Faire son trou pour la nuit [PV]

- Je suis désolée, Sha', vraiment....

La neko affichait un air affecté par la nouvelle qu'elle venait d'apprendre au terranide tigré qui lui faisait face, qui bougeait lentement la queue de droit à gauche pour manifester discrètement son agacement. Shahin n'était pas en temps normal homme à se modérer, mais Shizune la neko était une de ses connaissances de longue date dont il connaissait la crainte naturelle à son égard. Les chat ont peur des tigres, c'est normal... Leur relation amicale ne parvenait pas à passer au-dessus d'instincts millénaires naturels, c'était ainsi. Et Shizune savait bien que le Tigre râleur qu'elle avait en face d'elle pouvait très bien piquer une crise de grognements à tout moment et que c'était loin d'être bon pour les affaires. Déjà qu'il semblait aggresif et que certains clients rasaient les murs en le voyant...

Shizune était une aubergiste établie dans la petite ville de Teï-Taï, connue pour son aspect très similaire à celui d'un village du Japon féodal et surtout pour sa célèbrissime "Fête du Sake" qu'elle organisait annuellement et qui réunissait les amateurs et les producteurs de tout Terra (et parfois même de la Terre). Une grande foire où s'étendaient stands de ventes de bouteilles, de Dangôs, de brochettes de poissons et autres spécialités nipponnes, le tout dans une atmosphère détendue et agréable bercée par les feuilles de cerisier qui virevoltaient dans la ville.
L'évènement était donc trés couru et l'établissement de Shizune (pourtant grand) s'en voyait rempli à déborder. Shahin avait tout de même décidé de tenter sa chance en se disant que sa vieille connaissance lui trouverait bien un petit coin où se poser le temps d'une nuit où deux, mais... Non.
Pas que le fait de dormir à la belle étoile dérange notre chaton, qui y était habitué. Mais il avait envie de se poser un peu, sachant pertinemment que les dégustations d'alcool de riz risquaient à terme de le mettre sérieusement hors-course.

La queue tigrée fouetta un peu plus vivement l'air, tandis que la voix grave  et vaguement grondant de Sha' montait dans l'air.

- Ca va, ça va... Indique moi juste un coin où j'pourrais avoir la paix et file moi une bouteille de Sake, on s'ra quittes.

Connaissant Shahin, c'était un effort qu'il faisait pour ne pas grogner sévèrement et Shizune lui offrit à ce propos un sourire reconnaissant, avant que son visage ne s'illumine de l'expression de celle qui avait eu une très bonne idée.

- Attends, je sais ! Tu peux dormir au grenier ! Il nous sert de remise, tu trouvera des fûtons propres et même des couvertures ! De quoi te faire un endroit douillet pour les nuits à venir, en somme. Ca t'irait ? Il y a une fenêtre qui donne sur l'arrière cour, tu pourra aller et venir en paix. Ca te convient ?

Oh que oui, ça lui convenait ! Shahin se voyait bien se rouler en boule dans tout un tas de couverture pour se faire un coin bien à lui. Un cocon pour un tigre sauvage qui adorait ce genre de petites douceur.... Parfait ! Il posa une jolie bourse sur le comptoir qui le séparait de Shizune, quand celle-çi continua.

- On le loue parfois lorsque des esclaves sont en cavale, où des jeunes femmes dans le besoin, par contre. Je ne peux pas t'assurer que tu y sera seul.

- Tss. Toujours à vouloir aider les faiblards et les cas sociaux, hein ? Tu t'emmerde pour rien, Shizune. Mais d'accord, d'accord. Tu me rend déjà service, je vais pas faire le difficile. Par contre, tu me mettra une deuxième bouteille et de la viande séchée.

L'affaire fût donc réglée ainsi et Shahin disparu sous les toits sans plus impressionner personne, bouteilles de vin et petite collaction à la main. Shizune lui indiqua le chemin et lui re-précisa qu'il serait bien tranquille, avant de refermeR doucement derrière lui, lui ayant donné un chandelier.
Le grenier était un peu bas, mais plutôt entretenu pour un débarras. De quoi avoir la paix et même un peu d'espace, parfait pour lui. Une fois son baluchon de voyage posé (enfin, plutôt jetté) dans un coin, le tigre se déshabilla entièrement et prit de longue minutes à se confectionner une tanière en matelas et couvertures, un petit repaire crapuleux assez grand pour deux à trois personnes. C'était certain, il aurait son petit confort !

Dans un "plop" sonore, il déboucha la première de ses généreuses bouteilles, s'en offrant une large rasade avant d'attaquer un morceau de viande qu'il mâchonna avec appétit.
Après ça, dodo.

Enfin, normalement.

Nihon'shu, au hasard de ses périples à travers Terra, avait entendu parler d'une grande fête du saké, dans un petit village. Il n'en fallut bien évidemment pas plus pour qu'elle s'y précipite. Elle n'eut aucun mal à trouver, l'odeur de l'alcool était perceptible à des kilomètres. Enfin, pour elle. Il était d'ailleurs temps qu'elle arrive, elle avait terminé sa dernière bouteille lors de la pause précédente.
Du saké! De partout on en servait, ainsi que diverses spécialités. Elle commença par remplir ses réserves et boire un petit coup. Marcher, ça donne soif! Puis direction les stands de viande. Une bonne grillade bien arrosée, ça passe tout seul. Ensuite? Et bien... elle parti boire un peu, bien sûr!

La nuit commençait à tomber, et elle songea à s'abriter. Pleine à ne plus marcher droit, elle rentra dans le premier bâtiment venu, au hasard. Par chance, il s'agissait d'une auberge. Elle alla de table en table, cherchant à atteindre le comptoir.


Bonjouuuuur! Je veux du sakéééééé! Non, c'est pas ça... Si, c'est ça! Mais y'a autre chose, aussi. Heu... je voudrais un truc, là, vous savez, avec des murs et un toit, où il pleut pas dedans.

-Mademoiselle, pour votre  chambre, je suis ici. Là, c'est au miroir que vous parlez. Nous sommes complet, mais...

Ah bon? Ben oui, mais toi, t'es un matou, et j'aime pas les chatous, que les tigrons! Beu, je m'en vais alors!

-Je vois. *soupir* Même si vous ne m'aimez pas, je ne peux pas vous laisser repartir dans cet état. Venez avec moi, je vais vous installer au grenier, vous y serez bien.

Je peux monter toute seule, d'abord! Et je vais vous l'prouver! Apportez pl'tôt l'saké!


Il lui fallut un moment pour atteindre le grenier, entre les erreurs d'itinéraire et les marches qui n'arrêtent pas de bouger. Elle ouvrit la porte d'un grand coup en s'appuyant à moitié dessus. Elle vit un tas de matelas et s'empressa de sauter dessus.


Ouaiiiiiiis! Oh! Y'a même une grosse peluche! On dirait un ticrou... un trigou... une peluche!


Telle une furie, elle lui fonça dessus et le prit dans ses bras, écrasant sa poitrine contre sa tête. Elle se frottais de tout son corps pour profiter de la douceur du pelage, manquant de l'étouffer. Elle sentit une odeur d'alcool, mais comme ce n'était pas du saké, elle ne s'y intéressa pas. Par contre la peluche aussi avait une odeur. Une bonne odeur de mâle, juste comme elle aime. Elle s'écarta un peu,tenant ses épaules à bout de bras, et le dévisagea.


T'es vivant monsieur peluche? Tu sens bon...


La soirée promettait d'être riche en rebondissements, si le puissant terranide devant elle ne la mettait pas en pièces...

WOOMPF !

C'était à peu-près le bruit que produit la face endormie de Shahin lorsqu'elle s'enfonça dans une sorte d'oreiller double et foutrement moelleux, lui laissant l'espace d'un instant la délicate sensation d'être dans un rêve vraiment très réel. Et c'était loin d'être désagréabel, juste avant qu'un corps étranger ne vienne se frotter contre son pelage avec insistance, comme pour profiter de la texture des poils ras et soyeux. Si l'inconnue avait pû schématiser Sha' par une jauge de pression, nul doute que cette dernière aurait viré au rouge écarlate en moins de deux secondes chrono.
Alors qu'il allait se dégager pour donner à l'importune sa façon de penser, il fût saisi par les épaules et ramené en arrière, des yeux inconnus se dardant dans les siens... Lorsqu'ils ne louchaient pas sous l'effet de l'alcool dont la jeune femme était imbibée, son haleine chargée pour preuve accablante d'une consommation excessive d'un certain alcool de riz.

La chance qu'eut la donzelle dans son malheur (enfin, dans celui qui allait suivre après quelques courts instants), c'était qu'elle avait eu la bonne idée de l'étouffer dans ses seins moelleux. Shahin appréciait les poitrines rebondies et goûtait de genre de plaisir, ce qui expliqua qu'il n'égorge pas la petite dans la seconde, préférant rugir férocement avant de la repousser avec violence dans un coin du grenier, la faisant atterir contre des oreillers stockés là. Et avant qu'elle ne puisse se relever, il était déjà sur-elle, accroupi bien que son torse puissant la dominait de sa hauteur et que ses crocs brillaient sinistrement dans le noir.
Bon, bon... Il en rajoutait un peu, mais Sha' devait tout de même montrer qu'il n'avait rien d'une peluche, doux où pas.
Avant qu'il ne prenne la parole, deux doigts se calèrent avec force contre le foie de la jeune kitsune, menaçant de s'y enfoncer plus profondément. Pas pour l'éventrer, non... Dans un autre ordre d'idée.

- OUTRE A SAKE ! Tonna t'il de sa voix fauve et grave, ses yeux d'un bleu acier la foudroyant. NE T'AVISE PLUS JAMAIS DE REFAIRE CA ! JAMAIS !

Shizune l'avait sûrement faite monter pour la nuit. Encore une de ces terranides esseulées qu'elle tenait à aider... Shahin cracha parterre pour démontrer son dégoût, puis sans autre cérémonie, enfonça ses doigts. Il voulait la faire vomir et n'y allait pas de main-morte.
Le tigre se releva, attendant avant de lui balancer une bassine et un vieux tissu sans grande douceur.
Debout dans la lueur des chandelles, son corps nu, puissant et musculeux dévoilait tout sa splendeur animale... Et rien qui ne puisse ressembler de près où de loin à un sexe. Juste une touffe de poils un peu plus fournie à l'endroit clé.

- Vide toi et tu pourra peut-être passer la nuit ici, outre a sake.

La pauvre petite kitsune venait juste d'avoir le déclic qu'une peluche ne bougeait pas, et que par conséquent, il devait s'agir d'un terranide tigre. Mais à peine eut-elle réalisé ceci qu'elle se prit à voler en direction d'un fatras d'oreillers plus ou moins moelleux. Le choc, couplé à son alcoolémie actuel, lui fit tourner la tête. La pièce s'arrêta de tourner juste au moment où l'habitant du sous-toit lui appuyait fortement sur le ventre. La douleur fut terrible. Elle finit par vomir, la larme à l'œil. Elle réussit tout de même à n'asperger personne de l'immonde substance en tournant la tête sur le côté, le liquide disparaissant entre les oreillers.
Une fois le ventre vide, elle le regarda droit dans les yeux avec un regard d'incompréhension totale et une figure innocente, puis elle tomba en sanglots. Elle n'avait même pas remarqué que dans l'action, son kimono s'était partiellement ouvert, laissant sa plantureuse poitrine à la vue de son colocataire pas très amical, ni même la nudité de ce dernier.


Ouiiiiiiiiiiin! Tu m'as fait mal! Snif! T'es méchant!
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiin!
Snif! Pourquoi t'es méchant avec moi, j'ai rien fait! Snif!


Elle n'avait fait que le serrer contre elle et se frotter un peu. Rien qui aurait pu l'énerver. Du point de vue de son esprit alcoolisé, en tout cas. Si vomir n'arrange en rien son état, ça aura au moins eu le mérite de raccourcir le temps qu'elle passera ivre, ce qui est sorti ne risquant plus de passer dans son sang.
La douleur commençait doucement à s'en aller, et les pleurs avec. Non, elle ne comprenait rien à ce qu'il lui arrivait. Pourquoi quelqu'un se trouve-t-il dans sa chambre? Pourquoi lui faire subir un tel traitement? Elle pensa à plusieurs explications différentes, toutes aussi débiles les unes que les autres. Les brumes de l'alcool flottant dans son esprit l'empêchait d'avoir un raisonnement clair. Elle était coupée entre l'envie d'essayer de fuir cet homme violent et celle de le câliner. Son hésitation  était palpable, elle était gravée sur sa frimousse interrogatrice, qui, au passage, ne faisait absolument pas attention aux paroles ou aux gestes de l'objet de ses pensées contradictoires.
Elle décida finalement de faire les deux à la fois en tentant un dialogue succint.


Nihon'shu veut pas avoir mal, veut que des câlins. Tu veux bien?


Ça lui paraissait être une bonne idée, mais cela pourrait tout aussi bien se révéler suicidaire. Il lui arrive parfois, lorsqu'elle a un peu bu, de parler d'elle à la troisième personne. Elle le fait également pour attendrir certaines personnes, lorsqu'elle joue la gamine, car sa façon de prononcer son nom, avec sa petite voix, est vraiment mignonne.
Elle tendit les bras vers lui avec un grand sourire ne doutant pas du résultat de son éloquente phrase. Il lui tardait déjà de pouvoir dormir sur une douce fourrure.

C'était encore une foutue plaie, cette terranide. Ce genre d'hybride attardé que les croisements douteux avait doté d'une morale et d'une intelligence qui frisaient le zéro absolu. Et pour couronner le tout celle là était adepte de la bouteille, vice que Shahin abhorrait au-delà de tout les autres. L'alcool endormait les sens et souillait le corps, réduisant l'esprit à une sorte de grosse pâte visqueuse qui reprenait à chaque moins encore moins de consistance. Pas que le félin avait quelque chose contre le sake en général, mais son abus lui sortant par les yeux. La dépendance nuisait à la liberté et pour le tigre, rien n'était plus précieux que cette dernière.
Son regard trouva bien évidemment l'ouverture du kimono et les trésors rebondis que ce dernier recelait et il s'y arrêta un instant, goûtant bien volontiers à l'aspect agréable de la poitrine exposée en demie-teinte. Indubitablement, elle était alléchante et déjà le vagabond s'imaginait il en prendre possession à pleines pattes pour en martyriser la chair rosée de ses doigts griffus.

Pourtant, Shahin grogna. Enfin, il gronda plutôt du fond de sa gorge et le bruit évoqua sans fausse note l'animal prêt à attaquer tout muscles bandés, tendus comme d'épais câbles. Le numéro insupportable de cette... fille... commençait à entamer sérieusement son capital de patience et la courbure généreuse de sa potrine n'excuseraient pas tout. Le numéro de la gosse perdue, très peu pour lui. Les terranides étaient des animaux, des forces de la nature furieuses et rageuses, pas des tas de guimauve geignards et plaintifs ! Ca l'énervait, l'agaçait, réveillait ses instincts les plus bas qui d'ordinaire étaient jugulés par son bon sens et la patience (relative certes) qu'il avait acquise avec le temps. Mais là, Shahin était fatigué. Et il avait bu. Ses habituelles barrières morales contre ses propres accès de rage primale étaient sérieusement entamées et si la petite continuait ainsi.... Le gaillard tigré n'aurait plus pû répondre de quelque chose.

Nihon'shu lui asséna le coup de grâce sans le savoir, en lui tendant les bras tout en jouant les gamines niaises. Sa demande fût acceuillie par un rugissement sonore et agressif et ses mains fûrent liées en un éclair par la puissante queue de Shahin, qui profita de sa prise pour la mettre debout.
Une de ses mains arracha d'un mouvement le kimono et vint saisir l'une des globes de chair ainsi mit à nu, le pétrissant sans l'ombre d'une pointe de douceur où d'envie de faire plaisir. Elle devait souffrir, maltraitée de cette façon par la poigne d'acier. Tant pis, Shahin n'y pensait pas et avait déjà autre chose en tête.

En effet, la situation l'avait immanquablement excité. Cette petite chose à sa merci, livrée à sa seule volonté et de surcroît joliment faite.... Si sa raison gardait une part de contrôle, son corps lui réagissait de lui-même.
De la touffe de poils de son entrejambe émergeait doucement un gland rosé et gros comme un poing d'homme, qui semblait pousser de plus en plus pour devenir un mandrin qu'on pouvait deviner surdimensionné mais pas encore entièrement établi.
Nihon'shu le sentait elle contre ses cuisses, son intimité ?

Elle poussa un petit cri de surprise lorsque la queue puissante du terranide à bout de patience lui enserra les mains. Elle eut tôt fait d'être debout contre son gré, mais ça ne la gênait pas. Quand son kimono fut enlevé avec autant de lenteur et de douceur qu'un rhinocéros en pleine charge, elle apprécia la chaleur de la pièce, chauffée par le conduit des deux cheminées de l'établissement. Elle pouvait sentir le souffle chaud et régulier de son geôlier contre son abdomen. Elle frémit un coup sous ces sensations, puis gémit de douleur quand une grosse main velue compressa sans ménagement aucun l'un de ses seins. Douloureux, mais pas trop. Suffisamment peu pour que cela l'excite. Alors lorsqu'elle sentit le membre turgescent du tigre venir à sa rencontre, elle leva les pieds, se laissant porter par la queue, et commença à titiller le sexe avec.

L'entourant d'abord des deux pieds, elle les fit glisser tout du long, atteignant le gland, l'enveloppant d'un écrin de douceur, puis le laissant à son sort pour redescendre en direction du bas ventre. Elle pouvait le sentir grandir encore, comme s'il n'allait jamais s'arrêter de le faire. Elle chatouillait la moindre parcelle, n'oubliant aucune partie jusqu'à son immobilisation. A ce moment elle enroula ses jambes autour du mandrin, utilisant tout son corps pour faire des va et viens. Pour un dominateur sexuel avisé, elle aurait ressemblé à un sextoy.


Tu-tu aimes? Dis-moi ce qui te ferait plaisir.


Impossible de savoir ce qu'il pensait de sa méthode improvisée, mais elle, elle aimait ça. Le sexe était si gros qu'il venait frotter contre le sien. Quelques gouttes de mouille tombèrent parterre, imperceptibles au milieu des grognements du mâle dont la puissance faisait une envieuse.
Elle aimait les terranides poilus, et presque tous étaient un peu sauvages dans leurs manières, la totalité possédant un engin des merveilles de taille autrement supérieur à la moyenne humaine. Elle avait donc l'habitude de ce genre d'outils impressionnants, et même, elle les aimait comme ça.
La forte odeur charnelle monta à ses narines. L'excitation n'en était que plus grande, et si elle avait été libre de ses mouvements, elle tenterait déjà de monter une telle monture.
Malheureusement, elle était prisonnière de son partenaire et ne pouvait qu'attendre ses envies, le laisser mener la danse à sa guise, faisant d'elle une poupée de porcelaine entre ses mains brutales.

Amusant. Excitant.
Un moment, Shahin avait pensé que son comportement aurait fait fuir la petite terranide la queue entre les jambes en pleurant toutes les larmes de son pauvre petit corps. Cela aurait satisfait le tigré tout en le frustrant un peu tant la sensation de ce gros sein maltraité par ses soins lui plaisait. Et ça aurait été dans l'ordre des choses : on DEVAIT avoir peur de lui. Le craindre, l'éviter. Le respecter pour la puissance de mâle qu'il dégageait, qu'il avait prit soin de forger avec le temps.
Son début d'érection avait changé la donné et fait basculer une situation qui pour Shahin était déjà jouée d'avance.

La fille avait profité de sa position pour flatter son gland apparaissant du bout de ses pieds. Ces derniers s'étaient affairés sur le mandrin qui s'était rapidement proportionné sur le coup, stimulé par les attouchements que Nihon'shu lui assénait avec une technique inédite pour son poilu de partenaire, mais qu'elle semblait maîtriser avec une certaine dextérité. Habiles, ses mouvements avaient fini de gonfler le dard gargantuesque qui valait à présent un bras d'humain adulte, épais, long et nervuré de veines gonflées. Son gland était d'un rose clair évoquant le bonbon dont le fourrage coulait très doucement du bout tandis que les reins de la jeune renarde aidait cette dernière à masturber un pieu monstrueux avec les jambes.
Shahin ronronna furieusement malgré lui, ses mains venant aggriper les seins aux pointes tendues à l'excès. Oh, il n'en gagnait pas en douceur, non. Ses mouvements étaient secs et brutaux, le pétrissage rude et certainement douloureux si on en croyait les marques rouges. Et les tétons n'étaient pas en reste, roulés et tirés comme si le bourreau avait pensé qu'ils étaient en caoutchouc.
Visiblement, lui y prenait beaucoup de plaisir et se moquait éperdument que cela s'avère réciproque ou pas.


Les lèvres du petit abricot détrempé de Nihon'shu s'ouvraient sur le mandrin gigantesque qui s'en trouvait lustré et effectivement, leurs effluves respectives qui se mêlaient avaient un relent furieusement érotique.
Shahin ne répondit rien à Nihon, mais vint fourrer sa langue dans la bouche de celle-çi, recherchant sa partenaire tout en lui envahissant le palais sans vergogne. Se faisant, il laissa la jeune femme récuperer l'usage de ses mains, la maintenant tout de même sur sa verge dressée en passant son appendice caudal sous la poitrine de la belle pour qu'elle continue son office alors qu'il l'embrassait, se branlant entre ses cuisses tandis qu'un de ses doigts venait effleurer son anneau de velour avant de s'y enfoncer.

Si elle voulait qu'il se fasse plaisir avec elle, autant qu'elle soit un tant soit peu préparée.
Avec les minutes, son emprise sur elle se relâchait. Elle pourrait bientôt agir d'elle-même.