On ne sait jamais ce que l'alcool peut vous poussez à faire...(PV Rayne)

Mon nom est Verilon. J'ai 220 ans mais je n'en parais que 22. Le soir est tombé depuis 3 heures. Je me situe en ce moment à l'auberge du Coucher de Lune. J'ai devant moi ue chope de bière. Bien sur, j'ai sur le flanc gauche ma fidèle dague. Je n lu jamais demandé son nom.

"Parce que tu me l'as jamais demandé!"

Cette voix c'est l'esprit démoniaque qui habite ma dague qui me parle par télépathie. En ce moment, elle a soif. Elle a besoin de puissance. Je lui en donne c'est ce qui me permet de garder mes pouvoirs. Si je suis dans cette auberge, c'est pour chercher une cible valable. J'ai observé les alentours et je dois dire que les personnes étant ici ressemblent plus à des gredins qu'à autre chose. Leur sang ne me servirait à rien. En effet, plus le sang ou la cyprine que je récolte est noble et mieux la soif de ma dague est contenté. Je dois constamment la rechargé car si je ne le fait pendant une semaine c'est de mon sang que la dague se contente.

Une personne se distingue parmi les autres. Une femme. Elle la peau blanche et les cheveux roux. Sa beautée semble presque ensorcelante...

"Normal.... Elle a du sang de vapire en elle. Cette poupée a du sang rare sur elle. Il me la faut, il me la faut, il me la FAUT!"

Je soupire. Je vais devoir me mettre à l'oeuvre. Si c'est bien une vampire. Cette fille être trompé dans la colère et la luxure. Ce n'est que mon avis.

"Je me demande quelle puissance elle a. Teste la"

J'imagine un plan. Je vais amplifier la luxure environnante. Ces gredins en font une bonne source. Il n'est pas difficile de les manipuler. La vampire a une légère résistance mais j'y parvient aussi. Je monte sa colère et sa convoitise...  Les gredins se lèvent et comme je le veux commence à être lourd et collant envers elle. Si je parviens à ce que je veux, elle tuera tous les gredins environnants. Ce qui devrai la mettre dans un état psychologique conciliant pour pouvoir me suivre. Car en effet, mon pouvoir agit comme si c'était le chef. Les gens se transforment petit à petit en des bêtes sauvages et j'en suis le mâle alpha.

Que le show commence!

"Eh Mademoiselle, on s'est dit que t'était assez bien roulé. Tu voudrais pas nous aider? On a vraiment besoin d'un sac à foutre"

Déjà quelques un des gredins commence à tripoter les seins de la demoiselle. Et sa colère devrait la faire réagir violemment. Elle ressent que je suis quelqu'un de spécial. Une pensée doit commencer à germer en elle. Elle doit obéir aux ordres de Verilon. Ce n'est qu'une sensation pour l'instant mais elle ressent que si elle ne tue pas ces types c'est comme si elle perdait une partie de son âme. C'est comme si elle avait envie de me faire plaisir. C'est si je lui en avais donné l'ordre et qu'elle obéit. Elle le souhaite et elle le veux. Elle est attiré par moi sans savoir pourquoi. Elle ressent ces deux sensations en même temps colère et envie.

« Tiens bon, Joseph ! Rabats-lui son caquet !
 -  Tu ne vas pas te laisser battre par une bonne femme, hein ?! »

Les joues rouges, Joseph, bûcheron de son état, aurait bien voulu faire plaisir aux acolytes qui entouraient leur table, mais la poigne de fer qu’il avait contre la main lui écrasait les doigts. Et ce visage... Mon Dieu, cette femme était aussi terrible que belle. Ses yeux acérés se plongeaient dans les siens, ses lèvres ne laissaient s’échapper aucun rictus ni sourire de fierté, restant closes. Ce regard brûlant le terrifiait encore plus que cette main qui l’écrasait. Impossible de ne pas le regarder ; il comprenait ce qu’était un regard hypnotique, et il finit par abandonner. Sa main s’écrasa mollement sur la table, brisée, et il réalisa qu’il avait le dos en sueur. Les hommes rirent de bon cœur, et la femme aux cheveux roues et aux talons aiguilles en acier se contenta d’un sourire rieur.

« Il faudra plus que cela pour glisser votre queue entre mes jambes, Messieurs ! » leur lança-t-elle.

Rayne était à Nexus depuis plusieurs jours, après avoir eu vent d’une information sur un vampire de la Famille de Kagan se trouvant dans la région. Elle avait mené son enquête, et retrouvé le vampire dans les bas-fonds de Nexus, alors qu’il chassait des prostituées. Ses informations s’étaient révélées mensongères. Certes, c’était bien un vampire, mais il n’avait nullement en ses veines le sang de Kagan. Rayen lui avait accordé une mort rapide, et avait décidé de se rendre à cette grande auberge, si immense qu’elle se découpait en plusieurs parties, afin de satisfaire toutes les clientèles.

Si Rayne avait porté sa robe noirâtre de soirée, elle aurait sans peine pu rejoindre les étages supérieurs, consacrés aux VIP et aux pontes de Nexus, de grands salons luxueux où il y avait des ménestrels, et des serveuses dans des tenues très légères. Au lieu de ça, elle s’était rendue dans les étages inférieurs, où il y avait la masse commune, le bas-peuple. C’était l’ambiance qui lui convenait. C’était comme se retrouver à 50 dans une pièce normalement faite par 10. L’auberge était comblée. On buvait, on fumait, on se battait, on s’engueulait, on comparait ses épées, on se livrait à des concours de beuverie, des bras de fer, et des pugilistes se battaient dans un coin, tandis que des gens dormaient, ou essayaient de dormir, sur des banquettes dans des coins. Rayne s’était rapidement mise dans cette auberge, rejoignant des individus qui effectuaient un concours de bras de fer, et elle avait décidé de donner un enjeu qui incitait tous les hommes à venir l’affronter. Celui qui la vaincrait aurait droit de lui faire l’amour.

Joseph était le dixième homme qu’elle venait de coucher. Rayne avait une poigne en acier. Ses muscles étaient des muscles de vampire, et elle suivait depuis des dizaines et des dizaines d’années de rigoureux entraînements, faisant d’elle une chasseresse hors part. Ces pauvres gens n’avaient aucune chance, mais elle aimait les affronter. Leur faire croire qu’ils pouvaient l’emporter, avant de les aplatir. Rayne les affrontait jusqu’à trouver celui qui serait à son goût, et, alors, elle le laisserait gagner... Peut-être... La soirée se passait bien, jusqu’à ce que quelque chose change brusquement.

Quoi ? Elle n’aurait su le dire, mais elle sentit quelque chose embrumer son esprit. Elle ferma les yeux, secouant la tête, et sentit quelque chose démanger son ventre.

*Mais... Mais qu’est-ce que... ?! C’est... C’est comme si je n’avais pas...*

Rayne sentit un état de manque fulgurant exploser en elle. Un manque sanguin, mais elle se sentait pour autant toujours aussi forte, physiquement parlant. C’était comme si son esprit croyait qu’elle manquait de sang neuf dans les veines, alors qu’elle avait fait le plein hier. Sescanines pointèrent, et elle constata qu’elle ne pouvait pas les retirer. Tournant la tête, elle sentit sa vision s’assombrir, rougir, ses sens s’affiner, alors qu’elle avait de plus en plus de mal à se concentrer. Elle sentit une main se poser sur l’un de ses seins, le pressant rudement, tandis qu’un autre homme s’approchait devant elle, écartant ses jambes.

« Je crois qu’on va se servir à la base...
 -  Baisons cette salope ! »

Rayne poussa alors un grognement de vampire, révélant ses canines, et ses pieds s’enfoncèrent dans le ventre de l’homme devant lui. Ses talons aiguilles, tranchés comme de l’acier, s’enfoncèrent dans sa peau, et elle se libéra de l’étreinte de l’homme qui lui empoignait les seins, avant de faire jaillir ses lames. L’homme leva une main comme pour se protéger, mais ses doigts s’envolèrent, ne pouvant pas retenir les lames, qui le décapitèrent. Rayne planta ensuite ses lames dans les ventres de deux autres gars, les releva, ruisselant de sang, et fondit sur un autre. Elle tendit son grappin vers une femme à moitié nue, l’attrapant à la nuque, et la tira vers elle où elle planta une lame au milieu de son dos avant de la balancer vers une table, où elle roula sur cette dernière, laissant de longues projections de sang en renversant des assiettes et des pichets de vin. La danse des lames dhampirs se mit à parler. Rapide, violente, mortelle, Rayne fondait sur les humains, sentant à chaque vie qu’elle prenait la colère et la rage ancestrale des vampires s’emparer d’elle. Ses canines pointues ne tardèrent pas à se gorger de sang, mais chaque gorgée qu’elle prit ne faisait que l’assoiffer encore plus.

Les clients, paniqués, s’enfuirent rapidement. Elle lâcha son grappin, parvenant à attraper un fuyard par le bras, et le souleva, l’envoyant s’écraser sur une chaise. Ce dernier se mit à ramper, se dissimulant derrière une table, terrorisé. Rayne posa la main sur cette dernière, et la balança, l’envoyant rebondir contre un mur, où elle se brisa. L’insecte pleurait, et un sourire de plaisir traversa les lèvres de Rayne, qui avait la moitié du visage couverte de sang. Elle le força à se retourner, sur le dos, et un sourire pervers éclaira désormais le visage de la Dhampir, qui caressa avec l’extrémité de ses lames les joues de l’homme, avant de se glisser dans ses lèvres, s’approchant des extrémités.

« Souris » ordonna-t-elle, du sang s’égouttant de ses cheveux rouges.

L’un de ses talons s’enfonça au milieu du corps de l’ennemi, qui poussa un hurlement muet. Ce dernier était incapable de sourire, et Rayne écarta donc ses lèvres en tirant, jusqu’à les trancher. Elle l’attrapa ensuite par la gorge, et le balança par une fenêtre. L’homme la traversa, avec un trou dans le ventre. Il s’écrasa sur le sol, et se vida lentement de son sang. La Dhampir lécha ensuite le tranchant ensanglanté de son armre, et contempla la scène. Un véritable carnage. Il y avait des projections de sang un peu partout, des cadavres démembrés et déchiquetés. L’un avait même atterri sur un lustre en hauteur. Difficile d’établir le nombre de morts. Rayne avait tranché sans même voir ses cibles, en proie à une frénésie meurtrière.

Devant ses pieds, elle vit la tête d’un cadavre, avec sa colonne vertébrale. Elle avait tiré sur sa tête en utilisant une lame pour faire contrepoids, afin d’arracher sa colonne vertébrale. En voyant ce spectacle de désolation, sinistre et horrible, elle réalisa qu’elle mouillait. Rayne reprit lentement son souffle, fermant les yeux, clignant à plusieurs reprises. Elle avait mouillé...

*Que... Que s’est-il passé ?*

Était-ce elle qui avait fait ça ? Elle contempla ses mains pleines de sang. Un cauchemar... Oui, c’est ça, ça devait forcément être un cauchemar... Elle ne pouvait pas avoir fait ça, elle ne le pouvait pas ! Elle tourna la tête en entendant des sanglots. Ils émanaient de derrière une table plaquée contre le mur. Rayne poussa la table, et sursauta en voyant une adolescente couverte de sang.

« Ne... Ne me tuez pas ! hurla cette dernière.
 -  Je... » tenta de dire Rayne.

Sans la laisser venir, l’adolescente se mit à courir. Elle manqua trébucher sur une flaque de sang, mais sortit par la porte d’entrée. Rayne promena ses doigts sur ses lèvres, et constata qu’il y avait du sang sur ces dernières.

*Mais... Ce... Ce n’est pas...*

Ses lames tombèrent lourdement sur le sol, et Rayne ferma son poing, l’enfonçant contre le mur. Elle ferma les yeux, respirant lourdement, sentant ses yeux la démanger.

*Mais qu’est-ce qui s’est passé ?!*

Elle ne comprenait tout simplement pas ce qui avait pu la pousser à massacrer sans raison apparente la moitié de cette auberge... Une soif incontrôlable... Le démon qui était en elle, ce démon contre laquelle Brimstone l’avait toujours mis en garde, s’était réveillé... Mais de manière si soudaine et si violente... Non, c‘était impossible... Sonnée, Rayne en tituba sur place, et parvint à se raccrocher à une table. Ce n’était pas possible. Ce n’était tout simplement PAS possible !

" HA HA HA A HA HA. Du sang, du sang encore plus de sang, je me régale. Et il m'en faut plus!"

C'était un carnage. Le côté vampirique de la femme avait pris le dessus et l'avait ammené à tuer tous ces gens. Aussi, bizarre soit-il j'avais réussi à la faire mouiller pendant ce carnage. Il faut croire que le crime qu'elle commis l'avais mis dans tous ses états. Mais maintenant privé de proie elle s'était calmée. Je décida que c'était le moment d'entrer en scène.

-Hé toi là! On peu dire que tu sais faire le ménage. tu encore sur les lèvres. Mais visiblement, tu as l'air d'apprécier cela. Ne mens pas, je le sais! Je t'ai vu mouiller! Peut être est tu faite pour tuer après tout. Mais maintenant qu'il n'y a plus personne, que dirais tu de prendre l'argent dans la caisse enregistreuse, hmm?

J'en profita pour augementer à nouveau sa luxure ansi ien évidemment que son avarice. Ce qui devait l'emmener à mouiller à nouveau au moment où l'idée de prendre l'argent germerais dans son esprit.

"Davantage de cyprine pour moi!!! Tu me sers décidément vraiment bien!"

"Je sais"

- On dirait que cette idée te fait mouiller... Va chercher l'argent maintenant. Et après si tu le veux, on ira chercher davantage de sang à l'étage. Qu'en penses tu?

J'augmenta sa convoitise pour qu'elle est l'impression d'en vouloir encore. Mais je me mettait hors d'atteinte de ses attaques en la manipulant. En effet sa luxure, je l'avais orienté vers moi et elle devait aussi vouloir tout faire pour me séduire. Je rajouta:

-Tu seras récompensé dignement. Après tout, je suis gentil envers toi, non? Je te procure tout le sang que tu mérites et tu m'en donne en contrepartie. On s'associe bien...

"Ton machiavélisme m'étonnera toujours..."

Cette fille était sous ma coupe à présent et je m'amusais. Avec une vampire sous ma tutelle les habitants de Nexus devrait me craindre du moins pendant cette nuit... Mes pouvoirs n'avaient pas encore atteint leur paroxysme. Mais quand cela sera fait cette vampire sera brisé. J'attendais le moment où elle me dirait "maître". Il était pour bientôt. Car la raison de cette fille allait bientôt disparaitre pour ne laisser qu'un cerveau primitif qui agirait pour ses envies.

-Au fait, quel est ton nom?

Médusée, Rayne contemplait toujours le carnage, légèrement déboussolée. Elle avait une forte envie de vomir, ou de s’égorger, elle ne savait pas trop... Difficile... Non, impossible de croire que c’était elle qui venait de faire ça. Pourtant, elle se rappelait bien cette rage sanguinaire, cette folie aveuglante alors qu’elle tranchait les membres, sentait le sang de ses victimes sur son corps... Et cette furieuse excitation. La bête. Elle surnommait ainsi cette face noirâtre et obscure de sa personne, ce côté vampirique fait de haine et de fureur, ainsi que d’un orgueil sans bornes envers les « espèces inférieures » comme les humains. Mais rien n’aurait pu présumer une telle crise... Il avait du se passer quelque chose pour la mettre dans cet état ; il avait FORCÉMENT dû se passer quelque chose !

Et ce « quelque chose » ne tarda pas à se manifester quand une espèce de créature s’approcha d’elle. D’une voix sifflante et perverse, elle commenta le carnage avec un mépris et un dédain tel que la Dhampir commença peu à peu à comprendre. Elle regarda l’individu en coin, alors qu’il parlait :

« Mais maintenant qu'il n'y a plus personne, que dirais tu de prendre l'argent dans la caisse enregistreuse, hmm ? »

Elle sentit alors quelque chose lui aplatir le crâne, lui ordonnant d’aller voler l’argent du comptoir. Elle regarda le comptoir, et poussa un cri de rage et de douleur, plaquant une main sur sa tête, fermant les yeux en fléchissant les genoux, comme si une force invisible l’écrasait. Elle comprenait... Oui, maintenant, elle comprenait. On l’avait manipulé ! Ce type... Elle était sur Terra, après tout, où tout était possible. Ce type l’avait manipulé, mais il venait d’abattre la mauvaise carte. Dans la mesure où l’avarice était commun à bien des mortels, on ne pouvait pas lui en vouloir, mais Rayne n’avait jamais été attirée par l’argent. Faire fortune ne l’intéressait pas. Tout ce qu’elle voulait, c’était se venger de son père. Et puis, Rayne avait un mental endurci, une âme de guerrière.

Une bouffée de désir s’empara d’elle pour cet homme, voulant la faire passer pour son esclave, mais, là encore, c’était mal connaître Rayne que de croire qu’on pouvait la soumettre. Se soumettre à quelqu’un, baisser les bras par peur de l’autorité comme un enfant terrorisé par son professeur d’école, ça n’avait jamais été le style de Rayne, qui n’était pas provocante pour rien.

« Tu seras récompensé dignement. Après tout, je suis gentil envers toi, non? Je te procure tout le sang que tu mérites et tu m'edonne en contrepartie. On s'associe bien... »

Elle se contenta de grogner, finissant à quatre pattes, le visage couvert de sueur. C’était bien la preuve que ce type l’avait manipulé, était rentré dans sa tête pour amplifier sa rage, et réveiller la bête... Les canines de Rayne pointèrent alors, et des vibrations de rage traversèrent son corps. Manipulée... Traitée comme une chienne... Elle avait massacré tous ces gens pour le simple plaisir de ce type...

« Au fait, quel est ton nom ? » finit-il par demander.

Rayne soupira longuement, et entreprit alors de se redresser, avant de le fixer, une lueur de haine dans le regard.

« Sors de ma tête ! » hurla-t-elle alors.

Elle bondit vers le démon, et le frappa, l’envoyant, sous la surprise, atterrir sur le sol. Les lames dhampir apparurent comme par magie. Celle sur son bras droit se retrouva à gauche du cou de l’homme, et celle sur son bras gauche à sa droite, touchant la peau de ce dernier. Un rire mauvais traversa les lèvres de Rayne.

« Tu crois pouvoir me contrôler comme une chienne, sale con ? Pourquoi irais-je chercher du sang à l’étage, alors que j’en ai à disposition... Là, sous mes bottes... »

Rayne s’apprêta à l’égorger quand la porte s’ouvrit à toute volée. Surprise, elle tourna le regard, et aperçut une patrouille de gardes en armure.

« Vous ! hurla un garde. Arrêtez-vous immédiatement !
 -  C’est la diablesse qu’on nous a décrit ! »

Les gardes sortirent des épées en s’avançant vers elle, et elle vit plusieurs arbalétriers se mettre derrière, la visant avec des carreaux. Reculant de quelques pas, Rayne hésita sur la marche à suivre.

« On dirait une droguée... Une vamp’ défoncée au fisstech, y a pas pire... » commenta l’un des gardes.

Secouant la tête, Rayne se mit à courir, ouvrant une porte à la volée pour s’enfuir dans un grand couloir. Un garde, de son côté, alla voir l’homme qui était renversé sur le sol.

« On peut dire qu’on est arrivé à temps... Ce regard dans les yeux... Une vraie folle... Bref, rentrez chez vous, Monsieur. Ou restez dehors ; votre témoignage peut toujours être utile. »

La vampire me résister et était parvenue à s'enfuir. Quand la patrouille me demanda si j'allais bien, j'explosa de rire. Ils étaient intriguées mais je m'en fichais. En effet, je les manipulais ouvertement. J'augmentais leurs luxures. Ils voyaient dans la vampire, une reine qu'il devait servir. Le massacre qu'avait commis la vampire avait amplifié mes pouvoirs et même si elle avait tenté de résister ce serait impossible ce coup ci. En effet, je la percevais dans une ruelle tentant de se ressaisir mais mes actions précédentes avaient laissés une trace en elle et il m'était facile de savoir où elle était. J'augmenta donc sa gourmandise et je dirigea vers elle avec les cinq marionnettes que j'avais.

 Les cinq marionnette étaient impatientes de retrouver leur maîtresse. Quand on la rejoignit, elle était là voulant visiblement du sang. Mes marionnette comprirent ce qu'ils devaient faire. Ils s'approchèrent d'elle et montrèent leur coup bien en évidence.

-Je vous en prie, maîtresse.... Sucez mon sang.... Faîtes vous plaisir....

-Maîtresse nous somme là pour calmer votre soif, vous en avez tellement besoin...

-Vas-y, tu en as tellement envie! Tu vois je suis bon pour toi!

Je souriais, elle commença à sucer le sang d'une de mes marionnettes. L'instant d'après, il était mort. Pendant, qu'elle se délectait d'un tel festin, je réunissais mes pouvoirs pour qu'elle cède. Je diminua son orgueil chose que je n'avais pas faite à notre première rencontre. Puis, j'augmenta sa luxure et sa convoitise envres moi. La vampire devrait céder. Il ne restait plus qu'une marionnette.

"Quel est ton nom, vampire? Pourquoi tentes tu de repousser tes bon côtés? Laisse agir tes sentiments"

Elle devrait bientôt me vouloir. Comme à mon habitude je laissais mes proies venir à moi et non le contraire même si au final elles n'avaient pas le choix. La vampire devait ressentir une envie irrépressible pour moi. Elle voulait me faire plaisir qu'elle qu'en soit le prix.

Paniquée et effrayée, Rayne se mit à courir rapidement. Elle sortit de l’auberge par une porte, et courut dans la nuit, voulant éviter tout le monde. Elle croisa plusieurs badauds qui la regardèrent de manière étonnés, mais, fort heureusement, aucun garde ne s’élança à sa poursuite. Rayne avait une migraine atroce, quelque chose de terrible. Comme si un marteau-piqueur jouait au saxophone dans sa tête. C’était si agréable qu’elle n’arrivait même pas à voir correctement où elle allait, et titubait. Elle manqua renverser quelqu’un, et heurta un mur dans une ruelle, ce qui l’envoya s’écraser sur une flaque d’eau sur le sol. Sonnée, Rayne resta là, et, en se relevant, ou, plutôt, en s’appuyant sur ses avant-bras, elle sentit son ventre la lâcher et vomit quelque chose. Quoi, elle n’aurait su le dire avec précision, mais elle évita au moins, dans un sursaut, de plonger sa tête dans son vomi.

Lentement, la Dhampir entreprit de se relever, s’agrippant à une brique qui sortait d’un mur. On la regardait avec soupçon, mais les badauds ne vinrent pas. Qui serait venu voir une femme ressemblant à une toxico’, et qui avait tout l’air d’avoir goûté à l’une des mixtures « spéciales » de l’Auberge du Coucher de Lune ? On lui jetait quelques regards intrigants, mais rien de plus. Rayne s’avança un peu, s’enfonçant dans la ruelle, se tenant le ventre. Elle vomit une nouvelle fois, son corps se mettant à trembler, sans qu’elle n’en sache vraiment l’origine. Dans sa tête, elle entendait les hurlements, les supplications, la souffrance de ces pauvres gens qu’elle avait massacré.

*Il faut... Que je m’en aille d’ici... Ma tête... Cette souffrance... C’est abominable !*

Elle passa sa main sur son front, et secoua sa tête, continuant à marcher. La ruelle était silencieuse, à part quelques clochards qui dormaient à moitié, ou d’autres drogués qui étaient en train de voir des éléphants roses se battre avec des rhinocéros à plumes. Maintenant qu’elle y pensait, la municipalité de Nexus luttait contre la hausse du trafic de stupéfiants... Ce qui lui faisait vraiment une belle jambe ! Sa vision était floue, et Rayne continua à marcher, butant parfois contre des jambes, jusqu’à entendre des armures qui cliquetaient.

Se retournant, elle vit les gardes qui la poursuivaient. Rayne fut bien tentée à nouveau de fuir, mais constata rapidement que quelque chose n’allait pas avec eux. Ils la rejoignirent sans peine, mais personne n’envisagea de l’arrêter. Au lieu de ça, ils l’appelèrent « Maîtresse », et elle comprit instantanément qu’ils avaient été possédés par le même démon qui l’avait amené.

« Vint’deux entendit-elle à proximité, la Milice ! »

Plusieurs badauds entreprirent de s’en aller, mais plusieurs restèrent là, tout simplement trop hagards pour penser au monde extérieur. Tremblant, Rayne comprit que ces derniers lui offraient son sang, et elle commença par reculer, ne se sentant vraiment pas bien. L’un d’eux se rapprocha d’elle, la prenant par les mains, dévoilant l’accès à son cou.

« N-Non... » murmurait-elle faiblement.

De la sueur coulait de son front, et Rayne secoua lentement la tête, mais ses canines étaient sorties. Son corps souffrait. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. C’était en réalité son esprit qui souffrait, et cette souffrance se répercutait sur son corps. Sur ses muscles et sur ses membres.

*Une goutte, rien qu’une goutte...*

Les canines de Rayne s’enfoncèrent dans la peau du malheureux, mais Rayne n’était pas en état de sucer quelqu’un. Ses dents s’enfoncèrent dans sa peau, et sectionnèrent la veine, au lieu de simplement l’effleurer pour permettre de boire le sang. Avec la veine coupée, le sang se mit à gicler rapidement, aspergeant les dents et les lèvres de Rayne. Réflexe vampirique oblige, elle se mit à le boire, faisant pointer ses griffes, et boire ce sang lui permit, au moins temporairement de recouvrir sa lucidité. Elle balança d’un geste de recul le corps vers le sol, et, depuis la blessure, le sang se mit à gicler, provoquant la mort du malheureux.

Le cœur battant follement la chamade, Rayne sentit sa migraine s’atténuer un peu, le sang atteignant son cerveau pour l’irriguer. Elle sentit alors son cerveau exploser à nouveau, et poussa un cri en tombant à genoux. Une nouvelle intrusion. Puissante... Agressé, le cerveau de Rayne alla se réfugier dans des flashs et des souvenirs lointains.

*
*  *

« Tu dois lutter...
 -  Je ne peux pas ! C’est... C’est trop dur !
 -  Ce n’est qu’une question de volonté. »

L’homme avait une voix douce. Il était calme et apaisant, tout le contraire de Rayne. Alors adolescente, elle contemplait le corps blessé devant elle. C’était un homme. Un malotru. Un malotru qui saignait. Un type qui avait essayé d’attaquer le monastère. Le prêtre lui parlait, l’encourageant à ne pas céder à l’appel. Mais ce sang... Ce sang qui coulait de toutes ses plaies, elle rêvait de le lécher.

« Ce que la Foi nous apprend, c’est que la volonté est au-dessus de tout, et qu’elle t’est propre. Elle n’appartient pas à une divinité, ni même aux démons, mais à toi-même. C’est toi qui doit trouver la force de te contrôler. Personne d’autre ne le peut. »

*
*  *

*J’aimerais bien vous y voir, Monseigneur... Il me torture, c’est terrible !*

Rayne se recroquevilla, sentant des pensées contradictoires s’emparer d’elle. Une peur panique, une peur qui faisait d’elle une soumise, ainsi qu’un nouvel élan de désir envers l’homme qui l’avait manipulé. L’homme... Non, le démon. Un démon qui cherchait à faire d’elle sa pute, comme Kagan...

« AAAAAAAAAAAAAAAH ! VA TE FAIRE FOUTRE, CONNARD !! » hurla alors Rayne.

Dans un sursaut, elle se redressa, et attrapa l’une de ses lames. Sans réfléchir plus longtemps, suivant son instinct, elle la leva. Il y avait trop de pensées dans sa tête, trop d’ordres contradictoires. Elle décida de faire confiance à son instinct, et enfonça sa lame dans son propre ventre. Un tel coup aurait tué n’importe quel humain, mais elle était une Dhampir. La douleur explosa furieusement en elle, comme une vague rouge qui se mit à balayer les ordres et les pensées impies.

*La volonté, plus forte que tout...*

Sa lame ne l’avait pas traversé de part en part, et elle avait une main posée sur sa plaie. Le sang s’en échappait, et elle avança en titubant vers le démon, se mettant à cracher un caillot de sang, avant de le regarder avec un sourire écarlate.

« Je... Ne... Suis pas... Une... Vampire ! »

Elle utilisa sa main valide pour souffler le démon d’une taloche, mais sa vision se brouilla.

« Personne ne fera de moi sa pute, martela Rayne. Tu crois que j’ai envie de baiser un sale démon ? Mais tu seras baisé ce soir, rassure-toi. Je vais t’arracher l’un de tes putains de bras, et je te l’enfoncerai dans le cul si fort qu’il ressortira par ta langue de serpent, sale enfoiré de suceur de merde. »

L’orgueil avait été un mauvais choix. Même si elle se revendiquait plus humaine que vampire, Rayne avait en elle la fierté des vampires, l’orgueil de son père, Kagan, le plus puissant vampire qu’elle ait jamais croisé. Et cette fierté était doublée par sa satisfaction personnelle d’avoir réussi à détruire l’influence de Kagan, à le forcer à fuir. La luxure était, de même, une mauvaise piste. Le sexe intéressait certes Rayne, mais sans être ce qui, fondamentalement, la motivait. Sa rage, sa haine, et sa fureur. Des choses que les prêtres et Brimstone n’avaient jamais réussi à enlever. Ils avaient réussi à contrôler la Bête, à calmer les instincts vampiriques de Rayne, mais pas à stopper sa rage et sa haine. Chaque nuit, elle revoyait son village prendre feu, sa mère se faire torturer, violer, et tuer sous ses yeux.

C’était cette haine envers tout le monde et envers elle qui l’avait amené à choisir une solution radicale pour lutter contre l’influence du démon. Cette solution avait été de répondre à la douleur mentale par la douleur physique. Faites-en l’expérience ; quand on souffre, physiquement parlant, on ne peut plus penser. Et, dans sa tête, elle se jurait bien d’en faire de même avec ce télépathe, de le décapiter, et de le faire bouffer par des cochons. Seule sa rage transpirait, furieuse et véhémente.

Ce déluge de sentiment eut à vrai dire l'effet opposé. Je m'attendais à trouver une personne serviable et docile et j'eus tout le contraire. Mais dans mon échec provisoire, il y eut un effet bénéfique. Quand le destin s'emmêle...
 
-Oui! Oui! Du sang.... Le sang vampirique est tout simplement fabuleux...

Le sang humain est un carburant de base pour mes pouvoirs. C'est pourquoi, j'essayais de traquer des créatures possédant un sang unique et donc une cyprine unique pour amplifier ms pouvoirs à mon paroxysme.

Je ressentis l'effet d'une claque. Je m'amusa à lui rendre sa claque. Et j'en profita pour utiliser ce qui visiblement était clairvoyant maintenant. La colère.... Cette vampire en avait démontré énormément depuis le début de notre affrontement. Je sentis sa colère envers le monde qui l'entourait, le monde hostile. J'amplifia cette colère. Tout être humain s'approchant d'elle aurait de bonnes chances de mourrir. Mais je mis une barrière, une protection pour signifier que j'étais quelqu'un de bénéfique pour elle, que je pouvais l'aider à calmer sa bestialité en m'obéissant. Que j'étais le maître. Cette faille dans sa personnalité est assez profonde et j'allais surement en tirer quelque chose. Je le sentais. D'autant que cette sensation qui devait la submerger était renforçé à chaque secondes par le sang qui coulait de son abdomen.

-Allons... Viens... Viens à moi... Tu n'a rien à craindre.... Je peux t'aide... Mais il faut pour cela que tu enlèves tes habits... Enlève la seconde peau que tu as.... Délivre toi de ton humanité.... Tu gaches ton potentiel... Laisse moi voir....

Je sifflais de contentement. La vampire devrait commencer à réagir. D'autant qu'affaiblit comme elle était un second coup et elle mourrait surement. Sauf si elle voulait m'obéir, je consentirais à la soigner... J'essayais d'impregner cette image comme lorque qu'un maître libère un chien d'un piège à ours. Le chien est reconnaissant envers son maître. Voilà ce que j'attendais de ma chienne.

La douleur était atroce. Rayne s’était éventrée elle-même ! Son sang coulait sur le sol, formant une petite flaque rouge qui allait en grossissant. Ce n’était pas mortel, car sa constitution la protègerait, mais ce n’était pas non plus particulièrement agréable. Chancelant, Rayne vit sa vision se troubler, et tomba à terre. Elle finit à quatre pattes, s’agrippant au sol avec l’une de ses mains, l’autre agrippant son estomac découpé. Elle grogna, tentant de reprendre son souffle, mais elle sentit à nouveau sa rage l’envahir. Une colère terrifiante. La Bête qui bouillonnait en elle. Rayne gémit à nouveau, yeux clos, sentant cette monstruosité se réveiller. Ses instincts vampiriques. Mais aussi et surtout sa rage. Sa fureur. Sa haine. Lui ! C’était lui, le démon ! Celui qui l’avait forcé à tuer toutes ces personnes ! Il jouait à nouveau avec elle !

*Ferme ton cerveau, Rayne ! Ne pense à rien d’autre que la douleur ! Que la souffrance soit un viole te protégeant !*

Plus facile à penser qu’à faire. Rayne entreprit de se relever. Ses canines pointaient, de même que ses griffes, mais, quand elle regarda le télépathe, ce fut pour y sentir un autre désir... Un désir contradictoire. Elle avait envie de le tuer, afin que ça cesse, mais, d’un autre côté, elle avait le sentiment que, si elle le tuait, la rage qui l’animait resterait là. Que sa colère ne diminuerait pas, qu’elle serait toujours aussi forte, aussi dominatrice. Ce serait intolérable !

*Ne pense pas ça ! C’est lui qui fait ça ! Tue-le ! Tue-le ! Tue-le !*

Rayne poussa un cri de rage, secouant la tête. Le tuer ? Elle s’en sentait impossible. Elle avait mal. Physiquement parlant, mais aussi dans sa tête. Une rage la tiraillait, mais cet être semblait faire exception. Quand elle le voyait, elle se sentait apaisée, calme, sereine. Rayne grogna, et tenta de l’étouffer. Ses mains couvertes de sang se contentèrent de lécher son cou, sans aucune force, et Rayne finit par tomber à genoux devant lui, soupirant longuement.

« Soi... Soigne-moi... haleta-t-elle, avant de rajouter quelque chose : Maître... »

La vampire avait compris. Ell s'était agenouillé devant moi. Elle me faisait allégeance. J'avais toucher le bon point. Aussi, je continuais à maintenir sa colère.

-Tu veux que je te soigne? Soit... Mais tu devras faire quelque chose pour moi... Enlève tes vêtements pour que ton maître puisse t'aider! Obéis! Et il te soignera! D'ailleurs, tu est à la bonne taille! Que dirais-tu d'aider ton maître? Il est éreinté par le combat que tu as mené et aurais besoin de divertissement. Il suffirait que tu enlève le pagne que j'ai et que tu commence à prendre ton médicament. Tu vois ce qu'il y a en dessous? Je veux que tu lèche.

Je mélangea à ce sentiment de colère une envie de luxure. le sentiment de son maître bienveillent qui l'aiderais à condition qu'elle lui fasse du bien. Je lui caressa les cheveux comme un maître qui caresse son chien avec affection.

-Allons suçe! Et tu te sentiras mieux! Qu'en penses tu? C'est un bon marché,non? Il faut que tu obéisse comme une chienne et ute sentiras bien mieux après.

Mes doigts allèrent sur le cou de la vampire et descendirent sur sa poitrine. Je voyais que sa blessure guérissait déjà. Ses petites caresses devait atiser l'envie de bien être qu'elle ressentait pour son maître.

-Regarde! Tu guéris déjà, je te l'avais promis! Alors vas y maintenant, prend ma verge et suce et peut être que je consentirais à te faire du bien aussi ma petite chienne.

Le sentiment de dominance était là. Elle devait obéir car elle sentait qu'à mes côtés le bien être s'installer et l'apaiser. Elle voulait cela comme tous les êtres humains aussi son avidité pour ce sentiment se trouva amplifier par mes pouvoirs.

Ma main était la titiller pour qu'elle se désabille et commence à agir comme la chienne qu'elle était. Les humais étaient si influençable. Et elle ne faisaient pas exception à la règle.

Vaincue ? Non, simplement... Affaiblie. Très affaiblie. Elle avait du s’éventrer pour avoir les idées claires, mais, maintenant qu’elle était dans cette position, elle n’allait pas très bien. Ce n’était pas la meilleure des idées, mais, sur le coup, elle lui avait semblé plutôt bonne. Elle sentit le démon caresser ses cheveux, ses seins, lui ordonner de se déshabiller, continuant à jouer avec ses sens. Il l’insultait, la traitait. Il exultait de joie, et, partant de là, son emprise mentale était moins ferme. Pas de quoi permettre à Rayne de se rétablir, bien sûr, mais suffisamment pour l’amener à réfléchir par elle-même. Il caressa ses seins, tout en lui ayant ordonné de se déshabiller. Rayne avait donc porté ses mains vers son ventre, commençant à retirer les lacets de son corset en cuir. Il caressait les cheveux, lui ordonnant une fellation.

Rayne ne répondit rien. Tête baissée, ses mains allèrent libérer l’accès au sexe de cette espèce de reptile. La belle queue du monstre se dressa devant elle, et elle se mordilla les lèvres, soufflant lentement dessus. La prendre en bouche... Le sucer comme une « chienne »... Ses propres mots. Elle prit le sexe dans sa bouche, commençant à y promener sa langue, sentant des frissons électriques le parcourir. C’était bon... Et elle comprit que cette sensation de plaisir était également trompeuse, qu’elle émanait de ce télépathe. Ses blessures commençaient à cicatriser, et le télépathe continuait à influer sur la colère de la Dhampir.

*J’ignore ce que cet enfoiré me veut, pourquoi il s’acharne contre moi, mais il va comprendre que je ne suis pas du genre à me laisser faire si facilement...*

Les canines de Rayne étaient pointues. Offrir à une vampire la possibilité de faire une fellation, c’était à double tranchant. Les doigts de Rayne caressèrent la base de ce sexe, ses testicules, ses griffes pointues titillant dangereusement le sexe de l’homme. Il n’avait pas une peau en acier, mais elle, elle avait des canines de vampires. Il voulait se faire sucer... Il n’allait pas être déçu !

*Je vais t’arracher les couilles, espèce d’enfoiré !* se résolut Rayne.

Le télépathe continuait à jouer avec les sentiments de colère et de luxure de Rayne, ce que cette dernière tâchait de canaliser sur le corps de son « maître ». Son orgueil, sa fierté de guerrière, l’amenait à continuer à lutter. Et le télépathe venait justement de lui offrir une manière de le faire. Elle allait planter ses canines dans sa verge, la découper en deux, et lui arracher les testicules avec ses mains, avant de les lui faire bouffer.

Elle commença à enfoncer ses dents contre sa verge.

La réponse à son action fut sanglante. Une claque voilà ce qu'elle mérita.  Absobé dans mon plaisir je n'avais rien vu mais en revanche la dague si. Et elle avait prit  possession de mon bras gauche pour asséner la plus monumentale claque sut la joue gauche de la vampire.

-Je suis décue... Tenter de mordre la verge de ton maître, c'est pitoyable sale petite chienne! Tu devrais m'adorer, moi qui veut te soigner, t'aider à aller mieux et tu ne sais pas être reconnaissante? Je devrais te tuer quand penses tu? C'est ce que tu veux mourir? Ou tu préfères vivre en me servant moi et ce corps si idyllique?

Colère, envie, luxure, avarice, gourmandise, paresse et orgeuil. Les sept péchés capitaux avait été augmentés dans son âme. De quoi briser une humaine normale mais un vampire. Sur un vampire, ce petit coctail avait eut pour effet de totalement la soumettre à son maître. Il était trop dangereux de lui laisser la moindre parcelle de liberté. Profitant de ce moment de déstabilisation émotionnelle, je la leva par les cheveux. Je déchira ces vêtements. Et mon corps agit. Ma langue s'occupe de l'oreille de la demoiselle. Ma main gauche et sur un sien de la demoiselle entain de le malaxer. Quand à la dernière main, elle en train de s'occuper des lèvres inférieures de la vampire.

-Alors? Petite Chienne... Est-tu prêt à obéir à ton maître maintenant ou dois-je me montrer brutale? Obéis à ce que te dicte ta volonté. Livre ton corps à ton bienfaiteur.

Ma queue de reptile s'enroule autour de la gorge de la demoiselle au risque de l'étouffer ce qui l'empêche de raisonner. Les snetiments qu'elle ressent osnts puissants et le plaisir de mes caresses lui montent directement au cerveau.

Si Rayne avait fait preuve d’un peu de volonté, tout aurait pu être terminé. Si elle n’avait pas hésité, elle aurait pu planter ses dents d’un coup sec, recracher cette verge, et l’égorger. Au lieu de ça, elle hésita, et l’infernal mage lézard sentit l’hésitation de la Dhampir. Elle se reçut une gifle, une gifle qui, en temps normal, l’aurait laissé indifférente, mais qui, vu son état, la renversa. Rayne ne répondit pas à l’homme, l’entendant d’ailleurs à moitié. Ses oreilles bourdonnaient, sifflaient. Sa tête lui donnait l’impression d’être dans un concasseur, et elle sentit les griffes du monstre lacérer ses vêtements, exhibant ses seins entre plusieurs morceaux de cuir. Il se contenta d’arracher ses vêtements, signe qu’il ne voulait pas la tuer. Pas encore.

*Il a besoin de moi... J’ignore ce qu’il me veut, si ce n’est me rendre folle, mais il a besoin de moi...*

Rayne n’avait plus à réfléchir, et avait du mal à sentir quoi que ce soit. Sa vision se brouillait, tant sa cervelle lui faisait mal, et elle sentit quelque chose de froid et de dur s’enrouler autour de sa gorge, tandis qu’une même main froide et dure caressait l’une de ses seins, et une autre son intimité. La Dhampir ne ressentait pas grand-chose, tant son esprit était perturbé, fracassé, disloqué. Dans sa tête, c’était comme si un cocktail d’images, de sons, et d’émotions différentes s’entrechoquaient. Des échos du passé, les sifflements de ce démon, des mots qui résonnaient dans sa tête. Rayne n’arrivait plus à réfléchir consciemment.

La queue autour de la gorge de Rayne se serra encore plus, l’étouffant, et Rayne eut alors un éclair de lucidité. Écartant les lèvres, elle sentit l’air lui manquer, et, dans un réflexe, ses mains se tendirent sur la queue. Elle piailla, ridicule, pathétique, essayant de respirer, voyant le corps verdâtre du démon, cette créature qui prétendait être son maître.

« Mon... Mon corps... Aaaah... Mon esprit... Peut-être tiens, mais... »

Rayne n’arriva pas à achever. Parler était dur, presque impossible, et ce n’était pas que lié à cette grosse queue qui l’étranglait, mais aussi, et surtout, à cause de son esprit, qui la lancinait, l’empêchait de penser, de se concentrer. Des larmes d’épuisement coulèrent de ses yeux. Vide. Rayne n’arrivait plus à se défendre, à se concentrer. Elle était à sa merci, tout simplement.

« Fais... Fais ce que tu as à faire... Insecte » cracha-t-elle.