Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une simple arme ? [Make Akuma]

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Sleiko

E.S.P.er

Une simple arme ? [Make Akuma]

lundi 23 avril 2012, 18:26:38

Chuchotements. Bruit de fond de la cour, pleine de monde. C'est la pause, il est aux alentours de midi. C'est à la bibliothèque que se trouve Sleiko Eld, encore en train de se documenter. Non pas sur le Temps, car il a déjà feuilleté tous les écrits à ce sujet. Essais, thèses, documents, tout et n'importe quoi. Non, en ce moment il se documente sur les armes. C'est un vieil écrit qu'il consulte ici. Des mythes et des légendes parlant des armes. Ce livre parle des plus connues, telles que Excalibur. Il fit cependant une grande découverte le matin même. Ce livre parlait d'une dague, une dague merveilleuse dont la description faisait rêver. Une dague au manche noir incurvé, et à la lame argentée. Tout ceci n'est rien comparé à la montre à gousset qui y est attaché, une montre argentée dont les aiguilles de rubis tournent à l'envers. Le plus important pour Sleiko est sa propriété, selon la légende.

"On dit que cette dague aurait le pouvoir de contrôler le Temps. Le ralentir, l'accélérer, ou même encore l'arrêter pour un court instant."

Sleiko savait que faire de cette dague. Les rouages de ses yeux ne seraient pas inutiles après tout. Mais il arrêta de rêver bien vite... Cette dague n'était que légende, après tout. C'est ce qu'il pensait, jusqu'à voir une photo dépasser de la couverture. Il la prit et regarda. La photo était l'incarnation même de la présence de la dague. Cependant, Sleiko reconnaissait trop bien l'endroit à l'arrière plan de la photo. Ces murs blancs et bleus commençant à moisir, ces traces de fumée et ces trous caractéristiques des balles à forte pénétration... L'hôpital désaffecté de Seikusu, l'hôpital Shibui. Repaire de la plupart des bosozokus et des dealers. Il était très peu probable d'y rentrer et d'en ressortir sans deux membres en moins. Il lui fallait trouver quelqu'un pour y entrer à sa place.

Pas de temps à perdre. Réfléchis, Sleiko, réfléchis...


Une personne lui revint en tête. Takuo, le grand vantard de la classe, qui affirmait haut et fort que Make Akuma, un brillant élève selon les dires, était en fait un membre d'une famille yakuza. Bah, ce n'était pas les affaires de Sleiko. Si ce Make Akuma était vraiment un yakuza, il serait celui qui l'aiderait dans sa recherche. Il sortit en courant de la bibliothèque, la photo à la main. Il entendit à peine le commentaire du bibliothécaire :


-Un peu de calme dans la bibliothèque, s'il vous plaît.


Il y avait encore le temps pour pouvoir manger. Donc, la première direction pour aller chercher était naturellement le réfectoire. Descendant les escaliers quatre à quatre, il manqua de bousculer une petit groupe de filles qui le regardèrent bizarrement. Le vent avait dû bouger une de ses mèches violettes, découvrant un oeil. Il jeta un coup d'oeil à la photo, et eut un peu de remords pour celui qui l'avait déposé ici. Puis ses remords se dissipèrent. Si il avait pu prendre cette photo, il faisait partie de la bande présente à Shibui. Et il se souvenait aussi d'une phrase d'une chanson : "It's okay to remove, copy and paste." Il allait donc se fier à ce commentaire.

-Akuma-san !


Il avait repéré l'homme au loin, et avait encore accéléré. Il eut du mal à s'arrêter à temps, et le salua rapidement. Cet homme n'était pas un élève plus gradé, et pourtant il le dépassait d'une bonne tête. Comment allait réagir Make Akuma à la vue de la photo et à la requête de Sleiko... Présentant la photo, Sleiko prononça une phrase qui scellerait son destin.


-Make Akuma, yakuza, j'ai besoin de vous pour récupérer cet objet.


Le mot "yakuza" était particulièrement prononcé. Même si ce n’était qu'une rumeur, l'homme allait réagir si il faisait vraiment partie d'un clan de yakuzas. Ainsi raisonnait Sleiko. Toujours direct, ne jamais tourner autour du pot. Il avala difficilement sa salive, la goutte de sueur perlant à sa tempe, attendant la réponse du prétendu yakuza.

Make Akuma

Humain(e)

Re : Une simple arme ? [Make Akuma]

Réponse 1 mercredi 25 avril 2012, 04:21:02

Il était environ midi, Make venait de diner et errait sans but dans les corridors du lycée.  Il aurait facilement pu se trouver un peu de compagnie mais le Yakuza aimait bien la solitude, cela lui permettait de réfléchir tranquillement. Make était un peu fatigué de sa journée de hier, trois hommes s’étaient faits blessés par balles pendant un deal qui avait mal tourné. Les Akuma avaient essayé de vendre une centaine d’AK-47 à un group de sécurité privé, généralement, ces échanges ce passaient plutôt bien, mais hier les Yakuzas s’étaient faits trahir par le group et depuis, les policiers étaient à leurs trousses.

Make n’avait pas assisté à l’échange, et même s’il ne craignait pas grands choses, il avait sentit la tension entre les membres du clan. Plusieurs membres important des Akuma s’étaient cachés, quand les choses se calmeraient, ils pourraient reprendre leurs activités comme ils le faisaient auparavant.  Il n’était pas rare de voir les policier s’acharner sur le clan Akuma, mais quelques pot-de-vin bien placés, ou des photos compromettantes du chef de police permettaient toujours aux Yakuzas de s’en sortir indemnes. Make quant à lui, était forcé de stopper ses activités au sein du lycée pour quelques jours, le temps que le chef de police reçoive des copies des photos de sa dernière visite au bordel du coin.

Donc Make n’avait vraiment rien à faire, il ne pouvait même pas se battre. Chercher les ennuies aurait attiré l’attention des forces de l’ordre, il n’avait pas vraiment de réputation au poste de police, et il ne voulait pas que ça change. Les enseignants le connaissaient déjà un peu trop à son goût.  Quelque chose vint tirer le jeune Yakuza de ses pensés, il crût entendre quelqu’un crier son nom. Mais pourquoi est-ce que quelqu’un voudrait crier son nom? Make n’avait rien fait de spécial récemment, donc il en déduit que cela devait être son imagination. Pourtant, un étrange individu surgit devant lui.

-Make Akuma, yakuza, j'ai besoin de vous pour récupérer cet objet.

Yakuza? Est-ce que ce petit homme aux cheveux mauves venait de l’appeler Yakuza en publique? Il était de plus en plus difficile pour Make de se faire discret. Quand il entendit le mot Yakuza, son premier réflexe fût de bondir sur le petit homme et de le plaquer contre un mûr, Make regarda de gauche à droite pour vérifier si quelqu’un d’autre n’avait pas entendu l’individu l’appeler Yakuza.  Quelques passants le regardaient d’un air bizarre mais personne ne semblait se soucier de ses activités criminelles, il lâcha alors le garçon avant de le regarder droit dans les yeux, ou du moins, là où il croyait que les yeux du jeune homme se trouvaient puisque ses cheveux lui cachait.

-    Écoute, je n’ai aucun problème à ce qu’on parle affaire, mais nom de Dieu, n’en parles pas devant tout le monde. Désolé de t’avoir brusqué, j’ai agis sans réfléchir.

Make prit le temps d’examiner un peu plus le jeune homme qui l’avait abordé, il était très petit, contrairement à Make qui le dépassait d’au moins une tête en hauteur. L’individu n’avait pas l’air très costaud non plus. Le Yakuza ne parvenait pas à distinguer ses yeux, ces longs cheveux violets lui cachaient. Make n’aimait généralement pas les gens qui se teignaient les cheveux, cela leur donnait un air trop punk à son goût, il préférait les gens qui avaient de la classe. Ce petit homme n’avait tout de même pas l’air méchant, bien au contraire, même s’il n’avait pas aimé qu’il l’appelle Yakuza, Make trouvait ce petit bonhomme plutôt sympathique.

-   Viens, je vais nous trouver un endroit plus tranquille pour parler

Make essaya d’ouvrir quelques portes de classe avant d’en trouver une qui n’était pas barré, il entra et alla s’accoter contre le bureau du professeur. Le midi, Make allait souvent parler avec des «clients» comme il aimait bien les appeler, dans les classes. Tout le monde était parti et personne ne risquait de les déranger, cet endroit était donc parfait pour conclure un marché. Make prit alors la photo que le jeune homme lui avait tendue un peu plus tôt, il n’y avait presque pas prêté attention. Il y avait sur la photo une très belle dague, Make avais toujours eu un penchant pour les armes.

-   Maintenant, nous pouvons discuter, c’est une très belle arme que tu as là. Oh, pardonne moi mes manières, je ne me suis pas présenté, tu semble me connaitre, mais quand même... Make Akuma, mais appel moi Make, dit il en lui tendant la main, et tu es?...


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