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Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

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Maîtresse Isis

Humain(e)

Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

mardi 04 octobre 2011, 00:52:31

Dans cette salle, ils regardaient une nymphe. Elle n'avait que pour seuls vêtements, une corde autour des poignets, un ruban opaque sur les yeux et un collier de cuir. Une grande femme blonde aux courbes parfaites. Une soumise d'origine russe répondant au nom d'Irina.

Par la corde sèche entravant ses mains, on lui intima de marcher dans la direction imposée. Sans crainte elle suivit, obéissante. Elle était là, au milieu d'eux, scrutée par ces yeux, cheminant à travers cette masse de personnes. Elle ne pouvait les voir, mais ressentait pleinement ces regards qui la dévoraient. Elle osait à peine respirer. Ses mains jointent furent tirées vers le haut, l'obligeant à tendre les bras vers le ciel. On l'entrava à une poutre apparente au plafond, de façon à ce qu'elle se retrouve à peine en équilibre sur ses pieds. La personne qui l'avait attachée n'était autre qu'Isis, la Maîtresse, sa Maîtresse. Les spectateurs s'écartèrent, faisant un rempart autour des deux jeunes femmes. Non loin d'elles, une sorte de table, assez haute, un guéridon sur lequel plusieurs objets étaient disposés dont, notamment, un petit bol rempli de plumes et la traditionnelle badine.

Isis tournait autour de sa soumise, comme un fauve, laissant ses talons faire craquer le parquet. Habillée de façon simple et assez dénudée. Un soutien-gorge et un string assorti, dans un vinyle stretch noir, collant parfaitement à sa peau. De belles cuissardes montant jusqu'à mi-cuisses avec des talons donnant une impression de jambes vertigineuses. Ses cheveux tirés à l'extrême, attaché d'une queue de cheval haute. Elle avait tout de la dominatrice clichée. Celle que l'ont voit dans les parodies télévisées.

Arrivée au niveau du guéridon, elle se saisit d'une plume blanche et soyeuse. Sa main vint alors à la rencontre de la peau d'Irina, laissant glisser avec lenteur le duvet sur ses omoplates. Elle fit le tour de sa soumise, passant à divers endroits, faisant frissonner la peau d'albâtre. Irina commença à se cambrer pour échapper aux chatouilles. Isis l'agaçait, irritait ses sens. Lorsque celle-ci s'avançait, la plume allait à sa rencontre pour la faire reculer. De son autre main, la dominante s'était saisie de la cravache. Sans prévenir, elle l'abattit sur la rondeur de ses fesses. Irina cria et se cambra avec force. Aussitôt, comme pour cajoler la peau meurtrie, la plume vint se poser sur la rougeur. Et Isis reprit sa séance de caresses. Un moment. Attendant que le souffle de la russe se calme. Et la badine claqua de nouveau, un peu plus fort, laissant une zébrure. Un autre cri et elle se cabra une nouvelle fois.

Le petit jeu dura de longues minutes. Irina ne savait plus dans quel sens se tordre pour échapper à la morsure du fouet et à celle de la plume devenu au fil du temps une nouvelle ennemie. Son corps et son esprit s'emballaient. Criante au début, à présent elle répondait par un gémissement à chaque nouveau coup de fouet. Isis lâcha la plume qui alla virevolter au sol. Elle passa sa main sur l'intimité de la jeune femme. Un doigt entra dans l'antre humide alors que ses fesses étaient toujours fouettées. Isis ne bougeait pas son doigt, Irina faisait elle même les va et vient au rythme de la badine. Elle se tordit frénétiquement dans ses liens, arque boutée entre plaisir et douleurs. Ses hanches dansant follement d'avant en arrière et elle feula son plaisir, tête renversée, les jambes tremblantes, le corps irradié par une volupté incandescente. En cet instant, elle ne s'appartenait plus. Et l'orgasme, aussi soudain que violent, l'emporta.

Isis arrêta de la battre et se rapprocha d'Irina. Intérieurement, elle était ravie de voir son amie, car elle l'était, avoir un tel plaisir. Mais, ce n'était pas dans l'ordre des choses. Isis devait remédier à un petit oubli. Pour commencer, sa main libre vint caresser les cheveux dorés, avec douceur, comme on caresse le doux pelage d'un animal et elle retira le bandeau pour que ses yeux s'ouvrent sur ceux qui la voyaient haletante.

- C'était bon n'est ce pas ? Tu as aimé...cela s'est vu.

Un rire s'éleva autour d'elles. Les spectateurs avaient pu remarquer à quel point la jeune russe s'était laissé aller. Et d'un coup, Isis cessa ses douces faveurs. Elle saisit les cheveux d'Irina et tira sa tête en arrière, la cravache à quelques centimètres de son sexe.

- Tu n'es qu'une vilaine fille...n'as tu pas omit quelque chose ?

Irina comprit de quoi il s'agissait. Elle avait prit son plaisir, sans demander l'autorisation d'Isis, chose qui n'est pas de bon ton dans le BDSM. Elle planta alors ses yeux, à présent humides, dans ceux, imperturbablement clairs et brillants, d'Isis.

- Je vous en prie...pardonnez moi...je ne le referai plus...

La dominante secoua la tête de dépit. Une nouvelle fois, la cravache cingla l'air dans un sifflement, mais cette fois, elle s'abattit sur le sexe engourdit par le plaisir. Encore une fois et encore...

Isis désigna un homme dans l'assemblée, un homme rustre. L'élu grogna et saisit son sexe bandé, le positionnant contre l'entrée de l'intimité d'Irina. Il la saisit par la taille, la serrant sans douceur. Et poussant avec un han de bûcheron, il enfonça son membre d'un coup, de toute sa longueur dans le sexe offert. Irina cilla et se tendit, avant de céder. Alors, plongé en elle, il se mit à aller et venir avec force, la défonçant à grands coups de reins, la baisant avec la puissance et la bestialité qui lui étaient propre. La soumise se débattait, criait, hurlait...si fort qu'Isis remercia le ciel d'être à bonne distance des oreilles indiscrètes du voisinage...

Isis savait parfaitement ce qu'elle faisait. Elle savait jusqu'où elle pouvait aller avec cette soumise. Un mot, un seul mot sortant de sa bouche et Isis stopperait tout. Peu après leur rencontre, il y a près de deux ans, elles avaient toute deux convenu d'un mot magique, connu d'elles seules, celui qui signifiait que le jeu devait s'arrêter. Une précaution, au cas où le jeu de torture cesserait d'être un jeu. Jamais pendant ces deux années Irina n'avait eu à le prononcer. Jamais Isis n'avait perdu sa confiance.

Alors finalement, dans cette histoire, celle qui tire les rênes...est-ce vraiment Isis ?
« Modifié: mercredi 12 octobre 2011, 19:45:07 par Maîtresse Isis »

Meghann

Dieu

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV à déterminer]

Réponse 1 mercredi 12 octobre 2011, 15:53:11

Amusantes petites choses. Elle qui s'était autorisée à prendre des vacances un peu trop souvent à son goût avait finit par se retrouver... sur terre. Elle y avait même son temple, et même -foutues répétitions- si elle perdait la plupart de ses pouvoirs, elle restait bien supérieure à ces petites choses pathétiques qui prenaient leur bonheur sur le malheur des autres, les humains. Ce qui l'énervait, sur terre, par rapport à Terra, c'est que si dans cette dernière l'inégalité entre les races et autre était vraiment présente, au moins ils ne se cachaient pas derrière une hypocrisie qui aurait mérité de les étouffer. Alors que sur terre, cachés derrière leurs sourires, les compliments creux qu'ils donnent tout le long de la journée, les nouvelles qu'ils prennent pour s'enquérir de la santé des autres ou de la famille alors qu'ils n'en ont strictement rien à faire, les humains prennent leur pied en foulant le corps de leur congénères. Foutus humains. Mais dans ce lot d'immondices, certains sortaient du lot, Meghann arrivait aussi à l'admettre, généralement, celles-ci venaient à son petit temple, et au bout de longs mois, ou années, elles devenaient un de ses disciples. Encore fallait-il que les jeunes femmes qui voulaient atteindre ce rang tiennent le coup, aussi bien moralement (chose très importante pour la déesse de la paix) que physiquement (chose.... presque aussi importante pour la déesse de la paix), puisque selon la déesse rousse,l'impuissance est un pêché.

Mais bon c'était ainsi, et pour les quelques personnes qui en valaient la peine,elle passait parfois du temps sur terre, essayant de fermer les yeux sur ce qui se passait, essayant de ne se concentrer que sur son entrainement, ou pour répondre de manière indirecte à ceux qui venaient lui poser des questions, car à part ses disciple, personne ne la voyait. Elle restait "la figure sombre et flamboyante derrière le rideau de bambous fins". Mais même derrière cela, elle ne restait pas inactive, s'entrainant sans cesse, répondant en même temps,surveillant aussi quelques coins de Terra, pour voir s'il fallait agir ou non,et ainsi de suite. Puis le soir vint, le soir... C'est amusant comment l'on peut donner des mots à des choses qui n'importent pas du tout, le soir ne voulait rien dire, la nuit non plus, c'était un simple passage, et encore, pour elle,cela pouvait bien être toujours le jour, ou l'inverse, selon ses envies, mais là elle était seulement sur terre, donc, "le soir" allait très bien. Donc,disais-je, le soir vint, et avec lui, la libération des disciples fatiguées, et avec lui, la possibilité de s'intéresser un bref temps à autre chose. Et quelle chose ! Alors qu'elle laissait son esprit divague sur le japon -il faut voir les choses en petits parfois- elle vit une situation tout a fait ... répugnante.  Et encore, elle était moins polie dans ses pensées. Des hommes autour de deux femmes, l'une attachée, violée d'une manière abjecte, et l'autre debout, fière qui semblait l'instigatrice de tout cela. Et autour les autres hommes ne faisaient pas un geste. Pathétiques humains !

Et voilà. Quoi de plus simple que d'énerver cette déesse ? Montrer lui un jeu -consentant ou non- mettant en scène une situation d'inégalité, de violence injuste, et hop, vous avez une Meghann en colère. Dans la nuit, ses cheveux se mirent à flamboyer. Dans la nuit, l'éclat de sa lame apparu, et dans la nuit, la déesse commença à voler en direction de cette maison. Si elle avait été sur Terra, elle aurait sûrement découper toute la maison, voir la ville, mais elle n'y était pas, et ses pouvoirs étaient loin d'être ce qu'ils étaient normalement. Du coup elle dû se contenter de défoncer littéralement la porte, la faisant disparaitre en une multitude de morceaux, avant d'entrer dans cette maison de débauche et d'injustice. La déesse, contrairement à son habitude n'était pas dans son haut, avec la veste en cuir, la cravate et la "mini-jupe",elle ne s'étaient même pas changé après le temps passé au temple... Elle apparu donc dans un ensemble légèrement -pour elle- plus contraignant, les couches de vêtements s'étant d'un coup multipliées. La figure de porcelaine avait perdu son impassibilité de la journée et s'était brisée pour révéler la colère qui emplissait Meghann, ses vêtements -j'y reviens !- étaient donc composés de plusieurs couchent de tissus empilés les uns sur les autres, pliés de manières compliquées et le tout étant attaché par une lourde ceinture qui était composé.... d'une unique pièce qui entourait plusieurs fois ses hanches. Mais malgré cet ensemble qui aurait du restreindre ses mouvements, rien. Elle paraissait aussi naturelle que si elle portait une minijupe, qu'il faille faire des petits pas ? Et bien soit, il suffisait d'en augmenter le nombre, ce n'était pas bien compliqué. C'est ainsi donc qu'elle arriva dans le hall, son sabre en main. D'un geste les personnes qui la virent furent assommés. Elle n'était pas sur terre pour tuer, normalement, et si cela se savait... Elle se ferait encore disputer.

Et rapidement, ses getas frappant le sol de manière vives et rapprochées elle se dirigea vers cette salle où elle avait eu sa vision. Découpant une fois de plus méthodiquement la porte -même si cela avait duré une seconde, tout au plus-,elle fit enfin irruption dans cette scène dont la dirigeante était cette femme. Mais avant de s'occuper d'elle, il y avait plus important. La pauvre femme blonde attachée. Arrivant toujours aussi rapide à ses cotés, elle coupa les liens qui la retenaient au plafond avant de faire s'évanouir d'un coup l'homme qui était en train de la violé si sauvagement. Replaçant d'un mouvement de tête sa chevelure rousse couverte de flammes qui ne brûlaient ni ne chauffaient, les laissant retomber en cascade de feu dans son dos, elle plaça la pointe de sa lame sur le cou du porcs qui avait osé faire ce qu'il avait fait, mais elle ne l'enfonça pas vraiment, préférant observer l'Isis de ces lieux, la foudroyant du regard, déversant sa colère, elle l'apostropha, prête à donner la mort dans ce lieux de débauche tenant de son bras libre la soumise contre elle. Elle venait sûrement de gâcher la "fête", d'être un élément imprévu assez compliqué à gérer dans ce temple de plaisir où tout devait être maîtriser par celle qui dominait.

"Toi ! " dit-elle en direction d'Isis, donc. "Expliques moi ce qui vient de se passer ici, jusqu'à ce que j'intervienne, pourquoi même sur terre, des gens continuent à agir comme s'ils n'étaient que des bêtes... Et, pauvre petite chose, tu as bien intérêt à avoir une explication convaincante, je ne veux pas tuer cet homme, ni cette assemblée, ni vous, d'ailleurs..."

Voilà, c'était dit. Voilà, c'était fait. La menace, la demande, la raison expliquée de manière plus ou moins claire, elle avait de son mieux ! Meghann n'était pas vraiment réputée pour être une bonne diplomate, et elle pensait, en plus, que tout acte qui réduisait un des deux partis -ou plus- à l'état d'objet,ou autre, devait être simplement et purement détruit. Mais ceci s'appliquait normalement que sur Terra... une petite divergence n'était pas grand chose...n'est-ce pas ?

Maîtresse Isis

Humain(e)

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 2 jeudi 13 octobre 2011, 22:06:49

La jeune russe était au bord de l'asphyxie, l'homme continuait de la besogner comme la dernière des catins. Des mots s'échappaient de la gorge de l'homme, quasiment incompréhensibles. On pouvait y distinguer des salope, putain. Il se déchaînait sur elle, transpirant, faisant claquer son ventre contre le sien. Isis ne cessait pas de torturer la pointe de ses seins, jouant avec son bouton de plaisir, la faisant se tordre, se cabrer vers elle. Irina fut traversée par des ondes de douleur comme par des milliers de morsures d'épingles, sensation qui se répandit dans tout son être comme un feu brûlant. Le feu était un incessant picotement qui incendiait sa chair, bousculait ses nerfs. Elle haletait.

Isis vit ses yeux rouler dangereusement. Prestement elle cessa de la fouetter, la laissant reprendre pied. Elle se recula, pour laisser l'acte se finir sans elle. Ils n'avaient plus besoin de sa présence. L'homme s'enfonçait encore et toujours en elle, ses mouvements devenaient presque insoutenable pour la jolie blonde. Elle finit par se cabrer plus fortement, l'air ne put sortir de ses poumons pendant un instant avant d'être relâché dans un cri. Un cri non pas de douleur, mais bien d'un nouvel orgasme, violent et résonnant dans tout son être. Voyant sa partenaire au paroxysme de son plaisir, le sien monta en flèche pour se libérer...mais il ne parvint jamais à cet instant. Une furie, une femme aux traits sévères et d'une véritable violence venait de le faire taire. L'assemblée se figea, que se passait il ?

Irina sombrait peu à peu dans un gouffre d'épuisement se mêlant aux vagues persistantes de son plaisir ; elle flottait dans une nuit étrange, cotonneuse. Son corps était parcouru de frissons, agité de spasmes et sa respiration peinait à retrouver une cadence normale. Dans cette semi conscience, elle se sentit soulevée par une personne qui la colla à elle. C'est en entendant sa voix qu'elle comprit que quelque chose n'allait plus. Elle ouvrit les yeux, cherchant Isis du regard. Ses yeux noirs était voilé par l'inquiétude, et Irina fut immédiatement plongé dans le même état. Regardant mieux la scène qui se tenait autour d'elle, elle vit l'homme qui venait de la besogner allongé, dans un état léthargique. Elle poussa un cri de stupeur. Elle se rendit compte ensuite qu'elle était tenu par des bras inconnus, ceux d'une femme. Tournant enfin la tête vers elle, elle vit cette chevelure de feu. Le démon venait de la capturer. Mais bien plus important dans tout ça...

- Je vous en supplie, je ferai tout ce que vous demandez, mais par pitié, laissez mon époux en paix...

Car bien sur, l'homme qui était au pied de la déesse était bien le mari de cette pauvre femme qui à présent exprimait de véritable supplication. Si Isis l'avait choisi lui parmi tant d'autre, ce n'était pas exactement par pur hasard. Qui mieux que l'être qui vous aime pour s'occuper de vous ? Ils se connaissaient si bien tout les deux. C'était leur plaisir à eux, un moment qu'ils s'accordaient dans leur vie effervescente. Ce soir, ce plaisir avait été rompu, et d'une bien cruelle manière. Sous les yeux des convives d'Isis, une femme, se voulant bras de justice, venait de mettre dans les yeux de la russe une effroyable peur, celle de perdre son amour.

Personne n'osait agir. Si cette femme n'avait été qu'une simple femme, elle aurait été maîtrisée et la police s'en serait chargée. On est jamais à l’abri d'un fou. Néanmoins, celle là n'était pas qu'une femme, elle était bien plus que ça. Bien entendu, personne ne pouvait savoir qu'elle était une déité. Seule sa flamboyante chevelure montrait qu'elle venait d'un autre...monde ? De l'enfer très certainement. Qui oserait s'imaginer, en voyant une telle démonstration, que la paix était son élément de prédilection...Isis avait peur elle aussi. Elle s'inquiétait pour ses amis aux prises avec la femme armée. Il fallait trouver un moyen de la calmer, qu'elle libère les deux personnes sans leur faire de mal.

Il faut bien se rendre à l'évidence, il y a un malaise des deux cotés. Ni l'un, ni l'autre n'a comprit les intentions de son opposant.

- S'il vous plait, ne vous emportez pas ainsi ! Ne faite pas une chose qui serait irréparable. Mes amis n'ont rien fait de mal...personne ici n'a de choses à se reprocher au court de cette soirée. Je ne vois pas ce que vous entendez par "agir comme des bêtes". Il n'y a rien de répréhensible dans nos actes, la seule personne ici qui soit en tort, c'est vous.


La dernière phrase était peut-être en trop, la dame était peut-être susceptible. Isis s'en mordit les lèvres. Cependant, c'était que pur vérité. Elle était dans l'erreur, et plus tôt elle s'en rendrait compte, plus tôt l'assemblée serra heureuse. Que devait dire la pauvre Isis face à une entité telle que celle sous ses yeux, comment peut réagir un simple humain face à elle ? Elle n'en avait aucune idée et avait parlé un peu hâtivement, la peur nouant son estomac.

- Vous êtes chez moi ici, relâchez mes amis et je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous satisfaire, je répondrai à toutes vos questions, je prendrais leur place...


Les larmes coulèrent sur le visage d'Irina. Elle était déjà éprouvée par son dernier effort, alors cette démone était la goutte d'eau. Elle tentais tant bien que mal de se dégager de son étreinte, sans succès. Elle tenta également de repousser l'arme qui visait si bien son amant. Isis retenait les siennes de larmes, ne voulant pas rajouter à la scène déjà bien mélodramatique. Autour d'elles, le reste des invités priait pour leur salue, d'autre voulaient s'enfuir discrètement pour échapper à la mort que leur prédisait Meghann.

Meghann

Dieu

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 3 samedi 15 octobre 2011, 21:02:17

Tenant ce qu'elle pensait être la victime d'un viol et sûrement d'un enlèvement de son bras droit, elle ne bougeait pas. Le poids qu'était cette femme pour elle était négligeable, une plume... et encore. Figée comme une statue, l'assemblée restait aussi immobile qu'un tableau, c'était magnifique. Un instant de peur et d'incompréhension la plus totale. Cette dernière chose se voyait manifestement dans chaque camp, même si chez Meghann ce sentiment était pour chaque être oppressant d'autres, et que si l'on rajoutait une pincée de colère, cela donnerait... Ce qui était en train de se passer en ce moment même. Sentant que la russe commençait à se réveiller, reprendre conscience de ce qui l'entourait, Meghann ne bougea pourtant toujours pas, la gardant contre elle, avec précaution, fixant toujours les yeux de la maîtresse de ces lieux.

Le cri ne la dérida pas d'un poil, tandis que les paroles firent parcourir un frisson discret dans le dos de la déesse, ses flammes se ravivant. Frisson de colère ou de peur -de s'être gourée-, elle ne savait pas elle-même, mais toujours elle ne réagissait pas. Elle attendait simplement que la femme devant elle, qu'elle avait questionné réponde à ses questions, et éclaircissent la situation, qui en avait bien besoin. Et lentement, elle laissa ses cheveux s'éteindre peu à peu, les flammes se réunifièrent pour former une mèche, puis deux, puis toute sa chevelure redevint faite de cheveux roux. Et ses yeux, finir par retrouver un éclat plus doux, la colère non maîtrisée était un prélude à la fugue qu'était le chaos, et si les voix de ce dernier n'étaient pas maintenu sous un contrôle strict, la paix ne pourrait être maintenue. Certes il aurait été plus simple de les tuer tous sans se poser de questions, elle avait souvent fait ainsi après tout, mais là, elle avait envie de prendre son temps. Ce n'était pas la première fois qu'elle le faisait, ce ne serait sûrement pas la dernière fois, d'ailleurs. La tension qui pouvait émaner de la déesse diminua fortement, laissant juste la menace de l'arme, en fait.

Que cet homme soit son mari ou non, cela n'importait pas. Même plus, cela empirait la situation à ses yeux. Un mari qui osait faire cela à sa femme aurait mérité d'avoir la jugulaire tranchée, et que son sang aille salir le sol, c'était tout ! Et pourtant elle restait comme cela, sans considération pour l'être humain qui gisait à ses pieds. Et enfin, l'Isis prit parole. Et quelles paroles. Des paroles humaines... Enfin, elle aurait dû s'y attendre, même si elle avait espéré autre chose. Quoi donc ? Elle ne savait pas elle-même. Mais certainement pas "ça". Et la voix de la déesse résonna une seconde fois dans la salle, un sourire légèrement méchant trainant sur ses lèvres.

-Il est vrai que si je disais que j'étais parfaitement calme, ce serait un mensonge. Cependant, prendre une vie n'est en rien irréparable. J'en sais quelque chose, petite femme. Je ne réagirais cependant pas aux autres stupidités qui passent entre vos lèvres, et ce que j'attendais, c'était des explications. Et non pas un flot d’ineptie qui finissent même par m'accuser d'être en tord. Néanmoins, votre franchise est amusante.

Elle la laissa continuer avant de reprendre directement.

-Les relâcher, vous dites ? Et bien soit. Je plierais pour une fois ma divine volonté pour accéder à votre désir. De toutes façons, ce n'est pas comme si je ne pouvais pas les retrouver... Quant à prendre leur place, ils ne l'ont toujours pas perdu. Qu'ils soient ici, ou ailleurs, humaine.

"Humaine"
répéta-t-elle en un murmure. Oui, il fallait qu'elle se contrôle. Rare étaient les humains qui croyaient en des déités qui ne se faisaient que trop rares dans leurs actions "bénéfiques", car oui, tous ces imbéciles de dieux du chaos, et ainsi de suite qui ne pensait qu'à foutre le désordre dans ce qu'elle construisait avec une patience... inexistante, ceux-là, on les voyait bien. Ou du moins, on voyait le résultat de ce qu'ils faisait -n'est-ce pas, cher Arès. Toujours est-il qu'il ne fallait pas mettre la terre sens dessus dessous, sinon elle se ferait encore disputé par l'tonton Zeus. Vieux crouton, qui passait son temps à sermonner les autres dieux. Mais bon, là n'était pas la question, pour l'instant, et que ce que l'autre vieux faisait, elle pourrait le voir plus tard. Et elle reposa son fardeau doucement, avec une infinie douceur.

-Voilà, je les laisse partir, ainsi, un des problèmes sera réglé, mais n'oubliez pas ce que je vous ai dit quant à la nécessité de leur présence pour que je fasse mon office. Pour le reste, je sens que nous allons avoir une... Oui, une longue conversation. Enfin, tout dépend de vos réponses en fait.

Lachant son arme, celle-ci disparu immédiatement comme si elle n'avait jamais été là, et Meghann jeta un bref regard aux autres personnes présentes avant de rester sur l'Isis, attendant qu'elle leur fasse signe de partir. Une fois que cette chose fut faite, que ces lâches furent parti, elle reprit parole, cette fois encore, plus calme qu'avant, modèle de sérénité... complètement de ce qu'elle était en entrant dans cette "maison" en fait. Pour elle, maintenant qu'elle était sûre de pouvoir punir au moins quelqu'un, et apparemment, c'était elle l’oppresseur et celle qui avait créé ce viol -elle n'en démordait pas- , elle avait enlevé toute colère de son esprit. Et une dernière fois, elle reprit parole, sa voix s'étant un peu plus amplifiée, mais largement plus posée qu'auparavant.

-Je suis Meghann, déesse de la paix, l'imposant aux pauvres chiens qui le méritent. Mais ne vous offusquez pas de mes mots, ils ne vous concernent pas encore. Enfin, ils ne vous concerneront plus si votre explication quant à vos actions concernant la femme qui était attachée ici sont satisfaisantes ou non. Et à moins que vous ne vouliez discuter ici... Je vous suis où vous voulez.

Et elle se tut, laissant ses lèvres closes sans qu'une respiration ne vienne troubler quoi que ce soit chez elle, toujours fixée sur la dernière humaine restante.

Maîtresse Isis

Humain(e)

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 4 dimanche 23 octobre 2011, 19:13:01

Irina se senti déposée au sol, enfin libre. Sa première réaction fut d'aller vers son mari pour vérifier qu'il allait bien. Elle jeta ensuite un dernier regard vers Isis, qui lui fit signe qu'elle pouvait partir. Entre le soulagement de sortir du champ de vision de cette furie et l'inquiétude de part ses dernières paroles, l'assemblée se dirigea sans un bruit vers la sortie. Isis ne fut pas rassurée. La jeune femme avait bel et bien libéré ses amis, mais parlait encore et toujours de leur laisser une épée de Damoclès au dessus de la tête. C'était injuste. Cette femme la mettait clairement mal à l'aise, et l'insupportait. Cependant, elle remarqua  une chose. Elle se disait Déesse, Déesse de la Paix, et semblait si...ignorante. Oui, elle ignorait dans quoi elle avait mit les pieds et cela devenait très intéressant.

- Je vois. Déesse de la Paix. Ma foi, vous avez du vous tromper de vocation. Je vous en prie, suivez moi.


Elle aurait pu sembler plus désemparée de découvrir qu'une Déesse était sous son toit, mais le véritable désemparement venait de cette menace, cette menace qu'elle voulait étouffer. Ouvrant la marche, Isis quitta ce lieu de débauche pour la conduire dans un autre salon. Elle profita de son passage pour héler un de ses serviteurs pour s'assurer du bon départ et de la bonne santé de ses invités. Elle lui demanda de faire  un dernier service avant de le congédier. Elle voulait que sa maison soit vide. Que nul ne trouble leur discussion. L'homme acquiesça, non sans protester quant à la dangerosité de la situation. Isis reprit sa marche, faisant claquer ses talons conter le sol, ses mouvements vifs appuyant plus fortement que d'habitude sur la parquet. Une forme d'empressement. Il fallait maintenant expliquer ses activités à Meghann, puisque c'est ainsi qu'elle se nomme. Il fallait trouver les bons mots, la tournure qui rendrait justice à ses jeux. Fort heureusement, Isis est d'une patience d'ange et aime montrer aux autres.

Elle convia gracieusement son invité à entrer dans le boudoir. Un endroit respirant le calme et la douceur. Un écrin où elle vient se reposer, une bulle dans sa vie un peu trop mouvementée. Elle présenta un sofa confortable pour que la Déité puisse se mettre à l'aise. Pendant que celle ci s'installait, elle prit dans un placard une longue robe de chambre d'un noir opaque qu'elle passa par dessus ses vêtements de dominatrice. Elle desserra aussi les liens qui maintenaient sa crinière. Le jeu était terminé, le déguisement devait s’effacer. Sur une table devant le sofa, le serviteur vint déposer une théière d'où fumait un thé blanc aux senteurs d'orient et deux tasses. Il se retira pour laisser les femmes seules et, comme promis, ne plus revenir de la nuit.

- Ce que vous avez vu est ce que tout le monde appelle du sadomasochisme. N'en avez vous jamais entendu parler ?

Ce serait étrange pour une divinité, du moins dans les croyances populaire, un Dieu sait tout, voit tout et peut tout. Elle servi le breuvage et en proposa à son invité surprise.

- Dans ce milieu si particulier, qui touche à ce que nous avons le plus souvent au plus profond de nos êtres, dominant et soumis ont une relation très forte. Elle est faite de respect, de plaisirs et de confiance. Sans ces trois ingrédient, rien n'est possible. Je suppose que de votre point de vue, vous pensez que j'aime faire mal au autres, que je suis...une tortionnaire. Le but à atteindre dans nos séances est bien différent de cette version. Nous ne voulons pas faire mal. Ce que nous recherchons c'est, avant tout, le plaisir, c’est faire naître dans la douleur dans la soumission, le plaisir, le plaisir tant physique que psychologique du partenaire.


Isis ne savait pas si les mots percuteraient dans le bon sens la Déesse. Si elle allait comprendre ses motivations. Elle répétait souvent le même mot : plaisir. Il représentait sa vision de cet art trop décrié. Certaines personnes jugent sans même connaître, juste parce que le nom fait peur. Sadique. Masochiste. Beaucoup n'y voit là qu'une déviance impie. Un acte barbare fait pas des gens qui n'ont pas de considération pour leurs semblables, des esclavagistes en somme. Tout comme Meghann semblait le percevoir en cette nuit.

- Ce que vous avez vu ce soir avec Irina c'est... Lui faire franchir les paliers du désir, éprouver sa résistance, abattre ma cravache sur elle, mes mains, jouer de sa peur, de ses désirs, de ce qu’elle craint, pour faire naître en elle toute une palette de sentiments, d’émotions. Cela est mon plaisir. Faire tout cela, sans que ma partenaire y prenne du plaisir, humilier pour humilier, faire mal pour faire mal, me semble tellement loin de ce que je suis, de ce que je ressent, que cela me parait inconcevable.

Ce n'était pas si simple d'expliquer. Peut-être encore moins à comprendre. Ce soir là, tout ce que voulait  Isis, c'était que la Déesse comprenne que le mal n'était pas forcement mauvais. Qu'il n'était pas toujours facteur de mauvaises intentions. Une idée lui vint, une idée qui rendrait les choses plus simples, plus éloquentes. Une idée qui n'allait peut-être pas être du goût de la déesse.

- Mais tout cela, même si je vous le racontai pendant des heures, sans y avoir vous même goûté, vous ne pourriez réellement l'appréhender...

Une invitation déguisée. Une insinuation. Le tout était de voir si la jeune femme allait avancer vers elle ou reculer.

Meghann

Dieu

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 5 vendredi 28 octobre 2011, 11:28:58

Le regard glacé de Meghann resta fixé sur l'Isis tandis que les invités quittaient silencieusement la maisonnée -qu'on aurait très bien pu appeler manoir, voir même château, selon la déesse. Mais en elle-même, elle brûlait de châtier dés maintenant tous ces imbéciles qui avaient osés se comporter ainsi. Que celle qui avait été attachée et violée fusse la femme de celui qui avait fait cet acte horrible ne changeait rien. Il aurait dû mourir, elle avait toujours fait ainsi après tout. Mais non, elle ne les regardait même pas. La déesse rousse savait pourtant que dés qu'ils auraient franchi la porte de ce magnifique bâtiment, elle les aurait déjà oubliés... Zut. Au pire, si cela tournait mal, et qu'elle n'acceptait pas les explications de la maîtresse de ces lieux, elle pourrait toujours demander à un des dieux de l'olympe pour retrouver ceux qui avaient fauté. Oui, c'était encore la meilleure solution.   Soulagée, maintenant que ce léger problème était résolu, elle haussa rapidement un sourcil alors que la femme en face d'elle venait de remettre en cause la façon même qu'elle avait de faire son boulot. Qu'elle fut calmée était une chose, qu'elle accepte de telles paroles en était une autre.

-Ma petite jeune humaine, il y a quelque chose que vous ne devriez pas oublier. Je suis une déesse. J'ai été créée dans un conflit, et dans le but de les arrêter. Car oui, dans la mort, il ne peut y rester que la paix. Si conflit il y a, il suffit de se débarrasser d'un des deux partis, généralement, je détruis celui qui a commencé, ou celui qui a, selon moi, les plus mauvaises raisons, et hop, il n'y a plus de guerre. Plus de cris, plus de pleurs. La paix. Et si celle-ci était partout... Et bien, je n'aurais plus rien à faire, simplement. Je ne tues pas pour le plaisir, je ne suis pas un de ces stupides dieux du chaos, si vous voulez.

Elle poussa un long soupir et finit par la suivre, son regard s'attardant sur la décoration de la maison, et le pouvoir qu'avait la jeune humaine sur ses serviteurs. Heureusement, elle était encore assez calme pour distinguer serviteur et esclave, et elle ne fit donc rien de regrettable lorsque  l'homme fut finalement congédier pour la soirée. Amusant. L'humaine pensait-elle que cette explication allait durer toute la soirée ? Cela devenait presque intéressant, en fait. Et hop, la marche reprit. Son regard allant à droite à gauche, elle ne se fiait qu'au bruit des talons de l'Isis pour se guider, ou en jetant parfois un coup d’œil devant elle.

Et enfin, les deux femmes arrivèrent dans un autre salon. Si Meghann pouvait apprécier quelque chose ici -qu'elle pensait, pour l'instant, du moins- c'était bien ce salon. Enfin le calme, et une sorte d'harmonie et d'équilibre. Ce qui changeait bien de l'autre salon où se trouvait cette assemblée malfaisante, plus tôt. Meghann enleva sa veste de cuir pour la poser sur le dossier du sofa, bien précautionneusement, avant de s'y installer, de tout son long. Confortable, elle ne pouvait le nier. Les humains faisaient de bonnes choses parfois, et elle comptait déjà installer un tel meuble dans son temple à elle. C'était quand même vachement plus confortable que ce qu'elle avait, elle. Entre la pierre, et la simplicité du reste... Oui, un sofa était vraiment bien. Allongée, donc, elle n'eut pas un regard pour le corps ou le visage de la dominatrice, elle ne s'était jamais intéressée à de telles choses, faute de temps.

-Je n'en ai jamais entendu parler, non. Ou plutôt, je n'ai jamais eu le temps de m'attarder sur les stupides paroles humaines. Notez que je parle des paroles humaines, et non de ce ... sadomasochisme.Je veille sur plus d'un monde, et les conflits que je dois arrêter sont présents par milliers. Je ne peux pas tout faire, et je n'ai pas l'envie de tout faire. Peut-être que je ressemble à un certain dieu des lapins... peut-être. Mais bon, je n'en suis pas encore à ne rien faire du tout pour mes protégés. Et qu'on ne me compare par à ce vieux Zeus non plus. J'dois être la seule à bosser, en fait... Toujours est-il que non, je ne me suis jamais attardée sur les paroles humaines, quand cela ne concernait pas un conflit que je résolvais.

Et maintenant venait l'explication de la jeune femme. Meghann fronçait brièvement les sourcils presque à chaque mot, le tout étant un peu hors de sa possibilité de compréhension... ou plutôt d'acceptation. Dominant, soumis... Quand on avait veillé très longtemps sur Terra, ces mots n'avaient plus du tout la même signification. C'était maître, esclave. ou maître, chose, truc, objet, jouet. Respect ? L'esclave se devait d'en avoir pour son maître d'après ce qu'elle avait pu entendre. Plaisir, toujours en sens unique. Confiance ? Il n'y en avait que si l'esclave était complètement brisé et que toutes pensées néfastes lui était enlevé. Voilà comment se traduisait les paroles de  l'Isis dans la tête de la déesse, et pourtant, elle n'avait toujours pas coupé la tête de cette imprudente. Et à partir du moment où la déesse n'avait jamais connu le plaisir dont la jeune femme parlait, le fait de pouvoir le faire naître de la douleur et d'une relation de domination-soumission, cela lui était complètement hors de portée, en effet. Oh, si seulement Meghann pouvait lire dans les pensées de l'Isis, elle pourrait confirmer aisément que c'était ce qu'elle pensait en effet. Des esclavagistes. C'était comme cela qu'elle voyait la chose. Il était inconcevable qu'une personne se mette dans une telle situation d'elle-même. Et juste après que son hôte ait finit de parler, elle reprit parole.

Éprouver sa résistance ? Rien de plus simple. Mettez la sur un champ de bataille, œuvrant pour la paix. Je ne parle pas de ceux qui se battent, mais d'être extérieurs qui résolvent quelques conflits. Vous voulez vraiment éprouver sa résistance ? Alors faites la s'entrainer, dans un Art, jusqu'aux limites de la condition humaine, et là, vous verrez jusqu'où elle  peut aller. Ce n'est pas en frappant quelqu'un, "abattre votre cravache sur elle", comme vous  dites, que vous réussirez à lui faire dépasser des paliers ! Et croyez moi, que votre relation ... de domination et soumission ne soit qu'à sens unique...  Cela arrive très souvent, et même est monnaie courante sur un des mondes sur lequel je veille. L'esclavage.

Cela recommençait, la déesse s'énervait... Les cheveux recommencèrent un bref instant à s'enflammer, toujours sans rien brûler, bien sûr. Pourquoi était-elle encore ici, bon sang ! Car cette humaine était intrigante. C'était ça. Elle avait quelque chose que la déesse ignorait, et qui était en train de fausser son jugement. Et ceci était inacceptable. Le jugement d'une déesse se devait d'être parfait. Il l'avait toujours été, après tout. Mais quand l’Isis pris parole à nouveau, les cheveux redevinrent ce qu'ils étaient, n'émettant plus les flammes dansantes.

-Vous voudriez me faire tester cela, si je comprends bien...

Elle leva la tête vers le plafond, laissant son regard s'y égarer un instant. Elle n'était plus dans son domaine et... était un peu désemparée, en effet. Elle voulait mettre fin à cette mascarade, coupant ainsi court à ses doutes, mais elle hésitait. Trancher dans le vif avait toujours été la meilleure solution. Du moins, la plus simple. Mais là... Pourquoi pas. Oui, pourquoi pas.

-Et bien, jeune humaine, je vais accepter cette expérience. N'oubliez simplement pas qui je suis, et ce que je peux faire...

Quoi que sur terre mes pouvoirs soient franchement risibles. J'accepte de gouter à ce... sadomasochisme.

Voilà, c'était dit. Pour Meghann, elle avait jeté ses dés, et il ne restait qu'à observer le résultat. Curieuse ? Oui. Inquiète ? Non. Craintive, non plus. Mais elle devait s'avouer qu'elle avait une boule dans la gorge. De l'anxiété peut-être. Elle ne voulait pas trancher le corps de cette jeune femme, c'était un fait. Elle espérait donc que cette dernière ne faillirait pas dans cette nouvelle expérience en terrain inconnu pour la déesse.

Maîtresse Isis

Humain(e)

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 6 vendredi 04 novembre 2011, 18:02:47

Voilà que la jeune déité en venait à se...prélasser comme un chat dans un de ses sofas. En voilà une qui, mine de rien, goûtait au choses agréable. Au moins elle avait  un certain sens du touché, c'était déjà ça. Isis regardait l'intensité des paroles de Meghann, regarder était le bon mot. Elle pouvait voir l'humeur de la déesse traverser ses cheveux. Les faire devenir tempête de feu. C'était impressionnant et d'une certaine manière, du plus bel effet sur la jeune femme. Peut-être que la déité ne s'intéressait pas aux corps des autres, mais Isis, elle, savait apprécier ce que la nature offrait. Et la jeune femme qu'elle avait sous les yeux était de toute beauté. Une beauté parfaite selon les critères humain. Cela devait être normal pour les Dieux d'avoir un physique avantageux. Elle savourait le thé que Meghann délaissait, peut-être que les Dieux n'avait nul besoin de se restaurer. Ecoutant tout de même attentivement ce que son interlocutrice lui répondait, elle vit qu'elle devait encore justifier un  peu ses dires.

- La position de dominant, implique forcément dans les rapports avec la soumise un certains nombres de devoirs. Si les soumis doivent s’abandonner dans la confiance à leur maître, se remettre entre les mains de quelqu’un,  offrir le pouvoir sur son corps, cela implique une confiance énorme de la part du soumis. Ce qui entraîne automatiquement chez le dominant une responsabilité gigantesque. Lorsque le soumis s’abandonne, c’est au dominant de rester maître de lui, c’est avant tout en cela que pour moi réside le terme maître, c’est la maîtrise de soi en premier lieu. Il faut pouvoir rester à l’écoute de chaque frémissement de peau, de chaque soupir, attentif aux regards, à la gestuelle, à tout ce qui n’est pas dit dans le verbe. Je n’ose imaginer ce que peut donner un maître se laissant emporter par sa fougue avec un Single Tail* à la main.

Elle comprenait à quel point la barrière était mince entre les jeux auxquels elle se livrait et l'esclavage pur et simple. Et d'ailleurs, la déesse qui était venu à elle, ne semblait pas faire la différence au vu de son comportement dans son grand salon. Et ce fut avec un certain contentement qu'elle constata que la jeune femme acceptait de venir participer à son univers. Peut-être qu'elle n'apprécierai pas, peut-être qu'elle n'y verrai là qu'un étalage barbare de perversions, mais au moins, Isis pouvait tenter de la convaincre qu'elle n'était pas une menace pour la société, bien au contraire. Elle apprendrai au fil du temps à sûrement ceux qui font parti de son cercle d'amis. Elle serait sûrement surprise de voir à quel point ces personnes sont, au sein de la société Seikusienne, intégrées et parfois respectées.

- Etre dominant, c'est être un guide, c'est être celui qui mène l’autre au delà de lui, plus loin que ce qu’il peut appréhender, qui tient la main le long du chemin. Mais ce chemin doit toujours avoir comme objectif le plaisir, la satisfaction, et ce, quelle que soit la forme que prend ce plaisir, son expression et son intensité. Il ne peut y avoir de BDSM sans plaisir, autrement cela tient plus de la pathologie que du SM. Bien sur cet avis n’implique que moi, d’autres penseront autrement, et auront certainement des arguments pour justifier leurs choix.

Maintenant qu'elles avaient un nouveau point de départ, il fallait reprendre depuis le début. Elles ne se connaissaient que très peu et pourtant, ni l'une ni l'autre ne pouvait dire qu'elle portait en affection sa comparse. Or, cela devenait essentiel. elle ne demandait pas à ce qu'elles deviennent les meilleures amis du monde, mais au moins que Meghann cesse de la rabrouer à tout bout de champ. Elle savait que celle ci était une déesse, et n'était pas encore suicidaire. Elle ne ferait rien pour la contrarier. Et puis de toute façon, avec les humains elle n'était en rien méchante donc avec elle, encore moins.

- Je vais vous faire une proposition. Je ne sais si cela vous est possible, mais je souhaiterai que vous résidiez chez moi, le temps de votre...découverte. Dans la journée, je travaille, vous aussi je suppose, nous ne pourrons nous voir que le soir. Et nous devons apprendre à mieux nous connaître et dans l'idéal, nous apprécier. J'ai de quoi vous loger et il y a de nombreux sofas dans ces chambres...

Ceci était une invitation qui pouvait paraître étrange. Isis savait qu'elle marchait toujours sur des oeufs avec elle. Elle devait y aller en douceur. Elle serait peut-être surprise qu'on ne lui propose pas directement d'être attachée et fouettée comme dans l'imaginaire de bien des hommes. Non, elle allait lui faire découvrir le sens du mot volupté avant. Cette déesse avait bien dit que seul son travail de pacificatrice occupait son esprit. Etait elle au moins au fait en ce qui concernait les jeux de l'amour, aussi simple soient ils ? Quand même, une déesse...c'était évident que oui. Tout en discutant et savourant son thé, elle finit par entendre un bruit venant des couloirs de sa demeure. Des bruits de pas. Elle avait pourtant spécifié qu'elle voulait être seule avec son invitée. Elle soupira, elle allait devoir s'absenter un moment.

- Veuillez m'excuser. Il doit faire du zèle. Je vais aller le rassurer, je pense qu'il a eu peur de vous, et pour moi.


Elle sorti du boudoir pour retrouver celui qu'elle pensait être le serviteur. Après un ou deux couloirs, elle se trouva nez à nez avec une arme à feu. Elle cria de stupeur, un cri aussi vif que bref. Son regard longea la main, puis le bas, pour finir sur un visage typiquement Japonais. L'home était coiffé d'une casquette de flics. Elle aurait du s'en douter. Ses amis avaient appelé la police suite à l'incident. Voilà qui permettait de finir la soirée en beauté. Il fallait jouer la surprise, Meghann  était une déesse, et elle doutait que celle-ci veuille se retrouver non seulement en prison, mais de facto à faire la une des journaux.

- Mais que faites vous chez moi à une heure si tardive...et veuillez pointer cette horrible chose ailleurs que sur mon visage.


L'agent baissa son arme puisqu'il se trouvait devant la victime d'une soi disant prise d'otage.

- Vous êtes Gwenaëlle Andersen ? Nous avons été appelé pour une effraction  à votre domicile. Vous allez bien ? Votre porte est complètement défoncée, que c'est il passé?

- Vous avez été mal informé ! C'est une méprise. C'est moi même qui est ordonné la destruction de cette porte. J'aime voir mon jardin et sentir le vent frais sur ma peau quand je passe ici. C'était expéditif, j'en conviens, et sûrement trop bruyant. Mes invités ont eut peur d'une de mes facéties. Il n'y a rien à craindre, je suis juste extravagante...

Le policier leva les yeux aux ciel. Elle devait être, selon lui, une de ses femmes pleines de frics qui jettent l'argent par les fenêtres et font ce qu'elles veulent quand elles veulent. Il rangea son arme non sans exprime son mécontentement d'avoir ainsi été appeler pour rien. Il avait autre chose à faire, lui et son collègue qui venait d'apparaître dans l'embrasure d'une porte. Il la rappela à l'ordre, lui expliquant qu'elle devrait ne plus recommencer, que la prochaine fois elle aurait une amende pour avoir fait déranger les forces de l'ordre pour rien. Les deux hommes sortirent laissant Gwen regarder son entrée dévastée. C'est vrai qu'elle allait devoir réparer ça et aussi passer de nombreux coup de fil pour rassurer ses convives. Si Meghann avait assisté à la scène, elle devait bouillir de...

- Enfin soit...alors dites moi, que pensez vous de ma proposition ?



*Single Tail : Fouet d'Indiana Jones...enfin presque. (:

Meghann

Dieu

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 7 mardi 08 novembre 2011, 01:09:51

La déesse écoutait. Étrangement, d'ailleurs. Elle, qui voulait au départ simplement résoudre un problème de plus, comme elle en avait résolu des milliers, avait fini par se retrouver allongée sur un sofa -ô combien confortable par rapport aux trucs en pierre de son temple- à écouter celle qui aurait dû être détruite. Tout cela pour essayer de comprendre. Depuis quand avait-elle tenté une telle chose ? La compréhension était inutile. D'ailleurs, comme elle l'avait dit au dieu des lapins, elle était née pour cela. Il n'y avait pas de doute à avoir. Née dans le sang des hommes pour que celui-ci ne coule plus. Née dans le sang des humains, et le faisant couler une dernière fois pour amener la paix. Seulement, elle avait reçu des règles. Puisqu'elle n'aurait vu aucun problème à détruire une planète pour apporter la paix. Et ces règles, elle se devait de les suivre. Et mission stupide ou non, c'était ce qu'elle aimait faire. Et pourtant... Elle écoutait.

Relation de domination et soumis. Qu'elle mette un pied sur Terra, et la jeune femme perdrait toutes ses illusions éphémères rapidement, pensait la déesse. Et d'un coté, si on prenait les deux relations, maître soumis, et maître esclave, au même point, la rousse avait raison. Seulement ce n'était pas le cas, entre le soumis et l'esclave, une chose changeait beaucoup. Mais cela, elle n'arrivait pas vraiment à le comprendre. Depuis quand le maître devait avoir une maîtrise de soi ?! Il faisait tout pour Son plaisir, et avait toujours fait cela. Elle le savait assez bien, puisqu'elle s'était amusée à les observer un temps avant de réduire ces êtres abominables en poussière. Et ce que son hôte décrivait maintenant, ce n'était pas cette relation. Mais les cris de douleurs de la jeune femme anciennement attachée ne faisaient pas de doute, eux, la douleur était bien présente. Et une relation où de la douleur existe ne devrait pas exister. C'était tout. Quoi que. Elle laissait un certain doute planer. Après tout, elle n'y perdait rien.

L'observant avec attention, elle restait silencieuse. Son attention était complètement fixée sur la jeune femme. Essayer de s'enlever la fonction pour laquelle on était née n'était pas vraiment un travail simple, même pour la déesse... Ou plutôt, surtout pour la déesse. Mais là, elle voulait faire le test. Comme l'avaient fait sûrement d'autres dieux, elle oublierait ce qu'elle était pour essayer de se divertir. Et la tentative de compréhension de ce monde nouveau qu'était le BDSM était un bon divertissement qui lui prenait au moins de la matière grise. Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi. Et Comment. La compréhension était encore loin d'être présente, mais une fois qu'elle s'était autorisée à douter de ses propres pensées, alors tout pouvait arriver, non ? Relevant ses manches, sa veste toujours posée négligemment sur le dossier du sofa, elle reprit une position assise pour planter ses coudes dans ses jambes, et joindre ses mains pour soutenir sa tête, et la regarder. Directement, cette fois. Plus besoin d'effort, rien.

Elle parlait de guide. C'était vraiment amusant. Et en même temps, elle se disait qu'une telle relation pouvait presque être possible. Mais... C'était impossible. Les êtres humains étaient d'irrécupérable menteurs. Et surtout très bons, jusqu'à pouvoir se mentir à eux-même sans s'en apercevoir. Et pour Meghann, c'est ce que l'Isis de ces lieux faisait. Être un guide ? Pour son plaisir, oui. Enfin... Elle ne savait pas. La jeune humaine avait tellement l'air convaincu de ses paroles. Et les doigts de la déesse, fins, longs, commencèrent à pianoter sur les joues de cette dernière. Preuve de sa réflexion intense. Mais elle resta encore silencieuse. Elle avait largement de quoi répondre, mais elle n'en avait pas envie. L'humaine avait encore à parler.

Et dans le silence qu'elle entretenait, avec juste parfois le tapotement de ses doigts sur ses joues, elle finit par se figer complètement sous la proposition de celle qui lui expliquait son monde, de long en large. Elle hésitait entre l'ébahissement total, pour son audace, le rire, pour penser qu'une déesse avait des horaires, et la surprise appréciable, pour l'offre en elle-même. La bouche semi-ouverte, elle pensa rapidement que l'humaine pouvait au moins se vanter d'avoir réduit au silence une déesse. De cela, ils n'étaient que peu pour s'en vanter. Et elle y réfléchissait. Que faire.

Pour le coup, Meghann hésitait réellement, et c'était la première fois que cela arrivait. Pouvait-elle mettre ses devoirs de coté pour tenter ce genre de relation ? Oh, bien sûr, elle aurait pu se permettre de s'amuser un peu, quand on voyait le non-travail que faisait certains dieux, mais ce n'était pas vraiment son caractère... Et puis zut. Le vieux n'allait pas se plaindre, elle était celle qui avait le plus bossé, ou presque, durant ces derniers siècles ! Zeus n'allait tout de même pas commencer à la faire chier sur les détails. Et oui, quand elle pensait à Lui, directement, les insultes ou pensées acerbes fusaient. Pourquoi voulait-elle rester, au fait ? Ah oui, le SM. Et puis zut, une seconde fois. Elle testerait. Personne ne pourrait dire que la déesse s'était défiler devant quoi que ce soit ! Mais elle devrait d'abord lui expliquer certaines choses. La discussion avait été à sens unique jusque là, puisque la déesse ne faisait que deux choses, écouter, et réfléchir, mais alors qu'elle allait se mettre à parler, un autre événement vint les déranger.

Hochant simplement la tête, le reste de son corps figé, elle lui indiqua bien sûr qu'elle pouvait aller rassurer ce serviteur qui ne comprenait pas les ordres. Enfin, c'était presque compréhensible, vu la situation. Mais pour être plus rassurée, elle la suivit de loin, juste avec sa pensée en fait. Elle l'accompagnait sans être là. Juste pour voir ce qui se passait, ou allait se dire. Utiliser ses pouvoirs de voyance pour espionner quelqu'un, ça aussi c'était nouveau. Mais quand le cri de stupeur lui parvint elle se leva d'un coup, son esprit toujours fixé sur l'arme à feu pointée sur son hôte. Sa crinière devenant des flammes d'un rouge sombre, son arme réapparaissant dans sa main, elle eut quand même le bon reflexe d'écouter ce qui se passait. Après tout, il n'y avait pas encore eu de tirs... Mais cela ne rassurait en rien la déesse qui était à deux doigts de se ruer sur les flics.

Et la déesse se retenait de toute ses forces. Effraction ? Cela concernait les humains. Elle aurait dû tuer les compagnons de l'Isis dés qu'elle les avait vu, bon sang. Cela l'énervait au plus haut point. Que des gens se plaigne à plus fort pour se débarrasser quelqu'un qui écoutait patiemment une personne qui aurait dû mourir. Et si elle les tuait tous maintenant, hein. Au moins, plus de problème, ni rien.  Et plus de reflexion à la con concernant un tel monde utopique ! La plaisir dans le douleur avec une acceptation. Tseuh. Les humains ne savaient plus quoi inventer pour justifier leurs actes ! C'était tout.  Et en effet. Quand Gwen revint dans le petit salon, la déesse n'avait pas changé. Les sourcils froncés, les cheveux toujours en feu, l'arme en main, elle fusilla du regard son hôte.

-J'ai peut-être été stupide. Ou non. Je l'ai été. J'aurai dû tuer toute votre petite troupe dés que j'ai reçu l'information qu'une femme était violentée. Ne dites pas le contraire. C'est ainsi. Vous étiez avec une sorte d'arme entre les mains, et tandis que quelqu'un la violait, mari ou non, vous observiez le tout. Peut-être souriez vous, même. Alors maintenant, je vais mettre les choses au clair. Je ne compte tuer personne, rassurez vous.

Non. Elle n'allait rien faire... Elle poussa d'ailleurs un long soupir pour tenter de retrouver son calme, chose qu'elle parvint à faire assez rapidement, d'ailleurs. Les cheveux restant cependant enflammés, pour simplement confirmer sa nature divine, toute colère était partie de la déesse. Alors qu'elle était passée en une fraction d'une impression de paix, à une colère, puis de cette colère à cette même impression de paix, elle se remit à parler.

-Je vous l'ai dit. Je suis la déesse de la paix. Je ne sais combien de mondes vous avez pu visiter, mais je vous assure que la terre paraîtrait presque être un paradis par rapport à d'autre, où le viol, l'esclavage, le meurtre, et ainsi de suite sont monnaie courante. Et entre ces mondes-ci, et la terre, j'ai été assignée à une tâche spéciale. Je suis née, au départ, à cause des hommes. Oui, vous. Lorsque le sang eut recouvert tout une plage, lorsque celui-ci se joignit à la mer, je naquis. C'était il y a de nombreux siècles. Plusieurs millénaires. Autant dire que je suis une déesse plutôt jeune, si l'on en considère d'autres. Mais bref. Et durant ces quelques millénaires, j'ai introduit la paix de la façon la plus efficace qui soit. Car dans une guerre, généralement, il y a un fort qui oppresse, et l'autre. Du coup, j'annihile le fort, pour que le faible, qui ne veut que vivre en paix, puisse vivre comme il l'a toujours fait. Et cela a toujours fonctionné. Et instauré généralement des siècles de paix. Pour tout dire, j'ai même eu quelques mythes pour moi, mais ils ne sont pas connus sur terre. Mais si vous connaissiez seulement le temps que cela met pour résoudre tous ces conflits, et le temps de récupération, vous comprendrez que ce fut la seule chose qu'il me fut possible de faire. Observer, analyser, annihiler, puis se reposer. Et ainsi de suite pendant tellement longtemps. Seulement voilà. J'ai eu l'honneur d'apprendre il y a peu que si l'on se reposait plus longtemps que prévu, et qu'on ne remplissait pas toutes ses tâches, et bien, rien ne se passait. Alors c'est ce que je vais faire. Je vais accepter votre proposition. Je ne fuirais pas. Vous m'avez proposé un défi, je le relève. Il y aura toujours cette épée de Damoclès, comme les humains aiment appeler cette situation, sur votre tête, et celle de vos amis, mais si cela peut vous rassurer, elle l'est sur tout le monde. Mais passons. Je ne compte pas vous tuer, et j'espère sincèrement à ne pas avoir à le faire. Sinon,  vous aviez parlé d'horaires. Cela ne veut strictement rien dire pour moi. Jour, nuit, faim, soif. Je peux ressentir, je pense. Je ne me suis jamais vraiment attardée dessus, mais je pense que oui. Mais le besoin n'y est pas. Quoi que, sur terre... Peut-être. Enfin non. Le besoin n'y est pas, c'est sûr. Qu'est-ce que je disais, déjà … Votre proposition. Oui. Je l'accepte, et pour une durée que vous jugerez satisfaisante -puisque pour moi, comme je l'ai dit, la durée, et le temps ne veulent rien dire- je me remettrais entre vos mains. Je reste une déesse, mais sur terre, même si vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mes pouvoirs sont clairement limités. Des cheveux de feu qui ne brûlent pas. Un regard qui n'impose pas, une épée qui peine à couper une porte... Bref. Je suis un peu plus forte et résistante qu'humaine normale, mais c'est plus ou moins tout. Enfin... Je manie ma lame comme une déesse, cela ne changera pas. Normalement.

Et elle se tut enfin. Il y avait encore beaucoup à dire, sûrement, mais pour elle le principal était dit. Elle était libre et avait décidé de faire ce qu'elle voulait pour un temps. Et là, c'était passer des nuits avec cette personne pour découvrir. Sa colère avait déjà été oubliée. Et seule la curiosité était présente.

Maîtresse Isis

Humain(e)

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 8 samedi 12 novembre 2011, 17:23:42

C'était finalement un oui. La Déesse acceptait sa proposition. En soi, ce n'était pas rien. Elle parlait de relever un défi, mais le défi n'était pas  à sens unique. Si Meghann allait probablement devoir se dépasser psychologiquement pour accepter, elle n'engageait, du point de vue d'Isis, pas grand chose. Isis jouait sa vie. Qui a t'il de plus important que la vie chez un être humain ? Elle n'engageait pas que sa vie, mais celle de ses amis. C'était une grosse responsabilité. Si elle échouait...Non, elle ne devait même pas envisager l'échec. Il n'y aurait pas d'autre options que la réussite !

Maintenant que la première partie était terminée, il fallait mettre en place un plan d'action. Ne pas la brusquer. La déité ne semblait pas affectée par ce qui l'entourait. Les goûts, les couleurs, les odeurs...ne pouvait elle voir les beautés du monde malgré son statut de déesse ? A trop s'enfermer dans son rôle, elle avait dû oublier les choses simples. Les Dieux sont censés inspirer les humains, comment le peuvent ils sans connaître leur monde...Les petites choses, comme elle se plaisait à les appeler, ont une multitudes de sentiments avec lesquels ils doivent se débattre, oui, se débattre. Et elle, elle ignorait tout cela. Elle n'avait pas l'air plus contrarié que ça. Pire, elle s'en moquait, comme si ça n'avait pas d'importance. avant toute chose...

- Bien, je suis contente de voir que vous êtes d'accord. Je n'oublierai pas ce qui est dans mon intérêt, et dans celui de mes amis. Vous n'avez, de toute façon, rien à craindre. Ceci étant dit, je vais vous conduire à une chambre, elle sera votre pendant toute la durée de votre...formation. Même si vous n'avez pas besoin de dormir, vous aurez un endroit à vous où vous ressourcer si nécessaire, personne ne viendras vous y déranger, hormis moi, bien entendu, si le besoin se fait sentir.

Une nouvelle fois, elles traversèrent d'autres couloirs pour enfin monter par un escalier de marbre. Isis s'enfonce dans un long corridor et arrivant devant un belle porte en bois laqué, elle l'ouvre. La pièce est composée d'un lit à baldaquin, de fauteuils de style Louis XV, bien sûr, de sofas qui ont tant plu à la Déesse et une armoire. Les murs sont recouvert de tissu, des soieries au décors floraux. Au fond de la pièce, un paravent cachant une porte. Celle ci débouche sur une salle de bain privée. Une baignoire à bulles dont elle pouvait user et abuser, une belle vasque et un miroir en pied. C'était l'une des plus belle chambre de la demeure de Gwen. Elle avait choisi celle là parce qu'elle disposait de sofas confortable à souhait.

- J'espère que cette petite chambre  vous plaira. Je vais vous laisser vous approprier ce lieu. Contrairement à vous, le temps m'affecte et je dois aller me reposer. Si vous prenez un petit déjeuner, il vous suffira de retourner dans le boudoir et un domestique viendra vous servir ce que vous souhaitez. Je vais vous souhaiter une bonne nuit et je vous donne rendez vous demain soir à 19 h au pied de la porte...enfin du trou béant qui sert de porte d'entrée.

Et sur ces mots, elle la laissa seule refermant la porte. Gwen se rendit dans sa chambre, en face de celle de Meghann. Elle ne s'attardât pas et défit ses vêtements rapidement. Elle prit soin d'enlever toute trace de maquillage et enfila une nuisette. En se couchant, elle profita de ses derniers instants d'éveil pour réfléchir à tout ce qui venait de se passer en une soirée. Et elle se rendit compte de l'importance que celle ci allait avoir dans sa vie future. Et puis, peu à peu, Morphée vint la quérir de ses bras.

Isis s'éveilla dans le désordre des draps, émergeant des brumes d'un rêve chaotique où elle s'était vue, courant dans des étendues désertiques vers une porte qui ne cessait de lui échapper. Elle se redressa dans son lit et pour chasser la désagréable sensation que lui laissait son rêve, s'étira et gagna la petite salle de bain attenante afin de prendre une douche revigorante. Elle jeta son vêtements pêle-mêle, régla la douche sur un débit tiède et assez intense et se glissa sous l'eau avec un soupir de contentement, sentant le jet puissant fouetter son sang et la remettre d'aplomb. Elle augmenta encore le débit et fit basculer le mitigeur vers le froid. Rien de tel pour chasser les cauchemars. Elle s'ébroua sous les jets glacés. Elle quitta enfin la petite salle de bain enveloppée d'un peignoir moelleux, après une longue séance sous l'eau qu'elle avait fini par régler au plus chaud.

Se prenant une journée de congé, elle passa sa journée au téléphone. Elle devait réparer l'intrusion de la Déesse de la Paix dans sa demeure. Elle s'assurait que ses amis allaient bien et qu'ils ne lui en voulaient pas. Elle parla longuement avec Irina. Elles convinrent toute deux de s'allier pour convaincre Meghann. Irina était une bonne amie et une alliée hors paire. A 19 h tapente, elle vint chercher la Déesse qu'elle invita dans une voiture. Oui, elles sortaient. Mais pas dans un restaurant ou autre chose de ce genre, mais dans un centre de massage spécialement réservé pour elles seules. Chez une dénommée Selina. Pas un mot ne sorti de la bouche d'Isis. Elle ne lui indiqua pas l'endroit de la destination. Son apprentie devait lui faire confiance.

Selina était la meilleure masseuse de Seikusu, voire même des alentours. Les gens payaient une fortune pour que la jeune femmes fasse courir ses main sur leur corps. Si Isis avait fait appel à elle, ce n'était pas pour rien. Puisque la Déesse ne semblait pas connaître son propre corps, Selina allait le lui faire découvrir de la plus douce des manières. Elle sentrerent toutes deux dans l'établissement. Gwen invita donc Meghann à entrer dans une cabine en lui donnant un peignoir de soie.

- Mettez vous nue, complètement, pas d'artifice, même pas un bijou. Vous pouvez sortir habillée seulement de ce que je viens de vous donner.

Avant même d'avoir le temps d'entendre une protestation, elle referma la porte. Puisqu'elle n'avait pas conscience de son corps, ça ne devait pas lui faire grand chose de se retrouver en tenue d'Eve devant deux paires d'yeux. Voilà, c'était le début de la formation. On pouvait trouver plus pédagogique...encore que, c'était pas certain. Et puis Isis lui réservait une surprise si tout se passait bien. Sinon, si la déité refusait simplement de venir...elle avait d'autre projets, plus expéditif.

Meghann

Dieu

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 9 mercredi 16 novembre 2011, 14:18:23


Il fallait qu'elle enlève son statut de déesse. Enfin... Elle l'était. Mais elle n'était pas sur l'olympe, dans son domaine où ses pouvoirs étaient illimités. Ici, sur terre, officiellement, elle n'avait pas le droit d'agir. Officieusement, elle prenait quand même un certain temps à y détruire des peuples barbares. Mais cela avait un certain coût. Le fait qu'elle avait accepté de rester signifiait, entre autre,  qu'elle ne pourrait rien faire ailleurs, et qu'elle ne pourrait se ressourcer. Chose inacceptable en soi, en temps normal. Mais à cause du défi lancé, elle ne pouvait plus reculer. La différence entre les mentalités humaines et divines était flagrante. La déesse se foutait qu'il y ait un danger pour la vie, puisqu'elle-même ne craignait rien de ce coté. (Ou plutôt ne pensait rien craindre.) Alors que ces humains faisaient tout pour rester en vie. Amusant. Là où la déesse s'amusait, explorait un monde inconnu en trainant peut-être des morts derrière elle, les humains faisaient de leur mieux pour la contenter.

-Vous me dites que je n'ai rien à craindre, Isis de ces lieux ? En effet. Il n'y a pas besoin de le dire, ni même de le penser.  Je suis une déesse. La déesse de la paix. Sous ma lame, le conflit disparaît. C'est aussi simple que cela. Cependant, je suis sur terre.

Elle leva les yeux vers le plafond avant de continuer, toujours fixée en haut.

-Je suis sur terre à prendre du temps, alors que je ne devrais pas. Que ce soit pour mes pouvoirs, ou autre. Normalement, les dieux n'ont pas le droit de faire du grabuges sur votre petite planète, même s'ils ne s'en privent pas. Cependant, je suis différente de ceux qui sème le chaos sur leur passages. Je sème la paix. Les larmes de sang qui coulaient des oppressés disparaissent pour laisser place aux larmes de joie accompagner des cris heureux. Mais cela à un coût... Vous comprendrez. Quant à dormir chez vous, en effet, je n'ai pas besoin de dormir. Je pense que je le peux, mais de besoin, je n'en ai point. Enfin... Je vous suis.

Et elle la suivit, se laissant guider aux bruits de pas de la maîtresse de ce manoir alors que son regard s'attardait sur ce qui était autour d'elle, la curiosité pouvant se lire sur son visage. Quand était-ce la dernière fois qu'elle s'était attardée dans une demeure humaine ? S'était-elle même déjà arrêter pour simplement observer ? Non. Ou il y a tellement longtemps que le souvenir avait été effacé par les sables du temps. Un temps qui ne signifiait rien. Tout n'avait été que combat, depuis sa création. Quand il n'y en avait pas, elle entrainait toujours son corps, et son maniement.-Chose étrange pour une déesse, mais qui traduisait une autre de ses passions, mis à part sa fonction première- Et c'était tout. Une fois elle s'était arrêtée chez un dieu, mais voilà. C'était un de ses confrères. Qui voulait détruire les autres dieux, certes, mais qui restait une divinité parmi d'autre.

Les humains, eux, étaient passionnants, finalement. Et elle commençait à s'en rendre compte. Regarder depuis un nuage ce qui se passait en bas -ceci n'est qu'une image- lui aurait bien plu, et elle se promit d'ailleurs de le faire quand elle en aurait l'occasion, et le temps, entre deux guerres à mettre fin. Et enfin, elles rentrèrent dans la chambre. Meghann s'arrêta sur le pas de la porte, ses yeux grands ouverts. Quelle chambre. Décidément son temple paraissait bien fade en comparaison. Et après avoir déplacé deux trois meubles, elle était sûre de pouvoir s'entrainer tranquillement, tout en cédant à la tentation des confortables sofa. Que demander de mieux ? Elle n'était pas vraiment sensible à la décoration même de la pièce, même si elle l'appréciait, cela restait une décoration parmi d'autre. Un peu de superflu. Et elle acquiesça aux paroles de Gwen.

-Je vous souhaite un bon repos, Isis. Et pour le 19 heures, je ferais de mon mieux. Je ne suis pas vraiment habituée à répondre à un horaire précis, le temps n'ayant pas vraiment d'importance pour moi, comprenez vous ? Enfin passons. Je vous dis à demain.

Et elle entendit la porte se refermer. Directement, la déesse prit les fauteuils pour les déplacer dans les coins de la pièce, histoire d'avoir assez de place au centre. Jetant un coup d'oeil aux sofas, elle se dit qu'elle pourrait toujours l'utiliser plus tard, surtout qu'elle n'avait aucune idée du temps que mettrait sa « formation » à se faire. C'était sûrement plus d'une journée, ainsi, elle aurait largement le temps de profiter des sofas qui lui étaient offerts gracieusement. Posant sa veste sur le lit à baldaquin, dédaignant l'envie de le tester, elle fit apparaître son arme qui vint au creux de sa main, et ses doigts se refermèrent sur le manche. Et commença une longue nuit -et journée- d'entrainement. Alors qu'elle n'était plus habillée de la panoplie minijupe-chemise-cravate, elle commença à danser avec son arme à la main.

Oui, une danse, telle était l'entrainement de la déesse. Mais pas n'importe quelle danse. Tous les gestes de Meghann étaient au ralenti, mais il n'y avait aucune interruption. Pour une humaine, cela aurait été impossible, l'équilibre qu'avait la déesse n'était imaginable, sans l'avoir vu, cela restait du domaine de l'iréel. Et pourtant. Tout était parfait. Les moindres gestes poussés à l'extrème, mais au bout de plusieurs heures, sa danse commença à gagner en rythme. Pour finir sur un rythme infernal. L'air brassé par les mouvements de la déesse finirent par ouvrir la porte, sans la défoncer, cette fois, mais cela ne l'arrêta pas. D'ailleurs, elle ne le remarqua même pas. Son esprit n'était plus dans ce monde. Toute son attention était focalisée sur son sabre, et ses mouvements. Que son bras se tende pour revenir rapidement derrière elle, le sabre suivant, coupant l'air, ou que son corps tournoie une fois pour s'arrêter d'un coup alors que sa chevelure devenue toute de flamme continue à voler autour d'elle, rien ne l'arrêtait.  Si quelques serviteurs s'arrêtaient pour observer ce spectacle saisissant, rien ne se passait. La déesse s'entrainait.

Mais le temps passait et finalement, Meghann réussit à se rendre compte à temps qu'il était bientôt l'heure du départ pour elle. Où allait-elle ? Elle s'en moquait. Comme l'avait si bien dit Gwen, elle n'avait rien à craindre. Et pour une fois qu'elle pouvait ne penser à rien, elle n'allait pas s'en priver. A dix-neuf heures, elle se présenta à la porte qui avait été remise en état entre temps, avant d'embarquer en voiture. Merveilleuse expérience que ce fut, et le silence de l'Isis ne dérangea pas la déesse plus que cela qui regardait d'un air amusé la route défiler tranquillement sous elle. Les humains avaient vraiment le chic pour inventer des choses amusants. Souriante, elle l'était redevenue.  Mais encore une fois, le voyage parut trop court pour la déité qui eut un air dépité quand elle dut quitter la voiture pour rejoindre la terre ferme, ou plutôt, le béton des villes.

Et elles entrèrent dans l'établissement. Ne connaissant pas ce qui était de massage -Ignorance, quand tu nous tiens-, elle n'eut aucune réaction. Elle était simplement curieuse de voir ce qu'il allait se passer. Qu'est-ce que ces petits êtres pouvaient encore avoir inventés ? Oh. Elle devait se mettre nue. Un ordre.  Amusant.

Et pourtant, Meghann ne fit qu'acquiescer, une fois de plus. Se dirigeant vers la cabine, elle fit simplement disparaître ses vêtements dans sa veste qui disparut dans les airs elle aussi. Elle n'en avait pas besoin. Fière, le corps vide de tout artifice, elle se regarda un instant, un air de nostalgie. Pendant un bref moment apparurent sur son corps des millions de cicatrices qui montraient tous les combats qu'elle avait pu avoir. Que fallait-il leur montrer. Le corps parfait qu'elle s'était construit, pour ne pas faire peur à ses fidèles, ou bien celui dont la peau avait été ravagée par les affres de la guerre. Et puis zut. Elle ferait les deux. Et elle choisit de commencer par celui qui était le plus « naturel. » Selon la réaction qu'elle observerait, elle pourrait de toutes façons très bien les faire disparaître en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Et elle garda cette apparence plutôt repoussante.
 
Les cicatrices étaient véritablement partout. Elles parcouraient son corps entier, jusqu'à tapisser le moindre centimètre carré de peau, les pieds, les mollets, cuisses, hanches, ventre, poitrine, dos, bras, mains... Seul le visage était épargné. Après tout, il fallait bien que son « professeur » la reconnaisse, non ? Et elle prit le peignoir sur un bras, ne s'en parant pas, puisqu'après tout, Gwen avait dit qu'elle devait restée nue, et elle sortie de la cabine. Elle avait volontairement prit cette apparence plutôt repoussante, même si les proportions du corps étaient restées les mêmes, pour observer les réactions des humaines. Ou plutôt, des Humains. Ce genre d'être avait parfois des réactions innatendues, et elle savourait le résultat d'avance. Souriante, elle prit la parole.

-Vous me vouliez nue, Gwen, voilà ce à quoi je ressemble véritablement. Des dizaines de siècles divins à résoudre des conflits. Les dieux sont immortels. Mais une blessure peut arriver. Ceux qui ont réussi à me toucher en sont généralement morts. Mais généralement, je garde une peau... propre. Même si vous ne le savez sûrement pas, j'ai eu un temple, sur Terra, et même sur terre. Où j'ai eu des apprenties. Les élus apprennent à me connaître tout comme je connais tout d'eux. Mais je n'ai jamais montré cette apparence-là. Vous êtes la première mortelle, si vous voulez. Après tout, il y a bien un début à tout, non ?

Et sans cesser de sourire, elle fit disparaître peu à peu ses blessures, qui laissèrent au corps parfait que la déesse avait abordé jusque là. Aucune trace des combats qu'elle avait pu mener. Rien. Et elle attendait la suite des évènements, les yeux fixés dans ceux de l'Isis, ne se souciant aucunement de sa nudité. Elle ne craignait rien.

Maîtresse Isis

Humain(e)

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 10 mardi 29 novembre 2011, 17:33:51

C'est avec étonnement que Selina accueillit l'arrivé de sa cliente si spéciale. Isis lui avait expliqué que le jeune femme était différente des autres, qu'elle devrait se comporter avec elle comme si elle avait une porcelaine entre les mains. Aux dires de la Déesse, elle tourna la tête vers Isis, ne comprenant pas ce qui était dit. Terra, Déesse, siècles...La masseuse pensa que la cliente délirait un peu. Bien que ses pupilles furent tournés vers Isis, celle ci n'y voyait rien. De naissance, ses yeux étaient aveugles. C'était peut-être là l'un de ses secrets pour être une masseuse accomplie. Ses autres sens avaient du palier au manque. Son toucher était, donc, particulièrement aiguisé, ou plutôt particulièrement sensible. Elle était devenu, au fil du temps, capable de reconnaître le moindre frémissement de peau.

Elle ne vit donc pas le corps de la Déesse. Elle ne vit pas l'inconcevable. Elle n'eut donc aucune réaction, si ce n'est un sourire en l'entendant entrer. Elle la salua à la mode Nippone, s'inclinant avec respect, mains jointes devant elle. Isis, elle, voyait. Elle n'aurait su décrire le sentiment qui la parcouru. Elle n'était pas horrifiée. Elle écoutait les paroles de son élève en devenir. C'était là une étrange faveur qu'elle lui faisait. Cependant, elle y vit la fragilité de ce corps. Loin d'elle l'idée de considérer Meghann comme une femme faible, mais elle n'était pas aussi invulnérable qu'elle l'imaginait. Et ça rassurait Isis. Elle n'était pas infaillible et pouvait donc très certainement s'ouvrir à son monde. Meghann préféra reprendre d'elle même son apparence plus traditionnelle. A dire vrai, Isis ne se serait pas offusquée de la voir conserver sa véritable nature. Elle était capable de comprendre ce corps traversé par les épreuves et aurait plaisir à le choyer. La dominatrice tendit le bras dans un geste souple pour donner une direction. Sa main montrait l'endroit où la Déité devait s'installer.

- Je vous conseille de vous allonger là, sur le ventre. Selina va s'occuper de vous.

La pièce était plongée dans une semi pénombre. Des fragrances d'huiles essentielles emplissaient la pièce éclairée de photophores. Une atmosphère sereine et douce baignait le lieu. Le salon était tendu de voilages vaporeux. Le sol était recouvert de deux matelas d'épaisseurs suffisante pour conserver un confort optimal sans l'être trop pour éviter de tomber dans l'effet amollissant. Ces derniers étaient eux même posés sur deux tapis en mousseline blanche. Un oreiller simple au nord de chacun d'entre eux pour y reposer la tête. Selina, belle asiatique, simplement vêtue d'une légère tunique, attendit que sa cliente s'installe comme le lui avait conseillé Isis pour venir s'asseoir à ses cotés, son fessier reposant sur ses chevilles. Non loin d'elle, posés sur un plateau en bambou, des flacons remplis de liquide aux couleurs chaudes et aux senteurs subtiles furent ouverts. Elle s'en saisit d'un et versa un peu du contenu dans le creux de sa main. Isis de son coté, couverte de son peignoir si fin qu'il laissait ses courbes danser à travers le tissu, s'assit sur un fauteuil pour admirer...et écouter.

Les mains de Selina partirent à la rencontre de le peau de Meghann pour glisser lentement sur son dos et la masser avec délicatesse. Elle avait des mains de magicienne, à la fois douces, fermes et sensuelles dans leurs innocences. Ses paumes recouvertes de l'onguent chaud s'attardèrent sur ses épaules, les déliant avec une certaine volupté. Appuyant, malaxant et faisant vibrer ses muscles. Elle finit par se pencher sur elle, laissant sa poitrine venir se poser avec grâce sur le dos de la Déité, sans arrières pensées, ni même une once de désir. Ses mains se séparèrent pour aller galvaniser les bras de Meghann. Lui faire entrevoir que même eux pouvaient lui apporter du bien être. Elle était une véritable artiste et ses caresses semblaient rassembler tous les trésors de sensualité.

Elle délaissa ses bras pour retourner à son dos, relevant son buste, quittant la douce chaleur de sa peau. Elle entreprit de faire glisser ses doigts le long de sa colonne vertébrale, faisant rouler la peau. Arrivé aux creux de ses reins, elle remonta pour revenir nicher ses mains dans son cou. Elle passa plusieurs fois ainsi, s'aventurant dangereusement, de plus en plus près de ses rondeurs sans jamais permettre à ses mains d'aller toucher les deux globes. Elle les contourna, se penchant une nouvelle fois sur elle, laissant toujours sa poitrine venir chatouiller du bout de ses mamelons la peau de la déité, pour aller caresser ses cuisses et continuer sur ses mollets. Elle n'oublia pas ses chevilles et ses pieds, usant de ceux ci pour stimuler, grâce à des points précis, divers zones du corps de la Déesse.

Lorsqu'elle senti la jeune femme en confiance avec elle et surtout quand Isis, qui dardait son regard sur les deux jeunes femmes, émit un son, signal pour la belle aveugle qu'il était temps de passer  un cran au dessus. Aussitôt l'asiatique remonta, toujours avec une certaine lenteur, une délicatesse presque hors norme, le long de l'intérieur de ses cuisses et vint se saisir des rondeurs pour commencer un savant massage. Selina n'évitait plus les zones érogènes du corps divin. Se mains jouait avec eux, s'insinuant malicieusement entre les deux globes, continuant leurs courses jusqu'au début de l'intimité, la frôlant, la titillant. La Déesse appréciait elle ? Se cambrait elle pour obtenir un peu plus, comme l'aurait fait une autre femme ? Finalement, Selina n'en avait cure, elle se contentait d'exacerber cet endroit stratégique d'une femme sans satisfaire une envie quelconque de Meghann.

Selina reconnu que Meghann avait une peau fine, dont l'extrême douceur, lorsqu'elle y posait les doigts pour la masser, lui paraissait presque irréelle. Elle ne retint pas son exclamation admirative.

- Votre peau est d'une incroyable douceur ! Vous devez prendre grand soin de vous !

L'entourant de douces caresses et de massages légers, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. Elle voulait la laisser frémissante, lui faire accepter la volupté et la sensualité qui émanait d'elle. Ses gestes se faisaient plus lent, moins appuyés. Ralentissant ses mouvements, elle finit par totalement délasser la divine peau. Elle essuya ses mains et attrapa une pierre chaude qu'elle posa au niveau du haut de la colonne de sa cliente. Elle fit de même avec plusieurs autres galets, les posant sur l'entièreté de son dos, dessinant une ligne. Elle allait la laisser se reposer ainsi un petit quart d'heure, le temps que ses muscles finissent de se détendre et le temps que son esprit, probablement embrumé, revienne. Pendant cette période, Isis sorti du salon de massage pour rejoindre une jeune femme magnifique, une blonde sculpturale...Irina, sa douce soumise russe. Elle profita de leur intimité pour venir cueillir un baiser sur ses lèvres fruitée et lui défit son peignoir qu'elle fit choir au sol, l'accompagnant le long de cette descente vertigineuse avec ses mains. Elle l'enjoignit à la suivre et à entrer pour aller s'installer sur le second matelas, en cachant son visage dans ses bras. Et Isis s'accroupit au coté de sa future élève pour lui murmurer à l'oreille ce qui allait être la suite des événements.

- Je suppose que vous vous souvenez d'Irina...Vous sembliez vous soucier de son bien être, alors je vous propose de le lui apporter. En la massant. J'aimerais que vous me montriez comment vous avez ressenti cette expérience en la reproduisant sur une autre.


Le choix d'Irina n'était pas un hasard. Parmi tout ceux rencontrés la vielle, c'était certainement la seule que la Déesse devait avoir vu autrement que comme un tortionnaire...et pour cause, c'était elle qu'elle était venu défendre.

Libre à elle de refuser...ou d'accepter. En tout cas, Selina retirait peu à peu les pierres pour la libérer de leurs entraves...

Meghann

Dieu

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 11 mercredi 14 décembre 2011, 14:49:29

Elle était surprise. Non pas que Selina n'ait aucune réaction, puisqu'elle compris rapidement que celle-ci était aveugle, probablement depuis longtemps, mais plutôt de celle de son futur -peut-être- professeur. Ni horreur, ni peur. Pour le coup, Meghann ignora complètement la jeune japonaise, ses yeux restant fixés sur le visage de Gwen. Que pouvait-elle bien penser, de ce spectacle, ou même de Meghann elle-même et des raisons qui l'avaient pousser à faire cela. Elle n'en savait rien. D'ailleurs, la déesse ne savait même pas pourquoi elle avait fait cela, et finalement, ce fut ce dernier constat qui l'ébranla plus qu'il n'en parut, puisqu'elle resta de marbre.

Mais... En effet, dans sa tête, son cerveau ordonné par les principes eut à sa "naissance", Meghann avait toujours agit un peu comme un animal. C'est à dire par une simple relation d'évènement et de réactions. Elle avait été en quelques sortes programmée pour cela, avait-elle toujours pensé, et jusqu'à sa rencontre avec le dieu des lapinous, en fait, c'était réellement ce qui s'était passé. Une guerre, elle observait qui était en tord selon ses principes à elle, et elle le détruisait avant de repartir, à une autre guerre, conflit, ou autre. Mais depuis Kyô, dont elle avait envier la liberté sans se l'avouer, quelques bâtons avaient été mis dans les engrenages de son cerveau, la poussant à réfléchir sur le pourquoi et le comment des choses. Elle avait, à l'instar des autres déités ayant de grosses responsabilités, été taraudée entre le fait de rester sur son podium, avec ses suivants, sa puissance, et de simplement vivre comme... une humaine. Pour être tranquille et faire ce qu'elle voulait, si c'était possible. Et avec Gwen, cette tendance ressortait. C'était ...  Elle était pitoyable.

Elle secoua la tête revenant sur terre, enfermant ces quelques pensées dans un coffret bien à l'abri au fond d'elle, et écouta son Isis. Conseiller... Autrement dit un ordre, non ? Mais bon, elle n'en était plus à cela près, n'est-ce pas ? Elle s'allongea donc, sur le ventre comme il le lui avait été demandé, à l'endroit indiquer. L'ambiance poussait à la relaxation, que ce soit par les odeurs, la luminosité, ou bien l'ensemble de rideaux, ou tout autre tissu. Dans cette pièce qui semblait être un autre univers, la déesse, dans sa nudité totale, faisait un peu tâche, mais bien vite, elle fit parti du décor quand elle s'étendit sur le matelas, mettant l'oreiller de coté. Si elle ne supportait pas quelque chose, c'était bien cela. Les oreillers. Ils tordaient le cou, rendant les muscles noueux, et surtout, quand elle essayait d'imiter les humains pour tenter de dormir -ce qu'elle n'avait pas réussi à faire- ce foutu coussin l'embêtait. Elle l'enlevait pour être à plat, mais celui-ci retombait sur elle. Si elle le mettait sur le coté d'un lit, il prenait de la place. Si elle le virait en dehors du matelas, une servante allait obligatoirement marcher dessus, et tomber. Il ne manquait plus qu'une chose, qu'elle porte un plateau avec des boissons pour que son pseudo réveil soit gâché. Bref. Les coussins, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé.

Et alors que ses pensées vaguaient à droite à gauche pour pester contre l'utilité -ou non- des oreillers, elle senti les mains de la japonaise sur sa peau. Un instant surprise, elle eut le réflexe de fouiller dans sa veste pour retirer son arme sans dépense d'énergie... Mais heureusement, de veste il n'y avait plus. Puis le rappel de la situation revint à son esprit, et son bras à l'instant relevé retomba sur le matelas, en douceur. Enfin, la déesse put savourer le massage sans que quoi que ce soit n’interfère avec celui-ci. Sous les mains de la masseuse, les nœuds de ses muscles entrainés -même s'ils étaient plus ou moins remodelés- se démêlaient, et une douce chaleur envahissait son corps. Même si elle avait déjà eu quantité de masseuse, ou de personnes qui y mettaient au moins une bonne volonté, celles-ci n'arrivaient pas à la cheville de Selina. La description des mains de magicienne était un peu faible. Elle était parfaite. Un joyeux parmi les humains, d'après l'esprit de Meghann.

Lorsque les pointes de la poitrine de la masseuse vinrent effleurer son dos, la déesse frissonna. C'était une première.  Cela n'avait strictement aucune signification pour la déesse, mais c'était une preuve parmi d'autre que le corps divin ressentait des sensations humaines. A moins que les sensations dites humaines ne proviennent de leur créateur originel... Mais elle s'en foutait. Elle n'était plus là pour penser. Juste sentir, et se détendre. C'était un massage. Les réactions naturellement guerrières étaient à des lieux de réapparaître. Que les mains passèrent près de zones normalement inaccessible, cela ne la dérangeait même pas. C'était une sorte d'abandon. Le frisson qui avait parcouru son corps, plus tôt revint à la charge quand la jeune femme atteint ses pieds.

-Saleté de Zeus, tu m'avais caché cela, et je te le revaudrais...

Son murmure de rage était audible, et si sa voix fut un instant déformé par cette colère soudaine contre le vieux glandeur, son corps resta détendu. Mais alors qu'un son se fit entendre dans la pièce, Meghann continua de fulminer doucement avant de se taire d'un seul coup, sentant les mains de Selina. Il n'y avait toujours que de la détente dans le corps de la déesse et elle n'avait pas fait un geste pour se défendre, ou repousser les mains inquisitrices, mais son esprit s'était déconnecté un petit instant, de surprise.  Le corps réagissait, alors que la volonté de son possesseur était autre. C'était anormal.

Quand les mains frôlaient doucement son intimité sans jamais s'y attarder, des frissons parcouraient son corps, qui en redemandait toujours. Et malgré la volonté de le faire taire, et de rester bien à plat sur le matelas, elle ne pouvait s'empêcher d'aller à la rencontre de ces mains quand celles-ci s'éloignaient. Décidant de se mettre à réagir en humaine et de remplir des poumons avec de l'air, pour respirer comme une mortelle, elle laissa un son passer entre ses lèvres. Non. Définitivement, ce n'était pas normal, mais elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier ce qui se passait. Étrange... Sa respiration était un peu plus rapide que la normale, et quelques ronronnement de contentement assez discrets s'échappaient de sa bouche. C'était étrange. Mais c'était … bien.

Frémissante, elle l'était. Le corps divin, sous les doigts de Selina, vrillait de sensations jusqu'alors ignorées. Meghan eut un petit rire quand elle entendit les paroles de sa masseuse. Et sans se soucier qu'elle était une déesse, et cette dernière, une humaine, elle la reprit d'une voix douce, apaisée, alors que Selina disposait des pierres chaude sur son corps soudainement délaissé.

-Comme je l'avais dit, ce corps, c'est tout simplement une peau au dessus de la réalité des choses, dont je garde le souvenir pour de nombreux siècles. Ceux dont la lame, fut une époque, ou ceux dont les armes à feu, puisque cette époque présente est définitivement laide sur ce plan-là, ont réussi à me toucher garderont une trace de leur existence à travers les siècles à venir, et les siècles passés. En tant que déesse de... en tant que la déesse que je suis, je ne possède pas le pouvoir d'unitemporalité. Je coule sur le temps plus ou moins à la même vitesse que les humains. Je ne suis pas un point fixe qui suit le temps, mais une longue droite qui s'étend au fur et à mesure que le temps s'écoule. Si vous ne comprenez pas, il faut juste comprendre que si j'avais ce don d'unitemporalité, je ne serais qu'une. C'est à dire, que si j'étais présente dans le temps présent, quelqu'un capable de remonter le temps ou de le parcourir plus vite que la normale, ne pourrait me rencontrer. Imaginons qu'il fasse un bon en avant de dix ans. Il ne me rencontrerait pas, puisque je suis présente dans le passé. Mais malheureusement, je ne possède pas ce don-là. Que je sois immortelle est une chose, mais je suis tout de même contrainte à suivre certaines règles. C'est un peu ironique quand on sait que je peux me téléporter n'importe où du fait de mes devoirs, mais c'est aussi une des raisons qui font que je ne peux m'occuper de tout en même temps. Je ne suis qu'une. Mon attention est fixé sur plusieurs mondes, et les conflits sur l'un ou l'autre occupent sans cesse mon esprit, sauf pour l'instant où je l'ai complètement fermé jusqu'à ce que cette expérience s'achève, et je dois à chaque instant faire un choix. Si je choisi tel conflit, alors de l'autre coté de Terra, ou sur un autre monde, les autres guerres continuent. Les dieux ne sont pas tout puissant. Ce serait trop simple. Ils n'ont normalement même pas à intervenir autant que je le fais. Mais bon... Le vieux n'avait qu'à se plaindre à lui-même.

Elle finit en ronchonnant, pour changer. Pendant qu'elle parlait, Isis qui s'était absentée sans que la déesse ne s'en rende compte, avait finit par revenir près d'elle, pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Irina, c'était donc son nom, celle dont elle avait sauvé... peut-être pas la vie, mais d'un joug insupportable. Jusqu'alors, elle ne s'était pas encore arrêtée plus de quelques minutes dans le camp restant lorsqu'elle agissait, du coup, même si « on » savait que la déesse de la paix était venu mettre fin à cette guerre stupide, personne ne l'avait vraiment vu plus que cela. Le formulation de Gwen, cependant, ne lui plut pas vraiment. Avait-elle sembler se soucier d'un bien être quelconque ? Non. L'humaine n'avait vraisemblablement pas vraiment tout compris de son rôle exact... Mais bon, c'était une simple humaine après tout. Et si la formulation était mauvaise, l'idée en elle-même était peut-être intéressante.

Elle hocha donc la tête, silencieuse, et libérée de tous poids pour se lever, toujours nue et toujours sans gêne. Son corps ne frissonnait plus de plaisir, le quart d'heure ayant fait son office, pour la déesse, quand elle s'approcha de la russe. Dans son état d'esprit un peu embrumé par le traitement, et le massage, sa seconde peau s'effaça peu à peu pour laisser place aux nombreux sillons tracés sur sa peau.  Et elle tenta plus ou moins d'imiter Selina, posant ses mains qui ne devaient plus avoir grand chose d'agréable sur les épaules de la jeune femme.

La tentative, même si un peu maladroite, était finalement tout à fait honorable, la déesse connaissait le corps humain, et elle avait disséqué durant sa longue vie divine de nombreux corps, de plus, pour tuer rapidement, plutôt que de tout trancher d'un coup, elle se contentait parfois de blesser, ou de rendre impotent. Toujours est-il qu'elle connaissait certains points de pression qui pouvaient être peu agréable, et elle savait donc les éviter. C'est donc plus dans l'optique d'éviter de faire du mal que de faire du bien qu'elle commença à masser de ses pousses, derrière les épaules, au dessus des omoplates, avant que les autres doigts ne rejoignent le dos de la blonde pour s'y étaler en étoile.

Malgré la dureté des doigts en eux-même, la peau abimée, les muscles de fer, on pouvait sentir que Meghann y mettait du sien pour paraître douce. La déesse de la paix qui s'acharnait à faire un foutu massage, voilà qui devait être amusant d'un point de vue extérieur, pensa-t-elle un instant avant de chasser cette pensée pour revenir à son boulot. Elle laissa ses mains descendre lentement le long de son dos, suivant les cicatrices qu'elle-même avait dans le dos, en traçant des traits imaginaires sur la peau où quelques traces qui provenaient sûrement du traitement de la veille restaient présentes.

Un instant, en les sentant sous sa peau déformée par les mauvais traitements, ses cheveux crépitèrent un peu, une chaleur s'élevant dans la pièce avant de disparaître rapidement. Elle était ici pour apprendre, pas pour les tuer. Pas pour la tuer. Et passant sur le coté, évitant les rondeurs qui ne signifiaient pas grand chose pour la déesse, elle descendit sur les cuisses, malaxant avec attention les muscles, ceci relevant plutôt d'un intérêt guerrier qu'autre chose, descendant sur les mollets, mais elle n'alla pas sur les pieds. Elle n'avait pas les connaissances nécessaire pour faire quoi que ce soit à cette partie du corps. Si Selina était une masseuse expérimentée, ce n'était pas son cas. Du coup, elle fit selon ses souvenirs, et retourna sur les fesses de la blonde.

Suivant d'abord les courbes pour les contourner, arrivant aux reins, elle s'y arrêta pour descendre d'un doigt sur chaque lobe au centre des rondeurs avant que ses mains n'en prennent possession. Encore une fois, pour Irina, la sensation de telles mains devaient être étranges, car elles étaient creusées de nombreux sillons, mais la déesse se mordait doucement la lèvre pour se concentrer sur l'instant présent. La paix n'importait plus vraiment, mais elle s'arrêta là, prouvant son manque flagrant de connaissance. Elle paraissait peut-être un peu stupide, mais elle n'avait ni le talent, ni la peau douce -en cet instant du moins- de Selina, et elle n'avait pas non plus d'expérience de le domaine des rapports charnelles comme pouvaient l'avoir son Isis, et Irina.

Du coup, il ne restait rien, lui insuffler un peu de puissance divine ferait peut-être l'affaire, sûrement, même, les deux prêtresses qu'elle avait eues qui avaient atteints ce stade s'était effondrées en tremblant, poussant des gémissements étranges. Et il y a quelques minutes, Meghann avait observé son propre corps qui avait réagi de façon analogue. Mais Irina n'avait pas été préparée, que ce soit mentalement ou physiquement, et la déesse ne pouvait se permettre d'agir ainsi sur des mortels qui ne connaissaient pas la vérité. Du coup, elle s'assit par terre, tournant la tête vers Gwen, un air interrogateur sur le visage.

Maîtresse Isis

Humain(e)

Re : Leçon de BDSM particulière...[PV Meghann]

Réponse 12 mercredi 14 mars 2012, 18:16:49

Elle ne comprit pas, non, elle ne comprit pas ce que la Déessse tentait de lui dire en parlant du temps qui s’écoule. Des simples mots qu’elle avait utilisés, elle s’était mise à lui décrire une chose sur sa vie et sur le fait qu’elle ne pouvait se trouver  à plusieurs endroit en même temps et donc qu’elle ne pouvait couvrir l’ensemble des conflits. Isis du réfléchir à ça, prenait elle le temps de la Déité au détriment de personnes risquant leurs vies ? Cette pensé terrifia Isis qui au fond  n’avait pas l’âme si méchante que ça. Elle allait devoir convaincre rapidement la déité  pour qu’elle puisse retourner au rôle qui est le sien. Elle n’en émit pourtant pas un seul mot préférant garder  pour elle ses sentiments.

Gwen s’installa, à présent nue, sur la couchette précédemment occupée par  la Déesse. Sur le ventre, la tête tournée vers Irina pour observer son amie pendant qu’elle allait passer sous les mains rugueuses de Meghann. Croire que cela dérangerait Irirna était mal la connaître, au pire elle sentira des chatouilles et au mieux sa peau sera râpée et ça, ça lui plaira. La déité se donnait visiblement du mal pour reproduire les gestes de Selina. Cette dernière écoutait attentivement les plaintes de la victime consentante. Tout en écoutant, la masseuse prit soin de Gwen parcourant de ses mains gracieuses la peau velouté de sa cliente si particulière.

Irirna se laissait aller sous les caresses de la divinité. Sa peau délicate fut parcourue de longs frissons provoqués par le massage si spécial. Elle frissonnait sous les mains qui la palpaient. Ne pas parler, ne rien dire comme le lui avait demandé Isis. C'était à la fois un cadeau et un piège. Un cadeau puisqu’elle n'avait plus à chercher des mots ni à tenter de se dissimuler. Et un piège terrible, car ces caresses silencieuses, ce lent cheminement sur ses rotondités, seulement rythmé par les syncopes des respirations et le froissement du tissu, était réellement fascinant et la bouleversait. Sa poitrine, enfoncée dans le tapis de massage, qui se soulevait rapidement, poussée par une respiration oppressée, était douloureuse et elle sentait le plaisir mordre son ventre, un plaisir lancinant à se voir ainsi offerte, muette, à une parfaite inconnue qui ne demandait rien et qui prenait à sa convenance. Elle laissa échapper un petit soupir quand les larges paumes pressèrent plus fermement ses fesses.

Si la jeune femme avait pu ronronner, elle l’aurait fait tant elle prenait plaisir à ce traitement. Mais bien vite, un peu trop au gout de la Russe, tout cessa. Gwen dut arrêter à contrecœur l’activité de sa masseuse. Elle vit bien que Meghann restait aux côtés d’Irina et que la blonde ne soufflait plus son plaisir. Isis se releva avec lenteur et  se tourna vers les deux femmes pour surtout voir comment se sentait son amie. Un sourire sur les lèvres peinte de sa soumise suffit  à lui indiquer que la masseuse apprentie ne s’était pas si mal débrouillée. Isis avait tout de même vu que la Déesse n’était pas très à l’aise dans le coté dirigeant de l’acte, probablement avait-elle préféré subir le traitement que l’infligé. De là à conclure qu’il en serait de  même lors d’une soirée SM, fallait pas non plus mettre les bœufs avant la charrette.

- Très bien, nous en avons terminé ici. Si vous voulez bien me suivre, nous allons laisser Selina et Irina ici et aller nous réchauffer dans une autre pièce.

D’un pas fluide, elle traversa la salle aux allures de temples romains pour se diriger vers un couloir au font duquel on pouvait voir  une porte massive en bois. Malgré l’apparence de lourdeur, Gwen n’eut aucun mal à l’ouvrir et elle se laissa investir par une fumée, ou plutôt une vapeur sortant de la pièce ouverte. Il s’agissait simplement d’un sauna ou la chaleur moite était déjà présente. Selina s’était chargé de le mettre en fonction. Issi laissa poliment son invité entrer la première. Il y avait le long des murs du sauna, des sortes de bancs où l’on pouvait s’asseoir ou encore s’allonger, au gré de ses envies. Isis entra à son tour et referma derrière elle. Elles furent coupés de tout bruits extérieurs, seules les pierres brûlantes frétillaient sous l’effet de l’eau que Gwen vint faire couler dessus pour qu’une nouvelle vapeur s’échappe.

La jeune femme vint se mettre à côté de la Déité. Elles étaient là, toutes deux complètements nues puisque n’ayant pas pris soin de se remettre ne serait qu’une serviette autour du buste. Par réchauffer dans sa phrase ne voulait pas simplement dire laisser faire la vapeur d’eau, non, Isis comptait bien réchauffer l’extérieur mais aussi l’intérieur de ce corps délaissé par sa propriétaire.

- Je vais faire quelque chose qui devrait vous montrer ce que nous entendons par faire naitre le plaisir de  la douleur…et puis je vais tenter de vous faire connaître la notion de plaisir seule.


Sans demander d’autorisation particulière, Gwen posa l’extrémité de ses doigts sur le mamelon d’un des seins de la Déité. Elle le pinça sans véritablement insister. Elle attendit deux secondes et elle fit de même avec l’autre sein. Si tout se passait bien, la jeune femme serait d’abord parcouru par cet arc de douleur qui lui envahirai la  poitrine, arc qui se dissoudra pour laisser une onde de plaisir. Bien entendu cela ne serait d’un côté comme de l’autre que très petit, juste de quoi montrer que les deux peuvent venir d’un même effet.

La bouche de la française s'approcha de celle de sa compagne. La main douce d'Isis effleura ses épaules, puis glissa sur ses seins qu'elle caressa doucement. Elle dégringola le long de son ventre parsemé des vestiges d’une vie trop guerroyante. La paume de ses mains affleurait à la découverte de cette délicieuse et tendre contré. Les doigts de la française partirent à l'assaut du mont de Vénus de la jeune femme, écartant ses lèvres, glissant dans la fleur ourlée et humide, révélant le bouton perlé de désir. Elle appuya doucement. Isis glissa sa bouche avec lenteur, le long de son cou, de ses épaules, ses lèvres découvrant le goût de la peau de Meghann. Elle embrassa les pointes érectiles de ses seins et se laissa doucement descendre le long du ventre musclé de la jeune femme. Sa bouche agaça un instant son nombril, jouant avec la pointe de la langue sur l'ourlet de chair, avant de continuer son voyage. Elle se mit à genoux devant elle et posa sa bouche fraîche sur les lèvres intimes de la Déité. Doucement, du bout de sa langue adroite, elle écarta les pétales de son sexe et entama un lent mouvement circulaire, sur les chairs ouvertes et palpitantes.

Elle redoublait d'ardeur dans ses caresses, enfonçant sa langue dans son vagin. Agenouillée au sol, se glissant entre les cuisses de Meghann, agrippée aux fesses de sa compagne, elle appuyait sa bouche avidement contre son intimité. Mais cette compagne, était elle au moins réceptive ?


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