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Paradis perdu [Isamu]

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Poison Ivy

Créature

Paradis perdu [Isamu]

mercredi 29 février 2012, 22:08:25


Village de Greenthornway

Greenthornway était un agréable petit village vivant essentiellement de camps de bûcherons multiples implantés dans la profonde forêt qui était à proximité du village. C’était un petit village paisible, qui transmettait ses bois au seigneur local, et les vendait les jours de marché, disposant de menuisiers pour tailler le bois. Greenthornway vivait donc de la vente de bois, et, chaque Samedi, des charretiers quittaient la ville pour convoyer les productions réalisées pendant la semaine, afin qu’elles soient vendues le Dimanche. C’était un paisible village de Nexus, qui comprenait notamment, sur une petite colline à proximité, un temple dédié à l’Ordre Immaculé. La ville se composait d’une petite garnison pour protéger les villageois des bandits et des monstres qui, parfois, attaquaient le village. Greenthornway était donc un village paisible et heureux.

Malheureusement pour les Thornwiens, ce n’était pas l’avis de Poison Ivy. Les camps de bûcherons abattaient de manière systématique les arbres, développant une véritable industrie qui vidait chaque jour la forêt de sa substance. Elle était arrivée à Greenthornway, et avait rapidement réalisé que ces humains exploitaient la forêt de manière abusive, sans véritablement permettre son renouvellement. C’était une chose qu’elle ne pouvait décemment accepter, mais elle ne pouvait pas non plus tuer tout le village. La punition semblait légèrement excessive. Ivy avait donc attendu pendant une ou deux semaines, capturant ici et là des chasseurs et des bûcherons, prenant le temps de modifier une partie de la forêt avec ses spores et ses tentacules. Le résultat avait été plutôt satisfaisant, et elle avait ensuite attaqué Greenthornway.

Les gardes n’avaient pas pu faire grand-chose contre elle. Sa stratégie avait commencé par attaquer les bûcherons, laissant plusieurs serfs partir afin d’alerter la ville que des espèces de monstres verdâtres les attaquaient. Ils n’avaient pas pu reconnaître leurs anciens amis, et les renforts n’avaient pas tardé à débarquer. Une bonne partie de la garnison locale, et il n’avait pas été difficile de les neutraliser, avant de les glisser dans les incubateurs, ces drôles de plantes qui permettaient à Poison Ivy de modifier provisoirement l’ADN de ses cibles, afin d’en faire des hommes-plantes dociles. Elle avait ensuite attaqué Greenthornway, réunissant tous les villageois dans la place publique, se débarrassant du bailli local. Elle s’était ensuite attaqué à la dernière forme d’autorité, le temple de l’Ordre, le prenant d’assaut. L’un des prêtres avait néanmoins réussi à s’enfuir à dos de cheval. Ivy décida toutefois de ne pas le poursuivre, ayant d’autres choses à faire. Elle alla voir ses ouailles, et leur expliqua ce qu’elle attendait d’eux.

« Écoutez-moi, mécréants ! Minables qui avez souillé la Nature ! La Nature est mécontente de vous. Ces arbres pleuraient, la forêt hurlait sa douleur de voir ses enfants la dévorer. Les hommes doivent se nourrir de la Nature, mais pas l’affamer. Je viens donc vous éduquer ! A partir de maintenant, je suis votre nouveau seigneur ! Et vous allez me jurer obéissance ! »

Ses spores et ses phéromones aidant, il ne fut pas trop difficile d’obtenir leur assentiment. Il y eut néanmoins quelques fous pour s’opposer à elle, assez vivement, mais ils se calmèrent rapidement, et, pour ceux qui s’avérèrent trop têtus, les tentacules se chargèrent de les tuer, de manière assez douloureuse et assez théâtrale pour calmer les autres. On baisa proprement ses pieds, et Ivy fut indiscutablement heureuse. Certes, elle était seigneur d’une bande d’imbéciles, d’ignares et d’arriérés, mais c’était mieux que rien.

Ivy devint donc la Maîtresse de Greenthornway, et, si les premiers jours furent difficiles, la situation se calma rapidement. Les villageois comprirent en effet qu’il était de leur intérêt de suivre les recommandations d’Ivy, dans la mesure où cette dernière n’interdit pas l’abattage d’arbres, mais opta pour un abattage plus intelligent, plus raisonnable, qui permettait à la forêt de se reconstruire. Pour que les villageois comprirent, elle organisa des tournantes avec ses incubateurs, amenant de nouveaux villageois et villageoises quand les précédents hommes-plantes redevenaient des humains. Après un passage dans l’incubateur, ils étaient néanmoins bien plus réceptifs aux problèmes de la nature. De son côté, Ivy diminua sensiblement les taxes fiscales, n’ayant pas besoin d’argent. Quand il y avait un litige à trancher, elle utilisait ses tentacules, et elle dormait dans la nature. Elle réinstaura en revanche des droits plus anciens, notamment le droit de cuissage, le pratiquant sur tous les couples. En tant que femme proche de la Nature, Ivy considérait que les lacunes sexuelles étaient un tort susceptible d’encourager les hommes et les femmes à devenir mesquins, et elle s’empressa donc d’y remédier, montrant aux hommes comment il fallait faire. N’aimant pas non plus la laideur, elle modifia avec ses incubateurs les corps des femmes et des hommes ne satisfaisant pas à ses critères.

Décrétant toute religion ne faisant pas de la Nature le pilier unique une hérésie, elle détruisit le temple de l’Ordre. La situation faillit se compliquer quand un détachement de chevaliers, d’archers, et d’arbalétriers, arriva, portant les étendards du seigneur local. Ils avaient été prévenus par le moine qui avait réussi à s’échapper, et venaient châtier la « sorcière ». Ivy, sachant qu’une bataille n’était pas l’option la plus envisageable, parvint néanmoins à négocier, passant du statut de « sorcière » à celle « nymphe », offrant aux hommes de chaudes nuits en compagnie des femmes de Greenthornway, les habitants commençant peu à peu à la considérer, non plus comme un tyran bienveillant, mais comme une espèce de Déesse de la Nature. Ivy coulait donc de jours heureux, et il n’y avait pas de raison que ça change. Ou presque...

... Car le prêtre déçu n’avait pas dit son dernier mot, et l’Ordre avait les moyens de se venger de ceux qui profanaient leurs temples, et tuaient les leurs. Ivy avait en effet tenu à tuer tous les hérétiques, et leurs corps étaient toujours au milieu des ruines, pendus à des branches d’arbres au milieu de l’ancienne salle de prière. Ivy, elle, passait généralement ses journées à faire l’amour avec ses serfs, passant le reste de son temps à les conseiller et à administrer ses terres.
DC d’Alice Korvander.

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Isamu

Humain(e)

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 1 jeudi 01 mars 2012, 11:19:16

 Par chance, pour Ivy du moins, L'Ordre Immaculé n'était pas encore monté aux cardinaux et au pontife, qui auraient lancé un appel aux armes à la fois chez Nexus et chez Ashnard. les deux états se plaisants à chercher les bonnes grâces de l'Ordre, il se serait suivi un bain de sang mémorable et aurait probablement vu la mort de centaines de civils ainsi que d'Ivy.
 pour l'instant, la dissidence à l'intérieur de l'Ordre était parvenue à bloquer l'information, afin de donner à son agent de terrain le temps de voir la créature qui avait un tel impact sur le village de Greenthornway, et essayer de régler le conflit avant que le sang ne coule. d'autant plus importante était la mission que selon les quelques informations qui avaient filtrées, la créature était probablement en complicité avec la perversion qui s'étendait sur Terra.

  De tout ceci, Isamu ne savait que ce que son message lui disait. En gros qu'une curieuse créature aux pouvoirs végétaux avait pris possession du village de Greenthornway, qu'il devait se dépêcher de la voir pour récupérer les informations qu'il pouvait sur son sujet ainsi qu'un échantillon ou deux, et enfin qu'il vaudrait mieux trouver une solution pacifique parce que les armées d'Ashnard et de Nexus ne tarderaient pas à se manifester.

  Isamu n'eut pas de difficulté à trouver le village, la végétation ayant été grandement transformée dans la région sous l'influence d'Ivy. il vit l'état de la forêt et décida qu'il était assez proche comme ça. il échangea son armure, qu'il mit dans son sac, contre ses vêtement de paysans et décida d'entrer dans le village de nuit. lorsqu'il vit l'état du village, il réalisa qu'il lui faudra peut-être utiliser son épée pour entrer. en effet un mur épais de ronces avait poussé sur le pont du village, de sorte qu'il avait à choisir entre plonger avec son  équipement dans la rivière en risquant de perdre le sac, ou de tailler dans les ronces  en priant pour qu'aucun bruit ne se fasse entendre. tenant à garder son armure, il opta pour la seconde option, en tailladant le moins possible.

 pour se laisser plus de manœuvre, il jeta son sac un peu plus loin dans les ronces, avant d'y entrer lui-même. après s'être introduit dans le mur de ronces, il réalisa qu'il n'aurait pas beaucoup à tailler, seules trois branches l'empêchaient complètement de passer. il coupa la première liane, ramassa le sac pour le jeter un peu plus loin, tailla la seconde liane, et ainsi de suite jusqu'à la sortie. il allait entrer dans le village, lorsqu'il eut l'inspiration de retirer son sac pour plonger dans la rivière.

 Le village semblait encore endormi. il ne voyait que les silhouettes des bâtiments qui se découpaient du fond étoilé de la nuit. Pourtant, ces silhouettes présageaient d'une pleine invasion de la végétation, la place publique semblait particulièrement envahie. il repéra les incubateurs, sans savoir ce qu'ils étaient, et quelque chose dans son esprit lui fit penser à des potences. il est probable que si il avait put voir l’état du Temple, il aurait pleuré et aurait tranché toute plante qu'il trouvait dans les alentour. heureusement, il se tourna plutôt vers ce qui semblait être l'auberge, seule lumière encore allumée du village.

  L'aubergiste était encore éveillé. il songeait, assit à son comptoir, aux problèmes qu'il avait. tout d'abord, il n'avait plus d'emploi, les touristes étant rares en cas  d'invasion d'un village par une entité tyrannique. il n'avait gardé l'auberge ouverte que pour deux clients, un homme et une femme, qui avait fini par former un couple sous l'influence de Poison Ivy. il se doutait que la ''nymphe'', comme les habitants aimaient à présent l'appeler, n'allait pas le laisser sortir du village et qu'elle finirait par lui trouver une fonction, sans oser réfléchir à laquelle. mais surtout, il avait peur. voyez-vous, il était bedonnant, comme tout aubergiste qui se respecte, et n’était clairement pas un modèle de gravure. il était assez observateur pour comprendre que les personnes qu'Ivy jugeait moches passaient dans l'incubateur, et il avait aussi remarqué que ces personnes changaient de caractère après coup.

-Heum, bonjour. puis-je avoir une table, je vous prie?

L'aubergiste leva la tête. lorsqu'il vit Isamu, il repondit d'abord par un hochement de tête, puis encore perdu dans ses pensées, lui présenta une table, qu'il prit même la peine d'essuyer. il ne tiqua qu'après, et ne retena pas sa question:

-attendez, comment êtes-vous arrivé ici?
- vous voulez parler du mur de ronces qui occupe votre pont? en fait, je suis venu à la nage. Isamu montra un trou dans sa chemise Comme vous le voyez, j'ai quand même essayé de traverser les ronces.

l'aubergiste, occupé par ses problèmes, ne posa pas plus de questions, et lui servit sa commande. si il s'était agit d'une situation normale, il aurait certainement été plus curieux sur la raideur et la gêne d'Isamu, qui avait terriblement de mal à parler aux gens quand il ne portait pas son armure. toutes les phrases qu'il dit ce soir-là il les avait planifié avant d'entrer dans l'auberge. Il prit une chambre pour la nuit et s'installa dans le lit, son épée cachée sous le matelas.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 2 jeudi 01 mars 2012, 19:31:48

Comme une mère veillant sur ses oeufs, la nuit, les ronces jaillissaient autour de Greenthornway, protégeant ses habitants. Un intrus ne pouvait décemment entrer sans que la forêt ne le repère. Ivy était reliée à cette forêt qui avait commencé à se répandre dans la ville, lui donnant un air vétuste, mais aussi un certain charme. Deu lierre courait presque sur chaque bâtiment, et la puanteur ambiante de la ville avait disparu. Les villageois de cette époque aimaient à vivre dans la crasse, ce qu’Ivy avait changé, utilisant ceux qui avaient perdu leur emploi pour s’assurer de la propreté, réprimandant lourdement ceux qui nuisaient à la pureté de la ville. Elle les fouettait sur la place publique, utilisant ses tentacules comme fouets. Poison Ivy dirigeait sa ville avec quelques critères intransigeants, notamment sur le sexe. Elle avait inventé un nouveau délit, le délit de chasteté, punissant ceux qui se refusaient à des rapports sexuels. De son point de vue, les rapports sexuels étaient des choses naturelles, le bonheur que la Nature donnait aux êtres vivants. S’y refuser, c’était donc, pour elle, agir de manière contre-nature. Elle imposait ainsi à chaque villageois de faire l’amour une fois par jour, châtiant ceux qui s’y refusaient, et récompensant chaque semaine ceux qui avaient le plus couché.

Elle avait dressé un programme sur la place publique, indiquant ceux qui iraient dans les incubateurs, commençant peu à peu à transformer toute la ville. Elle continuait à instaurer de nouvelles règles, ayant notamment décidé de développer des relations sexuelles en public. La première séance aurait lieu demain, sur la place publique, entre un couple. Pour l’heure, elle se trouvait dans le manoir de l’ancien châtelain, dans la gueule d’une immense plante, sur une langue tendre et doucereuse, faisant l’amour avec deux soeurs, pratiquant son droit de cuissage. L’une n’avait que seize ans, environ, et l’autre était un peu plus vieille, une jeune mariée, mais qui n’avait pas une vie heureuse. Son mari passait son temps à boire avant qu’Ivy n’arrive, et avait tendance à battre sa femme. L’une des décisions d’Ivy avait notamment été de réduire sensiblement l’alcool à l’auberge, estimant qu’un homme bourré était bien moins talentueux au lit, ainsi qu’au travail. L’aubergiste avait été assez déçu, mais il n’était pas spécialement en mesure de se plaindre.

« Oh, Maîtresse, murmura la petite soeur sous le corps d’Ivy, succombant ses à baisers, sentant les remous de la langue caresser son corps.
 -  Oui... Oui, mon ange, profite donc... »

De douces odeurs régnaient dans la chambre d’Ivy, des effluves délicieuses. C’était un véritable cocon douillet, et les deux soeurs étaient naturellement très heureuses. Pour autant, si le corps et l’esprit d’Ivy étaient satisfaits, Ivy n’en oubliait pas d’administrer sa ville. Son esprit était perpétuellement relié aux plantes qu’elle produisait, ainsi qu’aux hommes-plantes. Plusieurs ne tardèrent pas à aller vers l’auberge. Massifs et verts, ils entrèrent tranquillement, et l’aubergiste se mit à trembler. Trois hommes-plantes s’approchèrent de lui, et l’un des trois finit par parler d’une voix rugueuse et sourde.

« Monsieur ?
 -  Je... Oui ?
 -  L’homme qui est venu ici... Où est-il ?
 -  Je... »

De la main de l’homme-plante, des tentacules jaillirent, s’enroulant autour du corps de l’aubergiste, qui se mit à blêmir, avant de donner le numéro de la chambre. L’homme, en soi, ne risquait rien, mais Ivy tenait à s’assurer qu’il ne serait pas une menace. Les hommes-plantes se reculèrent, et avancèrent, montant l’escalier. Ils étaient solides et puissants, et l’escalier en bois grinça sous leurs pas. L’auberge était déserte, et ils s’approchèrent de la porte. L’homme-plante frappa lourdement à la porte.

« Étranger ! Notre Mère veut s’entretenir avec vous ! Sortez immédiatement, ou nous devrons forcer la porte ! »

L’homme-plante frappa à nouveau à la porte.
DC d’Alice Korvander.

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Isamu

Humain(e)

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 3 jeudi 01 mars 2012, 22:14:06

 Il n'eut pas tellement le temps de se reposer, que déjà il entendait un fracas. non pas qu'il comptait tellement sur son sommeil de toute façon. ça semblait venir d'en bas. son premier réflexe fut de se jeter directement au rez-de-chaussé pour éliminer tout assaillant.
 Mais il entendit la bribe de conversation suivante:
 -  ... Où est-il ?
 et conclu assez logiquement qu'on l'avait déjà repéré. la couverture étant fichue, autant se préparer convenablement. il pria pour que l'aubergiste n'ait pas à souffrir par sa faute, puis il chercha son armure dans son sac et choisit de la mettre par-dessus ses vêtements paysans pour gagner du temps.

il écouta les marches craquer, et conclut à au moins deux personnes, ou une seule si l'aubergiste l'accompagnait. il entendit alors frapper à la porte.

« Étranger ! Notre Mère veut s’entretenir avec vous ! Sortez immédiatement, ou nous devrons forcer la porte ! »
puis on frappa à nouveau à la porte.

en entend ceci, Isamu se rassura un peu. il ne tenait pas à attaquer qui que se soit avant d'avoir la situation bien claire, un pourparlers était donc tout ce qu'il souhaitait. il rengaina son épée, et répondit:
«Si vous voulez bien attendre, je coudrais finir de mettre mon armure. je tiens à être présentable devant votre Mère. » ce qu'il ne dit pas, c'était qu'il ne tenait pas à sentir la gêne qu'il avait eu devant l'aubergiste, augmentée de la nature certainement imposante de son interlocuteur.

  Devant les deux hommes verts, il failli avoir le geste malheureux de porter sa main à son fourreau. au lieu de quoi il demanda:
«qu'est il arrivé à l'aubergiste et surtout que va t-il lui arriver? si il le faut je suis prêt à témoigner du fait qu'il sait rien et n'a fait que le travail que lui donna le seigneur. »
 
  Il fut donc escorté par deux géants verts qui l'emmenèrent au manoir du châtelain, vers Poison Ivy.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 4 jeudi 01 mars 2012, 23:27:50

Le mystérieux inconnu ne semblait pas être arrivé là par hasard. Ivy en avait la certitude, et il se rendit sans résistance. C’était mieux pour lui. A moins d’être un guerrier talentueux, ou un ESPer, il ne fallait pas escompter vaincre facilement les créatures d’Ivy. L’homme se drapa dans une armure, et Ivy comprit alors qui il était. Un membre de l’Ordre, comme son armure rouge pouvait le montrer. Qu’est-ce que l’Ordre pouvait bien encore lui vouloir ? Elle s’en renfrogna légèrement. Difficile d’être énervée, quand on avait sur soi une belle femme en train d’embrasser ses seins. Ivy se laissa aller à ces plaisirs, tandis que les hommes-plantes guidèrent le visiteur.

Ils sortirent de l’auberge sans lui répondre sur le sort de l’aubergiste, car ils n’avaient pas à lui répondre. Ils traversèrent la place publique, rejoignant le manoir d’Ivy. Ce manoir avait été relooké aux goûts d’Ivy, et était une espèce de grande maison végétale avec des lierres, de multiples fleurs, des tentacules. Le sol était constitué de mousse, et de saines odeurs se dégageaient de ce manoir. Les tentacules remuaient légèrement, et l’homme-plante se trouvant derrière le chevalier poussa ce dernier.

« Avancez », ordonna-t-il.

Ivy n’était toutefois pas prête à le recevoir. Les deux soeurs s’acharnaient sur elle, et elle en poussait des hurlements de plaisir. Les mains des deux soeurs caressèrent son intimité, s’enfonçant dans son petit trou, jusqu’à ce qu’elle s’abandonne au grand plaisir, se vidant en soupirant longuement. Elle put ensuite recevoir le chevalier, sa peau verte se recouvrant de sa tunique et de ses bottes. Elle se redressa sur son trône, et la porte s’ouvrit. Les deux hommes-plantes ne pénétrèrent pas dans ce sanctuaire, laissant le chevalier rentrer seul. Les portes se refermèrent derrière lui. Ivy était en hauteur par rapport à lui, la gueule de la plante s’était légèrement redressée, tandis que les deux soeurs continuaient à l’embrasser et à la caresser.

« Je vous souhaite la bienvenue à Greenheaven, Chevalier de l’Ordre », lâcha Ivy en souriant.

Il avait le corps typique d’un chevalier issu d’un quelconque conte de fées. Les tentacules grouillaient sous le sol, sur les murs, et sur le plafond. L’idée était que le chevalier comprenne qu’il n’était pas vraiment à son avantage. L’une des soeurs embrassa Ivy sur la joue, et cette dernière tourna la tête vers elle, afin de l’embrasser tendrement, pendant plusieurs longues secondes. Poison Ivy reporta ensuite son attention sur le chevalier.

« Présentez-vous donc, chevalier. Désirez-vous abjurer votre foi et devenir sujet de Greenheaven ? Comme vous le voyez, mes sujets n’ont pas à se plaindre de mes traitements... »
DC d’Alice Korvander.

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Isamu

Humain(e)

Re : Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 5 vendredi 02 mars 2012, 10:38:36

 Les deux hommes verts ne répondirent pas. de toute évidence, ils n'étaient que des exécuteurs de la créature qui avait prit possession du village.  Ils le menèrent sans aucun mot au manoir du châtelain, dont une observation plus rapproché permis de constater l'invasion végétale. il faisait encore nuit, il lui était donc difficile d'identifier les plantes à peine visibles sur ce mur.

 La porte s'ouvrit sans qu'Isamu ne voie comment. Les hommes verts se postèrent devant la porte, l'un d'eux poussant le pour qu'il entre.
« Avancez », fit-il. ordre bien superflu, Isamu n'ayant pas fait ce chemin pour reculer maintenant.

 l’intérieur du manoir, mieux éclairé donnait une sensation de jungle, mais une jungle folle, étant donné l’étrangeté des végétaux. sur un sol peuplé majoritairement de lianes poussaient des fleurs exubérantes, certaines plus grandes encore que lui, des fougères gigantesques qui touchaient parfois le plafond, et, s'insinuant dans tous les recoins,  grimpant à toutes les tiges et tous les troncs, tapissant les murs, ces tentacules qu'Isamu ne pouvait qu’interpréter comme étant des lianes, mais qui tendaient et semblaient le suivre d'un regard qu'elles n'avaient pas.

 Cependant ce n’était pas la végétation qui inquiétait Isamu, ni la lumière curieuse venue semblait-il de certaines fleurs, ni même l’atmosphère poudreuse chargée de spores, même si il prit le temps d'en récupérer dans une fiole. Non, son principal souci était le fait qu'il n’était pas dans son état normal, il se sentait un peu moite, fébrile, son cœur s'emballait, comme si il attendait quelque chose qui allait lui faire plaisir, mais il ne voyait pas ce que ça pouvait être. l'impression augmentait à mesure qu'il avançait, jusqu'à même lui provoquer une érection que l'armure eut la bonne idée de cacher. sa panique prit un élan supplémentaire lorsqu'il entendit les hurlements de Poison Ivy. il ne se méprenait pas, il avait déjà entendu ces cris autrefois, aux auberges par exemple. la première fois qu'il ait jamais entendu, il s’était bien précipiter pour sauver la demoiselle qui semblait avoir besoin d'aide, mais il fut fraichement reçu et apprit facilement à différencier ces cris. Mais l'idée qu'il ait à confronter une créature s'activant sexuellement sur une femme lui était très désagréable, même avec la chaleur douce sur son bas-ventre.

 puis la porte s'ouvrit et il pénétra dans l'antre proprement dit. le moins qu'on puisse dire d'Isamu est qu'il était surpris. il s'était attendu à une plante douée de parole, ou à un monstre à tentacule végétal comme il en avait combattu dans les landes dévastées. au lieu de quoi se trouvèrent trois femmes dont une à la peau verte. il essaya du mieux  qu'il put de faire abstraction de la nudité de deux d'entre elles, ou des caresses qu'elles prodiguaient à la troisième, qui semblait la maitresse des lieux, pour se concentrer sur cette dernière. Se faisant il fut obligé de reconnaitre la beauté de la créature qui avait envahit les lieux. une silhouette fine, des formes peut-être un peu trop excessives mais bien en proportion avec sa grande taille, la chevelure flamboyante semblait représenter son feu intérieur, qui était sensible jusqu'ici. les spores aidant, il eut des flashes d'elle nue, qu'il repoussa le plus vite possible. au final, il ne réalisa même pas que la porte était fermé, ni qu'il marchait parmi les tentacules.

« Je vous souhaite la bienvenue à Greenheaven, Chevalier de l’Ordre », fit-elle.
-Je-Je-je... commença-t-il, avant de se ressaisir. excusez-moi. Je vous remercie, Madame. je suppose que vous êtes la créature que les des êtres verts ont appelé ''Mère", ou ai-je présupposé un peu tôt?

  dans un cas de malaise comme le sien, il fallait avant tout qu'il pense à autre chose, avant de parler. Son truc à lui, c'était d'énumérer mentalement les règles morale de l'ordre des chevaliers de l'ordre immaculé. son sérieux fut cependant distrait par le baiser qu'échangèrent la "Mère" et la plus vieille de ses partenaires, confirmant par là, si besoin en était encore, une inquiétude qu'il avait sur les activités de ces trois femmes. il en avait entendu parler de la bouche de certains camarades écuyers, ces femmes qui dormaient dans le même lit et partageaient le même plaisir. En voir deux s'embrasser devant lui, encore pire, l'une n'étant pas humaine, ne fit que ressusciter son trouble. 

Le baiser sembla s’éterniser pour Isamu, lorsque finallement, elle s'adressa à lui:

« Présentez-vous donc, chevalier. »

- Haeum... oui! je suis né Isamu Yuu. le Seigneur m'a fait chevalier de l'Ordre Immaculé avant de m'envoyer ici pour m'entretenir avec vous.

« Désirez-vous abjurer votre foi et devenir sujet de Greenheaven ? »

son esprit flotta quelque secondes à l'idée d'avoir une telle reine, puis il se ressaisit avant de répondre:
- Non, non, je ne suis pas venu pour trahir ma foi, je...

elle coupa nonchalamment:
« Comme vous le voyez, mes sujets n’ont pas à se plaindre de mes traitements... »

décidant de passer outre l'argumentaire théologique sur l'abstinence, ce dont il n’était pas capable dans son état actuel, il continua.
- je viens de la part de l'Ordre, de manière officieuse, pour vous recommander de quitter le village et de le rendre à ses habitants. vos exploits ont attiré la foudre de l'ordre, et ce qu'une question de jours avant que deux puissantes armées soit envoyés pour vous détruire.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 6 vendredi 02 mars 2012, 21:51:49

Le chevalier avait l’air assez perturbé. Son regard semblait exprimer, au mieux le désir, la convoitise, au pire, une simple curiosité. Dans tous les cas, il semblait assez tenté par ce qu’il voyait, mais on pouvait le comprendre. Avec ses incubateurs, Ivy avait, et de manière perpétuelle, amélioré la beauté physique des habitants, leur offrant de précieux cadeaux. Et puis, ce n’est pas vraiment comme si on pouvait la considérer comme étant laide. Elle comprenait donc la gêne d’Isamu, qui se présenta comme un chevalier de l’Ordre Immaculé, et Ivy ne put s’empêcher de se demander s’il était encore vierge. Elle ignorait vraiment quelle était la ligne de conduite de l’Ordre vis-à-vis de la sexualité,e et ne voulait pas pronostiquer. Sur Terre, si le christianisme encourageait l’abstinence des prêtres, d’autres religions étaient plus réalistes. De ce qu’elle savait de l’Ordre, cette religion semblait toutefois s’apparenter plus au christianisme, ce qui laissait augurer peu d’espoir sur les aventures sexuelles de ses membres.

*Sans doute est-ce pour ça qu’ils sont si agaçants...* songea-t-elle.

Isamu ne tarda pas à préciser les raisons de sa visite, semblant retrouver un certain aplomb en annonçant que deux puissantes armées n’allaient pas tarder à venir pour la déloger, et qu’elle devait abandonner Greenheaven. A cette idée, Ivy sentit un rictus de colère la traverser, rictus qui se manifesta par un tremblement des multiples tentacules présents dans la pièce. De quel droit ce gringalet osait-il venir ici,d ans son antre, pour la menacer ? Elle en eut l’envie immédiate de le démembrer sur place, mais sut toutefois se retenir. D’une part, ça ne servirait pas ses intérêts, et, d’autre part, elle ne tenait pas à s’énerver en présence de ses sujets. Les deux femmes étaient d’ailleurs également surprises, et avaient arrêté de s’occuper du corps de Poison Ivy, attendant de plus amples instructions de sa part.

« Continuez sans moi, les filles.
 -  Oui, Maîtresse.
 -  Je veux que tu la fasses jouir, fit-elle en parlant à la grande soeur. (b]Je vais aller m’entretenir avec notre preux chevalier.[/b] »

Poison Ivy embrassa chacune des deux filles, puis se laissa descendre sur le sol, alors que des tentacules jaillissaient pour s’enrouler autour des bras et des jambes d’Isamu, paralysant ce dernier. Ivy avança vers lui, d’une démarche lente et sensuelle, tandis que ses deux sujets s’embrassaient et se caressaient, émettant en arrière-plan de délectables gémissements.

« Si je devais agir de la manière dont toi et tes semblables me perçoivent, je devrais te massacrer pour m’avoir transmis une aussi désagréable nouvelle. »

Effectivement, la perspective d’une puissante attaque, menée par deux armées, probablement sous impulsion de l’Ordre, n’était pas très bonne à entendre. L’Ordre Immaculé était présent partout sur Terra, de Tekhos à Nexus, et même à Ashnard. Malgré ses particularités, Terra restait encore une civilisation ressemblant plus au Moyen-Âge terrien qu’autre chose, un monde où la religion était encore le contrepouvoir le plus efficace.

« Néanmoins, rajouta rapidement IOvy, tu n’es que le messager, et ceci ne justifie pas une peine de mort. »

Elle s’était alors rapprochée suffisamment d’Isamu pour pouvoir tendre une main derrière sa tête, et caresser ses cheveux, le corps de Poison Ivy se plaquant contre le sien, sa poitrine s’enfonçant contre sa solide armure rouge.

« J’ai toujours aimé les hommes en armure... Maintenant que vous me voyez de près, Isamu, dites-moi donc si je ressemble au monstre qu’on vous a décrits. Je suis, tout comme vous, une humaine... Ou, du moins, je l’étais. Je suis devenue... Autre chose, quelque chose entre la nymphe et l’humaine. Je suis venue dans ce village païen, ce village qui détruisait la Nature pour l’améliorer. Je ne fais que rendre service à ces gens. Je leur montre ce qu’est le bonheur, je les éduque sur l’intérêt qu’il y a à permettre aux ressources naturelles de se restaurer naturellement, je les informe sur ce cycle naturel, cet équilibre qui est bafoué là d’où je viens. Si vos armées débarquent, comme vous le dites, que croyez-vous qu’il se passera ? Tous ces gens seront tués, massacrés, piétinés, la ville sera brûlée, et moi... »

Elle souffla au visage d’Isamu en souriant.

« Moi, je pourrais aisément m’enfuir. Néanmoins, ce scénario ne s’accomplira pas, Isamu, poursuivit-elle en promenant son doigt sur ses lèvres. Vous devez le sentir dans vos tripes, non ? Ce désir qui monte ? On m’appelle Poison Ivy, on me surnomme l’‘’Empoisonneuse’’, car mon corps répand naturellement des phéromones. Et mes lèvres, elles, mon cher, sont des aphrodisiaques puissants. Si vos armées n’arrivent, je n’aurais qu’à... Solliciter une entrevue avec leurs chefs, et leur faire entendre mes arguments. Croyez-vous vraiment qu’ils seront capables de me repousser ? »

C’est comme ça qu’Ivy s’en était toujours tirée. Quand elle était arrêtée, quand elle affrontait la police, elle séduisait les policiers pour qu’ils la libèrent, le Procureur pour qu’il ne soit pas trop sévère, les jurés pour la condamner à des mesures si légères qu’il lui était très aisé de s’évader. Sur Terra, le fonctionnement était exactement le même. Ivy resta collée à Isamu, tandis qu’on entendait la petite soeur trépigner, sa soeur plaquant une main sur sa bouche pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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Isamu

Humain(e)

Re : Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 7 samedi 03 mars 2012, 09:27:15

 Lorsque Isamu eut finit de présenter la raison de sa venue ici, il ne put s'empêcher de constater le rictus de celle qui se faisait appeler Mère. Il avait espéré qu'elle serait raisonnable, mais il s'y attendait un peu tout de même. Il savait quand même qu'il était difficile pour une personne de pouvoir d'abandonner ses fonctions, à plus forte raison si la personne en question n'avait la crainte de Dieu pour l'y pousser. les lianes qui tapissaient la salle s'agitèrent au rythme de sa colère, et Isamu réalisa qu'il n'avait pas envisagé la possibilité d'une connexion entre la Dame végétale et les plantes qu'elle avait manifestement créée. évidement l'aspect tactique d cette possibilité ne lui échappa  pas, et il comprit que si il dégainait, il aurait beaucoup à trancher pour espérer ne serait-ce que l'approcher.

 même les deux jeunes femmes entourant Ivy, pourtant peu passionnées par la conversation, s’étaient arrêtés par peur de la Dame verte.

« Continuez sans moi, les filles.
 -  Oui, Maîtresse.
 -  Je veux que tu la fasses jouir, fit-elle en parlant à la grande soeur. Je vais aller m’entretenir avec notre preux chevalier. »

Poison Ivy embrassa les deux jeunes femmes, qui reprirent leur activité (Regarde pas par là, idiot!) puis se dirigea vers Isamu, faisant s'enrouler des tentacules autour de ses bras et jambes. normalement il aurait dût essayer de les trancher, mais à ce moment-là la sensation de chaleur au bas-ventre prit un autre dimension, et son érection qu'il était parvenu à contenir reprit plus fort, et ll dû se concentrer pour ne pas battre la campagne. Les gémissements qui servaient de fond à la scène n'aidaient en rien la concentration d'Isamu.

« Si je devais agir de la manière dont toi et tes semblables me perçoivent, je devrais te massacrer pour m’avoir transmis une aussi désagréable nouvelle. »

  C'était de fait, Isamu devait bien reconnaitre, l'éventualité qui lui avait traversé l'esprit. néanmoins, l'honnêteté demanderait de préciser que dans ces condition, l'idée lui serait venu quelque soit son interlocuteur.

« Néanmoins, rajouta rapidement IOvy, tu n’es que le messager, et ceci ne justifie pas une peine de mort. »

- Eeen réalité... je tiens plus du diplomaate... dans ces circonstances, du moins... mais la conclusion est la même, alors je suppose que ça importe peu.
 Et voilà, son assurance commençait complètement à flancher. et ça n'alla pas mieux lorsqu'elle se colla à lui et lui caressa les cheveux. le simple contact des doigt dans sa chevelure, tirant quelque nœuds et les ongles frôlant son cuir chevelu, lui fit battre de nouveau la campagne. l'envie de lui voler en baiser était forte très forte, ainsi que d'enfouir les mains dans cette chevelure.


« J’ai toujours aimé les hommes en armure... »
gloups...

« Maintenant que vous me voyez de près, Isamu, dites-moi donc si je ressemble au monstre qu’on vous a décrits. »

-je je je  ne crois paaaas...

« Je suis, tout comme vous, une humaine... Ou, du moins, je l’étais. Je suis devenue... Autre chose, quelque chose entre la nymphe et l’humaine. »

Ici, il n'y avait pas à argumenter. il y avait clairement de la beauté de nymphe dans ce corps. Isamu se surprit à penser à la texture de peau qu'elle devait avoir.

« Je suis venue dans ce village païen, ce village qui détruisait la Nature pour l’améliorer. Je ne fais que rendre service à ces gens. Je leur montre ce qu’est le bonheur, je les éduque sur l’intérêt qu’il y a à permettre aux ressources naturelles de se restaurer naturellement, je les informe sur ce cycle naturel, cet équilibre qui est bafoué là d’où je viens. Si vos armées débarquent, comme vous le dites, que croyez-vous qu’il se passera ? Tous ces gens seront tués, massacrés, piétinés, la ville sera brûlée, et moi... »
elle souffla au visage d'Isamu, mais celui-ci, en entendant mentionner les victimes potentielles de ce massacre, reprit un peu de contrôle sur lui-même.

« Moi, je pourrais aisément m’enfuir. Néanmoins, ce scénario ne s’accomplira pas, Isamu »
Elle promena son doigt sur les lèvres d'Isamu, mais si il frissonna à ce contact, il refusa de s'abandonner à une pulsion au dépit de tant de vies. de plus, l mépris qu'elle avait pour ceux qu'elle se représentait comme son peuple le réveillait comme un verre d'eau glacée sur la nuque. 

« Vous devez le sentir dans vos tripes, non ? Ce désir qui monte ? On m’appelle Poison Ivy, on me surnomme l’‘’Empoisonneuse’’, car mon corps répand naturellement des phéromones. Et mes lèvres, elles, mon cher, sont des aphrodisiaques puissants. Si vos armées n’arrivent, je n’aurais qu’à... Solliciter une entrevue avec leurs chefs, et leur faire entendre mes arguments. Croyez-vous vraiment qu’ils seront capables de me repousser ? »

  Isamu nota dans sa mémoire le fonctionnement de cette tentation. l'Ordre serait certainement curieux de ces ''Phéromones'' qui avaient un tel pouvoir. Puis il refit le tour de la conversation passée, comme seul un mortel acculé peut parfois le faire, et réalisa qu'il avait encore une chance d'éviter le conflit. Il entendit vaguement les gémissements finaux de la plus petite des soeurs

Il parla rapidement, pour ne pas laisser le temps à l'empoisonneuse de l’interrompre.
- attendez, il y a quelque chose qui vous échappe dans l’équation. nous ne parlons pas d'une attaque programmée par un chef de guerre. Non, cela va monter beaucoup plus haut que ça. les rois des deux nations qui contrôlent la plus grande part de Terra vont se faire une joie de plaire à l'Ordre, ils n'abandonneraient pas l'idée sur un seul échec, ni même sur une génération d’échecs d'ailleurs.

 si vous parvenez à solliciter cette entrevue, comme vous dites, combien de temps pensez vous que ça prendra avant qu'il ne renvoient une salve, puis une autre, et ainsi de suite jusqu'à ce que les attaques soient ininterrompues? et avant qu'ils comprennent votre astuce et, refusent vos entrevues systématiquement?

 En venant Ici, alors qu'une seule armée a tenté l'assaut, je savais déjà que vous étiez de nature végétale. combien d'assaut se succéderont avant qu'ils comprennent votre nature, vos faiblesses? si j'en crois vos dires, vous êtes venu ici pour sauver cette forêt. combien d'assauts avant qu'ils n'en sachent assez pour décider de tout brûler? Nexus a à ses ordres des Pyrokinésistes extrêmement puissants, et Ashnard a certainement lui aussi ses bruleurs de plantes.

  Imaginez, les arbres qui nous entourent partir en fumée, en cendre, votre végétation exubérante détruite, la moindre plante dans la région éliminée pour des générations, pour cause de ''sorcellerie''. Oui, vous pourriez fuir, mais si c'était si peu important, si ça vous était aussi indifférent, vous ne vous seriez pas donné la peine d'envahir le village. D'ailleurs, si les habitants même de ce village vous sont si désagréables, pourquoi vous soucier de les capturer et de leur laisser leur économie basée sur le bois, car oui j'ai bien vu des arbres qui avaient étés coupés récemment en approchant du village.


Il était flamboyant, passionné. l'idée de parvenir à sauver un village entier lui avait donné les forces pour tout déclamer. il parla sans bafouiller, sans bégayer, criant presque juste devant celle qui l'intimidait autant, et qui fut obligée de reculer un peu pour ne pas se prendre trop violemment cette énergie. une fois cette exaltation tombé, il allait être d'autant plus fatigué.

il soupira. déjà cette force s’amenuisait.
-écoutez, ne me voyez pas en ennemi. je ne suis pour rien dans cette furie à venir, mais si on se décide maintenant sur un accord raisonnable, on évitera une perte considérable pour les deux partis. pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 8 samedi 03 mars 2012, 13:34:19

Après ses tirades, Isamu partit sur une longue tirade. Il était gêné, Ivy pouvait le sentir, gêné dans le sens où il était excité, ce qui n’était probablement pas quelque chose en accord avec le credo de l’Ordre Immaculé. Il se mit donc à parler, lui expliquant que sa stratégie ne fonctionnerait pas sur le long terme, et qu’elle prenait le risque de voir sa forêt finir détruite. Ivy, à cette idée, se détourna de lui, le laissant parler. Il lui parla des magiciens de Nexus, avant de lui demander en quoi le sort de ces villageois pouvaient lui soucier. Elle le laissa parler, regardant distraitement les deux sœurs qui se faisaient l’amour. La plus jeune venait de jouir suite à l’effet des doigts de sa sœur aînée, et un sourire ravi et épanoui éclairait ses lèvres. Elle avait l’air très heureuse, et Ivy, à cette idée, sourit également. En quoi leur sort lui importait ?

« Pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné. »

A cette dernière phrase, Ivy se retourna.

« Si aucun ordre n’a été envoyé, pourquoi aurais-je à craindre la venue de deux puissantes armées ? Je ne vois pas en vous un diplomate, plutôt un espion. Et les laquais d’une religion fanatique ne seront jamais mes amis. Je n’offre aux villageois que du bonheur. Je les éduque, je les améliore, je les instruis. Je n’ai pas à craindre la menace de rois ou de nobles. Contrairement aux religieux, ils ne sont pas obnubilés par une foi fanatique qui leur fait perdre la raison. J’accepterai leurs diplomates, j’accepterai leurs conditions, ils verront par eux-mêmes que je n’ai rien à cacher, et rien de dangereux pour eux. »

Sur ce point, Ivy était honnête. Elle savait que la noblesse avait généralement des préoccupations plus individuelles qu’autre chose. Tout ce qu’elle voulait, c’était toucher sa part dans cette histoire, et Poison Ivy était prête à leur offrir bien des choses. Avec ses incubateurs, elle pourrait accomplir leurs fantasmes. Néanmoins, elle restait encore inquiète. L’Ordre avait un poids très influent. Sur Terre, la religion avait toujours permis d’asseoir l’autorité de la noblesse, et il n’y avait pas de raisons que ce soit différent sur Terra. La plante comprenant les deux sœurs s’approcha lentement d’Ivy, qui put alors caresser les corps de ces deux beautés.

« En les transformant, j’ai mis en eux une part de moi, je leur ai permis de s’améliorer. Elles sont mes filles, et ils sont mes fils. Quelle mère leur voudrait du mal ? Je ne souhaite que leur bonheur, contrairement aux nobles, qui ne pensent qu’à asseoir leur pouvoir, et à vos prêtres, qui ne cherchent qu’à répandre autoritairement leur foi et leurs dogmes idiots. Moi, je leur impose une autre forme de tyrannie, celle du bonheur et de la joie. Qui serait contre ça ? N’êtes-vous pas point heureuse, mes chéries ?
 -  Oui, oui, Mère…
 -  Tout ce que l’homme recherche, c’est être heureux. Les délires métapsychiques sur le devenir de l’âme, sur la nécessité de souffrir, ne sont que des excuses religieuses pour justifier le néant de votre existence. La vie est quelque chose de bien plus simple et de bien plus complexe à la fois qu’une lutte entre la tentation et la droiture. La Nature nous a doté d’un corps, nous a doté d’hormones, de sexes, elle a voulu que faire l’amour soit l’une des plus belles choses qui soit au monde. Aller contre son gré, considérer que l’acte sexuel est quelque chose de mauvais, quelque chose de dégradant, d’immoral, c’est aller contre la Nature ! »

Réalisant qu’elle divaguait et qu’elle s’emportait, Ivy secoua la tête.

« Je ne souhaite pas la mort de l’humanité. Si la Nature a créé l’humanité, c’est parce qu’elle est l’aboutissement de la Création. Mais c’est un aboutissement jeune, un aboutissement qui a besoin de formation, et c’est ce que, dans la mesure de mes moyens, je m’efforce de faire. L’abattage de bois, cher Isamu, s’inscrit dans un cycle naturel. La Nature est ainsi ; elle lie destruction et construction, le second naissant du premier. Je ne fais que réguler ce cycle. Là d’où je viens, la destruction est telle que la Nature peine à se reconstruire. Je ne saurais tolérer ça sur Terra ! »

Poison Ivy caressait toujours ses deux chères filles, et deux gros tentacules jaillirent alors du plafond. La petite sœur était sur le corps de la grande, l’embrassant, tandis que les tentacules se rapprochaient, et, lentement, les pénétraient.

« Succombez au plaisir, mes chères filles… » les incita Ivy.

Elle se retourna vers Isamu, et s’approcha de ce dernier, retournant se coller contre lui, glissant l’une de ses mains dans ses cheveux.

« Contrairement à ce que vous pourriez penser, cher Isamu, mes spores ne créent pas le désir en vous. Elles ne font que réveiller ce que vous désirez, elles ne font que balayer les barrières que la société dresse contre la recherche naturelle du plaisir. »

Son autre main s’approchait de l’une des jointures de l’armure d’Isamu, et ses ongles se transformèrent en délicats et fins tentacules, qui filèrent sous l’armure, s’approchant ainsi du sexe du chevalier. Ivy sourit en sentant sa virilité. Ce n’était guère surprenant. Personne n’avait jamais pu résister à ce traitement, qu’elle avait même essayé sur des homosexuels convaincus. On ne pouvait pas lutter contre le désir, et la beauté suscitait toujours le désir.

« Alors, dites-moi, Isamu… Que désirez-vous ? »
DC d’Alice Korvander.

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Isamu

Humain(e)

Re : Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 9 samedi 03 mars 2012, 15:58:23

il avait vraiment donné toutes les forces de sa volonté dans l'assaut. il se sentait faible soudainement, et ne résistait plus beaucoup. Il avait vraiment espéré la voir chanceler à l'idée que cette forêt soit détruite. au lieu de quoi il ne la vit que se tourner ces deux femmes jouissaient discrètement. il n'y avait prit garde qu'après avoir fini, emporté par la passion qu'il était.
« Pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné. »

Il l'avait fait retourner, mais n'était pas de crainte, mais d'une ironie mordante:

« Si aucun ordre n’a été envoyé, pourquoi aurais-je à craindre la venue de deux puissantes armées ? »
 -quelques jours avant que l'ordre soit envoyé.
il manquait un mot à cette phrases, Isamu ne s'y attardait pas, ni Ivy.

« Je ne vois pas en vous un diplomate, plutôt un espion. »
cette phrase fit un peu réagir Isamu, qui se sentit mal à l'aise. mais il n’était pas un espion. il donnait des information à l'ordre, mais elles n’étaient pas de nature militaire, mais scientifique. et puis, il ne les volait pas, il les recevait de ceux qui les lui donnaient.

« Et les laquais d’une religion fanatique ne seront jamais mes amis. Je n’offre aux villageois que du bonheur. Je les éduque, je les améliore, je les instruis. »
-les ... exposant à la mort?
il comprit qu'il allait manquer de temps avant de succomber. il sentait à nouveaux venir les sensations qui le dérangeaient tant un instant plus tôt. il commençait à en accepter le coté agréable.

« Je n’ai pas à craindre la menace de rois ou de nobles. Contrairement aux religieux, ils ne sont pas obnubilés par une foi fanatique qui leur fait perdre la raison. J’accepterai leurs diplomates, j’accepterai leurs conditions, ils verront par eux-mêmes que je n’ai rien à cacher, et rien de dangereux pour eux. »
-leur...royaume mourant... dans l'anathème...prononcé par...le pontife. il...voudront pas...même pour votre luxure.
Chaque mot devenait une lutte à formuler. Il commentait à avoir de nouvelles images s'insinuer dans son esprit. il se voyait à terre, sur le dos, chevauché par  Poison Ivy, ou parcouru de lianes sur son corps nu pendant qu'il embrassait la Dame à l'endroit de son aine. il ne comprenait pas pleinement ces images que son subconscient avait pioché à partir de conversation attrapées ici ou là, notamment parmi les écuyers. Mais son esprit commençait à trouver ces situations hautement préférables à celle où il se trouvait.

 Poison Ivy le délaissa, et il de grandes peines à ne pas lui demander de rester. elle était retourné sur les deux femmes qui s'étaient abandonnée à leur plaisir. il ressentit une certaine envie, qu'il repoussa autant que possible.

  Il ne répondit pas, il n’écouta pas le discours anti-clérical de la Dame Verte. il était trop occupé à deux choses complétement en contradiction. d'un coté, il visualisait le peu qu'il pouvait ce que ce serait de toucher cette femme, de s'abandonner dans ses bras, d'oublier un instant l’ascétisme. d'un autre coté, il cherchait une solution pour éviter le conflit qui pointait à l’horizon.   

« Je ne souhaite pas la mort de l’humanité. Si la Nature a créé l’humanité, c’est parce qu’elle est l’aboutissement de la Création. Mais c’est un aboutissement jeune, un aboutissement qui a besoin de formation, et c’est ce que, dans la mesure de mes moyens, je m’efforce de faire. L’abattage de bois, cher Isamu, s’inscrit dans un cycle naturel. La Nature est ainsi ; elle lie destruction et construction, le second naissant du premier. Je ne fais que réguler ce cycle. Là d’où je viens, la destruction est telle que la Nature peine à se reconstruire. Je ne saurais tolérer ça sur Terra ! »

Il entrevit chez elle une tendresse pour le genre humain. il eut l'espoir  qu’elle finisse par  rassembler les éléments de l'affaire afin de constater qu'elle sauverait plus de vies en quittant le village, surtout si son empreinte restait quand même dans l'esprit de gens.
 Il allait mentionner ces points lorsqu'il vit les deux tentacules pénétrer l'intimité des deux soeurs.
 « Succombez au plaisir, mes chères filles… »
le spectacle l'interloqua, d'autant qu'il se surprit à penser que ces tentacules pourrait s'enrouler autour de son sexe. là-dessus l’érection prit une force supplémentaire, et il commença à croire que si il ne quittait pas vite son armure, il allait exploser.

il la vit s'approcher, se coller à lui, une main glissée dans les cheveux. son corps hurlait son envie.

« Contrairement à ce que vous pourriez penser, cher Isamu, mes spores ne créent pas le désir en vous. Elles ne font que réveiller ce que vous désirez, elles ne font que balayer les barrières que la société dresse contre la recherche naturelle du plaisir. »

Il pensait qu'elle devait mentir. il ne pouvait avoir naturellement des envies aussi humiliantes. ces figures du plaisir n'ont put lui être données que par quelque démon caché. mais elle avait eu l'air sincère, et il prit peur. il se savait vulnérable, et lorsqu'il sentit les tentacules glisser le long de son corps, il laissa sortir son propre gémissement, qui tenait aussi du soupir.
Oooh...

il s'abandonnait.
« Alors, dites-moi, Isamu… Que désirez-vous ? »
 il ne prit pas l'occasion qui lui était offerte de reprendre le débat. il repassa les images qui lui avaient été soufflées.

Il fit alors d'un ton suppliant
Je ne sais rien de ça...Prenez-moi... apprenez-moi.
et il se laissa porter.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 10 samedi 03 mars 2012, 18:05:43

« Je ne sais rien de ça...Prenez-moi... apprenez-moi. »

Voilà qui confirmait ce qu’elle pensait. Un vierge… Au moins, il n’était pas un eunuque. Le doute, après tout, était permis avec l’Ordre Immaculé. C’était un homme qui était face au désir, et qui ne pouvait y résister. Poison Ivy doutait néanmoins qu’elle puisse parvenir à le faire totalement changer. Une fois qu’il se serait adonné, il éprouverait probablement du regret, par regard à son passé et à son éducation. Les tentacules libérèrent lentement Isamu, lui redonnant l’usage de son corps. Promenant ses mains sur sa lourde armure, Ivy lui ôta son épée, la laissant tomber sur le sol, et entreprit de l’embrasser, se serrant contre lui, goûtant à la senteur de ses lèvres. Accessoirement, elle lui livrait, à travers sa salive, un puissant aphrodisiaque, qui achèverait de le soumettre à son autorité. Poison Ivy n’avait toutefois pas menti ; elle ne faisait qu’exciter le désir, pas le créer. Elle pressa ses lèvres contre les siennes pendant plusieurs secondes.

« Il n’y a rien à apprendre, Chevalier. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de laisser le courant vous emporter. »

Poison Ivy s’écarta un peu de lui, l’attrapant par la main, et le conduisit près des deux sœurs.

« Celle-ci s’appelle Lana, et celle-ci Andréa. »

Lana était la plus jeune des sœurs, une adolescente avec une courte chevelure argentée, tandis qu’Andréa était un peu plus vieille, avec de longs cheveux châtains.

« Regarde-les, mon brave, lui murmura-t-elle en se glissant dans son dos, caressant son armure, jouant avec les jointures. Observe ce bonheur auquel tu n’as jamais droit… Jusqu’à maintenant… Imprègne-toi de la beauté de leurs corps… »

Insatiables, les tentacules remuaient dans les corps des deux sœurs, tandis que Poison Ivy embrassait le cou de l’homme, soufflait dans son oreille, promenait sa langue sur sa peau, et commençait à le déshabiller. Il avait incontestablement une belle et lourde armure, saillante et propre, et elle le laissait regarder les deux femmes jouir, sachant que ce n’était pas un spectacle qui le laisserait indifférent. Poison Ivy, de son côté, finit par lui ôter le haut de son armure ainsi que ses gants, et ils tombèrent sur le sol végétal. Elle continua à le déshabiller, libérant son sexe, embrassant son corps, et continua à promener ses mains, jusqu’à ce qu’il soit ainsi entièrement nu, pendant qu’Andréa et Lana gémissaient de plaisir. D’autres tentacules s’approchaient d’elles, s’enfonçant dans leurs bouches, glissant dans leurs mains.

« Imagine ton sexe à la place d’un de mes tentacules… Je peux sentir son impatience, à quel point tu en as envie… »

En effet, avec une main, Ivy caressait le membre d’Isamu, le caressait lentement, avec deux ou trois doigts, remontant derrière lui. Elle embrassa son cou, l’amenant à tourner le regard pour l’embrasser. Elle continuait entre-temps à le masturber, accélérant lentement le rythme. Ivy connaissait suffisamment les hommes pour savoir qu’un homme excité était incapable de réfléchir longtemps, a fortiori quand il n’avait, comme Isamu, aucune expérience sexuelle.

« J’accomplirai vos rêves, Isamu… »

Une idée commençait entre-temps à éclore dans l’esprit d’Ivy. Demain, il y aurait une séance publique, une séance d’amour. Elle venait de trouver l’un des candidats… Du moins, elle l’espérait.

« Vous ne perdrez pas votre virginité ce soir, Isamu… Du moins, normalement. Je vais vous réserver un sort spécial. Néanmoins, ne doutez pas d’une chose ; cette nuit sera une ode au plaisir pour vous. »

Lana et Andréa venaient de jouir sous ses yeux, pendant qu’Ivy continuait à le masturber, attendant de le sentir éjaculer.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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Isamu

Humain(e)

Re : Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 11 dimanche 04 mars 2012, 09:28:08

  Contrairement à qu'Ivy supposait, en s'abandonnant au plaisir, Isamu fit plus que céder les lois de son ordre à ses passions passagères. il s'agissait d'une vie d’écartement par rapport au sexe à laquelle il tournait le dos. évidemment, il n'allait pas devenir un monstre de débauche du jour au lendemain, mais un mécanisme qui semblait enrayé depuis longtemps se réactivait pour la première fois. il sera de fait plus facile de réveiller ce mécanisme les fois suivantes, pour peu que l'on se soucie de le séduire. bien sur, le regret sera aussi dans ses sentiments, ainsi que le repentir, mais il n'aura plus autant peur du loup, pour ainsi dire.

  il eut comme un regret quand il sentit partir les tentacules, il ne parvenait pas à se l'expliquer. heureusement, il sentait les mains qui s'affairaient sur lui. Il restait parfaitement immobile, attendant une autorisation pour bouger. il songea un court instant qu'une solution pour sauver les habitants du village serait de pourfendre la Mère, mais il était trop tard pour y penser, il était possédé d'elle. De toute manière, l'épée fut jeté à terre, et il n'aurait pas le temps de la récupérer.

  En l'embrassant, Ivy remit en lui la force de bouger. il osa pour la première fois passer ses doigts dans la chevelure rousse. il sentait la douceur entre ses doigt et la douceur dans sa bouche. il ne s'agissait curieusement pas de son premier baiser, et il eut l'audace de jouer avec la langue de sa Dame. il s'en sentit coupable envers la Dame et cessa donc.

« Il n’y a rien à apprendre, Chevalier. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de laisser le courant vous emporter. »

il fut un peu déculpabilisé par cette phrase. il laissa emporter par elle, en prenant le temps de la parcourir du regard.

« Celle-ci s’appelle Lana, et celle-ci Andréa. »
-enchanté, Mesdames.

c’était quelque chose de stupide à dire, bien sûr, mais ça lui était venu tout seul.

« Regarde-les, mon brave
il la sentit dans son dos, caressant l'armure.
 Observe ce bonheur auquel tu n’as jamais droit… Jusqu’à maintenant… Imprègne-toi de la beauté de leurs corps… »

Certes, leur beauté était grande. il songea néanmoins qu'elles avaient le droit à un traitement si intime par la dame. il regarda les corps s'épanouir dans cette activité, se caressant pour sentir une plus grande satisfaction. il eut une violente envie de les aider à cette tache, mais ne savais pas si il y serait apte. Soudain il fut embrassé dans le cou. son corps embrasé lui dicta de participer au déshabillage, il dénouait donc les liens qui tenaient l'armure, tandis que Poison Ivy retira les pièces. il se sentait toujours faible en public sans son armure, mais ici il trouvait cette faiblesse naturelle.

ce faisant, il observait les deux femme dans leur jouissance. en les voyant si heureuses, il en éprouvait une certaine envie, lui sentait son corps devenir pur flamme. sentit son sexe à l'air libre et ne put retenir le geste d'y plaquer sa main pour amorcer lentement le mouvement d masturbation. il vit les autres tentacules parcourir les jeunes femmes, et se demanda pourquoi elles ne le faisaient pas pour lui.

Ivy repoussa la main d'Isamu pour y glisser la sienne. elle caressa son sexe, et il eut encore un frisson. la main était froide mais dune douceur inattendue.

« Imagine ton sexe à la place d’un de mes tentacules… Je peux sentir son impatience, à quel point tu en as envie… »

dans les faits, il s'imaginait surtout dans les bras d'Ivy, subissant les pulsions d'une reine de la nature avide de sexes. il avait le droit aux doigts de sa main, à sa bouche sur son cou, et déjà il chavirait. il tourna la tête pour recevoir ces lèvres. il la sentait qui le masturbait. il se perdait dans des fantasmes que lui seul avait le droit de connaitre, cette  main lui faisait rencontrer des parties de son esprit qu'il ne souhaitais pas connaitre en temps normal. 

« J’accomplirai vos rêves, Isamu… »
il répondit:
-je veux vous rendre ce que vous me donnez.
elle se méprit peut-être, ou peut-être n'entendait-elle pas. toujours-est-il qu'elle ajouta:
« Vous ne perdrez pas votre virginité ce soir, Isamu… Du moins, normalement. Je vais vous réserver un sort spécial. Néanmoins, ne doutez pas d’une chose ; cette nuit sera une ode au plaisir pour vous. »
il se demandait vaguement pourquoi elle continuait alors qu'elle voulait le laisser vierge. il ne se doutait pas de la nuance que tout le monde percevait entre un acte sexuel et la masturbation. il n'en avais jamais pratiqué en fait.

il précisa sa pensée précédente.
-je veux vous rendre ce que vous me donnez. de la même façon.
il tenait vraiment à faire dans la réciprocité, malgré son plaisir actuel il pensait qu'il le sentirait plus pleinement si il en donnait aussi.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 12 dimanche 04 mars 2012, 15:31:17

« Je veux vous rendre ce que vous me donnez. De la même façon. »

Ivy sourit. Il lui serait en fait difficile de vraiment faire ce qu’il disait, car ce qu’il ressentirait serait extrêmement intense. Les premières expériences sexuelles étaient inoubliables, et Ivy était loin d’être chaste. Elle avait perdu sa virginité et tout le reste il y a bien des années. Elle continua à le masturber, avant de finir par relâcher son sexe, promenant ses mains sur son corps.

« Ne vous inquiétez pas, Chevalier, pensez à vous… Mon bonheur, je le trouve en voyant mes protégés heureux. Laissez-vous plonger dedans, et ne pensez à rien d’autre. Je ne vais pas vous retirer votre virginité, mais les plaisirs sexuels ne résument, fort heureusement, pas qu’à une simple pénétration. »

Poison Ivy retourna alors Isamu, et l’embrassa à nouveau, l’embrassant longuement. Elle l’avait senti utiliser sa langue. C’était en soi un bel exploit ; lors de son premier baiser, elle avait eu les lèvres closes, tant elle avait été nerveuse. Elle s’en souvenait encore parfaitement bien… A cette époque, elle était encore une étudiante consciencieuse, mais affreusement timide, et qui avait été manipulée… A vrai dire, elle ne regrettait pas vraiment en soi sa manipulation, vu la perfection qu’elle était devenue. Elle aventura sa langue dans la bouche d’Isamu, comme pour le rassurer, se pressant contre lui, enfonçant ses seins contre son corps, et l’embrassa assez fougueusement et assez longuement, sentant son membre durci frotter contre ses cuisses. Il était tentant de le laisser s’enfoncer en elle, mais Ivy n’y tenait pas particulièrement, ayant un programme à respecter. Ce serait bien mieux qu’il perde sa virginité devant sa foule, et, s’il voulait le faire avec elle, elle ne le refuserait pas.

Elle prolongea le baiser pendant de longues secondes, avant de promener ses mains sur le torse glabre d’Isamu. Il n’avait rien de viril sans son armure. Il se rasait proprement, avait une peau douce et fine, un visage assez innocent, mais c’était ce qui lui donnait son charme. Ivy n’aimait pas vraiment les hommes poilus. Sans prévenir, elle poussa alors Isamu, l’envoyant s’étaler sur la plante où Lana et Andréa étaient allongées, apaisées après avoir joui. Isamu tomba entre elles, et elles caressèrent son corps, glissant vers son sexe, le serrant, avant de l’embrasser tour à tour.

« N’est-il pas agréable, les filles ?
 -  Oui, Mère ! Il est délicieux !
 -  Vous vouliez me rendre service, Chevalier Isamu ? Alors, je vais vous faire plaisir.

Ivy se dressa, se mettant debout sur sa plante, et une partie de sa tunique disparut, comme avalée par son corps, montrant son intimité humide. Deux tentacules jaillirent alors, soulevant Isamu par les poignets, afin de le mettre face à ce trou béant. L’une des mains d’Ivy l’attrapa autoritairement, le tirant par les cheveux pour l’approcher de sa grotte.

« Goûtez, Chevalier Isamu, imprégnez-vous de cette merveilleuse sensation ! »

La cyprine d’Ivy n’était pas une cyprine normale. Elle tenait de celle des nymphes, et il se dégageait d’elle, outre un goût sucré particulièrement enivrant, des exhalaisons superbes. Une délicieuse odeur qui faisait penser à la plus merveilleuse des fleurs. Inutile de préciser qu’elle était également aphrodisiaque, mais, dans la mesure où, quand on en arrivait là, le sujet était déjà passablement excité, on ne ressentait pas vraiment cette sensation. On la ressentait plutôt en pénétrant Ivy. La cyprine renforçait l’érection. Pendant ce temps, Lana s’était mise de manière à pouvoir pratiquer une fellation sur Isamu. Ce dernier se retrouva assis sur les fesses, avec son sexe qui pointait, et Lana s’était allongée devant, entre les jambes de sa Mère, et suçait le membre du Chevalier. Andréa, de son côté, était dans son dos, le caressant et l’embrassant, enfermant le Chevalier dans un délicieux cocon de chaleur et de douceur.
DC d’Alice Korvander.

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Isamu

Humain(e)

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 13 dimanche 04 mars 2012, 22:45:17

elle ne répondit pas, dans un premier temps. elle continua, en souriant, sa petite affaire, avant de relâcher le membre transit de plaisir, pour parcourir le corps du chevalier. si il eut été possible, Isamu aurait eu une plus grand érection encore. Il ne fit aucun mouvement, tout à ses sensations nouvelle qui étaient un pur délice et qu'il ne comprenait qu'en idées vagues et incertaines.

« Ne vous inquiétez pas, Chevalier, pensez à vous… Mon bonheur, je le trouve en voyant mes protégés heureux. Laissez-vous plonger dedans, et ne pensez à rien d’autre. Je ne vais pas vous retirer votre virginité, mais les plaisirs sexuels ne résument, fort heureusement, pas qu’à une simple pénétration. »

ces phrases le confondaient un peu. Il aurait vraiment été heureux de lui fournir à son tour une sensation, même si faible qu'elle pouvait être avec sa maladresse de débutant. la seconde partie de la phrase le fit se sentir plus proche d'elle, il avait des sentiments comparables pour le genre humain. la dernière phrase l'intrigua particulièrement. le sexe, pas qu'une pénétration? il songea à tout ce qu'il avait senti depuis qu'il était entré dans cette salle, et comprit après une certaine réflexion que tout ceci était sexuel au même titre que l'acte.

 il fut retourné et embrassé derechef. cet acte-là il avait beaucoup de joie à le refaire, tout d'abord parce qu'il s'agissait du moment où il avait le meilleur contact avec elle, ensuite parce qu'il avait une petite expérience qui le fit se sentir moins dérisoire, et enfin , peut-être surtout parce que ces moments avaient une pleine résonance avec son propre passé. il refit ce qu'il avait fait la fois précédente, plus assuré à mesure qu'il ne se sentait pas repoussé. il même l'audace de poser ses mains sur elle, une entre les omoplates et une frôlant, ne touchant qu'à peine, le fessier. le baiser dura beaucoup plus longtemps, semblait-il, ou peut-être était-ce le temps qui s'etait suspendu autour de lui, il détailla en tout cas plus longuement, avec plus d'acuité le panel de sensation que ses sens lui ramenaient. il maitrisa autant qu'il le put la réaction presque pure ment musculaire de tenter de pénétrer une intimité à portée de pénis.

il songea qu'il avait dû quand même frôler cet antre lorsqu'il se senti repoussé violemment en arrière, tombant sur la fleur géante. les deux femmes déjà installées, et dont le silence n'avait même pas marqué Isamu. elles s'activèrent sur lui, le chargeant de baisers et de caresses auxquelles il n'osait que timidement répondre, caressant du bout des doigts, embrassant du bout des lèvres. ce faisant il se sentit rejeté jusqu’à ce qu'il entende la voix qui l'avait amené là:

« N’est-il pas agréable, les filles ?
 -  Oui, Mère ! Il est délicieux !
 -  Vous vouliez me rendre service, Chevalier Isamu ? Alors, je vais vous faire plaisir.

il n'osa pas croire ce qu'elle venait de dire, ce que cela impliquait. il allait avancer une main vers elle voyant la tunique disparaitre, mais les deux tentacules avaient étés plus promptes et il se trouvait le nez devant le sexe de Poison Ivy. la part animale en lui comprit immédiatement, et ni le geste de lui tirer les cheveux, ni l’autorisation qu'elle lui donna ne furent nécessaires.

« Goûtez, Chevalier Isamu, imprégnez-vous de cette merveilleuse sensation ! »

- je me fait un honneur d'obéir, Dame des Forêts.

il commença par lécher fort méthodiquement le liquide sucré autour de l'antre, avant de tendrement, amoureusement presque, sucer les lèvres intimes. il ne réfléchissait pas, il se contentait de retranscrire sur le sexe ce qu'il avait dans les bouches, avec quelques fulgurances improvisées. se guidant avec l'expression d'Ivy, il entreprit de passer la langue dans la fente. il sentit la chaleur d'Andréa sur son dos comme une couverture d'amour pur, puis Lana enfonçant son sexe dans la bouche, et il eut une grande tendresse pour ses deux partenaires accidentelles. il continua, remontant parfois la langue sur le mont de Vénus, pinçant de ses lèvres celle de sa partenaire, puis il sentit quelque chose de nouveau.

il en avait entendu parler et comprit tout de suite ce qui allait arriver.
 
- Lana, Attention! cria t-il.
à temps. la jeune femme, surprise, avait reculé d'un coup sec, ses lèvres produisant la dernière stimulation nécessaire pour l'éjaculation.

le sperme partit sur la poitrine de la personne. il sentit en lui un torrent inénarrable, une cascade qui descendait son corps jusqu'au gland tandis que un soleil chauffa encore son ventre remontant jusqu'au crane. ne voulant pas abandonner sa tache, il avait pincé le clitoris assez fort avec ses lèvres. tentant de retrouver ses forces, il reprit lentement avec la langue la stimulation orale de La reine de sa sexualité.

Poison Ivy

Créature

Re : Paradis perdu [Isamu]

Réponse 14 lundi 05 mars 2012, 01:18:54

Poison Ivy ne tarda pas à offrir aux oreilles d’Isamu et de ses deux chéries le spectacle de ses gémissements de plaisir. Ses mains caressèrent et serrèrent les cheveux du jeune chevalier, tandis qu’lele plaquait sa tête contre son intimité. Le brave chevalier avait l’air particulièrement heureux et épanoui, goûtant aux joies du sexe. Poison Ivy ne le déflorerait pas ce soir, mais l’alternative ne serait pas pour lui déplaire. Elle était mine de rien en train de faire l’amour avec un chevalier de l’Ordre ! Cette perspective était particulièrement jouissive. Poison Ivy n’avait pas le sentiment de corrompre cet homme, plutôt de le guider. Elle éprouvait cette joie naturelle qu’on ressentait en rendant quelqu’un heureux, en lui montrant quel était le droit chemin. Et puis, elle était également très excitée. Isamu était un novice, mais se débrouillait bien.

« Han Isamu... C’est très bon... Mais pose donc tes mains sur mes fesses, c’est là qu’elles y seront le mieux... »

Poison Ivy utilisa ses tentacules pour amener les mains du jeune chevalier à se poser sur son fessier. Elle continua à soupirer et à gémir, serrant parfois les cheveux de l’homme, se laissant progressivement aller à ce plaisir suprême qu’était la jouissance. Elle ne comptait pas encore jouir tout de suite, préférant pour l’heure caresser les cheveux d’Isamu. Elle se sentait terriblement bien, pour être honnête, et devait régaler les oreilles de ses partenaires de ses cris et de ses soupirs, sentant sa mouille filer sous les assauts du jeune homme.

« Tu te débrouilles très bien, Isamu... Tu en avais besoin, je le sens... Alors, profite-en, nous allons nous amuser ensemble toute la nuit... »

Elle parlait à voix basse, tandis que, de son côté, Lana se régalait. Isamu avait une superbe érection, une queue bien dure et bien grosse. Elle sentit l’une des mains de sa soeur caresser sa tête. C’était une relation incestueuse, mais Ivy considérait que l’inceste n’était pas une mauvaise chose. Elle était terriblement libérale,et Lana était, à vrai dire, particulièrement heureuse de faire l’amour en présence de sa soeur. Elle suçait avec plaisir le membre d’Isamu, gémissant entre des bruits de succion, tirant sur ce morceau de chair, promenant sa langue. Elle n’était malheureusement pas une grande experte en fellations. Elle n’en avait fait qu’une, et elle n’avait pas vraiment apprécié, ayant été plus ou moins forcée par le fils du forgeron, mais c’était ici bien différent. Elle sentit toutefois le sexe se tendre de plus en plus, le corps d’Isamu semblant se bander comme un corde de violon.

« Lana, attention! hurla-t-il alors.
 -  Hum ?
 -  Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Lana en se redressant.

Elle avait toujours la main posée sur son membre, et sentit alors quelque chose éclabousser contre elle. Le sperme éclaboussa sur la poitrine de Lana, qui en sursauta, heurtant légèrement les jambes de sa maîtresse. Le pénis d’Isamu lança plusieurs giclées, et Poison Ivy eut un sourire, continuant à caresser les cheveux d’Isamu.

« Ta première érection, mon beau ? lui demanda-t-elle. Tu n’as pas à avoir honte de ton sperme ; je doute qu’il soit aussi bon que ma mouille intime, mais ce n’est pas mauvais pour autant... N’est-ce pas, Lana ? dit-elle à l’intention de la jeune fille, qui promenait ses doigts sur ses seins pour lécher le sperme.
 -  N-Non, Maîtresse... » confirma Lana.

Elle trouvait néanmoins que la cyprine de sa Maîtresse avait bien meilleur goût. Ivy reporta son attention sur Isamu, continuant à le laisser lécher. Visiblement, il adorait se servir de sa langue. Après tout, il aimait bien parler... Ivy continua à le laisser faire cependant un certain temps, puis, lentement, tira sur ses cheveux, libérant son intimité. Sa cyprine se mit à couler sur ses jambes, et elle le poussa, l’envoyant s’allonger au milieu du cocon, pendant que les deux soeurs se pressaient contre Ivy, embrassant et léchant ses jambes. Ivy tendit deux doigts vers le chevalier. Les doigts se transformèrent en de fins tentacules qui allèrent s’enrouler autour de la virilité de l’homme, se mettant à l’exciter.

« Hum... En définitive, peut-être vais-je vous offrir le plaisir de perdre votre virginité cette nuit dit-elle, revenant sur son jugement. C’est quelque chose d’assez tentant... Je vais vous laisser y réfléchir, mais, avant ça, j’ai cru comprendre que vous aimiez bien mes tentacules... »

Jaillissant du cocon, un tentacule en forme de verge s’approcha des lèvres d’Isamu, et se glissa dedans. Ce n’était pas parce que c’était un homme qu’il n’avait pas droit à sa fellation.

« Andréa, va donc t’occuper de ce sexe, je sais que tu en meures d’envie. »

N’attendant pas plus, Andréa s’approcha, se contentant de délivrer des baisers sur cette verge, sans chercher à la prendre en bouche, les tentacules la gênant. Le tentacule dans la bouche d’Isamu se mit à remuer, s’enfonçant lentement dans sa bouche, jusqu’à lui faire quelques gorges profondes.
DC d’Alice Korvander.

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