avais une voix magnifique, et blablabla. Eh beh oui, forcément, la drague viking (qui consiste donc en une tentative de viol) n'ayant pas donné de résultat concluant, il fallait bien qu'il tente la technique de la sur-complimentation ! Bref. Après donc ce coucher tardif et une nuit agitée, j'espérais pouvoir faire une looongue et grosse grasse matinée (ben ouais c'est qu'il me fait accumuler de la fatigue en plus le con parce que tenter de survivre à ses attaques sexuelles c'est fatigant, hein ! Pis tenter d'éviter ses gavages forcés comme si j'étais une oie ça l'est aussi ! Bref.) mais non ! Raté ! Car non content de me réveiller dès qu'il se levait du lit ou se recouchait, il me réveilla définitivement à 11h30 : « Dis, faudrait peut-être qu'on mange... ? » Comprenez : « Toi femme, moi homme. Toi cuisine, moi glandage pendant que toi cuisine, puis moi manger et toi manger restes à moi ! »
Bon, passons sur les détails, je n'avais plus guère la force de batailler pour ça, aussi me pliais-je gentiment à son exigence, d'autant plus qu'il avait – enfin – pris une douche ! Si si !
Le déjeuner passé, une amie à moi passe pour déposer des sacs remplis de ses affaires pour son déménagement. Mais passons. Ne voilà-t-il pas que le viking vient s'asseoir tout près (et quand je dis tout près c'est que plus près il aurait fini sur ses genoux...) ? Mon amie, gênée, ne dit rien, sourit, contrite, essaye de se décaler et finalement part avant même d'avoir fini la bière que je lui avais offerte à sa demande.

Le Viking est incivile. Je dis bien incivile, et non un civil.

Bon, je pensais que nous pourrions prendre l'air, mais non, le viking veut larver dans le lit, m'y entraîner avec lui, et puis geeker – encore – etc, etc. Heureusement, mon nouveau rendez-vous chez le kiné me sauve la mise, je ne suis obligée de me plier à ses exigences que brièvement, et je file sournoisement.
Bon, je vous épargne cette heure de souffrance parce que je vous tirerais des larmes. Fourbue, je rentre enfin à l'appartement, espérant – naïve, naïve que je suis ! - que l'énergumène ait au moins un peu ranger l'habitat – un peu, au moins. HAHA ! You foolish ! Tu parles Charles et autre tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'au rectum ! Les assiettes non débarrassées, la bouffe restante non empaquetée, tout laissé en vrac sur la table, etc. J'en ai presque envie de pleurer. Mes jambes me soutenaient à peine et je m'assois douloureusement en massant mes genoux et mes cuisses endolories tandis que du fond du lit, caché derrière son écran, l'animal lève à peine sa truffe humide vers moi. Au moins suis-je sûre que ce soir il ne me tannera pas pour que je lui chante de nouvelles chansons.
Un peu reposée je suis donc contrainte de ranger un peu l'appartement avant de le rejoindre dans le lit et de me mettre à geeker à mon tour... Et là... Mes amis, accrochez-vous bien. Law. Law le viking. Law l'intransigeant, le fourbe, le fou ! Law quoi ! Law aux cheveux longs, écoutant Metallica, System of a down, tout ce genre de truc... est fan et connait toutes les chansons de Lady Gaga et Christina Aguilera PAR C-O-E-U-R ! Je vous jure, c'est hilarant. Vraiment. Avec ses beaux cheveux blonds et longs, on dirait une pucelle de boîte de nuit.

Law le viking est une shemale.

Bref. Passons le dîné et tout ça, on s'en tamponne un peu. On décide – enfin surtout moi – de sortir pour lui montrer un peu le palais des papes, enfin LE seul truc à voir à Avignon parce qu'à part des musées sinon... Bref. V'là t-y pas que quelques minutes à peine plus tard il veut encore me faire bouffer une glace. Cet homme en veut à mon ventre. Ou alors il espère que la graisse fera pousser mes nichons. Mais c'est peine perdue sur ces terres. Pour me détendre, alors qu'un groupe de musique joue sur la place du palais des papes, je me mets à danser avec de jeunes inconnues, et bien évidemment, malgré mon insistance, monsieur se refuse à danser. Évidemment me direz-vous : il matait ! Et bien oui ! Le vil pleutre, lâche, dégoûtant, répugnant personnage !

Law le viking est un voyeur.

A la suite de quoi nous avons marché un peu au hasard jusqu'à ce que nous tombions sur le carrousel... Évidemment je vous laisse deviner : yeux larmoyants de l'animal, gémissements, vagissements, morve au nez et... je craque. Oui, je suis faible, mais en même temps trois jours de ça, c'est chiant. Surtout face à un viking de 20ans à qui on peut difficilement mettre une fessée. Enfin ça dépend. Bref, nous montons sur le manège, nous installons sur deux chevaux. Et... C'est partiiii ! Bon, il faut encore l'occuper une fois sur sa monture, lui faire des grands sourires et des coucous alors même que je suis sur le cheval de bois jouxtant le sien.
Après quelques déambulations dans cette si grrrrande ville qu'est Avignon et après qu'il ait encore insisté pour aller voir les remparts, nous rentrons à l'appartement où, bien entendu, rien n'a encore été débarrassé... Aussitôt, prétextant la nécessité de faire le compte-rendu dû au forum je me suis jetée sur le pc afin d'éviter le rituel dont j'ai déjà parlé : celui du saucisson de montagne.

L'animal vient de s'enfermer aux toilettes pour « davantage de concentration ». Mon cul oui. Je ne veux même pas savoir ce qu'il va y faire avec un accès à internet sur son téléphone... Youpr0n, hein ? Cochon.

Law le viking est un gros dégoûtant.

Là, il est 00:42, et je vais encore devoir supporter un caprice pour un RP puis pour des films et vous verrez qu'il ne voudra pas aller se coucher sans que je ne lui ai lu une histoire et chanté une chanson... Fichtre et foutre. Voyons cela d'un œil positif : il me prépare pour les gosses dont je vais avoir la charge cet été. Youpie.

Nora reporter, pour vous LGJ !

Eh beh oui, forcément, la drague viking (qui consiste donc en une tentative de viol) n'ayant pas donné de résultat concluant, il fallait bien qu'il tente la technique de la sur-complimentation !

LE SAVIEZ-VOUS : Chez les vikings, une tentative de viol est punie par... les deux bras arrachés

Vazy mais comment tu démontes mon argumentatiooon !

Viens lui arracher les bras =D Avec les dents =D

Eeeeeh oh, j'ai une hache, spa pour rien (j'peux toujours essayer avec les dents...)

L'idée que ta bouche touche ses bras le rend tout chose... Mais pourquoi tu me l'as excité comme çaaaa ?

*fuis*

Enferme la bête quelque part ! Et surtout, ne dors pas la lumière éteinte ! Il pourrait en profiter pour assouvir ses pulsions secrètes (enfin...) et inavouées (mouais...). Enferme-toi avec des vivres, sait-on jamais.

Le taser est une arme de choix pour se défendre. La bombe au poivre aussi, en particulier contre les agressions (testé et approuvé !) mais plutôt inefficace - voire dangereux - par temps venteux.

J'aurais dû en prendre pour le HF surtout >_<

Quatrième jour : l'animal montre des signes de faiblesse.

WAOH ! Mais quelle activité aujourd'hui! (this is irony). Levés fort tard nous n'avons strictement rien foutu aujourd'hui. Le caddie ? Boaf, toujours dans le hall de mon immeuble. Le ramener aujourd'hui ? Nooooooaaaan... Flemme ! Surtout le viking. Il larve depuis je ne sais combien d'heures sur mon parquet flottant, couché près de la cage d'Azénor (dit Pouic).
Nous devions sortir mais l'animal grogne et se tord par terre : il veut rester ici à glander et ne rien faire de ses dix doigts (ça, ça ne change pas beaucoup de toutes façons...)
Pour passer le temps, alors que je fais à manger, je mets un film, Petits meurtres à l'anglaise. Ah ! L'animal se réveille, il adore de nombreux acteurs jouant dans le film. C'est parfait. Tel un môme, il se tient tranquille devant l'écran, la bave à la commissure des lèvres, hypnotisé par la boîte à images qui bougent.
Le repas s'achève et... évidemment l'être infâme reste vautré sur le lit tandis que, bien sûr, en bonne femelle, je fais la vaisselle...
J'essaye une nouvelle fois de le convaincre de sortir, mais c'est peine perdue et l'imbécile reste prostré sur son ordinateur à jouer à buter des gens. Il est à fond, hurle comme une fillette quand il se fait descendre... Au moins c'est drôle. De mon côté, pour me détendre, je bute mes sims.

Avant de me faire plaquer, j'avais pour projet de faire se rencontrer Law et mon compagnon, ainsi, y tenant toujours, je propose à ma bête domestiquée ce qu'il en pense. Mais noooon, il a la flemme, de toutes façons il a « mal au doooooos, et dehors il fait trop chauuuuuuud, et puis en plus j'suis fatiguéééééé, j'veux qu'tu me chantes une chansoooooon ! »

Connard.

Bref, petite soirée sympathique annulée. A la place ? Oh, bah geekage. C'est vrai que ça nous change de quand on Geek.
Des événements marquants dans cette journée ? HAHA ! A part que je me sois fait chier comme un rat crevé avec la lèpre (Law) qui continue de le ronger ?
Non.
Rien.
Que dalle.
Nada.
Nothing.
Nichts.


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Cinquième jour : Reprise d'activité... ?


Aujourd'hui on s'était promis de ramené le caddie... ON L'A PAS FAAAAIT ! =D

Bref.

Réveil en douceur, pour une fois, en fait c'est Azénor qui me tire du lit en couinant comme une tarée et courant à toute bringue dans sa cage. Pov' bête, l'animal Law qui vit avec nous en ce moment la traumatise, en même temps je la comprends, il a l'air bien plus animal qu'elle !
Bref. Vous l'aurez compris comme tous les matins c'est geekage (car oui, on dirait un vieux couple avec ses petites habitudes : dodo jusque 11h30, geekage pendant 2-3h, puis mangeage... C'est triste.)

Bon, allez, je décide de lui faire plaisir et je lui fais des crêpes bretonnes : avec du BEURRE ! Il est tout content, s'empiffre comme un cochon, remue la queue et se frotte contre moi en ronronnant. Limite il me mettrait la queue dans le nez comme les chats. Mais, fort heureusement, il s'en abstient. Youpie, déjà ça d'éviter.
Comme d'ordinaire, je vous laisse imaginer qui se tape la vaisselle, encore une fois.

Je le laisse gagatiser avec Azénor et même la porter un court instant tandis que je nettoie sa cage. Pour une fois le viking est calme, attendri qu'il est par la petite boule de poils qui le renifle.
Le temps d'un câlin, nous prenons la petite bête avec nous sur le lit, elle s'y balade joyeusement jusqu'à ce qu'elle nous y fasse un superbe cadeau... : UN PIPI AU LIIIIIIIIIIIIT ! Ouiiiii ! (et moi qui m'attendais à ce que ce soit Law qui me fasse ça...!)
Bref. Faut changer les draps. Eh bien ce rustre ne m'aide pas pour un sous. Prenant une crêpe il me regarde faire en grignotant une autre crêpe... J'vous jure, je suis pas aidée...

Bon, on ne tenait pas à rester enfermé toute la journée donc... On va au cinéma ! (et ouais, on sort de mon appart' qui est une toute petite pièce pour aller s'enfermer dans une autre petite pièce ! Bon, un peu plus grande, d'accord...)
N'allez surtout jamais au cinéma avec Law le Viking, il commente ABSOLUMENT TOUT. Des sponsors et partenaires du films jusqu'au cil ayant réchappé au mascara de la jeune actrice principale. De fait, au lieu de pouvoir profiter pleinement du film absolument génial (Moonrise Kingdom), je suis en permanence agacée par cet abruti qui, en plus, tente des techniques d'approches dignes de mon adolescence : le coude sur le même accoudoir qui du coup se touchent et tentative pour attraper ma main, même main qui tente de glisser sur mon genou, tête qui penche vers la mienne, etc.
Et encore ! Je vous épargne les détails de son excitation quand j'ai dû chausser mes lunettes afin de regarder le film... Catastrophique cet homme.
Nous sortons du cinéma, et il me fait un nouveau plaidoyer pour que nous nous arrêtions dans un bar, il ne veut pas rentrer tout de suite, blablablaaa... On dirait vraiment un gosse : il ne veut pas sortir et une fois qu'il est dehors il ne veut plus rentrer...
Et là... Mais au secours ! V'là qu'il me gonfle avec sa vie sentimentale, tout en se penchant vers moi d'un air séducteur/de connivence, tout en avançant simultanément une main vers la mienne qui serre fortement mon briquet.
Répugnant personnage.
En plus il pue, il met pas de déo. Argl. Façon Pierre, le chef de la tribu des cheveux propres, il joue avec ses cheveux, et ça fait à peu près autant d'effet... C'est à dire une putain d'envie de rire. Mais je me retiens, ma maman m'a dit que c'était pas bien de se moquer des handicapés et des gens qui sont incapables de se rendre compte de leur connerie.

Bref. Je parviens à le convaincre de rentrer et à peine un pied posé dans l'appartement, il pique une nouvelle crêpe avant de se remettre en caleçon (ah oui parce qu'il vit en caleçon, et je vous jure qu'ils sont tellement laids qu'ils piquent les yeux et les font saigner.) et de s'étaler sur le sol. J'essaye de le motiver à faire quelque chose, mais l'animal se dit tristounet. Tout ça parce que j'ai refusé de lui chanter une chanson en lui montrant mes nichons... J'vous jure, c'est pas facile tous les jours.

Saoulée, je vais m'échouer dans le lit avec un Walt Disney histoire de me détendre et je m'endors devant, oubliant que le Viking s'est lui-même endormi sur le sol...

T'as des lunettes ?
Tu lui as refusé tes nichons ?

FEMME SATANIQUE ! D:

Mais je me préserve pour toi <3

Pieuse et chaste.
Brave petite ♥