Nom : De la Lampe !
Prénom : Génie
Surnom : Shania (Genie était déjà pris donc je lui donne un surnom !)
Age : Des centaines d’années
Sexe : Femelle
Race : Génie de la lampe…
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Histoire :
Quand Aphrodite a une grosse accumulation de pouvoir dont elle ne sait que faire, elle fait parfois revenir un Dieu ou une Déesse. Et bien cette fois-là, c’est moi qu’elle a créée. Je viens du mythe de la lampe d’Aladin, vous savez, l’histoire racontée par la belle Shéhérazade. Aphrodite a voulu envoyer un objet qui récompenserait les bonnes âmes lui ayant permis d’avoir un pouvoir encore plus grand. C’est dans cette optique que je suis née. Elle a d’abord créé la lampe, une magnifique lampe à huile brillante de mille feux. Brillante oui, mais pas partout. Sur l’un des flancs de celle-ci, on peut y distinguer une écriture. C’est comme si l’écriture était couverte en permanence de sable fin la rendant peu lisible. Pour la déchiffrer, il faut donc frotter un peu pour faire disparaître la poussière.
Ensuite, elle a glissé dans cette lampe une partie de son essence magique, pas l’essence complète, une essence avec des restrictions. Cette essence, c’est moi. Et puis, elle a demandé à Zéphyr de me transporter loin de l’Olympe. J’ai donc atterri dans un désert en hommage à mes fausses origines orientales. Là-bas j’ai attendu, j’ai attendu longtemps mais à l’époque le temps n’avait pas d’emprise sur moi et une secondes ou quinze mille ans avaient le même effet. Un jour, j’ai ressenti la Lampe bouger, être chauffée par un frottement. L’enchantement d’Aphrodite me poussa hors de ma lampe et pour la première fois, j’avais un maître.
Je lui ai énoncé qu’il avait droit à trois vœux. La première chose qu’il m’a demandée fut d’être riche. Je l’ai rendu riche. La seconde demande fut une belle épouse. Il a eu une belle épouse. Le dernier vœu fut de devenir beau. Il est devenu beau. Sans attendre, j’ai disparu dans une volute de fumée, je suis retourné dans ma lampe. Sous les yeux de l’homme la lampe s’envola pour aller filer vers une autre contrée où j’ai dû attendre mon nouveau maître. Pendant ce temps, lui comprit vite que ces vœux étaient des poisons. Pour cause, sa femme l’assassinat pour récupérer son argent. Dès que l’homme mourut, la femme et l’argent disparurent : puisque l’énonciateur des vœux n’était plus, ses vœux n’avait plus lieux d’être, ce n’est pas héréditaire, du moins pas dans ces conditions.
Suite à cet homme, j’ai eu de nombreux maîtres et maitresses ayant tous des vœux plus ou moins étranges. Ce fut un nouveau maître, un jeune homme au grand cœur qui changea ma vie. Son nom était Sébastian. Quand il me vit, il tomba sous mon charme. Il devint fou amoureux, au point de vouloir passer sa vie avec moi. Il formula donc son premier vœu : vivre jusqu’à sa mort auprès de moi. Je lui accordais. Il garda ses deux autres vœux pour plus tard. Je fis donc ce qu’il m’avait demandé, à savoir rester auprès de lui. Sébastian constata très vite que cette présence était presque fantomatique. Je ne lui parlais pas, je ne l’aidais en rien, je ne montrais aucun signe d’affection ou même de répulsion. J’étais là, c’est tout. J’attendais les deux autres vœux, c’était la seule chose qui faisant que j’écoutais ses paroles avec attentions, sans jamais les commenter.
Dépité par mon inaction, Sébastian décida que je devais me comporter comme une épouse et non pas rester assise à longueur de temps sans rien dire ! Il fit donc son deuxième vœu : faire de moi une épouse. Je devins donc sa femme. Cela impliquait donc que je remplisse ce rôle. Je cuisinais pour lui, je faisais le ménage pour lui, j’ai couché avec lui…on peut dire que j’étais une épouse idéale. Beaucoup m’aurait trouvée parfaite, à un détail près. Je faisais les choses pour les faire, si cela avait été connu dans ce coin de Terra, on aurait pu me comparer à un robot. Sébastian s’inquiéta donc de me voir comme ça, il me demanda pourquoi je n’arrivais pas à montrer ne serait-ce qu’une pointe d’affection à son égard. Même du dégout pourvu que je réagisse. Je lui ai expliqué que j’étais incapable de ressentir les émotions que pour moi, ça n’existait pas. Il du réfléchir durement et longtemps pour formuler son dernier vœu. Il m’offrit d’avoir des sentiments.
J’ai eu l’impression qu’une explosion avait creusé mon cerveau. Toutes ces émotions qui s’amoncelaient en moi me perturbèrent. Pendant des semaines je fus incapable de me contrôler. Colère, tristesse, amour, bonheur…et tant d’autre. J’avais une conscience humaine et ce pour toute mon éternité. Sébastian se montra patient avec moi, me dévoilant comment apprivoiser mes états d’âmes. A la faveur du temps, j’ai fini par vraiment apprécier sa présence, il devint mon premier ami, puis mon premier amour. J’ai découvert les simplicités de la vie, comme le bonheur de respirer une simple fleur, s’embrasser au clair de lune. J’ai aussi découvert la colère d’une dispute mais cela n’entacha pas mon gout pour la vie.
Malheureusement, Sébastian n’était qu’un humain et malgré mes pouvoirs, j’étais incapable de prolonger sa vie. C’est vers ses quarante ans, âge avancé pour l’époque, que Sébastian me quitta. Dès que son dernier souffle fut expulsé, je me retransformais en cette poussière d’étoiles et je filais retrouver ma lampe. Je n’ai même pas eu le temps de l’inhumer et je n’ose imaginer ce qu’il est advenu de son corps laissé ainsi à l’abandon Je pensais que la mort de Sébastian me rendrait mon inconscience, ce qui m’aurait arrangé, mais il n’en fut rien. Je suis resté enfermée dans cette toute petite chose, ressentant le temps passé, les nombreux mois, puis les années qui s’écoulaient dans ce qui s’approchait pour moi du néant. Le seul avantage est que la disparition de Sébastian ne provoqua chez moi qu’un temps de tristesse, avant de s’affadir.
Quand j’ai senti qu’on frottait la lampe, j’ai exulté de joie en sortant telle une fusée. Je fis exploser un véritable feu d’artifice. L’homme un peu surprit fut ravis d’apprendre qu’il avait trois vœux et sans vraiment y réfléchir les fit. L’un d’entre eux me conduisit à devenir son esclave. Beaucoup penseraient que je pouvais être malheureuse de cette situation, pourtant, c’était pour moi un moment de liberté. Contrairement à Sébastian, lui avait une vie bien plus longue et comme convenue par mes lois dictées par Aphrodite, je ne pus passer que cent ans auprès de lui. Si Sébastian avait été un ange, lui était un démon. J’ai découvert les sévices d’une torture physique et morale, sévices qui n’avaient de cesse de me convenir. Je ne suis pas sadomasochiste, c’est juste que j’étais vivante.
J’ai fini par m’habituer à ce système d’esclavage et à apprécier celui qui était mon maître. Je pense pouvoir dire que lui aussi m’appréciait car quand je lui remis en mémoire que le terme des cent ans arrivait, il m’a promis de faire en sorte de me retrouver et de me rendre ma liberté…à sa façon. La centième année se présenta et comme prévu, je disparu des yeux de mon maître et je m’envolais vers une nouvelle destinée. Depuis combien de temps j’attends que quelqu’un veuille bien m’offrir cette destinée ? Je ne sais pas où a atterri cette maudite lampe mais visiblement, le passant s’y fait rare !
Description physique :
Pour me décrire réellement, je dois avouer ma nature, une nature magique à l’état brut. On pourrait me comparer à de la fumée ou de la vapeur. Je suis intangible et presque invisible. Heureusement, je peux adopter une forme plus concevable pour les yeux des mortels. Aphrodite m’a dessinée. Elle a fait de moi une femme, une très belle femme qui doit faire naitre le désir chez l’autre.
Si dans ma globalité je ressemble à une humaine, on voit tout de suite une singularité : ma chevelure. Elle est très longue, soyeuse et délicatement ondoyante. Sa couleur varie entre le vert émeraude et le bleu saphir pour le plus souvent se fondre l’un dans l’autre afin de donner un magnifique turquoise. Mes yeux ont la même particularité et s’accordent à mes cheveux. Mes prunelles brillantes posent sur ce monde un regard plein de candeur et de douceur. Mon visage est finement dessiné avec des traits plutôt ovales. Mon nez est tout aussi fin, légèrement en retroussette me donnant cet air mutin. Quant à ma bouche, elle est pulpeuse et subtilement rosée, toujours fraiche et brillante.
Mon corps lui a été façonné pour être désirable. Je suis donc quelqu’un de grand à la silhouette élancée et gracieuse. J’ai des formes généreuses, en rondeurs, sans tomber dans la disgrâce. Une poitrine lourde et généreuse, un ventre finement musclée et un fessier rebondi. J’ai aussi ce qu’on appelle des hanches larges et des cuisses bien faite, accueillantes…
Ceci est la forme que j’ai lorsqu’on me rencontre mais je peux en prendre beaucoup d’autres, au gré des envies de mes possesseurs. Les vêtements ne sont pas un soucis pour moi, je porte ce que je veux puisque je fais tout par magie.
Caractère :
Au départ, Aphrodite ne m’avait pas pourvu de conscience affective, entendez par là que je n’avais pas idée de ce qu’était une émotion. J’étais neutre, incapable de voir le bien et le mal, incapable de prendre parti pour quoi que ce soit. Tout m’était égal et me passait par-dessus la tête.
Aujourd’hui c’est différent, je sais que je suis en vie et pour moi, c’est dramatique. Mais je vais d’abord vous parler de mon caractère propre. On peut dire que je suis une personne sympathique. J’aime vivre, rire, chanter manger…des choses simples pour les autres mais qui s’avèrent parfois inaccessible pour moi. C’est pourquoi je chéris la vie, je la croque à pleine dents quand cela est possible. Je ne suis pas compliqué et j’aime que la joie soit autour de moi.
Ce qui m’est dramatique, un grand mot j’en conviens, c’est que je ne suis pas libre. Je ne suis pas une esclave, d’ailleurs je préfère en être une, je suis surtout prisonnière de ma lampe. Lorsque ma mission est terminée je dois retourner dans la lampe où il n’y a rien, rien que le noir, le vide...le silence. Avez déjà passé plus de deux cents ans dans ces conditions ? Croyez-moi, il y a de quoi déprimer et je voudrais parfois mettre un terme à cette vie qui n’en est pas une…mais malgré mes pouvoirs, je suis incapable de réaliser mes propres souhaits, un comble non ?
Situation de départ : Expérimentée et sans complexe.
Autres : Si mes pouvoirs sont en réalité quasiment illimités, il ne faut pas négliger les contraintes qu’Aphrodite a posées. Ainsi, il m’est impossible d’utiliser ma magie pour moi-même, hormis le fait de pouvoir m’habiller. Seules les utilisations visant à réaliser un vœu me sont permises.
Je ne peux pas forcer les sentiments d’autrui, ni faire aimer, ni faire détester mais je peux forcer au mariage ou à la soumission par exemple.
Je ne peux ni tuer, ni rendre la vie.
Quand vous me demandez de rester auprès de vous, même en tant qu’esclave ou concubine, c’est pour une durée de cent ans maximum. Ah oui...et je ne serais qu'une simple humaine, inutile de croire que vous aurez mes pouvoirs.
Si vous recherchez le pouvoir magique, sachez que je ne peux donner qu’un fragment de puissance, à vous de faire le reste en vous perfectionnant. Aphrodite n’a pas non plus envie de voir débarquer des Dieux toutes les deux minutes…
Les vœux n’ont pas pour vocation d’être héréditaire, ainsi si je vous donne un pouvoir, vos enfants ne l’auront pas et si vous ne faites pas fructifier l’argent que je vous donne, ces mêmes enfants se retrouveront à la rue…
J’énonce les règles à chaque fois que je rencontre un maître, si vous souhaitez une chose impossible, non seulement elle ne se réalisera pas, mais de plus vous perdrez un vœu.
Concernant ma connaissance sur l’existence d’Aphrodite, je suis, comme ses prêtresses, liée au secret. Jamais je ne le révèlerais et vos vœux n’y feront rien.
Vous ne pouvez pas souhaiter que les lois concernant les vœux disparaissent...et trois vœux, c'est trois vœux...
Comment avez-vous connu le forum: Google.
Avez-vous des moyens de faire connaître le site autour de vous? Si oui lesquels: Bouche-à-oreille ?
