Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 15 vendredi 25 mai 2012, 18:23:28

L’esprit de Konaka semblait tourner à toute allure, alors que la jeune femme commençait à comprendre le sens des paroles de Zala. Quand Zala lui annonça qu’un chat ferait plaisir à la Déesse, Konoka eut un léger sourire, signe que ce cadeau-là ne poserait aucune difficulté. Ça faisait un souci de moins, et c’était tant mieux. La femme lui posa alors une question :

« Dites... si j'était simplement un cobaye pour les vagabondes, ça veut dire que j'ai été sorcière dans une autre vie, avant de devenir immortelle ? »

Haussant les sourcils, Zala réfléchit brièvement, avant de lui répondre :

« Pas forcément. Les Vagabondes prenaient n’importe qui. Je dirais que ça a été une simple coïncidence. Tu sais, les Vagabondes ne recherchaient pas sans raison un moyen de ne pas vieillir. La mort, vois-tu, est un pari risqué. On ne sait, ni quand, ni , une âme se réincarne, et, comme je te l’ai dit, il est théoriquement impossible de se souvenir de ses existences passées. Les puissantes sorcières réincarnées ont parfois des fragments de leurs anciennes existences, mais ça reste très aléatoire. La réincarnation n’est pas une réponse à tout, et, généralement, les sorcières réincarnées ignorent qu’elles sont des sorcières. Tout ça est assez compliqué, et je ne suis pas la mieux placée pour répondre à tes interrogations. Notre Déesse pourrait le faire, elle pourrait lire dans ton esprit, voyager avec toi dans les profondeurs de ton âme pour y découvrir tes anciennes existences, mais c’est un choix qui t’appartient. »

La sorcière tekhane alla ensuite ouvrir un placard, en sortant un paquet de madeleines, et s’assit près d’une petite table où elle mangeait. Elle croqua dans la madeleine.

« Avant de t’emmener voir notre Déesse, puisque je suppose que tu le souhaites, nous allons devoir t’aider à utiliser la magie qui sommeille en toi. Pour cela, je te recommande d’aller te doucher, et de manger un peu. Tes vêtements doivent être propres, maintenant. Je préfère t’entraîner un peu avant de te conduire à notre Déesse. »

Pour cela, Zala avait un terrain d’entraînement idéal. Il lui était impossible d’en savoir plus sur la jeune femme, mais cela ne voulait pas dire que son rôle était fini. Encore une fois, la sorcière tekhane voulait éviter d’offrir à Sha une insatisfaction, et pouvoir jauger un peu les capacités de Konoka.

« Une fois que tu seras prête, nous irons en forêt, à l’abri des regards indiscrets. J’ai une voiture. A toi de voir si tu me laisses le volant, ou si tu as envie de conduire. Et, si tu as faim, n’hésite pas à te servir. Fais comme si tu étais chez toi. »

Le planning de la journée risquait de s’annoncer assez chargé.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 16 mercredi 30 mai 2012, 12:17:21

La femme eu un bref moment de silence, avant de répondre à la "jeune" fille et de lui expliquer qu'en réalité, ces sorcières l'avaient enlevée comme elles l'auraient fait avec n'importe quel autre enfant. Elle lui expliqua ensuite le défaut de la réincarnation, notamment le fait de renaître n'importe quand et n'importe où, sans se souvenir des vie passées, d'où la recherche de l'immortalité, en restant jeune de préférence. Konoka avait donc été victime de la folie de ces femmes et avait bénéficiée de l'immortalité à leur place ? D'un coté, elle avait de la pitié pour ces Vagabondes, mortes en lui offrant le fruit de leur convoitise. Plutôt ironique comme fin. Mais puisqu'il s'agissait de sorcières, elles allaient sans doute renaître un jour, elles aussi...

La femme alla prendre ensuite un paquet dans un placard, avant de revenir s'assoir pour manger ses gâteaux. La jeune sorcière, elle, sentit son ventre gargouiller un peu. Dans le même temps, elle réfléchissait à la proposition. Voir ses vies passées ? Tans que ses souvenirs en tant que cobaye ne lui étaient pas ramenés à la mémoire, elle voulait bien. Elle était même curieuse de savoir ce qu'elle avait bien pu être, dans le temps...

- Avant de t’emmener voir notre Déesse, puisque je suppose que tu le souhaites, nous allons devoir t’aider à utiliser la magie qui sommeille en toi. Pour cela, je te recommande d’aller te doucher, et de manger un peu. Tes vêtements doivent être propres, maintenant. Je préfère t’entraîner un peu avant de te conduire à notre Déesse. Une fois que tu seras prête, nous irons en forêt, à l’abri des regards indiscrets. J’ai une voiture. A toi de voir si tu me laisses le volant, ou si tu as envie de conduire. Et, si tu as faim, n’hésite pas à te servir. Fais comme si tu étais chez toi.

Konoka ne se fit pas prier et pris une des madeleines pour la fourrer dans sa bouche. Parfois, elle se comportait un peu comme une gamine, la faute à son enfance quasi inexistante. Le fait de ne pas avoir de famille la pesait aussi, alors apprendre qu'elle pourra considérer les autres sorcières comme des sœurs, ça lui donnait un peu l'impression de retrouver une famille perdue. Sha devait être comme une sorte de mère protectrice envers elles...

Après s'être remplit la panse, la jeune fille se rendit dans la salle de bain et pris une bonne douche bien chaude, avant de se sécher et remettre ses vêtements propres. Une fois sortie et prête, elle s'adressa à la femme.

- Par contre, je n'ai pas mon permis... La date de validation risquerait de jouer contre moi...

C'est ce qui expliquait en grande partie le peu d'information à son sujet. En raison de son immortalité, tout documents comportant des dates étaient à proscrire, pour ne pas éveiller les soupçons à son égard.

- Au fait, je ne connais toujours pas votre nom...

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 17 jeudi 31 mai 2012, 15:21:12

Le plan de Zala convainquit Konoka, qui commença par englober l’une des madeleines de la sorcière tekhane, avant d’aller prendre une douche. Silencieuse, Zala remit la radio en marche. AC/DC chantait à tue-tête, et elle changea de chaîne. Non pas qu’elle n’aimait pas la musique terrienne, mais elle voulait connaître les actualités. Elle alla sur son ordinateur portable. Il n’y avait aucune chance pour qu’on remonte jusqu’à elle, mais la prudence s’imposait. Les médias ne disaient toutefois rien, et elle décida de retourner enquêter sur les Néo-Inquisiteurs. Il lui était inconcevable de quitter la planète en les laissant encore là. Ils étaient les ennemis des sorcières, et avaient manqué en tuer une ! Un tel affront ne saurait être pardonné.

*Pour autant, je ne peux pas non plus me permettre une vendetta personnelle... La Déesse attend que je lui rapporte une sorcière... Si je traîne trop, elle pourrait en être vexée...*

Zala réfléchissait donc à la conduite à adopter, lorsque la douche s’arrêta. Konoka ne tarda pas à ressortir, toute propre, avec ses vêtements, et annonça à la sorcière qu’il serait plus sage qu’elle conduise. La sorcière tekhane éteignit la radio et referma l’ordinateur portable, puis se releva. Elle allait récupérer ses clefs sur le porte-clefs situé près de la porte, et lui répondit :

« Je m’appelle Zala, dit-elle simplement. Quand nous en aurons le temps, je te dirais tout ce qu’il y a à savoir sur moi et sur notre Déesse. Il y a dans notre temple une bibliothèque, où tu pourras t’instruire... Mais là n’est pas la question. Pour l’heure, il est temps que tu retrouves ce qui fait d’une sorcière une grande sorcière : tes pouvoirs, et ta fierté de femme. »

Zala parlait comme une Tekhane. Bien qu’elle soit recherchée sur Tekhos comme criminelle et traîtresse, elle restait malgré tout une Tekhane pure souche. La Déesse n’avait fait que renforcer ses convictions à l’égard des mâles, et, pour elle, une sorcière soumise aux mâles n’était pas vraiment une sorcière. Un homme avait commis un affront impardonnable envers Konaka ; il était juste que cet homme paie.

Les deux femmes sortirent du studio, et Zala le ferma, puis descendit par un escalier externe menant à un petit parking. Elle n’avait pas une voiture de sport, mais une simple Citroën C3. La sorcière tekhane monta à l’intérieur, et démarra. La radio se mit en marche, répandant une musique de rock japonaise. Mettant le son en sourdine, Zala s’engagea sur l’autoroute urbaine. Les voies inverses étaient bouchées sur le périphérique, les gens affluant au travail.

« Il faut aller dans la forêt, expliqua Zala. C’est là que j’ai déposé l’un de ceux qui ont tenté de te tuer hier. »

La Citroën mit une petite vingtaine de minutes à rejoindre les routes sinueuses filant à travers la forêt, Zala ne respectant pas vraiment les limitations kilométriques. Elle se gara sur un petit sentier isolé dans un crissement de pneus, et en sortit, avant de donner des explications supplémentaires :

« Suis-moi... Il y a un peu de marche à faire. »

Les deux femmes se perdirent dans la forêt pendant une bonne vingtaine de minutes, jusqu’à ce que Zala aperçoive une espèce d’entrepôt en acier, silencieux. Un peu plus loin, on pouvait voir les énormes machines d’une scierie, avec de nombreux rondins de bois.

« Il n’y a pas à s’en faire ; les bûcherons ne travaillent pas encore. Lorsqu’ils viendront prendre leurs outils, nous serons parties. »

Aucune clôture n’entourait la scierie, rien d’autre que des panneaux d’avertissement, qui interdisaient aux gens d’approcher. L’entrepôt, lui, était normalement fermé, mais on pouvait voir que le cadenas avait été crocheté. Zala ouvrit les grandes portes. Il y avait, dans le grand entrepôt, de la poussière, des étagères industrielles, d’autres véhicules, notamment un énorme camion, mais aussi, retenu par des chaînes, un homme qui avait un scotch solide sur les lèvres, et était torse nu. En les voyant, il se mit à gémir. Les chaînes le tiraient par les bras.

« Voilà l’un de ceux qui ont tenté de te tuer. Je l’ai épargné, comme tu peux le voir, et j’ai même pansé ses blessures. »

La sorcière s’approcha ensuite d’un établi où on trouvait de nombreux outils pour la scierie. Des haches, des tournevis, des couteaux, des marteaux. Vu le regard effrayé de l’homme, on pouvait comprendre que Zala avait déjà du le torturer un peu, afin d’obtenir de lui des informations.

« Cet homme, Konoka, est semblable à tous les hommes qui ont laissé parler leur haine des femmes en des temps reculés de l’Histoire de la Terre, des hommes qui ont envoyé brûler vives des milliers et des milliers de femmes, généralement des innocentes, parfois des sorcières, des hommes qui se régalaient de les voir brûler. Entends leur souffrance, Konoka, et ressens-là. Je veux que tu le fasses souffrir, je veux que tu réveilles tes pouvoirs ensommeillés en laissant parler ta magie. Je veux que tu le tortures. »

L’homme gémit, semblant implorer la pitié des femmes. Sans ses amis, le Néo-Inquisiteur était beaucoup moins fier, et on pouvait voir, sur son pantalon, différentes taches indiquant qu’il s’était pissé dessus quand Zala l’avait interrogé dans la nuit.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 18 vendredi 01 juin 2012, 12:12:02

- Je m’appelle Zala. Quand nous en aurons le temps, je te dirais tout ce qu’il y a à savoir sur moi et sur notre Déesse. Il y a dans notre temple une bibliothèque, où tu pourras t’instruire... Mais là n’est pas la question. Pour l’heure, il est temps que tu retrouves ce qui fait d’une sorcière une grande sorcière : tes pouvoirs, et ta fierté de femme.

Après avoir obtenue le nom de la sorcière, Konoka la suivi donc  jusqu'à une voiture, qui roula plus vite que cela était autorisé sur l'autoroute, jusqu'à la forêt. Da là, elles continuèrent à pied et marchèrent près de vingt minutes, avant de tomber sur une scierie. La jeune fille ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiète sur la suite des évènements. Par entrainement magique, elle pensait devoir jeter des sorts pour faire resurgir son potentiel magique. D'où sa question : pourquoi la présence de l'un de ses presque meurtriers ? En entrant à l'intérieur, l'immortelle pu constater que le Neo-Inquisiteur était solidement enchainé et torse nu.

- Voilà l’un de ceux qui ont tenté de te tuer. Je l’ai épargné, comme tu peux le voir, et j’ai même pansé ses blessures.

- Mais... pour faire quoi ?


Zara se dirigea vers un établi avec de nombreux outils. Et vu la tête effrayé de l'homme, Konoka commença à comprendre ce qu'elle devait faire. Elle espérait toutefois se tromper...

- Cet homme, Konoka, est semblable à tous les hommes qui ont laissé parler leur haine des femmes en des temps reculés de l’Histoire de la Terre, des hommes qui ont envoyé brûler vives des milliers et des milliers de femmes, généralement des innocentes, parfois des sorcières, des hommes qui se régalaient de les voir brûler. Entends leur souffrance, Konoka, et ressens-là. Je veux que tu le fasses souffrir, je veux que tu réveilles tes pouvoirs ensommeillés en laissant parler ta magie. Je veux que tu le tortures.

Ses jambes en tremblèrent. Elle ? Torturer un être vivant ? C'était au dessus de ses forces. Quand bien même on avait agis sur elle ainsi, elle était incapable de rendre la pareille. Que ce soit pour la vengeance, le plaisir ou même le devoir envers une déesse, cela lui était impossible. Mais elle avait également peur d'être rejeter, de finir seule de nouveau. La jeune fille se fit donc violence et, toute tremblantes, avança vers l'établi à son tour. Elle hésita longtemps devant les outils, non pas sur lequel utiliser, mais si elle allait en prendre un ou non.

Après cinq bonne minutes de réflexions intense, elle en pris un au hasard, qui s'avéra être un long couteau, sans doute utilisé pour la pause midi des ouvriers. Lentement, elle se plaça devant l'homme et posa le tranchant au dessus de son bras. Mais elle n'alla pas plus loin.

- Je... Je peux pas...

L'arme blanche dans sa main tremblait et fini par tomber au sol lorsqu'elle la lâcha. Blesser volontairement une personne, elle ne le pouvait pas, c'était plus fort qu'elle. Elle recula de quelques pas en plaquant ses mains sur ses yeux ruisselant de larmes.

- Je peux pas... Je peux pas...

Tout au fond de son subconscient, quelque chose l'en empêchait. Cette même barrière qui empêchait ses souvenirs oubliés de refaire surface...

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 19 vendredi 01 juin 2012, 19:13:44

Zala déchanta rapidement. La patience n’était clairement pas le point fort de la sorcière tekhane, qui voyait la jeune sorcière trembler comme une feuille à l’idée de torturer quelqu’un, même un Néo-Inquisiteur. Soupirant, Zala réalisa que Konoka était une Terrienne avant d’être une sorcière, formatée avec la philosophie larmoyante de ce faible peuple. Un humain dénué de pouvoirs magiques n’était bon qu’à se soumettre, c’était aussi simple que ça. L’humanité s’abritait derrière sa technologie pour combler ses faiblesses naturelles, mais elle était naturellement encline à la soumission. Ce n’était pas pour rien que les Dieux voyaient en l’humanité la meilleure race. Ils étaient naturellement serviles. Konoka finit par pleurer, incapable de faire à cet homme le moindre mal, et Zala pesta. Ses instincts tekhans, sa fierté de femme, lui donnaient envie de gifler cette quiche molle !

Soupirant, Zala parla donc, d’un ton grave :

« Tu aimerais te dire que c’est la pitié qui t’empêche de le punir, mais c’est tout simplement parce que tu es lâche. La propagande terrienne, cette philosophie de la faiblesse, t’a embué l’esprit. Quand on frappe une sorcière, elle ne tend pas l’autre joue ! En quoi est-ce si difficile de laisser parler sa rage, Konoka ? Cet homme t’aurait violé, battu. Il t’aurait massacré le corps, t’aurait baisé comme une salope, avant de te tuer. Comment peux-tu hésiter à le battre ? Ce n’est même pas un homme ; il tient plus de l’animal que de l’être civilisé. Une telle créature ne m’inspire que du mépris et du dégoût. »

Le Néo-Inquisiteur pleurait. En voyant le couteau, il avait encore plus paniqué, tirant sur ses chaînes. Zala le regarda. Les yeux de la sorcière n’émettaient nulle compassion, rien d’autre que du dégoût, du mépris, et une indescriptible rage. Elle s’avança vers lui, ses doigts se mettant à crépiter, des éclairs et des étincelles jaillissant de ses ongles.

« Ce n’est qu’une question de justice... Quiconque attaque une sorcière se heurte au châtiment de notre Déesse. Que voudrais-tu faire, hein ? Le relâcher ? Le délivrer aux autorités terriennes ? La justice terrienne mettrait une éternité à le juger, et serait capable de le libérer. Cette créature ne mérite pas qu’on la juge. Tout ce qu’elle mérite, c’est la mort, et, si tu es incapable de la donner, alors laisse-moi agir ! »

S’approchant du Néo-Inquisiteur, Zala leva la main, et une série d’éclairs étincelants jaillit de ses doigts, frappant le torse du Néo-Inquisiteur. Les éclairs rebondirent sur son corps, frappant dans tous les sens, et le malheureux poussa des hurlements de douleur, étouffés par le bâillon, en se tortillant. Une odeur de chair calcinée ne tarda pas à emplir la pièce. Le corps de l’homme était secoué de violents soubresauts, et son torse se mettait à flamber. Un sourire de bonheur se dessinait sur les lèvres de Zala. Pour elle, c’était le pied ! Le torse noirci de l’homme laissait s’échapper une odeur de chair calcinée.

« Souffre ! Souffre pour celles que tu as tués ! »

Le corps de l’homme finit par se transformer en une espèce de torchère, et il finit par cesser de gémir, brûlant lentement. Zala arrêta alors ses éclairs, et ferma les yeux, respirant lentement. Elle s’était légèrement emportée
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 20 samedi 02 juin 2012, 16:00:54

Konoka ne voyait plus grand-chose de la scène, notamment parce que sa vue était brouillée par ses larmes... et aussi à cause de ses mains plaquées sur ses yeux. En revanche, elle entendit parfaitement bien la réplique de Zara.

- Tu aimerais te dire que c’est la pitié qui t’empêche de le punir, mais c’est tout simplement parce que tu es lâche. La propagande terrienne, cette philosophie de la faiblesse, t’a embué l’esprit. Quand on frappe une sorcière, elle ne tend pas l’autre joue ! En quoi est-ce si difficile de laisser parler sa rage, Konoka ? Cet homme t’aurait violé, battu. Il t’aurait massacré le corps, t’aurait baisé comme une salope, avant de te tuer. Comment peux-tu hésiter à le battre ? Ce n’est même pas un homme ; il tient plus de l’animal que de l’être civilisé. Une telle créature ne m’inspire que du mépris et du dégoût.

La jeune fille entendit alors des crépitements. Curieuse, elle retira ses mains et vit des éclairs au bout des doigts de la femme. Etait-ce de la magie ?

- Ce n’est qu’une question de justice... Quiconque attaque une sorcière se heurte au châtiment de notre Déesse. Que voudrais-tu faire, hein ? Le relâcher ? Le délivrer aux autorités terriennes ? La justice terrienne mettrait une éternité à le juger, et serait capable de le libérer. Cette créature ne mérite pas qu’on la juge. Tout ce qu’elle mérite, c’est la mort, et, si tu es incapable de la donner, alors laisse-moi agir !

Elle eu alors une vision de cauchemar... L'homme poussa de véritable hurlement de douleurs et de terreur sous les éclairs de magie qui lui brulaient l'épiderme, le calcinait, alors que la femme jubilais de bonheur et de joie. A cette vision, une autre s'imposa à l'esprit de Konoka. Celle d'une sorcière qui torturait avec joie ses cobayes, les brulants, les mutilants, les violant par pur sadisme. Elle revit cette même femme la torturer durant des heures et des heures, avant de la soigner pour mieux recommencer ensuite. Elle ne voyait plus que cette vision, souvenir oublier que Zara avait fait remonter à sa mémoire en torturant l'homme. La réalité n'avait plus d'emprise sur elle.

- NOOONN.... ARRÊTEER... NE ME FRAPPER PLUUUUS... J'ai...j'ai mal... vous me faites MAAAAL... Noooooon... PITIIIIIIER... HAAAAAAAAAA...

Elle se contorsionnait sur le sol, les mains plaqués sur le tête et les yeux fermer, une odeur de bruler remontant vers ses narines.

- Souffre ! Souffre...

- Nooooooooon... Pi..Pitieeer... J'en peux plus.... NOOON PAAAS ÇAAAAA !!!!! HAAAAAAAA !!!


Dans ses visions, son bourreau s'amusait à la pénétrer avec une barre de fer chauffée au rouge. Zara avait réveillée ses pires souvenirs. Ce n'était pas à cause de la pitié ou de la lâcheté que Konoka se refusait à torturer, mais parce que son passé avait été ainsi marqué par une sorcière, la traumatisant à jamais. Si l'amnésie l'avait protégée durant toutes ses années, ce n'était à présent plus le cas. Sa magie s'éveilla alors, faisant apparaître des lueurs dorées sur ses mains, et les lumières allèrent frapper l'homme, tandis que Zara faisait une pause. En quelque secondes seulement, la peau redevint blanches, les coupures se cicatrisèrent et la vie réintégra le corps meurtrit. Hors, la jeune fille ne se rendit compte de rien, toujours enfermée dans son délires psychotique.

- HAAAAAAAA !!! HAAAAAAAA !!! HAAAAAAAA !!! TUER MOIIIII MAIS PITIER, ARRÊÊÊÊTEEEER !!!! HAAAAAAAA !!!

Il faut savoir qu'à cette époque de sa vie, Konoka était encore une enfant et qu'elle avait endurée ça jusqu'à ses 26 ans... Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la vision de cette sorcière se superposa sur le visage de Zara et on pouvait lire dans le regard de la jeune immortelle, une terreur sans nom.

- Ne... NE M'APPROCHEZ PAAAAAS !!!

Elle recula maladroitement et précipitamment, tendant une main dans le but de la repousser et sa magie frappa de nouveau. Mais au lieu de blesser la sorcière, celle-ci dû ressentir ses forces revenir, toutes fatigues s'envolant. Konoka ne s'en rendit pas compte non plus et s'enfuis à travers le complexe, en larmes.

Ses pouvoirs étaient ceux d'une guérisseuse. Hors, une guérisseuse, ça ne torture pas...
Ça soigne...

[HRP: pour le coup, Zara n'a pas été très psychologue ;D]

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 21 samedi 02 juin 2012, 17:38:26

[HRP – Je n’ai jamais prétendu que Zara était une fine psychologue xD]

Zara s’était amusée à le faire souffrir, à tuer cet homme. Elle mit ainsi un peu de temps à réaliser que Konoka était entrée dans une espèce de transe. Se retournant, elle vit que cette dernière était prostrée sur le sol, en train d’hurler comme une hystérique, visiblement victime d’une crise.

« Hein ?
 -  HAAAAAAAA !!! HAAAAAAAA !!! HAAAAAAAA !!! TUER MOIIIII MAIS PITIER, ARRÊÊÊÊTEEEER !!!! HAAAAAAAA !!! »

Sur le coup, Zara ne savait plus quoi penser. Diable, mais qu’est-ce qui lui prenait ? Voilà que Konoka se mettait à péter les plombs ! La sorcière tekhane sentit alors une puissante magie à l’œuvre, et, en se retournant, elle vit le corps de l’homme cicatriser. Sa peau calcinée redevint blanche, ses organes fondus se reformèrent, et la vie sembla à nouveau l’habiter. Zara comprit alors pourquoi Konoka n’avait pas pu lui faire de mal. Elle était une magicienne blanche, ce qui était de plus en plus rare chez les sorcières.

Le regard de Zara croisa alors celui de Konoka, y lisant une peur irrationnelle, illogique. La sorcière tekhane tendit une main pour lui parler, mais Konoka se mit à s’exclamer, sa magie explosant autour d’elle :

« Ne... NE M'APPROCHEZ PAAAAAS !!! »

Décontenancée, la sorcière tenta de lui dire qu’elle ne comptait pas lui faire de mal, mais Konoka choisit de s’enfuir, en pleurant, laissant une Zara ébahie de stupeur. Derrière elle, le Néo-Inquisiteur se mit à parler. Son bâillon avait fondu avec les éclairs :

« Laissez-moi partir ! Je ne dirais rien à personne ! »

Zara ne l’écoutait même pas.

*Soit la magie a réveillé ses souvenirs, soit c’est le fait de le torturer... Ou les deux... Bon... Au moins, voilà une chose de faite. Konoka sait maintenant qu’elle est une sorcière, et c’est ce que je voulais... Il ne me reste plus qu’à la récupérer.*

L’homme continuait à l’implorer, et Zara ferma les yeux, avant de le regarder :

« T’épargner ? T’épargner pour quelle raison ? Si je n’avais pas été là hier, tu l’aurais tué. Exactement comme avec les autres. »

L’homme se mit à pleurer, essayant vaguement d’implorer entre deux sanglots la pitié de Zara. Soupirant, cette dernière fit jaillir ses fouets, alors que ses vêtements disparaissaient, son armure amplificatrice magique tekhane se mettant en place tout le long de son corps. Les deux fouets s’abattirent en même temps, l’un atteignant la tête de l’homme, la faisant fondre, tandis que l’autre le frappa à l’estomac, le tuant pour de bon. La magie blanche permettait de ressusciter les personnes si elles venaient juste de mourir, mais, ici, l’homme était bien trop endommagé pour revenir à la vie.

Rangeant ses fouets, Zara resta dans son armure, afin de mieux repérer Konoka. Elle suivit la signature magique de cette dernière, s’avançant dans la scierie. Elle sortit de l’entrepôt, marchant dans la cour, au milieu d’énormes empilements de rondins de bois, et d’autres machines, avant de parler d’une voix forte :

« Konoka ! Où es-tu ?! J’ai fait une erreur... Les sorcières guérisseuses sont de plus en plus rares, maintenant ! Tu n’as pas à avoir peur de moi ! Je t’ai sauvé ! »

Zara avançait, continuant à parler :

« La souffrance est le lot commun des sorcières. Je parle en connaissance de causes. Fuir est inutile. Je comprends ta douleur, mais tu sais très bien que je suis incapable de te faire du mal. Je n’attaque que ceux qui le méritent. Viens ! »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 22 dimanche 03 juin 2012, 11:10:35

La jeune sorcière avait parcourue toute l'entreprise en pleurant, voulant mettre de la distance entre elle et cette folle sadique, avant de se cacher derrière des troncs d'arbres, à défaut de retrouver la sortie. Manque de chance pour elle, ses émanations magiques étaient de plus en plus fortes. Si bien qu'il ne fallut que quelques minutes à Zara pour la retrouver.

- Konoka ! Où es-tu ?! J’ai fait une erreur... Les sorcières guérisseuses sont de plus en plus rares, maintenant ! Tu n’as pas à avoir peur de moi ! Je t’ai sauvé ! La souffrance est le lot commun des sorcières. Je parle en connaissance de causes. Fuir est inutile. Je comprends ta douleur, mais tu sais très bien que je suis incapable de te faire du mal. Je n’attaque que ceux qui le méritent. Viens !

Mais elle n'avait plus confiance. Dans sa tête, sa jeunesse torturée se mêlait avec la torture de l'homme. Et les deux femmes avaient éprouvées le même plaisir à faire souffrir, le même sourire sur le visage. Si c'était cela être sorcière, faire souffrir son prochain et en jouir, alors elle souhaitait perdre ses pouvoirs sur le champ et redevenir normale...

- Vous... Vous avez pris p-plaisir à... faire souffrir... comme elle... Comme la sorcière qui... qui ma torturée... t-toute m-mon enfance... Le même... s-sourire... La m-même joie... Tout... pareil... vous êtes... pareilles...

Les flux de magie était désormais visibles à l'œil nu. Pas de la magie de soin, mais à l'état brut.

- Ne m'approchez pas... je ne veux plus... je... veux p-plus...

Dans son esprit, ce fut comme si une barrière se brisait. Sa magie explosa littéralement, créant une petite tornade d'énergie qui détruisait tout ce qu'elle touchait, avec une Konoka en son épicentre qui éclatait en sanglots incontrôlables. La séance de torture sur l'homme avait au moins eu comme effet positif de libérer sa puissance.

Seulement voilà, Konoka avait un esprit assez fragile depuis les séances terrifiantes de son passé et Zara, indirectement, l'avait brisé...

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 23 dimanche 03 juin 2012, 20:59:50

« - Vous... Vous avez pris p-plaisir à... faire souffrir... comme elle... Comme la sorcière qui... qui ma torturée... t-toute m-mon enfance... Le même... s-sourire... La m-même joie... Tout... pareil... vous êtes... pareilles... »

Konoka pouvait envier son insouciance et son innocence. Comparer Zara à un Inquisiteur, c’était sans doute le meilleur moyen de mourir. La sorcière tekhane se sentit blessée dans son orgueil en entendant ça. N’avait-elle pas sauvé cette jeune femme de ceux qui voulaient la violer ? En quoi leur ressemblait-elle ? Konoka était empestée par cette philosophie terrienne larmoyante qui tentait à considérer que le bourreau qui tuait le tueur n’était pas mieux que le meurtrier. Une philosophie ridicule, teintée d’un angélisme niais. Face à des loups, il fallait se comporter comme un loup, pas comme un agneau !

Zara se rapprochait de la jeune femme, dissimulée au milieu d’arbres. La magie de Konoka continuait à augmenter de manière alarmante, affolant les capteurs magiques de la sorcière tekhane. Elle était désormais visible à l’œil nu, formant des espèces de vagues, d’ondes, de courants, qui soufflaient dans tous les sens. Konoka était une puissante sorcière, mais, dans son état émotionnel, elle n’arrivait pas à contrôler sa magie. Il y avait des risques, non seulement pour Zara, mais aussi, et surtout, pour Konoka. Quand on ne maîtrisait pas la magie, on pouvait le regretter.

« Ne m'approchez pas... je ne veux plus... je... veux p-plus... »

La sorcière tekhane ne répondit pas, et vit alors une espèce de tornade magique se former, arrachant les arbres comme des fétus de paille, les envoyant voler dans tous les coins. Au centre, Konoka semblait désormais totalement incapable de contrôler sa magie. Soupirant, Zara décida alors d’attaquer. Elle n’avait plus le choix. Il fallait calmer Konoka, et, pour cela, elle manipula les instruments de son armure. Au-dessus de sa poitrine, un cristal se libéra, alors qu’elle se sentait perdre prise. Le sol ondulait, ses cheveux volaient dans tous les sens.

* Les explosions magiques sont toujours impressionnantes... Son potentiel magique est énorme ! Mais je ne dois pas me laisser abuser...*

Le cristal fit alors parler ses pouvoirs, et la tornade disparut rapidement. Il ne restait alors plus qu’une petite créature prostrée, en larmes, contre un arbre qui avait souffert. Un autre arbre termina sa course aérienne en s’écrasant sur le toit d’un hangar. Voilà qui risquait de promettre aux bûcherons une sacrée journée, entre le cadavre carbonisé, et l’arbre sur le toit. Mais ce n’était pas le souci de Zara. Lentement, la sorcière tekhane se rapprocha de Konoka, jusqu’à être devant elle. Son cristal en dymérite étincelait, la privant également de ses pouvoirs magiques, mais c’était nécessaire.

« Même si tu ne me croiras pas lâcha Zara sur un ton adouci, tu me rappelles moi... »

Zara se mit alors à parler :

« La haine et la souffrance sont inscrites au fer rouge dans notre sang. Notre Déesse n’est pas que la divinité des sorcières, mais a aussi comme Attribut divin la Souffrance. J’étais comme toi, ou presque... Une femme qui ignorait tout de ses pouvoirs, de son passé, de ce qu’elle représentait, jusqu’à ce que ma Déesse vienne à moi quand je l’ai appelé... »

Elle chassait alors des dragons dans des montagnes tekhanes, mais un combat contre un dragon s’était mal terminé. Le dragon aurait alors pu la tuer, mais s’y était refusé. Elle n’avait pas compris pourquoi, et était ensuite tombée dans une crevasse. Entre la vie et la mort, Sha lui était apparue, et lui avait expliqué qu’elle était une fille de dragon. Les dragons les appelaient « dovahkiins », mais elle évita d’en parler à Konoka. Ce ferait sans doute trop pour elle à assimiler.

« Quand je suis arrivée au temple de notre Déesse, je me sentais coupable... Je me suis renseignée, j’ai lu l’histoire de notre... De notre peuple, et ce que j’y ai appris n’était guère reluisant... Il y a longtemps, les sorcières étaient perçues comme des guérisseuses. Des magiciennes blanches, comme toi, qui soignaient les gens, les aidaient, assistaient les femmes à accoucher, pansaient les plaies... Il y a longtemps... »

Les sorcières avaient ensuite évolué. Elle savaient rencontré des concurrents qui les avaient chassé, les avaient isolé, marginalisé, exclu, mis au ban de la société au nom d’autres Dieux. Les sorcières étaient devenues des créatures méprisables, traquées, battues, violées.

« Notre histoire est faite de souffrance et de fureur. D’une rage indescriptible, qui résonne dans nos veines et dans notre âme. Si tu fermes les yeux, Konoka, si tu rentres en méditation, tu pourras ressentir cette vieille rage. Nous avons été massacrées. Nous, et tant d’autres à la fois. Le monde n’est pas un conte de fées. Face à des loups, il ne faut pas agir comme une jeune brebis et leur pardonner, mais être aussi cruel qu’eux. La douceur et la bonté, il faut la réserver à ceux qui la méritent, et il en va de même pour ma rage. »

Konoka ne disait rien, mais Zara savait qu’elle écoutait. La sorcière tekhane fléchit un genou vers la jeune femme, hésitant à la prendre dans ses bras. Elle avait peur qu’elle se détache, qu’elle prenne peur... Zara poussa un long soupir, fermant les yeux, serrant les poings. Elle avait peur... Peur d’elle... C’était une sinistre ironie. A s’en tordre de rire, mais Zara n’avait aucune envie de rire.

« Je ne te ferais jamais le moindre mal, Konoka... Et je ne suis pas comme ces Vagabondes... Ni comme ces Néo-Inquisiteurs... Oser me comparer à eux, c’est... Je ne devrais pas t’en vouloir, mais... »

Zara eut un nouveau soupir, yeux fermés, et enchaîna, les rouvrant :

« Moi, je n’ai jamais arraché des bébés aux bras de leurs mères pour les fracasser contre les murs. Je n’ai jamais torturé pendant des heures des femmes parce qu’elles avaient une marque sur le corps. Des gens, j’en ai tué, oui, mais tous le méritaient. »

N’y tenant plus, la sorcière finit par prendre Konoka dans ses bras, et la serra contre elle, caressant ses cheveux.

« Te faire du mal... Mais comment le pourrais-je ? Comment pourrais-je un jour blesser une femme aussi belle et innocente que toi, Konoka ? Je suis là pour te protéger. »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 24 lundi 04 juin 2012, 13:56:46

Effectivement, Konoka avait écoutée du début à la fin le discours de Zara. Elle n'avait pas réellement prit conscience de sa tornade de magie et n'avais pas plus réagit que ça lorsque la femme l'avait prise dans ses bras, comme déconnectée de la réalité ou en état de choc. Pour autant elle lui répondit, d'une voix étonnamment calme...

- Je peux comprendre que vous vouliez le tuer pour le punir, vous venger... mais ce que je ne cautionne pas, c'est de prendre plaisir à faire souffrir... Si un être innocent avait assisté à la scène, je comprendrais qu'il ait pu prendre peur et vous haïr pour cette joie non feinte... Et vous m'avez rappelez la vagabonde...

Elle prit une énorme inspiration, avant de continuer. Ce qu'elle s'apprêtait à dire serait très dur pour elle.

- Quand vous avez torturée l'homme, un de mes souvenirs oubliés m'est revenu à la mémoire... Celui d'une femme qui jubilait en me torturant en me pénétrant avec une barre de fer chauffée au rouge... Brulant mes chairs de l'intérieur... Eclairs, fouet, objets tranchants, viols, mutilations... j'était torturée à mort tout les jours et était soignée lorsque je frôlais les limites, pour être de nouveau "malmenée" ensuite... Et c'était l'œuvre d'une sorcière... Toute mon enfance, j'ai été ainsi traitée, sans voir une seule fois la lumière du jour... J'ignore comment j'ai été libérée, mais c'est pour ça que je déteste la torture, même sur les autres... Si je suis votre logique, je devrais haïr toutes les sorcières... Comme les Neo-Inquisiteurs...

Elle resserra ensuite ses bras autour du cou de Zara, de nouveau prise de sanglots incontrôlables, murmurant difficilement.

- Ne... f-faites plus... j-j-jamais ça d-devant... m-moi...

Konoka avait subit un lourd traumatisme dans son enfance, ce qui expliquait en grande partie son esprit si fragile et le fait qu'elle ne supporte plus la vue d'un être souffrant, même un ennemi. Et plus encore lorsque cette même souffrance donne du plaisir au bourreau...

Ce que les deux femmes ignoraient, c'est que le portable de l'homme était tombé dans la cour la veille, et que celui-ci avait "appeler" un interlocuteur suite à la rafale de magie, lorsque il s'était pris un objet quelconque sur la touche bis. L'interlocuteur avait ainsi entendu toute la conversation entre la sorcière et la "guérisseuse", et plus particulièrement les explications de la jeune fille, et le fait qu'elle ait été torturée toute son enfance par une sorcière...

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 25 lundi 04 juin 2012, 18:20:35

« Si je suis votre logique, je devrais haïr toutes les sorcières... Comme les Neo-Inquisiteurs... »

Zara ne dit rien sur le coup, car elle sentit les bras de Konoka se resserrer. Elle avait effectivement souffert, et Zara comprenait mieux l’erreur qu’elle avait faite. Fermant les yeux, elle serra la faible sorcière contre elle, caressant lentement son dos.

« Pardonne-moi, Konoka... Je ne le referais plus, ne t’en fais pas... »

Zara lui fit un long câlin, sentant la sorcière pleurer contre son sein. Néanmoins, elle était apaisée, et la sorcière tekhane referma donc le volet de la dymérite, continuant à serrer le corps de la sorcière contre elle. Son armure magique, guère agréable pour ce genre de choses, se rétracta également, et Zara se sentit un peu mieux, sans l’influence amplificatrice de l’armure. Elle se retrouva ainsi presque nue, mais sans aucun gêne, la tête de Konoka reposant contre son sein.

« Laisse-toi aller, ma belle, vide les larmes de ton corps... Je te le promets, tu ne revivras jamais ce que tu as vécu. Tu es ma protégée. Et je suis l’une des plus puissantes sorcières de cette planète. »

Zara parlait sans presque se vanter. Elle était une Dovahkiin, après tout, et, comme si ses capacités naturelles ne suffisaient pas, elle utilisait aussi une armure qui amplifiait ses capacités magiques, la rendant encore plus forte. Elle laissa Konoka pleurer, jusqu’à ce que la sorcière se sente mieux. Zara se releva alors, nue, et utilisa sa magie pour drainer ses vêtements terriens, se rhabillant devant Konoka. Elle enfila de longues bottes en cuir, ainsi qu’une minijupe, et un chandail.

« Tu dois savoir, Konoka, que toutes les sorcières ne servent pas notre Déesse, ni ne respectent nos principes. La plupart n’en font qu’à leur tête. Les Vagabondes sont nos ennemies autant que les Néo-Inquisiteurs le sont, mais elles n’existent plus... Du moins, à notre connaissance. Il faut que tu saches que notre Déesse a été très affaiblie pendant de nombreux siècles. Elle a été scellée, et a bien failli périr. Depuis lors, le culte de notre Déesse se reconstruit, mais n’est plus que l’ombre de ce qu’il avait jadis été. »

Un triste récit, mais il était réaliste. Tout en parlant, Zara s’était rhabillée, et épousseta un peu sa minijupe, enlevant la poussière et la terre qui traînaient dessus. La sorcière tekhane regarda ensuite Konoka, croisant les bras :

« J’ai beaucoup de choses à te dire, petite sorcière. Et nous avons un chat à récupérer, je crois. »

Zara tendit alors sa main vers Konoka. Elle savait que la guérisseuse se méfiait d’elle, avait peur, alors il fallait faire preuve de douceur, lui montrer qu’elle pouvait avoir confiance. La sorcière tekhane ne lui ferait jamais le moindre mal.

« Tu as toujours le choix, Konoka. Tu peux choisir de continuer à errer sans but dans les villes du Japon, ou rejoindre ta Déesse, et accepter l’héritage que tu représentes. A toi d’en décider... La vie d’une sorcière n’est pas la meilleure vie possible, mais elle est riche. »

Ce choix, Zara y avait déjà été confrontée dans le passé, et elle n’avait jamais regretté d’avoir pris la décision de suivre les pas de sa Déesse. Elle n’hésiterait pas une seule seconde à se sacrifier pour l’Ombre.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 26 mardi 05 juin 2012, 15:45:47

- Pardonne-moi, Konoka... Je ne le referais plus, ne t’en fais pas...

Elle voulait y croire... depuis des années, la jeune fille "vagabondait" de ville en ville, ne pouvant pas rester sous peine d'être découverte. Elle n'avait  jamais eu de famille et n'avait jamais eu un endroit où se poser définitivement. L'armure fini par se retirer, laissant place à une peau douce et chaude. Konoka s'y blottît, les larmes aux yeux... De sa vie, jamais elle n'avait eu d'étreinte avec une mère ou une sœur... Hors, selon Zara, les sorcières étaient toutes des sœurs liées magiquement les unes aux autres.

- Laisse-toi aller, ma belle, vide les larmes de ton corps... Je te le promets, tu ne revivras jamais ce que tu as vécu. Tu es ma protégée. Et je suis l’une des plus puissantes sorcières de cette planète.

Elle n'allait pas se faire prier... En fait, après toutes les horreurs du passé et du présent, elle ne voulait plus se retrouver seule de nouveau. La solitude est une chose terrifiante, d'autant plus lorsqu'on est immortel. Le câlin dura un long moment, avant que les larmes ne finissent par se tarir. La femme se releva alors en tenue d'Eve, avant d'en enfiler une plus conventionnelle. Elle lui parla ensuite d'une voix douce.

- Tu dois savoir, Konoka, que toutes les sorcières ne servent pas notre Déesse, ni ne respectent nos principes. La plupart n’en font qu’à leur tête. Les Vagabondes sont nos ennemies autant que les Néo-Inquisiteurs le sont, mais elles n’existent plus... Du moins, à notre connaissance. Il faut que tu saches que notre Déesse a été très affaiblie pendant de nombreux siècles. Elle a été scellée, et a bien failli périr. Depuis lors, le culte de notre Déesse se reconstruit, mais n’est plus que l’ombre de ce qu’il avait jadis été. J’ai beaucoup de choses à te dire, petite sorcière. Et nous avons un chat à récupérer, je crois.

Elle tendit alors une main à Konoka. Celle-ci hésita brièvement, son souvenir encore vif à l'esprit.

- Tu as toujours le choix, Konoka. Tu peux choisir de continuer à errer sans but dans les villes du Japon, ou rejoindre ta Déesse, et accepter l’héritage que tu représentes. A toi d’en décider... La vie d’une sorcière n’est pas la meilleure vie possible, mais elle est riche.

Ce fut  finalement la vision d'une vraie famille qui s'imposa à son esprit. Un endroit où vivre en paix, sans avoir à se cacher en permanence, sans être rejetée...

- Vous disiez que j'étais une guérisseuse... si je viens, ce sera uniquement pour soigner mes... sœurs, lorsqu'elles auront besoin d'aide... Je ne veux pas combattre, tuer, ou tout autre choses dans le même genre... Seulement aider... au temple ?

Ce dernier mot était hésitant. A vrai dire, elle ne savait pas si il s'agissait d'un temple, d'un château ou d'un manoir... Mais ce qui était certain, c'est qu'elle n'aura plus jamais besoin de fuir vers un autre lieu. Aussi lui prit-elle la main et se releva, un petit sourire timide étirant ses lèvres. Elle reverra sans doute son passer la hanter la nuit, mais elle pouvait compter sur les sorcière pour prendre soin d'elle et l'apaiser... Et en retour, la jeune fille s'occupera d'elles pour les soigner, c'était une promesse...

Elle suivit Zara dans la voiture et monta sur le siège avant, à coté de la conductrice, avant de regarder le paysage défiler de l'autre coté de la vitre...

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 27 mardi 05 juin 2012, 23:44:43

Konoka était convaincue, et Zara eut un léger sourire après sa question. Continuant à la tenir par une main, elle alla attraper son autre main, et la regarda droit dans les yeux.

« Tu es la seule à décider de ce que tu veux faire de ton destin. Notre Déesse ne nous impose pas des tâches. Nos seules obligations sont de l’adorer, et d’accéder à ses requêtes quand elle en a. Si tu veux rester au temple pour y perfectionner ta magie, tu le pourras. Le temple est suffisamment grand pour t’accueillir. »

Zara remonta alors une main pour caresser Konoka à la joue. Très lentement. Très doucement. Elle lui fit un très léger sourire. Elle comprenait que cette dernière craignait avant tout d’être seule. La solitude était le fardeau des sorcières, un fardeau qui pouvait aisément vous faire perdre la raison. Bien des sorcières étaient devenues folles comme ç   a. Zara ne put s’empêcher de ressentir un élan d’affection, et alla à nouveau faire un câlin à la sorcière, pour glisser dans le creux de son oreille :

« De plus, il n’y a encore aucune guérisseuse au temple. Tu y auras toute ta place. »

La sorcière tekhane lui fit un clin d’œil, et retourna ensuite dans sa Citroën. Prochaine destination : l’animalerie. Ensuite, Sha. Zara démarra, et quitta les sentiers de la forêt, pour rejoindre la ville. Elle évita de passer par le périphérique urbain, bouché à cette heure. La circulation était assez dense, et elle s’engagea plutôt sur des routes de campagne, rejoignant Seikusu par la partie désaffectée de la ville. Une succession de vieilles usines poussiéreuses menant au quartier de la Toussaint. Zara rejoignit le parc municipal dans un léger silence entrecoupé par les airs de musique jaillissant de la radio. Zara s’était branchée sur une chaîne de rock classique, qui diffusait un grand classique d’Animals, House of The Rising Sun.

Zara finit par atteindre les grands boulevards longeant le parc, et passa par une route filant entre le parc pour rejoindre l’animalerie. Trouvant par miracle une place, elle s’arrêta devant l’animalerie, et laissa Konoka aller chercher un chat, lui donnant de l’argent pour le payer. La musique se terminait, et Zara nota alors quelque chose de curieux. Une voiture était en train de faire le tour du pâté de maisons, revenant à chaque fois. Elle vit ainsi une superbe BMW et une Range Rover.

*Ça ne me dit rien qui vaille...*

Konoka revint ensuite avec une cage, et déposa le chat sur la banquette arrière. Zara démarra ensuite rapidement, et regarda Konoka.

« Il est temps d’aller rejoindre notre Déesse, maintenant. »

Zara lui fit un sourire encourageant, et regarda dans le rétroviseur. Elle devenait peut-être paranoïaque... La BMW se tenait derrière leur voiture, mais elle ne voyait pas la Range Rover. Zara s’arrêta derrière un bus de transports en communs, à un feu rouge, tandis qu’« House of The Rising Sun » se terminait, et qu’un jingle publicitaire annonçait le prochain morceau. Le feu passa au vert, le bus démarra, Zara s’avança, et entendit alors des cris et des coups de klaxon à droite, où il y avait une rue filant entre les arbres.

En tournant, la sorcière vit la Range Rover qui contournait les voitures, roulant à toute allure sur le trottoir.

« Attention ! » hurla-t-elle.

Le 4x4 leur fonçait dessus à vive allure, et Zara utilisa la marche arrière. Elle heurta une voiture qui se trouvait derrière elle, donnant lieu à une série de klaxons, et, de cette manière, la Range Rover ne les atteignit pas au mileiu du flanc, mais au bout du capot. Le choc fit tournoyer la voiture, la décalant sur la gauche, et Zara enclencha la première. Son pied gauche écrasa la pédale d’embrayage, et le droit heurta la pédale d’accélération. Zara débraya alors, et accéléra. Zara démarra, tandis qu’une trappe s’ouvrait sur le toit de la Range Rover, livrant passage à un homme armé d’un fusil d’assaut. Des vitres s’ouvraient, et d’autres, équipés de pistolets-mitrailleurs, se pointèrent. La BMW s’écarta également de sa file, pour se lancer à leur poursuite.

« Bordel ! »

Zara sentit les balles exploser autour de sa Citroën, et elle se mit en marche, tandis que la musique s’enclenchait sur un morceau de choix. Elle passa la seconde, l’avala, passa en troisième, et roula à tombeau ouvert. AC/DC. Highway To Hell. On ne pouvait définitivement pas mieux rêver.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Konoka Yakamiza

Humain(e)

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 28 lundi 01 octobre 2012, 17:00:44

Alors que la voiture filait à travers les usines désaffectées, Konoka faisait tourner une des phrases de Zara sous tout les angles...

« De plus, il n’y a encore aucune guérisseuse au temple. Tu y auras toute ta place. »

Cela voulait-il dire que les sorcières du temple ne pouvait compter que sur la magie pour les soins ? Pas de potions ou d'onguent ? Les pauvres... Elle y réfléchie un long moment, jusqu'à ce la voiture ne s'arrête finalement devant l'animalerie où la jeune sorcière travaillait à mi temps. Elle repéra vite la cage du chaton au pelage noir et aux yeux complétement blanc, preuve qu'il était totalement aveugle. Si on considérait que l'animal aurait été euthanasié si Konoka ne s'y était pas attachée et que personne d'autre n'en voulait, le petit aurait sans doute une meilleure vie ailleurs... Et si elle partait définitivement hors de cette ville, avait-elle vraiment besoin de payer ? La boutique était fermée à cette heure-si mais ayant les clés, il lui était facile d'entrer.

La jeune fille entra de nouveau dans le véhicule, le futur chaton de Sha dans ses bras, et Zara démara.

- Il est temps d’aller rejoindre notre Déesse, maintenant.

Pour autant, Konoka se demandait toujours comment elles accèderaient au temple de Sha... Etait-il cacher dans une sorte de protection qui le rendait invisible aux yeux des humains normaux, comme le château de Poudlard dans Harry Potter ? Après tout, c'était bien une école de sorcier et de sorcières, alors le temple fonctionnait sans doute sur le même principe. Au point où elle en était, ça ne la surprendrait même pas de voir des personnages de fiction dans ce même temple. Mais un mouvement brusque la tira vite de ses esprits, précédé d'un hurlement.

- Attention !

Konoka se retrouva projetée sur le coté et il y eu également un petit miaulement réprobateur venant du chaton. Peu après, les sorcières étaient prises dans une folle course poursuite à travers la ville, se faisant tirer dessus par des hommes armés.

- Bordel !

- Comment ils nous ont trouvés !?


A coup sûr il s'agissait des Neo et la question était légitime... où alors, l'un des types les avait suivit à distance, avant de communiquer avec les autres ? Tout était possible. L'une des voiture roula à vive allure jusqu'à se retrouver à leur niveau et une rafale de tirs explosa la vitre coté passager, ainsi que la carrosserie. Néanmoins, Zara n'avait aucun soucis à se faire pour sa vie, Konoka s'étant interposée entre elle et les balles, ces dernière se contentant de rebondir sur son dos. Même si ça ne pouvait pas la blesser, ça faisait quand même sacrément mal.

- Gnnn...

L'animal lui, avait trouvé refuge sous le siège. Que les Neo les mitrailles en plein jour et devant autant de témoins prouvait qu'il était suffisamment fanatiques pour... elle ne savait pas... Mais elle avait surtout peur que, frustrer de ne pouvaoir les tuer tout de suite, ils ne s'en prennent aux passants. Après tout, ils considéraient la ville comme l'entre des démons et étaient prèts à massacrer toute la population du pays... C'est là que la jeune sorcière se fit la réflexion qu'ils étaient bien plus dangereux...

- Si ils veulent vraiment... Aie !... Purifier le pays... Ils doivent avoir toute une armée de fanatiques... Gnnni...

Elles ne pourront pas fuir éternellement et elles étaient trop peu pour les affronter. Mais alors qu'elles se disait que cette fois-ci, la fin était vraiment proche, le décors changea du tout au tout. La ville laissa soudainement place à une forêt dense et les véhicules, si ils étaient toujours en état de marche, se poursuivaient désormais sur un sentier battu. Les hommes eurent comme une expression de panique sur le visage, comme s'ils regrettaient soudainement de se trouver ici, alors que Zara continuait de conduire comme si de rien était... comme si elle connaissait ce lieu, apparu comme par magie.

- Où sommes nous ? Je reconnais pas cet endroit !!

Konoka aussi était un peu paniquée...

Sha

Dieu

Re : Une jeune brebis égarée [PV Sha]

Réponse 29 mardi 02 octobre 2012, 02:16:30

C’était la fête. Zara se croyait presque dans l’un de ces films américains avec des courses-poursuites folles. Un road-movie l’ancienne. Duel, ou une connerie du genre. Les puissantes voitures des Néo-Inquisiteurs les pourchassaient en faisant feu de tout bord, criblant la belle voiture de Zara d’impacts de balles. Elle écrasait le champignon, nerveuse, guère habituée à rouler aussi vite, et vit, sur un carrefour, un bus. Elle l’évita de justesse, entendit des klaxons, mais, à sa grande insatisfaction, leurs poursuivants n’avaient pris aucun véhicule. Une différence de taille avec les films. Rapide, la BMW les rattrapait, et Zara se mettait à rechercher le portail le plus proche, appuyant frénétiquement sur son GPS pour configurer l’adresse. Elle allait devoir rejoindre l’ancien complexe industriel de la Toussaint, et filer dans une ruelle où il y avait un Portail.

La BMW les rattrapait sur la droite, et Zara fila à droite, la frappant. Le véhicule atterrit sur le trottoir, et les piétons poussèrent des hurlements, tandis que l’un des fanatiques ouvrit rageusement le feu sur leur voiture. Les vitres explosèrent, et Konoka s’interposa, poussant des cris et des soupirs en recevant les balles dans son dos.

*Merde de merde !*

Zara fila à gauche, roulant en sens inverse, et évita de peu un taxi qui pila sec. Elle entendit les crissements des pneus, et fila à gauche, freinant sec pour tenter de rejoindre une ruelle. Le côté droit de la voiture heurta violemment un mur, mais elle réussit à récupérer le contrôle de sa voiture, et fonça rapidement, rétrogradant vite pour écraser le champignon. Le moteur rugit, hurlant sa rage, et elle frappa sur un portail au milieu de la ruelle, envoyant voler le grillage. Zara atterrit sur une autre rue, et enclencha le frein à main. La voiture se mit à tournoyer, et Zara vit la Range Rover foncer droit sur la voiture. La sienne était brièvement à l’arrêt, et elle tendit sa main vers la Range Rover, la faisant passer juste devant le visage de Konoka. Elle envoya une décharge d’énergie de sa main, des arcs électriques qui jaillirent de ses doigts, et frappèrent la Range Rover, heurtant le moteur. Ce dernier explosa violemment, et la Range Rover s’envola dans les airs, avant de s’écraser violemment sur le sol, laissant derrière elle des traînées de feu. La BMW était derrière, et Zara démarra rapidement.

Une voiture de moins, il en restait encore une... Zara entendait les réflexions de Konoka, et y répondit rapidement.

« Ces types sont avant tout des cinglés. Ils n’ont pas toute une armée... Du moins, pas à ma connaissance... »

Et, pour être entièrement honnête, Zara se foutait totalement de leurs effectifs. Pour l’instant, la priorité était de survivre. La BMW ne les lâchait plus, et leur rentra dans les fesses. Elle était plus rapide, avait un meilleur moteur, et ces gars continuaient encore à ouvrir le feu. Avaient-ils donc des munitions infinies ? Zara ne pouvait pas leur envoyer un nouveau sort depuis sa position. Il allait falloir ruser et s’en sortir par d’autres moyens. La sorcière tekhane continua à rouler, traversant le long des tristes rues de la Toussaint, jusqu’à s’engager dans l’ancien complexe industriel. Elle roulait vers l’ancienne usine minière abandonnée, et l’un de ses pneus explosa alors. Le pneu arrière gauche. La voiture zigzagua, et Zara parvint à conserver le contrôle, s’engageant enfin dans le complexe minier.

Zara roula vite, écrasant le champignon, et fila tout droit. Le Portail, invisible, était à proximité, et elle s’engagea dans une allée, serpentant entre deux hangars. Sa voiture explosa une caisse en bois, et elle fila tout droit vers le portail, en espérant que la voiture n’exploserait pas. De toute manière, il était trop tard pour reculer. Elle passa le long du Portail, et le décor, immédiatement, changea. Les immeubles de Seikusu s’effacèrent devant une grande forêt profonde, près du temple de Sha.

« Où sommes nous ? Je reconnais pas cet endroit !! »

La jeune femme était paniquée, et Zara évita de justesse un arbre. Les pneus de la voiture heurtaient des racines, des buissons, des branches, et le pare-brise explosa, répétant des bris de verre. Zara pesta en sentant ses doigts se couper.

« Bienvenue sur Terra, ma belle ! »

La BMW continuait à les suivre, et Zara réussit à rejoindre un sentier cahoteux. La voiture sautait sur place, filant en descente, et elle pensa à piler, se rappelant qu’il y avait un virage étroit. Elle braqua sur la droite, et retourna dans la forêt, mais ne put pas éviter, comme la BMW, de tomber dans le vide. Poussant un hurlement, Zara vit le sol, à cinquante mètres au moins, avec un superbe panorama où on pouvait voir, au loin, le temple. Elle s’entoura d’un bouclier de protection, tandis que la voiture heurta violemment la pente de la montagne, et se mette à la dévaler, décrivant des tonneaux interminables. Elle songea également à protéger le chat de la mort, mais, pour elle, la douleur serait quand même là. La voiture continua à descendre le long de la pente, et termina violemment sa course en heurtant un arbre, puis en tombant au milieu d’un minuscule lac.

Zara était alors inanimée. Sa ceinture de sécurité se brisa, et elle bascula hors de la voiture, tombant dans l’eau, une vilaine blessure sur la tempe faisant couler son sang. La BMW eut moins de chance ; elle s’écrasa violemment sur un rocher, et explosa, formant un petit champignon de feu.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.



Répondre
Tags :