Sang et Flammes ... [PV Liam Eckart]

Il était tard, la jeune femme avait raté le dernier bus, une fois de plus. Il fallait dire que Fukô s’était laissé, cette fois-ci totalement absorber par le film qu’elle était allée voir, au point de le voir plusieurs fois à la suite. D’ailleurs le guichetier avait regardé le manège de la jeune femme avec un certains amusement et avait fini par lui offrir la place pour la dernière séance.
Le film n’avait pourtant rien d’exceptionnel que cela soit d’un point de vue du jeu des acteurs, que dans la mise en scène, mais quelque chose avait capturé la jeune femme. Etait-ce l’histoire d’amour invraisemblable entre les deux personnages principaux que tous opposaient et qui dans toute logique auraient dût finir par s’entre tuer à leur première rencontre. Cela pouvait tout aussi bien être la violence des scènes de combat ou d’amour. D’ailleurs le guichetier avait hésité avant de vendre le premier billet à Fukô, mais le regard de la jeune femme avait balayé toutes les réserves de l’homme. En fait ce qui avait capté toute l’attention de la jeune femme et qui expliquait le fait qu’elle était retourné le voir à la chaine, était la présence dans toutes les scènes du film, d’un oiseau,  toujours le même. Rien n’expliquait la présence de ce volatil, il n’appartenait à aucun des protagonistes. Malgré ses efforts et le visionnage répété du film, Fukô n’était toujours pas parvenu à s’expliquer la présence de l’oiseau.

Maintenant Fukô était condamné à rejoindre son domicile à pied et cela faisait une sacrée marche. La jeune femme ne craignait pas de se faire attaquer, non pas qu’elle se disait que cela n’arrivait aux autres, elle n’y réfléchissait tout simplement pas et puis elle savait se défendre et un certain nombre de voyou avaient regretté de s’en prendre à elle. Le souci qui préoccupé la jeune femme était le fait qu’elle n’était jamais retourné chez elle à pied en partant du quartier dans lequel elle se trouvait. Mais ce soucis disparut bien vite, remplacé par la question de la présence de l’oiseau et le fait que la lune était pleine et qu’un étrange halo l’entourait. Ce fut la tête pleine de ces divers réflexions que la jeune femme se mis en marche. Elle savait qu’elle allait devoir traverser certains quartiers que l’on disait dangereux, mais celui qui remportait la palme du danger était sans aucun doute celui de la Toussaint. Fukô décida d’éviter ce dernier et décida de passer par le parc, elle avait toujours été étrangement intrigué par la magnifique forêt qui le longeait, de plus la nuit ne se prêtait elle pas à une balade nocturne dans les bois sombres et mystérieux.

La jeune femme pénétra dans le parc, se dirigeant vers les bois qui reliés ce dernier à l’immense et impressionnante forêt. La jeune femme avait entendu des histoires de monstres et autres créatures vivant dans cette forêt, mais tout cela ne pouvait la distraire de la présence inexpliquée de l’oiseau dans le film qu’elle venait de voir. Fukô ne pénétra pas à proprement parlé dans les bois, se contentant de les longer, le parc était désert en cette saison, calme que l’éclat lunaire rendait presque surnaturelle. Fukô n’avait nullement idée du danger qui l’observait, ni de ce qui allait se passer dans ce parc des plus paisible.

Que faisait Liam dans les bois à cette heure ci ? Pourquoi rôdait-il dans ces lieux désertés par la populace une fois le soleil couché ? Bonne question, peut être pour le rêve de tout chasseur, une bonne traque dans un lieu où se cacher serait des plus faciles....et où la traque serait des plus intéressantes., mais voilà, encore personne et il avait sincèrement les crocs, il avait vraiment très faim, et cela n'allait pas en s'arrangeant, lentement, ses cheveux viraient au gros, puis vers le blanc, ses yeux étaient encore moins chalereux qu'avant, virant sur le gris/fauve. Il se mordait les lèvres d'impatience, quand soudain, il entenit quelque chose....

Bombom....bombom....bombom....

Doucement, les pulsations cardiaques d'une personne se faisaient entendre....Et là, instonc primaire, Liam se dit bien fort : « MAAAAANNNGGGEERRRR ! » Oh nom de dieu ce qu'il avait faim, il fallait juste se retenir quelques secondes, qu'elle arrive à sa hauteur, qu'elle comprenne son hoerreur, son désarroi, qu'elle ait peur jusqu'au fond de ses tripes ! C'était là tout ce qui était le plus intéressant dans l'histoire....

Il était assis sur un banc et la voyant approcher, se leva pour lui parler.

« Excusez moi mademoiselle, mais vous êtes bien imprudente de vous promener à cette heure ci....vous pourriez tomber siur des gens mal-intentionnées, comme moi pour ne citer qu'un seul exemple..... »

Il lui sourit froidement, avant de lui poser la main sur l'épaule pour lui faire comprendre que tenter de fuir ne la mênerait nulle part, mais au fond, ilo voulait jouer avec sa nourriture, il voulait qu'elle fuit, qu'il la rattrape, la blesse, qu'elle fuit qu'il la rabatte à nouveau vers la forêt, qu'elle s'y égare, qu'elle en hurle de panique et de peur.

« Fuis avant que je ne te tue.... »

Il la lâcha alors tout sourire, comme si eil n'avait rien à risquer à faire cela, et de facto, c'était le cas, comment pouvait-elle lui échapper ? En aucune manière !  C'était ça le plus beau, elle était condamnée !

Il lui tourna le dos pour la laisser fuir, ou plutôt lui laisser de l'avance....

Fukô perçut la présence du prédateur, avant de le voir, en fait c’était Gabrielle qui avait perçu la présence de ce dernier. Fukô n’avait que ressentit l’excitation de l’ange, mais pour une raison, surement toute personnelle, Fukô ne sentit pas cete dernière vouloir se manifester tout de suite, elle semblait attendre. La jeune femme continua donc de s’avancer vers l’homme qui semblait l’attendre assis sur un banc. Lorsque ce dernier se présenta devant elle, Fukô ne put s’empêcher de rougir, c’était la première fois qu’elle rencontrait une personne avec autant de charisme, un charme presque animal, en tout cas dangereux.
Les mots qu’il prononça ainsi que le geste qu’il fit, en lui posant la main sur l’épaule, ne firent qu’enflammer un peu plus les joues de la jeune fille. Son émoi lui avait fait ignorer la menace que contenait les mots prononcés, ce ne fut que quelques secondes plus tard que ces derniers vinrent résonner à l’esprit de la jeune femme. Mais ses dernier n’avaient fait naitre aucune peur en Fukô, donc l’esprit commençait à se dissoudre dans une lumière des plus vive, tandis que Gabrielle s’éveillait et se préparait à apparaitre et se révéler.

Le vampire inconscient des changements qui avaient lieu en la jeune femme, lui tourna le dos. La manifestation de Gabrielle et la disparition de Fukô, se fit dans une explosion de lumière et de flammes. Lumière qui aurait pu bruler les yeux du vampire si ce dernier avait fait face à la manifestation divine.

-   Fuis, fait moi ce plaisir et que sa volonté soit faite …

Gabrielle exultait d’un désir de détruire cette abomination qui osait marcher sur le même sol qu’elle. Cette créature maudite et pervertie qu’elle allait prendre plaisir à détruire. Durant les quelques secondes qui précédèrent son apparition, la nuit avait fait place au jour. Gabrielle s’éleva de quelques centimètres, pointant de son épée enflammée le vampire. Ce dernier pouvait voir sur le magnifique visage de la créature céleste, un sourire en tout point identique à celui qu’il avait eu en apercevant sa proie.

Il avait bien fait de se retourner, il avait ainsi évité un aveuglement du au flash lumineux qui lui aurait brûlé la rétine temporairement, le telmp de se régénérer, mais heureusement, le flash, si il était aveuglant, n'était en rien la lumière du soleil, donc en un sens, il n'avait pas risqué grand chose....d'autant qu'au final, il restait le prédateur, aucun être ur cette terre ne pouvait le défier en toute impunité, les vampires étaient les êtres parfaits de ce monde ! C'était aussi simple que cela. Oui, il étaiot le prédateur,k elle était la proie, alors qui qu'elle soit, elle n'&avait aucune chance, en partant de ce potulat, alors tout était décidé, tout était fini, tout était décidé à l'avance, il n'y avait pas de destin, ni de fatalité, jute une simple et unique vérité, pour ce humain, qui qu'ils soient, et quels qu'ils soient en réalité, il était la mort !

Alors entendre ses propres paroles ou du moins un sens identique chez l'adversaire, voilà quelque chose qu'il supportait plutôt mal, cela l'irrita bien assez pour lui donner l'envie de tuer cette peronne, purement et implement la tuer ! Non, mieux, il la briuerait, il l'humilierait et enuite il la vendrait au premier salopard venu !

« Non....car tu ne vaux rien, pas même la peine que j'en éprouve le moindre frion de peur ! »

Il se retourna pour regarder si son sourire qu'il avait imaginé se brisait ou pas, il ne s'agissait plus de la jeune femme à qui il avait parlé, non, quelqu'un de semblable mais complètement différente ! Soupirant, il se demandait si elle avait reçu la moindre notiopn de prudence, et même, la moindre notion d'intelligence car au minimum, les êtres inférieurs avaient un log frisson qui leur parcourait le dos !

« Je crois que ma victime n'a rien compris, et si c'est une démonstration de force qu'elle souhaite....et bien disons qu'elle l'aura... »

Il prit à sa ceinture  une paire de gants qu'il mit aux mains, avant de errer les poing puis de relacher un peu la preion, une façon de e mettre dans l'ambiances, les gants étaient renforcés de métal au niveau des articulationss et particulièrement des phalange, il ne portait pas d'amure, mais grâce à cela, il serait autrement plus rapide qu'elle, il serait en mesure de frapper tellement cite qu'elle ne verrai même pas le coup venir, et quand bien même, vu son bandeau sur les yeux, elle ne verrait pas le coup devnir de toute manière !

Mais il était dégouté de ne pas avoir son fouet !

« Je t'attends ! Viens défier le géant, petite liliputienne !  Viens prendre la raclée que tu mérites ! Pour que tu apprennes ta place ! »

Quelle audace, ce monstre était des plus audacieux, comment pouvait-il se montrer si prétentieux. Il avait devant lui, un ange, une créature divine, créée dans le seul but de détruire lui et ses semblables. Mais ce Vampire semblait trop ancien pour craindra la lumière divine qui émanait d’elle, mais il devait savoir que malgré son âge, sa puissance, il n’était rien comparé, à la puissance divine qui coulait en elle et donnait son assurance à Gabrielle.

Il al défiait, se moquait d’elle et Gabrielle n’était pas décidé à le laisser continuer plus longtemps. Il y a fort longtemps l’un des plus puissant parmi les anges, lui avait dit qu’elle était trop confiante et impulsive, mais Gabrielle ne pouvait pas changer, Dieux l’avait créé ainsi et s’était ainsi qu’elle se comportait.

- Tu pense qu'une infâme créature telle que toi, peut vaincre un envoyé divin, armé pour détruire tes semblables et les engeances diaboliques.

Alors que le vampire venait de finir sa phrase, le jeune ange le chargea, son épée de flammes prête à s’enfoncer dans le corps de ce monstre. Elle n’allait pas le détruire tout de suite, elle allait le faire souffrir, lui faire prendre conscience de son impuissance face à elle et sa juste colère. Malgré son apparente lourdeur, l’armure sacrée que portait le jeune ange n’entravait aucunement les mouvements de cette dernière, ni la ralentissait le moindre du monde. Lorsqu’elle arriva à portée, afin d’abattre sur lui son épée, Gabrielle frappa le vampire avec toute la détermination dont elle était capable. La lame enflammée, laissa une trainée durant sa course, si elle atteignait la vampire ce dernier risquait de gouter à la douleur du feux céleste.

Elle pouvait dire ou faire ce qu'elle voulait, cela ne changerait rien, et quand l'épée nimbée de flamme se rua sur lui, il n'était déjà plus là. Il avait eu tôt fait de passer derrière la jeune femme aux cheveux mauves. Mais il en était fallu de peu, il avaiot bien souri, il en avait faitr le mariolle, il avait voulu jouer et avait cru que son armure la ralentirait. Il avait eu tort. Et il avat bien failli le regretter amèrement, mais ouf.

« Trop lente ma grande, il va falloir faire mieux que cela ! »

Oui, elle avait été lente, car même en s'y prenant à lma limite il avait été large. L'ennui avec ce genre de personne, c'était qu'il fallait rester sur ses gardes H24, il ne devait se relacher à aucun prétexte, sinon, bucher peut être funéraire, peut être pas ! L ne savait pas ce qu'il risquait et ça ne le mettait pas en confiance, d'autant plus qu'il avait un frisson glacé qui lui dégoulinait le long du dos. Il n'aimait pas cela, il n'aimait pas cela du tout ! Mais d'ici;là, il dvait au moins la désarmer.

Il mit son fouet en mouvement, el faisant claquer à droite et à gauche dans le vide, il l'abbatit finalement sur son opposante, au niveau de la gorge ou du poignet de manière à ce qu'il s'enroule pour qu'il puisse tirer dessus et lui envoyer une beigne d'une grande vilence avec le gant ferré !

Gabrielle eut la désagréable surprise de voir son ennemi, sa cible disparaitre devant elle et esquiver son attaque. Le jeune ange n’avait jamais affronté de Vampires jusqu’à présent, mais elle ne s’attendait pas à ce que ces derniers soient si rapide. Si elle ne pouvait compter sur sa vitesse, elle savait pouvoir compter sur sa force et sur la résistance de son armure. De plus il suffisait que sa lame ne fasse que toucher le Vampire pour infliger à ce dernier une blessure des plus douloureuses et cela elle se savait. La flamme qui courait sur la lame de son épée avait la pureté divine et il était sut de tous que les Vampires craignaient le feu.

Le Vampire fit claquer son fouet, rappelant par ce geste qu’il pouvait la frapper et la maintenir à une certaine distance. Du moins devait-il le penser, ne connaissant pas la résistance et les capacités de l’armure que portait le jeune ange.  Ce dernier porta une attaque, non pas pour blesser, mais pour attraper la jeune femme. D’ailleurs celle-ci voulant protéger son visage, vit son poignet emprisonné par le fouet.

Son ennemi sembla vouloir attirer Gabrielle à lui afin de lui porter un coup de poings. Le jeune ange n’y vit pas d’objection et ne résista pas à la traction faite. Malgré tout elle devait reconnaitre que cet être possédait une force assez impressionnante. Lorsque la jeune femme, sous l’effet de la traction, parvint à portée du Vampire, elle lui porta une attaque, sachant très bien qu’elle ne pourrait qu’encaisser le coup de poings. Mais Gabrielle avait entièrement confiance en son armure et en sa résistance.