Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

A force de jouer avec le feu, on s'y brûle le bout des doigts ... ( Pv )

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Liirzyn




Un guet-apens. Putain. Liirzyn aurait du s'en douter dés le début. Quand on lui avait proposé cette mission, sans même prendre le temps de passer par le patron de son agence, elle aurait dû de douter que c'était louche. Il fut un temps où, brave soldat de l'Agence, elle refusait ce genre de contrats à la dérobée, même si la liasse de billets que l'on agitait devant son nez en valait la peine. Mais là ... Non. Comme la pire des idiotes, qu'elle personnifiait sous les traits d'une de ses collégues qui semblait amputée d'une bonne partie de ses neurones - c'était un miracle pour Liirzyn que cette femme soit encore en vie, d'ailleurs -, elle avait acceptée sans l'ombre d'un soupçon. Beaucoup d'argent, peu de temps, et puis cela changeait du quotidien. Ce n'était plus un bourgeois dont la fortune reposait sur des ventes d'esclaves, ou une femme accusée d'adultére, non. C'était différent, ce qu'on lui proposait cette fois. Des histoires de sectes, de magie ... Et, le tout, sur le plan de Terra. Bref, elle avait dit oui, même si elle n'avait pas compris toute l'histoire. Motivée à l'idée de quitter l'endroit miteux qui lui servait d'appartement - elle avait tué une bonne trentaine de cafards, la semaine précédente - elle avait acceptée l'argent et la mission.

Et elle n'aurait jamais dû le faire. Là, dans l'immédiat, elle s'en mordait les doigts. Toute cette histoire l'avait menée tout droit dans la gueule du loup. Le souci étant qu'elle ne connaissait même pas l'identité dudit loup. Donc, Liirzyn s'était rendue sur Terra, usant d'un des nombreux passages, après avoir cachée à son patron ce qu'elle faisait en réalité. Elle prétexta une douleur dans le ventre, et il lui donna sa soirée. Comme ça, sans poser de questions. Aussi ramena t'elle son charmant museau sur Terra ... Chose qu'elle regretta vite. Car elle n'eut guére le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. Alors qu'elle se trouvait sur le lieu du rendez-vous, elle avait reçue un coup puissant à l'arrière de la tête. Vive, elle s'était retournée pour répliquer, mais ... Mais elle avait mal anticipée son coup. Eh oui, Liirzyn ... Si tu t'attaques à la magie, n'imagines pas que tu seras en reste.


Alors ce fut le noir complet. Plus de souvenirs, plus de douleur. Rien qu'un sommeil lourd et gélatineux.

C'est ouvrir les paupières qui fut laborieux. Elle se sentait en ankylosée, honteuse, meurtrie. Elle venait de se faire avoir comme une débutante. Sa vue était encore trouble, et son corps endolori. Chaque geste était une torture, et elle ne parvint qu'à dire une seule chose :

- ... Putain.

Son mot favori, ces derniers temps.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

Ce fût bien plus facile que prévu. Enlever des jeunes adolescents et adolescentes était une chose très accessible, mais ils étaient pauvres en énergie. Les treize ombres devaient donc par moment se tourner vers des cibles plus croustillantes, qui enfermaient une énergie plus sombre ou plus nourrissante. Mais cela impliquait, éventuellement, des dommages collatéraux. Lorsque leur cible étaient plus puissante qu'une jeune fille vierge n'ayant rien vu de la vie, il n'était pas rare qu'ils rentrent au manoir couverts de blessures en tout genres. Avec cette femme, ils pensaient que les choses allaient se passer de cette manière, mais heureusement pour eux, probablement aveuglée par sa certitude, elle ne vit rien arriver, et il fût très facile de la transporter jusqu'au manoir. Seul Nazarod savait à quoi elle ressemblait. Et quand les autres membres eurent la possibilité de poser leurs yeux sur cette femme, ils furent tous très satisfaits, hommes comme femmes. Elle avait un vrai physique de séductrice, et pour eux, qui étaient en contact direct avec la mort, pouvaient sentir sur chacun de ses traits, le poids des assassinats qu'elle avait commit. Son corps était lui aussi satisfaisant, même si seul le chef de la secte, pour ce rituel là, allait pouvoir en bénéficier.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, les ombres commençaient déjà à préparer le rituel, en apportant les bougies, filtres, encens, disposant leurs outils magiques sur une sorte d'autel où trônaient des statues étranges et au-dessus duquel se dressait un sinistre symbole orné de ce qui semblait être une langue parfaitement inconnu. Sur ce même autel, ainsi qu'au sol, à plusieurs endroits dans la pièce, dont les murs étaient faits de pierre, se trouvaient des crânes humains. Tous étaient vêtus de grandes robes noires de cérémonies, encapuchonnés, ce qui empêchait de voir leurs visages, même si parmi les nombreuses personnes présentes, on pouvait distinguer que l'une d'entre elle avait la peau sombre, comme celle d'une elfe noire, et qu'une autre avait une paire de cornes qui dépassait de sa capuche. En dehors de cela, tous étaient parfaitement dissimulés sur leurs robes.
Nazarod se tourna vers son "invitée" lorsqu'il se rendit compte qu'elle avait reprit connaissance. On pouvait voir, dans l'ombre de sa capuche, ses deux yeux rouge sang briller comme des perles de feu. Ils avaient prit soin de passer des chaînes autour des chevilles de la femme afin qu'elle ne puisse pas s'en aller. En revanche, ses mains étaient libres. Sur le sol, au centre de la pièce, avait été tracé un grand cercle de magie, là où le rituel devait avoir lieu. L'elfe gardait ses distances avec elle, sachant qu'elle restait, même attachée, une tueuse, et qu'elle était sans doute aussi douée dans l'assassinat, même sans armes, que lui en magie.


-Ah... Enfin, tu es de nouveau parmi nous. Bienvenue ma chère.

Liirzyn





Pour tout avouer, si Liirzyn avait eu suffisamment de force, elle se serait d'abord foutue des gifles, avant d'envisager de les éventrer un à un. La jeune femme était bien trop sûre d'elle, depuis quelques temps. Elle avait beau être une tueuse parfaite, puisque conditionnée à tuer, elle n'était pas immortelle pour autant. Son combat avec Caïm, un grand malade qui l'avait eu en jouant la carte du Centre où elle était née - un souvenir qu'elle peinait à digérer - aurait pu se terminer par sa mort. Et elle aurait dû en tirer une leçon, au moins. Mais non. Preuve qu'elle gagnait en humanité : elle était aveuglée par sa fierté. Alors qu'elle discernait un peu mieux les contours de la pièce où elle se trouvait, une voix la fit sursauter. Un "Bienvenue" qui n'avait rien de rassurant. La jeune femme chercha d'où venait cette voix, tout en faisant craquer ses poignets. Mes poignets. Elle avait les mains libres. L'idée l'enchanta, jusqu'à ce qu'elle réalise que ses jambes étaient maintenues par des chaînes. Elle manqua de lâcher une nouvelle insulte, mais se retint juste à temps.

- Merci pour cet accueil. Charmant, vraiment.

Grinça t'elle tout en passant ses mains sur son visage. Non, elle ne paniquait pas. Elle vérifia juste si ses lentilles étaient encore en place. C'était le cas. Elle poussa un soupir de soulagement. Les lentilles qu'elle portait permettaient de dissimuler son véritable regard : deux orbites rouges sang, souvenir de son enfance passée à être manipulée par une foule de scientifiques, au sein d'un Centre, éloignée de toute vie humaine.

Et quand elle réalisa, qu'autour d'elle, on s'affairait à installer une sorte de rituel étrange, elle sentit son pouls palpiter plus rapidement. Liirzyn n'y connaissait foutrement rien, en magie. Pour une fois, dans sa vie, elle se sentait inférieure aux autres. Elle n'avait entendue que des légendes, autour de sectes et de sacrifices. Sacrifices. La jeune femme ne put retenir une grimace. Elle n'avait guère envie de mourir ... Et si, dans cet instant, certains auraient pu regretter que la tueuse meure vierge, elle, elle s'en moquait pas mal. Disons que ce n'était guère une préoccupation, pour elle. L'idée lui traversa cependant l'esprit, mais ce fut pour s'effacer peu après.

- On fête quelque chose ?

Continua t'elle, sans quitter ce sourire un brin moqueur qui planait sur ses lèvres. Elle mit sa main dans la poche de sa veste - elle est toujours vêtue comme sur son avatar - pour en sortir un paquet de cigarettes. Elle s'en alluma une, sans demander aucune permission, tandis que son regard fouinait dans les alentours, cherchant la moindre arme, le moindre replis stratégique. Ils me doivent bien ça, hein ...
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

Nazarod ne la quittait pas des yeux. D'ailleurs, ils ne semblaient même cligner un seul instant. Ils étaient écartés, comme si ils se délectaient de ce qu'ils voyaient. C'était cela en quelque sorte, l'elfe était satisfait de sa proie, elle semblait si noire à l'intérieur, et il pouvait sentir quelque chose chez elle... Quelques reniflements, comme un loup qui piste une biche... Oui c'était bien cela. "Ainsi, chère enfant, tu n'as jamais connu la chair dans ce qu'elle a de plus plaisant ?", se dit-il. Un sourire se dessina alors sur son visage. Si fière, et pourtant vierge... Vraiment une cible de choix, il se délectait déjà de l'énergie qu'il allait lui pomper durant le rituel.
Au moment où elle lui demanda si ils fêtaient quelque chose, Nazarod se mit dans un premier temps à ricaner, avant d'éclater de rire, suivit de ses acolytes. On pouvait à se moment distinguer que parmi les mages se trouvait autant des femmes que des hommes. Il lui répondit d'un air enjoué :


-Oui belle enfant, nous fêtons quelque chose en effet. Nous célébrons les funérailles de ta virginité.

Sans demander d'autorisation, elle sortit une cigarette, l'alluma, et se mit à fumer, sous le regard intrigué de l'elfe. Quand la fumée arriva à sa hauteur, il respira une grande bouffée de ce poison étherique, et dit :

-Aaah... Quelle noirceur. Vierge et pourtant déjà empoisonnée de l'intérieur par ce magnifique venin des civilisations d'ailleurs... Quelle magnificence, si petite chose porteuse de si grands désastres...

Même si l'elfe n'avait jamais goûté à cet étrange bâtonnet du futur, il avait eu l'occasion d'en voir et d'en apprendre plus lors de ses quelques expéditions sur d'autres plans. Il fût enchanté d'apprendre l'existence d'une telle chose. Dans le futur, les gens se droguaient volontairement, s'injectaient avec sourire des maladies mortelles dans leur corps, et il ne lui en fallait pas plus pour jubiler à l'idée d'une telle civilisation.
Derrière Nazarod, les autres membres continuaient l'installation. Ils apportaient de drôles d'objets, certains à forme phallique, d'autres aux formes... indescriptibles. Quoi qu'ils en soit, ces objets n'avaient foncièrement rien de dangereux, mais ils étaient assez étranges pour susciter une certaine méfiance. A proximité du cercle avaient été posés d'autres objets, notamment un petit bol. On s'agitait pour allumer les nombreuses bougies dans la pièce, permettant ainsi d'avoir une meilleure visibilité de ce qui entourait la femme. L'endroit était à la fois mystérieux, plaisant, mais avant tout sinistre.

Liirzyn





... Sinistre, oui, c'était bien le mot. Même si la tueuse affichait un air tout à fait détaché vis-à-vis de cette installation sinistre, elle n'en était pas moins destabilisée. Surtout depuis qu'il avait parlé des funérailles de sa virginité. Elle avait faillit lui demander comment il pouvait être au courant de ça, mais s'était retenue. Après tout ... Les mages pouvaient déceler certaines énergies. Celle de la mort et de la pureté devaient être plutôt chargées, d'ailleurs. Quand ils s'étaient mis à rire d'elle, de sa situation, de ce qui l'attendait, elle n'avait cependant pas remuée un cil. Liirzyn portait si bien cet air dédaigneux ... A la base, cela devait intriguer la personne en face d'elle. Mais bon, là, elle se doutait qu'il en faudrait beaucoup pour impressionner cet homme si étrange. Et c'est d'ailleurs cela qui l'effrayait.

D'un oeil affuté, elle les regardait installer la salle. Elle n'y comprenait rien, mais alors foutrement rien. Dieu que c'était angoissant.

- Empoisonnée, oui, c'est le mot ...

Souffla t'elle. Puis la jeune femme eut le réflexe le plus idiot qu'elle connaissait : se gratter l'oeil. Bon, pour une personne normale, ce n'était pas inhabituel, mais pour elle ... Quand elle se grattait l'oeil, elle délogeait un instant sa lentille, et laissait apparaitre le véritable visage de son regard - charmante métaphore, je progresse ... -. Un regard rouge, aussi rouge que celui de cet elfe inquiétant. Un regard qui trahissait son passé, et qu'elle dissimulait désormais derrière des lentilles qui lui donnaient un air normal. Cela la maintenait en vie. On la connaissait bien trop sous le nom de " La tueuse aux yeux de sang ".

- Donc, nous célébrons les funérailles de ... ma virginité. Charmant. J'ai hâte de voir comment vous vous y prendrez.

Ironisa t'elle, tout en mettant sa main dans une de ses poches, où elle espérait trouver son cher et tendre flingue. Un Beretta de toute beautée, cadeau offert par son patron après son premier contrat. Mais, bien évidemment, elle ne le trouva pas. Et poussa un lent soupir.

- Si vous ne me donnez pas mes armes, c'est pas du jeu, grogna t'elle.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

Le Serpent remarqua très rapidement la teinte rouge des yeux de la femme lorsque celle-ci se gratta un oeil, faisant bouger ce qui vraisemblablement était une lentille. Il se doutait qu'elle n'était pas humaine, il avait sentit quelque chose de spécial chez elle, mais il n'était pas en mesure de dire ce qu'elle était exactement. C'était sans doute un des critères pour lesquels il l'a choisie elle et pas une autre pour son rituel. La couleur de ses yeux étaient semblables aux siens, ce qui le fit légèrement sourire, mais ne dit rien, n'y voyant pas grand intérêt. En tout cas, il savait qu'elle n'était pas humaine, et il était réjouit de capturer l'énergie sexuelle d'un être qui n'était pas humain. Les humains avaient un goût trop commun pour les dieux, rien d'intéressant dans tout cela.
Elle se mit à chercher quelque chose, probablement une de ses armes, mais les ombres avaient prit la précaution de lui retirer afin d'éviter toute sorte de désordre pendant le rituel.


-Du...jeu ? Ceci n'a rien d'un jeu, jeune femme. Ce qui se déroule dans ce lieu sacré est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Nous ne sommes pas là pour nous amuser. Tu devrais t'estimer heureuse, tu vas participer à quelque chose qui dépasse ta condition de mortelle.

Une des personnes encapuchonnées s'approcha de l'elfe. Elle était plus petite que lui, et sa voix était celle d'un très jeune homme. Il lui que les préparatifs étaient terminés et que le rite pouvait commencer. Nazarod acquiesça et refit face à la femme aux yeux rouges. Elle allait sans doute se débattre pendant le rite et il devait donc trouver un moyen de la garder sous contrôle, tout du moins jusqu'à ce qu'il la stimule sexuellement. Il fit un signe à l'un des membres, à qui il glissa une instruction dans le creux de l'oreille. Cette personne approcha de la femme, fit quelques gestes avec ses mains, murmura des mots incompréhensibles, puis lança un sort sur elle. Apparemment, le sort n'avait rien d'offensif. En réalité, il s'agissait d'un sort visant à engourdir ses membres. Ainsi, elle restait consciente des choses, mais ses muscles étant vidés de vitalité, l'empêcherait de s'échapper du cercle, même si elle allait sans doute pouvoir bouger de façon très légère. Un autre membre rejoignit celui qui venait de jeter le sort, et détachèrent les chevilles de Liizryn afin de la transporter au centre du cercle magique.

-Très bien, nous pouvons commencer.

Les ombres se mirent en place autour du cercle. L'un d'eux s'approcha d'un grand jeu de cloches de taille assez conséquente, et frappa l'une d'elle afin de symboliquement signaler le début du rituel. Nazarod fit face à l'autel. Les autres mages baissèrent la tête. Seul le son de la cloche résonnait dans la pièce désormais plongée dans un silence religieux.

Liirzyn




Suite à ces psaumes incompréhensibles, Liirzyn faillit éclater de rire. Pour elle, la magie, c'était quelque chose de purement impossible, une sorte d'invention qui n'avait aucun impact sur la réalité. Mais quand elle voulut rire, elle se sentit ... Comment dire. Son corps était comme engourdi, comme après un de ces joints qu'elle fumait avec quelques amis, dans les bars de Nexus, après le boulot. Chacun de ses gestes, même s'il semblait puissant, n'était en réalité que faible et sans importance. Une gifle devenait une caresse, un coup de pied n'était plus qu'un étirement. Mais sa conscience, quant à elle, restait en excellent état. Elle n'était pas hagarde, et était pleinement consciente de ce qu'il se passait autour d'elle. Aussi, quand d'autres personnes s’emparèrent d'elle pour la placer au milieu d'un cercle qu'elle jugeait tout, sauf anodin, elle ne put même pas se débattre. Putain. Une fois installée, enrobée de silence, elle agita ses yeux dans chaque recoin de la pièce. Engourdie comme elle l'était, elle ne pouvait malheureusement même pas envisager de galoper à l'autre bout de la pièce pour en assassiner quelques uns à coups de chandeliers ou de statuettes.

- Misère ...

Souffla t'elle en grimaçant légèrement. La jeune femme fut plutôt surprise de voir que sa voix n'était pas épuisée, comme l'était le reste de son corps. Elle ne faisait même pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle, trop prise dans ses pensées d'évasion. Dans les mains de Liirzyn, chaque chose devenait une arme. Même une feuille morte. Le son de la cloche manqua de l'étourdir, et elle sentit dans son ventre quelque chose qu'elle pensait avoir oubliée ... Non, c'est faux, je n'ai pas peur. Je ne peux pas. Ah, la peur, quelle belle traitresse ! Un autre son de cloche la fit grimacer à nouveau, tandis qu'elle prêtait une attention non feinte à la suite du rituel.

Après tout, Liirzyn avait cru comprendre qu'elle avait une place de choix. Mais ça ne la rendait pas plus heureuse que ça. Elle chercha à remuer, trouvant désormais sa tenue un brin déplacée. Oui, bon, là, elle pouvait admettre que ce body en cuir et ces collants étaient malvenus. Jamais elle ne s'était sentie autant en danger.

En plus, elle n'avait même pas eu le temps de finir sa cigarette.

- Quelle cruauté, souffla t'elle à nouveau.

Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

Nazarod jetta un coup d'oeil sur la femme afin de voir si le sort avait bel et bien fait effet, afin qu'elle ne s'en aille pas en plein milieu du rituel. Apparemment, les choses s'étaient passées comme prévu. L'elfe se tourna donc vers l'autel, leva ses mains en l'air, et prononça d'une voix puissante et profonde :

-Shamot Enith Yenerebos ! Suite à ces mots, les autres mages noirs se mirent à murmurer un mot incompréhensible, étant probablement l'équivalent du "Amen" chrétien. Ils joignèrent leurs mains ses dissumulant alors sous leurs longues manches. La tête toujours baissée, ils se mirent à chanter à voix basse, des mélodies semblables à des chants grégoriens, mais avec une intonation plus sombre et plus ésotérique. La fumée des encens se mettait tout doucement à envahir la pièce d'une odeur envoûtante et plaisante, contrastant avec le décors du lieu.

Sous sa capuche, les yeux de Samaoth le Serpent se révulsèrent, mais ce dernier tournant le dos aux autres disciples et à la femme au centre du cercle, personne ne pouvait voir cela. Il prit la dague se trouvant sur l'autel, déposant un baiser sur la lame, puis toucha son front avec celle-ci. Il poursuivit sa prière dans une langue tout aussi inconnue que celle dans laquelle les mages noirs chantaient, déposant des poignées d'herbes et de poudres étranges dans un petit chaudron dans lequel semblait brûler quelque chose, cependant, pas la moindre flamme semblait s'y trouvait, mais une chaleur évidente s'en dégageait. La fumée s'évadant du récipient se mit à changer de couleur, passant lentement du blanc au rouge. Elle se mit à se répendre à son tour dans la pièce, se déposant dans l'air comme une sorte de brume légère. Soudain, Nazarod se retourna, et dit :


-Que sa peau soit mise à nue !

Suite à son ordre, trois mages, qui semblaient être des hommes, entrèrent dans le cercle, et se mirent à retirer les vêtements de leur victime, profitant qu'elle soit encore sous l'effet du sort. Une fois cela fait, ils se positionnèrent tout trois au bord du cercle, restant cependant à l'intérieur, tenant les vêtements de Liirzyn dans leurs mains. Ils n'avaient pas prit soin de retirer ses bottes, n'estimant pas cela nécessaire.
Uloher s'approcha du cercle à son tour, et retira sa capuche, dévoilant son visage, éclairé par la lumière des bougies, à sa future partenaire (malgré elle). L'un des mages lui donna quelques uns des accessoires qui avaient été apportés avant que le rituel ne commence, allant probablement servir à la stimuler, dans un premier temps. On lui donna égalemment le petit bol qui avait été déposé près du cercle. Enfin prêt, l'elfe entra à son tour dans la zone du rituel. Il déposa au sol ses accessoires, ne quittant pas la jeune femme du regard, l'oppressant de ses yeux rouge sang, semblable à ceux qu'elle essayait de cacher sous ses lentilles. Ayant posé un genoux à terre pour déposer ses affaires, il s'approcha d'elle, restant accroupis, jusqu'à ce que leurs deux corps soient presque en contact. Il passa ses doigts sur l'un de ses bras à nu avec délicatesse, observant la moindre réaction épidermique que ce corps pourrait générer. Plus il la caressait, plus elle pouvait sentir qu'elle regagnait peu à peu les sensations de son corps. Il laissait ses doigts se ballader sur son corps, les yeux posés sur son visage, curieux de voir comment cette vierge allait réagir face à ses caresses...

Liirzyn





C'est quand ils s'approchèrent d'elle, que la jeune femme s'extirpa de ses pensées. Elle avait envisagée quatre plans d'évasion, avec dans l'idée que ce sortilège prendrait fin avant que tout ne dégénère pour elle. Mais dés que ces trois hommes se mirent à son niveau et entreprirent d'ôter ses vêtements, elle n'eut qu'une pensée : C'est foutu. Tout en essayant de les insulter, elle tentait de remuer dans tous les sens et de s'enfuir en rampant vers ... Bref, loin d'eux. Mais ce n'était malheureusement pas le cas. Démunie, et désormais dévêtue, jamais Liirzyn ne s'était sentie aussi mal à l'aise, et aussi terrifiée. La brume rougeâtre qui stagnait dans l'atmosphère ne l'aidait pas franchement non plus à se sentir bien. Elle aurait aimée se débattre comme une damnée, mais ne pouvait que se contenter d'insultes que je ne répéterais pas. Oui, plus elle devenait humaine, plus elle devenait vulgaire. C'était plutôt inquiétant à constater.

... Et il s'approcha d'elle. Cet homme aux yeux aussi sanguinolents que les siens. S'il avait été gentil, et si le contexte avait été tout autre, sans doute aurait-elle pu le trouver sympathique - ils avait le même regard, après tout -. Mais ce n'était absolument pas le cas. Elle n'arrivait même pas à le fixer, son regard à elle devenant fuyant. Sincèrement, il intimidait beaucoup celle que l'on pensait inébranlable. La perspective de voir sa chère virginité s'envoler, là, maintenant, avec lui, ne l'aidait guère à se détendre. Et quand il la toucha, elle manqua d'hurler. Réflexe humain. Et pitoyable.

- Ne me ...

La tueuse comptait le sommer de ne pas la toucher, mais c'était trop tard. Dés lors qu'il posa sa main sur son bras, un frisson parcourut son épiderme. Un long et lent frisson, de ceux qui agitent même l'échine toute entière. Et elle ne voulait même pas connaître la source de ce frisson. Dingue, ce qu'elle pouvait être sensible, tout de même ... Il faut dire que peu de gens s'étaient comportés ainsi, envers elle. Tu m'étonnes, grinça sa conscience. Et puis ce regard, insistant, et angoissant ...

- Cessez. Cessez tout de suite.

Assena t'elle, sans vraiment y croire, sur un ton qui se voulait autoritaire. Elle n'avait malheureusement pas de quoi répliquer. Elle était à fleur de peau, effrayée, et nue. Sympa. Un grimace parcourut son visage, trahissant à la fois sa crainte et son dégoût.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

Malgré la froideur apparente de sa partenaire, Nazarod pouvait sentir une réaction à ses caresses, peut-être pas la réaction qu'il espérait, mais elle restait révélatrice de la condition psychologique de la jeune femme, et cela était largement suffisant pour lui pour y trouver de l'intérêt. Il ne pensait pas trouver tant d'humanité chez elle lorsqu'il la repéra et décida d'en faire la future actrice de son rituel, mais ce qu'il trouva en elle n'était pas pour autant désagréable. Il remonta ses doigts jusque dans son cou, continuant ainsi de la caresser, jusqu'à ce qu'ils atteignent son menton, puis, sans la forcer, lui fit tourner la tête dans sa direction, afin que leurs deux visages soient face à face.

-Cesser ? Pourquoi cela ? Hmmhmm... Toi, la grande tueuse à gage... Serais-tu effrayée de ta propre chair, et de ce qu'elle renferme ? Sa main continua son chemin pour venir ensuite doucement caresser sa joue. Oui... C'est ça. C'est ça que je vois dans tes beaux yeux rouges... C'est de la peur. Il n'avait rien dit sur ses yeux jusqu'à présent, mais l'occasion était trop tentante pour qu'il puisse résister à voir la réaction de la femme lorsqu'il lui dirait cela, révélant alors qu'il savait parfaitement qu'elle n'avait rien d'humain. Il passa sa langue sur ses lèvres.

Sa main redescendit, sans attendre une quelconque réponse -réponse qui, de toute façon, n'aurait eu en rien une conscéquence sur ses actes- épousant ainsi avec délicatesse la forme de ses seins, sans pour autant les prendre réellement. Il ne faisait qu'effleurer sa peau, chose à laquelle il savait qu'elle n'était pas habituée, et il estimait que, dans un premier temps, cela était amplement suffisant, de plus, cela était particulièrement délicieux de voir la façon dont il réagissait sous ses gestes. Il ne cessait de parcourir son corps avec cette main légère, allant même jusqu'à descendre sur sa cuisse pour en caresser l'intérieur, zone très érogène chez les femmes. Son sourire laissait dévoiler ses dents qui, malgré une droiture et une propreté parfaite, apparaissaient comme amplies de vice et de perversité.

-Sens-tu tout cela ? Que ressens-tu ? Je suis certain que tu n'as jamais senti cela auparavant... Quel cadeau tu me fais là, belle enfant.

Il rapprocha son visage de son cou et vint y déposer un coup de langue léger et tout aussi délicat que ses caresses, destinées à lui faire sentir des choses qu'elle n'avait jamais sentit jusqu'à présent. Avec son autre main libre, il commença à défaire le noeud de la corde qui fermait sa toge de rituel, la laissant s'ouvrir sur son torse, et dévoilant ainsi partiellement son corps couvert d'étranges symboles...

Liirzyn




Belle enfant ? Dieu, qu'elle détestait ce terme. Enfin, cela la mettait plus mal à l'aise qu'autre chose ... Belle, non, elle ne parvenait pas à se le dire. Pas pour elle, Liirzyn, tueuse à gages extraite d'un centre. Enfant, jamais. Elle ne l'avais jamais été, et considérait presque ce terme comme une insulte. Belle enfant ... Il heurtait sa fierté, en la nommant ainsi. Quand il parla de ses yeux rouges, elle sursauta brusquement, ouvrant grands ses yeux. Comment pouvait-il être au courant de cela ? Elle sentait son coeur s'affoler, rien qu'à cette pensée. C'était son surnom, dans son milieu. La fille aux yeux rouges. Aux yeux de sang. Si elle les cachait, c'était bien pour ne pas s'attirer d'ennuis ... Tout le monde connaissait, dans le milieu, cette fille aux yeux rouges, qui avait transformé tant de gens en souvenirs. Et pas mal de gens voulaient sa peau, d'ailleurs. Si, déjà, cette remarque l'avait ébranlée, sa main qui vagabondait le long de son corps ne la déstabilisait que davantage.

Car, oui, elle était effrayée de ce qu'elle pouvait ressentir. Elle qui considérait son corps comme la pire des faiblesses, alors que son mental était son meilleur allié. Mais si le corps était sous l'emprise d'une quelconque chose, le mental deviendrait aussitôt le traitre parfait ... Et c'était exactement ce qu'il se passait. Même si la tueuse cherchait à ravaler cette peur qu'elle visualisait comme une gangréne, elle ne pouvait pas l'ignorer. Et c'était ça, qui la gênait tant. Quand la main de cet homme qui l'intimidait tant se glisser vers l'intérieur de sa cuisse, elle ne put s'empêcher de remuer, refermant ses jambes. Comme un réflexe. Le frisson qu'elle avait ressentie, quand il l'avait touchée si délicatement à cet endroit, ne présageait rien de bon.

- Je ... Je ne ressens que du dégoût, grinça t'elle.

Un mensonge ? Presque. A l'instant même où sa langue effleura la peau de son cou, ce ne fut plus un frisson qu'elle ressentit, mais une décharge. Violente. Elle put sentir ses muscles se contracter brusquement, comme sous l'effet d'une vive douleur. Sauf qu'elle savait très bien que c'était loin d'être de la douleur. Son seul réflexe fut de lever lentement une de ses mains, pour venir ôter ses lentilles. Comme ça, d'un coup d'un seul. Même si l'effort était quasiment surhumain - son corps étant encore engourdi - elle parvint à le faire, dévoilant son véritable regard. Pour le plonger dans le sien. Des yeux rouges, qui n'inspirent aucune confiance, juste une peur soluble dans la nuit. Liirzyn conservait un gramme d'assurance, en elle, quand elle se sentait menacée. Qui s'allumait, souvent pour se consumer aussitôt.

- Tu penses m'impressionner ?

Ton impérieux, de ceux que l'on n'ose même pas contredire. Son regard s'efforça de ne pas flancher, mais elle battit violemment des paupières en découvrant ses tatouages. Non, Liirzyn n'était aucunement rassurée. Et elle n'avait aucune raison de l'être.
« Modifié: mercredi 02 mai 2012, 00:45:01 par Hera »
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

-T'impressioner ? Non... T'effrayer ? Oui, dit-il avec une pointe de sadisme dans son intonation. Il prenait un malin plaisir à la voir réagir à ses regards, ses mots et ses gestes. C'était un moment délicieux que de faire flancher l'esprit des mortels, esprit à la fois si fort et si fragile, comme un mur semblant solide mais pouvant se fendre sous le choc d'une simple et minuscule pierre. Nazarod, lui, avait franchit le pas depuis longtemps, au moment où il toucha du bout des doigts le monde des ténèbres. A ce moment là, il savait pertinement que tout ce qui pouvait se rapporter à des sentiments "humains" avait disparu en lui, il ne restait qu'un vide immense et froid là où ces choses là trônaient auparavant. En revanche, tout ce qui pouvait se rapporter au macabre, à l'innomable, l'impensable, l'immoral et la folie n'avait fait que de grandir jusqu'à envahir complètement son esprit.

Elle pouvait lui mentir tant qu'elle voulait, il avait l'habitude de ce genre d'attitude, mais le corps lui ne mentait pas, et il avait apprit, avec le temps, à déceler ces mouvements et réflexes trahissant la pensée au profit de la chair. Il avait apprit à agir suivant la personnalité qu'il avait en face de lui, afin de toucher là où cela faisait mal...ou l'inverse, et il tirait beaucoup de satisfaction de ce petit jeu, de voir peu à peu le masque de sûreté que les gens aimaient porter, basculant peu à peu dans les sombres régions de leur subconscient, jusqu'à perdre pied, ce qui arriva plus d'une fois pendant ses rituels. Certains entraient même en transe, passant de la peur et du dégoût au plaisir du malsain. Cet évènemment était rare mais lorsqu'il arrivait, cela valait tout les orgasmes du monde.
Ainsi, même si elle paraîssait réticente au premier abord, l'elfe n'avait pas l'intention de la lâcher, bien au contraire, il comptait continuer ses préliminaires et ce en allant de plus en plus dans l'obscène. Rien ne pourrait l'arrêtter. Il voulait son énergie sexuelle, il lui volerait, et en ferait don à de sombres dieux inconnus vivant au-delà des notre dimension. Quand elle referma ses cuisses, l'empêchant ainsi de continuer ses caresses à cet endroit, il remonta sa main, comme si de rien n'était, et revint sur ses seins, les épousant de nouveau, laissant ses doigts effleurer ses tétons afin de les faire durcir, et de lui faire ressentir de plus en plus de sensations qui lui étaient étrangères.


-Laisses-toi aller, tu verras, tu n'as aucune raison d'avoir peur... je ne te veux aucun mal.

Etrangemment, ce que Uloher venait de dire était la stricte vérité. Lui faire ne faisait en aucun cas partit de son plan, bien au contraire. Il souhaitait dans un premier temps récolter ses sécrétions vaginales pour les utiliser pour la concoction de futures potions, et ensuite, durant le rapport, la vider peu à peu de son énergie sexuelle, en l'amenant à l'orgasme. Mais aux yeux de la tueuse, cela semblait probablement être une aggression, il n'en doutait pas une seconde, mais elle comprendrait bien vite ce qu'il voulait d'elle. Il prenait certes du plaisir à l'effrayer, mais ce n'était qu'éphémère, sa peur se transformerait bientôt en plaisir, et les choses sérieuses pour Nazarod et son groupe pourrait enfin commencer. Sa robe tomba un peu plus, devoilant ses bras eux aussi couverts de symboles, et évidemment, le reste de son corps, jusqu'à son pelvis. La robe n'était retenue que pas ses manches encore enfilées et le bas de celle-ci tombant sur ses cuisses. Cependant, elle était assez basse pour dévoiler son sexe en semi-éréction, lui aussi tatoué de dessins étranges, s'accouplant avec ceux se trouvant sur le reste de son corps.

Liirzyn




Aucune raison d'avoir peur ... C'est une blague ? Quand il prononça cette phrase, la tueuse ne put se retenir d'hausser les sourcils d'un air peu convaincu. Elle se retrouvait dans une situation gênante, et qui plus est complétement inconnue pour elle. Et cela avait le mérite de l'effrayer, au point que son coeur menace de bondir hors de sa poitrine. Surtout au moment où sa main vint se poser sur sa poitrine, avec une douceur qu'elle qualifierait volontiers d'inhumaine. Elle sentait bien qu'il se jouait des réactions que pouvait avoir son corps, qu'elle ne contrôlait même pas. Son ancien corps, celui de la gamine créée de toutes pièces en laboratoire, elle le gérait assez bien ... Elle encaissait la douleur, restait calme et pragmatique. Mais ce corps d'humaine, là, qu'elle se trainait ... Il était imprévisible, et franchement pénible à supporter.

Ses caresses eurent le mérite, en tout cas, de la mettre mal à l'aise. Elle devinait qu'il percevait le moindre de ses frissons. Sans qu'elle puisse se l'expliquer, ses tétons se mirent à pointer, au rythme des doigts de cet homme. C'était une partie de son anatomie qui, décidement, était plutôt sensible. Au point qu'elle sentit autre chose changer en elle. Le bas de son ventre semblait se réchauffer, et une substance étrange mouillait son sexe, la gênant davantage. Putain. D'abord, elle ne put que penser ce mot, mais connaissant Liirzyn, il fallait s'attendre à ce qu'elle le prononce clairement.

- Putain.

Voilà. Un murmure, un soupir effrayé. Ce corps qu'elle portait, là, lui jouait un mauvais tour, qu'elle ne lui pardonnerait jamais. Elle ne comprenait pas tout, cette charmante enfant ... Quand on est une tueuse, quasiment élevée en cage, loin de toute humanité, on ne sait rien des humains. Voilà, c'était son cas. Liirzyn était en proie à un corps qu'elle ne connaissait pas du tout, et cela l'angoissait affreusement. Elle cligna des yeux rouges, étonnée de ce qu'elle était capable de ressentir.

- Qu'est ce que vous êtes en train de me ... faire ?

Elle était sur le qui-vive, avec un ton aussi agressif qu'angoissé. Un peu plus, et elle montrait les dents. La tueuse s'efforçait de garder son visage fermé, mais ne parvenait pas à calmer son souffle qui lui immolait littéralement la gorge. Elle aurait donnée beaucoup, pour pouvoir s'enfuir. Là, de suite, maintenant. Mais elle se savait bloquée ici, et la sensation d'être une souris à la merci d'un chat ne la rassurait pas vraiment.

Ses yeux parcoururent ses tatouages, un moment, et elle ne put s'empêcher de déglutir difficilement. Elle ne les comprenait pas, mais elle les craignait quand même. On aurait dit un langage, et, dans son effroi, elle avait la sensation que les tatouages étaient vivants et remuaient le long de sa peau. Tu est complétement secouée.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Nazarod Uloher

Créature

Cette odeur si particulière, si unique, Nazarod la connaissait, et il la connaissait très bien. Elle pouvait mentir autant qu'elle le souhaitait, son corps lui ne mentait pas. Elle avait refermé ses cuisses, mais l'odorat aiguisé de l'elfe avait décellé quelque chose...Oui, elle mouillait ! Malgré toutes ses réticences, malgré le fait qu'elle disait ne ressentir que du dégoût, son corps lui montrait qu'il appréciait ce que l'elfe lui faisait, alors que pourtant, il n'avait, pour le moment, pas fait grand chose, juste quelques caresses bien placées. Il se dressa sur ses genoux, la dominant de quelques centimètres, et plaça ses mains de part et d'autres de la mâchoire de la jeune femme, couvrant ses joues, et lui dit :

-Je vais te faire quelque chose que tu n'oublieras jamais. Et...tu vas aimer cela.

Samaoth retira les manches de sa robe ainsi que le bas qui était tombée sur ses hanches, le laissant ainsi tout aussi nu que celle qui se trouvait face à lui. Ils étaient à égalité, et plus rien ne les masquait, plus rien de les protégeaient. Il laissa lentement glisser ses mains sur son corps, caressant au passage sa magnifique poitrine et ses tétons durçis par l'excitation. Ses mains vinrent se poser sur ses cuisses afin de les écarter avec force, lui permettant ainsi de voir le vagin de sa partenaire, ce qui lui donna le reste d'excitation qu'il lui manquait pour que son sexe soit dans son éréction totale. Mais il ne comptait pas la pénétrer tout de suite. Il devait encore s'amuser un peu, et lui faire connaître d'autres sensations auparavant. Il fit un signe de tête aux mages se trouvant encore à l'intérieur du cercle. Ils se dirigèrent vers les accessoires qui avaient été disposés près de Nazarod, et lui apportèrent. Il avait désormais près de lui un petit bol ainsi qu'un objet en bois à forme phallique sur lequel était gravé des sortes de striures semblables à des vagues. Le bout de l'objet ressemblait vaguement à une tête de pieuvre. Une fois cela fait, les mages reprirent leur place sans mot dire.
L'elfe lança un regard malicieux à sa partenaire, puis glissa son visage entre ses cuisses, venant caresser ses lèvres avec les siennes, y déposant ainsi un peu de sa cyprine, qu'il s'empressa de goûter avec le bout de sa langue, lui donnant un frisson de plaisir à travers tout son corps. Il sortit sa langue de sa bouche, et commença à lécher sa peau si douce. Il faisait de petits allers retours, de haut en bas, de droite à gauche, en cercle, et progressivement se rapprochait de plus en plus du vagin de la jeune femme. Nazarod devait contrôler l'énorme flux d'excitation qui parcourait son corps tout entier, sans cela, il aurait déjà sauté sur sa victime afin de violemment la pénétrer. Mais ce n'était pas son but que de simplement la culbuter. De plus, il savait qu'il devait y aller doucement pour garantir un orgasme total à la fin du rituel. La peur qu'elle pouvait ressentir, qu'elle soit infligée par Nazarod ou par son propre corps, ne pouvait que contribuer à cet étrange mélange de plaisir et d'effroi. Sa langue vint caresser les lèvres de Liirzyn de haut en bas, et rapidement, se mit à lécher son clitoris. Ses mains, quant à elles, caressaient l'intérieur de ses cuisses, afin de la stimuler un peu plus. Bientôt, elle se laisserait au péché, à la luxure, à ce plaisir interdit, elle oublierait la peur et se noyerait dans un océan de vices dont Nazarod serait la tempête agitant ses eaux sâlées. Il le savait, personne ne résistait à cela, et même si, dans des circonstances plus qu'improbables, le mage noir ne parvenait pas à la stimuler avec ses propres talents, ses tatouages feraient le reste du travail, décuplant l'orgasme de sa partenaire, l'emmenant presque naturellement vers l'extase. Juste une question de temps, tout n'était qu'une question de temps. La droiture, la justice, le bien, tout ce qui se raliait de près ou de loin à l'ordre, basculerait tôt ou tard vers le chaos. Il en était de même avec l'esprit des mortels, et il en était de même avec celui que Nazarod tenait entre ses griffes...
« Modifié: mercredi 02 mai 2012, 23:53:24 par Nazarod Uloher »

Liirzyn





Des griffes aussi douloureuses que plaisantes, elle devait l'avouer. Enfin, non. Son esprit traitait cet homme de ... mots qu'il ne conviendraient pas de répéter, tandis que son corps l'acclamait littéralement. Et cette dualité lui donnait envie de se faire sauter le caisson. A l'instant même où il s'était saisi de son visage, elle avait cru hurler de peur, craignant qu'il ne se sente l'envie de la tuer, brusquement, après s'être amusé à la torturer. Mais quand elle devina ce qu'il comptait faire ... Là, elle cria. Enfin, elle tenta de crier un de ces ordres tonitruants, que l'on n'ose même pas discuter. Mais les mots moururent à l'orée de ses lèvres, et elle rejetta son visage en arrière, violemment, au risque de se briser la nuque. Tout son corps trahissait la haine, la gêne, le plaisir et l'effroi qui squattaient allégrement en elle. C'était presque une torture, pour elle, que de subir ce genre de choses, alors qu'elle n'y connaissait foutrement rien.

- Haa, c'est ...

Laissa t'elle échapper. Mais elle ne connaissait pas elle-même la fin de cette phrase. C'était bon, terrible, affreux, délicieux ? Elle ne parvenait même plus à s'exprimer correctement. Ah, elle se détestait, quand elle était aussi humaine. De véritables décharges électriques agitaient ses membres, tandis qu'elle serrait les poings comme une forcenée. Son seul et unique réflexe fut de se mordre la langue. Pas question de lui faire le plaisir de l'entendre gémir de plaisir. Plutôt crever.

Sauf que, quand elle sentit un vague goût de sang se glisser contre ses papilles, elle abandonna cette idée. La tueuse venait de s'érafler la langue, en essayant de se baillonner elle-même. Douleur. Elle serra davantage les poings, sentant bien que sa respiration devenait aussi irrégulière qu'embrasée. Son buste s'agitait par saccades, trahissant ce qu'elle ressentait. Liirzyn ferma les yeux, soudainement, tandis que sa bouche s'ouvrait, laissant par la même occasion un parfait soupir s'en échapper. Le premier. D'autres suivront, frôlant le gémissement, jusqu'a ce qu'elle ouvre les yeux et réalise ce qu'il était en train de se passer. Réellement.

- Non, non ... Haa ... Arrêtez ...

Supplications, soupirs, muscles qui se tendent et frissons violents. Son corps s'abandonnait, mais son esprit luttait encore. Enfin, le peu d'esprit qu'il lui restait. Parce que, croyez-moi, sa retenue s'envolait petit à petit ... Cette langue, qui jouait avec ce qu'elle avait de plus intime, et ces mains, qui caressaient ses cuisses, la rendaient presque folle. Le rythme de ses caresses guidait celui de ses soupirs, sans même qu'elle puisse y faire quelque chose.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...


Répondre
Tags :