Une nouvelle vie... Une nouvelle maitresse... ( PV: Sofia )

La kitsune avait vu le regard noir que lui avait jeter la jeune princesse,  mais il fallait qu’elle comprenne une chose,  elle ne pouvait plus avoir le même comportement qu’avant.  Elle devrait prendre le temps de lui expliquer mais la jeune princesse le comprendrait sans doute petit à petit.  Elle eut un petit sourire, en voyant que celle-ci lui demandait si elle pouvait être détachée.  Ce n’était pas à   elle de décidait cela.  Elle lui caressa doucement le bout du nez, et passa une de ses queues sur la cuisse de la jeune femme, lui disant doucement.
- Ce n’est pas à toi jeune femme de décidé si tu peux être détaché ou non,  mais…  Hum, je me sens d’humeur généreuse,  on va donc dire que tu seras libre dans quelques instants.  Pour l’instant… écoute moi bien attentivement.

Le regard de la jeune kitsune n’était plus vraiment le même,  il était dur,  froid.  Un peu comme quand la jeune kitsune passait en mode assassin.  Autant dire que la jeune femme  pouvait faire peur.  Pourtant,  elle conservait une forme de beauté, une beauté froide et dangereuse.  Elle caressa sa main d’un geste relativement rassurant.  Et lui dit doucement.
- Petite princesse, fait attention,  tu dois toujours te rappeler une chose.  N’oublie pas qui je suis,  et n’oublie pas que même si je ne suis pas quelqu’un de méchant,  tu ne dois pas oublier que je reste une prédatrice.   Tu es jolie, intelligente, et une bonne amante mais n’oublie jamais que ceux qui m’ont donné des ordres ont toujours mal fini.
La kitsune eut un petit sourire,  déposa un petit baiser sur les lèvres de la jeune créature, avant de la détacher finalement.  Ce simple avertissement n’avait pas pour but de traumatiser la princesse,  juste de la mettre en garde.  Elle s’en serait voulu si la jeune femme venait à se mettre dans une situation peu enviable à cause du caractère de sa maitresse.  Elle eut un petit sourire,  avant de détaché lentement la jeune femme tant que ses longues queues continuaient à caresser ce  ventre si désirable.
-Je suis contente que cette expérience t’ait plut petite princesse,  car il est possible que nous  recommençons de temps en temps.  Si  tu le veux.

Elle passa doucement  une de longues queues de fourrure sous le nez de la jeune femme avant de faire quelques pas  en balançant doucement des hanches. 

-Si tu veux prendre une douche,  viens, me rejoindre…

Elle avait un petit sourire.  Peut être que la jeune femme avait envie de continuer ses découvertes, ou juste de se rafraichir un peu.  Le reste dépendrait d’elle.  En attendant, elle, elle laissa doucement coulait l’eau, chaude dans une petite baignoire toute juste assez grande pour deux jeunes personnes.  Ce n’était pas très grand, mais qu’importe.

La réprimande de la kitsune fit sourire la princesse. Elle aurait en effet beaucoup de mal à cacher son petit côté autoritaire qui pouvait ressortir quelques fois. Aloysia avait été conditionnée ainsi. Elle avait aussi beaucoup de fierté mais en la prenant par la douceur, on pouvait presque tout en faire. Elle ne réagit pas lorsque Sofia lui donna un petit baiser car elle était un peu vexée de se faire ainsi remettre à sa place. Car plus elle connaissait la kitsune, plus elle prenait son aise. Ce qui n'avait pas vraiment plus à cette dernière. Aloysia frotta ses poignets après avoir été détachée, elle avait tiré sur la corde et ceux-ci étaient légèrement échauffés. 

La princesse laissait la douce queue de sa maîtresse caresser, ne répondant pas pour l'instant à la remarque de sa maîtresse. Elle la vit se lever et se diriger dans la salle de bain puis elle lui proposa de la rejoindre. Aloysia avait en effet besoin de prendre un bon bain aprés leur activité. Elle se leva donc et alla rejoindre sa maîtresse qui se trouvait déjà dans la baignoire. Sans attendre, Aloysia s'immergea dans l'eau et s'assit en face de la kitsune. Elle était toujours un peu vexée mais elle se détendait grâce à l'eau chaude. Elle ne regardait pas la jeune femme en face, boudant presque comme une enfant. Finalement, elle brisa le silence qui s'était instaurée entre elle deux.

- Je représente quoi pour vous ? Et surtout qu'attendez vous de moi ?

La kitsune la regarda tranquillement, apparemment la princesse n’aimait pas se faire dominer comme cela. Pourtant, sa position  l’obligerait tôt ou tard à apprendre qu’elle ne pouvait plus jouer à la dominante,  il lui faudrait sans doute du temps. Mais cela viendrait, de toute façon la jeune princesse n’avait pas vraiment le choix.  Il lui faudrait faire des efforts.
La kitsune réfléchi quelques instants avant de répondre à la question de la demoiselle. Elle n’y avait pas  réfléchi,  sans doute comme une maitresse envers sa servante ? Pourquoi ?  Qu’attendait-elle ?  Que la kitsune tombe amoureuse ? Elle n’avait pas de cœur, et cela  tout le monde le savait.  Son cœur se résumé à un bloc de glace plus froid encore que le zéro absolue.  Comme tout bon assassin.  Il ne fallait rien attendre d’autre d’elle.  Elle avait toujours était parfaitement claire sur cela.
Ce qu’elle attendait d’elle.  Et bien, tout simplement ce qu’une servante normale devait faire. S’occuper de la maison, s’occuper d’elle, et  rien de plus.  Des tâches à la porté de la première venue en somme. Elle lui répondit donc, tranquillement,  d’une voix calme  et posée.

-Qu’est ce  que tu représentes ?  Hum… Je dirais une servante. C’est tout,  après j’avoue avoir aimée le moment que nous avons passée toutes les deux.  Mais c’est tout.  Je n’ai pas besoin d’amie.  Je n’ai besoin de personne.  J’ai toujours été seule, et je  le resterais toujours, Point final.  Maintenant qu’est ce que j’attends de toi.  La, c’est une bonne question… Je dirais ce que l’on peut attendre d’une servante, c'est-à-dire un peu de ménage de temps en temps,  un peu de cuisine. Des choses banales finalement.  Pourquoi ?   Tu trouve cela étrange que je te demande cela ? Ou bien tu t’attendais à autre chose de ma part ?

Elle la regardait tranquillement,  s’enfonça avec plaisir dans l’eau chaude. Elle en avait besoin.  Oui, cela la déranger de n’avoir pas tué la jeune femme. Voila peut être pourquoi elle était plus dure que d’habitude.  Elle n’avait jamais eut besoin de construire une relation durable, et c’était peut être cela qui la faisait réagir comme cela. Elle avait peur.  Peur de ne pas pouvoir  se contrôler.   C’était bête à dire, mais la kitsune commençait à s’en rendre compte.

La princesse se cala en face de sa maîtresse, les yeux dans le vague. Aloysia ne savait pas ce qu’elle attendait de la réponse de Sofia mais elle ne fut en aucun cas surprise par celle que la kitsune lui délivra. Alors comme cela, elle ne voulait qu’une servante… Pleins de questions subsistait dans l’esprit de la jeune femme mais elle ne savait pas par quoi commencer. Par contre, les questions de la kitsune restèrent sans réponse car la princesse s’immergea complètement dans l’eau avant de ressortir la tête. Ses long cheveux blond était maintenant plaqué sur sa tête et ses yeux étaient braqué sur ceux de sa maîtresse. Elle prit finalement la parole mais sans prendre la peine de répondre aux précédentes questions de la kitsune. Encore un moyen de montrer sa rébellion.

- Vous mentez.

Deux mots. Une vérité. Pour Aloysia, personne ne pouvait s’endurcir au point de ne pas apprécier la compagnie de quelqu’un, de ne pas avoir besoin de se reposer sur un ami, ou de ne pas être capable de ressentir de sentiment. Mais la jeune princesse ne précisa pas sa pensée, elle était persuadé que sa maîtresse comprendrait le sens de ces deux mots. La jeune femme avait peut être vécu toute sa vie dans un véritable cocon, elle savait que l’être humain ne pouvais pas vivre seul.

Elle ré-analysa les paroles de la kitsune et quelque chose la frappa. Aloysia avait l’impression de se prendre un mur. Son visage se ferma et elle se leva, ne supportant pas de rester plus longtemps en compagnie de la kitsune. Elle sortit du bain et pris une serviette qu’elle enroula négligemment autour de sa poitrine. Aloysia planta son regard dans celui de sa maîtresse.

- Je viens de réaliser que j’es été bien sotte. Je viens seulement de comprendre que j’ai donné ma première fois à une personne qui ne me considère que comme sa servante.

Aloysia se dirigea vers la porte l’ouvrit et jeta un dernier regard par-dessus son épaule.

- J’ai besoin de me calmer.

Puis elle referma violemment la porte et se retrouva dans le couloir. Elle ne savait pas où aller pour être tranquille. Elle alla alors au fond du couloirs où se trouvait un petit escalier et elle le monta quatre à quatre sans faire trop de bruit car elle ne voulait pas que la kitsune devine où elle se cache.

Elle ouvrit la prote qui se trouvait au sommet de l’escalier et déboucha sur ce qui devait être une sorte de grenier. Elle ne fit même pas attention aux objet entreposé mais donna un coup de pie puéril dans un carton. De la poussière s’éleva et Aloysia toussa. Elle n’arrivait plus à accepter de passer du statut princesse à simple servante. Elle avait été bien gentille et docile depuis le début mais c’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Elle alla s’asseoir dans un coin de la pièce, replia ses jambes et posa sa tête sur ses genoux.

Des larmes coulaient sur ses joues. Elle ne voulait pas que la kitsune viennent et la voit dans cet état là. Sa fierté en prendrait un coup et Aloysia risquerait de s’énerver, ce qui ne lui était jamais arriver, enfin si une fois. Elle avait fais peur à ses amis devant ce changement d’attitude, elle était devenue froide et presque violente. Mais elle avait eu ses raisons. Aloysia connaissait maintenant mieux sa maîtresse et savait qu’elle ne pourrait jamais rien attendre d’elle. Il allait falloir qu’elle l’accepte et fasse avec.

Les nerfs redescendait doucement et sa respiration se calmait mais elle ne se sentait pas prête à redescendre et se retrouver en face de la kitsune. Elle se rappela des conseils de son père pour qu’elle devienne une grande reine. Elle devait savoir cacher ses émotions, comme au poker disait sa mère. Jeu humain que sa mère avait tenté de lui expliquer. Elle retrouva le sourire en voyant le visage de ceux qu’elle aimait et se leva. Elle se dirigea vers la porte, prit une grande inspiration puis l’ouvrit. Alosyia arborait désormais un visage neutre qui ne trahissait aucune émotion. Mais ses yeux la trahissait et étaient légèrement rougis. Elle descendit les marches sans un bruit, ne sachant pas où se trouvait la kitsune car elle n’avait aucune idée du temps qu’elle avait passée seule dans le grenier. Elle h ésitait, la princesse ne savait pas où aller. Elle regarda sa tenue et s’aperçut qu’elle était encore en serviette, il allait falloir de toute évidence qu’elle aille dans la chambre se trouver une tenue plus décente. Elle prit alors une démarche assurée et elle ouvrit la porte qui donnait sur la chambre de la kitsune sans prendre la peine de frapper.

La kitsune se contenta d’un petit soupire en voyant la réaction de la jeune femme, elle avait sans doute  était trop loin, mais d’un autre coté, cette gamine devait comprendre que non, cela n’était pas un jeu,  qu’elle n’était pas la pour être sa bonne copine.  Elle la laissa donc partir, sachant que dans son état, elle ne pourrait sans doute rien lui dire.
La kitsune en profita pour aller dans son coin à elle. L’endroit ou elle stocker ses armes.  Elle prit longtemps pour aiguiser parfaitement chaqu’un de ses couteaux.   Ils lui ressemblaient, finalement, aussi tranchant et dangereux.  Enfin, elle avait maintenant fini avec cela, retourna dans le salon pour réfléchir aux paroles de la jeune femme.  Mentir, elle non… Non, elle ne n’avait plus aucun remord, plus aucune pitié…   Toutes formes d’attachements étaient impossibles, car représentant une menace. Un moyen de pression possible sur elle.  Alors pourquoi… Pourquoi, avait elle  eut un pincement au cœur en voyant les larmes de cette fille ?  Hum…  Elle se leva,  prit son couteau, et le lança directement dans la panière à fruit ou celui-ci stoppa sa course dans une pomme rouge.  Ce geste était inutile, mais cela lui évita de lancer cette arme autre part.
Elle reprit donc sa place sur son lit, s’asseyant tranquillement.  Finalement  la jeune princesse se décida enfin à la rejoindre.  La kitsune  ne dit rien, se contentant d’observer son visage.  Elle avait pleuré, pourtant elle l’essayait de le cacher.  Mais il était impossible pour la kitsune de louper ce détail.  C’était son rôle, toujours vigilante, toujours sur ses gardes.  Elle devait être capable de déceler la moindre faiblesse et pouvoir s’en servir.  Pourtant,  cela ne serait pas le cas cette fois si.
Elle se contenta de dire tranquillement à la jeune femme.
-Viens t’assoir.  J’ai quelque chose d’important à te dire.
Le ton de sa voix était certes dur, mais il n’y avait aucune animosité, aucune  colère. Non, la kitsune était bien au dessus de cela.  Elle se contenta juste de regarder la jeune princesse droit dans les yeux.  Ne lui laissant finalement pas le choix.  Elle devait lui parler et elle ne le ferrait que lorsqu’elle serait assise.

- Bien,  tu peux me haïr, me détester de t’avoir prit ta première fois, a vrai dire je le mérite bien et cela me rendrait la vie plus facile.  Mais comprends une chose. Honnêtement je t’aime bien.  La preuve en est que tu es toujours en vie alors que  nous avons fais l’amour ensemble.   Tu es la seule à être encore en vie, car c’est la ou je suis faible.   T’apprécier, ce serait te mettre en danger, tu serais la  cible de  tous ceux qui me veulent du mal, et il y a de quoi faire.   De plus, je ne suis pas fait pour aimer.  La mort est sur mes mains et si je ne suis pas folle aujourd’hui, c’est parce que je ne ressens  pas la peine, la douleur et tous le reste…   Ma vie est ce qu’elle est et il est bien mieux pour tout le monde que je reste seule.  Maintenant, part si tu veux, je te trouverais un endroit tranquille ou tu trouveras un  prince charmant mais c’est tout ce que je peux faire…

La kitsune était claire, elle ne pouvait plus aimer… Que se soit juste par amitié ou plus et puis qui voudrait-elle ? Qui voudrait d’un monstre dont le métier est de tuer les autres hommes ?

La kitsune l’attendait patiemment assise sur son lit et elle la dévisagea quand elle entra dans la pièce. A l’évidence, elle ne paraissait pas avoir été ennuyé par le comportement de son esclave et Aloysia savait alors qu’elle ne serait pas punis pour ce qu’elle avait fais ou dis. Sa Maîtresse lui demanda de venir s’asseoir même si cela sonnait plus comme un ordre. Aloysia s’avança d’un pas léger, le regard braquer sur celui de Sofia. Ses yeux bleu laissait deviner la colère sourde que la princesse tentait de réprimer. Elle s’assit silencieusement à environ 1 mètre de la jeune femme et attendit que sa Maîtresse prennent la parole.

- Bien, tu peux me haïr, me détester de t’avoir prit ta première fois, a vrai dire je le mérite bien et cela me rendrait la vie plus facile. Mais comprends une chose. Honnêtement je t’aime bien. La preuve en est que tu es toujours en vie alors que nous avons fais l’amour ensemble. Tu es la seule à être encore en vie, car c’est la ou je suis faible. T’apprécier, ce serait te mettre en danger, tu serais la cible de tous ceux qui me veulent du mal, et il y a de quoi faire. De plus, je ne suis pas fait pour aimer. La mort est sur mes mains et si je ne suis pas folle aujourd’hui, c’est parce que je ne ressens pas la peine, la douleur et tous le reste… Ma vie est ce qu’elle est et il est bien mieux pour tout le monde que je reste seule. Maintenant, part si tu veux, je te trouverais un endroit tranquille ou tu trouveras un prince charmant mais c’est tout ce que je peux faire…

Aloysia avait les lèvres pincés, attentive au moindres mots de la jeune femme. Alors comme ça, Sofia l’appréciait. Pour la princesse, ce n’était pas suffisant mais elle préférait le garder pour elle. Aloysia avait trouvé depuis longtemps la solution à leur problème et Sofia l’avait justement souligné. Elle prit une inspiration et parla d’une voix dénué de toutes émotions.

- J’ai la solution à notre problème. J’y ai réfléchis et je pense que c’est ce qui a de mieux à faire. Vous ne voulez pas vous encombrer avec des sentiments, moi non plus.
Aloysia fit une pause, réfléchissant au comment annoncer sa solution qui serait sans aucun doute radical.

- Je ne partirais pas. Mais traitez moi réellement comme une esclave. C’est la seule façon pour nous deux de nous en sortir et de peut être trouver un équilibre. Si vous ne voulez pas que je vous considère autrement que comme ma Maîtresse, il faut alors que vous adoptiez un autre comportement. Si ne vous êtes pas assez ferme, je n’aurais de cesse de remettre votre autorité en jeux et je tenterais forcément de prendre le dessus. Ce que vous ne voulez surement pas, je suppose.

Aloysia savait qu’elle tendait le bâton pour se faire battre mais c’est ce qu’elle attendait. Elle ne voulait plus penser aux sentiments qui l’habitaient concernant sa Maîtresse. Maintenant c’était à Sofia de se décider.  Mais elle avait peur que cette dernière refuse, depuis le début elle la traitait avec tendresse et elle la voyait mal changer de comportement. Mais on peut toujours avoir des surprises…

La kitsune fut intriguée lorsque l’ancienne princesse lui expliqua qu’elle avait la solution à leurs problèmes.  Cependant sa réponse ne tira qu’un seul et unique sourire à la maitresse des lieux. Elle savait que cette jeune femme était sérieuse, mais la solution qu’elle proposait était tout simplement une folie. Demander à ce qu’on la traite vraiment comme une esclave. Il fallait être fou pour dire cela, ou alors la jeune femme avait sans doute reçut un mauvais coup sur la tête.

Elle s’approcha, juste d’un pas avant de répondre à cette jeune femme.
-Tu te rends compte de ce que tu me demande j’espère ? Tu veux vraiment être traitée comme une esclave… Hum, je ne crois pas que tu comprennes ce que cela veut dire.  Tu seras un objet, tu sais ce que cela veut dire ?  Honnêtement je ne le pense pas,  sinon tu ne me dirais pas cela.  Mais si tu veux vraiment être traitée comme cela, alors ce ne sera pas par moi.

Contrairement  à cette jeune princesse, Sofia elle  savait ce que cela voulait dire être traité en objet. Cela faisait déjà des années et des années qu’elles étaient obligées de satisfaire des dizaines de clients avec des pratiques au combien dégradantes.  Alors non, elle ne  traiterait personne en objet. Elle eut cependant un petit sourire en réfléchissant aux paroles de la jeune femme…
Hum… Non,  elle devait se faire des idées.  Encore que,  la manière la plus simple de savoir à coup sur était encore de lui demander. Après tout, qui sait, elle aurait peut être des surprises.
- Tu penses pouvoir prendre le dessus sur moi ?  J’attends de voir cela princesse… J’attends de voir cela.  De toute manière, comment pourrais-tu me voir ?  Après tout, je ne suis qu’une simple hybride.  Je ne suis pas un homme.  Mais…  Mais peut être que c’est cela qui te plait ?  Après tout, tu as peut être  le Bégin pour  moi ? Ce qui expliquerait pourquoi tu veux que je sois sévère avec toi.   Ou alors tu aimes cela te faire traité  comme un objet ?

Sofia se contenta d’ un petit sourire, de la réaction de la jeune femme dépendrait la suite des événements,  cependant elle ne se faisait pas d’illusion.  Il était probable, sur même que cette jeune princesse soit tombé sous son charme.  Et honnêtement, cela serait sans doute réciproque pour la Kitsune d’ici quelques temps.  Car malgré son caractère, cette jeune princesse était  une perle rare.  Enfin, d’après elle.

-J’ai vu juste hein ?  Tu  aimerais que je sois  autres choses que ta maitresse.   Et à vrai dire, c’est peut être possible.

En effet  la kitsune avait elle aussi réfléchi à la manière de  se sortir de cette histoire. Cependant il faudrait sans doute que la  jeune demi néko y mette un peu du sien, mais c’était sans doute la meilleur solution que Sofia pouvait lui proposer.
-Il existe une autre solution.  Cependant, cela demandera des efforts de notre part à toutes les deux.  Plutôt que d’être réellement mon esclave.  Nous pourrions faire semblant que tu le sois.  Après tout, tant que nous sommes toutes les deux, cela n’est pas très important.   Tu pourrais donc être une amie ici. Mais dehors être une esclave.   C’est la seule alternative que je peux te  proposer. Alors à toi de voir. Tu as quelques minutes pour  y réfléchir et me dire ce que tu en penses.  Rejoins-moi au salon quand tu auras fait ton choix.

La kitsune la laissa tranquille, elle sortie  lui frôlant doucement les jambes  avec ses longues queues. Après tout,  elle restait tout de même Sofia.  La Kitsune s’installa sur le canapé, attendant que la jeune princesse se  décide à la rejoindre.  Sofia l’avait prévenue, elle ne la traiterait pas comme une esclave. Donc, elle avait deux choix. Soit, elle acceptait le compromis de la renarde… Soit elle  trouverait un autre endroit.