Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

"La nuit, tous les chats sont ... dopés au LSD " ( Alan )

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Neena

Humain(e)

Théme.


Certains jours étaient ainsi ... Vides de sens. Dans le cerveau de l'adolescente, tout tournait au ralenti ces temps-ci. Et, évidemment, c'était la faute de la pluie, de la clémentine qu'elle venait d'ingurgiter et qui était sûrement pourrie, ou encore de la poussière qui stagnait sur le radiateur qu'elle squattait sans cesse quand elle daignait se rendre en cours. Mais ce n'était ni la faute des nuits qu'elle passait à danser, ni même la faute de cette cigarette étrange qu'elle avait fumée la veille ou de ces cachetons étranges ... Jamais. Et puis, tant pis si c'est le prix à payer pour un sourire qui colle aux lèvres. La philosophie de vie épicurienne et limite suicidaire de cette gamine était aberrant ... Son rêve était même de crever dans un orgasme cosmique, pour reprendre les termes de son prof de philosophie, le seul qui la passionnait assez pour qu'elle ne s'endorme pas avec la grâce d'une otarie obése et bourrée.


En bref ... Quand les jours étaient vides de sens, il n'y avait qu'une solution aux yeux de Neena : transformer les nuits de sommeil en nuit de délires sans fin. Les rêves qui collaient au paupières devenaient des réalités à part entière. Et c'était cela qu'elle aimait plus que tout ... Son plan était déjà bien monté, dans son petit crâne étroit. A croire que les rares neurones qui subsistaient ne servaient qu'à imaginer des solution extravagantes pour vivre des nuits décapantes. La tenue était toute trouvée, déjà : lunettes noires, perruque rose au-dessus de ses cheveux châtains courts, sous-vêtements pétillants de couleurs, débardeur vert pomme qui dévoilait juste ce qu'il fallait de ventre, bas résilles orange, short rose pétant, et sweat où était inscrit " Bring me the Horizon make me wet " en lettres bondissantes. Juste ce qu'il fallait pour se faire remarquer ... Dans un couinement de plaisir, elle quitta le logis parental, courant comme une enfant vers son lycée, le sac rempli de surprises.

La nuit, son lycée devenait un lieu de vie et de débauche compléte. Les limites n'existaient plus, les barrières étaient renversées dans des éclats de rires ... Les enseignants étaient-ils seulement au courant que, depuis trois ans, les éléves avertis entraient dans l'établissement à la nuit tombée pour jouer à de multiples jeux plus ou moins sages ? Ce serait tellement drôle. L'adolescente n'eut aucun mal à entrer dans le bâtiments, plongé dans une obscurité plutôt angoissante. Neena sortit de son sac une lampe de poche, et balaya les couloirs d'une lumière verte radioactive, s'allumant une cigarette au passage. Putain, ce que j'ai envie d'un joint. Elle se rendit dans une salle au second étage, après être passée récupérer les clés dans le bureau, et n'eut aucune difficulté à se réfugier dans cette pièce.

D'ici peu, sans doute d'autres personnes arriveraient ... J'ai hâte. En attendant, sage comme une image raturée d'inscriptions obscénes, elle se posa tranquillement sur le sol, étalant une couette où se dessinait un cosmos fluorescent sur le sol froid, laissant entendre sa musique favorite " Teenage crime " dans la pièce, sortant une bouteille où reposait un cocktail couleur turquoise. Et là, en chantonnant, elle se prépara le plus délicat des joint.

Et si vous vous posez la question, non, elle n'a peur de rien. Ni même de se l'allumer, et de tomber en arrière sur sa couette dans un éclat de rire. Dans la cours, déjà, des pas se faisaient entendre ...

- La ... lala.

... Cela faisait des années que sa raison s'était suicidée.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

Alan

E.S.P.er

Re : "La nuit, tous les chats sont ... dopés au LSD " ( Alan )

Réponse 1 lundi 28 novembre 2011, 16:27:00

~~ Premier thème ~~

Hein? Il est déjà l'heure d'aller bosser ? Visiblement non. Le mastodonte continuait de me secouer. Je sortais difficilement de mon état léthargique. Pour qui il se prenait lui ? Si je n'avais quatre grammes d'alcool dans chaque bras, je lui les aurais bien cassé les siens, de bras. Un deuxième vint l'aider. Je les entendais brailler, mais dans le chahut de cette boîte de nuit, aucun son intelligible ne parvint à mes oreilles. Tout était flou. Ma vision semblait peu à peu retrouver ses repères, mais mon esprit était toujours loin. Très loin. Depuis combien de temps étais-je en train de comater sur ce fauteuil ? Toute notion de temps avait disparu. Leur discussion qui ne dura pas plus de quelques secondes, me sembla durer des heures. Et les heures où je m'étais écroulé ne me paraissait pas plus que quelques secondes…

L'un deux saisi mon bras gauche. Le second s'occupa du droit. Et ensemble ils me soulevèrent –plutôt violemment d'ailleurs, je reviendrai plus ici- pour me diriger vers la sortie. Il me semblait que les gens s'écartaient devant moi. Tel Moïse qui sépara la Mer Rouge. Haha ! Craignez-moi ! Tous autant que vous êtes ! Qu'ils aillent tous au diable. Pourquoi me regardent-ils de cet air dédaigneux ?! Vous voulez que j'utilise mes capacités ? Vos sourires s'effaceront bien lorsque vous vous frapperez dessus sans comprendre pourquoi. Vous allez voir ! Juste un peu de concentrat… Waaaaa elle a de belles jambes elle ! Mais pourquoi elle en a quatre ? Ooooh la lumière verte ! Haha elle est vraiment trop… Mais ? Pourquoi ils m'emmènent dehors ? C'est quoi cette ruelle ? Vous allez vraiment me laisser ici comme une merde ? Nan mais revenez oh ! Me laissez pas ic…


Hein? Il est déjà l'heure d'aller bosser ? Visiblement non. J'étais allongé dans une ruelle. Je me redressai difficilement, non sans maintenir de mes mains ma tête qui semblait proche d'imploser. Dire que je voulais juste fêter mon augmentation.. Le mur supporta mon poids lorsque je m'écroulai à moitié sur lui une fois debout. Quelle cuite ! il est quelle heure ? J'arrive toujours pas à lire sur ma montre… Saloperie d'horloger suisse ! Bon sang, mais je suis encore complètement saoul ! Hé mais… Pourquoi mes jambes avancent toutes seules ? J'ai vraiment l'impression d'être prisonnier de mon propre corps. C'est terrible. Au bout de la ruelle, à droite, les videurs étaient toujours devant l'entrée de la discothèque. Allez, j'vais y aller, leur mettre une bonne raclée ! Et… Nan mais la droite c'est de l'autre coté ! Mais je vais où comme ça moi ?

Je m'extasiais devant toutes les lumières et formes qui se présentaient à moi. Peut-être n'aurais-je pas du mettre cette pilule, offerte par cette jeune femme –ou jeune homme ? Rhooo je sais plus- dans mon Xième shooter de vodka, après tout. Pourtant je semblais heureux. Je ne cessais de rigoler. Je ne semblais même pas surpris lorsque je me retrouvais à escalader le mur d'enceinte du lycée, m'écroulant à même le sol de l'autre coté avec un autre fou rire. Je séchais mes larmes, tentant de calmer cette euphorie. Lorsque les battants de la porte d'entrée s'écartèrent devant moi, et que je pénétrais à même le bâtiment, mes yeux s'écarquillèrent. Ma bouche s'ouvrit. L'ambiance était totalement différente de la journée. La musique faisait vibrer les murs. Il y avait peu de lumière, seules celles des sorties de secours et de quelques bougies éclairaient le grand hall. Des ombres couraient un peu partout, hurlant leur plaisir. Un tout nouveau jeu se déroulait devant moi. Une main me tendit une bouteille presque vide, que je bu à même le culot. Puis elle s'éclata contre le carrelage, comme tant d'autres. Je ne cessai de rire. Etait-ce bien ce lycée diurne si calme qui s'éveillait telle une bête enragée une fois le soleil couché ?

Je montais l'escalier menant aux étages supérieurs, enjambant deux jeunes femmes qui s'embrassaient amoureusement sur les marches, allongée l'une sur l'autre. Tiens, c'est pas une de mes élèves ? Je rigolais à nouveau, continuant mon périple, manquant de peu de me faire bousculer par plusieurs personnes qui descendirent en courant, se pourchassant avec des éclats de rire. Enfin, j'entrais dans le couloir du premier étage…

Neena

Humain(e)

Re : "La nuit, tous les chats sont ... dopés au LSD " ( Alan )

Réponse 2 lundi 28 novembre 2011, 19:12:27

Second théme


Un joint, ça grimpe très vite ... Neena en faisait actuellement les frais. Elle était complétement déchirée. La musique, sur son portable, avait envahie presque tout l'étage ... Quelques ombres, ici et là, venaient ponctuer son délire. Elle se sentait enfermée dans le cosmos, avec toute la galaxie qui tourbillonnait autour d'elle. Les étoiles étaient enfoncées en plein dans son regard, si bien qu'elle n'y voyait plus grand-chose. Dieu, que ce cannabis est bon. Pour la peine, elle se roula un autre joint, essayant de quitter sa position d'étoile qui lui semblait si confortable. Une voix l'extirpa de cet état de quasi-léthargie, dans un cri suraigue quila fit hurler : C'était juste Edith. Une droguée et nymphomane de seconde zone, qui se tapaient tout le monde, les petits amis de Neena y compris. Et sa meilleure amie, accessoirement. Appuyée contre le mur, vêtue d'une ecoeurante robe dorée, elle bafouillait quelque chose d'aussi inaudible qu'incompréhensible. Elle semblait complétement bourrée ... La bouteille vide de vodka qu'elle tenait ne fit qu'accentuer les soupçons de l'adolescente fluorescente.

Elle entra, se mangea une table, la fixa avec des yeux de poisson mort.

- Neeeeena ... Il est là ... Alan ... Couloir !

... Pas besoin d'être déchirée pour ne pas comprendre. La seule réaction de Neena fut d'éclater de rire, tombant en arrière. Etrangement, la chute la ramena à la raison, et elle se releva en hoquetant. Et elle comprit ce qu'Edith venait de dire.

Là, dans le couloir, il y avait ce prof plutôt mignon qu'Edith rêvait de se faire - Y avait t'il seulement un être sur Terre que cette tarée ne rêvait pas de baiser ? - qui n'avait pas l'air dans un excellent état. Achevant la conception de son joint, Neena se releva, luttant contre le sol qui ondulait et les murs qui remuaient au son de la musique. L'adolescente bafouilla à son tour, tentant d'entrer en contact avec lui, tandis que l'effet du cannabis s'estompait. Je chargerais plus l'autre, se promit-elle. Le pétard serré entre les doigts, elle le siffla, lui faisant signe de s'approcher. Oui, Neena siffle ses professeurs, c'est normal, c'est banal, elle est raide défoncée. C'est pas vrai, je suis sobre. Oui, donc, elle est tout sauf sobre. Quelques ombres, encore, défilérent, et des cris se firent entendre tandis qu'il se dirigeait vers elle. Et quand il arriva à son niveau, sa seule réplique fut :

- Une petite gâterie ?

Elle fit tourbillonner entre ses doigts l'arme du délit délicieusement bien roulée, le sourire aux lèvres, l'autre main sur les hanches. Oui, ici, on nommait les joints "gâteries" ... C'était le nom de code face aux dealers de Seikusu. Elle décuvait, et elle n'aimait pas ça. Ha, ça, non. Elle remarqua les pupilles écartées de ce professeur qui semblait se nommer Alan - oui, Edith pistait ceux qu'elle nommait ses "proies" - et son sourire s'accentua. Cette soirée serait, sans nul doute, pleine de surprises ... Sa main chercha son briquet, et elle alluma doucement l'embout de cette roulée, tandis que son téléphone délivrait une nouvelle mélodie. L'odeur de la plante interdite, déjà, remplissait l'atmopshére, tandis qu'elle offrait à Alan la première bouffée de ce joint.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)


Répondre
Tags :