Une journée sans fin

Aujourd'hui, jour de solde, Yuri se voyait bien faire deux ou trois amplettes pour se refaire une garde robe, en effet, bien que l'on ne grandisse plus dans les vingt et un ans, on doit quand meme penser a se reffaire une garde robe pour son travail, ses sorties et autre. C'est donc, l'esprit dans les nuages, que cette jeune femme un peut trop mure parfois, partit faire ses courses en quittant son splendide et impersonel F2. Premierement, elle allait acheter de quoi décorer son appartement, en deux ans, il n'avait presque pas changer d'un pouce. Les murs étaient nue et blanc, on se serait cru dans un cabinet dentaire. La jeune femme avait donc envie de changement. Elle prit son argent mis de coté pour les coups dur ou son retour sur Terra, bien qu'elle doute que cet argent ait une quelconque valeur dans son monde d'origine, et partie joyeusement, un peut comme une gamine allant faire ses courses de noel, droit au complexe comercial.

Une fois dans l'immense création de verre et de métal, la jeune femme semblait émerveillé, a dire vrai, en deux ans, c'était la premiere fois qu'elle s'enfoncait aussi loin dans la ville, Yuri vivait dans une partie périphérique de la ville, a coté d'une superette et d'autres apoints alimantaires et a quelques pas de son bureau, jamais la belle brune n'avait eut une envie de se jetter dans le coeur de la cité pour aller acheter son pain ou sa viande. C'est donc, les yeux tout illuminé de la fougue de la jeunesse exaspéré par cette nouveauté, que la jeune femme avancait a petits pas dans la galerie. Elle donnait de la tete a droite et a gauche en s'émerveillant de tout ce qui passait sous ses yeux a cet instant meme.

Apres quelques heures, la belle Eshitaka avait acheté une foule d'article de décoration, trois tailleurs, deux chemisiers, une belle paire de botte en cuir de serpent et un kit de sous vetements tres sexy qu'elle réservait pour sa premiere nuit d'amour.
En effet, la brunette révait encore du prince charmant, de trouver un homme, ou une femme, qui pourrait la guider dans le monde du sexe et de l'érotisme. Sa perversion n'était pas tres grande quand elle était sur Terra, mais les chaines cablé et les zappages aléatoires passé 23heures ont donne des envies a la petite femme. Elle commencait a devenir accroc aux pornos et ce n'était pas une bonne chose, elle le savait. Pourtant, elle continuait a regarder ces films plutot déplacé et a esperer qu'un jour ca lui arrive aussi. Enfin, pas avec autant de partenaire d'un coup ni avec autant de violence, mais elle aimerais bien connaitre ce genre de chose, les femmes semblaient si heureuse une fois leur visage recouvert de ce liquide blanc...

Mais c'est pas parce que Yuri regarde des choses cochonnes que c'est une fille facile, bien au contraire, le petit bout de femme a toujours peur de faire le premier pas vers l'homme qui lui plait, a chaque fois elle se trouve moche, pense qu'il a déja une copine bien moins coincé qu'elle ou tout un tas de frein dans le genre...

Derniere boutique, une boutique de veste mixte, Il ne faisait pas encore tres froid, mais l'hivers cognait déja sur l'océan et le temps ne tarderais pas a changer dans les terres. C'est donc en regardant ses économies, que la Terriane entra dans l'échoppe....

Watari ne savait pas où il était.

Issu d'Ashnard lui aussi il avait fui la famille après avoir procédé au meurtre de son père et vivait reclus dans une église abandonnée quelque part près du territoire de Techos metropolis. Là il était sur que d'autres ne le trouveraient pas et il pouvait aspirer a une paix et a une tranquilitée relative. Il avait bien sur, a la base tenté de s'immiscer parmis les humains et de vivre en paix, mais il était un demi démon, il ne vivrait jamais en paix, il portait les cornes des maudits et devait se contenter de vivre comme un être odieux et maléfique toute sa vie...Pourtant, pourtant il avait toujours été différent. Plus humain que démon, plus bon que mauvais, plus romantique que violent, Watari aimait croquer la vie a pleine dents et bien qu'il ait été formé dans l'assassinat et l'infiltration, il avait une étique. Jamais au grand jamais il ne ferait du mal a une femme. Car Watari était une personne qui un jour était monté au paradis...Pour ne plus jamais en descendre, le démon flotant sur un petit nuage crachant sur ses confrères en bas, qui ne comprenaient pas ce qu'ils rattaient.

Il avait été emerveillé par leur grâce, leur complexité, leur émoition, Watari aimait les femmes, ces êtres si purs et si beaux qui parlaient avec leur coeur, et ne comprenait pas comment on pouvait maltraiter quelque chose de si beau. Ainsi il était resté du bon coté de la balance malgré tout.

Watari ne savait pas où il était.

Un jour il avait découvert un passage menant aux sous sols de son eglise et les avait explorer pour se rendre compte que la continuité de cette cave menait dans une autre cave. Sans s'en rendre compte, Watari était passé sur terre. Déboulant en plein dans un magasin de fringues de luxe qui avait barricadé la cave, il avait soigneusement réussi a s'infiltrer en se dissimulant le plus possible avant de saisir un homme de sa corpulence et de lui voler ses vetements en l'étranglant en silence dans le magasin avant de le stocker dans la cave, et de sortir discrètement de celui ci, personne ne le remarqua avec ce costume, bien que celà ne disait pas que les regards ne se retournaient pas.

Watari était vétu d'un costume cravate des plus sobres et portait un feutre couvrant ses cornes, il avait des cheveux blancs et courts malgré son apparence juvénile ainsi que de profonds yeux bleu acier. Il avait un attaché-case sous le bras et s'appretait a sortir du magasin quand il percuta une personne, instinctivement il tendit la main et rattrapa celle ci avant qu'elle touche le sol. La poisse!Il ne devait pas se faire repérer!

"Vous allez bien?"

Fit Watari qui espérait que la personne en question n'allait pas être surprise par ses reflexes surhumains, mais il apperçut alors une jeune femme magnifique et sur le coup il en fut frappé. Yuri était une demoiselle charmante, et dès a présent il se faisait un devoir de faire sa connaissance, la remontant en tirant légèrement, sans lui faire de mal, il s'inclina respectueusement avant de lancer

"Veuillez me pardonner, car je fus maladroit,
Mais je ne pouvais regarder droit devant moi.
Puisque j'ai confondu votre illustre beauté
Avec l'astre soleil, m'aveuglant de ses traits."

Les mots sortirent tout seuls, alexandrins parfaits
Les syllabes y étaient et elle pouvait compter
Mais sans plus de frais, arretons de le faire RP

Watari parlait comme un de ces vieux princes de l'ancien temps, inconscient qu'ici ces manières avaient disparu depuis des lustres...

Mais quel était donc cet endroit?

Yuri avait un peu de mal a entrer dans ce monde si nouveau pour elle. Bien que ca fasse deux ans qu'elle vivait sur Terre. En gardant son air completement perdu, la jeune femme s'effondra sur le sol apres un contact un peu rude avec un homme au feutre. Les affaires de la belle secrétaire tomberent au sol mais pas elle. Surprise par cette défiance de la gravité, Yuri regarda tout autour d'elle, cherchant naivement un point d'attache qui l'aurait tenue, mais rien, rien a part cette main secourable qui avait lentement saisie son poignet et qui appartenait a un homme ressemblant, les cheveux bien plus court et le visage moins androgime a Sephiroth, l'un de ses personnages de jau vidéo préféré.
En meme temps, peut on lui en vouloir de voir ce personnage celebre dans tout le japons dans les traits du démon? Surtout que depuis qu'elle était arrivé sur Terre, elle avait appris plusieurs choses nouvelles, comme s'amuser avec autre chose qu'un métier a tisser. Les jeux vidéos qui ravagnet la jeunesse japonaise n'avaient pas épargné la Terriane qui s'était laissé emporté par cette saga culte au japon.

Un fin sourire étira ses levres lorsque l'homme parla en vers d'une voix mélodieuse et apparemment spontanée, d'un certain coté, il lui rappelait son pere quand il contait fleurette a sa mere, oui, sa maniere ressemblait bien a l'art de cet homme plein de galenterie qu'elle se fixait comme idéal masculin. Cet homme marquait des points de par son décalage total avec les moeurs de cette Terre.

Je vous en prie monsieur, je ne suis pas si belle, je ne mérite nullement de tels vers, vous en faites trop...

Le teint caramel de ses joues devenait plus rouge, la jeune femme se sentait génée d'etre ainsi considéré. Ce n'est qu'une dactylo banale avec un F2 impersonnel, personne qui l'attend au coin du feu les soir d'hivers. Non, Eshitaka se voyait juste comme une ombre laide et sans interet qui ne méritait pas qu'on lui parle comme on s'adresse seulement aux princesses. Pourtant c'est comme une princesse qu'elle fut élevé, instinctivement, elle mit la main a la poche et retira 50 Yen qu'elle placa dans sa main avant de s'incliner profondément

Mes plus sinceres excuses pour avoir été sur votre chemin.

C'est ainsi qu'elle fut elevé, c'est ainsi qu'elle vivra toute sa vie. Ce n'était pas si mal une personne qui savait ce qu'était les bonnes manieres dans ce monde de brute, mais... Elle courrait aussi pas mal de danger avec un tel comportement.

Watari aidait déjà a ramasser les affaires de Yuri, s'accroupissant souplement pour récupérer les étranges possessions de la jeune femme...Jamais il n'avait vu pareilles choses. Mais il se garda néanmoins de tout commentaire qui aurait pu mettre Yuri mal a l'aise. Avait t'il déboulé dans la citée interdite de Tekhos?Les rares récits qui en ressortait parlait de palais luxueux et de technologies au delà de nos rêves les plus fous. Peut être se trouvait t'il ici, dans cette citée aux milles prouesses?Et cette jeune femme était une belle Tekhane ne comprenant pas ce qui lui arrivait?On nageait en plein mystère ici, et Watari était le premier a l'admettre. Tout ce qu'il voulait c'était en savoir un peu plus, sur ces étranges vetements qu'il avait dérobés et sur ce monde étrange. Sa curiosité avait toujours été son meilleur défaut. Alors qu'il aidait Yuri a se relever, celle ci sembla génée par son attention et repoussa ses compliments, cette attitude ne pouvait qu'inciter le fils de noble a redoubler de talent pour convaincre cette jeune femme qu'il trouvait déjà très sensible et adorable. Il se serait bien découvert pour la saluer, mais il doutait fort qu'elle apprecie de voir ses cornes montrant de quel genre d'interlocuteur il s'agissait, non, il fallait du tact, de l'élégance, c'était toujours comme ça qu'il procédait...

Il s'appretait a repliquer quand Yuri posa une piece dans ses mains et se mit a s'excuser. Il regarda l'écu avec interêt, cette piece était fort bien frappée et il en féliciterais l'artisant, d'ailleurs il ignorait tout de ces emblèmes. Mais ça n'était pas grâve, il aurait tout temps de questionner la jeune femme a ce sujet. Un autre seducteur aurait été frustré, voir enervé de cette situation, mais pas lui qui savait toujours rebondir sans jamais s'abimer sur le sol

"Est ce là un gage de votre interêt?"

Demanda t'il avec un sourire espiègle. Le jeune homme était plutôt fin et d'une carrure assez frèle, néanmoins il semblait avoir fait du sport et dévelopé des muscles. Il n'avait rien d'un Sephiroth, son visage était bien plus juvenile et ses cheveux blanc coupés très courts, ses yeux avaient le bleu du fer contrairement au vert emeraude du soldat, et il ne s'habillait pas en cuir lui. C'était déjà nettement plus classe de porter un costard. Le jeune homme libéra le contenu de ses bras dans le sac de Yuri avant de continuer a lui compter florette

"Votre modestie vous honnore, mais silence !Car vous offencez par ces mots votre propre nature, et il n'est pas naturel de vouloir dissimuler l'astre du jour au regard des mortels qui ne peuvent vivre sans lui."

Encore une envolée lyrique que Watari reprit aussitôt pour tendre la main vers Yuri d'un geste tout ce qu'il y avait de plus galant, car tout d'abord il enleva le gant en cuir sur sa main avant de la tendre

"Je me nomme Watari, Watari Kito, et puis je savoir le nom de cet astre?"

Acheva t'il

Mais quel charmeur! Comment faire pour ne pas devenir cramoisie devant cet homme? Certes il n'était pas tout a fait comme le soldat qu'il représentait tout de meme sous certaines tournures, du moins pour cette jeune femme a l'imagination tres développé, mais il avait une maniere de parler, un sens de la répartie digne d'un diplomate ou d'un Duc, c'était si plaisant a l'oreille. Cependant, que faire? L'esprit de la jeune femme était embrumé, Watari avait récupéré ses affaire dont la chose la plus visible aux yeux du démon était son ensemble tanga, jarretelle, porte jarretelle et soutiens gorge en fine dentelle noire représentant des motifs d'oiseaux. Rien de mieux pour mettre la belle brune dans l'embaras. Il ne voyait sans doute pas les dégats qu'il causait au visage de la jeune femme.

En effet, pour ne pas parraitre ridicule, la femme serpent avait baissé legerement la tete pour que ses cheveux voilent son visage rempli de honte et de gêne. Gêne de recevoir autant d'éloge d'un illustre inconnu et honte que cet inconnu ait vue ses sous vetements qu'elle réservait pour sa premiere nuit de femme. Enfin, peut etre que pour ce gentleman ce n'était rien, que de ramasser les affaires d'une pauvre femme distraite au point de tamponner tout ce qui bouge était d'un naturel évident et qu'il ne poserait pas la moindre question sur l'utilisation de ses vetements.

Je... je... C'est juste pour m'excuser de vous avoir dérangé monsieur, rien de plus...

C'était affreux, sa gêne la rendait béguayante et la pauvre Yuri ne savait plus quoi faire pour se tirer de ce mauvais pas. Cet homme était séduisant, il avait des manieres et en plus une très belle façon de parler aux femmes. C'est pour avouer que la jeune femme était completement charmé par ce démon aux airs d'anges. Venez pas lui dire qu'il ne ressemble pas a un certain fils de Genova apres cette remarque! Bon, passé ce petit détail, la belle princesse qui ne se pensait pas méritante de tant d'égards se redréssa a ce nouveau compliment en détournant le regard avant de répondre sur un ton géné:

Vous... Vous pouvez m'appeler Yuri, mais je vous en prie, arretez de me faire de tels compliments, je ne les mérite pas.

Enfin, c'est son point de vue, mais toute sa chair en fait une femme parfaite, son corps qui semble taillé, non qui a été taillé, par Aphrodite, son esprit doux et gentil, sa générosité et sa bienveillance, n'importe qui pourrait abuser de ses faiblesses sans probleme, et encore elle pourrait le remercier. Mais étrangement, ce démon ne semblait pas vouloir abuser de sa gentillesse et de sa naiveté, mais plutot de jouir de sa compagnie comme si sa présence était tout aussi précieuse a son etre que son coeur qui bat au fond de sa poitrine.

Watar-Sama, voulez vous m'aider a porter mes colis, vous avez l'air d'etre un gentilhomme, donc je pense pouvoir vous demander ce service.

Etrange, sa voix avait changé, maintenant, elle semblait sure d'elle, comme si elle s'était piqué avec une sorte de calmant pour redevenir la princesse que son éducation avait faconné. Peut etre que le comportement charmant et dévoué de ce noble prince l'avait fait remonter a la surface. En tout cas, ce changement de ton et de prestance était une preuve de confiance, bien sur fragile, mais présente de la part de la jeune femme pour cet étrangé a la douceur et au verbe si agréable.

A vrai dire, Watari était plus concentré sur le visage et la beauté de Yuri que sur ce qu'il y avait dans son sac. Eh oui, désolé de casser ce mythe qui fait de tous les hommes des mysogynes obsédés par ça, mais ça n'était pas le cas du jeune démon. Bien sur, cette cour était pour lui un moyen de sympathiser avec Yuri et plus si affinité, mais il se dispenserait d'une telle vulgarité, il les avait ramassés, et mis dans le sac avant de se demander ce que c'était. On pourra dire que Yuri conservera alors tout le suspens de sa première nuit d'amour a ce propos. Après tout n'était t'il pas un Gentlemen?Etait ce des manières de se comporter?Le démon avait la langue bien pendue, comme tous ceux de leur races, mais n'importe lequel de ceux de sa race aurait déjà trainé Yuri dans une ruelle. Quel manque de respect pour l'amour et la femme, ces deux choses si belles et si precieuses, qu'il se faisait une philosophie d'en jouir chaque instant sans jamais s'en lasser. Malgré ça il n'était tout de même pas aveugle et voyait bien l'embaras qu'il provoquait chez Yuri, et cet embaras avait un effet plutôt positif sur son esprit. Car il sentait Yuri comme une jeune femme douce et sensible, exactement le genre de personnes qu'il avait envie de proteger.

Un ninja ne fait pas que se cacher dans l'ombre. En fait, il n'a jamais été trop question de ça la plupart des missions d'infiltration demandant une compétence hors norme de déguisement, il pouvait très bien se faire passer pour un salaryman, il ne savait pas ce que c'était, mais il voyait très bien le coté strict et serieux de la chose. Quand elle lui expliqua le pourquoi de la piece il secoua la tête et pris sa main pour la lui rendre, posant au creux de celle ci la piece qui semblait chaude dans les mains glacées de l'être

"Alors il n'y a pas a vous excuser, car ce dérangement m'a permis de faire votre connaissance, et celà vaut bien plus qu'une vulgaire piece."

La jeune fille détournait la tête et il sourit doucement, décidement Yuri était une fille bien timide et polie. Et Watari n'avait toujours rien d'un Sephiroth, il écouta la princesse le supplier presque d'arrêter de la complimenter, mais comment arrêter quand de ces supplications tant de choses magnifiques ressortent?Et il n'avait jamais su empecher sa bouche de prononcer ces mots qui étaient le fond de sa pensée la plus profonde, il répondit alors a nouveau

"Encore une fois vous êtes trop indulgente avec vous même, car les feux de votre visage enseignent aux torches a flamber."

Et là, l'auteur de ce post n'était pas fier de cette reprise de Shakespear. Mais il fallait bien que le spectacle continue coute que coute.

"Très bien, mademoiselle Yuri, je saurais retenir ce nom, et sachez que vous méritez estime et compliments a un pareil niveau, acceptez les, ils viennent de bon coeur, de mon coeur."

Fit il tandis qu'il refermait la main de Yuri sur la piece. Elle lui demanda de prendre ses bagages ce a quoi il accepta avec joie, un pas de plus vers le soleil...Se brulerais t'il ce soir?

"Inutile de s'encombrer de titres formels, appellez moi donc Watari, et je vous appellerais Yuri, ça vous va?"

Fit il en prenant le sac de Yuri

- l'auteur du précédent post m'a fait éclater de rire avec son introspection-

Se faire complimenter était assez bien a la longue, Yuri semblait s'y faire de plus en plus et trouvait que les rond de jambes du jeune démon méritaient récompence. Mais comment lui prouver gratitude face a ce grand interet et de telles envolées liriques? Heu, une autre piece peut etre? Non, c'était pas le meilleur paiment de cette attention si généreuse.
Mais oui, la jeune femme savait ce qui pourrait plaire a cet homme plein de charme et de gouts pour les mondanitées, alors qu'il lui demandais de ne pas user de suffixe, chose pourtant naturelle entre gens de haute naissance ou de haute société. Enfin bon, la récompence devait se faire voir, malgré le fait que notre ami cornu soit un sacré plagieur de grands classique, a vaincre sans péril, l'auteur triompherait sans gloire, le plus beau sourire illumina les traits de ce "soleil" et ne s'adressait qu'a l'homme au feutre et a rien d'autre. D'une voix douce et calme, la jeune femme se mit a le complimenter.

Je vois que vous connaissez Shakespare Watari-san, je suis honoré de tels réfference pour me complimenter ainsi que d'une telle dévotion a mon simple égard. Cependant, votre prestation aurait été encore plus parfaite si vous vous étiez découvert devant moi.

La belle prenait de l'assurance a chaque seconde, lentement, elle prenait le role de ce a quoi on l'avait elevé, mais pas l'enfant gaté pourrie qui ne pense qu'a sa paume, mais une jeune femme digne qui sait récompenser ceux qu'elle trouve digne de telles récompenses. Seul probleme dans cette histoire, c'est que chaque personne qui se montrait gentil avec elle se retrouvait digne de sa confiance et se voyait donc gratifié de ses manieres, ses sourires simples et la douceur mélodieuse de sa voix finement brodé sur le tapis des sons. Bombant la poitrine et carrant les épaules, la jeune Esper reprit sa prestense durement apprise au cour des années pour se montrer sous son plus beau jour et ses plus belles coutures. La séduction était un art par les mots, mais un devoir par les gestes.

Watari-san, j'espere que cela ne vous dérange pas de porter mes affaires? je vous rassure, ce magasin est le dernier, je recherche une veste simple et dans mes moyens pour cet hivers, cependant mes gouts vestimentaires ne sont pas tres développé. Puis je m'en remettre a vos mains et vos yeux pour m'hebiller?

Voila la seconde partie de la récompense qu'elle accordait a ce démon, pour le moins charmant. La jeune vierge offrait a son courtisant le luxe de choisir ses vetements, pas mal d'hommes commun diraient "putain, elle va me gonfler longtemps avec ses histoires de fringues?" mais Watari ne semblait pas dans cette catégorie de goujat. Comme quoi, pour gagner les faveur d'une très belle femme, car sans se leurer: les éloges démoniaques étaient des plus véridique meme si la personne visé se déprécie, il suffit d'un peu de charme, de patience et de culture du verbe. Rien de sorcier en somme...

Voir le visage de Yuri s'illuminer sous les compliments était la meilleure façon de faire plaisir au demi demon qui aimait ce large sourire accompli qu'affichait la jeune femme qui semblait tout d'un coup bien pensive, l'homme serieux a l'attaché-case en profita pour regarder les allentours et les disséquer. Il s'agissait d'un complexe impressionant, qu'il aurait pu a première vue prendre pour un palais mais qui se revelait a la longue être un magasin de vetements. C'est une surprise de trouver une telle chose ici. Dans des habitations aussi uniques et luxueuses, si c'était là où se trouvaient les vetements, a quoi ressemblaient leur chateaux au juste?Tekhos s'averait être une ville pleine de surprises et de découvertes pour le Démon (Qui était toujours persuadé d'être a Tekhos par la même occasion) et qui en voyait de plus en plus de ce qu'il n'aurait du voir...Mais celà ne le dérangeait pas, au contraire, sa capacité d'adaptation avait pendant longtemps prouvé son efficacité fulgurante et Watari s'adaptait, d'un seul coup il se sentait a l'aise dans ce costume et conversait calemement avec Yuri de tout et de rien, loin de se douter que Yuri tentait de lui renvoyer l'ascenceur, une première dans l'histoire de celles qu'il avait rencontré. Elle lui fit alors quelques commentaires a propos d'un Shakespear

Pardon?Qui était cet homme?Etait ce le sien?Etait ce un obstacle qu'il devrais suremonter?Il se doutait bien qu'une aussi jolie femme ne pouvait être seule.

Car a auteur plagieur personnage qui ne comprend rien, et Watar n'ayant jamais entendu parler de Shakespear, celui ci se contenta de demeurer silencieux, il eut surement été plus rassuré tout d'un coup si Yuri lui avait dit qu'il était mort il y a de celà 500 ans. De toute façon, on appelle plus ça du plagiat, mais de la référence, nuance. Elle lui fit remarquer qu'il n'avait pas retiré son chapeau pour la saluer...Hm, comment répondre de manière convaincante a un tel argument?

"Comme je vous l'ai dit, j'ai été pris de cours, mais je n'y manquerais pas, la prochaine fois."

Oulà, ne fait pas de promesses que tu ne peux pas tenir...Mais en tout cas Yuri semblait radieuse et completement épanouie ce qui le fit sourire. C'était comme ça qu'il aimait voir une femme, et non pas horriblement torturée et violentée...Elle lui proposa alors de l'aider a choisir ses vetements. Mouvement que Watari disséqua comme un acte de confiance et une invitation a un rendez vous sans être un rendez vous, car quelle fille ferait confiance a un inconnu pour sa garde de robe?Celà annonçait qu'il était un peu plus intime avec elle...Néanmoins, le "puis je m'en remettre a vos mains" le fit rougir un peu, comment?Voulait t'il qu'il l'habille?N'était ce pas un peu tôt pour ça?Il était prêt bien sur, mais il ne s'imaginait pas une telle initiative...

"Porter vos affaires ne me dérange pas le moins du monde et j'espère qu'il y aura bien d'autres magasins si celà peut me permettre de demeurer en votre compagnie. J'accepte donc votre proposition avec joie chère Yuri, et je tacherais de vous aider du mieux que je peux, de mes yeux comme des mains."

Acheva t'il, réutilisant la formulation de Yuri pour lui faire comprendre que si double sens il y avait, double sens avait été compris. Il l'accompagna donc dans un magasin de vetements Tekhan ou il n'eut que l'embaras du choix, ne connaissant pas les vetements humains il choisit trois ensembles qui lui plaisait et les proposa a Yuri.

Le premier était un costume assez similaire au sien, mais taillé pour une femme, de velour noir sur chemise blanche avec une cravate noire, un costume qui, Watari le soutenait, irait bien sur elle aussi. Il se le projettait très bien d'ailleurs.

Le second était un ensemble jean debardeur, Watari ayant été fasciné par ce vetement dès qu'il l'avait vu il l'avait mis de coté

Et le dernier enfin, une chemise blanche, une jupe noire ainsi qu'une cravate rouge dans un ensemble strict mais terriblement féminin, définitivement son préféré...

Mais Watari se souvint alors qu'il était là pour une veste. Il se mit a tousser et finit par en choisir une, noire, assez jolie et pas trop chère.

Cet homme avait l'art de se retirer d'un pétrin dangereux avec élégance et panash, cependant, il restait assez sensibles aux approches plutot innocente de la belle princesse Tekkane, apres tout, c'est ce que Watari pensait d'elle, ou peu n'en faut. A moins que le démon aux manieres de prince ne se comporte ainsi avec toute les femmes, auquel cas, cet homme est une perle dont les cornes sont un maigre tribut pour ses talents si rare dans ce monde décadant.

Vos mains?

Sa phrase était tout a fait intérogatrice et étonné sur les bords, qu'est ce qu'il voulait faire avec ses mains? Par "m'aider a m'habiller", rien de plus que "j'ai besoin  d'un point de vue critique pour mes veste monsieur le démon" ne devait transpercer. Yuri était parfois cruche, mais elle savait se vétir a peu pres convenablement seule. En plus, elle est tres chatouilleuse donc on ne touche pas!

Ja craint avoir mal exprimé mes pensés Watari-san, je ne demandais qu'une aide de gout, je me passe moi meme mes vetements, on est plus dans les vieux royaumes.

C'était une maniere tres polie et tres douce de le rembaler, mais en meme temps, pouvait elle etre méchante? Meme si elle le pouvait, la réplique de ce démon au grand coeur était dicté sur un mal entendu d'une personne qui n'a pas encore le parler terrien mais térrian. Donc, par pure gentillesse et envie de se faire pardonner pour la rudesse déguisé de ses mots, la belle brune sourit de toute ses dents a son porteur et maintenant habilleur.

Watari avait carte blanche et l'Esper le regardait faire avec une moue amusé, il prenait presque au hasard, mais c'était des bons choix, sauf un, le jean débardeur. Non pas que l'ensemble total soit a jeter, non, c'est juste que Yuri trouvait le haut trop suggestif et ne voulait pas attirer l'attention sur elle. Par contre, les deux autres tenues étaient sobre, classique, mais avec un certain charme, des habits qu'elle aurait prit en extra si elle en avait les moyens. Mais ce n'était pas ccrésus, qui était mort il y a presque deux milles ans, donc le démon ne verrait pas un autre adversaire référentiel. Voila que l'auteur va parler de Galilée et des lois de la physique. Mais bon, revenons en a nos mouton, plus précisément a nos manteaux. Le jeune homme avait fait un excelent choix, un menteau typé tranch-coat en laine noire assez sobre et dans les prix de l'astre du jour. Lorsqu'il lui tendit l'article, géné d'avoir choisi les mauvais vetements, Yuri se retin de rire aux éclats devant sa mine déconfite. Elle l'entraina un peu a l'écart, menteau sous le bras et lui sac a la main.
Quand ils furent suffisement seul, la jeune femme posa délicatement la main sur l'épaule du jeune homme, ce qui peu passer pour une invitation a plus d'intimité chez ceux de la cour, et le fit assoir sur un banc d'essai de chaussures.

Vous etes trop étrange pour etre du coin, j'étais pareil en arrivant, parlant en alexendrin, usant des bonnes manieres de la cour, je suppose que vous venez de Terra. Je me trompe?

Dans un geste désinvolte, comme pour se prouver qu'elle avait raison, la belle pure retira le chapeau de son prince pour voir les deux cornes que portent les déchus, plus de doute, il venait de Terra. Yuri soupira en replacant de maniere soingé le haut de forme.

Je comprend pourquoi vous ne vous etes pas découverts en vous présentant, vous aviez peur de choquer, allons mon brave, seul les idiotes ne sont choqué que par si peu, vos qualités compensent aisaiment ces deux petits défauts naturel, ne vous en faites pas, ca ne me dérange pas le moins du monde. Par contre, je vous conseille de les cacher au grand publique, dans ce monde, les démons les anges et autres n'éxistent que dans les légendes et les religions.

Serait elle en train de le draguer de la meme maniere que lui quelques minutes plus tot en vantant ses qualités et autres points positifs? Si c'était le cas, ce n'était pas du tout conscient, Yuri était une fille profondément timide, meme si elle avait prit de l'assurance ces derniers instants en compagnie de ce charment inconnu, Rome ne s'est pas construte en un jour, il en va de meme pour la confiance en soi de la Terrane.
Miraculeusement, la robe était juste taillé pour les formes attirantes, mais pas vulgaires, de la belle Esper, Watari  avait du gout en matiere de vetement, meme si il avait semblé que ce fut plus sur un coup instinctif que le manteau était arrivé sur ses épaules.

Votre veste me va a merveille, vous avez bonne intuiton Watari-san. Merci infiniment pour votre aide généreuse.

Encore une fois, bien éduqué, la jeune femme s'inclina profondement dans son remerciement au démon pour ses preuves de gouts et son aide fortuite. Elle voulait poser plein de questions sur ses cornes et son appartenance démonique, une vraie petite curieuse, mais comme elle ne voulait pas briser cette amitié naissante, la dactylo ne dit rien, il en parlerait si il le voulait.

Watari redoutait qu'elle lui pose cette question mais encore une fois l'échapatoire était tout proche, et le démon ne fit que sourire timidement avant de répondre

"Pour reprendre votre expression, celà va de soi."

Fit il avec un sourire tendre...Bah, au moins ça avait servi a animer un peu la conversation, même si il n'avait pas forcement marqué des points avec cette phrase, Yuri pouvait garder, par cette seule tentative ratée un fait très important en tête : celui qu'il ne cracherait pas sur le fait de se rapprocher un peu de la belle Yuri, un peu beaucoup même. Et en tout bon gentlemen qu'il était cette déclaration demandait un certain tact, il eut un autre sourire charmeur et lança avec douceur

"Mais dans ces anciens temps on les chevaliers servants étaient aussi domestiques..."

Décidement il parlait trop et ne reflechissait pas assez. Il allait finir par glisser si il continuait a s'avancer en terrain gelé, mais malgré l'absence de patins a glace peut être réussirait t'il au contraire une perilleuse accrobatie, tout dépendant du rôle de la piste glacée, et cette piste pour l'instant était Yuri. A elle de décider si il s'envolerais comme un aigle ou s'écraserait comme un pigeon. Il aimait laisser le sort de ces jeux dans les mains de celle ci, avec une malice palpable. Watari avait le démon du jeu, et tout comme lui les paris le remplissaient d'excitations et de challenges, ce qui était inaccessible, il ne le voulais que d'avantage et décrocherais la lune pour l'offrir a ce soleil qu'était Yuri. Il se laissa donc bercer par sa voix alors qu'il choisissait une veste. Quel dommage, il aurait bien aimé voir la jeune femme porter un peu ce qu'il avait choisi, mais il n'avait pas d'argent, si?Peut être dans l'attaché-case de l'homme qu'il avait assassiné pour prendre son costume...Il commença a ouvrir la valise mais a ce moment là Yuri le traina près des chaussures et le fit asseoir, a en juger par son regard elle avait une idée derrière la tête, seulement quoi?Il sentit sa main se poser sur l'épaule et un doux frisson le parcourut alors qu'il commençait a comprendre qu'il était monté d'un cran dans les relations de la jeune fille. Elle lui parla par la suite de Terra et il cligna des yeux...Etait ce possible que cette Tekhane soit également de Nexus ?

Il n'eut néanmoins pas le temps de reflechir a ça que le geste de Yuri le pris de cours et pour une fois ses reflexes faillirent, décidement les femmes restaient son point faible. Elle soupira et Watari se leva immédiatement

"Je peux tout expliquer."

Commença t'il avec une mine sombre, mais la réaction de Yuri ne fut pas celle qu'il attendait...Voulait elle dire qu'elle...L'acceptait tel qu'il était?Watari ouvrit la bouche mais ne sut pas quoi répondre. Franchement, c'était le premier humain a faire preuve d'une telle ouverture d'esprit envers lui. Comment était ce possible?Cette fille était t'elle une sainte?Celà lui semblait de plus en plus probable, pour ne pas écouter ni suivre la voie de la ségrégation mais choisir de lui faire confiance. Elle lui parla d'un autre monde et il ne comprenait pas de quoi elle voulait parler...Surement de Tekhos qui ressemblait a un autre monde...Oui, mais était ce une raison pour accepter ses compliments maintenant qu'elle savait qu'il était démon, et que les compliments sont le lot des démons?

"Comme dans tous les mondes..."

Répond dit il sombrement. Les gens ne voulaient pas qu'ils existent et ne croyaient pas aux démons avant d'en avoir vu un. Elle le remercia pour la veste et son visage s'illumina a nouveau, Watari lança alors

"Attendez, il me semble que j'ai un peu d'argent, si celà ne vous ennuie pas j'aimerais vous payer ces vetements, considérez celà comme un cadeau pour votre égard et votre bonté. Jamais je n'avais rencontré de femme telle que vous."

Fit il tandis qu'il ouvrait la malette et demandait innocement

"Est ce que celà sera assez?"

A l'interieur de la malette se trouvait une vingtaine de liasses de billets de 50 000 yens. Il serait peut être temps de faire remarquer que la personne que Watari avait agressé était un Yakuza notoire. Et qu'ils s'avançaient tous deux au devant de gros ennuis a montrer tout cet argent publiquement, voire a le posséder.

La facon dont se comportait le démon maintenant mis a nu était parfaitement séduisante, il avait l'air perdu et completement intimidé, c'était une inversion totale des roles. Yuri était la femme assuré et charmeuse involontaire et Watari se retrouvait etre une sorte de dindon de farce a se faire prendre au dépourvu de cette maniere. La bouche ouverte, comme si il allait gober une mouche, il ne put que la faire sourire d'avantage. C'était un tres bel homme, un tres bel homme charmant et plein d'une grande classe. Que faisait il avec cette raclure de fond de pouvelle qu'était la femme serpent? Ca, elle se le demandait toujours.

Une chose changea, Watara s'enhardi pour offrir les vetements qui avaient tapé a l'oeil de ce démon plein de surprise et proposait de payer ses habits en gratitude de tout ce qu'elle avait offert par ses compliments, ses sourires et son temps. Yuri agita la main gêné devant une telle preuve de dévotion avant de donner un solide argument pendant que son interlocuteur bataillait avec la malette.

Allons, sur Terre nous n'avons pas le meme argent que dans les villes de Tekhs, Ashnad ou Nexus, quoi que Nexus a presque les memes frappes de pieces...

Soudain la mallette déposa les armes et s'ouvrit devant la jeune femme qui se retrouva avec des yeux immence, un iris tout petit, prise d'une surprise sans nom alors qu'elle voyait les liasses de 50 000 yens. Il y avait 1 million de Yen dans cette mallette (compté sans calculette attention). Suffisement pour payer deux ans de vie confortable en ville sans avoir a travailler ni a se soucier des dépenses. C'était énorme, comment avait il eut cet argent? Peu importe. La jeune femme referma la mallette noire de Watari qui d'un coup avait un air de tueur a gage...

Watari san, je comprend que vous vouliez m'offrir cela, mais cet argent est en bien trop grande quantité pour etre honette, je prefererais qu'on le dépose quelque part a l'abris et qu'on revvienne avec la somme exacte a débourser.

La jeune femme n'était pas vénale, mais un million, c'était plus qu'énorme pour faire tourner la tete a cette enfant perdue dans un monde dont elle ignorait tout il y a encore deux ans. Pour elle, cet argent sera tres utile et sans doute mieux employé que si c'était resté aux mains de la personne qui... Cela veut dire que son prince charmant a aussi une part d'ombre, le mafieu qui possedait cet ensemble et cet attaché case ne le lui a pas gnetiment remis et s'est couché a terre pour immiter le mort. C'est donc qu'il l'avait tué. Enfin, ce n'est pas une divinité, si il avait usé de ses pouvoirs sur cette homme il devait y avoir une bonne raison. Apres tout, Yuri aussi était une meurtriere, c'est a quatre ans (sans le lustre) qu'elle avait tué ses deux parents biologiques.

Venez, laissons les affaires que vous m'avez choisi ici, nous allons déposer cette caisse dans mon appartement pour revenir acheter ce magnifique ensemble.

Et comme Yuri avait le coeur sur la main, l'esper s'empressa d'ajouter:

Oh et vous pouvez dormir chez moi le temps que vous trouviez un logement, je ne vais pas laisser une personne aussi gentille grelotter comme je l'ai fait lorsque je suis arrivé ici la premiere fois

L'auteur de se post devrait arreter de fumer, citer differentes paroles de Pain of chaos ne font pas serieux du tout. Mais il faut bien décrire le RP.
Yuri s'épréta a sortir, lorsqu'elle lanca un regard tranquile et doux avant de parler sur sa voix profondément aimable et mélodieuse, le genre de voix que l'on aime tous entendre.

Venez Watari san, je ne vais pas vous laisser en plan dans ce magasin.

La main tendue, elle l'invitait a la rejoindre. Pour rentrer, il fallait prendre le métro et une ligne de tramway, en gros, ils en avaient pour une bonne quinzaine de minute de trajet pour ralier son district. Enfin, si le démon se décidait a sortir a ses cotées...

Watari ne savait pas ce qu'étaient des billets. Il trouvait ça un peu bizzare que la malette soit remplie de papiers et d'aucune possession materielle...Bah, tant pis il allait devoir se contenter de rentrer chez lui sans avoir comblé de bonheur son hôte. Il fut déçu et se mit a regarder a l'interieur...Tout ce papier avec des chiffres partout lui donnaient la migraine, il ne voyait pas a quoi celà pouvait servir et était prêt a envoyer ceux ci au diable, puisqu'a cause d'eux il n'arrivait pas a faire plaisir a Yuri...Mais celle ci put l'arrêter a temps. Il se tourna vers elle et ses yeux semblaient paniqués et elle faillit même refermer la malette sur ses doigts

"Que se passe t'il?

Demanda le démon, confus. La situation venait tout simplement de se compliquer et echapait a sa situation...Tout d'abord Yuri lui disait qu'il ne pouvait pas payer, mais ensuite elle semblait sidérée par le contenu de la malette...Etait ce possible que...

Que ce soit de l'argent?

Watari-San commença t'elle...A ce moment l'automatisme du démon le repris avant qu'elle ne finisse sa phrase

"Appellez moi Watari je vous dit, il n'y a pas de pro..."

Mais c'était plus grâve que ça. Oui, c'était de l'argent et il y en avait beaucoup trop. Watari dénoua un peu le noeud de sa cravate...Visiblement dans ce costume avait transpiré un homme de peu de foi. Il se tourna vers Yuri et fit avec un calme olympien

"J'ai "trouvé" cette malette a mon arrivée, cet argent n'est pas a moi je le confesse, mais ne craignez rien, j'ai la situation en main."

Toujours rassurer la femme, sinon elle se sentirait menacée, et de toute façon, Watari n'était pas effrayé par ce qu'il pourrait trouver ici, il était bien plus imposant que de vulgaires Yakuza...Elle lui proposa de revenir plus tard pour acheter ces ensemble et Watari sourit

"Ce n'est pas la peine."

Fit il en sortant un billet de cinquante mille yen de sa manche...Qu'il avait pris au cas ou, on ne sait jamais, un reflexe de voleur est dur a contenir

"Est ce suffisant?Je vais garder la malette et je me chargerais de la protéger, ne vous en faites pas, j'assume mes responsabilités. Et puis si nous partons trop vite, on se doutera de quelque chose, alors faisons semblant de flaner et allons nous en"

Le registre étgait passé a du James Bondien...Et ce n'était pas pour lui déplaire...Car il avait le charisme de l'agent secret, après tout le ninja n'est t'il pas un agent secret lui aussi?La seconde nouvelle charma completement Watari dont le visage se scinda en un large sourire

"Vous êtes trop bonne, Yuri, j'accepte avec joie votre offre."

En quelque minute il avait gagné le droit de loger au palace de la princesse...Décidement il avançait vite...Ils firent ce qu'ils avaient a faire et Watari suivit Yuri jusqu'a l'appartement, restant faciné devant le métro et le tramway qui étaient suréalistes pour lui, tant qu'arrivés a l'appartement il avait la tête qui tournait...

La réponse par l'affirmative de ce Yakuza démon a la demande de Yuri la mit dans un état second, heureuse, amusé... Tout a la fois, l'altruisme de cette femme n'avait d'égal que sa beauté qu'elle sous estimait tout autant que son charme. En meme temps, quand on connait l'ombre du mirroir, on comprend pourquoi cette femme ne s'aprécie guere. Le pouvoir, ce pouvoir de prendre quelques attributs serpentins, coila ce qui la dégoute, bien sur son pere qui avait un pouvoir largement aussi dangereux, sans doute ce qui a valut son renvoi de la cour, lui avait appris appris a se controler pour ne pas user a tort et a travers, sa force ne devait jamais servir pour elle, mais pour les autres, Yuri ne devait se servir de ses crocs mortels que pour proteger les autres et non pour se montrer la plus forte.
Mais l'ennui, c'est que son venin esst d'une vivacité si grande que la personne meurt avant d'avoir put sentir la piqure des canines démeusuré.

Mais, oublions cela, meme si maintenant elle considérait Watari comme son ami et qu'elle était prete a ses servir de son pouvoir pour le proteger. Mais de quoi avait il besoin pour etre protéger? Bien sur, la jeune femme ignorait qu'il était ninja, espion, assassin et bien d'autre encore, mais ce n'est pas si grave, le moment venue, la belle rendra la pareille a cet homme si charmant qui lui montrait un interet autre que pervers.

Bien sur, Yuri culpabilisait de le voir porter autant d'habit, de bibelots et autres amplettes de décorations d'interieur. Mais Watari avait un sourire radieux, il semblait adorer rendre service a une si belle et charmante femme. Et pourtant, Yuri ne se pensait pas bell, ni charmante, or, le charisme d'une femme devient démeusuré lorsque l'on s'affirme comme belle et charmante, si le ninja était charmé par cet embryon de personalité, il serait lobotomisé par la femme qui vivait au plus profond d'elle, cachait par la honte, les souvenirs d'un passé chaotique, la timidité et surtout, le manque d'expérience humaine.

Le trajet fut comme elle l'avait pronostiqué, une bonne demi heure pour retourner a son appartement, mais, comme les transoirt en commun n'étaient pas surchargé, personne ne laissa une main baladeuse sur ses fesses magnifiquement sculté.
Arrivé devant le "palais" qui n'était autre qu'un HLM, Yuri prit ses clef pour ouvrir la porte de sécurité et laisser le passage grand ouvert a son chevalier servant, lui qui devait etre un proféssionel de la galanterie devait sans doute voir que les roles étaient inversé, mais en meme temps elle avait les mains libres, pas lui.

Ne vous en faites pas, je ne vis qu'au premier palier.

Bien que Watari soit a moitié démon, Yuri ne pouvait s'empecher de se sentir coupable de lui faire porter autant de choses a la fois, c'était un traitement presque inhumain, mais dans son fort interieur, la jeune femme savait que ce serait un grave affront pour son servant dévoué que de se voir des colis retiré, une preuve qu'il avait faillit a son devoir d'homme lige.
C'est donc, seulement avec ses clef, que la belle monta les marche, suivit, évidement, par un Watari qui ne devait pas voir ce genre de spectacle tout les jours. Sa démarche était souple, belle, pas vulgaire, presque dansante et profondément envoutante. Le pire, c'est que c'était inconscient.

Ha nous y voila, appartement numéro 69.

Non, aucun rapport... Les clefs firent deux tour et la porte donna sur un deux piece tout a fait correct. Une kitchenette, une salle de bain, des latrines, une chambre dont l'entrée était voilé par trois couches de rideau caramel, blanc et vanille simple. Les murs étaient d'un blanc immaculé a la sortie du long couloir, seul endroit de la maison comportant des cadres en bois noir avec des photos de monts, de barrieres de corails et autres merveilles de cette planette. Dans le Salon, un canapé lit était disposé devant un buffé ou tronait la télé, c'était un confort simple, mais agréable car envoutant de cette odeur de femme.
A l'interieur par contre, Yuir passa ses mains sur celle du jeune? homme et lui retira ses sacs avec un sourire avant de disparaitre dans sa chambre pour ranger ses vetements, ses bottes et ses manteaux dans la panderie fort maigre pour une femme vivant ici depuis pres de deux ans. Les sac contenant les materieaux de décorations resterent stoqué dan l'armoire, avec les habits, elle rangerait ca plus tard.

Watari-sa... Watari-kun, voulez vous me suivre? Je vais vous montrer ou vous pourrez passer vos nuit le temps que cet argent vous serve a vous établir. Je ne doute pas qu'il y ait assez pour que vous viviez confortablement dans ce monde sans avoir besoin de travailler ou autre.

C'est sur, quand chaque feuillet de liasse vaut un million de yen et qu'une liasse c'est cent billet, le calcul est vite fait. Watari avait 100 millions de Yen dans sa valise, c'est sur que pour trouver un logement, ce ne sera pas si difficile.

C'était un coup de chance alors, car evidement il avait pris la première personne venue, mais celle ci s'était revelée être extremement riche. Watari avait fait déférence pour porter tous Les bagages de la jeune femme jusqu'a destination, après tout il y mettait un point d'honneur et c'était son travail en temps qu'homme de porter ses achats jusqu'a la maison, il se sentait heureux, heureux de partager le quotidien de Yuri. Il aimait pouvoir se trouver avec une personne aussi douce, belle et sincère, comme un homme qui aime s'entourer de belles choses, Watari était bien quand il était entouré de belles femmes. Et il ne perdait jamais de sa verve pourtant, ayant toujours reponse a tout, bien que les envolées lyriques avaient été remises a plus tard...Pour l'instant il se rapprochait de plus en plus de Yuri a une vitesse folle et si ça continuait comme ça celà ne l'étonne pas qu'ils soient mariés avec trois enfant a la fin de la soirée...Non peut être pas jusque là, après tout il fallait au moins un mois pour prévoir un mariage  ...Mais bon, puisque c'était comme ça il allait faire de son mieux pour faire plaisir a la jeune femme qui alla directement ranger les vetements dans l'armoire, il frissona au contact avec sa peau comme toujours et la regarda partir, un peu déçu qu'elle ne souhaite pas mettre cette jupe avec cet ensemble chemisier cravate qu'il avait trouvé si beau.

On ne peut pas tout avoir...Pour l'instant Watair était riche, et celà il ne s'y attendait vraiment pas. Mais il s'en fichait a vrai dire, ce qui l'importait a présent c'était de rester auprès de Yuri et de se rapprocher...Il pouvait sentir le carractère exceptionnel d'une rencontre quand il en trouvait une, après tout il avait un certain flair et il sentait que Yuri était exceptionelle...Elle avait quelque chose en plus...Il ignorait qu'elle venait d'Ashnard, a ce moment là il aurait peut être fait le rapprochement, après tout peut être qu'ils s'étaient vu a la cour...Quand ils n'étaient encore qu'enfants et qu'a présent ils se retrouvaient ici par coincidence...Mais Watari était toujours persuadé d'être dans un palais Tekhan de toute façon...D'ailleurs pourquoi avoir un aussi grand palais si ce n'était que pour vivre dans une seule piece?La notion de HLM lui échappait également et pas qu'un peu...Mais bref, il aimait bien voir les appartements de celles qu'il rencontrait...C'était très propre et très joli...Il s'assit sur le canapé et regarda un peu la décoration...Ca ne ressemblait a rien qu'il connaissait...Elle revint alors le voir et en lui disant qu'elle allait lui montrer ou passer ses nuits. Lui avouant qu'il allait pouvoir acheter un pavillon avec ce qu'il avait, il répondit avec candeur a cette constatation.

"Alors je vous invite, après tout c'est grâce a vous que je suis riche, venez vivre dans cette maison une fois que j'en serais propriétaire, je me sentirais seul, avec un chateau pour moi tout seul."

Fit il en prenant la main de Yuri avant de lui demander avec gentillesse

"Mais vous, ne vous sentez vous pas seule également de vivre ici?Je n'aime pas la solitude, j'ai été rejeté pendant une grande partie de mon existence, c'est pour ça que je cherche le contact avec les humains autant que je l'évite...Néanmoins je n'ai pu m'empecher de venir vous parler après vous avoir apperçu...Je crois ne rien vous apprendre en vous disant que vous êtes une femme remarquable, aussi belle que douce et intelligente. J'ai été très étonné de votre prise de position quand a ma nature."

Il retira son chapeau pour montrer alors sa confiance

"Je me sens bien en votre compagnie, j'espère que c'est réciproque..."

Sauf erreur de la part de Yuri, Watari la draguait maintenant de maniere ouverte et sans aucune gene. Bien qu'elle appréciait cet homme, le voir devenir aussi entreprenant en un instant la fit rougir et lui fit un peu peur. Cependant, la main chaleureuse de ce démon blanc lui donna une sorte d'apaisement, comment résister a une si grande douceur et une telle gentillesse? Le personnage du démon devait etre bien rodé et faire tomber plus d'une femme dans ses bras... Le seul hic de l'histoire, c'était que la belle était non seulement vierge et naive, mais en plus elle avait recue une éducation pour ne pas tomber dans les bras du premier beau parleur venu. C'est peut etre ce qui a rendu Watari-kun plus envieux de faire ample connaissance avec elle. En effet, plus la teche s'avere hardie, plus la récompense est délectable. C'est sur que si notre jeune démon faisait tomber Yuri dans ses bras et allait dans les draps pur de son lit avec elle pour faire ces trois enfants, il ne serait pas décue. Pour l'instant, elle se contentait de rougir en se passant d'une maniere tout a fait innocente mais tellement séduisante la main devant sa bouche entrouverte de surprise.

C'est tres gentil a vous Watari-kun, je ne vois pas comment refuser une telle offre...

Mais en ce qui conscerne sa solitude, Yuri n'avait jamais songé a ca de cette maniere, pour elle, c'était normal de vivre seule jusqu'a l'arrivée du prince qui la délivrera de ses chaines du célibat pour toujours. Mais ce qu'argumenta le démon la fit rélféchir, il se trompait sur un point, si la belle n'avait pas été effrayé par la Bête c'était parce qu'elle n'était pas toute blanche comme une colombe. Avec un sourire complice, la jeune femme prit place sur la couche de Watari et lui parla sur le ton d'une confidence.

En ce qui concerne votre lit, vous etes assis dessus, mais pour ce qui est de mon acceptation, je tiens a vous dire que vous vous trompez sur moi, je ne suis pas aussi parfaite que vous semblez vouloir me le faire croire.

La belle étoile férma les yeux puis les rouvrit, ils étaient de couleur ambre, contourné d'or, ses canines supérieures démeusuré sortaient de ses levres pulpeuses et s'avéraient identique a celles des serpents, c'est a dire pliable sur elle memes.

Je suis une femme a magie, j'ai appris a la cacher, mais je pense que je peux vous la montrer, c'est ce que vous qualifiez de bien etre avec moi je suppose...

Ce n'était pas tout a fait de cette maniere que Watari aurait voulu entendre qu'elle trouvait sa compagnie plaisante, mais il faut avouer que les secrets d'une femmes, du moins pour un gentleman de sa trempe, sont une preuve de confiance aveugle et sans limite. Peut etre que cet démonstration suffira a faire comprendre au démon ninja qu'il n'a pas tort en matiere de réciprocité.
Reprenant totalement forme humaine, la jeune femme se leva en souplesse et avec élégance, quittant la main glacé du jeune homme pour se diriger vers les placard et sortir un sachet de riz ainsi qu'un peu de fougou, poisson tueur qui vous assassine si la préparation est mauvaise. Mais pour un serpent au venin aussi puissant, ce n'est pas ce qui la tuera, au contraire, le venin de ce poisson ressemble énormement au sien, au point de se retrouver dans ses glandes sécrétrices et non entre les conexions de ses neurones.

Vous voulez manger Watari-kun? Je peux modestement vous proposer ce riz et ce poisson tueur qui a un gout exquis et dont j'ai appris toutes les subtimitées pour ne pas le rendre mortel.

En meme temps, la finesse de ses doigts et la prescision qu'exigeait le travail de femme de cour auquel toute sa vie passé elle avait été éduqué la poussait a la perfection. Bien que jamais ses pieds aient foulé la cour des nobles, les manieres, l'esprit, tout était la. Le démon devait sans doute voir quelques stigmates de l'éducation de ses parents adoptifs, des comportements propres aux nobles de Nexus... Mais, on était plus sur ce plan d'existance.