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L'envoûtement de l'océan (Lyli)

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

L'envoûtement de l'océan (Lyli)

vendredi 06 janvier 2012, 20:34:16

L’océan était une chose curieuse pour une femme qui vivait dans les montagnes. Le long d’une silencieuse jetée, Alice observait l’eau se perdre à l’horizon. Elle tendait sa main vers l’eau cristalline, retirant brièvement l’un de ses gants en cuir pour en caresser la surface, glissant ses doigts à l’intérieur.

*Qu’est-ce que c’est beau !* s’exclamait-elle.

« Hodor ! » entendit-elle alors.

Tournant la tête, Alice lui adressa un sourire, avant de rabattre quelques mèches de cheveux s’étant glissées devant ses lèvres. Elle le salua de la main, et entreprit de se redresser, ne restant plus à quatre pattes sur le sol. Elle accompagnait une caravane allant depuis Sylvandell près d’un village côtier récupérer des fruits de mer auprès de pêcheurs. Elle avait tenu à se promener dans la région, et n’était pas très éloignée. Elle se tenait dans une petite crique longeant l’océan, entre deux falaises. Sur sa gauche, on pouvait voir le phare en bois du village, les bateaux de pêche, et les quais du petit port. Hodor avait toutefois tenu à l’accompagner, mais l’eau semblait l’effrayer, et il ne s’approchait pas trop, restant le long du sentier.

Alice, elle, portait un pantalon avec un chapeau sur la tête, et une espèce de long chandail blanc léger, ainsi que des gants et des bottes. Le vent soufflait plutôt bien depuis l’océan, et elle fermait les yeux, inhalant cet air pur, si différent de Sylvandell. La tentation de plonger dans l’eau était très tentante, mais il était de notoriété publique que les dragons avaient peur de l’eau. On ne pouvait pas voler dans l’eau, et l’océan semblait sans fin. Elle tourna la tête, et vit sur la droite, longeant la falaise, une espèce de chemin constituée de rochers filant le long de la mer.

« Hodor ! » répéta à nouveau son garde du corps, le demi-géant.

Elle lui sourit, et s’éloigna, revenant sur le sable chaud de cette petite plage.

« Je vais aller me promener par là, Hodor, expliqua-t-elle à son intention, en désignant les rochers qui filaient au pied de la falaise.
 -  Hodor ! protesta ce dernier.
 -  Une Princesse a le droit de faire ce qu’elle veut ! rouspéta Alice. Je ne ferais que me promener ! Il n’y a rien de plus dangereux ici que de vieux pêcheurs terrorisés et des pères de familles ! Alors, ne cherche pas à m’en empêcher ! fulmina-t-elle, avant de croiser les bras sur sa poitrine.
 -  Hodor ? murmura ce dernier.
 -  Il n’y a pas de ‘‘Hodor’’ qui tienne ! »

Lui tournant le dos, Alice se mit à marcher, décidée, vers les rochers. Hodor entreprit de la suivre, mais s’arrêta en voyant des embruns approcher, ainsi que le clapotis des vagues. Il regarda Alice, qui lui fit un clin d’œil, avant d’avancer le long des cailloux, suivant un délicat sentier. Elle finit par atteindre l’entrée d’une petite grotte souterraine, et, s’appuyant sur le rebord, Alice observa la mer, savourant le mouvement des vagues, les bruits des embruns.

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 1 dimanche 15 janvier 2012, 23:51:33

Cela faisait maintenant plusieurs semaine que j'avais élu domicile sur Terra, ce monde ou je me sentais un peu plus chez moi que sur terre même si les premiers jours avaient étaient déboussolant. L'idée de ne plus retourner sur terre ou du moins m'y rendre occasionnellement s'encrait de plus en plus dans mon esprit. Mais l'heure était aux découvertes, il y avait encore un tas de lieux que je n'avais pas encore visité et aujourd'hui mon dévolu se jeta sur ces superbe côtes que j'avais remarqué la vieille...  et dont je ne connaissais même pas encore le nom d'ailleurs.

Les côtes n'avaient pas l'air très fréquenté d'après ce que j'avais pu en voir la vieille et ce n'était pas pour me déplaire, un peu de calme de temps en temps était parfait pour revigorer l'esprit.

« Hodor ! »

Qui c'est le toquet qui s'amuser à hurler comme ça ...


Discrètement mon visage émergea hors de l'eau afin de scruté les alentours, cette horrible voix dérangeante provenait de la bouche d'un homme... un vrai colosse plus précisément. Mais ce qui était plus intéressant c'était la personne qui l'accompagnait, une jeune fille à l'allure soignée qui devait surement appartenir à un haut rang... mais accompagné d'un tel gueux ?

« Hodor ! »

C'est pas possible quel homme bruyant ! on ne peut pas se relaxer tranquille.

Un peu irrité je m'enfonçais de nouveau dans l'eau et vue une ouverture, assez grand pour y pénétrer, au moins là j'aurais un peu de calme et pui ça m'intriguait assez pour retenir mon intention, peut être y avait-il un trésor caché ? Je nageais vers l'intérieur tout en prenant mon temps et je fut déçue de voir qu'il s'agissait une fois de l'autre coté d'une simple petite grotte ou l'eau de mer passait.

Hum... pas grand chose d'intéressant en fin de compte...

J'étais sur le point de partir quand des bruits de pas raisonnaient doucement dans la silencieuse caverne... Il s'agissait d'une femme... de CETTE femme, celle vue plus tôt en compagnie de cet homme bruyant... Mais que faisait-elle ici ? En observante un peu plus longtemps cachée au fond, elle n'était pas accompagné cette fois. C'est à ce moment qu'un large sourire carnassier s'affichait sur mes lèvres, une jeune fille seule, sans défense... avec laquelle j'allais pouvoir peut être m'amuser un peu. J'aurais pu attraper sa main et la faire plonger en un instant sans qu'elle ne comprenne ce qui se passe, mais gagner sa confiance pour ensuite la brisé en un rien de temps... voila ce qui serait vraiment amusant. Je n'avais plus qu'à remonter vers la surface pour en savoir un peu plus sur celle qui serait mon divertissement pour le reste de ma journée.

L'eau est vraiment bonne aujourd'hui... ho mais je ne suis pas seule... vous êtes ici depuis longtemps ?

Faire mine de rien, le visage amicale en se présentant comme étant une jeune fille tout à fait banale... ces choses là j'en avais plutôt l'habitude à force.

Et mais je vous reconnait, vous n'étiez pas accompagné d'un drôle d'homme tout à l'heure ? Il me faisait vraiment froid dans le dos qui était-il ?

A vraie dire il me répugnait plus que de m'inspirait de la peur, mais je n'allais pas démarrer les hostilités si tôt.

Excusez mon impolitesse, je vous pose tout un tas de question alors que vous devez vous demandez qui je suis... Je m'appelle Lyli, et vous qui êtes vous ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 2 lundi 16 janvier 2012, 21:42:15

Silencieusement, Alice observait son reflet dans l’eau, y trouvant là un plaisir aussi curieux qu’egocentrique. La Princesse s’amusait vaguement à caresser délicatement, du bout de ses doigts, la surface de l’eau, voyant son reflet bouger à travers les vaguelettes, et y trouvait là un plaisir fascinant. La grotte était faiblement éclairée par quelques rayons de lumière émanant de l’ouverture, et on pouvait en voir le fond. Une banale grotte, sans petite cache. Il y avait peut-être sous l’eau une espèce de faille menant dans des profondeurs, mais, s’il était tentant d’y aller, Alice en avait surtout très peur. Il ne fallait évidemment le dire à personne, mais la Princesse ne savait pas nager. Se promener si près de la mer était donc inconscient, mais c’était délicieusement inconscient. Ayant toujours vécu dans un cocon ultra-sécuritaire, au sein de Sylvandell, entouré des gardes de son père, la Princesse n’avait que rarement goûté à cette sensation de danger que tout un chacun éprouve normalement un jour ou l’autre durant son existence. Il fallait rattraper le temps perdu.

*Peut-être qu’il y a des trésors enfouis là-dessous, ou des monstres, ou un repaire secret de pirates… Voire même une cité engloutie appartenant à une ancienne civilisation d’hommes-poissons anthropophages qui verraient en moi leur Déesse !*

Perdue dans ses pensées, la Princesse ne réalisa à aucun moment qu’elle n’était pas seule. Elle se contentait de s’observer dans l’eau, quand une forme émergea sur sa gauche. La Princesse sentit son cœur louper trois ou quatre battements en voyant une forme jaillir de l’eau.

« Iiiiihhh ! » s’exclama-t-elle.

*Un homme-poisson anthropophage !* songea instantanément Alice en tombant sur les fesses sur le sol.

Son imagination s‘emballa en même que son petit cœur, mais elle révisa son jugement en voyant un corps tout simplement somptueux, trempé et humide, jaillir de l’eau. Si ça, c’était un monstre aquatique mangeur de chair humaine, alors Alice était une vieille grand-mère acariâtre ! Ses yeux écarquillés toisèrent rapidement la forme, se persuadant que ce n’était pas son imagination qui lui faisait des tours.

« L'eau est vraiment bonne aujourd'hui »

*Elle… Elle sait parler ?*

Éberluée, Alice cligna des yeux, avant que l’apparition ne tourne son regard sur elle...

« Ho mais je ne suis pas seule... vous êtes ici depuis longtemps ?
 -  Euh… » fut tout ce qu’Alice parvint à bredouiller.

C’était indéniablement une femme. Son ton de voix, sa superbe poitrine, ses formes aguichantes, son corps… Le doute n’était pas permis, mais, pour autant, ce n’était pas qu’une simple femme. Une sirène ? Alice aurait aimé le croire, dans la mesure où elle était arrivée en semblant nager, mais, d’après ce qu’elle savait, les sirènes avaient une queue de poisson, et, s’il existait des sorts permettant aux sirènes d’avoir des jambes humaines, la petite Princesse ne les connaissait pas. La jeune femme portait un élégant petit maillot couvrant ses parties intimes, et Alice se mordilla les lèvres, se remettant de ses émotions, son cerveau se remettant en marche.

Il devait probablement s’agir d’une nageuse locale, oui, voilà ! Elle devait venir parfois ici, en voyant peut-être en cette grotte sinistre un endroit romantique. Un lieu symbolique, peut-être ? Là où elle s’était réfugiée pour échapper à une tempête ? Pour s’épandre avec un amant ? Alice secoua légèrement la tête.

« Et mais je vous reconnait, vous n'étiez pas accompagné d'un drôle d'homme tout à l'heure ? Il me faisait vraiment froid dans le dos qui était-il ?
 -  Ben… » répliqua Alice.

*Ça, c’est de la réplique ! Pas mal pour une Princesse ; je suis sûre que tu peux mieux faire !* la taquina une voix dans sa tête.

Elle eut à peine le temps de faire le vide dans sa tête que la jeune femme poursuivit.

« Excusez mon impolitesse, je vous pose tout un tas de question alors que vous devez vous demandez qui je suis... Je m'appelle Lyli, et vous qui êtes vous ? »

Alice entreprit de se redresser. Lyli. C’était un joli nom, et ce pour une belle femme. La Princesse se redressa, reprenant ses esprits, et s’humecta un peu la gorge, avant de regarder la dénommée Lily, et de lui répondre, en profitant pour épousseter son pantalon.

« Je… Pardonnez ma surprise, je pensais être seule ici… Mais votre présence ne me dérange pas, bien au contraire ! » crut-elle nécessaire de rajouter.

Cette petite précision faite, la Princesse entreprit de répondre aux plusieurs questions que Lyli avait posé.

« Je suis Alice Korvander, Princesse héritière du royaume de Sylvandell, et j’ai accompagné une caravane officielle venue voir la ville à proximité, pour y négocier d’accords commerciaux. »

En réalité, il s‘agissait plus d’une forme d’extorsion, mais elle ne voulait pas rentrer dans des considérations politiques avec cette femme. Après tout, à Sylvandell, quand on allait voir des villes voisines, on allait « faire du commerce », selon la formule consacrée.

« Quant à cet homme que vous avez aperçu, il fait toujours cet effet-là, avoua-t-elle en souriant. On ne sait pas vraiment comment il s’appelle, et, dans la mesure où il ne sait que dire ‘‘Hodor’’, nous l’avons appelé ainsi. C’est un demi-géant que mon père a recueilli lors de l’une de ses campagnes dans une grande et épaisse forêt. Hodor est un demi-géant simplet, aussi doux qu’un agneau, et qui s’est lié à moi de manière indéfectible. Il me protège, mais il n’est pas très discret, et a une peur bleue de l’eau », avoua-t-elle, légèrement gênée.

Si on tenait à être discrets quelque part, il ne fallait effectivement pas amener Hodor. Son physique imposant assurait de le reconnaître dans une foule, et ses hurlements avaient souvent de quoi calmer la plus virulente des cantatrices, ou rendre jaloux les crieurs publics. Pour autant, Alice le connaissait suffisamment pour savoir que l’homme était sans danger, et était incapable de faire preuve de la moindre forme de violence, sauf si on en venait à menacer directement Alice. Mais une telle chose ne risquait pas d’arriver avec Lyli, qui avait l’air relativement inoffensive.

« Vous n’avez pas à vous en faire pour Hodor, lui assura-t-elle. C’est une très belle région que vous avez là, en tout cas. Je suis navrée de vous avoir dérangé pendant votre natation, je ne pensais pas qu’on pouvait éprouver du plaisir à nager… »

C’était relativement exact ; Alice venait d’une région élevée, où la mer faisait peur, ce qu’elle ajouta rapidement, en replongeant son attention sur l’eau.

« Là d’où je viens, l’eau nous effraie… Mais je la trouve curieusement… Fascinante. Pas vous ? »

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 3 jeudi 23 février 2012, 21:03:17

je fronçais d'abord un sourcils, cette fille ne semblait pas vraiment à l'aise et avait du mal à sortir quelque chose d'intéressant de sa bouche. Elle était peut être timide alors pour commencer j'étais sur le point de sortir une petite phrase comme " Calme toi, c'est pas comme si j'étais une sirène" pour la mettre un peu plus en confiance, mais finalement elle y été très bien arrivé toute seule.

« Je suis Alice Korvander, Princesse héritière du royaume de Sylvandell, et j’ai accompagné une caravane officielle venue voir la ville à proximité, pour y négocier d’accords commerciaux. »


Une.. une princesse ? ça alors ce n'était pas tout les jours qu'ont avait la chance d'avoir en face de soi du sang royal... ça expliquait aussi surement pourquoi elle était si mignonne et également pourquoi elle avait un air de fille peu débrouillarde.

« Quant à cet homme que vous avez aperçu, il fait toujours cet effet-là, avoua-t-elle en souriant. On ne sait pas vraiment comment il s’appelle, et, dans la mesure où il ne sait que dire ‘‘Hodor’’, nous l’avons appelé ainsi. C’est un demi-géant que mon père a recueilli lors de l’une de ses campagnes dans une grande et épaisse forêt. Hodor est un demi-géant simplet, aussi doux qu’un agneau, et qui s’est lié à moi de manière indéfectible. Il me protège, mais il n’est pas très discret, et a une peur bleue de l’eau »

Et ben.. je n'imaginais même pas à quoi pouvait ressembler son royaume s'ils laissaient entrer des "monstres" pareils à l'intérieur, en tout cas s'il venait nous embêter je pourrais toujours le pousser dans l'eau pour nous en débarrasser.

« Là d’où je viens, l’eau nous effraie… Mais je la trouve curieusement… Fascinante. Pas vous ? »

Ben tiens de surprise en surprise, un royaume qui avait peur de l'eau ! Sur le coups j'aurais vraiment trouvé amusant de lui tirer le bras pour la faire tomber et la regarder se débattre frénétiquement sous l'eau en vain pour regagner la surface, j'étais même à deux doigts de le faire mais en y pensant il y avait un tas d'autre façon de s'amuser un peu avec la jeune princesse avant d'en venir aux fait...

Alors comme ça tu ne sais pas du tout nager ?

Ca allait être encore plus amusant, pour moi qui avait l'eau comme principal élément, comme besoin vital, savoir qu'au contraire se serait pour l'instrument de ses peurs... Qui sait, peut être pourrais-je même négocier un petit quelque chose contre sa libération...

Oui l'eau est vraiment fascinante, tu n'as même pas idée... des espèces vivantes que tu n'as jamais vu, des plantes sous marines connues sous le noms "d'algues" et surtout cette incroyable sensation de liberté lorsque l'ont nage, il n'y a que l'eau autours de nous. Oh bien sure je peux comprendre que ça puisse faire peur à certaines personnes, après tout ce n'est pas sans risque puisque notre espèce ne peux pas respirer une fois sous l'eau, mais si l'ont sait y faire un minimum attention... alors explorer les fonds marins pour la première fois vaux tout les spectacles du monde crois en mon expérience.

Je la fixait, regardant l'eau en donnant l'impression que je n'existais plus... elle avait envie de voir toute ces choses mais il était clair qu'elle ne le pouvait pas, enfin du moins elle ne le pouvait pas d'elle même.

Humm tu semble vraiment intéresser par l'océan... j'ai une proposition à te faire. Que dirais-tu de voir tout ce que je viens de te dire, de tes propres yeux et cela sans avoir besoin de nager ?

Je lui saisit la main avant pour la mettre dans un état de confiance envers moi avant de sourire chaleureusement.

Tu ne sais peut être pas nager... mais retenir sa respiration tout le monde peut le faire. Tu peux rester en apnée un certains temps.. n'est-ce pas ? tout en t'agrippant à moi.

Mon autre main caressait la surface de l'eau et je gardais ce sourire constamment dirigé sur elle pour instaurer ce sentiment d'amitié.

Alors qu'en dis tu ? Je sais que tu en meurs d'envie et puis tu ne risque pas de mourir noyer avec moi.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 4 jeudi 23 février 2012, 22:50:30

Curieuse, Alice regardait l’eau bouger devant elle. Tremblant, elle approchait parfois sa main pour en toucher l’ensemble, sentant des vaguelettes remuer, décrivant de légers cercles autour de ses doigts.

« Alors comme ça tu ne sais pas du tout nager ? » demanda soudain Lyli.

Relevant la tête, Alice la regarda, et haussa les épaules. Elle avait déjà barboté dans des bassins et des lacs, mais cette eau-là semblait si profonde… Elle décida de répondre de la manière la plus sincère possible.

« Pas vraiment, avoua-t-elle. Surtout dans une eau si profonde… »

La Princesse, après tout, venait d’un royaume sylvestre, perché dans les montagnes, un endroit où il ne fallait pas nécessairement savoir nager. Une raison de plus pour avoir peur de l’eau… Alors, pourquoi diable est-ce qu’Alice avait tenu à longer les récifs, à longer cette mer dangereuse ? Si elle glissait… Si le courant l’emportait… Était-elle à ce point insouciante ? La Princesse sentit un bref élan de panique la saisir, alors qu’elle se redressait, savourant le contact de la terre ferme là-dessous. La mystérieuse Lyli ne tarda pas à continuer sur sa lancée.

« Oui l'eau est vraiment fascinante, tu n'as même pas idée... des espèces vivantes que tu n'as jamais vu, des plantes sous marines connues sous le noms "d'algues" et surtout cette incroyable sensation de liberté lorsque l'ont nage, il n'y a que l'eau autours de nous. »

Alice savait ce qu’on trouvait dans les fonds marins. Elle l’avait lu dans les livres. Des dauphins, des bancs de poissons, des crustacés, des baleines, des orques, mais aussi des méduses, des pieuvres, des requins, des saumons… L’océan était un univers à lui seul, sans tenir compte des magnifiques sirènes. La manière dont Lyli en parlait amenait Alice à se demander si cette dernière était bien une simple villageoise. Mais une sirène, ça avait une queue à la place des jambes, non ? Néanmoins, elle doutait que l’océan soit un lieu de liberté… L’eau devait faire l’effet d’un linceul. Alice préférerait plutôt voler à dos de dragon, sentir le vent lui fouetter les cheveux, mais elle n’eut pas le temps de faire valoir son point de vue.

« Oh bien sure je peux comprendre que ça puisse faire peur à certaines personnes, après tout ce n'est pas sans risque puisque notre espèce ne peux pas respirer une fois sous l'eau, mais si l'ont sait y faire un minimum attention... alors explorer les fonds marins pour la première fois vaux tout les spectacles du monde crois en mon expérience.
 -  Je n’en doute pas » répondit rapidement Alice.

Lyli avait bien dit « notre espèce », ce qui semblait donc indiquer qu’elle était bien une humaine. Alice était néanmoins curieuse de connaîtra sa technique pour savoir comment explorer les fonds aquatiques, avec le problème constant que posait l’oxygène. Le regard de la Princesse dériva à nouveau sur l’eau, négligeant Lyli. Il est vrai que c’était tentant… La Princesse était après tout relativement curieuse, mais, tout de même… C’était dangereux ! Elle était l’unique héritière de Sylvandell, et mettre sa vie en danger était un risque que son Père n’aimerait pas la voir prendre.

« Humm tu semble vraiment intéresser par l'océan... j'ai une proposition à te faire. Que dirais-tu de voir tout ce que je viens de te dire, de tes propres yeux et cela sans avoir besoin de nager ?
 -  Euh… Je ne sais pas… répondit Alice, guère confiante. C’est que…, fit-elle, avant que Lyli ne saisisse délicatement sa main.
 -  Tu ne sais peut être pas nager...[/color] reprit Lyli, mais retenir sa respiration tout le monde peut le faire. Tu peux rester en apnée un certains temps.. n'est-ce pas ? tout en t'agrippant à moi.
 -  Je… Je n’ai jamais vraiment essayé, mais, mais… »

Alice secoua la tête, reprenant ses esprits. L’apnée… Elle avait déjà essayé, quand elle était jeune, dans sa baignoire, de résister le plus longtemps possible sous l’eau, mais n’avait pas tenu très longtemps. Mais elle était jeune, à cette époque… Et puis, il y avait un autre problème. Lyli n’avait pas l’air très forte, et Alice n’était pas non plus une fillette.

« Comment comptes-tu me porter ? Je… Je dois être lourde, non ? Et… Il va falloir que je me déshabille, après tout… Hum… Laisse-moi déjà voir l’eau… »

Se redressant, la Princesse commença à se déshabiller. Elle enleva quasiment tous ses vêtements, n’ayant plus que ses sous-vêtements, soit un soutien-gorge et une culotte, puis entra dans l’eau. Elle ne sentit pas ses pieds toucher le fond, s’appuyant sur le rebord, avec ses mains.

« Brrr, elle est froide… Rien à voir avec mes bassins, ou avec l’eau du lac. Comment tu fais pour te baigner là-dedans ? Tu n’es pas frigorifiée ?! »

A aucun moment, Alice ne se méfiait de Lyli. Elle n’était pas encore suffisamment sortie pour savoir que, parfois, les apparences sont trompeuses, et qu’une belle femme comme Lyli pouvait être plus dangereuse que ce qu’on pensait.

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 5 jeudi 23 février 2012, 23:48:50

Malgré toute cette hésitation dans sa façon de me répondre je savais très bien qu'à cet instant l'idée de céder était proche, l'obsession de découvrir ce nouveau monde de ses propres yeux l'emporterait, j'en étais sure. d'ailleurs elle venait de se déshabillé seulement quelques secondes plus tard, ce que je pris pour un accord.

* C'est qu'elle n'est pas seulement mignonne la princesse... elle a des atouts non négligeables.*

Je ne me gênais pas pour me rincer l'oeuil d'un regard discret sur le corps presque nue de la charmante blondinette. Lorsqu'elle commença sa lente rentrée dans l'eau froide je continuais à en faire de même sans qu'elle puisse me voir pour ne pas la mettre mal à l'aise.

« Brrr, elle est froide… Rien à voir avec mes bassins, ou avec l’eau du lac. Comment tu fais pour te baigner là-dedans ? Tu n’es pas frigorifiée ?! »

frigorifiée... hum à vrai dire la température de l'eau ne me gênait jamais quel qu'elle soit, je me contentais de hausser les épaules sans répondre en guise de négation.

Tu dois t'être habituée à la température de l'eau maintenant, tu ne risquera pas l'hydrocution. lui dis-je tout passant ma main pleine d'eau dans sa nuque qu'elle avait oublier de mouiller.
Tu avais oublier de mouiller une des partie les plus importante de ton corps avant de plonger.

Cette même main glissa le long de son bras pour venir se poser sur sa mains, suivit de l'autre qui en fit autant, je pouvais maintenant si je le voulais lui faire lâcher prise et la laisser couler là, jusqu'à ce qu'elle touche le fond mais j'avais une idée plus amusante en tête que je voulais déployer par la suite. Je me contentais de la rejoindre dans l'eau, au même niveau que le sien et toujours mains dans la main pour ne pas qu'elle coule.

Je vais plonger, garde l'une de tes mains bien serrer contre la mienne, je m'en voudrais si je noyais une princesse par erreur... j'avais beau rire amicalement mais si elle savait ce que j'avais en tête, elle serait déjà partit en courant dans les bras de son géant hideux et bruyant.Respire le maximum d'air que tu le peux, et retiens ta respiration aussi longtemps que tu peux le supporter. Si quelque chose ne va pas n'hésite pas à me le faire savoir.

Faisant semblant également de prendre une profonde respiration je plongeais en lui maintenant fermement la main, je ne jetais pas un oeuil derrière mais elle avait normalement du suivre mes consignes à la lettres et je continuais de ce fait à m'enfoncer dans le trou pour sortir de la grotte. Bien sure je ne nageais pas à ma vitesse maximale, je ne voulais pas dévoiler ma véritable identité aussi vite, je voulais conserver sa confiance le plus longtemps possible avant de la briser, et d'une manière qui serait bien loin de la sympathie. Mais en attendant ce doux moment dont j'étais impatiente d'en voir les couleurs je continuais de nager vers le larges, là ou l'océan commençait à devenir de plus en plus profond à chaque mouvement de nage qui nous faisaient avancer, elle pouvait donc profiter de quelques décors sous-marins et d'espèces peuplant les bordures de cette mer peu fréquentée par les humains.

Combien de temps étions nous sous l'eau maintenant ? 1 minute, 40 secondes, peut être moins ou même plus... je n'avais pas de soucis au niveau de mon oxygène alors le temps passé sous l'eau n'était pas important pour moi, je ne le décomptais guère, tout ce que je savais c'est que je continuais à l'enfoncer profondément sous l'eau avec moi... de plus en plus, et je continuerais jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus tenir du tout, c'est à ce moment que la belle princesse aurait une surprise de taille... elle allait en quelque sorte avoir ce qu'elle voulait... profité de l'océan... mais à ma façon.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 6 vendredi 24 février 2012, 02:10:10

Tout d’un coup, face à l’échéance, l’idée d’Alice d’explorer les fonds marins ne lui apparaissait pas du tout comme une bonne idée. L’eau était gelée, et elle ne touchait pas le fond. Si elle lâchait, elle était sûre que tous ses cours de natation s’envoleraient au loin, et qu’elle se noierait, si jamais Lily la lâcherait. Elle était néanmoins persuadée qu’elle avait juste affaire à une jeune fille du village, une paysanne qui, comme toutes les paysannes, voulait juste se faire bien voir de la Princesse de Sylvandell.  Cette dernière glissa de l’eau sur sa nuque, la faisant frémir, Lyli lui expliquant qu’elle ne devait pas oublier cette partie, avant de lui donner de simplistes instructions. Lui tenir la main, tout simplement. Guère dupe, Alice comprenait que cela revenait à donner à Lyli un grand pouvoir.

*Espérons que ce sera rapide… Ohlàlà, mais qu’est-ce que je fous là ? J’aurais du rester avec Hodor, moi…* se sermonna-t-elle.

D’un coup, elle comprenait mieux pourquoi les dragons n’aimaient pas l’eau. Libre, dessous ? C’était plutôt un immense cercueil, oui ! Tournant la tête vers ses vêtements, elle écarquilla les sourcils en voyant que, dans sa hâte, elle avait aussi retiré son collier, qui comprenait une gemme spéciale de dragon. Quelle sotte ! S’il y avait bien un objet à toujours conserver à proximité, c’était bien ce collier. Rapidement, Alice tendit une main vers ses vêtements, saisissant le collier, alors que Lyli commençait à plonger.

L’eau était… Glaciale, tout simplement. Alice ferma au début les yeux, avant de progressivement les ouvrir. L’eau ne la piquait pas trop, mais elle ne voyait pas grand-chose, jusqu’à ce qu’elles sortent de la grotte. Diable ! Lyli se déplaçait terriblement vide, comme si elle avait des palmes aux jambes. N’était-elle vraiment qu’une simple paysanne ? Peut-être une ESPer, mais Alice ne voyait toujours aucune queue, alors que les secondes filaient. D’une main, elle tenait fermement Lyli, remuant ses jambes pour essayer de suivre le mouvement, mais étant surtout traînée par cette dernière. Dans son autre main, elle tenait, entremêlée entre ses doigts, son collier, la gemme violette de la larme de dragon suivant. Des rayons de soleil éclairaient partiellement la zone, et Alice sentait ses poumons commencer à hurler qu’elle ouvre la bouche. Diable ! On ne voyait pas le sol, et la surface semblait si éloignée ! Mais où étaient-elles donc ? La panique s’empara du cœur d’Alice, qui sentit son rythme cardiaque accélérer rapidement, bien trop rapidement, alors qu’elle se demandait dans quelle folie elle s’était embarquée.

Elle se mit à secouer avec son bras sur la main de Lyli, les bulles d’air se multipliant de ses lèvres.

*Je veux rentrer, je veux rentrer ! songeait-elle, la panique explosant dans son esprit. Oh mon Dieu, ma poitrine me démange, ça hurle !!!*

Elle écarta les lèvres, poussant un cri inaudible, dilué par l’eau, alors que ses poumons n’en pouvaient plus. Elle referma les lèvres, résistant à la tentation primaire d’aspirer, car, dans ce cas, elle aspirerait de l’eau. Une eau qui inonderait ses poumons, et la tuerait rapidement. Elle se mit à secouer aussi vigoureusement le bras que Lyli, faisant signe qu’elle voulait remonter. L’air lui manquait terriblement !

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 7 vendredi 24 février 2012, 15:38:47

Cela faisait déjà un moment que je la sentais mal à l'aise, serrer ma main de plus en plus fort comme pour me supplier de remonter immédiatement vers la surface, je ne fis bien sur semblant de rien voir, de ne rien comprendre jusqu'à ce que la situation ne commence à devenir critique pour elle. Ce petit cri en était d'ailleurs le signal d'alerte, il fallait remonter avant qu'il ne soit trop tard.
Pour un humain normal la surface pouvait semblait loin mais pour une sirène elle se trouvait en faite plutôt proche, en quelque seconde celle-ci était déjà gagné permettant à la princesse de récupérer l'air qui devait terriblement lui manquer.

Désolée j'ai oublié de prendre en compte notre différence d'expérience, je t'avais presque oublié, une chance que je me sois rappeler de toi à temps.

La princesse n'avait surement pas beaucoup profiter de la beauté des fond marins dans ces conditions et c'était surement raté pour lui proposer de nouveau, elle refuserait  indéniablement après cet épisode qui avait du l'effrayer. La tenant fermement pour qu'elle ne coule pas je regardais tout autours de moi, à moins de 10 mètres on pouvait voir une vieille barque totalement inoccupé qui se laissait porté au large par le rythme des vagues qui le fouetté.

On va s'installer un petit moment sur cette barque le temps que tu ne reprenne un peu tes esprits.

A l'intérieur il n'y avait aucune rame, la barque n'était pas sur le point de couler mais était presque en piteuse état, mais maintenant hors de l'eau son calvaire aller commencer et ça elle ne s'en doutais pas encore. D'abord je lui laissais reprendre la totalité de ses esprits pour qu'elle soit bien prête physiquement pour la suite, une fois cela fait j'ouvris ma main droite, le médaillon qu'elle avait tenu comme un trésor pendant tout ce temps était entres mes doigts.

Dis moi princesse, est-ce que tu tiens à cette chose ?

Affichant sans aucun complexe un large sourire de satisfaction je savais qu'elle y tenais elle ne l'aurais pas récupérer avant de plonger si ce n'était qu'un simple joyaux, ce fut d'ailleurs une erreur puisqu'elle n'avait plus totalement ses esprits clair sous l'eau j'ai pu lui subtiliser lorsque nous étions entrains de remonter vers la surface.

La suite allait être beaucoup plus amusante... enfin seulement pour moi en faite puisqu'elle ne savait pas nager... Le rapport entre ça et le collier ? Et bien je jeta celui-ci par dessus bord en riant.

Saute, va le récupérer avant qu'il ne tombe trop profondément. Tu n'as pas le choix n'est-ce pas ? Puisque j'imagine que ce bijoux doit avoir une certaines importance pour toi ou ton statu de princesse, que penserait le royaume si tu le perdait ?

Peut être était-ce un simple collier, peut être ne bougerait elle pas le petit doigt pour allez le récupérer et que la peur de l'eau prendrai le dessus surtout après ce qu'elle venait de vivre mais ça valait le coup de tenter ce petit jeu, j'espérais sincèrement qu'elle saute, la voir dans cette situation de détresse m'amuserait terriblement... Et puis ce qu'elle ne savait pas c'est que je ne la laisserait pas se noyer si elle décidé de sauté, j'avais d'autre projets plus intéressant à lui soumette par la suite.

Alors... tu ne compte pas allez le récupérer dans l'eau ? Je ne pensais pas que tu serais une princesse aussi pitoyable que ça  ma belle

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 8 vendredi 24 février 2012, 16:49:23

Air… Oxygène… Respirer… Ces mots tourbillonnaient dans sa tête, alors qu’elle sentait une espèce de vive pression écraser son corps, opprimer ses poumons, agresser ses lèvres.

*Ouvre, ouvre, ouvre !
Non ! Non ! Résiste, résiste, résiste !
*

Un débat se jouait dans sa tête entre l’impulsion instinctive d’aspirer, et le refus de le faire, par peur d’être noyée. Elle sentait vaguement la présence de Lyli, et ouvrit les doigts, se sentant glissée et emportée. Des points noirs obscurcissaient sa vue, alors qu’elle sentait quelque chose tambouriner dans son cou. Elle ouvrit les doigts, et, si Lyli n’avait pas été là pour la retenir, Alice se serait sûrement noyée. Cette dernière remonta, et Alice sentit la lumière revenir, toujours de manière diffuse… Et puis, il y eut un bruit impérial, et elle traversa la couche de l’eau, sentant le vent siffler dans ses oreilles. Ses oreilles étaient légèrement bouchées, mais elle put enfin ouvrir la bouche, et le sifflement de l’air produisit ce bruit si caractéristique d’une personne cherchant à reprendre son souffle. Elle aspira goulûment l’air, se cramponnant contre le corps de Lyli, au milieu de l’océan, à mille lieues selon elle de la côte.

« Désolée j'ai oublié de prendre en compte notre différence d'expérience, je t'avais presque oublié, une chance que je me sois rappeler de toi à temps. »

*Haha ! Elle devrait songer à une carrière d’humoriste, celle-là ! Quelle salope !* songea une voix dans la tête d’Alice.

Trop épuisée pour lui répondre, elle se contenta de se blottir contre la femme, aspirant l’air, fermant les yeux, les rouvrant. Elle se passa une main sur le visage, ouvrit les yeux à nouveau et les referma quand une vaguelette s’écrasa sur sa tête. Reprenant peu à peu ses esprits, elle sentait son corps bouger presque tout seul, et prit vaguement conscience qu’elle avait perdu son médaillon.

« On va s'installer un petit moment sur cette barque le temps que tu ne reprenne un peu tes esprits, lâcha alors Lyli.
 -  Bo… Bonne idée… » répliqua Alice, qui ne savait toutefois pas où était cette barque.

Lyli nagea un peu plus lentement, Alice se cramponnant à elle, à ce corps qui restait relativement chaud… Curieux… Alice était frigorifiée, mais Lyli semblait ne rien ressentir, et la vitesse à laquelle elle nageait… Elle était remontée en quelques secondes à la surface, nageant bien plus rapidement qu’une humaine, du point de vue de la Princesse. Avait-elle affaire à une nageuse olympique ? Une athlète ? Elle n’en avait pourtant pas vraiment la carrure, avec son corps fin et délicat. La femme arriva près d’une espèce de sinistre barque désuète. Alice monta dessus en se laissant faire, et s’écrasa au milieu de ce petit bâtiment en bois. Un rafiot pourri qui flottait à la surface de l’eau. Sur le sol, elle sentit une espèce de gravure, quelque chose qui avait été tracé au couteau. Un cœur avec deux initiales. Elle comprit que cette barque avait du être faite, ou volée par des adolescents. Elle imaginait sans peine un couple allant sur une barque, et la perdant par mégarde dans des ébats nocturnes endiablés sous l’œil scrutateur des étoiles.

« Dé… Désolée, parvint-elle à lâcher en se relevant. Je crois que je n’ai pas définitivement le… Hey ! »

Venant d’apercevoir son médaillon, elle sentit une bouffée de soulagement la transporter. Rien qu’à l’idée de l’avoir perdu, elle en avait des nœuds à la tête. Lyli lui offrait un sourire ravissant et charmant, l’un de ces sourires qui sonnaient faux.

« Dis moi princesse, est-ce que tu tiens à cette chose ? demanda alors Lyli.
 -  Oui, c’est mon médaillon ! Merci de l’avoir récupéré, mon Père m’aurait… commença-t-ellee, avant que Lyli n’amorce le geste de le jeter à l’eau. Hey ! Non ! » protesta Alice.

Elle bondit vers Lyli, mais cette dernière avait jeté son collier. Elle le vit atterrir à la surface de l’eau, avant qu’une vague ne l’engloutisse, et elle tendit inutilement la main. Sentant ses mains trembler nerveusement, la Princesse se retourna vers Lyli, furieuse.

« Mais qu’est-ce qui… ?! commença-t-elle.
 -  Saute, va le récupérer avant qu'il ne tombe trop profondément, ordonna Lyli.
 -  Hein ?!
 -  Tu n'as pas le choix n'est-ce pas ? Puisque j'imagine que ce bijoux doit avoir une certaines importance pour toi ou ton statu de princesse, que penserait le royaume si tu le perdait ? »

Ça, elle le savait très bien… Son Père se fâcherait, et Alice prit soudain conscience, avec un certain détachement, que Lyli n’était pas une simple humaine. Pendant ce temps, le collier continuait à tomber, transportant avec lui la gemme du dragon, et Alice se mordilla les lèvres, en serrant les poings, sentant une larme de frustration couler sur une joue de ses joues, qu’elle sécha rapidement.

« Alors... tu ne compte pas allez le récupérer dans l'eau ? » lâcha Lyli.

Alice la regarda, furieuse. Elle ne tenait pas non plus à mourir ! Lyli jubilait alors, arrivant à une conclusion qui fit bouillir de rage la Princesse.

« Je ne pensais pas que tu serais une princesse aussi pitoyable que ça  ma belle »

Des frissons la traversèrent, des spasmes, comme une envie furieuse d’étrangler cette femme.

« Tu ne viens pas du village, hein ? Tu dois être une sirène… lâcha alors Alice, avant de se mettre à sourire, sentant un calme assez étrange envahir son corps, alors qu’elle était dans une situation qui se prêtait plus à la panique. Ce collier a une grande importance pour moi, en effet, mais ce n’est pas qu’un simple collier. Je suis la fille unique de Tywill Korvander, et, en vertu de nos lois, il ne peut avoir un autre enfant. Ce collier est un objet dont je ne dois jamais me débarrasser, et ce sous aucun prétexte. Et tu veux que je te dise pourquoi ? »

Cessant de regarder l’eau, Alice fixait la sirène. Elle semblait conforme à l’image qui se dégageait des sirènes dans les contes : des beautés fatales, des manipulatrices, mais Alice n’allait pas se noyer pour le bon plaisir de cette dernière. Retourner dans l’eau ne la tentait guère.

« Cette gemme au bout de mon collier… Elle contient une larme de dragon, mais aussi une goutte de mon sang. Les deux sont reliés par l’alchimie et la magie. C’est une gemme qui sert à m’identifier, à envoyer un signal quand je suis en danger. Il y a plusieurs moyens de déclencher ce signal : soit en versant mon sang dessus, soit quand je commence à périr, ou soit quand la distance entre moi et la gemme commence à devenir trop lointaine. »

Parler permettait d’évacuer la rage. Alice retrouvait son calme, son sang-froid.

« Il est vrai que je ne sais pas nager, et qu’Hodor ne le sait pas non plus, mais Hodor n’est pas mon seul garde du corps. Quand ce collier sera trop éloigné de moi, il émettra un signal que mon père recevra, signe que je suis en danger, et il se lancera à mon secours. Le sang du Dragon d’Or coule dans mes veines. Partout sur Terra, les dragons dorés sont capables de me retrouver. Si tu trouves qu’Hodor est terrifiant, je me demande ce que tu diras quand les navires de Sylvandell débarqueront. Je ne sais pas ce que tu me veux, Lyli, ou quel que soit ton nom, mais sache qu’on ne kidnappe pas impunément la Princesse de Sylvandell. Maintenant, poursuivit-elle après une brève pause, si tu ne veux pas voir le dragon doré sur lequel je suis arrivée débarquer dans quelques secondes, je te conseille de récupérer ce médaillon, et d’arrêter tes petits airs supérieurs. »

Naturellement, Alice bluffait. Il n’y avait pas de dragon dans le village, et, s’il n’était pas impossible que le signal de la gemme parvienne jusqu’au dragon d’Or, les dragons dorés ne pouvaient tout de même pas venir de Sylvandell en quelques secondes. Cependant, Lyli l’ignorait. Et Alice n’était pas du genre à se laisser faire. Si elle parlait d’un ton assuré, elle était toutefois terrorisée, mais elle savait qu’il ne fallait pas que Lyli le voit. Autrement, cette dernière pourrait faire d’Alice ce dont elle voulait.

Bizarrement, outre la terreur, très largement dominante, Alice ressentait aussi, dans les tréfonds de son inconscient, une espèce de pointe d’excitation.

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 9 vendredi 24 février 2012, 22:33:04

Lorsqu'elle se jeta vers moi pour récupérer son médaillon c'était plus fort que moi il fallait que je ris, et j'aurais presque eu du mal à m'arrêter une fois qu'elle le regardais couler, mais ses dernière paroles me ramenait à la réalité, je venais apparemment de rentrer dans une situation dangereuse. Un dragon ? J'en avais vaguement entendu parler et je pensais que ce n'était que des légendes, mais après tout j'étais bien une sirène moi... alors pourquoi ça ne pourrait pas exister. Bluffait-elle ? Je l'ignorait et à vrai dire ça n'y ressemblait pas, ce regard sure, cette voix qui avait changer... ça semblait être une tout autre personnes, une personne qui avait confiance en elle et qui disait la stricte vérité...

si tu ne veux pas voir le dragon doré sur lequel je suis arrivée débarquer dans quelques secondes, je te conseille de récupérer ce médaillon, et d’arrêter tes petits airs supérieurs. »


Là elle venait de faire une grave erreur, même si elle n'avait pas menti je ne pouvais pas laisser passé un tel manque de respect envers moi et agit en conséquence. Sans prévenir je colla une gifle sur ce visage si sure de lui et empoigna fermement un de ses bras.

Je ne sais pas si tu dis la vérité mais dans tout les cas tu devrais réfléchir avant de parler...

Terminé le faux sourire amicale, mon visage affichait désormais un air sévère et dure avant de la bousculer de l'autre coté de la barque.
Je n'avais aucune envie de m'écraser devant une petite princesse prétentieuse et ça elle allait vite le voir.

La première chose à laquelle je pensais était ce médaillon, il fallait que je le rapproche d'elle, et pour cela j'allais lui offrir ce qu'elle demander, la ramener prêt de celui-ci...

D'accord je vois, je n'ai pas le choix n'est-ce pas, la flotte ne me gêne pas vraiment, l'océan est vaste et profond et il serait dur d me retrouver, par contre pour ce qui est des dragons je ne connais pas leur compétence et je ne peux pas prendre ce risque, je vais ramener ton bracelet jusqu'à toi...

M'approchant lentement comme résigné à la laisser partir saine et sauve je la pousse violemment hors de la barque pour la faire tomber à l'eau...

Voila... tu sera bientôt prête de ton cher médaillon... au fond de l'océan, c'est bien ce que tu voulais n'est-ce pas ?

Je me penchais, la regardant couler tout en me délectant de cet amusant spectacle... souriant, riant, la fixant droit dans les yeux du début jusqu 'à la fin en attendant qu'elle épuise le peu d'air qu'elle avait pu conserver lors de son plongeon de force. Elle avait maintenant coulé trop loin de la surface pour que je puisse la voir en restant hors de l'eau, je décidais donc à mon tours de plonger pour la rejoindre et me mettre à son niveau, à quelque mètre seulement en restant spectatrice de cette cruelle torture que je lui infligé.

Je me demande combien de temps tu va pouvoir retenir ta respiration cette fois sans mon aide... plus très longtemps à mon avis, tu en pense quoi toi ?

Un rire moqueur venait terminé ma phrase pendant que la jeune princesse continuait à sombrer dans les froid abysses de l'océan, sans aucune possibilité de respirer. Qu'allait-il advenir d'elle maintenant ? Ca... elle allait le savoir bien assez tôt mais il était inutile de se presser, je voulais observer encore un peu sa détresse qui était un jeu des plus amusant pour moi, j'essayais d'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir maintenant, devant surement penser que je la laisserait se noyer.

Dans un nouveau soupçon de sadisme je la rejoignit et déposa une main sur son menton, lui maintenant la tête à niveau pour que nos regard se croisent. C'est à ce moment que j'inspirais profondément devant elle, devant cette pauvre fille qui ne le pouvait pas et qui devait souffrir, avoir la peur de sa vie.

Que c'est bon de respirer !! tu ne trouve pas ?  Enfin toi on dirait que tu as quelques difficultés de ce coté là... Je me demande bien ce qui va advenir de toi dans quelque instant si tu continue à couler...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 10 samedi 25 février 2012, 00:30:06

Le point positif dans son petit numéro, c’était que Lyli l’avait pris au sérieux. Inversement, le point négatif était qu’elle n’avait pas décidé de la ramener à bon port, comme Alice le souhaitait, mais de la remettre à sa place. Alice se reçut une superbe gifle sur la joue, qui la fit hurler de surprise et de douleur. Une belle claque, qui laissa sa joue rouge, et manqua la faire tomber. Lily l’empêcha toutefois de tomber sur la barque, l’attrapant par le poignet, montrant une force typique des sirènes.

« Lâche-moi, sale folle ! » s’exclama Alice.

Sa peur se muait en une espèce de colère. Elle essayait d’utiliser son autre main pour tenter de gifler Lyli, mais cette dernière la balança hors de la barque. Alice s’agrippa néanmoins avec une main mal assurée au rebord de ce bout de bois, replongeant dans l’eau, avant que Lyli ne l’attrapa à nouveau, la soulevant par la gorge, manquant de l’étouffer. Diable, elle avait une de ces poignes ! Alice se débattit faiblement, tandis que Lyli se mit à parler. Si elle ne craignait pas la flotte, les dragons, en revanche, semblaient l’inquiéter. Il y avait effectivement de quoi. Un dragon ne pouvait pas nager longtemps dans l’eau, mais certains dragons pouvaient plonger en utilisant la vitesse accumulée lors de la descente. Il arrivait ainsi que des dragons puissent descendre sur des centaines de mètres dans l’eau, remontant rapidement en utilisant leurs longues ailes. Néanmoins, les dragons n’aimaient pas pour autant aller dans l’eau, leurs mouvements étant réduits. Dans tous les cas de figure, Lyli décida de la ramener près de son médaillon, et Alice comprit soudain ce qu’elle avait à l’esprit.

« N-Non ! s’exclama-t-elle, paniquée. Ne… ! »

Elle n’eut toutefois pas le temps d’ajouter quelque chose, car Lyli la balança hors de portée de la barque. La Princesse atterrit dans l’eau, et essaya de se débattre, sentant une espèce d’étau enserrer ses membres. La panique explosa dans sa tête alors qu’elle se mit à hurler. Les vagues l’agressaient, et elle sentait une espèce de force la tirer par les jambes.

« Au secours, au sec… ! » s’exclamait-elle, avant qu’une vague ne la fasse boire un peu d’eau.

Elle toussa, et reçut une autre vague, plongeant dans l’eau. Alice essaya de remonter en remuant les bras, mais ses mouvements étaient désynchronisés, mal coordonnés, et elle ne fit que brasser de l’eau, se sentant couler. Elle tourna la tête, voyant les profondeurs abyssales de la mer. Un frisson de terreur absolu la traversa, et elle chercha vaguement son médaillon, ne parvenant pas à le trouver, espérant qu’il était hors de portée, que son père était déjà à sa recherche. Elle ne pouvait pas mourir ainsi ! Elle était une Korvander !

*Calme-toi, Alice, calme-toi, rappelle-toi tes cours de natation…
J’étouffe ! Il faut que je respire ! Laissez-moi respirer ! On va mourir ! On va mourir, par tous les dragons ! ON VA MOURIR !
CALME-TOI ! Rappelle-toi, fais le vide dans ta tête…
*

Paniquée, Alice sentait des voix contradictoires rugir dans sa tête, et se sentait surtout coulée comme une pierre. Elle regarda à droite et à gauche, ne voyant rien, rien d’autre que ce vide terrifiant. Elle avait suivi des leçons dans un bassin, il y a des années, mais, même si elle se concentrait, c’était bien trop loin dans sa tête. Elle n’avait jamais été intéressée par la natation, préférant plutôt lire ses bandes dessinées, et regrettait maintenant son oisiveté. Elle se rappelait vaguement ce dernier remuer les bras, insistant sur la nécessité de bien coordonner ses mouvements, de « dompter la mer comme le dragon domine le ciel », mais, en l’espèce, elle ne dominait pas grand-chose la pauvre. Sa gorge hurlait, et ses larmes de terreur se mélangeaient à l’eau ambiante. Elle se retourna, et poussa un soupir, des bulles d’air s’échappant de ses pauvres lèvres, voyant la couverture de l’eau si loin. Qu’est-ce qui avait pu se passer pour qu’elle se retrouve ainsi ? C’était ridicule, elle ne pouvait tout de même pas mourir comme ça, dans ce lieu froid et sinistre… Elle se mit à voir son Père devant son corps, la pluie fondre sur Sylvandell, les dragons hurler leur désespoir… Elle vit sa femme, et cette idée lui fut insupportable.

*Je ne peux pas mourir ! Je ne peux pas mourir comme ça ! Réfléchis, Alice, réfléchis !*

Dans cette situation, réfléchir n’était toutefois pas facile. Elle remua les bras en avant, ainsi que les jambes, et se sentit vaguement avancer… Mais ses poumons hurlaient, et elle vit alors Lyli jaillir devant elle, l’immobilisant par le menton, avant de parler… Et, bizarrement, confirmant bien que c’était une sirène, Alice parvint à comprendre ce qu’elle disait.

« Que c'est bon de respirer !! tu ne trouve pas ?  Enfin toi on dirait que tu as quelques difficultés de ce coté là... Je me demande bien ce qui va advenir de toi dans quelque instant si tu continue à couler... »

Elle la narguait… Mais pourquoi est-ce qu’elle faisait ça ?! Ne voyait-elle pas qu’elle allait mourir ? Ravalant son humilité, Alice tenta de la supplier, mais comment faire ? Elle attrapa la main de Lyli, se disant que, si cette dernière voulait la tuer, elle ne viendrait pas la narguer ainsi. Elle semblait se moquer d’elle, mais elle n’avait aucune raison de vouloir la tuer. Sylvandell n’avait aucun grief envers les sirènes.

*Pitié ! Sauve-moi !* voulait-elle dire.

Elle se contentait de regarder Lyli avec ses yeux. Ces derniers la piquaient, et elle relâcha la main de Lyli, se cambrant en arrière, portant les mains à sa gorge. Sa vision bascula en arrière, et elle n’y tint plus. Ses lèvres s’ouvrirent, et l’eau s’engouffra dans le gouffre, plongeant dans ses poumons, les inondant. Elle se tortilla sur place, et sentit des larmes de souffrance la parcourir, alors que les points noirs recouvraient entièrement sa vision, et qu’elle se sentait flotter au loin. A bien des mètres de profondeur, la gemme de dragon se mit à émettre une sinistre lueur violette, alors que la Princesse perdait pied avec la réalité. Sa vision disparaissait, et elle se mit à dériver, sombrant dans le coma…

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 11 dimanche 26 février 2012, 16:04:24

Ce regard chez ma victime, ce fabuleux regard rempli de peur, qui suppliait que je la laisse respirer. Oui elle en avait terriblement besoin, de pouvoir céder à cette irrépressible envie d'écarter les lèvres pour aspirer une grand gorgée d'air et j'allais d'ailleurs lui donner mais je n'eut pas le temps puisqu'en une poignée de seconde tout bascula, ses yeux se révulsèrent et son corps de tortillait frénétiquement dans tout les sens alors qu'elle venait de céder à l'envie d'ouvrir les lèvres. Bien vite l'eau en profiter pour y rentrer et se frayer un passage vers ses poumons, l'épreuve devait être douloureuse et la princesse perdait pied avec la réalité à grand vitesse au fur et a mesure que la quantité d'eau en elle s'amplifiait... Elle n'allait plus le supporter maintenant.

Il fallait agir en conséquence et cette fois je ne perdit aucune seconde, en utilisant ma plus grande vitesse mais je pris soin de récupérer le collier avant pour qu'il ne soit pas trop éloigner d'elle. En seulement 5 petites secondes nous avions déjà regagner la surface, je n'allais pas la relâcher mais elle avait avaler beaucoup d'eau et il fallait qu'elle la recrache, une simple gorgée d'air de ma part n'aurait peut être pas suffit dans ces conditions.

Une petite gifle pour la ramener à la réalité venait s'écraser sur son visage.

Alors c'était comment, l'eau était bonne ? Dis-je d'une voix moqueuse. mais je sens que tu as encore envie de te baigner un peu, on va y retourner... mais cette fois on va faire un petit jeu plus.. amusant pour rajouter un peu de piment.

L'une des mes mains appuya fortement le haut de a tête et la fit de nouveau couler puisque je l'avais en même temps totalement lâcher. Je ne tarda pas à la rejoindre, gardant le collier fermement empoigner dans l'autre main. Lors de ma descente je lui agrippait un bras pour la faire plonger avec moi au fond, tout au fond jusqu'à toucher le sable, à cette distance l'océan était encore plus froid, et une petite pression devait être ressenti dans tout son corps sous le poids de l'eau, mais heureusement pas assez pour être dangereux pour un humain, ce n'était pas comme si je l'avait plonger dans les abysses. Par contre... la pression supplémentaire avait le désavantage de ne pas l'aider du tout à retenir sa respiration, bien au contraire, avec ce poids constant qui pressait un peu plus sur son bas ventre.

C'est dans des moments comme ça qu'ont se dit qu'il est bon de pouvoir respirer n'est-ce pas ? Lorsque nous somme à l'air libre nous y pensons jamais mais là je suis sure que tu ne pense qu'à ça...

La pauvre princesse devait déjà recommencer à souffrir sous mon regard malveillant qui était totalement satisfait de la situation.

Maintenant parlons de notre petit jeu, c'est là que tout devient intéressant puis que...

Déposant une main sur un de ces seins tendre et ferme à la fois j'en profitais pour lâcher le collier sur le sable de ces fonds marins.

On va faire l'amour.. ici, à cet endroit précis et cela que ça te plaise ou non. Par contre la façon dont tu le vivra va dépendre de toi, si tu ne ne coopère pas...

Avant de finir ma phrase un violent coup de genoux frappa son bas ventre, ce qui avait eu pour effet de lui faire ouvrir la bouche et par la même occasion de recracher l'oxygène qu'elle maintenait difficilement derrière ses lèvres. Dans un nouvel acte de sadisme je la laissais suffoquer ainsi une bonne quinzaine de secondes, cherchant tant bien que mal à ne pas inspirer avant de me rapprocher de son visage.

Par contre si tu es sage...

Encore une fois avant d'arriver au bout de ma phrase je préférais agir, l'embrassant, lèvres entrouverte pour expirer en elle de l'air, il s'agissait de mon propre oxygène et même si il n'avais pas autant d'effet qu'une bonne grosse bouffer d'air à la surface il suffirait à la maintenir en vie grâce à cet sorte de bouche à bouche que je lui faisait.

Alors... tu préfère en baver ou tu préfère la méthode plus douce princesse ?

Satisfaite de moi je me décollait d'elle en laissant le collier près d'elle sur le sol, si bien que si elle le voulait elle pouvait le récupérer, mais je doutais qu'elle essayerait de faire quelque chose sans ma permission après cette démonstration.

Si tu as bien compris, alors vient déposer des baiser sur mes pieds et sur mes jambes, comme le ferait un pauvre petit être sans aucune dignité. Car à partir de maintenant je serais ta maitresse pour le reste de la journée.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 12 dimanche 26 février 2012, 21:58:49

Le noir… Le délire… Alice se sentait flottée dans un abîme obscur, un néant insondable, sentait la vie la quitter, perdant pied avec la réalité et avec son corps. Froid… Elle avait si froid, surtout. Que ne donnerait-elle pas pour être dans sa chambre, près d’un bon feu de cheminée, avec Loãra qui se tiendrait là, ravivant les flammes, et sa femme à côté d’elle ? Oui, elle ne pouvait être que là, et elle s’imaginait déjà approcher à quatre pattes des flammes, sentant les branches d’arbres délicieusement craquer, les flammes scintillantes se mettre à danser, hypnotisant la Princesse. Elle pouvait se représenter le feu, ce grand feu qui brûlait dans les immenses cheminées en pierre du hall, l’endroit où on mangeait le soir. D’immenses flammes, suffisamment grandes pour avaler un homme. La Princesse délirait, mais elle fut fort heureusement rappelée à la réalité de manière assez brutale.

Lyli la ramena à l’air libre, mais la Princesse n’ouvrit pas encore les yeux. Elle reçut une gifle assez violente, suffisamment pour qu’elle se mette à tousser en se réveillant brutalement, recrachant l’eau qu’elle avait bu, toussant rapidement, comprenant très rapidement qu’elle n’avait pas fait un cauchemar, et qu’elle était bien perdue avec une cinglée au milieu de la mer, sans aucun espoir censé de revenir sur la terre ferme que le bon vouloir de celle qui m’avait justement écarté des côtés. Lyli la maintenait, et Alice se sentait faible, à bout de souffle. Elle lui parlait, mais Alice n’entendait rien, ou presque. Ses oreilles sifflaient, et elle était trop paniquée, trop épuisée, pour se donner le luxe de l’écouter. Elle sentit alors une vive pression s’exercer sur son crâne, et retourna alors boire la tasse. Alice tentait légèrement de se débattre, étant aspirée par Lyli, et atterrit assez rapidement dans les profondeurs de la mer, constatant donc qu’il y avait bien un fond. Elle sentit le sable, et, en levant la tête, distingua au loin le sommet de la mer. A nouveau, la panique la traversa. Elle ne pourrait jamais revenir là-haut !

*Je… Je vais mourir ici ?!* paniqua-t-elle.

La Princesse se sentait à moitié dérivée. La pression était forte ici, et elle sentait ses oreilles siffler légèrement. Elle sentit soudain Lyli poser une main sur l’un de ses seins, et elle tourna la tête vers cette dernière. L’air manquait terriblement, et manquait d’autant plus qu’elle était à bout de souffle. Alice remarqua alors que la terrifiante sirène tenait son collier, avant de le laisser tomber dans le sable… Si elle pouvait le récupérer, et appuyer dessus… Elle doutait que le signal ait été envoyé. Elle l’aurait senti. Son attention se reporta soudain sur Lyli quand cette dernière exprima ce qu’elle voulait faire.

« On va faire l'amour.. ici, à cet endroit précis et cela que ça te plaise ou non. Par contre la façon dont tu le vivra va dépendre de toi, si tu ne coopère pas... »

Sur le coup, Alice la fixa avec incrédulité.

*Hein ? songeait-elle. J’ai bien entendu, ou quoi ?*

Lyli frappa alors le ventre d’Alice. Un coup violent qui la fit hurler, la surprenant. Elle s’en tint l’estomac, et ouvrit à nouveau les lèvres, se demandant à quel sinistre jeu la sirène était en train de jouer, avant que cette dernière ne l’embrasse, semblant lui expliquer les règles du jeu. Faire ce qu’elle dit pour respirer, et mourir en refusant. Dans ce genre de circonstances, Alice n’avait pas vraiment l’embarras du choix. Le baiser de Lyli fut en tout cas merveilleux, car elle sentit l’air affluer, même légèrement, dans ses poumons. Lorsque la sirène se rompit, Alice se contenta de la regarder, reprenant ses esprits, essayant à nouveau de se raisonner, de se redonner une lueur d’espoir.

*Qui sait, c’est peut-être une forme de séduction propre aux sirènes… Les légendes foisonnent après tout pour dire qu’elles kidnappent des marins afin de se faire féconder, quand elles ne trouvent pas d’ondins… La méthode n’est pas très orthodoxe, mais, si tout ce que j’ai à faire, c’est de lui faire l’amour pour espérer revenir sur la terre ferme…*

Alice comprit toutefois que la petite sirène semblait souffrir d’un complexe d’infériorité, car elle ne tarda pas à donner des ordres supplémentaires. Accessoirement, la Princesse nota la présence de son collier, mais hésita à le récupérer et à l’utiliser. Le temps que son père vienne la chercher, elle serait morte, et elle ne doutait pas une seconde que, si elle l’utilisait, Lyli la laisserait là, à son sort, dans les profondeurs de cette mer. La mer semblait si profonde qu’elle doutait même qu’un dragon puisse y arriver en plongeant.

« Si tu as bien compris, alors vient déposer des baiser sur mes pieds et sur mes jambes, comme le ferait un pauvre petit être sans aucune dignité. Car à partir de maintenant je serais ta maitresse pour le reste de la journée. »

La Princesse se mordilla les lèvres. La dignité, en l’espèce, ne lui permettrait pas de respirer. Elle n’avait pas spécialement le choix, et elle finit par baisser la tête. Lyli, au moins, avait l’avantage d’être délicieusement belle. Elle n’était pas tombée sur une sirène laide, c’était toujours mieux que rien. Alice obtempéra donc, et s’approcha d’elle, sentant son corps s’emporter, et finit allongée sur l’eau, enroulant ses mains autour de la jambe gauche de Lyli, avant de la satisfaire comme la sirène l’exigeait. Ses lèvres se penchèrent vers le pied de Lyli, et elle se mit à lécher sa belle peau, essayant de rapidement s’appliquer, avant que l’oxygène ne vienne à trop manquer. Elle était donc relativement fébrile, et embrassa du mieux qu’elle le pouvait son pied, avant de remonter sur sa jambe, agissant à l’instinct. Pour l’heure, Alice ne ressentait aucun plaisir ; seul son instinct de survie la motivait, cet instinct de survie qui amenait parfois à faire bien des choses. Elle se contenta de frotter sa tête contre sa jambe, n’osant pas écarter les lèvres pour utiliser sa langue, afin de ne pas se noyer. Sagement, elle évitait d’aller au-dessus du tibia, préférant rester vers le bas de sa jambe, se disant que cette cinglée serait bien plus heureuse ainsi.

Fort heureusement, Lyli ne pouvait imposer d’elle qu’elle parle. Elle n’aurait pas ainsi à l’appeler « Maîtresse » ; c’était toujours mieux que rien. Dans ce genre de situations, il fallait bien se consoler comme on pouvait, mais la peur continuait à dominer. Alice embrassait la jambe de Lyli et s’y cramponnait avec le désespoir du naufragé, celui qui s’accrochait à son ultime bouée de sauvetage. Dans le froid glacial de l’océan, elle avait entièrement conscience de sa situation.

Lyli

Créature

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 13 dimanche 04 mars 2012, 14:31:58

[HRP - désolé c'est un peu cours mais comme tu le sais je suis beaucoup occupé depuis 2 jours ^^ - HRP]

La façon dont elle s'était jeter sur ma jambe comme si sa vie en dépendait était tellement satisfaisante, je n'étais pas prête de laisser partir cette princesse qui n'était rien du tout sous l'eau entre mes mains, sons statue  de noble ne lui servait à rien ici...  J'étais la seule à décider de ce qui allait se passer. Timidement mes jambes étaient embrassées par la jeune fille sans monter plus haut que le tibia... j'espérais pourtant qu'elle aurait compris que je ne voulais pas me limiter qu'à ça.

Je portais doucement ma main vers ma bouche et me mis à bailler pendant qu'avec mon pied je caressais sa joue légèrement gonfler par l'air qu'elle retenait désespérément...

Je m'ennuie... je m'ennuie beaucoup et ça ce n'est pas bon pour toi ma belle...

D'un mouvement brusque mon pied repoussa sa tête en arrière mais sans vraiment la frapper. Ensuite j'écartais les cuisses et mes mains se posèrent sur celles-ci en la regardant.

Il me semble que ta bouche n'est pas dépourvue de langue... n'est-ce pas ? Et puis...

J'insistais bien sur l'écartement de mes cuisses et d'une main je venais caresser mon antre-jambe du bout des doigts.

Je ne t'ai jamais dit de t'occuper exclusivement de ce qui se trouve sou les genoux... tu vois ou je veux en venir ?

Le message était clair cette fois, je voulais qu'elle remonte jusqu'à mon antre-jambe et en utilisant sa langue. Mais j'étais déjà impatiente comme le témoignait mon autre main qui commençais déjà à masser l'un de mes seins avec insistance, elle devrait faire vite si elle voulait éviter que je m'énerve pour de bon comme je lui avait promis en cas d'insatisfaction.


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'envoûtement de l'océan (Lyli)

Réponse 14 dimanche 04 mars 2012, 15:30:39

« Je m'ennuie... je m'ennuie beaucoup et ça ce n'est pas bon pour toi ma belle... »

Alice grondait intérieurement.

*Laisse-moi sortir à l’air libre, et je ferais en sorte que l’ennui soit le cadet de tes soucis, ma chérie !*

Naturellement, elle ne pouvait pas parler, et ne comptait pas le faire. Est-ce de sa faute, si Lyli ne savait pas ce qu’elle voulait ? Elle lui avait dit de lui embrasser les pieds, c’est ce qu’Alice faisait. A dire vrai, avec l’eau, les embrasser ne faisait pas grand-chose. C’était différent que le sable, mais le contact sur la peau était comme… Atténué par un filtre, atténué par l’eau. De toute manière, Alice ne comptait nullement faire plaisir à Lyli. Cette dernière l’avait kidnappé ; à quoi s’attendait-elle ? Alice rêvait surtout de l’étrangler, mais se retenait. Non seulement ça ne servirait à rien, mais elle risquait surtout de mourir asphyxiée. L’air continuait à cruellement lui manquer. Alice sentait l’un des pieds de Lyli caresser sa tête, ce qui était sans doute une autre forme d’humiliation. Il était néanmoins difficile de vraiment dire qu’Alice était humiliée, dans la mesure où elle n’avait pas vraiment le choix. Lyli la repoussa soudain brutalement, et Alice sentit un frisson de peur la parcourir à l’idée qu’elle se soit suffisamment lassée, et qu’elle se décide à partir.

Au lieu de ça, Lyli écarta ses cuisses, révélant son intimité. Alice fronça les sourcils, commençant à comprendre ce que cette dernière voulait, alors que quelques bulles d’air se mirent à s’échapper des lèvres de la Princesse de Sylvandell.

« Je ne t'ai jamais dit de t'occuper exclusivement de ce qui se trouve sou les genoux... tu vois ou je veux en venir ? » finit-elle par demander.

Reprenant ses esprits, Alice hocha la tête de haut en bas, comme pour confirmer, puis s’approcha de Lyli. Elle posa ses mains sur ses jambes, remontant rapidement, jusqu’à les placer sur les fesses de la sirène. Il fallait juste qu’elle arrive à se concentrer, qu’elle laisse sa terreur partir, afin de se concentrer sur procurer à Lyli du plaisir. Alice avait la conviction que, si elle offrait à Lyli ce qu’elle demandait, soit du plaisir sexuel, cette dernière la laisserait partir. Il ne fallait donc surtout pas paniquer. Ce que Lyli lui demandait, la Princesse l’avait déjà fait. S’appuyant sur son postérieur, elle serra ses fesses entre ses mains, approchant sa tête de son sexe. Sentant l’air lui manquer, elle se plaqua tout contre son intimité, et écarta les lèvres, faisant jaillir sa langue. Il n’y avait pas énormément d’air là-dedans, mais c’était toujours mieux que rien. Elle envoya rapidement sa langue se faufiler dans cette étroite et délicate fente, la faisant racler contre les rebords de l’intimité de Lyli, cherchant son clitoris pour le titiller, appuyant avec sa langue sur ce bouton de plaisir, le pressant, avant d’aller se poser ailleurs. Ses mains, elles, se cramponnaient furieusement sur son postérieur, probablement au risque de faire mal à Lyli, mais Alice était proche du désespoir, proche de céder à la panique. Tout son corps tremblait, et elle devait se contrôler pour bien rester plaquée contre l’intimité de Lyli, pour continuer à la lécher.

*Cette salope est aussi belle que vicieuse* songea Alice.

Dans ce genre de situations, on a tendance à respirer bien vite. Dire à Alice de se calmer était sans effet. Ça ne contribuerait au contraire qu’à la paniquer, tant elle devenait convaincue qu’elle allait mourir ici, que Lyli s’amusait avec elle, avant de la tuer. Comment pourrait-elle laisser Alice repartir ? C’était se condamner à être perpétuellement poursuivie par l’Empire d’Ashnard, à voir sa tête mise à prix. Sylvandell était après tout un royaume assez puissant. Les dragons et les Commandeurs n’étaient pas une force que l’Empereur pouvait négliger en toute impunité. Alice se disait cela, et sentait des larmes couler sur son visage, alors que l’eau s’infiltrait entre ses lèvres. La panique continua à croître, et, sans prévenir, elle se retira soudain de l’intimité de Lyli, et sauta en l’air, non pas pour remonter à la surface, mais pour viser les lèvres de Lyli.

Les lèvres de la Princesse collèrent sur celles de la sirène, se collèrent solidement, et elle glissa sa langue pour l’infiltrer dans la bouche de la sirène, utilisant l’une de ses mains pour la poser sur le postérieur de Lyli, afin de s’y appuyer, et se servant de l’autre pour glisser deux doigts dans son intimité. Alice avait vaguement conscience de désobéir aux ordres de Lyli, et essayait de s’appliquer pour que cette dernière ne la repousse pas.


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